Bonsoir à tous,
Pourquoi Goldman-Sachs peut-il se
’’permettre’’ de ne pas être poursuivi, comme d’autres
établissements financiers, hedges-funds , etc ? Il en va de
même pour le scandale du Liborgate où des lampistes de luxe seront
condamnés.
Personnellement, je fixe ce moment au
jour où les politiques ont
décidé d’abattre les accords de Bretton-Woods le 8 janvier 1976,
par les Accords
de la Jamaïque qui confirment officiellement l’abandon du rôle
légal international de l’or.
Ensuite
les politiques de dérèglementation des activités financières
(Reagan, Thatcher) qui se sont poursuivies ont favorisé
’’l’ingéniérie financière’’ avec la titrisation synthétique et
les subprimes.
L’essentiel
de la responsabilité appartient à la classe politique
qui a favorisé des intérêts particuliers à l’intérêt général
at qui ont renoncé a maintenir des portes étanches entre les
dirigeants des sociétés multinationales/transnationales et les
responsabilités politiques (en Europe : Draghi, Monti,
Papademos, ex-Goldman-Sachs)
Le
capitalisme a dérivé vers un financiarisme des échanges mondiaux
par leur globalisation et la concentration des pouvoirs par des
firmes
transnationales
Elle a commencée en 1970 aux Etats-Unis , en Grande-Bretagne
(Reagan et Thatcher) et s’est poursuivie jusqu’à aujourd’hui,
accompagnant la mondialisation, la globalisation des échanges
reposant sur le dogme néolibéral de l’autorégulation des marchés
financiers.
En
France, elle a débutée en 1983, après l’échec du Programme
Commun avec Mitterrand et Fabius, Jacques Delors (Acte Unique
Européen, loi bancaire 1984 instituant la Banque Universelle
abrogeant la séparation des activités bancaires du CNR de 1945),
Bérégovoy (produits dérivés de la titrisation des
créances), et les autres, Balladur, Giscard, Chirac, Sarko.
Pendant ce temps, les « gauchistes » du PS valident
l’existence du HFT, légalisent le racket des banksters tout en les
taxant.
Simultanément, la BCE
autorise l’état grec à fabriquer 6 mds € de fausse monnaie
pour ses banques en échange de collatéraux (dette grecque). Ainsi
les banques grecques vont acheter des bonds à court terme de l’état
pour payer une créance de 3 mds
€............................................à la BCE.
Aujourd’hui, le Conseil
Constitutionnel a décidé que la règle d’or du Pacte
Budgétaire ne nécessitait pas une révision constitutionnelle
ouvrant la voie à un
vote à la majorité simple du Parlement
Un grand pas démocratique vers l’austérité
qui nous sauvera malgré nous.
Depuis l’accession au « trône » de Sarko, la meute des
nouveaux chiens de garde a phagocyté l’information et la
désinformation, la propagande règnent en maîtres. Cette situation
arrange bien Hollande, car après le MES, la même chape de plomb
couvre le TSCG
interdisant tout débat démocratique comme en 2005 (mauvais souvenir
pour le PS).
Enfin après la crise financière de 2007/2008, ils parlent d’une
crise de la dette des Etats, des banques, de l’Euro. Mais il s’agit
d’une crise systémique bancaire internationale résultant des
dérives du capitalisme avec la globalisation et la financiarisation
des échanges internationaux.
Au final, les pertes, les dettes
privées sont transférées à la dette des états, les profits étant
privatisés (paradis fiscaux). Il n’y a pas de crise de
l’Euro.
L’Espagne ne veut pas de « plan de sauvetage » qui
impliquerait de nouvelles mesures d’austérité complémentaires à
celles prises pour le « sauvetage » de son système bancaire
(annoncé 100 mds€ mais au final, octobre 2012, bien plus). En
attendant, le sauvetage serait de plus de 500 mds €, sans compter
les Régions (Communidades Autonomas) qui sont en faillite.
On peut parler de théorie des dominos, le Portugal (Faillite
technique), l’Irlande, l’Espagne, l’Italie entrent dans un
scénario à la Grecque car les prétendus « remèdes » sont
les mêmes.
Le pseudo accord de croissance « renégocié »
(rapport Cheuvreux-N Doisy) par Hollande, n’est pas près de voir
le jour, car les derniers indices économiques démontrent une
aggravation de la récession pour 2012,2013.
Maintenant, ils parlent :
- intervention directe de la BCE
auprès des Etats par un quantitative
easing massif, mais il faut modifier fondamentalement les statuts
de la BCE (référendum ?) et Merkel y est opposée en raison
des risques d’inflation.
Les derniers QE aux Etats-Unis n’ont pas donné les résultats
escomptés.
-
de donner une licence bancaire au MES,
mais cela serait une modification substantielle des statuts du
traité et donner un pouvoir exorbitant à un "organisme
international" , par une activité bancaire sur les marchés
financiers et spéculatifs. Mais ce Machin ne pourra pas être mis
en place avant le 4ème trimestre 2012 et n’aura la capacité
financière d’action. D’ici là, toutes les catastrophes peuvent
survenir.
-
En l’état actuel, le FESF ne possède pas les fonds
suffisants pour ’’aider’’ l’Espagne et surtout pas pour
l’Italie plus tard compte tenu des utilisations précédentes
pour l’Irlande,
le Portugal, la Grèce (le Private
Sector Involvement-restructuration dette, n’a rien amélioré).
Même en l’augmentant à +1000mds€ avec une garantie des états
de 20% (effet de levier de 5), ce sera insuffisant.
-
Le futur MES ne pourra pas être mis en œuvre avant le 4ème
trimestre 2012, bloqué dans l’attente de la décision la Cour
Constitutionnelle de Karlsruhe le 12 septembre 2012 .
-
’’Ils’’ étudient une nouvelle restructuration
de la dette grecque détenue par la BCE et les banques centrales
nationales. Lors de la première, la BCE et les BCN s’étaient
’’exclues’’ du périmètre. Mais depuis l’arrivée de
Draghi, la BCE est devenue un ’’hedge fund’’ ne possédant,
majoritairement, que des créances pourries (Irlande, Portugal,
Espagne, Italie, Grèce, Malte, plus les collatéraux apportés lors
des deux LTRO)
et la BDF détient encore beaucoup de dette grecque
(recapitalisation ???)
Depuis 2008, « ILS » pratiquent la méthode Coué et la
procrastination
ou l’art de ne rien résoudre en appliquant les remèdes de
l’idéologie néo libérale pour « rassurer », convaincre"
les marchés.
Il me souvient des paroles fortes :"je
veux combattre cette finance folle, sans visage", qu’en est-il
aujourd’hui ???
Relisez ces propos de M Draghi sur : le
modèle social européen est mort
Les solutions non orthodoxes :
Réintroduire ces articles du code pénal et du code civil
dans ce qui tient lieu de Constitution Européenne et les
constitutions nationales :
- art 421 : « Les paris qui auront été faits
sur la hausse ou la baisse des effets publics, seront punis d’un
emprisonnement d’un mois au moins, d’un an au plus. »
[Article 421 du Code pénal, abrogé en 1885. NB : « effet »
= obligation]
- art 422 : « Sera réputée pari de ce genre, toute
convention de vendre ou de livrer des effets publics qui ne seront
pas prouvés par le vendeur avoir existé à sa disposition au temps
de la convention, ou avoir dû s’y trouver au temps de la
livraison. » [Article 422 du Code pénal, abrogé en 1885]
- art 1965 C Civ : « la loi n’accorde aucune action
pour une dette de jeu ou le paiement d’un pari (article 1965 du
Code Civil 1804 abrogé)