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Fin de vie

Dans ce lit depuis plusieurs mois, à l’abri des miroirs, physiquement je me décompose mais cela n’est qu’un détail car, au delà de la souffrance psychique, il y a celle intolérable que je vois dans les yeux de ma femme et de mon fils. Je suis passé par les phases habituelles de révolte, dénie, découragement pour arriver enfin à l’acceptation. J’ai aimé la vie et je l’aime encore mais pas de cette manière à légumer dans ce lit. Mon passé est consommé et je n’ai plus d’avenir. A quelques encablures de là j’entraperçois le terminus mais je n’ai ni la date ni l’horaire. J’ai appelé au secours, demandé de l’aide et un peu de respect pour que l’on puisse m’aider à partir dans la dignité. Ma requête est restée lettre morte dans le monde médical qui m’entoure. Remarquez, je les comprends, ils sont formatés pour sauvegarder la vie et le décès est à leurs yeux un échec. Savent-ils que demain, avec la surpopulation et les crises qu’elle engendrera, ils finiront peut-être devant l’urgence, ironie du sort, comme techniciens en mort douce…

 Rien n’est plus sur que la mort, rien n’est moins sur que son heure. Voilà l’insupportable attente d’un corps paralysé et d’un esprit flottant dans les brumes vaporeuses des anti-douleurs qui, dans ses instants de lucidité réclame la fin de cet enfer. La camarde aiguise sa faux dans mon dos et, ce n’est pas pour les moissons de l’été. Qu’attend-elle à tourner autour de ce lit qui, je le sais déjà, sera mon ultime échafaud. 

 Seule celle qui m’aime et m’accompagne a décidé de faire ce geste divin. Quelle terrible responsabilité notre société laisse peser sur les épaules de ce petit bout de femme. Quelle force, quelle abnégation et quel courage faut-il pour laisser s’envoler la moitié de soi-même ? Ce que je retiendrais de cette vie, ce n’est pas la pitié immobile et détestable des donneurs de leçon qui nous entourent mais la compassion admirable de ces êtres qui oeuvrent dans le silence. 

 Depuis cette intrinsèque décision, un calme olympien m’accompagne. J’attends avec une certaine impatience ce baiser qu’elle viendra me donner. Ce sera le dernier. Chargé de tout son amour elle me rendra la liberté, compostera mon aller sans retour, le ticket de départ pour des limbes meilleurs vers cette lumière tant espérée, tant fantasmée. Je n’ai pas peur, je ne suis pas triste mais, comme le grand Edgar, il y a toujours cette mélancolie qui toute ma vie durant m’a suivi et reste collée à mes basques comme un chat noir.

 Ce regret de laisser derrière moi les nombreuses choses inaccomplies, cette famille tant aimée et pourtant si souvent négligée par le temps accordé à des futilités. Ces instants ou j’ai failli et qui m’ont laissé d’ineffaçables cicatrises. Ces départs, ces adieux et ces déchirures, toutes ces portes qui ont claqué et se sont refermées dans ma vie, sans que je puisse en définir les causes, m’ont déjà fait mourir un peu. Puis il y aura cette part d’enfer à traverser qui sera de voir sa vie défilée avec les yeux de la connaissance et, le pire ne sera pas de revoir sans surprise les mauvaises actions passées évidentes mais de découvrir avec stupeur celles que j’ai cru bonnes à un instant donné et qui ne l’étaient pas.

 Bien sur je ne peux occulter, cet ultime frisson, cette dernière peur latente comme une vérité ancrée dés la naissance qui, à l’instant suprême, malgré les certitudes de toute une vie, me fera douter du but, de la destination.

 Ceci n’est pas un plaidoyer en faveur de l’euthanasie en général mais de mon euthanasie en particulier et j’en veux un petit peu aux décideurs et aux faiseurs de lois qui par leurs absences de courage législatif perpétuent cette hypocrisie qui fait que l’on accepte mais que l’on ne veut pas savoir.

 Je vais partir en regrettant un peu mais, je vais partir heureux. 

 Ce texte est une fiction que j’ai écrit en pensant à un ami en fin de vie qui, allongé dans son lit les yeux dans le vide espère l’échéance et, à tous ceux qui comme lui, en silence dans leur souffrance, attendent patiemment un main secourable et bienveillante.

 Merci à tous ceux qui ont pris la peine de lire ce texte jusqu’au bout.

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Fin de vie Fin de vie Fin de vie

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95 réactions à cet article    


  • Dwaabala Dwaabala 3 décembre 2012 14:10

    Belle photo des mains, qui évoque de douloureux et tendres souvenirs.


    • Loatse Loatse 3 décembre 2012 14:25

      Il était comme un astre, il était mon soleil.. puis il est parti, un jour là ou je ne pouvais pas le suivre, pas le visiter... vers un ailleurs ou, je le croyais, le son de ma voix ne lui parvenait pas..

      alors je me suis sentie vide, perdue, seule... j’ai levé le poing vers le ciel, pleuré des torrents de larmes, puis les jours ont succédé aux nuits sans combler l’absence cruelle.

      jusqu’à ce jour de fête, celui qu’il n’oubliait jamais, me rappelant chaque année combien j’étais précieuse à ses yeux, comme il l’était pour moi...

      Quelques mois s’étaient écoulés depuis son départ, il était tard, la nuit était tombée depuis bien longtemps, allongée dans le noir , je cherchais un sommeil qui se refusait à moi

      quand soudain, tandis que je m’assoupissais, une main se posa délicatement sur ma joue...

      L’amour ne meurt jamais....


      • Gabriel Gabriel 3 décembre 2012 15:24

        Merci pour cette belle intervention Loaste. On n’oublie jamais, on s’habitue, on fait avec ce manque… 


      • foufouille foufouille 3 décembre 2012 14:39

        tant qu’on est vivant, il y a de l’espoir
        la mort est definitive

          Lire les 4 réponses ▼ (de Gabriel, foufouille, Duke77)

        • Loatse Loatse 3 décembre 2012 14:59

          @Foufouillle

          ce n’est pas parcequ’il est impossible de refaire le même parcours, qu’il n’existe pas d’autres chemins...


          • easy easy 3 décembre 2012 15:16

            Tant qu’on tiendra à ce que des condamnés souffrent l’incarcération, on ne saura pas résoudre les demandes d’euthanasie.

            Nous subissons tous l’enfer de la mort lente en hôpital parce que nous soutenons le sadisme de l’incarcération.

              Lire les 12 réponses ▼ (de Gabriel, velosolex, easy, gaijin, Rensk, foufouille)

            • gaijin gaijin 3 décembre 2012 16:24

              très beau texte
              l’euthanasie est une pratique quotidienne que personne ne veut reconnaître .....
              monde absurde et inhumain
              société de comptables ou on s’occupe de la durée de la vie et non pas de sa qualité .....

              univers peuplé d’autruches ou on passe son temps en distraction infantiles pour oublier que la mort est la seule certitude absolue .........

              aujourd’hui ou demain terminus du train : le passager descend de voiture
              une seule question demeure : avez vous assez vécu ? assez aimé ?

                Lire les 5 réponses ▼ (de Gabriel, Rensk, gaijin)

              • lulupipistrelle 3 décembre 2012 16:32

                Mon père est mort au bout d’une longue agonie... qui a duré au-delà des délais habituels parce qu’il ne lâchait pas prise. Pour ma mère.


                Sa déchéance physique était totale. Un athlète d’1,82m, 72 kg ,amesuisé au point de ressembler à la momie de Ramsès II. Il ne souffrait pas, grâce à un patch de morphine prescrit par mon beau-frère, chef de service dans un hôpital, mais il était très fatigué.

                La veille de sa mort, il faisait beau, et à sa demande, on l’a porté sur une chaise, au soleil quelques temps...on a planté un citronnier. 
                Quand la fin est arrivée, il a appelé ma mère, il lui a montré en souriant quelque chose ou quelqu’un que lui seul voyait...Il a dit très doucement « Oooohh... »

                Il est resté à la maison jusqu’à la fin. On avait installé un lit dans la salle de séjour, au rez-de-chaussée. Ma mère lui avait promis qu’elle n’appellerait pas les pompiers.
                  Lire les 13 réponses ▼ (de Gabriel, iris, Rensk, foufouille, Duke77)

                • Rensk Rensk 3 décembre 2012 18:52

                  Beaucoup de trucs sont présent dans nos têtes en te lisant, notre « inconscience » de la mort quand ont est jeune, notre peur de la mort quand ont est dans l’âge d’être parent (sans même obligatoirement l’être)... puis il y a l’âge dit de la « sagesse où du stress » et viens l’âge de la question première (et répété) d’un gosse : Pourquoi ?

                  Ne suis physiquement pas encore a ce stade (âge, handicap) mais c’est là que j’avoue franchement... je ne sais encore « qui je suis » !

                  Concernant l’aide donnée par des gens a autrui, vous devriez voir combien de fois c’est venu dans nos 26 parlements et qu’aujourd’hui encore nous considérons cela très différemment que ne le fait le peuple de France, ne parlons donc même pas des politiciens... une immense différence...

                  Nous ne parlons pas d’euthanasie quand nous abordons ce sujet... pourquoi vous, vous qui nous écrivez cet article ???

                    Lire les 4 réponses ▼ (de Gabriel, Rensk)

                  • alinea Alinea 3 décembre 2012 23:03

                    J’ai compris le bon sentiment, je n’ai pas adhéré ; on parle ici de l’absurde artifice de la vie et de la mort dans nos sociétés ! j’en suis si loin que rien qui vient de ce monde ne peut me toucher ; la vie, même réduite au battement d’une artère, c’est la vie, sacrée.
                    Qu’on se suicide quand il est temps si l’on se sait foutu ; qu’on déserte les chimio et hôpitaux si l’on ne veut s’y sentir dégradé, mais, une fois que l’on a vécu cette vie où notre santé était déposée entre les mains de tiers, quand on accepte les soins et les hôpitaux, merde, acceptons-le jusqu’au bout ! Et ne mettons pas l’être aimé dans cette insupportable dilemme , pour ma part, jamais je ne ferai mourir l’être que j’aime sauf à me suicider avec lui. Que les malades, que les mourants s’assument, merde !

                      Lire les 6 réponses ▼ (de Gabriel, gaijin, alinea, undefined, foufouille)

                    • Ariane Walter Ariane Walter 3 décembre 2012 23:06

                      Quelle émotion gabriel, quel texte merveilleux que l’on ne peut lire sans larmes tant il nous touche dans ce qui est le plus blessant dans nos vies : l’impression d’inachevé et l’adieu à une histoire que nous abandonnons, nous qui aimerions tant la poursuivre. Car ce n’est pas la mort qui est terrible c’est sortir de notre histoire et de celle des nôtres.


                      • Gabriel Gabriel 4 décembre 2012 07:21

                        Ariane, je pense que ce qui est terrible, c’est de laisser ceux que l’on aime danc ce monde que nous savons terrible mais chacun doit faire son chemin et le départ d’un être cher fait parti de l’expérience. 


                      • gruni gruni 4 décembre 2012 10:53

                        Merci pour ce très beau texte Gabriel, il est tellement vrai.

                        J’ai vécu l’épuisement autant physique que psychologique de ma mère lorsque son mari l’a quitté. La fin est dure pour tous, pourquoi attendre, pourquoi ne pas donner ce choix de choisir le jour et l’heure de son départ.

                        • Gabriel Gabriel 4 décembre 2012 10:57

                          Comme vous, beaucoup de personne ayant vécu directement ce type d’expérience se pose la même question. J’ai espoir que cela va évoluer dans le bon sens, celui du libre choix des individus. Merci de votre avis.


                        • Furax Furax 4 décembre 2012 11:27

                          Ce sujet est bien trop grave pour être traité dans une « fiction », si bien écrite soit elle.
                          Mon avis au sujet de l’euthanasie ?
                          http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/touche-pas-a-ma-vie-99021
                          Quant au témoignage le plus bouleversant lu sur AV, c’est , pour moi, celui de « Chimère » le 27 septembre 2012. En voici un extrait :

                          "Je suis infirmier diplômé d’état depuis 1985 .

                          Je suis d’éducation catholique mais athée « de naissance ».

                          Dans les années 80/90,avant la création des unités de soins palliatifs et la loi Léonetti, nous,les « soignants » (j’y inclue également les médecins) étions dépourvus face à la fin de vie.

                          Je travaillais alors pour un service d’oncologie médicale qui était en fait une grande salle d’embarquement pour l’au delà.

                          Ces services étaient rares à cette époque,et complètement illégaux tout comme précurseurs.

                          Ne vous leurrez pas,l’euthanasie a toujours existé et existe encore dans les institutions de soins.

                          J’ai,moi même,à de (trop) nombreuses reprises,administré ce que l’on appelait alors des « cocktails lytiques » (les connaisseurs se reconnaîtront dans ce terme et mon expérience).

                          Je peux me permettre de l’affirmer aujourd’hui,il y a prescription,et je suis (relativement) protégé par le (très relatif) anonymat de l’internet.

                          C’est un geste que je me suis alors juré de ne plus jamais reproduire.

                          Ce sont les choses les plus difficiles que je n’ai jamais faites de ma vie.

                          Je ne vous conseille pas d’en faire l’expérience par vous même,mais tuer quelqu’un n’est pas chose facile.

                          Aujourd’hui,il existe un cadre réglementaire qui permet d’assurer la dignité dans la fin de la vie,à condition que l’on donne les moyens aux soignants et aux centres investis de cette très lourde mission ( les équipes des « soins palliatifs ») de faire correctement leur travail.

                          Ce cadre n’est peut être pas parfait,mais il a le mérite d’assurer la protection des gens en fin de vie contre des abus familiaux ou institutionnels qui ne manqueraient pas de se manifester dans une loi sur l’euthanasie."



                          Lire la suite ▼

                          • Gabriel Gabriel 4 décembre 2012 11:59

                            Furax, chacun de nous est confronté à ce problème et chacun de nous a le droit de s’exprimer. L’infirmier, l’enseignant retraité comme quiconque. Devant un sujet aussi personnel que sa propre fin de vie ou de celle d’un être cher réclamant cet aide, il ne peut y avoir généralité ou intransigeants conseils. Je vous en parle en modeste connaissance, ma compagne ayant été bénévole en soin palliatif durant 17 années.


                          • Furax Furax 4 décembre 2012 18:06

                            Gabriel,
                            "Furax, chacun de nous est confronté à ce problème et chacun de nous a le droit de s’exprimer.
                            Vous êtes trop bon smiley
                            Mais il ne s’agit pas seulement de mes sentiments « face à ce problème » ; il s’agit, en sourdine, d’un projet de loi qui autoriserait un quidam quelconque à mettre fin à mes jours.
                            Je vous entends hurler d’ici : « A votre demande ! Dans des conditions strictement contrôlées ! »
                            Sauf que ça ne marche jamais comme ça.
                            « Ca se fait, sans problèmes, dans d’autres pays d’Europe »
                            Faux.
                            La Commission des Nations Unie de l’ONU a rappelé à l’ordre les Pays-Bas. Les retraité hollandais se sauvaient en Allemagne pour ne pas être éxécutés contre leur gré :
                            http://www.libertepolitique.com/respect-de-la-vie/5552-euthanasie-les-nations-unies-epinglent-les-pays-

                            En Belgique, on met fin aux jours de dépressifs !!!
                            http://www.fautpaspousser.com/en-savoir-plus/legaliser-leuthanasie/derives-a-letranger/
                            Chez nous, le bon docteur Bonnemaison est sorti du tribunal sous les applaudissements des tenants du « libre choix ». Ignorants que quatre de ses patients avaient été tués sans qu’on leur demande leur avis. Lui aussi il soignait sa « dépression »...
                            Le jour où la loi ouvrira les vannes...
                            La loi Léonetti est très bien.

                            Lire la suite ▼

                          • Gabriel Gabriel 5 décembre 2012 07:33

                            Furax,

                            Il est évident que cela doit être fortement entouré et ne doit se faire qu’à la seule demande du patient. Bien sur, vous citez des cas inadmissibles et malheureusement il y en aura toujours, comme aujourd’hui il est inadmissible de rester sourd à la demande d’un patient qui désire arrêter. Je pense que chaque cas est unique, et vous et moi, si la question se pose, verront comment nous agirons et quelle décision nous prendrons à l’instant fatidique. Je reste pour ma part persuadé que ce sujet ne peut être traité sur des généralités. Merci d’avoir participé au débat. 


                          • MARMOR 4 décembre 2012 11:45

                            J’ ai vécu une experience assez mystérieuse, il y a quelques années. Lorsque mon père est décédé en 2004, à 94 ans, ma mère, sa cadette de 2 ans a avoué à ma plus jeune soeur son désir de suivre son mari, après 70 ans de vie commune. Ma mère était en pleine santé, si ce n’est la fatigue et la sénilité inhérentes à son âge, plus d’envie, plus de courage, dailleurs quelques années auparavant, elle avait décidé de ne plus rien faire et être totalement dépendante de mon père, qui s’occupait de tout et d’elle après les 65 années qu’elle avait passé à s’occuper de lui et de nous, ses enfants (5).
                            Ma soeur lui a demandé, égoïstement, de ne pas partir de suite, car elle ne se sentait pas prête à assumer psychologiquement son départ. Ma maman a donc attendu le bon vouloir de sa fille, et un jour, celle ci lui a dit qu’elle était enfin prête. Le lendemain, ma maman était partie. Je rappelle qu’elle n’avait aucune maladie. Elle a donc décidé de sa propre mort. J’ai encore du mal à intégrer celà


                            • MARMOR 4 décembre 2012 11:52

                              je précise que ma maman est partie naturellement, sans suicide, médicaments ou autre, elle s’est « éteinte » par sa seule volonté. Je ne sais toujours pas ce qu’elle a pu faire pour arrêter ses fonctions vitales. Quelle force !!


                              • Gabriel Gabriel 4 décembre 2012 12:01

                                Lumineuse expérience de celle qui s’éteint par amour. Merci de votre témoignage Marmor.


                              • Romain Desbois 4 décembre 2012 17:30

                                elle n’est pas morte par amour mais par perte d’un amour.


                              • Gabriel Gabriel 4 décembre 2012 17:44

                                Peut-être un peu des deux Romain, peut-être un peu des deux....


                              • foufouille foufouille 4 décembre 2012 21:33

                                dans un monde euthanasiste, je serais mort
                                donc, non merci pour la « dignite »
                                garder la dans vos vos yeux
                                ou dans votre coeur, on a besoin besoin de pitie quand on meurt


                                • Gabriel Gabriel 5 décembre 2012 07:36

                                   foufouille, comme je l’ai expliqué, il n’est pas question de généraliser mais de demande express et particulière du patient concerné. Donc, vous ne seriez pas mort car vous ne l’auriez pas demandé. Dernière chose, la pitié c’est limite, préférez la compassion... Merci de vos commentaire sur ce texte. 


                                • Soi même Soi même 9 décembre 2012 12:23

                                  Bonjour c’est un peu tard que je découvre votre texte !

                                  Pourquoi un tel désarroi, vous vivez un instant qui donne le prix à toute notre vie, faire son deuil !

                                  Ce moment est un moment privilégié où tous ce que l’on a vécus peut être remit à plat, toutes les disputes peuvent êtres relativisés, tous ses dépits, ses haines, ses jalousies peuvent être remit en cause !

                                  Ne boudée pas c’est instant, c’est une occasion qui est offerte au mourant pour pouvoir un jour parti sereinement vers une nouvelle destiné !

                                  N’attendez pas une main secourable pour abréger ce moment car si vous en êtes délivrer de cela par la mort, un autre se charge d’une erreurs qui n’est pas sans conséquence désastreuse pour lui !

                                  La mort est une autre manière de vivre, c’est une nouvelle naissance !

                                   


                                  • Romain Desbois 9 décembre 2012 19:40

                                    "Ne boudée pas c’est instant, c’est une occasion qui est offerte au mourant pour pouvoir un jour parti sereinement vers une nouvelle destiné !« 

                                    Affirmation obscurantiste infondée et non prouvée.

                                     »La mort est une autre manière de vivre, c’est une nouvelle naissance !"

                                    Affirmation obscurantiste infondée et non prouvée.

                                    Ca va pour la censure ?

                                    Catholique néphrétique !!!!


                                  • Luxum Luxum 9 décembre 2012 12:59

                                    @Romain Parce que toi tu es parfaitement saint d’esprit peut être ?

                                      Lire les 8 réponses ▼ (de undefined, Soi même)

                                    • foufouille foufouille 9 décembre 2012 13:31

                                      "Ne boudée pas c’est instant, c’est une occasion qui est offerte au mourant pour pouvoir un jour parti sereinement vers une nouvelle destiné !"

                                      faut te faire soigner
                                      la mort c’est pas drole du tout

                                        Lire les 10 réponses ▼ (de Soi même, urigan, undefined, foufouille)

                                      • Gabriel Gabriel 11 décembre 2012 08:40

                                        @soi même,

                                        Rassurez vous, je ne suis pas déprimé car la mort physique fait partie de la vie, c’est sa suite logique. Tout ce qui a commencé doit finir mais rien ne se créer, rien ne se perd, tout se transforme… Concernant l’approche que l’on a de cette phase chacun l’analyse suivant son vécu, ses conceptions, sa religion. Personnellement, je n’ai aucune certitude et l’instant, quand il se présente, suivant les êtres, j’essaie modestement de m’adapter en écoutant la personne car c’est elle, et seulement elle qui sait ce qu’elle désire à ce moment là. 


                                        • Gabriel Gabriel 11 décembre 2012 08:50

                                          @Romain Desbois,

                                          Ne soyez pas trop sévère dans vos jugements avec ceux qui pensent différemment. Comme je l’ai expliqué, je n’ai aucune certitude, que du ressenti mais je suis d’accord avec Shakespeare, je cite : « Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre que n’en rêve votre philosophie. »


                                          • Gabriel Gabriel 11 décembre 2012 08:56

                                            @foufouille,

                                            Chaque est particulier d’où, le danger de globaliser devant le problème posé. Dans votre cas, ce n’était pas votre heure, vous vous êtes battu et vous vous en êtes sorti, bravo ! Mais n’oubliez pas, cela reste un cas unique, le votre et tous les cas sont uniques donc ne peuvent se plier à une quelconque généralité. Le dernier mot reste au patient…


                                            • Gabriel Gabriel 11 décembre 2012 09:02

                                              @urigan,

                                              Personne n’aurait fait mieux, vous ne devriez pas culpabiliser. J’admire votre engagement jusqu’au bout aux côté de votre mère, peu en aurait été capable. Maintenant, il faut apprendre à vivre avec. Pour finir, vous avez raison, quand c’est l’heure, c’est l’heure et, il faut avoir une force hors du commun pour accéder à la dernière demande de ceux que l’on aime. Vous avez fait pour le mieux...

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