François beignet président ?
Bonjour. Un non-événement Corrèzien à prétention national a engendré hier dans mon bistrot, à défaut d'élan de ferveur républicaine mue par le charisme d'un homme, l'impression mi amusée mi désabusée mais néanmoins partagée qu'un demi flan sans saveur ni substance vient de dégouliner d'une vieille assiette médiatico politique afin de s'offrir mollement à l'espoir d'être sur toutes les lèvres.

Le premier presque ex première dame de France de l'histoire, sa plus haute particularité significative en tant que personnage du roman national, se présente à la présidentielle, « fort » de sa ré élection cantonale. Élection qui avec sa grande capacité à ne mobiliser que la désormais minorité votante active, principalement les « fonctionnaires » du bulletin de vote, ce qui favorise et les candidats en place et le PS, n'a rien d'une probante victoire pour un candidat se positionnant en homme d'une terre de France.
L'élan tellurique profond des nouveaux votants et de la génération qui se forme politiquement sur le net, dont l'anti UMPS, n'étant pas, pour l'instant, propice à la même naïveté soumise et ronronnante que leurs parents, moins gérable par le tiède conformisme de la rue de solferino qui n'a de dissemblable à celui des bourgeois et nobles d'antan qu'il se pare d'une noblesse d'état à défaut d'un roi pour perpétuer son rang et faire fructifier son intérêt de caste avec pour seul projet de maintenir le peuple à une place d'assisté perpétuel devant supporter sa condition à la vue d'une main sur le coeur et d'une fausse compassion.
François hollande président ? Que n'a-t-il fait disparaître son image et sa marionnette de bien niais beignet, cela n'enlève en rien le souvenir des expressions devenues populaires spécialement inventées pour lui, tel le consensus mou, ou de celle qu'il a tant aimé utilisée, comme « le sentiment d'insécurité » pendant que le France subissait une hausse de criminalité sans précédent. Expression qui arrive juste après le célèbre « responsable mais pas coupable » de Laurent Fabius dans le palmarès des expressions virils d'hommes de visions, proche du peuple, qui assument leur convictions et leur responsabilités.
Que ne va-t-on pas nous vanter une filiation avec François Mitterrand, après la pathétique mise en scène de l'anniversaire de sa mort un rien dénoncée par Roland Dumas, un vrai fidèle annuellement au rendez vous, lui. Utiliser Mitterrand en argument marketing pro François, quel cynisme visant à reproduire médiatiquement la posture espérant atteindre et exploiter le souvenir d'un schéma mental de « soumission confiance » dans lequel pendant 14 ans les français ont prie l'habitude d'être gouverner.
Si quantité de français sont présumés coupable de préférer l'original à la copie entre Sarkozy et Marie le Pen, Le PS n'offre au travers d'Hollande qu'une pâle copie amaigrie sur fond de nostalgie de l'original.
La Corrèze n'est pas Latché, et petitement imiter le phrasé, les poses et les attitudes d'un illustre disparu n'est rapidement que l'expression d'une faible personnalité sans talent propre qui après s'être construite entre fascination et schizoïdie à sa proximité, cherche à remplir le vide en s'assurant pour auditoire principale des nostalgiques de leurs années quatre vingt et sa cohorte de « penseurs » passant directement du sénile à l'infantile. La pensée Casimir avec son courant Caliméro appuie son candidat du trop tard contemporain. Au rythme où le PS avalise le réel, la vingtaine d'année avec laquelle il reconnut la montée de la violence en France, et encore ce n'est pas vraiment fait, on peu décemment se demander au bout de combien de cicatrices, de sang coulés et de vies brisés ils sont encore capable de rester sourd pour raison électorales afin de servir les français...
Ne va-t-on pas déjà poindre les fourgues d'élément de langages politique tenter de faire louer le grand stratège politique de François 1er beignet ? De manière aussi éhontée qu'un Nicolas Sarkozy a été coiffé d'un bicorne napoléonien fantasmatique mais par Max Gallo, le grand prêtre de l'usage religieux de l'histoire de France dans la république laïque ?
Il suffit de connaître la carrière de François Mitterrand et la technique de drague d'un petit gros dans sa cour d'école pour comprendre la grande tactique d'un François Hollande.
Qui n'a jamais vu se faire les amis utiles aux intrigues des femmes ceux qui ont du mal à se reconnaître facilement dans le mot viril ? Oui, ceux qui passaient leur temps a écouter les drames de fille en vrai faux amis prompte à réconforter les orgueils blessés, dénoncer véhémentement mais en cachette les « méchant machos » pour se donner une contenance sans risque de s'en prendre une, ( comme en politique), et rassurant leur virilité en ce faisant de ces manipulateur qui, désespéré de l'amour et du désir qu'elles leurs portent à ces salauds, tentent leurs chances non dans l'engouement d'un désir ou d'un élan du coeur, mais dans l'art d'être là où ça pleure, espérant petitement transformer un besoin de réconfort en un instant d'abandon...
On peut admirer la façon qui consiste à miser sur son intellect faute d'avoir un physique, s'extasier devant un savoir imiter François mitterrand de talent faute d'en avoir un propre, ou de viser une carrière proche des femmes en pleurs pour se garantir de quoi réconforter sa libido avec une aura du « pouvoir » en prime, tout en ne cherchant finalement qu'a donner libre cours qu'a sa haine de la virilité des autres.
Peut-on prétendre au courage en politique quand la tactique d'un homme ne s'appuie, faute d'être capable de créer du désir, que de ne miser que sur sa capacité à se positionner en seul rassembleur indispensable, enfin selon lui, et de couper les têtes qui dépassent ? Quel courage petitement tactique d'un homme de conviction engagé a-t-il fallu pour préparer et installer les premières primaires au PS et ne pas se présenter en tant que premier secrétaire ?
Sa quête d'une aura de présidentiable en « seul rassembleur » parmi « les éléphants » était déjà contestable en 2007, avec son mitigé bilan d'un direction du PS sans renouveau ni phase avec la réalité, notamment sa violence, de celle qui demande des couilles pour être regardé en face, non dénié pour raison électoraliste, et prie en charge autant que faire ce peu.
Quel « brillant » calcul que d'avoir maintenu les dissensions du PS et créer les primaires, consistant à estimer qu'au moins deux sur les trois entre Fabius, DSK et ségolène Royal, s'avéreraient forcément déjà incapable de rassembler une majorité au sein PS, alors de citoyens...
Que faut-il voir dans sa fuite devant un probable échec en 2007, par besoin viscéral de garder une aura de vainqueur de gauche, sans même chercher l'honneur dû aux bons combattants même vaincu, l'estime qui va avec l'expression du courage d'un homme d'idée qui s'intéresse à l'intérêt de la France ou celui d'un pervers narcissique capable de petits meurtres entre ami avant de miser sur 2012 ?
Et quel courage lui faut-il maintenant pour « y aller », après des années à "arpenter la France" encore « façon mitterrand » dans la com, mais pas sur le fond, préférant s'intéresser à l'absence du mot UMP sur des affiches pour en blaguer entre soi ? L'aura des quelques victoires électorales du temps de sa présidence du parti s'estompe devant les récentes prouesses de management de Martine Aubry. Courage ou simple constat lucide d'un homme sans exceptionnel inside, concluant que c'est maintenant son tour ou jamais ?
Le parcours de François Mitterrand est-il reproductible sur ce qu'il reste de France passéiste en ce début de 3 ème millénaire ? Un ersatz de café soluble bu avec un donuts pendant la pause fait-il le même effet qu'un vrai café croissant sur le palais d'un Français ? Réponses aux primaires du PS, le prochain non événement de l'UMPS pour continuer d'imposer son duopole et sa France d'en haut.
Amicalement, barbouse.
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