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Accueil du site > Tribune Libre > Frédéric Mitterrand ou l’anti Malraux

Frédéric Mitterrand ou l’anti Malraux

En me réveillant ce matin dans cette France profonde de Castelnaudary, avec son cassoulet et son marché qui chante comme celui de Brassens à Brive la Gaillarde, je feuillette « La Dépêche du Midi » et tombe sur une interview de Fred (Je n’utiliserai plus de nom « propre » pour un personnage qui à aucun égard n’en mérite). Stéphane Bern, son frère jumeau eût pu briguer le poste mais il lui manquait le nom. Car Il ne suffit pas d’être l’échotier de la cour, encore faut-il apporter quelque chose au pot commun… Et pour être dans Le Gotha il faut un nom ou on l’achète. C’est fait.
Donc Fred fut choisi pour illustrer la Culture dans les ors de la République et déjà on comprend de quelle Culture il s’agit car, derrière le fond de teint d’une ambition proclamée, ne doutons pas que sur la table de chevet du bon Fred on y trouvera surtout Gala et Paris Match entre divers opuscules très imagés qui, pour tout autre citoyen, attirerait les foudres de la justice. Mais les mœurs de la Cour… Dans ce journal, Fred nous en fait involontairement l’aveu et cette interview a l’avantage de proposer en creux la définition du projet culturel de l’ère sarkoziste. Tout est dit dans une phrase à propos de Mickael Jackson :
« C’était un artiste plein de grâce. La différence entre les vedettes et les artistes, c’est la dimension tragique ».
Ainsi Renoir ou Monet ne seraient-ils que des vedettes quand Dalida ou Romy Schneider incarneraient la figure accomplie de l’Artiste ! Le mythe contre la réalité, l’image contre la création, le hasard « tragique »contre la volonté… « Destin », tel était le nom d’une des émissions - léchages de fesses de ce chroniqueur mondain – à moins que ce ne soit Bern ? Ca se confond tellement !
Quand on pense à Malraux, qui, lui, écrivait cet exact contraire : « L’art est un anti destin ». ..Car une politique culturelle se forge contre ce qui condamne l’Homme à son histoire. Elle libère des faux-semblants de « la grâce », elle élève la pensée.
Tout est dit : Fort de ces principes, soyons certains que Fred sera le bon petit caniche qui fera tapisserie pour vendre l’art de l’esbroufe, l’enflure verbale et cette pédanterie qui viendront au secours des défaillances oratoires de Notre Président quand Guaino n’est plus à ses côtés ou qu’il s’est trop éloigné du prompteur. Et on en vient à comprendre que l’organe officiel de la culture française serait peut-être dans ces poubelles de luxe de la Presse française. Comme dans tel magazine où le Rédacteur en chef, aujourd’hui pape des pipoles fut hier militant maoïste !
Destin ? Non. Choix, cynisme et déshonneur.
La culture était déjà devenue déjà insupportablement légère, arrimée à la mode, au luxe et à un système de coteries. La plume de Fred lui donnera encore plus de légèreté, tendance plumes d’Autruche pour Folies Bergères ou plume trempée dans l’encre des plumards… Là où un bon coup de balai eût été salutaire, on travaillera donc au plumeau ! On n’appelle pas cela un destin mais une faillite programmée.
Au-delà d’indéniables réussites, la culture de l’ère Jack Lang s’appuyait sur des gens de qualité et des réseaux qui se sont malheureusement perpétués par cooptation pour des raisons de moins en moins artistiques et souvent peu avouables. Or Fred est le symbole de ce sirop frelaté qui se veut Culture. On avait Aubanel, la snob de Versailles, nous toucherons désormais aux bas-fonds… Ah Fred ! Il l’aime tellement cette tragédie qu’il lui préfère l’or des palais et qu’il s’abandonne à devenir le valet d’un bouffon ! Cette tragédie le fascine tellement que le gouvernement auquel il appartient s’apprête à mettre en scène des milliers de tragédies sociales et humaines. Ce ne seront sûrement pas les vedettes des médias. Mais ainsi Fred aura-t-il pu contribuer à doter la France, dans cette lumière crépusculaire qu’il affectionne, de quelques milliers d’ »artistes » de plus !
Destin…
 
 

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17 réactions à cet article    


  • cariboo cariboo 13 juillet 2009 14:20

    Largement d’accord avec vous sur l’analyse que vous faites du Fred en question. Mais je vous trouve bien indulgent avec ses prédécesseurs. Ne parlons pas de l’ Albanulle ou de Nom de dieu de vabre, le transparent... Mais comment peut-on parler de « la culture de Jacklang » !
    Cette vieille coquette dont le seul souci est de paraître ’djeun’ a seulement profité de son passage sous les projecteurs de la République pour s’écouter parler et vérifier la bonne tenue de sa permanente dans le reflet des caméras de TV.
    Ce même individu, qui prône la techno comme musique (on a le Beethoven qu’on mérite)
    et qui qualifie d’artiste et de poête Orelsan (au secours Prévert)
    est bien le père spirituel du nouveau bouffon.
    Allons, Rollexman, encore un effort, tu peux faire mieux : Moi je verrais bien David ou Cathy Guetta à ce poste, leur carnet d’adresses est encore meilleur que celui de fredo. Et on changerait un peu la maquette de Gala qui deviendrait le J.O. de la République Française.


    • fredleborgne fredleborgne 13 juillet 2009 14:32

      Je vous trouve encore bien gentil moi aussi, mais c’est vrai, il fallait que ce soit gentiment dit pour ne pas être poursuivi pour insultes.
      Un bel essai, et un constat « crépusculaire » inquiétant.


      • Jacques Haussy 13 juillet 2009 15:11

        Anti Malraux ? Vous plaisantez !
        Malraux a été un people comme Frédo et a eu des prestations médiatiques comme l’autre n’en aura peut-être jamais - avec Jackie Kennedy par exemple. Ses prêts de la Joconde et de la Vénus de Milo aux Etats-Unis et au Japon n’avaient pas d’autre objet.
        Quant à la citation du Grand Homme, il faut citer J.F. Revel (Contrecensures) : « Ah ! Malraux ! De combien de phrases stupides et creuses vous êtes responsable - sans oublier celles ont vous êtes l’auteur. »


        • french_car 14 juillet 2009 08:29

          Vous me retirez les mots de la bouche ! Malraux ce personnage surfait - ministre de la parole, chevalier de la dernière heure, défendant les grandes causes mais seulement à partir du moment où elles étaient porteuses, qui ne se cachait pas d’écrire ses ouvrages « au Ricard » et à qui de Gaulle avait laissé les clés d’un ministère qui ne l’intéressait pas, qui piquait les statuettes antiques en Indochine ...


        • Fergus fergus 13 juillet 2009 17:02

          Très bon article qui nous livre une peinture de « Fred » assez fidèle. Et comme l’auteur, je le vois très bien en caniche ratiocinant.

          Car Mitterrand (celui-là, le Fred) n’a pas bâti sa réputation sur la finesse de ses analyses, sur l’intelligence de ses critiques, sur un style d’écriture incomparable, mais sur sa seule voix : chaude et enveloppante. Bref, bien peu de chose pour être un bon ministre de la Culture.

          D’autant plus que notre Fred déteste les conflits, ces incontounables bagarres avec l’Elysée ou Matignon d’un côté, avec les conseillers et les hauts-fonctionnaires de l’autre, qui contraignent le titulaire d’un maroquin à un perpétuel numéro d’équilibriste.

          Enfin, dire de Fred qu’il s’agit d’un « anti-Malraux » me semble excessif car Dédé n’a, à l’évidence, jamais réussi à hisser sa fonction ministérielle au niveau de son talent littéraire.


          • Picospin 13 juillet 2009 18:12

            Ministres de la culture ou des cultures : lesquelles ?

             

            La nomination d’un descendant plus ou moins proche ou lointain de l’ancien Président de la République a soulevé de leurs chaises ou fauteuils confortables les habitués des émissions de télévision dont le nouveau chargé de culture de la République était un des émissaires principaux couvert des lauriers propres aux artistes parce qu’il possédait l’art de la narration emprunté quelque part à celui que maitrisait parfaitement cette niche télévisuelle.


            L’un comme l’autre se sont servi au mieux de cet instrument de diffusion en recourant à l’habilité et à l’aisance du maniement des mots, de la syntaxe, des images. L’un arpentait les quais de Seine pour dénicher le livre rare qu’il se plaisait à raconter à ses invités de la rue de Seine, haut lieu de la politique machiavélique dont il était devenu un moteur, un créateur, un maitre à penser et d’où il tirait sans doute avec l’aide de ses convives les ficelles des marionnettes, les tactiques nécessaires à renverser les opinions, les assemblées, les groupes d’influence et autres lobbies indispensables à l’assise du pouvoir. Celui-là avait déjà donné des garanties sur ses capacités politiques par son habileté diabolique, la force des convictions, la persuasion de l’avocat avant d’avoir créé une idéologie jusque là en perdition et la résurrection d’un parti aux bords de l’abîme.


            Mieux, ce dernier ne correspondait ni à ses convictions, ni à sa foi, ni à ses croyances. Elevé dans une autre culture et une autre philosophie, une autre confession sinon un autre culte, homme caméléon, il se glissait entre les rangs des adeptes d’un dogme situé à mi-chemin entre une spiritualité élargie et une philosophie éloignée de tout académisme entre lesquelles il naviguait comme poisson dans l’eau, donnant un coup de queue au centre, à droite ou à gauche pour faire avancer parfois en eaux troubles son corps et son âme, merveilleuse dualité rodée aux expériences d’une vie diversifiée dont on continue de chercher à titre posthume les ancrages. De son descendant, on sait moins de choses sinon une certaine habileté à réciter, à évoquer, à dessiner par des mots justes les aventures des uns et des autres sans remplir leurs âmes restées dans l’attente, de la nourriture et des élixirs dont elles étaient assoiffées.


            Il se plaisait à évoquer la vie, les sources et ressources des âmes égarées, à régénérer les héroïnes disparues et célébrées par des cérémonies dans lesquelles les sonorités populaires d’une musique pour tous le disputaient à la banalité sinon la médiocrité du discours dont la seule excuse se trouverait dans l’ancienneté de la conception. Tous deux possédaient ou possèdent au maximum l’art de l’affût, de l’embuscade, de la cachette, du piège dans lequel est attrapé la proie, à la grande jouissance et satisfaction du prédateur prêt à la déchirer et la broyer puis à l’assimiler pour la livrer, impuissante aux applaudissements des spectateurs médusés et des témoins ravis sinon stupéfaits.


            Des artistes, des jongleurs, des acrobates, certainement, des hommes politiques, des managers c’est moins sûr.  


            • Pendragon 13 juillet 2009 18:24

              Quelle haine ! si commune dans AGORAVOX qui ne diffuse plus que des articles haineux contre tous les Ministres de la Culture quels qu’ils soient. Sans doute un profond problème avec la Culture elle-même.


              • WOMBAT 13 juillet 2009 19:32

                Il me répugne d’intervenir face a cette haine dégoulinante de beauferie et de la suffisance des ignares. Juste pour vous soutenir, afin que vous ne vous sentiez pas trop seul !


              • claude claude 13 juillet 2009 19:53

                bonjour,

                je ne suis pas d’accord avec vous. avant d’ecrire votre article, vous auriez pu vous documenter.

                vous semblez oublier, que « fred » est un un homme aux multiples facettes :
                "Télévision, cinéma, littérature, musique... Rares sont les champs de la culture qui ont échappé à la patte éclectique de l’ancien directeur de la Villa Médicis, qui arrive rue de Valois (...) « 

                .
                 cinéphile plus qu’averti, qu’il a dirigé des cinémas d’art et d’essais, qu’il a créé des émissions dont la qualité fut reconnue et pour lesquelles il fut récompensé, ( En 1990, il recevra un Sept d’or pour l’émission »Du côté de chez Fred", émission littéraire qu’Antenne 2 vient de lui retirer. Lors de la cérémonie, il déposera le trophé par terre « là où se trouve le service public ». ). il est également écrivain.

                même s’il s’est intéressé aux familles royales, il l’a fait à la manière d’un historien, ses documentaires étant d’une grande rigueur, et font référence en la matière : il fut l’un des premiers à mêler les documents privés et les sources ooficielles.

                je crois qu’il faut attendre de le voir à l’œuvre pour le juger.
                et le fait qu’il soit le neveu de françois est un mauvais procès.

                les inrocks lui ont consacré une article :

                • Entre enthousiasme et doutes, les artistes et professionnels de la culture s’interrogent sur l’arrivée de Frédéric Mitterrand au ministère. Son passé cinématographique, télévisuel et littéraire pourra t-il faire de lui le nouveau Malraux ou Lang ? Comment gèrera t-il les délicats dossiers en cours, d’Hadopi à l’audiovisuel public ?( )
                • Six jours après ses premiers pas rue de Valois, le ministre n’a encore donné aucune piste sur sa politique à venir mais suscite déjà bien des controverses. Certains sont ravis, certains restent sceptiques, tandis que d’autres jugent plus sages d’attendre - à la manière du cinéaste Bertrand Bonello : « Comme à Cannes, il faut voir les films avant de juger ».
                • Ozal Emier et Clémentine Delignières"

                il y a aussi le très bon article de Françoise Benhamou, sur rue 89 qui élargit le débat sur les chantiers du ministre de la culture. :

                • "Les chantiers de Frédéric Mitterrand à la Culture
                  Par Françoise Benhamou | Professeur d’économie à Paris-XIII | 27/06/2009 | 19H09
                  Partager :

                  De la nomination de Frédéric Mitterrand, on peut attendre quelques beaux discours, un art consommé de la communication, une connaissance de certains pans des activités culturelles, tel le cinéma. Donner un souffle, du panache, à une politique devenue bien terne, il en sera sans nul doute capable. Mais le ministère a changé.

                  Il requiert deux ordres de compétences, aujourd’hui plus que jamais en tension. D’un côté, imprimer une direction, une hauteur de vue, et de l’autre côté, gérer et régler des dossiers devenus techniques, dont la dimension économique et sociale entre en concurrence avec les aspects politiques et culturels...."


                • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 13 juillet 2009 21:49

                  La culture que je préfère ... c’est celle de la pomme de terre... elle au moins nourrit son homme !


                  @+ P@py


                  • Cangivas 13 juillet 2009 23:15

                    Conférence gesticulée de Franck Lepage : http://www.alpesolidaires.org/incultures-conference-gesticulee-de-franck-lepage ... sur l’éducation populaire, le ministère de la Culture, Malraux, etc.

                    Du même auteur : http://www.monde-diplomatique.fr/2009/05/LEPAGE/17113 ... de l’éducation populaire à la domestication par la « culture »


                    • Jacques Haussy 14 juillet 2009 10:52

                      Merci de signaler cet article fort utile de Franck Lepage qui donne à réfléchir à ce qu’aurait pu et dû être le ministère de la culture.
                      L’origine de la nomination d’André Malraux est bien rappelée :
                      " Parvenu au pouvoir, le général de Gaulle veut récompenser la fidélité d’André Malraux, ministre de l’information sous la IVe République et directeur de la propagande du Rassemblement du peuple français (RPF), fondé par le général en avril 1947. "
                      Parvenu au pouvoir, Jacques Chirac a récompensé la fidélité d’André Malraux au gaullisme en le plaçant au Panthéon, dont la devise, en la circonstance et en bien d’autres, était :
                      « Aux Grands Hommes le Parti reconnaissant ».


                    • french_car 14 juillet 2009 08:40

                      Enfin un article constructif qui évoque le passé cinéphile de Frédéric Mitterrand - une passion qui d’ailleurs finit par le ruiner.
                      Frédéric Mitterrand est un dandy pudique.
                      Sous l’impudeur de son ouvrage « La mauvaise vie » affleure la profondeur de l’artiste aux multiple facettes qui se plait à en cacher les plus séduisantes pour ne les réserver qu’à ceux qui savent les apprécier.
                      C’est l’anti-star par essence, jamais imbu de lui-même, d’une courtoisie égale son talent et ne hiérarchisant pas les cultures.
                      On a beaucoup glosé à propos de Jack Lang et les tags ou la question de savoir si le rap était de la poèsie ou non. Débat dérisoire que de savoir si une émission de Fred sur la vie de George VI ou Victor Emmanuel II était pipole ou historique parce-que ces personnages étaient presque nos contemporains !


                      • french_car 14 juillet 2009 08:42

                        Oups je répondais à Claude bien-entendu et non à l’auteur de cet article désolant de médiocrité.


                      • Drax65 Drax65 17 juillet 2009 19:15

                        Affligeant cet article en effet mais aussi inquietant car il sue la haine ! On croirait du « Gringoire » ou du « Je suis partout ! » Je cite : onc Fred fut choisi pour illustrer la Culture dans les ors de la République et déjà on comprend de quelle Culture il s’agit car, derrière le fond de teint d’une ambition proclamée, ne doutons pas que sur la table de chevet du bon Fred on y trouvera surtout Gala et Paris Match entre divers opuscules très imagés qui, pour tout autre citoyen, attirerait les foudres de la justice. Mais les mœurs de la Cour… Dans ce journal, Fred nous en fait involontairement l’aveu et cette interview a l’avantage de proposer en creux la définition du projet culturel de l’ère sarkoziste. Tout est dit dans une phrase à propos de Mickael Jackson :

                        « C’était un artiste plein de grâce. La différence entre les vedettes et les artistes, c’est la dimension tragique ». 

                        Que signifie cette allusion fielleuse aux « divers opuscules très imagés qui, pour tout autre citoyen, attirerait les foudres de la justice » ?? Vous etes intime de Mr Mitterrand peut etre ? Vous sous entendez quoi au juste ? Du fait qu’il ne cache pas son homosexualite vous voulez laisser entendre qu’il serait pedophille ? C’est curieux mais les memes methodes ont ete utilisees contre Jack Lang en son temps. Non seulement vous salissez un homme sans preuves mais en prime vous le traitez d’histrion sans aucun talent pour ce poste. Permettez moi de vous dire que je m’indigne de vos propos, Frederic Mitterrand est un homme qui par ses films ou ses livres a prouve sa culture et son talent. Comme toute personne il a des defauts sans aucun doute mais il a le merite d’etre sincere, courtois, courageux et passionne. Personellement je doute de l’utilite d’un Ministere de la Cultrure mais puisqu’il existe je pense que la nomination de Frederic Mitterrand est une bonne decision. En tous cas attaquer cet homme comme vous l’avez fait est indigne et malsain, d’autant que chacun sait qu’il est fragile et souvent depressif.

                        • NOUVEL HERMES HERMES 18 juillet 2009 19:04

                          Je fais seulement allusion à ce qu’il écrit lui-même dans son autobiographie. Un ministre est une autorité morale et doit être exemplaire.
                          « Chacun sait qu’il est fragile et dépressif... » Non, désolé, je ne savais pas. Mais rien ne l’obligeait à prendre un poste où il ne faut surtout pas être fragile. Un ministère n’est pas un cadeau, c’est une charge.
                          Et en politique, il faut être solide.
                          Quant au ton, je vous l’accorde, il est dur, trop parfois. Comprenez l’expression d’une colère parce que je veux avant tout une morale en politique.


                          • Céline987 6 juillet 2013 11:14

                            Malraux était un personnage public tout comme Mitterrand (Frédéric et François). N’oublions pas que 50 ans séparent les 2, et que le rôle de ministre à évolué de manière très importante.
                            Le ministre des années 2000 est un VRP ni plus ni moins. Politiquement il ne restera pas grand chose de Fredéric Mitterrand ministre de la culture mais remarquez qu’à part la loi malraux il ne reste pas grand chose de Malraux ministre de la culture aujourd’hui.

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