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Accueil du site > Tribune Libre > Genre et sexualité : tout est en branle !

Genre et sexualité : tout est en branle !

La droite dite populaire a tenté récemment une manœuvre politico- idéologique (pétition parlementaire qui, depuis, semble avoir fait long feu, y compris auprès du pouvoir sarkosiste,) afin de s'opposer à une avancée scientifique majeure que les ouvrages scolaires des sciences de la vie et de la terre ont relayée récemment, à savoir que la sexualité vécue n'est pas réductible au sexe biologique , ni même au genre sociétal et sémantique, mais qu'elle est relative à l'histoire complexe des personnes entre biologie, société et expérience personnelle, bref que chacun ne nait pas sexuellement homme ou femme du point de vue de sa sexualité vécue, mais qu'il (elle) le devient .

Il s'agit là d'un constat sur les faits et non d'une opinion ou croyance et encore moins d'une considération morale , sauf pour qui prétendrait réduire la réalité humaine à des caractéristiques de naissance dûment essentialisées en genres et rôles sociaux pré-définis -et donc figés à vie- par une vision morale traditionnelle collective de la sexualisation vécue des individus. Cette prise de position vise à soumettre ceux-ci à un ordre moral traditionaliste intangible, au mépris de leurs réel désirs et à l'encontre du droit libéral de la sexualité inscrit dans les droits humains fondamentaux qui affirme que toute relation sexuelle dans la vie privée, voire intime, entre des adultes consentants, est et doit être considérée comme autorisée sans discrimination hiérarchisée entre les formes de sexualité. Il convient pour sortir du brouillard idéologique de cette vision traditionaliste et pour la mettre en cause de se poser la question : qu'en est-il, réellement et conceptuellement pour qui cherche à connaître la réalité, de la relation entre sexe biologique genre social et sexualité vécue ?

Le genre est une construction sociale et culturelle qui rend compte ou pré-définit, dans les sociétés traditionnelles (et toutes le sont peu ou prou), les rôles plus ou moins figés, de la femme et de l’homme comme masculin et féminin.

Notre société dite libérale qui promeut l’égalité des droits fondamentaux entre les individus hommes ou femmes met en cause ce modèle symbolique et donc la notion de genre comme marqueur identitaire et social. Toute discrimination sexuelle dans l'accès aux métiers et fonctions politiques et sociales est abolie, au point que le différence entre les femmes mariées et les femme primo-célibataires est contestée, voire supprimée dans nombre de pays occidentaux, alors qu'elle n'a jamais existé pour les hommes. Qu'en est-il du sexe dans son rapport au genre ?

Le sexe est d’abord une caractéristique biologique et sa détermination relève de la génétique donc des sciences biologiques ; en ce sens on ne devient pas, pas plus que les animaux, chromosomiquement mâle ou femelle, on l'est dès la naissance, mais chez les humains, voire chez certains animaux dits supérieurs, cette caractéristique biologique ne détermine pas nécessairement une sexualité hétérosexuelle et ne fonde pas une normalité morale privilégiant celle-ci. Affirmer que la sexualité n’est pas seulement biologique et que sa construction est aussi sociale et psychologique est un fait scientifique démontré . Le sexualité vécue d'un individu est le résultat d'une expérience et/ou d'une histoire personnelle dont le sexe biologique ne définit qu'une norme comportementale statistique qui du reste varie selon les cultures, et non pas morale, dès lors qu'elle peut être contredite sans dommage pour les dits hétérosexuels. En cela un(e) dit(e) homosexuel (lelle) n’est pas biologiquement différent(e) d’un(e) dit(e) hétérosexuel(lelle) et donc n’a pas à être considéré(e) comme déficient (e) biologiquement et encore moins comme pervers(e) moralement, sauf dans le cadre d’une idéologie moralisante qui biologise la morale, en cela qu’elle prétend réduire à la seule sexualité biologique, les comportements sexuels, affirmation particulièrement absurde en ce concerne l'espèce humaine

Ainsi, Derrière la dénonciation de cet énoncé scientifique que la construction de la sexualité est un fait complexe, se manifeste un vision normative et moralisatrice, voire liberticide de la sexualité d’origine traditionnelle et religieuse qui, de fait, confond genre, sexe biologique et sexualité vécue. Cette vision idéologique refuse, par cette confusion, toute évolution qui autoriserait à considérer que toutes les formes de sexualité non-violentes sont, en droit et en fait, légitimes.

Elle est donc tout à la fois anti-scientifique et anti-libérale...

Mais derrière cette vision, pour le moins obscurantiste (à savoir qui refuse l'examen scientifique des faits au nom de la religion et/ou de la tradition), se manifeste le désir de refuser l'homosexualité comme une forme légitime de sexualité. Il convient donc de s'intéresser à ce que l'on appelle l'homosexualité, en répondant à trois questions .

1) Un homosexuel est-il biologiquement si différent d'un hétérosexuel ? :

Si la réponse est non , la sexualité vécue ne se réduit donc pas au sexe génétique, la thèse naturaliste qui prétendrait confondre sexe biologique et sexualité vécue est alors rationnellement (ou logiquement) fausse

2) La prétendue 'homosexualité est-elle une déviance contre nature et/ou une maladie ?

Là encore, la réponse est non, car la nature ne définit pas de normes morales ou juridique. Et si un homosexuel ne souffre pas et ne fait pas souffrir ses partenaires il n'est pas malade et n'a pas à être déclaré tel par la médecine et l'état.

3) Le dit homosexuel est-il moins hétérosexuel que le dit hétérosexuel ?
Dans ce cas, la réponse est plus difficile, car en vérité personne, dans son vécu, n'est homosexuel car chacun vit sa sexualité différemment et donc tout couple est hétérosexuel, même les couples dits homosexuels et parois ont tanbdance à r eproduire les rôles (en) gendrés par la culture.

4) la prétendue homosexualité est-elle condamnée ou condamnable dans toutes les cultures ?
La réponse est non : Pour qui a étudié les classiques et l'histoire de l'antiquité le savent. Seules certaines religions, le plus souvent monothéistes, condamnent la dite homosexualité au nom de leur théorie des genres naturels et divins ; ce qui na rien à voir avec la biologie scientifique mais tout avec leur idéologie religieuse .

C'est pourquoi nombre de religions traditionnelles refusent la liberté et l'égalité sexuelles et ce qu'elles appellent la « confusion des genres », en tant que marqueur pertinent d'une société authentiquement libérale et démocratique.

Parler de sexualité « naturelle » est donc erroné et mystificateur :

La nature a, en effet, bon dos : on y trouve toujours ce que l'on cherche à justifier, tout et son contraire. Or la Nature, contrairement à ce qu'affirme ceux qui en font une création divinement ordonnée, ne connait ni la morale, ni l'interdit.

La preuve ne est que si la sexualité vécue était seulement déterminée par la biologie et donc seulement naturelle , il n'y aurait pas besoin de règles de morale pour en assurer le contrôle social et le désir sexuel non reproductif, n'existerait tout simplement pas

En effet, la sexualité ne se résume pas à la reproduction, ni chez les bonobos, ni chez les humains etc..

Ainsi, La position théologico-naturaliste s'auto-détruit logiquement dès lors qu'elle prétend absurdement interdire ce que la nature, selon eux, ne permet pas ou est sensée rendre impossible...Si l'homosexualité était anti-naturelle il n' y aurait nul besoin de l'interdire par la religion et/ou la morale traditionnelle anti-libérale !

La position des promoteurs de la confusion entre le sexe, le genre et la sexualité vécue a donc une apparence scientifique mais elle est réellement scientiste et métaphysique. Elle vise, comme toujours, à refuser la liberté individuelle et la démocratie comme normes des relation humaines pour les soumettre à un ordre et à un pouvoir supérieur incontestable ou sacré.


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32 réactions à cet article    


  • gaijin gaijin 12 octobre 2011 11:17

    euh ça veut dire quoi ce binz ?
    a part compliquer les choses en jouant sur les mots ?
    « chacun ne nait pas sexuellement homme ou femme du point de vue de sa sexualité vécue, mais qu’il (elle) le devient . »
    ça veut dire qu’une personne qui a une physiologie mâle et qui a des rapports sexuels avec une autre personne de même physiologie devient une femme ?
    donc deux hommes qui ont des relations sexuelles c’est des lesbiennes ?
    on n’est pas rendus .....
    quand a la découverte scientifique il s’agit de quoi au juste ?
    de ça ? :
    http://www.google.fr/imgres?q=lions+accouplement+bizarres&um=1&hl=en&biw=1136&bih=646&tbm=isch&tbnid=Uabg7b_zRLBLCM :&imgrefurl=http://www.wactu.fr/accouplement-elephant/&docid=h5_b0q3BVUmlxM&w=545&h=361&ei=x1iVToqyE8jKsga_2Z0o&zoom=1&iact=rc&dur=1220&page=1&tbnh=135&tbnw=194&start=0&ndsp=16&ved=1t:429,r:2,s:0&tx=66&ty=70
    ce n’est pas une découverte
    le reste n’est qu’une question de précision sémantique
    il faut discriminer
    le genre biologique
    le genre social ( mais existe t’ il encore un genre social et en a t’ on besoin ? )
    et la sexualité qui n’est pas une question de genre
    c’est plus un problème pour l’académie française que pour des scientifiques américains non ?


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 12 octobre 2011 12:22

      C’est un problème de rigueur des concepts ; ce qui est le travail de la philo.


    • gaijin gaijin 12 octobre 2011 12:30

      si vous le dites .....
      dans ce cas il serait bien d’ y associer la clarté des enoncés et des conclusions 
      les philosophes (comme bien d’autres corporations ) ont souvent tendance a ne se parler qu’à eux mêmes


    • Bulgroz 12 octobre 2011 11:49

      "Si l’homosexualité était anti-naturelle il n’ y aurait nul besoin de l’interdire par la religion et/ou la morale traditionnelle anti-libérale !« 

      je demande à tous de bien lire cette phrase, réfléchir un bon coup et nous dire si cela a un sens.

      Je cherche une équivalence :

       »Si le viol était illégal, il ny aurait nul besoin de l’interdire par la loi."

      Il est profondément consternant de lire de telles élucubrations.


      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 12 octobre 2011 12:21

        Ce n’est justement pas équivalent : Vous ne pouvez pas désobéir à une loi naturelle (ex : la loi de la pesanteur) mais vous pouvez transgresser une loi sociale (ex : voler, tuer etc..etc..). Distinction élémentaire mon cher lecteur !


      • non666 non666 12 octobre 2011 12:32


        « ... afin de s’opposer à une avancée scientifique majeure que les ouvrages scolaires des sciences de la vie et de la terre ont relayée récemment, à savoir que la sexualité vécue n’est pas réductible au sexe biologique , ni même au genre sociétal et sémantique, mais qu’elle est relative à l’histoire complexe des personnes entre biologie, société et expérience personnelle... »

        En fait, ce n’est nullement une « avancée » , ni une vérité scientifique, ce n’est pas meme recent.
        Il s’agit de ce vieux debat sur l’inné et l’acquis (à peine 3000 ans, ce sujet, il faut le dire....) que tente de recuperer depuis des decennies les lobbies homosexuels pour faire aboutir leurs revendications. Ces manuels scolaires ne sont que les fruits aboutis du lobbying homo, dans l’education de NOS enfants (ceux des hétéros donc, car le « genre » homo est stérile par nature...).
        Cette question est fondamentale car si elle fait resurgir le vieux debat Nature et Culture, cher a nos amis philosophes, elle oublie volontier des pans entiers de ce qu’elle implique.

        Si l’Homosexualité est héritée, genetique, thèse longtemps soutenu par certains geneticiens. Ceux ci ont montré que chez certains rats, le comportement sexuel pouvait etre herité. Il existe en effet certains rongeurs « fideles », qui ne couvrent qu’une seule femelle et d’autres qui montent tout ce qui est en chaleur autour d’eux. Or le gene de la fidelité peut etre tranferer d’une espece à l’autre et reciproquement. Si ce comportement sexuel la peut etre herité, pourquoi pas d’autres ?

        Sachant evidemment, que Darwin nous a prevenu sur les mutations et caracteres qui nuisent à la propagation de l’espece... Le caractere homosexuel, s’il est acquis ne peut etre que minoritaire sinon l’espece disparaitrait.
        Le probleme est que si l’homosexualité est acquise, pourquoi mettre mal a l’aise des enfants statistiquement majoritairement heterosexuels en les mettant a l’adoption dans des couples homos ?

        L’autre solution est que l’homosexualité est acquise, culturelle, un libre choix voulu.
        Dans ce cas, pourquoi encourager le militantisme homo , en particulier dans les ecoles, dans les manuels scolaires, dans l’adoption puisque que cela ne ferait qu’augmenter le nombre de « stériles » dans une societé qui ne renouvelle deja pas ses enfants ?
        Or cela est un vrai debat de société et cela est passé sous silence et geré en secret, via un lobbying rampant et sournois, hors de vue de la democratie.
        Lorsque c’est decouvert, comme ici via l’UMP, mais auparavant au FN et chez les identitaires, on nous pond des articles de justification apres coups en tentant l’habile mais bien connue manoeuvre du bluff sur la verité scientifique recente (et inconnue des pequenots que nous sommes, c’est evident...)

        No PASARAN !
        Il est TRES IMPRUDENT de s’approcher de NOS enfants pour les « convertir », messieurs les gentils homosexuels, notre sens de l’humour et de la tolerance ne va jamais jusqu’a la.
        Comme le comportement de DSK avec les femmes, qui nous interpelle sur ce qui pourrait arriver a nos filles, a nos femmes et a nos soeurs, si elles passent a coté de lui, les tentatives du lobby homo pour se justifier , une foi la mais prise dans le « pot de confiture » nous interpelle violemment sur ce qui est en train d’arriver a nos enfants.

        « Ils viennent jusque dans nos bras egorger (et violer ?) nos fils, nos compagnes ... »
        La Marseillaise est un avertissement clair.

        vade retro homosexuelas !



        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 12 octobre 2011 13:48

          La conversion d’un homosexuel en hétérosexuel semble impossible et l’inverse aussi. Je rappelle que les enfants d’homos ne sont pas plus homos que les enfants d’hétéros. Toutes les études l’ont confirmé. 


          Ce qui est en cause c’est l’intolérance ou l’homophobie qui voudrait que l’homosexualité soit contre-nature et donc à la fois une maladie et une faute. Ce qu’elle n’est plus dans le droit dans tous les pays démocratiques, droit qui au contraire fait de l’homophobie publique un délit ! Même Marine a dû réviser sur ce point le discours du FN !

          En fait la prise de position des traditionalistes obscurantistes (droite populaire) vise à mettre en cause cette avancée libérale dans le droit . Elle est précisément réactionnaire..

        • flesh flesh 12 octobre 2011 22:45
          Vade retro homosexuelas !

          Bonjour non666, je suis un fidèle lecteur. Ca été un grand plaisir de lire tes analyses (géo)politiques jusqu’à présent, car tu vois souvent très juste. Sauf ici bien-sûr ou tu fais d’une petite minorité hystérique de la communauté gay (amplifiée par les merdias) une généralité alors qu’en vérité quasi tous se foutent de tes mioches comme de leur premier calbute... voire même cauchemardent de les avoir à charge dans certains cas (le mien)

          Bon sur ce, je vade retro, mais avant je voudrais quand même te remercier de m’avoir fait réaliser que les ennemis de mes ennemis (Le Système) ne sont pas forcément mes amis. Quelque chose que j’ai un peu tendance à oublier ces derniers temps et qui est toujours salutaire de me rapeller. Merci.

        • noop noop 12 octobre 2011 12:51

          Mais Sylvain,
          ce n’est pas parce que l’on est homosexuel(le) que l’on cesse d’être de son sexe, homme ou femme. Il n’y a guère en fait que des homophobes pour penser ainsi.
          La question du genre, je pense ne concerne ni les hétéros, ni les homos, ni les bi, mais peut-être les très marginaux « trans ».
          Alors mettre ainsi, avec satisfaction, tout cul par dessus tête, juste pour ne pas exclure quelques ovnis, me paraît plus une entreprise de déconstruction (pour ne pas dire démolition) qu’autre chose.


          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 12 octobre 2011 13:54

            « ce n’est pas parce que l’on est homosexuel(le) que l’on cesse d’être de son sexe »


            Au sens biologique, c’est ce que je dis, quant au genre social c’est une question en débat :Faut-il remettre cette notion en cause dès lors qu’elle semble cristalliser les rôles sociaux inégalitaires ou strictement différenciés entre les hommes et les femmes, à l’heure de la mixité et de la parité dans toutes les fonctions...revendiquées et voulues par le droit 

          • noop noop 12 octobre 2011 14:06

            « revendiquées et voulues par le droit »

            Non Sylvain
            le droit ne ne revendique ni ne veut rien. Le droit est un outil qui permet de poursuivre le bon fonctionnement d’une société. 


          • noop noop 12 octobre 2011 14:40

            Je n’ai pas dit que le droit n’était « qu’un » outil, mais un outil.
            Et oui, bien sur, je suis d’accord avec vous, il évolue à mesure de « négociations », de rapports de force, d’avancées, il s’adapte (très lentement) à l’évolution de la société, même si parfois il peut se fonder sur de l’intangible.


          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 12 octobre 2011 14:54

            Le droit exprime et institue toujours une volonté politique de régulation des relations sociales dans un sens ou dans un autre : l’immobilisme, voire la réaction, ou le progrès (Ex : avortement, condamnation du racisme et du sexisme , vote des étrangers résidents etc.) Le droit est l’enjeu des luttes et des rapports de force politiques Ce sont les députés représentants politiques des électeurs en démocratie qui font les lois


            Je m’étonne d’avoir à rappeler de telles évidences !

          • Unghmar Gunnarson Unghmar Gunnarson 12 octobre 2011 14:31

            Et cette personne, elle est de quel genre ?


            • marcel et yvette marcel et yvette 12 octobre 2011 14:41

              Je ne suis ni intégriste religieux, ni un père fouettard ni un Tartufe,mais l’homosexualité doit elle être présentée au grand jour comme un normalité évidente au point d’en faire la promotion comme dans certaines séries comme « plus belle la vie » diffusée à une heure de grande audiance et pour tout public, où l’on essaie de nous la faire passer comme normalité en nous affligeant des types qui se roulent des pelles , quitte à faire passer ce message , si vous n’êtes pas homo, vous êtes soit un vieux con rétrograde soit un fasciste en puissance !


              désolé, le référence, c’est un homme ,une femme ,un couple qui fonde une famille avec des enfants qui auront les repaires normaux pour vivre une vie équilibrée !

              les reste ce n’est que de la provocation et de la propagande !

              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 12 octobre 2011 15:00

                Je ne vois pas en quoi le couple homo dans « Plus belle la vie » menace en quoi que ce soit les hétéros, sauf s’ils sont tentés par l’homosexualité et honteux de l’être...Ce qui pourtant n’a rien d’un péché, ni même un délit, sauf à se soumettre aux oukases de l’église catho...


              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 12 octobre 2011 15:08

                « ni même d’un délit », j’ajoute que les couples hétéros n’ont pas le monopole de l’équilibre psychologique .Ni les couples homos du déséquilibre...et de l’instabilité.


                Les préjugés ne sont pas des arguments : les parents homos s’en tirent pas plus mal que des parents hétéros avec leurs enfants

              • anty 12 octobre 2011 18:42

                En réalité on ne sait pas
                Il n’ya pas des études suffisamment sérieuses et on ne peut pas compter sur les études menés
                par les homos (la plupart) pour cerner le sujet


              • marcel et yvette marcel et yvette 12 octobre 2011 19:13

                Mais ça peut fausser le jugement des enfants qui regardent, et peut être les tenter par des expériences parce que les héros du sitcom sont présentés comme sympathiques et modernes !


                ce n’est pas innocent de la part des créateurs de ce feuilleton, on essaie de faire passer un message sous prétexte que toutes les minorités ont le droit de s’exprimer ..

                bon, c’est légitime dans un sens, mais en ce qui concerne l’homosexualité, on peut certes l’évoquer, mais s’abstenir de l’étaler en présentant des hommes qui se bécotent et des scènes ou visiblement il s’est passé quelque chose au lit !

                des enfants suivent le feuilleton avec leurs parents , et on présente l’homosexualité comme une chose banale et presque obligatoire au nom de la diversité !

                eh bien non, les homos ont le droit certes de faire leurs affaires en privé, mais quand il s’agit d’un film tout public, on garde une certaine réserve !

                les enfants sont très influençables et reproduisent ce que font leurs héros préférés dans leurs jeux !

              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 13 octobre 2011 09:01

                Les études vont dans le même sens : rien ne dit que les enfants des homos soient plus en danger que les enfants des hétéros. C’est donc a ceux qui accusent les homos de pervertir leurs enfants qu’il incombe la charge de la preuve, sauf à accuser sans motif. 

                 
                Du bon usage de la présomption d’innocence

              • Francis, agnotologue JL1 13 octobre 2011 09:25

                @ Sylvain Reboul,

                pour aller dans ce sens, je ferai remarquer que, quand des parents hétérosexuels se disputent gravement, l’enfant est partie prenante déterminée par son propre sexe à lui, ce qui n’est pas le cas lorsque qu’un couple homo se dispute.

                Et je dois reconnaître que la dispute d’un couple homo est bien moins grave pour l’enfant que celle d’un papa et d’une maman.


              • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 13 octobre 2011 10:45

                « rien ne dit que les enfants des homos soient plus en danger que les enfants des hétéros. »

                Les homosexuels ne peuvent pas faire d’enfant. Par conséquent il faut d’abord se demander comment une personne qui ne peut pas « faire » d’enfant peut en « avoir ». 

                Ensuite, la question porte moins sur les qualités d’un individu que sur l’essence d’une famille. Il ne fait pas de doute pour moi qu’un homosexuel puisse être un bon professeur. Cela ne signifie pas pour autant que deux homosexuels puissent former un couple et encore moins qu’il suffise d’y rajouter un enfant pour former une famille. 

                Je ne dis pas non plus que cela soit totalement impossible. Cependant le simple fait de prétendre que c’est une évidence universelle rend le propos intellectuellement indigent parce que terriblement simplificateur. 

                Il y a une grande différence entre le fait d’admettre la possibilité de certaines situations exceptionnelles et le fait de vouloir faire de l’exception une nouvelle norme, sous prétexte d’abolir « la norme traditionnelle ». 

                Car un tel projet est dans la droite ligne des fantasmes totalitaires et scientistes qui nous promettaient un « nouvel homme » ; et qui, ne pouvant arriver à le définir clairement, ont commencé par détruire l’homme ancien, en coupant l’individu de toutes ses racines naturelles et culturelles sous prétexte de le libérer absolument. 

              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 13 octobre 2011 15:16

                Il ne s’agit pas de faire de la dite homoparentalité une nouvelle norme, mais de mettre en évidence qu’il y a une pluralité de formes familiales aujourd’hui dont la légitimité vis-à-vis des enfants ne peut et ne doit pas être a priori disqualifiée, que ce soit les familles dites homoparentales, monoparentales ou recomposées à côté des familles de hétérosexuelle 


                La question est de savoir si les enfants souffrent dans leur équilibre psychologique et leur éducation plus dans les familles, homos que dans les familles traditonnelles , recomposées ou monoparentales.

                Si oui, il convient de le démontrer et non pas de l’affirmer selon des préjugés et des idées traditionaliste toutes faites. Or en l’absence d’une telle démonstration, absence aujourd’hui attestée, il est nécessaire d’éviter de stigmatiser les homosexuel(le)s parents, de fait sinon en droit, dans l’intérêts même des enfants qu’ils élèvent ensemble ou... les divorcés etc.. 

                La tolérance et la résistance à l’intolérance, fusse-t-elle traditionnelle, fait aussi partie de l’éducation de la liberté à donner aux enfants.

                Parmi tous mes contradicteurs lesquels seraient prêts à exiger de leurs représentants une loi pour séparer les enfants élevés par des parents dits homosexuels (appellation que je conteste) pour les confier à l’assistance publique, alors qu’au moins un des parents est légal ?

                Je constate qu’aucun parti, même le FN, ne le réclame, j’en conclus que ce combat homophobe est d’arrière garde et donc qu’il faut aller jusqu’au bout de la logique pluraliste de notre société libérale et éviter des propos homophobes qui ne servant à rien sont nuisibles, car discriminants, en terme de justice et de paix civile. Ce sont bien des propos d’un autre âge.

                Je suis très satisfaits de les avoir mis à découvert, pour les faire apparaître pour ce qu’il sont : des préjugés haineux et liberticides.

                 

              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 14 octobre 2011 09:58

                La référence à une insulte comme courante ne vaut pas argument juridique et moral : 

                traiter quelqu’un d’enculé(e) est abject et le reste et lorsque cette insulte est publique, elle est passible des tribunaux et de sanctions par exemple lorsqu’il s’agit d’un(e) prof ou d’un(e) policier(e) : mais plus généralement le respect s’impose à tous les citoyens comme condition de l’ordre sociétal et de la paix civile. !

              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 14 octobre 2011 11:50

                J’ai à redire que la bêtise du préjugé homophobe peut devenir dangereuse, voire criminelle dans certaines circonstances (voir l’Allemagne hitlérienne et le Cameroun aujourd’hui)


                J’ai à dire que la tolérance sont les conditions indispensables de la paix civile et qu’il faut tout faire pour remettre en question les propos qui se satisfont, voire militent en sa faveur sous le prétexte qu’elle serait largement partagée (ce qui du reste est faux aujourd’hui en France), de la violence homophobe, verbale ou physique, 

                À commencer sur AV

              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 14 octobre 2011 13:29

                Je préfère encore ce que vous appelez la langue de bois à celle des caniveaux ou des égouts.


                Quant à se sentir humilié d’une insulte, c’est évidemment humain, mais l’humiliation est encore plus grande du côté de l’insulteur que l’insulté ( insulter c’est se croire et s’affirmer incapable d’argumenter et doc s’interdire d’avoir raison ) et elle n’engage en rien ni la coopération, ni la confiance, mais la vengeance, laquelle n’a rien à voir avec la justice...

              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 14 octobre 2011 13:32

                que de l’insulté et c’est en général ce que je réponds aux insulteurs : vous vous humiliez vous-même repris par l’expression populaire : « c’est celui qui le dit qui l’est ! »


              •  C BARRATIER C BARRATIER 12 octobre 2011 19:35

                A ceux qui parlent d’égalitarisme, comme d’une doctrine non mise en oeuvre, il faut rappeler que depuis 1789 l’égalité est dans notre devise, même si cela chagrine fort les chefs monothéistes et fondamentalistes ou intégristes, qui ne sont pas représentatifs du tout des croyants de notre pays. Voir ici

                 « Ecole, Opus déi... »

                http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=197

                Les mêmes évidemment refusent l’égalité naturelle des homosexuels qu’ils accusent de faire du lobying alors qu’eux mêmes font du lobbying hétérosexuel, comme si un lobbying pouvait être bon et l’autre mauvais.

                Ils se gardent de le dire, mais en fait ils sont à la remorque des intégristes et fondamentalistes qui non seulement refusent l’égalité, mais aussi toute connaissance qui ne soit pas révélée par des textes qui pourtant racontent pas mal de bêtises, écrits dans des périodes de grande ignorance.

                Ils sont aussi à la remorque de certains évangélistes des USA qui dressent des enfants à refuser toute connaissance hors de leur bible chrétienne.

                Voir ici « Créationnisme, triche... » qui dévoile ces imposteurs, ces falsificateurs de l’Histoire
                http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=177


                • De la hauteur 13 octobre 2011 01:19

                  Es que qu’il y a une différence entre la morale traditionnelle anti-libérale et la morale libérale ?

                  Il serait temps que ces bobos en mal de reconnaissance arrêtent de se plaindre de pas être reconnus.

                  Je n’en fous royalement que ton extase tourne autour d’un trou du cul, c’est ton problème, le miens est que mes enfants ne soient pas perverties par un mensonge, qui veux nous faire croire que l’homosexualité est une avance significative pour l’espèce humaine.

                  Et que cela est la plus naturel du monde, en réalité derrière cette revendication d’enseigné l’homosexualité, ce profil un problème de pédophilie.
                  Car rien de telle que d’éveiller la jeunesse à ce fait pour qu’elle en devienne des futures proies.

                  Tu vois gros malin, on se retrouve à nouveaux devant un problème d’éthique et de morale, et la réponse est non , au non du principe du respect de l’intimité des enfants, que cela de plaise où pas. il est salutaire que cette question ne soit pas aborder.


                  • robin 13 octobre 2011 09:21

                    Donc si j’ai envie de me tapper mon chien, c’est pas anormal c’est juste que mon humanité n’est pas acquise.......lol ?

                    Par ailleurs, les testicules c’est purement virtuel, c’est dans la tête !

                    Au fait, on dira quoi le jour où un pépé voudra se pacser avec sa fille (majeure) ?

                    Ce que je retiens de cette élucubration intellectuelle : Un grand blabla pour emballer dans une soit-disant validité pseudo-scientifique des déviances sexuelles.

                    Jusqu’à preuve du contraire si la nature dans son infinie sagesse a prév un male et une femelle comme base d’une cellule familiale elle devait surement avoir de bonnes raisons.

                     

                     

                     


                    • robin 13 octobre 2011 09:28

                      Le but de cette manip des genres comme de plein d’autres est de détruire la famille originelle, dernier rempart à la future dictature du Veau d’or qui ne tolèrent plus aucun obstacle moral ni matériel entre l’individu esclave et ses maîtres .


                      • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 13 octobre 2011 10:20

                        @ L’auteur : « Il s’agit là d’un constat sur les faits et non d’une opinion ou croyance et encore moins d’une considération morale , sauf pour qui prétendrait réduire la réalité humaine à des caractéristiques de naissance dûment essentialisées en genres et rôles sociaux pré-définis -et donc figés à vie- par une vision morale traditionnelle collective de la sexualisation vécue des individus. »


                        Tenir de tels propos indique une grande confusion mentale. Car il ne s’agit précisément pas d’un constat sur les faits, mais au contraire d’une négation des faits. Il n’est nul besoin, pour constater qu’un petit garçon devient un homme et qu’une petite fille devient une femme, d’une «  vision morale traditionnelle collective de la sexualisation vécue des individus ». Il suffit simplement de ne pas repousser l’évidence d’un constat factuel au nom d’une idéologie de la dénaturalisation absolue. Ce n’est pas non plus un ordre moral autoritaire qui fait pousser les arbres dans la forêt et naître les poissons dans l’eau. 


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