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Accueil du site > Tribune Libre > Georges Ibrahim Abdallah : entre mythe et réalité criminelle

Georges Ibrahim Abdallah : entre mythe et réalité criminelle

Georges Ibrahim Abdallah, communiste libanais propalestinien, est une figure qui continue de susciter la controverse des décennies après sa condamnation par la justice française. Présenté par certains comme un prisonnier politique, il a été condamné pour complicité dans les assassinats de deux diplomates. Après 40 années de détention, sa demande de libération conditionnelle a finalement été acceptée par la justice française, ce vendredi 15 novembre 2024. Le parquet à fait appel de la décision.

Un parcours jalonné de violence

Né au Liban en 1951, Georges Ibrahim Abdallah s'engage très tôt dans la lutte armée, un choix motivé par le contexte tumultueux de la guerre civile libanaise. Son implication dans des groupes armés est avérée, tout comme sa participation à des actions violentes. Son arrestation en France en 1982 pour les assassinats du deuxième secrétaire de l'ambassade d'Israël, Yacov Barsimentov, et de l'attaché militaire adjoint de l'ambassade américaine, le lieutenant-colonel Charles Ray, marquent un tournant dans son parcours.

Cofondateur des Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL), un mouvement classé comme organisation terroriste qui a commis plusieurs attentats en France, il a été condamné en 1987 à la réclusion criminelle à perpétuité pour sa complicité dans les assassinats , à Paris, de ces deux diplomates.

Ces meurtres, perpétrés dans un contexte de tensions très importantes au Moyen-Orient, ont été motivés par une idéologie politique radicale. Cependant, leur caractère aveugle et la nature des cibles choisies – des diplomates – les disqualifient de toute légitimité politique. Ils relèvent plutôt d'une logique terroriste visant à semer la terreur et à déstabiliser les relations internationales déjà particulièrement fragilisées.

Prisonnier politique ou criminel ?

La question de savoir si Georges Ibrahim Abdallah est un prisonnier politique ou un criminel divise l’opinion publique. Si ses partisans soulignent son engagement dans une lutte qu'ils considèrent comme juste, ses détracteurs mettent en avant la nature criminelle de ses actes.

La notion de "prisonnier politique" est souvent invoquée pour désigner des individus emprisonnés en raison de leurs opinions politiques ou de leur engagement dans des mouvements de résistance. Or, les actes d'Abdallah dépassent largement le cadre d'une simple expression d'opinions dissidentes. Ils s'inscrivent dans une dynamique de violence qui ne peut être justifiée par aucune idéologie, si radicale soit-elle.

Les assassinats des deux diplomates ont eu des conséquences durables. Ils ont contribué à envenimer un conflit déjà particulièrement meurtrier et ont alimenté un cycle de violence et de représailles. En outre, ces actes ont sapé les efforts de paix et de dialogue entre les nations, démontrant ainsi les effets pervers du terrorisme.

Un soutien controversé

Malgré les preuves accablantes de sa culpabilité, Georges Ibrahim Abdallah bénéficie d'un soutien indéfectible de la part d'une partie de l'opinion publique, notamment dans les milieux d'extrême gauche. Cette adhésion s'explique par une vision romantique de la lutte armée et une volonté de soutenir ceux qu'on perçoit comme des victimes d'un système injuste.

Cependant, cette forme de soutien tend à occulter la réalité des actes commis et à banaliser la violence. En présentant Abdallah comme un martyr, ses partisans contribuent à légitimer des actes criminels et à encourager une culture de la violence.

Au-delà du mythe

Georges Ibrahim Abdallah est une figure complexe qui incarne les contradictions d'un conflit violent. Si son engagement politique est indéniable, il ne saurait justifier les actes terroristes dont il s'est rendu coupable. La réalité est bien plus nuancée que le portrait idéalisé que certains en font.

Il est essentiel de distinguer la lutte légitime pour des idéaux politiques de la violence aveugle. En reconnaissant la nature criminelle des actes de Georges Ibrahim Abdallah, nous rendons hommage aux victimes et nous affirmons notre attachement aux valeurs de paix et de justice.


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39 réactions à cet article    


  • Samy Levrai Samy Levrai 16 novembre 16:40

    Quel beau procès à charge... donc il ne serait que complice et il aurait aidé à tuer des « diplomates », des diplomates étant des personnes comme vous et moi, ce n’était donc pas politique...

    40 ans pour cela va reconcilier tout le monde avec la justice, il vaut beaucoup mieux être pédophile ou assassin d’enfants c’est beaucoup moins cher...


    • @Samy Levrai

      En 1987, la justice, qui est rendue au nom du peuple français, l’a condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Ce n’est donc pas un « prisonnier politique ». 

      Bien entendu que les diplomates sont des êtres humains. Je suis contre la peine de mort, peu importe la gravité des crimes commis, et je ne vais pas cautionner des assassinats d’hommes qui ne faisaient que leur travail. J’étais diplomate et ma carrière m’a amené à devenir l’un des conseillers d’un chef d’Etat qui fut une figure controversée de l’histoire du XXe siècle. 

      Par contre, je n’ai pas dit que j’approuvais la durée de l’emprisonnement de Georges Ibrahim Abdallah. Je souhaitais juste remettre les pendules à l’heure : non, il n’est pas un prisonnier politique.


    • Samy Levrai Samy Levrai 16 novembre 17:29

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
      Bien entendu que des diplomates travaillent pour leur gouvernement, ceux sont des politiques pas du tout des gens lambda, nous parlons bien d’assassinats politiques ( que je ne cautionne pas ) et tout le monde le sait, nous sommes des hypocrites comme presque à chaque fois.


    • @Samy Levrai

      Et que peut faire un diplomate lorsqu’il est opposé à une décision de son gouvernement ? Absolument rien. Un meurtre reste un meurtre et peu importe s’il est commis au nom d’une idéologie, d’une religion ou encore d’une revendication territoriale.

      Le « prisonnier politique », quant à lui, est emprisonné à cause de ses opinions ou de ses idéaux. Nelson Mandela, Gandhi ou encore Alexeï Navalny, entre autres, étaient de véritables prisonniers politiques. 


    • Samy Levrai Samy Levrai 16 novembre 17:43

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
      C’est donc bien très très cher payé et il a le droit à un traitement plus que particulier, complice d’un assassinat politique et une vraie perpet’ ( chose qui n’existe plus ) cela semble normal quand on ose s’attaquer à des êtres surnaturels vivant dans un pays volé avec des citoyens avec différents droits et qui organisent des camps de concentration.


    • @Samy Levrai

      Je n’ai jamais dit que la peine était justifiée. Ce n’est pas le propos de ma tribune. Il est vrai que le parquet, en 1987, avait requis une peine d’emprisonnement de 10 ans. Ce qui me semble être une peine beaucoup plus équilibrée. Les juges l’ont condamné à une peine à perpétuité. Je regrette qu’un jury populaire ne se soit pas prononcé dans cette affaire.


    • agent ananas agent ananas 17 novembre 06:07

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Contrairement à ce que vous affirmez, la justice a été rendue au nom des Etats-Unis (pages 26 à 34)
      Cela est confirmé par Yves Bonnet qui en substance déclarait en 2011 : "La France a subi tout au long de cette affaire d’énormes pressions diplomatiques pour que celui qui a assassiné non pas des diplomates mais en réalité un agent de la CIA et un membre du Mossad reste en prison". Yves Bonnet était le directeur de la DST à l’époque de l’arrestation d’Abdallah.
      De surcroît, en janvier 2013, au lendemain de la décision de la chambre d’application des peines de le libérer, Hillary Clinton téléphone à Fabius pour faire annuler sa libération (wikileaks), ainsi que le refus de Manuel Valls de signer l’arrêté d’expulsion indiquent que Georges Ibrahim Abdallah est bien un prisonnier politique !
      Histoire de remettre les pendules à l’heure ...


    • @agent ananas

      Yves Bonnet ne m’apprend rien de nouveau. La plupart des diplomates sont des agents des services de renseignement de leur pays. Ca me semble logiqe. Et il n’y a pas que les Etats-Unis ou Israël qui sont dans ce cas. On dit même que le Vatican dispose du service de renseignement le plus efficace au monde. C’est pour cette raison que de nombreux pays communistes, pendant la Guerre froide, se méfiaient des prêtres catholiques. C’est toujours le cas en Chine, qui n’est plus vraiment un pays communiste qui garde le système autoritaire de cette idéologie politique.

      Encore une fois, je tiens à préciser que je ne me prononce pas, dans mon article, sur la peine de prison à perpétuité, rendue en 1987, par une cour d’assises composée uniquement de magistrats professionnels. Le parquet avait requis une peine de 10 ans d’emprisonnement et, à titre personnel, je pense qu’elle était équilibrée et juste. 


    • agent ananas agent ananas 18 novembre 00:53

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Dix ans, c’est une peine maximale pour complicité ...
      Si l’arme trouvée chez Abdallah est celle qui a servie à tuer les deux agents, rien n’indique qu’il soit l’auteur de ces meurtres. Il était membre des FARL, un groupuscule de lutte armée. Point barre !
      Il est intéressant de comparer sa condamnation avec celle de Maurice Papon qui a fait envoyer des milliers de juifs dans les « camps de la mort ». Ce dernier avait été condamné à 10 ans de prison pour crime contre l’humanité et libéré après trois années à peine pour raison de santé.
      L’acharnement pénal que subit donc Abdallah prouve qu’il est bien un prisonnier politique, les magistrats l’ayant condamné en vertu de la « coopération internationale » en matière de terrorisme, c’est à dire sous pression des Etas-Unis.


    • @agent ananas

      Maurice Papon était très âgé. Quel est l’intérêt d’emprisonner un vieillard ? En Italie, il n’aurait même pas fait un jour de prison car les personnes de plus de 75 ans ne peuvent pas être incarcérées. C’était le cas de Silvio Berlusconi, 76 ans, condamné à plusieurs années d’emprisonnement, qui est resté libre, sans être inquiété.Et pour les personnes de plus de 60 ans, la peine de prison ne peut pas être supérieure à 4 années. 

      Il y a également l’Espagne qui prévoit une limite d’âge pour l’emprisonnement. 


    • agent ananas agent ananas 19 novembre 06:03

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Quel est l’intérêt d’emprisonner un vieillard ?
      Les criminels ne doivent pas payer de leurs crimes après un certain age ; même les pires crimes ?
      En Allemagne vous allez en prison pour moins que cela, comme cette grand-mère de 95 ans condamnée à 16 mois de prison pour négationnisme.
      Quant à la corruption et fraudes de Berlusconi c’est de la petite bière comparée aux crimes d’Andreotti qui lui aussi n’a pas fait un seul jour de prison malgré de multiples condamnations ... cassées en appel !


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 16 novembre 16:44

      je cite « En reconnaissant la nature criminelle des actes de Georges Ibrahim Abdallah, nous rendons hommage aux victimes et nous affirmons notre attachement aux valeurs de paix et de justice. »


      C’est qui « nous » ???


      • @Gérard Luçon

        Les personnes qui attachent de l’importance à la justice, à la vie humaine et qui reconnaissent la nature criminelle des actes de Georges Ibrahim Abdallah, par exemple. Et elles sont très nombreuses...


      • @Gérard Luçon

        Et Adama Traoré, ce « petit ange » qui a violé son codétenu, était également un « prisonnier politique » ? 


      • Samy Levrai Samy Levrai 16 novembre 17:39

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
        Traoré est un Palestinien qui s’est fait voler son pays, massacré sa famille par des envahisseurs étrangers ? tu dois déjà être en train de perdre pied, je pense pour arriver à nous sortir tes relents purement raciste.


      • @Samy Levrai

        T’as même pas fait gaffe qu’Abdallah portait un t-shirt pour soutenir Adama Traoré ? Comme tu es si intelligent et omniscient, tu vas m’expliquer pourquoi un Libanais communiste propalestinien porte un tel vêtement ? 

        Le couplet sur le racisme, ça marche pas avec moi. Comme tu as pu le remarquer, je ne porte pas un nom gaulois. Et le racisme que mes grands-parents ont subi était loin d’être anecdotique ! Les pancartes devant les commerces où il était indiqué « Interdit aux chiens et aux Italiens », ça te dit quelque chose ? Tu crois que c’est une légende urbaine ? 


      • Gérard Luçon Gérard Luçon 17 novembre 03:37

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
        bref vous êtes un groupe d’individus à écrire sous un seul non, c’est ça « nous » 


      • Gérard Luçon Gérard Luçon 17 novembre 03:41

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
        il a développé l’usage de la fourchette en criant « vaffanculo » ?


      • Octave Lebel Octave Lebel 16 novembre 18:32

        À l’auteur. Quelqu’un qui visiblement n’a pas la même vision que vous des faits ni les mêmes explications. La confrontation sur ces dimensions est intéressante.

        https://www.vududroit.com/2024/11/patriote-libanais-georges-ibrahim-abdallah-nest-pas-un-terroriste


        • @Octave Lebel

          Et c’est son droit le plus strict et il a tout à fait raison d’en jouir. Dieu merci, nous ne sommes pas dans un pays qui interdit le pluralisme des opinions. 

          Je voulais juste remettre en cause cette qualification de « prisonnier politique ». Il a été complice de l’assassinat de deux personnes, c’est un criminel. Nous ne sommes pas en Russie où il y a un tas de prisonniers politiques. 

          Je ne porte aucune appréciation, dans ma tribune, sur la durée de l’emprisonnement de Georges Ibrahim Abdallah. Le parquet avait requis 10 ans de prison mais les juges, tous professionnels, ont prononcé une peine à perpétuité. Ce qui, a titre personnel, me semble disproportionné. Je ne vais pas dire le contraire.


        • titi titi 16 novembre 20:57

          @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

          "Je voulais juste remettre en cause cette qualification de « prisonnier politique 

          "

          Et vous avez parfaitement raison.

          Prisonnier politique c’est quand on manifeste des opinions contraire au pouvoir en place.

          GIE est juste un criminel.
          Il a d’ailleurs été arrêté à une époque où le pouvoir en place en France était pro palestinien.
          C’est dans cette période, que nos paras ont sauvé les miches des palestiniens à Beyrouth.

          Encore une sacrée connerie.


        • @titi

          C’est exactement ça ! Je voulais remettre en cause cette qualification de « prisonnier politique ». Votre définition de cette notion juridique est parfaite. Beaucoup font mine de l’ignorer. Georges Ibrahim Abdallah n’est pas Gandhi, Mandela ou encore Navalny !

          Vous avez raison de souligner que nos paras, dont plusieurs d’entre eux ont perdu la vie, étaient là pour protéger les Palestiniens au Liban. 

          Il faut que la France cesse d’intervenir militairement à l’étranger. Après tout, ce sont des pays indépendants et ils doivent assurer la sécurité de leurs ressortissants. L’armée française n’a plus rien à faire à l’étranger.


        • Octave Lebel Octave Lebel 17 novembre 12:51

          @titi@Giuseppe di Bella di Santa Sofia

          La condamnation morale sans dire sur quoi précisément on la fonde à mon avis ne vaut pas grand chose et ne fait pas avancer la réflexion en créant en fait des oppostions factices quand les éléments indispensables à la compréhension du sujet ne sont pas apportés. Elle, dans ce cas de figure, n’est donc pas au service de la justice qui s’appuie sur des faits vérifiables ainsi que sur le droit dans ce genre d’affaire.
          C’est ce que fait Régis de Castelnau dont par ailleurs je ne partage pas toutes les analyses sur un tas de sujets.


        • Aristide Aristide 17 novembre 13:38

          @Octave Lebel

          Ce n’est pas une condamnation morale, mais une condamnation sur la base de faits criminels punis par la loi.

          La nature politique de la motivation des actes commis par Georges Ibrahim Abdallah n’est pas contestable, mais elle n’enlève en rien le caractère criminel des faits reprochés. 

          Georges Ibrahim Abdallah a été condamné pour une longueur de peine injustifiable. Encore une fois, cela n’enlève rien au caractère criminel des faits et surtout ne justifie en rien de parler de « prisonnier politique ».


        • @Aristide

          Merci pour votre commentaire qui résume parfaitement les faits reprochés à Georges Ibrahim Abdallah a été condamné pour ses actes criminels. Il n’est absolument pas un « prisonnier politique ». Ce n’est pas Gandhi ou Mandela !

          Quant à la peine prononcée par la cour d’asssises composée uniquement de magistrats professionnels, elle est disproportionnée et personne ne dit le contraire. 


        • charclot charclot 16 novembre 19:41

          Il y a toujours plusieurs manières d’aborder la question de la justice et ses notions... La France est une alliée des états unis et d’Israël. A supposer, car cette supposition n’a rien d’innocent, que Mr Abdallah est participé, de loin, à l’assassinat d’un érythréen et d’un laotien, sa condamnation aurait été tout autre. On ne peux regarder la justice sans regarder à qui et quoi elle se soumet et la dernière des illusions serait de croire que, dans des cas similaires, la justice reste indépendante... Aimer la justice est surement le beau des amours mais, en amour contrairement à l’adage, il ne faut pas être aveugle... ! 


          • @charclot

            Est-ce que Georges Ibrahim Abdallah est un « prisonnier politique » ? Non.

            Est-ce que la justice a été trop sévère ? Oui. Le parquet avait requis une peine d’emprisonnement de 10 ans, ce qui me semble beaucoup plus juste. 


          • charclot charclot 18 novembre 17:57

            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
            oui Georges Ibrahim Abdallah est un prisonnier politique...
            Au même titre que toutes personnes qui vont à l’encontre du sionisme fascisant qu’on nous sert comme libération du peuple juif... La racine du problème c’est l’antisémitisme occidental nait avec le christianisme mais dont les préalables sont lisibles dans des textes du 4°avjc. 
            Le remord généralisé post 39 45 a impacté implicitement et explicitement la conscience collective occidentale conduisant à la création définitive de l’état d’Israël sur des terres gérées par l’Angleterre à la suite des accords Sykes Picot. Israël s’est crée dans le sang et la mort au détriment des populations locales qui n’ont eu pour seule alternative que d’entrer en une résistance qui n’a ni l’aide ni les moyens pour faire face à une nation armée par les états unis et la plupart des pays producteurs d’armes. Dans ce cadre, et dans bien d’autres, Abdallah est bien un prisonnier politique, voire un prisonnier de guerre, parce que l’occident est incapable de sortir de sa masochiste repentance. La justice n’est pas au service d’elle même mais à celui de ceux qui la dirigent...
            BIzou


          • @charclot

            « La répétition ne transforme pas un mensonge en vérité ».

            Franklin D. Roosevelt


          • charclot charclot 18 novembre 19:18

            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
            On est plus proche de cette citation là :
            Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois il devient une vérité » Joseph Goebbels.

            Roosevelt lui était dans une guerre d’indépendance, pas dans la position d’un occupant face à un mouvement de résistance.


          • @charclot

            J’ai falli aussi faire référence au Dr. Joseph Goebbels mais je n’ai pas osé. Il avait compris comment influencer et manipuler l’opinion publique. Il était redoutable.


          • charclot charclot 19 novembre 15:24

            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
            Il avait surtout des moyens à sa disposition : moyen de com et de coercition comme l’église ou le capitalisme...


          • phan 17 novembre 14:49

            Georges Ibrahim Abdallah, condamné en 1987 à la prison à vie, réside au centre pénitentiaire de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées. Il a passé plus de temps en détention que Nelson Mandela. Il est, avec le Palestinien Karim Younes (40 ans derrière les barreaux en Israël), le militant des Black Panthers Mumia Abu-Jamal (42 ans passés dans l’enfer carcéral des prisons de Pennsylvanie) ou l’Amérindien Leonard Peltier (46 ans en prison au pénitencier de Leavenworth, au Kansas, United Shitholes of America), l’un des plus vieux prisonniers politiques du monde.

            .

            Yves Bonnet raconte les dessous de l’affaire Abdallah
            .
            « Aujourd’hui âgé de 73 ans, l’ancien instituteur est libérable depuis 1999. Ses dix précédentes demandes de libération conditionnelle avaient toutes été retoquées, sauf une. En 2013, une décision de justice autorisait sa libération sous réserve qu’il fasse l’objet d’un arrêté d’expulsion. Mais Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, ne l’a jamais pris. »

            • La Bête du Gévaudan 18 novembre 14:58

              @phan

              Mandela était une belle ordure raciste, communiste et antisémite... pas étonnant que ce soit une idole de la gauche... D’ailleurs l’Afrique-du-Sud est en « échec » de l’aveu même de l’ONU ! La province du Cap (noirs et blancs confondus) veut faire sécession de l’horrible régime raciste, tribaliste, antisémite, kleptocrate et collectiviste de Mandela.

              Et je ne parle pas de l’autre ramassis d’assassins... des Pol-Pot en petits souliers qui se sont pris pour des intellectuels ou des justiciers. De pauvres types, imbus d’eux-mêmes, incultes, hégémoniques et violents.

              A la limite, on devrait leur appliquer le code pénal qu’ils promeuvent dans leurs dictatures communistes et islamistes... ça leur ferait les pieds... après tout, c’est ce qu’ils promeuvent eux-mêmes. Je suis sûr qu’ils vont adorer le traitement qu’ils préconisent pour les autres.


            • charclot charclot 18 novembre 17:58

              @La Bête du Gévaudan
              a part la bave t’as des sources claires et exploitables ???


            • La Bête du Gévaudan 18 novembre 14:50

              dans les années 1970, la gauche soutenait les pédocriminels et les braqueurs parce-que c’était des « victimes de la société »... eh oui... c’était l’époque où les braqueurs « anarchistes » étaient à la mode... une espèce d’ordure butait un flic, un commerçant et volait de l’argent, et les militants de gauche disaient : « non, non, non à la répression bourgeoise »... Et ensuite Le Monde et Libération rassemblaient des pétitions « d’intellectuels » pour promouvoir la légalisation de la pédocriminalité car il fallait lutter contre les idées-reçues du patriarcat catholique oppressif.

              Mais la gauche ne se contentait pas de soutenir les gangster, les dealers, les violeurs et les assassins. Elle soutenait également les génocideurs du NKVD, de Mao et de Pol-Pot. Car il était très humaniste et révolutionnaire de zigouiller la moitié de son peuple au nom du progrès. Dans les campus universitaires avant-gardistes, entre deux conférences de Sartre et Vergès, on acclamait les camps de concentration et les charniers marxistes. Les tueurs étaient de véritables « saints » de l’évangile marxiste.

              Et ça continue. Dès le 7 octobre, les masses de gauche sont entrées en transe sanguinaire. Chaque militant acclamait les viols, les meurtres et les tortures de Juifs. Le HAMAS était le nouvel NKVD. Et Mahomet est le nouveau Lénine. Dans les campus universitaires, les étudiants à la mode sont antisémites et racistes. On brûle des oeuvres d’art et on censure des intellectuels.

              Le pauvre Ruffin a essayé de faire « l’union des tours et des bourgs » et a dénoncé le racisme anti-blanc notoire de Mélenchon. Mais la Fête de l’Huma a préféré le grand bourgeois impérialiste antisémite Villepin. Et la gauche ne trouve rien de mieux qu’à s’enflammer pour le vulgaire tueur Abdallah comme jadis pour le gangster Carlos


              • leypanou 18 novembre 15:11

                @La Bête du Gévaudan
                Chaque militant acclamait les viols, les meurtres et les tortures  : comme celui-ci ? smiley


              • Garibaldi2 18 novembre 16:02

                @leypanou

                ’’Dozens of Protesters Storm Israeli Army Base Where Soldiers Suspected of Abuse of Palestinian Detainee Are Held’’


                https://www.haaretz.com/israel-news/2024-07-29/ty-article/.premium/dozens-of-far-right-protesters-break-into-idf-base-where-detained-soldiers-are-held/00000190-ffab-dfce-a990-fffb6d1d0000


              • confiture 19 novembre 17:54

                Marrant son tee-shirt, ADAMA était un pseudo ici il y a longtemps....

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