Grèce : l’Eurogroupe se prend un référendum dans les gencives !
L’Europe et le FMI font des efforts extraordinaires pour faire capoter les négociations avec la Grèce. Tout est planifié pour la briser, faisant passer la victime du moment pour le bourreau.
Pourtant, comme l’écrit très clairement Jacques Sapir, parmi d’autres : « Le drame de la Grèce est qu’elle a réalisé un effort budgétaire considérable mais uniquement au profit des créanciers.
L’investissement, tant matériel qu’immatériel (éducation, santé), a donc été sacrifié sur l’autel des créanciers. Dans ces conditions, on ne peut s’étonner que l’appareil productif de la Grèce se dégrade et qu’elle perde régulièrement de la compétitivité. C’est cette situation que le gouvernement actuel de la Grèce, issu de l’alliance entre SYRIZA et l‘ANEL, cherche à inverser. Le gouvernement grec ne demande pas des sommes supplémentaires à ses créanciers. Il demande que l’argent que la Grèce dégage puisse être utilisé pour investir, tant dans le secteur privé que public, tant dans des investissements matériels qu’immatériels. Et sur ce point, il n’est pas prêt à transiger, du moins jusqu’à maintenant. »
Les médias, une bonne partie du moins, toujours soucieux d’indépendance quand il s’agit d’enfoncer du faible, ne se privant pas pour attribuer la responsabilité de cet « échec » au seul gouvernement grec, à son entêtement à refuser la négociation sous des prétextes fallacieux, guettant le moment de faiblesse ou, mieux, sa future capitulation, tout pareil que s’il s’agissait d’un match de foot et non de vies humaines, où la seule chose qui compte c’est la défaite de l’autre, peu importe la manière. Ainsi la moindre « concession tactique » de la part des amis grecs est présentéee comme un acte de « renoncement », largement relayée, histoire de mieux les discréditer et semer la discorde dans leur camp.
Pourquoi tant d'acharnement ? Est-ce parce que l’Europe et le FMI sont les otages de la haute finance et qu’ils n’osent pas l’avouer publiquement ?... Mais comment en serait-il autrement, puisque ces hauts dignitaires de l’économie, de la politique mondiale, de la morale irréprochable, sont de fait formés, dès leur plus jeune âge, à moudre du pauvre dans les plus hautes institutions et sont ensuite désignés pour devenir le bras armé d’une mafia qui ne dit pas son nom. Quelle différence entre le racket organisé par le FMI et l’Europe libérale et celle qui sévissait en Amérique pendant les années de la prohibition, de Al Capone à Lucky Luciano, de Vito Genovese à Dutch Schultz ?... Quel tribunal pour les juger ? Aucun, puisque le tribunal c’est eux !
Alors que nous reste-t-il comme alternative ? La parole, encore et toujours. La désobéissance civile. Mais quand la parole et la désobéissance civile s’avèrent insuffisantes, on fait quoi ?... On met le feu partout ?...
Pour l’heure, beaucoup plus responsable, Athènes annonce l’organisation d’un référendum le 5 juillet prochain, un recours démocratique et pédagogique qui perturbe grandement les saigneurs de la mondialisation tous azimuts, semant le trouble jusque dans leurs propres rangs !
50 réactions à cet article
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Bonjour, Lediazec
Entièrement d’’accord avec la tonalité de votre article. Une fois n’est pas coutume, je fais ici un copié-collé d’un commentaire que je viens d’adresser à Verdi sur le même sujet :
« Tsipras est accusé par les ténors de l’UE d’avoir engagé un bras de fer insupportable sous la forme d’un coup de poker. Mais il ne faut inverser les responsabilités : ce sont les dirigeants européens qui ont tenté de faire passer des mesures inacceptables en escomptant une reddition de Tsipras et Varoufakis.
L’annonce du référendum a sidéré ces « bons apôtres » de la cause libérale et les a conduit, dans un 2e temps, à durcir le ton. Mais en réalité, ils sont dans les cordes. Et les propos de Sapin ce matin sur France-Inter, disant que les Grecs ont stoppé la négociation avant que ne soit négociée la question de la dette démontrent en creux qu’après avoir tenté de prendre les Grecs de haut ils vont devoir en rabattre sur cette épineuse question de la dette, au cœur des difficultés de la Grèce.
C’est pourquoi, je reste persuadé qu’un accord interviendra in extremis avant le référendum, probablement sous la forme d’une annulation d’une partie significative de la dette ou d ’un renvoi des remboursements aux... calendes grecques.
Si tel n’est pas le cas, le peuple grec votera NON aux exigences de Bruxelles, et la Zone Euro entrera dans une phase de grandes turbulences, probablement marquée : 1) par une forte défiance des investisseurs extérieurs à l’UE, synonyme de baisse d’activité ; 2) par une hausse significative des taux d’intérêt ; 3) par un risque bancaire systémique, aussi limité soit-il. Or, ces menaces frapperont tout le monde, Allemagne y compris.
De quoi donner des sueurs froides à Merkel, à Schaüble et aux psychorigides de la doxa libérale qui auraient sans doute beaucoup plus à perdre qu’à gagner.
Ajoutons à cela qu’un rapprochement Grèce-Russie - auquel je ne crois guère - est une autre menace inacceptable pour l’UE qui ne peut se permettre de voir un coin de ce type s’incruster dans le territoire européen. Sans compter de possibles représailles sous la forme d’une libre circulation en territoire européen des immigrés d’Asie et d’Afrique nantis d’un laisser-passer européen. Quand on est acculé, non seulement on montre les crocs, mais on s’en sert ! »
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@Fergus
Je souhaite, j’espère qu’ils n’en fassent rien ! Il est grand temps que les choses bougent,non ?
En Grèce, ce sont les classes moyennes jusqu’ici à peu près épargnées qui vont morfler le plus mais je gage que cela ne s’éternisera pas !
Le référendum ne portant que sur les exigences de la troïka, le FMI et L’UE se plieront peut-être aux volontés du peuple grec, après le référendum. Mais j’en doute, sauf si Obama vient leur remonter les bretelles !! comme il l’a fait déjà ; après tout la désobéissance aux states ne sera peut-être pas celle qu’on croit !! -
Bonjour, oncle archibald
Je trouve moi aussi la proposition de DSK très intéressante car elle met tout à la fois la Troïka et le Grèce devant leurs erreurs passées, en laissant une chance aux Grecs de mettre en place un système fiscal équitable et performant sans avoir le couteau sous la gorge.
Mais au delà de ces deux années, il n’en faudra pas moins renégocier en profondeur les conditions du remboursement d’une dette très largement illégitime.
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@Fergus
Bonjour Fergus , DSK avait commencé par dire dans sa proposition, qu’il avait lui aussi commis des erreurs avec la Grèce, lorsqu’il était au FMI. « On doit apprendre de ses erreurs ». dit il.Pourquoi la Grèce seule ?? Peut être qu’il faudrait mettre alors deux ans de pause pour les toutes les dettes en Europe et réfléchir à reconstruire une nouvelle Europe ??
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@Fergus Je vous laisse ce lien http://www.humanite.fr/katerina-iglesi-doter-la-grece-dun-cadastre-est-une-urgence-567757  ;  ; L’europe avait fournit une assistance technique afin que la Grece ait une fiscalite aux normes europeennes Rien n’a ete fait Il y eut des dotations europennes Qu’eut il fallu faire Mettre la Grece des le depart sous tutelle ? Les grecs et leurs politiques n’ont pas joue le jeux ils sont dans la panade Quant Besancenot par exemple veut faire porter la faute aux banques, la malhonnete intellectuelle a ses limites et il faudrait eviter de nous faire prendre le Piree pour un homme.
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@Fergus
Pas besoin de DSK pour dire ce que tout le monde pense (qui dans cette affaire tente de se refaire une virginité relative...En se transformant en gros flic sympa): La Grèce ne remboursera pas, une petite partie serait déjà un miracle. L’europe le sait tout autant, ce qu’elle ne veut pas, le l’avouant pas de façon implicite, c’est de remettre les compteurs à zéro, pour que la Grèce ne replonge dans exactement la même dynamique, renouant avec sa maladie chronique.Et elle se profilait bien, car l’exécution du programme de Tsipras en pourrait pas se faire sans un nouvel endettement.Programme de tsipras : Halte à l’austérité+ renégociation de la dette « immonde »Traduction en langage clair : Mettre les compteurs à zéro, et repartir au casino avec une pile de jeton offert par la direction ( Bruxelles)On peut toujours faire des promesses électorales, mais les faire financer par les autres, c’est assez extraordinaire. Le principe de réalité doit gouverner la Grèce, à elle de faire sa politique sociale en rapport avec son budget.L’UE n’a jamais dit comme il le prétend de façon démagogique qu’il fallait taper sur les pauvres et les petites retraites.C’est vrai, dans l’ensemble elles ont sérieusement diminué, mais si l’on est objectif, on s’aperçoit qu’elles sont simplement revenues à ce qu’elles étaient en 2000, avant que la grèce précisément soit le seul pays d’europe à faire s’envoler ses salaires, de l’ordre de 30 à 40%,en raison d’une tricherie éhontée, et de crédits arnaqués, avec l’aide de goldman sachs, qu’elle doit continuer d’ailleurs à remercier pour services rendus jusqu’en 2037, si je ne me trompe, à hauteur de 400 millions d’euros par an ( une broutille il est vrai car ici, à moins de 10 milliards t’as rien...).L’armée a dans ce pays un budget considérable auquel ils n’ont pas touché. Mais chut....Faut pas déranger les militaires, ni les armateurs, ni le clergé, ni les intérets touristiques liés aux iles...Sus donc à Bruxelles -
@Fergus
On cherche a trouver un sens a une histoire dont on escamote le debut. Cette histoire, c’est la corruption par des vendeurs d’equipement, surtoutt allemands français , de connivence avec leurs États respectifs, des autorités politiques et des fonctionnaires grecs, pour l’achat de MILLIARDS de gadgets inutiles.... la facture etant acceptée et portée par eux au compte de diverses entités de l’État grec....Des dettes ont ete contractées pour payer cette facture .. C est de ces dettes qu’on demande le remboursement. c’est un escroqueririe triangulaire simple, comme il s’en fait tous les jours dans le privé. Ce qui est remarquable, ici c’est les montans en jeu et l’effronterie de la démarche..... avec plein soutien des médiasNoter que la Grece est le cas extreme.... mais que tous les pays ’démocratiques" sont ainsi brigandés par leurs élus.... Il faudra bien qu’un jour un menage soit fait.... a la 1793....Pierre JC Allard -
@Pierre JC Allard
merci une grosse part de la dette est en effet illegitime, il conviendrait d estimer et attaquer le mileu industrialo, politoco, mafioso pour remboursement et saisie immediat de tous leurs avoirs
on a tous les noms
si l on ne peut le faire ca sera partie remise, Dieu est cordonnier et nous fournira les chaussures pour leurs botter le cul durant une eternite, une eternite c est long qd meme .... -
@bakerstreet
qui dans cette affaire tente de se refaire une virginité relative…Ça ne va pas être facile…Désolé, c’était trop tentant ! -
Le p’tit Charles 29 juin 2015 10:46Et si les Grecs votent oui.. ?
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@Le p’tit Charles
dans ce cas ce sont des grecs on a pas besoin de leur fournir la vaseline -
@Le p’tit Charles
Si les Grecs votent OUI - et je pense qu’il est bien possible qu’ils le fassent -ce sera le signe qu’on aurait pu exigeraa d’eux davantage... et on le fera a la premere occasion. Quand on aura atteint le seuil extreme de tolerance des Grecs, c’est ce qui en excede qui sera payé par les aurtres peuoles européens.La vraie partie n"oppose pas la Grece a l’UE, mais oppose une caste de financiers et de gouvernants corrompus ... a toutes leurs populations. Les Grecs sont sur la ligne de feu, parce que le pays est petit, qu’ils sont inexperimentés et que leurs gouuvernents sont apparus (un peu) plus abjects et sans vergogne que les autres. Mais les autres suivent.... Votre veritable ennemi, c’est VOTRE chef qui veut vous envoyer à l’assaut.PJCA -
Quel que soit le résultat du référendum, les peuples européens auront une dette vis a vis d’ Alexis Tsipras et des grecs pour leur avoir montrer que l’appel au peuple demeure encore un élément indispensable et fort lors des négociations politiques ou économiques.
Bravo à eux. Ils sauront résister aux pressions des oligarchies européennes qui feront tout, lors de cette semaine cruciale pour saboter cette démarche démocratique.
La mauvaise foi de Hollande est déjà perceptible dans son dernier communiqué.
« la France n’a rien à craindre (de la crise grecque). »Aujourd’hui il y a la possibilité, toujours, d’un accord. Mais demain ça dépendra de la réponse des Grecs au référendum.".
Eh bien c’est surtout si la réponse est NON au référendum qu’il y a nécessité de renégocier. Parce que si l’a réponse est OUI, l’accord est validé par les grecs. Hollande est à côté de ses pompes.
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@oncle archibald
Le procédé est noble au contraire : depuis le temps que la Grèce est (pas) gouvernée par des mous et des corrompus, il a voulu la diriger, avec détermination, estimant possible de faire sa politique.
Ces derniers jours il est allé jusqu’au lignes rouges de son programme ; la négociation, comme vous dîtes, c’était les pingouins qui en voulaient encore plus.
Non, on ne dépasse pas les lignes rouges. Il a agi exactement comme il fallait, ne trahissant pas son programme ( c’est pas comme d’autres) et, pour ma part, je tire mon chapeau à ce gars qui a subi tout ce qu’il a subi depuis cinq mois ! Soutenu par personne, ceux à gauche trouvant qu’il trahissait les valeurs de gauche en négociant, et toute la bande de soumis à notre politique, disant qu’il exagérait quand même !
Chapeau Monsieur Tsipras et quelque chose me dit qu’il se trouvera des investisseurs, ce genre d’entrepreneurs qui n’aiment pas trop le monde dans lequel ils baignent ; oh, pas le CAC 40, ni les transnationales ni les banques, qui ne viendraient que pour dépouiller, mais bien des gens qui ont envie de bosser, car les comptes de la Grèce, hors dette, sont bien meilleurs que les nôtres !! -
@ oncle archibald
« Il est parti avant la fin de la négo ! »
Cela, c’est ce que tentent de nous faire avaler les tenants de la ligne dure anti-grecque. Car leur intention était évidemment de faire passer les nouvelles mesures d’austérité sans rien lâcher sur la dette. S’il n’avaient agi avec tant de duplicité, les négociateurs sur la ligne pro-allemande auraient évidemment négocié beaucoup plus en amont sur la question de la dette tant celle-ci est centrale.
En fait, ils ont agi à la manière d’un patron qui ne veut rien lâcher sur le salaire de base des employés et, refusant d’aborder cette question, laisse la négociation s’enliser sur d’interminables échanges autour de primes très marginales, dans l’espoir que les syndicats, de guerre lasse, accepteront un accord de dupes !
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@alinea
oui Alinéa, c’est le référendum qui redonne de la puissance aux grecs. C’est très bien joué de leur part.
La technocratie commence à paniquer car ils ne savent pas comment répondre. Valls vient de déplorer que les grecs aient pris leur décision de faire un référendum de façon unilatérale !!!
Il voulait peut être que Tsipras lui demande son autorisation. Valls est de plus en plus nul et dangereux pour la démocratie. Aprés sa déclaration sur la guerre de civilisation, suite l’assassinat en Isère , odieux et macabre bien sûr, mais un assassinat et non un attentat islamiste, il commence a faire très fort , le Valls. Cette gauche de gouvernement me révulse.
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@bernard29
!!
ll doit regretter le bon vieux temps où l’on pouvait démettre un gouvernement qui avait le même projet : demander au peuple ! Quelle idée aussi !!! -
@oncle archibald
Mais qu’est ce qu’on en a à faire de « rembourser » des intérêts pharaoniques sur une monnaie qui a été créée juste au moment du prêt, donc une richesse qui n’existe pas !
Quant à la BCE, elle imprime à tour de bras, et la dette française par exemple contient déjà son rachat de la dette grecque.
D’ailleurs nous ont-ils demandé notre avis, savoir si on acceptait qu’ils soulagent les banques privées en achetant la dette avec l’argent public !
Ils nous entubent, et vous applaudissez ! Merdalor ! -
On peut dire ce que l’on veut de Merckel, mais sa déclaration de 16 H 40 est bien plus intelligente que celle de Valls et Hollande ;
Merkel laisse la porte ouverte à la Grèce après le référendum« Si après le référendum, le gouvernement grec demandait à reprendre les négociations, naturellement nous ne nous y opposerions pas », déclare la chancelière allemande, Angela Merkel, lors d’une conférence de presse à Berlin. Et si le référendum est à ses yeux « évidemment lié au maintien dans l’euro », elle ne donne pas de consigne de vote « aux citoyens grecs responsables ».
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@oncle archibald
Je doute que Tsipras s’inclue dans le « on » !!
Là, Hollande nous fout dans la merde ; un de ces quatre il faudra en sortir ; bon, on ne va quand même pas payer, en tant que population, toutes les conneries faites par des mecs pour qui on n’a même pas voté !! -
@oncle archibald
on pourrait demander aux banques de rembourser les surplus d’intérêt (elles empruntent à 0% et font payer à 12 %) qu’elles prennent à tous les endettés ou surendettés.
la dette se dégonflerait vite fait . ça, se serait une règle que l’on devrait suivre au niveau européen.
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@oncle archibald
Le premier qui dira la vérité, on va l’exécuter (Guy Beard)La révolution de Tsipras ? C’est comme si il avait demandé de faire financer la révolution cubaine par les etats unis !Le credit le credit le credit...Des milliards continuent à se déverser dans les banques grecques. Ce pays à l’économie mafieuse n’a rien à voir avec un idéal socialiste quelconque. Elle s’est amarrée simplement de façon opportuniste à l’Europe, et entend le rester.Ce n’est pas le moindre des paradoxes devant lequel les gens qui tachent mordicus de la défendre sont confrontés.Mais il semble bien qu’un point de vue religieux soit à l’oeuvre, ayant décidé une fois pour toute, où se trouvait le gentil, et le méchant, quel que soit les arguments et les faits. -
@oncle archibald
La Grèce a inventé la démocratie, mais aussi la démagogie.
La Grèce a tenté de s’opposer, épisode glorieux de son histoire, à l’entrée de l’Espagne et du Portugal dans la CE, qui risquait, disait-elle ,de lui faire concurrence au niveau des fruits et légumes. Magnanime, l’Europe a lâche de solides compensations encore une fois aux grecs pour avoir la paix.....Je parle de ça pour rappeler aux rêveurs qui la voit comme une oie blanche, victime, forcément victime, combien la grèce est dure en affaire, et ne perd jamais de vue ses intérets...Quitte à tricher, à magouiller...Juste le troisième pays en europe pour la fraude en europe....Mais qui connait l’histoire, même récente ? Il serait urgent de relever les yeux du guidon, et de regarder un peu d’où on vient !Si vous voulez être respecter par votre adversaire, il faut être cohérent, et se tenir à la loi qui a été négocié et accepté par tous.
Tous les parents ont été confronté à ça, dans l’éducation. Il semble qu’au niveau politique, l’exception grecque soit à mettre en parallèle avec certaines méthodes d’éducation des années 70 : Ce n’est jamais la faute du cher petit....Seuls les parents sont fautifs de ces malversations...
Ok, la grèce c’est là qu’est né la démocratie !
Tsipras n’arrête pas de nous le suriner. Il a repris à ce niveau le langage démago de ces prédécesseurs, qui avaient réussi à faire imposer la grèce à l’Europe, avec, entre autres raisons, le prétexte qu’on ne pouvait pas laisser Platon à la porte....
Il est vrai que Platon est arrivé au manche à balai d’une escadrille de mirages....
Deal dont se sont joués inconséquemment les hommes politiques de l’époque, et qu’il faudrait juger. Les grecs c’est vrai sont de redoutables négociants, qui savent berner leur adversaire ;....Reste qu’ils ont embarqué la technologie, dans un délire militaire, et qu’ils ne l’ont jamais payé...Vous rajouterez cela sur la facture, n’est ce pas ?.......
Difficile aux grecs de comprendre que l’europe a changé, qu’elle n’est plus prête à se laisser rouler dans la farine…Les habitudes sont dures à perdre. On nomera un spécialiste de la théorie des jeux, Vinourakis, aux finances, pour tenter encore de feindre.
Quand la grèce est arrivé dans l’europe, il y a presque 30 ans, elle a été aidé comme une reine. C’est le pays qui de loin a reçu le plus de subventions. Et de loin par tête d’habitant
Grèce, crise de l’euro et corruption : Pierre Verluise
Record qui restera inégalé, mais la donne change. De petits pays sont maintenant entrés dans l’europe vers qui des subventions sont orientés, bien moindres et de loin. Ces pays, plus modestes parfois que la Grèce, ne comprennent plus le régime de faveur de l’enfant terrible, qui chute, rechute, les deux pieds toujours dans la même jambe de pantalon de la dette, qui s’accroît, que l’Europe éponge en grande partie déjà, en 2010…
Voilà une des causes de la crise de conscience tardive : Les petites voix qui sont derrière, car on ne parle que de la méchante Merkell, c’est plus facile, coupable de tous les vices et les tours de vis. Pour ainsi dire une criminelle de guerre !
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@alinea
Imprimer à tour de bras, on attrape vite une tendinite, et l’argent ne vaut plus que dalle.Ca va juste pour un coup, mais quand ça devient une habitude, c’est la cata assurée...Les allemands, depuis les années 30, ont retenu la leçon. Ce truc ne peut qu’être conjoncturel, mais s’avère déjà dangereux : Un responsable, la crise Grecque qui bondit, rebondit.....L’argent de la BCE, ce n’est pas de l’argent qui n’existe pas, crée de toutes pièces : Tous les pays financent ce machin, certains donnent davantage qu’ils ne recoivent, c’est le cas de la France, de l’Allemagne...Inutile de dire que ce n’est pas le cas de la grèce.D’autre petits financent aussi, même s’ils sont en difficulté : Portugal, états baltes...Les subventions qu’ils reçoivent maintenant sont ridicules par rapport au pays qui a reçu le plus : La grèce.*Le programme de Tsipras, c’est simple : Supprimer la dette ( donc la balancer aux autres) et redemander des crédits pour financer un programme qu’elle ne peut financer elle même.C’est tellement énorme, quel les bras m’en tombent. Même un gamin dirait que c’est une histoire de fous ! -
@oncle archibald
…je n’ai pas vu que les Espagnols en soient particulièrement heureuxMoi non plus, à la même époque, mais je crois que, plutôt que la peseta, c’est plutôt la dictature catholique de Franco qui leur pesait… -
Les Grecs voteront « NON » c’est obligé. Ou alors ils sont stupides ou manipulés par les services secrets, ou les résultats truqués. Mais la Troïka prépare une riposte, c’est évident !
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@Allexandre
Toi tu es vraiment un visionnaire !! -
@Allexandre
La vision stalinienne d’Alexandre. SI c’est pas non qui passe, c’est que les élections sont truqués. Lz connerie n’est pas truquée non plus -
@Yohan
Pauvre tâche ! Ton incompétence non plus n’est pas truquée. A part sortir les vieux poncifs écukés, aucune réflexion de bon sens, aucun argument cohérent. Apprenez donc l’Histoire au lieu de répéter des balivernes aussi futiles que vous ! -
@tf1Groupie
Pour sûr, plus que toi qui ne comprend rien à la géopolitique et n’a pas les connaissances requises. Que les apparences ; rien que les apparences ! -
@tf1Groupie
ALORS, QUI AVAIT RAISON ? -
En Europe le référendum est interdit . ( http://www.marianne.net/referendum-c-est-interdit-zone-euro-100235089.html)
« Résumons l’incroyable glissement institutionnel :
- Dans les années 2005, lorsqu’un peuple disait « non » par référendum, on le faisait soit revoter, ou on le faisait représenter par des élus censément plus « responsables ».
- En 2011, à l’annonce d’un référendum, on débarque le gouvernement du pays.
- En 2015, à l’annonce d’un référendum, on exclut le pays tout entier ! »-
Il est facile de comprendre pourquoi la panique s’empare des Etats-Unis, donc de leurs serpillières européennes !
La sortie de la Grèce de la zone euro, puis de la Communauté Européenne, et enfin de l’OTAN ( cette invention américaine pour nous pousser à une confrontation avec la Russie ), est logique, donc inéluctable, car le référendum a apparemment beaucoup plus de valeur en Grèce qu’en France.Je rappelle que la Grèce s’est opposée fermement aux sanctions européennes contre la Russie, qui a toujours été une alliée beaucoup plus fiable que le quarteron de financiers voyous qui prétend imposer la « démocratie » de Washington, à des grecs étranglés par leurs emprunts à taux variable !Vous pouvez parier que Poutine va permettre à la Grèce de sortir la tête de l’eau, avec le gazoduc Türkish Stream, qui vient d’être confirmé entre la Russie, la Grèce, et la Turquie.La monnaie grecque pourra être la drachme, ou même le rouble, étant-donné que la Russie travaille maintenant en monnaie locale, sans passer par le billet de Monopoly ( pardon, le dollar ).Et si le canal souhaité par Ankara pour désengorger le détroit du Bosphore peut se réaliser ( par exemple au Nord de la partie européenne de la Turquie, à la frontière avec la Grèce ), ce sera du gagnant-gagnant pour ces trois pays !La Grèce a d’ailleurs déjà accepté l’idée d’une base navale russe en Méditerranée, sur l’une de ses nombreuses îles, voire sur le continent.Les va-t-en guerre ont voulu modifier la carte géopolitique du Nord de l’Europe, mais je crois que c’est plutôt au Sud qu’il va y avoir du changement !Ce qui prouve qu’un capitaine de pédalo ne commandera jamais un porte-avions, et sera toujours un mauvais joueur d’échecs, face à un russe !-
@oncle archibald
Mais pour être intégrés en qualité de sous fifres à des US qui réalisent leur hégémonie mondiale et l’asservissement de leurs vassaux européens !! Ce n’est pas un hasard si De Gaulle s’en est barré !! -
@ alinea Lorsque De Gaulle donna a la France son independance par l’arme atomique, la gauche ne cessa de critiquer cette politique et Mitterand qui fut un des pourfendeurs lanca aux pacifistes lors de la « crise des missiles Pershing » les missiles sont a l’est les pacifistes a l’ouest .Le pragmatisme le rappela a la raison Quand je pense que nous europeens n’avons pas ete fichu de mettre un terme a la guerre en Bosnie et que ce fut encore une fois les americains ’ Accord de Dayton " qui mit fin a ce conflit , il est vrai que nous avons de cesse de critiquer les americains mais nous sommes des nabots, des roquets qui aboient et savont faire que ca
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Encore un article simpliste comme on en voit beaucoup ici : du genre il y a les bons honnêtes et généreux d’un coté et de l’autre les méchants magouilleurs et fourbes.
Ben non c’est moins simple que cela : cela s’appelle une négociation, chacun joue ses intérêts et essaie d’obtenir le meilleur de la négo.
Ce qui est toujours malsain c’est cette tendance à instrumentaliser les malheurs du peuple grec ; car il y a assez peu d’intervenants qui se préoccupent vraiment des difficultés des citoyens grecs. En général il s’agit de s’en servir pour marteler son ideologie : qui contre les politiques, qui contre la finance,le capitalisme, les médias, etc...
Pourtant il y a un fait indéniable : cette crise a été utile au moins sur un point. Elle a permis de mettre en lumière l’abcès grec de la corruption. Aujourd’hui on en parle ouvertement, aujourd’hui on accepte enfin de dire à quel point les dirigeants précédents étaient corrompus, et c’était culturellement admis par le peuple grec.
ce qui serait bien c’est que cet abcès soit crevé.En attendant les grecs vont probablement voter oui au maintien dans l’UE et l’Euro ... au grand dam de tous ceux qui voulaient surfer sur la crise grecque, en invoquant hypocritement la démocratie.
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@tf1Groupie
C’est maintenet qu,on va voir si le Systme peut vraimnet faire faire n’IMPORTE QUOI au peuple en controlant les medias.....PJCA -
@tf1Groupie
vous avez fait polytechnique pour etre aussi intelligent ? -
pour moi, mais pour les grecs et pour nous. Car ce qui arrive là-bas n’est pas aussi simple ni simpliste que certains l’imaginent à l’aune d’une trouillométrie à zéro. La Grèce c’est, depuis le début, une vaste arnaque, un numéro d’escamotage comme on en voit souvent dans le cirque de la vie : « mais comment qu’ils ont fait ! Bien que nous ayons une idée, sans preuves, elle ne vaut rien cette idée, mais le fait est qu’il y a truquage, tout le monde sait ça, et tout le monde s’en accommode en riant et en applaudissant. Sauf qu’ici, en Grèce, nos frères se suicident !
Pour donner une idée des enjeux, voici un lien vers un article très éclairant que les dogmatiques prendront sans doute pour une vue de l’esprit. Tant pis pour eux !
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@Lediazec
http://bit.ly/1NuCDW0Ce lien pour montrer que les grecs dénoncent eux mêmes magouilles et corruption. Je soutiens évidemment les grecs dans leur vie ; et j’aime ce pays. Ce qui est difficile à certains de comprendre c’est qu’on peut dénonce le comportement des gouvernements successifs, sans être un salaud, ennemi du peuple grec. Ou alors il faut se suicider intellectuellement, ne penser qu’en rapport avec ses émotions et ses intérets. -
Bonsoir les agoranautes. Merci de prendre la peine de commenter, pas pour moi, mais pour les grecs et pour nous. Car ce qui arrive là-bas n’est pas aussi simple ni simpliste que certains l’imaginent à l’aune d’une trouillométrie à zéro. La Grèce c’est, depuis le début, une vaste arnaque, un numéro d’escamotage comme on en voit souvent dans le cirque de la vie : « mais comment qu’ils ont fait ! Bien que nous ayons une idée, sans preuves, elle ne vaut rien cette idée, mais le fait est qu’il y a truquage, tout le monde sait ça, et tout le monde s’en accommode en riant et en applaudissant. Sauf qu’ici, en Grèce, nos frères se suicident !
Pour donner une idée des enjeux, voici un lien vers un article assez éclairant que les dogmatiques prendront sans doute pour une vue de l’esprit. Tant pis pour eux.
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Merci à l’Auteur pour ce texte.
Je veux réagir sur deux points :
1- DSK est toujours aussi pourri et ce n’est pas son « acte de contrition » ni sa proposition qui le réhabilitent à mes yeux. Il est directement coresponsable de l’entrée de la Grèce ds la zone € alors qu’il savait avoir affaire à un pays sous-développé au moins sur le plan fiscal.
C’est à lui et aux autres pourritures ambulantes de payer.2- Il-y-a une autre somme très importante ( combien de millions ?) qui n’est pas considérée comme une dette, et dont on parlera forcément ds ...quand ?
C’est tout le pognon donné à la Turquie, afin qu’elle se modernise et s’adapte aux exigences de l’ eurofascisme, alors que la plupart des gens ( ET MOI) ne veulent pas en Eurokratur.-
@jakem
.DSK se fout des grecs comme de l’an 40 ; enfin tant qu’on lui cherche pas de crosses, comme vous dites ;L’intéressant, en pondant ses platitudes et ses regrets d’enfant de choeur ayant pissé dans le bénitier, c’est de travailler à redresser son image.Je sais, y a du boulot.Mais néanmoins pourquoi ne pas tenté de passer pour le bon flic, celui qui dit de ne pas trop taper fort ! -
Les grecs se sont fait berner par les Tsipras and co. J’espère que le peuple grec sera plus intelligent.
On risque tout de même de voir bientôt les conséquences des promesses faites par des irresponsables ou alors si c’est oui aux sacrifices alors Tsipras et sa bande devront démissionner. Dans les deux cas, je jubile.-
Historique.
C’est un moment historique, ce soir.
Lundi 29 juin 2015, à 18 heures 20, la Grèce se déclare en défaut de paiement.
Lisez cet article :
18h20 : La Grèce ne remboursera pas le FMI mardi.
La Grèce ne remboursera pas l’échéance de 1,6 milliard d’euros qu’elle doit au Fonds monétaire international mardi, a annoncé lundi un responsable du gouvernement grec.
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@BA
C’est tout, sauf un scoop !....Seul le contraire nous aurait étonné -
Il y a une heure« Le premier ministre grec a sollicité par courrier les chefs d’Etat et de gouvernement européens. Il souhaite qu’ils reviennent sur leur refus de prolonger le plan d’aide à la Grèce jusqu’au 5 juillet, date du référendum. »Ce n’est plus le sertaki, c’est le tango...Un pas en avant, un pas en arrière sur le bord du gouffre, attendant qu’on le retienne. « Le peuple grec » ne sachant pour qui, pour quoi voter, commence à se demander s’il doit applaudir, ou bien siffler !L’ambivalence est la meilleure technique pour rendre les gens fous !-
@bakerstreet
cette fois, la partie est finie
car après « l’incident » de samedi, que les grecs avec une mauvaise foi crasse voudraient imputer aux négociateurs éberlués, les différents membres sont rentrés chez eux et ont pris le poul de leur opinion publique, qui est plutôt du genre :ça suffit, dehors les escrocs.
Je ne pense pas qu’un habitant des pays baltes, pas plus qu’un polonais, un portugais, même un espagnol ne sera d’accord d’encore « jeter » du pognon dans ce panier à crabesSinon, les armateurs ont repris du caviar, le clergé est très discret,etles grecs vident patriotiquement leurs comptes en banque
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Je me permets de remettre ici un commnentaire que j’avais fait la semaine derniere, puisque,on en sera demain FAIRE quelque chose.....
Que doit faire la Grece ?
1. Le parlement grec doit declarer que les dépenses qu’ont acceptées ses représentants l’ont ete en contravention de leurs mandats.
2. Annuler ces décisions, juger pour corruption - peut-etre trahison - ceux en autorité en Grece qui les ont prises.
3. Annuler les contrats signés en execution de ces décisions, accuser et faire la preuve de la complicités ses firmes étrangeres qui y ont ete parties.
4 Repudier toute dette - devenue alors odieuse - en résultant. Si des gouvernements étrangers prennent fait et cause pour ces compagnies et le remboursemnet de ces dettes, elles porteront devant l’opinion publique mondiale le poids de leur turpitude.
5. Les pays qui y ont interet en tireront argumnet pour pouvoir poser envers la Grece, en toute apparence de LEGITIMITÉ, les gestes qu’ils jugeront bons
6. Racheter avec un discount bien nécocié la dette grecque « a maturité prolongée » Ce qui deviendra une affaireven or pour un pays qui a quelques sous a placer....
Certains autres pays y verront un geste indelicat, voire hostile..... Comme les esclavagistes n’aiment pas qu’on libere leurs esclaves. Mais le plus fort gagnera.
Aujourd’hui les BRICS unis sont les plus forts. Si l’Occident ne réussit pas a semer vite la zizanie au sein des BRICS, la Grece pourrait cahnegr de camp... et c’en sera fait de hégémonie atlantiste dans le monde.
7 Ce qu’il faut surtout retenir, c’est que si la Grece veut que sa dette soit reconnue odieuse elle doit AVANT TOUT identifier des coupables en GRECE. C’est alors seulement qu’elle aura la crédibilité pour en désigner ailleurs.
Pierre JC Allard
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De la Gauche (ou prétendue telle) à la Droite européiste, à travers la presse officielle ou inféodée, ce ne sont que plaintes, gémissements, lamentations, ou vociférations et hurlements.
Le référendum est même dénoncé comme étant un déni de démocratie !
Les éditoriaux naviguent entre annonces de sombres perspectives, annonces de catastrophes, et menaces sans nuances.
« Le Monde », qui n’est plus un journal de référence mais un journal de révérence est encore plus alarmiste que « Le Figaro » ! C’est dire !
Pour couronner le tout, voilà que le grand ennemi de la finance devenu son meilleur ami s’érige en défenseur des banques tout en faisant mine de s’apitoyer sur le sort des Grecs.
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