Grève SNCF : les usagers au bord de la rupture ?
Un projet de réforme du système ferroviaire est en cours ? Branle-bas de combat chez les cheminots qui, ayant entendu le terme "réforme", se sont empressés de se mettre en grève avant même d'en connaître les tenants et les aboutissants. Ils craignent aussi pour leurs emplois et réclament une revalorisation des salaires pour les plus jeunes. La SNCF n'est déjà pas en odeur de sainteté, mais cette grève risque de la rendre définitivement haïssable aux yeux des usagers.
Commencons par une anecdote personnelle, qui illustre les différentes situations désagréables qu'un grand nombre d'usagers ont déjà eu à expérimenter avec la SNCF.
En jullet 2012, j'achète un pass interRail qui permet de voyager de façon illimitée dans une trentaine de pays européens. Le prix varie en fonction de la durée du pass et de l'âge de l'usager. Mais le principe est sympa, et très avantageux.
Malheureusement pour moi, au bout de deux semaines, mon odyssée prend fin. Au beau milieu de l'europe centrale, un contrôleur me fait remarquer que la date de validité de mon pass est erronée. Surpris, je regarde attentivement cette ligne imprimée que j'avais négligé de vérifier, faisant confiance à l'agent. Effectivement : ce n'est pas le mois de juillet qui est indiqué, mais le mois d'août !
Je dois écourter mon voyage, annuler toutes mes réservations d'hôtel, perdre 10 jours de voyage illimité sur les trente que j'ai réglés, et payer plein pot mon billet de retour. Furieux, j'écris un courrier à Arras, et prend soin de joindre à mes réclamations le pass interRail, les billets réservés le jour de l'achat du pass (pour preuve de ma bonne foi), ainsi que le billet de retour dont je demande le remboursement.
Pour tout retour, j'ai le droit à un quart de feuillet et à une réponse standard me demandant de faire appel à la compagnie nationale qui m'a vendu le billet de retour. Evidemment, tous mes billets ont été conservés. Et pas le moindre mea culpa pour l'erreur de l'agent.
Il va sans dire que j'ai écrit une nouvelle fois pour exprimer ma colère. De toute façon, nous autres pauvres usagers n'avons pas tellement le choix. la SNCF s'est bien gardée de créer un service téléphonique ou un courrier électronique pour assurer le service client. Et toujours le même quart de feuillet en guise de réponse.
Cette grêve s'ajoute donc au manque de professionalisme criant de la SNCF et ce malgré les prix indécents des billets. Tout ceci me crispe encore davantage.
62 réactions à cet article
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Romain Desbois 26 octobre 2012 10:23La SNCF est devenue une boite comme les autres, on n’y rentre plus par conviction, par l’amour du train. L’effet chômage de masse, les gens prennent se qu’ils trouvent et la SNCF reste encore une bonne boite (quoique ca dépend de ce que vous y faîtes, les gars qui bossent sur les rails en chient un max par tous les temps).
Je comprends votre colère justifiée par la connerie du collègue. Un conseil , jamais de courrier où alors avec copie et non l’original (c’est une règle pour tout).
Sinon je propose aux cheminots de ne plus s’arrêter de travailler mais de faire la grève du zèle ! Ce sera bien plus efficace.
Ensuite je propose que les cheminots travaillent du lundi au vendredi, de 9H/12H et de 13H/18H le vendredi 16H. (sauf samedi, dimanche et fêtes).
Gras comme la France, ingrat comme un français.
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Bonjour, Romain.
Bravo pour cette conclusion qui remte un peu les pendules à l’heure sur ce qu’est le service public de transport : on oublie trop souvent qu’il fonctionne jour et nuit et 365 jours par an.
La grève du zèle, je ne vois pas trop quelle forme elle pourrait prendre sans pénaliser les usagers car ce type de grève est une application stricte de toutes les consignes, notamment de sécurité. Mieux que la grève du zèle : la grève du contrôle permettant aux usagers de voyager gratuitement. Mais cela soulève une double difficulté : 1) seuls les contrôleurs peuvent la faire, ce qui impliquerait qu’ils soient le cas échéant totalement solidaires de revendications internes qui ne sont pas forcément les leurs ; 2) c’est totalement illégal et cela expose les contrevenants à de graves sanctions.
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L agrève du zèle, ça peut être par exemple faire voyager tout le monde gratuitement.
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Carrotte :
Irresponsable mentalité de (.........) s ’ appropriant du bien d’ autrui pour ses idées
confuses .Ni grève du zèle ni grève tout court .
Un train ça doit rouler , et un cheminot cheminer .
Je sais , c’ est au-dessus de leurs forces ....
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Bonjour, Traroth.
Voyager gratuitement est, comme je l’ai indiqué ci-dessus, totalement illégal et expose les contrevenants non seulement à des sanctions disciplinaires internes, mais également à des poursuites.
Qui plus est, cette gratuité ne pourrait être mise en oeuvre que par les agents de guichet avec la complicité des contrôleurs. Seules ces catégories de personnels seraient ainsi exposés à des sanctions, ce qui ne serait le cas ni des conducteurs, ni des techniciens, ni des agents d’entretien.
C’est pourquoi cette solution, pourtant très tentante car pénalisante uniquement pour la direction de l’entreprise, n’est jamais retenue. -
@Fergus : mais après, qu’on ne vienne pas nous dire que ce sont les grévistes qui sont les seuls responsables des désagréments des usagers ! Si on leur permettait de laisser les voyageurs voyager gratuitement, ça serait déjà beaucoup plus supportable pour ceux-ci, en offrant une alternative à la cessation de travail qui emmerde l’employeur mais pas les usagers, ce qui est quand même le véritable but d’une grève.
La SNCF prend les usagers en otage en mettant les grévistes au défi de se rendre impopulaires ! -
@ Traroth.
Effectivement, tout est fait pour rendre les gréviste impopulaires. Le moyen :
1) La direction refuse d’engager des négociations lorsqu’un problème est soulevé ;
2) Faute de négociation, les syndicats sont contraints de déposer un préavis ;
3) La direction continue de faire le mort en refusant toute avancée ;
4) Les syndicats sont contraints de lancer effectivement le mot d’ordre de grève ;
5) Pour peu que le motif de la grève soit grave et implique un mouvement dans la durée, la direction persiste dans la parodie de négociation jusqu’à pourrissement du conflit ; un pourrissement facilité par la complicité des médias et les interviews complaisantes d’usagers excédés d’être « pris en otage » !
Simple comme un piège ultralibéral. Et le pire est qu’un nombre croissant de Français se laisse prendre à ce piège ! -
Bravo Romain, remettons les pendules SNCF à l’heure, qui en ont si souvent besoin aujourd’hui.
La grève du zèle 5 jours sur 7, de 9 à 18 h sans compter les RTT que tout le monde dénigre mais dont dont tout le monde profite avec jubilation, ça me semble un bon plan.La question est : pourquoi les syndicats qui ont pignon sur rue ne la prônent-ils pas ?Tous les salariés ont les mêmes droits ; si les cheminots titulaires sont encore assez nombreux pour faire pression, par leurs grèves, sur la voracité des actionnaires, bénis soient-ils. Les stagiaires, intérimaires et autres CDD à répétition en bénéficieront peut-être, amen.Il fut un temps « que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître », où les transports en commun, de même que les télé-communications, autoroutes, eau, gaz et électricité, certaines banques, et tant d’autres choses, étaient des SERVICES PUBLICS contrôlés par l’Etat.Or, l’Etat, c’est nous. C’est bien nous qui lui permettons, par nos impôts, de subvenir au fonctionnement du service public. Serions-nous donc, nous les contribuables-électeurs, responsables de la gabegie engendrée par les énarques et polytechniciens qui nous gouvernent à ce jour ? Oui, nous le sommes, puisque nous avons élu, donné les pleins pouvoirs, à ceux qui ont vendu au privé le bien commun, ce fameux Trésor Public.Or donc, ne rejetons pas sur les salariés de la SNCF, de La Poste ou d’ailleurs la responsabilité qui nous échoit. Nous l’avons voulue, on l’a eue.Jamais je ne dénierai à quiconque ce droit de grève que nos aïeux on payé de leur vie, POUR CE CONFORT dont nous jouissons aujourd’hui (congés payés, heures supplémentaires, droit de grève, interdiction du travail des enfants, services sociaux...)N’oublions pas ce que leur vie était, ni ce que notre vie et devenue grâce à eux.A nous de faire en sorte d’honorer leur lutte en poursuivant leurs efforts, pour le mieux-être de notre propre descendance. -
Romain Desbois 27 octobre 2012 02:37Rien que refuser de faire partir un train parce qu’un porte ferme mal ou que le train n’a qu’un moteur qui fonctionne.
On est de plus en plus sur le fil du rasoir. Même les délais de révision du matériel roulant sont allongés. Trois fois en quatre ans.
Souvenez vous l’hiver 2010, les rames RER ont été retirées pendant trois semaines, officiellement parceque les feuilles avaient provoqué des patinages qui ont endommager les roues et essieux. En fait la vraie raison était que les rames sont toutes tombées en panne parce que les délais de révision avaient été repoussés.
Souvenez vous la campagne publicitaire de ce printemps expliquant aux gens que la SNCF et RFF allaient « moderniser » le réseau ferroviaire. La vérité est que le réseau avait tellement été abandonné par RFF, que si on ne faisiat pas de travaux d’urgence , il fallait impérativement réduire la vitesse des trains sous peine de catastrophe assurées !
Hélas les échos que j’ai de collègues qui bossent sur les voies, on court à la catastrophe !!!!!
Souvenez vous en quand hélas cela arrivera et que les grandes gueules de RMC nous cracherons à la gueule.
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Depuis plusieurs années, la direction et les gouvernements font tout pour que les conflits dégénèrent en grèves impopulaires, relayés par les médias aux ordres. Ce sont les mauvaises décisions politiques ou patronales qui sont responsables de ces « prises en otage » décriées. Malheureusement, c’est celui qui détient le monopole des médias qui donne l’image de la grève dans un conflit social. Ensuite il est facile d’effectuer un sondage laissant apparaitre que prés de70% des français se disent favorables à l’ouverture à la concurrence du marché ferroviaire.
Les cheminots et la SNCF sont dans le collimateur et seront sans doute au menu d’un prochain plan d’austérité. Pour les cheminots, ce scénario aura pour conséquence la suppression de milliers de postes et pour les usagers : augmentation des tarifs (pour s’aligner sur les prix du privé), abandon des liaisons non rentables et perte du haut niveau de sécurité dans la circulation des trains…
voir pour se faire une idée :
http://2ccr.unblog.fr/2012/01/03/sncf%E2%80%89-place-aux-trains-prives/-
Romain Desbois 27 octobre 2012 02:49Je peux vous dire que l’on a volontairement saboter le trafic marchandise pour vendre les terrains des triages et supprimer du personnel. Depuis le plan d’entreprise de 1988, où il est écrit noir sur blanc que l’on refuse dorénavant au client de livrer un wagon isolé (c’est un train entier ou rien).
Et ce que l’on veut c’est que ce soit le privé qui prenne le trafic marchandise.En 60 ans la SNCF est passée de 450 000 cheminot à moins de 120 000. certes la modernisation y a contribué mais maintenant on ne trouve plus personne en gare pour vous aider. Sur les quais de banlieue , si vous êtes agressé , il vous faut appeler un centre de secours qui appellera la police ferroviaire qui se trouve à 1 heure de votre gare.
Qu’est ce qui coute leplus cher à la société, un cheminot ou un chômeur ? Un fonctionnaire ou un retraité ?
Le 1% de solidarité contre le chômage ne serait-il pas plus utile à embaucher des chômeurs qui cotiseront à leur tour à ce 1% ; qui servirait à nouveau à embaucher, etc...C’est ce que j’ai proposé à mon patron au début de ma carrière. Sa réponse a été une convocation avec demande d’explication puis avertissement ... pour ne pas être passé par la vois hiérarchique !!!!!
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c’est vrai que le train est devenu insupportable !
et oui, la sncf n’est plus un service public...les voies ne sont plus entretenues, les tarifs sont fous, les employés ne sont plus aussi serviables ni efficaces...
je me souvient d’un temps ou il en était différemment....que n’avons nous pas, ou pas suffisamment, soutenu les cheminots quand ils dénonçaient une privatisation rampante et le démantèlement scandaleux d’un service public si nécessaire !
avant, tant de petits bleds étaient accessibles en train aussi...les trains étaient scrupuleusement à l’heure...
l’auteur, je me trompe peut-être, mais vous n’avez pas dû défendre les cheminots lorsqu’ils voulaient éviter justement tous les désagréments scandaleux dont vous nous faites part (qui sont, soit dit en passant, ceux que l’on rencontre face à une « administration » de boîte privée-commerciale-tout-pour-le-fric-manageriale-a-la-ricaine), et ce serait bien dommage si c’était le cas, car vous seriez en totale contradiction avec vous-même !
la sncf est un exemple parfait que l’idée répandue (par qui ?) qui veut que le privé fonctionne mieux que le service public est une ineptie totale.
cf : Ken Loach « the navigators » et cette farce tragique de la privatisation angliche des chemins de fer ( qui a coûté une foooortune aux contribuables !)cordialement
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Au contraire, depuis Sarko il y moins de grèves et elles ont moins d’impact. La SNCF d’il y 25 ans était une horreur : corporatisme, grèves interminables à répétitions, mépris du client en somme. Ceci dit tout reste à faire : privatiser cette aberration et surtout supprimer le statut des cheminots, virer 20% de l’effectif, retraite à 62 ans.
Ken Loach n’a pas du prendre souvent le train en France.
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vous non plus apparemment...vous regardez trop la télé.
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Romain Desbois 27 octobre 2012 02:01paoum
Savez vous d’où vient l’adage qui disait que le chef de gare était cocu ?
Ca vient du temps où le cheminot vivaient pour l’entreprise, avait des horaires de dingue. Et délaissant sa femme , il arriva ce qu’il arrive quand on délaisse sa femme.Oui il faut revoir « la bête humaine » .
Mais je crois qu’il n’y apas que les cheminots qui ont changé. Plus personne n’accepterait d’être exploité comme au XIX ème siècle.
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Bonjour, Francis.
Vous mélangez dans votre critique la direction de la SNCF et les syndicats de cheminots. Ces derniers ne sont pas responsables des problèmes liés à la mauvaise prise en compte des réclamations. Je vous informe à ce sujet qu’en cas de réclamation n’ayant pas abouti, vous avez toujours la possibilité soit d’écrire directement à la Direction générale pour faire part de vogtre mécontentement s’il est justifié, soit de saisir le médiateur de la SNCF.
Critiquer les syndicats est d’ailleurs dans l’air du temps. Il faut pourtant cesser de croire qu’ils n’agissent qu’en raison de revendications catégorielles concernant peu les usagers. A cet égard, souvenons-nous des grèves de 1995. Cette année-là, les cheminots se sont certes battu contre la réforme des retraites et celle de la Sécu, mais aussi (on l’a largement oublié) contre le projet de contrat de plan SNCF qui aurait de facto entériné la désertification ferroviaire des régions comme la Lorraine ou l’Auvergne. Et ce volet a très largement contribué à attiser la colère des cheminots pour sauvegarder des dessertes indispensables.
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L’injustice sociale comme argument de toutes les grèves corporatistes de la SNCF.
« acquis sociaux » et « autres régimes spéciaux » qui ne sont qu’en réalité des injustices sociales offertes à des privilégiés.Le mot d’ordre de ces personnes c’est : Ceux qui cotisent le moins reçoivent le plus !-
« acquis sociaux » et « autres régimes spéciaux » qui ne sont qu’en réalité des injustices sociales offertes à des privilégiés.
Le mot d’ordre de ces personnes c’est : Ceux qui cotisent le moins reçoivent le plus !Mensonges habituels, les cheminots sont ceux qui cotisent le plus, tant en caisse de retraite qu’en cotisations sociales....
Franchement, traiter les cheminots de privilégiés, le ridicule ne te fait pas peur ?
Alors que dire des banquiers, traders, politiques et des chefs d’entreprise du caca 40 et autres.....
Spartacus, tu es encore pire qu’une caricature..... -
Oui, j’ai toujours été étonné de cette indignation sélective du populo qui démarre au quart de tour lorsqu’il s’agit de dénoncer les banksters et autre suppôts du capitalisme. Par contre les corporatismes et privilèges du public ne semblent pas émouvoir grand monde. Sans doute qu’il y a un grand nombre de salariés à statut des services public sur agoravox ou alors peut-être que ces gens aiment bien payer des impôts.
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« acquis sociaux » et « autres régimes spéciaux » qui ne sont qu’en réalité des injustices sociales offertes à des privilégiés.
typique libertaryen
bientot la faillite, tu rigoleras moins -
@Pyrathome : absolument faux , les cotisations des agents de la sncf ne couvrent absolument pas leur retraite . Leur régime est en déficit de 3 Ma € / an !!
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spartacus, c’est un aigri, il a un camion a pizza, n’arrive pas a en vivre parce qu’il fait des pizzas degueulasse et croyant faire des heures sup au tarif de nuit il ouvre de 2H a 5h du mat !
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Monsieur Gil ,
Avez vous mangé une pizza dont vous parlez ?
Oui ?
à quel endroit peut-on se les procurer ?
Merci de votre aimable réponse .
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Pyrathome
Un calculs sur les 6 derniers mois au lieu de 25 ans c’est pas un privilège ?La retraite à 50 ans pour les roulants et 55 ans pour le reste c’est pas un privilège ?Des primes « à la pelle » c’est pas un privilège ?travail à vie, c’est pas un privilège ?des salaires 23 % plus élevés que dans le privé c’est pas un privilège ?Des retraites doubles c’est pas un privilège ?Les bonifications c’est pas un privilège ?une semaine de travail de 25 heures (les conducteurs du TGV), c’est pas un privilège ?gratuité du transport pour les agents et pour leurs familles c’est pas un privilège ? -
Le Phyratome comprend rien , il parle depuis une soucoupe volante .
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Beaucoup de fonctionnaires et de retraités sur Avox.
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Un calculs sur les 6 derniers mois au lieu de 25 ans c’est pas un privilège ?
c’est pour tes potes haut fonctionnaires
et la retraite du gros PDG ? -
Rappelons à spartacus que :
* Que la gratuité du transport constitue un avantage, comme il en existe de très nombreux dans le privé (voiture à prix coutant, réduction sur les prêts, ...)
* Le calculs sur les 6 derniers mois au lieu de 25 ans constitue la seule retraite des régimes spéciaux contrairement au privé et même aux fonctionnaires où les caisses complémentaires (AGIRC, ARCCO, RAFP, ...) s’ajoute à la retraite de base avec éventuellement les avantages liées aux grosses boites de la taille de la SNCF (PERCO, ...)
* Que justement les primes « à la pelle » ne sont pas prises en compte dans le calcul de la retraite, encore une fois contrairement au privé.
* Que maintenant tout le monde doit cotiser 41,5 ans et donc que pour partir à 50 ou 55 ans, il faut accepter une très forte réduction de sa pension.
* Que le travail à vie est un mythe et qu’il suffit de voir les différents bilans des entreprises concernées pour voir qu’un agent pour status peut être révoqué (ou licencié)Et pour finir, si le métier de cheminot est si merveilleux, pourquoi ne pas postuler ? -
"Que maintenant tout le monde doit cotiser 41,5 ans et donc que pour partir à 50 ou 55 ans, il faut accepter une très forte réduction de sa pension"
encore faux , la reforme sarko fillon institue un système compensatoire et la retraite à taux plein à 52 ans pour les roulants !
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Quelles sont tes sources, kalagan75, pour : « la reforme sarko fillon institue un système compensatoire et la retraite à taux plein à 52 ans pour les roulants ! » ?
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Bonjour, Spartacus.
Je crains que vous ne connaissiez pas très bien le sujet des retraites de la SNCF : si, les agents d’exploitation peuvent partir à 50 ans ou 55 ans selon le type d’emploi qu’ils ont occupé, le personnel administratif ne part pas avant 60 ans. Et pour partir à 50, il faut avoir accompli un minimum de 15 ans dans un poste ouvrant droit à cet âge de départ.
Dans les faits, seuls 10 % des cheminots peuvent partir à 50 ans. En outre, de nombreux exploitants, souvent devenus inaptes du fait de leurs conditions de travail, sont reclassés en cours de carrière dans des postes n’ouvrant pas droit à départ anticipé. Le calcul de l’âge de départ étant effectué au prorata des annuités passés dans les différents postes, nombre d’exploitants ne partent donc ni à 50 ni à 55 ans, mais à 56, 57 ou 58 ans. -
s’il n’y avait que le sujet des retraites de la SNCF qu’il ne connaissait pas....
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@novice2005
Les avantages cachés niés vous montrent vos contradictionsla réforme n’a rien changé !Le départ à 50 ou 55 ans est un grossier mensonge !Et bonjour les nouveaux avantages en tous genres : création d’échelons supplémentaires, majorations salariales de fin de carrière, attributions systématique de points retraite, intégration des primes pour le calcul de la retraite, abondements sur des compte-épargne-temps, régime de retraite supplémentaires pour les agents de conduite, prise en compte de la pénibilité etc.Un interminable inventaire à la Prévert … d’avantages sectoriels.2-Dans le privé on ajoute sur la feuille de paye l’avantage en nature que constitue par exemple une voiture société. Le salarié paye des cotisations sociales sur cet avantage.Vous parlez de voiture a prix « coûtant ». Un voyage « gratuit c’est pas à prix »coûtant"..Vous en payez des cotisations sociales pour vos trajets, et vos ayant droits élargis ?Encore une fraude étatique d’un monopole à l’URSAFF.Ça commence a bien faire ces régimes hors droit commun !Que tous les régimes soient alignés comme en Italie. point. -
@ Fergus
Pour les salariés c’est 61.5 ans. C’est pas 56, 57 ou 58 ans.L’équité c’est la même chose,Ça suffit vos « presque » ou « tout pareil » !Ou est votre morale dans la minimisation de vos privilèges ?Non !Les mains dans le pot de confiture vous niez l’injustice sociale ? -
alors Monsieur Gil j’ attends vos explications sur l’ adresse où vous auriez
acheté la pizza et dont vous parlez avec mépris .Vous seriez un sinistre farceur si ne répondiez pas .
Un genre de gugusse neu-neu affirmant des berlues .
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@ spartacus :
Mais on est d’accord, la réforme de 2007 n’a pas arrangé le problème puisque les avantages consentis compensent l’alignement des régimes. Mais nul part il est indiqué qu’un conducteur part à la retraite à taux plein à 50, 52, 55 ou 57 ans à taux plein puisque c’est faux !
Après que des avantages soient revus, taxés, ... c’est un autre problème. Ne mélangeons pas tout. Pour ma part je ne maîtrise pas suffisamment cette problématique pour critiquer d’une part ou de l’autre.
PS : je ne travaille pas à la SNCF.
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« Que tous les régimes soient alignés comme en Italie. point. »
vers le caniveau
sauf pour ceux d’en haut et les tres gros PDG libertaryens -
Romain Desbois 27 octobre 2012 02:14« régimes spéciaux » qui ne sont qu’en réalité des injustices sociales offertes à des privilégiés. "
C’est mal connaître l’histoire. Car à l’origine ces régimes spéciaux devaient être des modèles pour les autres régimes. Car se sont les mineurs de fonds et les cheminots qui ont créé la retraite. Ce sont les travailleurs qui ont voulu créer des caisses pour que les collègues puissent partir se reposer quelque années avant de crever.On parle de réforme des retraites basée sur l’espérance de vie.
Il faut savoir que statistiquement le travail en 3X8 fait perdre 4 à 5 ans d’espérance de vie.
Alors si on veut mettre tout à plat , appliquons les principes jusqu’au bout !
Les fonctionnaires et les agents de la fonction publique payent tous les mois 1% de leur salaire en solidarité pour les chômeurs du privé.Et vous leur crachez à la gueule ?
Mais venez ! ils embauchent à la SNCF !!! Et figurez vous que lorsqu’on explique aux prétendants qu’ils vont devoir bosser en 3X8, 3 week end sur 5, qu’il va falloir qu’ils fassent un trait au noêl avec leur gosse, que les vacances l’été , c’est pas gagné ; et bien y aplus personne dites donc.
Pour la première fois cette année , la SNCF déplore même plus de 400 démissions.
Plus de 10 000 postes vacants pour 2013 !!!! -
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Un train c ’est fait pour rouler .
Alors que les cheminots c ’est fait pour faire la grève .
Le problème vient de là .
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C’est bien connu que les trains roulent tout seuls ...
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Un train automatique ça fait pas grève ...
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Ce n’est pas parce que c’est automatique que ça roule tout seul. Et si le personnel qui gère le train automatique se met en grève, le train ne roule pas.
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ils vont mettre du personnel automatique et tu feras chômeur gréviste ....
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Romain Desbois 26 octobre 2012 23:31raclure
C’est à cause de mec comme toi qu’on n’a plus envie de se faire chier. Moi même quand c’était le bordel, je restais au delà de mes heures pour aider les collègues. Maintenant je m’en fous , je me casse à l’heure pile.
ton poujadisme et celui de la plupart des gens sont responsables de ça. -
Romain Desbois 26 octobre 2012 23:33Au fait les machines à pain aussi fonctionnent h24. Faudrait peut-être nous passer de boulanger après tout.
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Romain Desbois 27 octobre 2012 12:39slt collègue
Merci pour votre témoignage. J’ai fait l’école de conduite et je connais ce que vous vivez.
C’est vrai que même entre nous perdure des apriori.
Prendre en cabine de temps en temps un voyageur est une bonne méthode. Et encore , il ne verra pas forcément que vous êtes constamment à vérifier plein de trucs, la vitesse , le nom de la voie, le km, l’horaire, le « mort », le KVB, etc...
Il y a une émission sur LCP qui fait cela, un élu doit passer 24 h à faire un autre boulot.
« j’aimerais vous y voir » , c’est très instructif. Pour eux et pour nous. -
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m’en fout depuis que beaucoup de compagnie low cost s’installe dans presque tous les aéroports ,et j’te dit pas l’prix ,+ de la moitié moins que l’train qui n’arrive jamais a l’heure
jusqu’asteur j’suis jamais arrivé 2 ou 3 h après l’heure prévue
termine la sncf qui te laisse en rade la plupart du temps-
probleme : les compagnies lowcoast reçoivent de nombreuses subventions des regions et beneficient d’avantages fiscaux ! Donc au final c’est vous par vos impots qui payez la difference. C’est con hein !
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Bonjour Chmoll.
Curieux de comparer la SNCF à l’aérien car, eu égard aux distances, cela fait forcément référence au TGV. Or il se trouve que l’écrasante majorité des trajets en TGV se déroule dans des conditions normales et sans retard. Qui plus est, en prenant l’avion, vous êtes tributaire des transports locaux de desserte des aéroports, et par conséquent exposé à des mouvements sociaux ou à des incidents sur le parcours aéroport-centre-ville.
Vous auriez parlé de certaines lignes TER qui posent problème ou des lignes franciliennes qui connaissent des retards récurrents (exemple Paris-Rambouillet), votre propos eût été plus convaincant. -
Fergus,
La comparaison avec les lignes franciliennes est difficile puisque le donneur d’ordre est le STIF, la SNCF est exécutant (et paye des pénalités), pour les TER je ne suis pas sûr.Pour les TGV, la SNCF est une entreprise privée qui doit ramener des dividendes à ses actionnaires (dont l’état).
Lors de cette regrettable séparation de la SNCF et RFF, la sneuf aurait dû changer de nom pour qu’on ne confonde plus la société privée et la société de service public.
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prenons un cas concret :
un billet TGV bruxelles Avignon, quand on a réussi à s’y retrouver dans tout ce bazar de tarifs fluctuants, c’est entre 160 et 225 euros.
La gare TGV Bruxelles est à 30 bornes, autant dire qu’il faut prendre la bagnole ou risquer de prendre le métro(Bruxelles Midi est un quartier très sympa)Pas de parking spécial pour déposer un passager, et des parkings aussi chers qu’un hôtel
Avignon est, une merveilleuse trouvaille au milieu de nulle part, et il faut prendre un bus navette, ou louer une bagnole.
A noter que quand je débourse les 150 euros, le contribuable français s’est acquitté de la même somme pour couvrir le déficit de RFF,qu’il en soit remercié.
Sur une dizaine de voyages, j’ai eu la chance d’arriver 3 fois dans les temps,pas mal.Maintenant si je prends un vol Ryanair, à Charleroi, j’ai le même problème pour arriver à quai, sauf que le parking permet de me déposer devant les guichets.Le vol dure 1h30, contre 5 heures en TGV.et il coûte 50 euros dont 15 euros de taxe d’aéroport qui permet de payer le personnel et de faire fonctionner les infrastructures.
Arriver à Nismes, j’ai le même problème qu’à Avignon, sauf que le desk pour louer la bagnole est juste à la sortie, et que je ne dois pas me trimbaler avec la valoche sous le cagnard (on se demande qui a conçu cette gare TGV d’Avignon ?)Bref, à tout point de vue ,le train O pointé, l’avion, 10/10
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bonsoir joeletaxi,
ryanair, c’est environ 600 millions par an de subvention pour 200 millions de bénéfices. C’est à dire que sans argent public, cette société n’est tout simplement pas rentable.En plus, partout ou elle est, elle mets un point d’honneur à casser complètement le droit du travail, notamment en donnant des contrats sous législation irlandaise à tous ses salariés européens. Pour le dire autrement, ils ne cotisent à rien.Et pour finir, lorsque vous prenez ryanair pour Londres, vous atterrissez en fait à un aéroport (Luton) qui est ... à 2 heures de bus de Londres, bien tassée.Et pour finir, une petite singularité que peu de gens connaissent. Le carburant pour les avions est totalement non taxé. -
c’est pas vraiment l’avis de certains, y compris la commission européenne
Faux a répondu le PDG de Ryanair Michael O’Leary dans une interview au quotidien, nous avons juste « négocié des réductions de taxes » dans les aéroports – une pratique qu’utilisent également selon lui les compagnies traditionnelles. Et il insiste : « nous n’avons jamais reçu de subsides des autorités publiques. La Commission européenne nous avait condamnés en 2004 à rembourser des réductions de taxes dont nous avons bénéficié à l’aéroport de Charleroi, estimant que ce sont des subsides. Mais le tribunal de première instance des Communautés européennes lui a donné tort. »
bien sur, si l’on considère que le fait de mettre à disposition des infrastructures à un coût préférentiel ,ou même dans certains cas, gratuit,est une subvention, alors connaissez-vous une activité qui ne soit pas subventionnée ?
Et chaque passager paie bien une taxe d’aéroport, qui est souvent supérieure au prix du billet d’ailleurs.Mais que pensez-vous de la contribution du contribuable français dans mon ticket TGV qau travers de RFF(qui est plus participe au déficit public)
La vérité est que ,comme le démontre l’exemple US, le train n’est pas compétitif, et c’est uniquement de par la volonté politique qu’il survit.
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Bonjour, Joletaxi.
Pour le trajet Bruxelles-Avignon, vous affichez un tarif entre 160 et 225 euros. Désolé de vous contredire mais e 2e classe, un billet acheté quelques semaines à l’avance coûte 103 euros, ce que vous vous gardez de dire.
Vos critiques sur le métro de Bruxelles et la gare du Midi, présentée comme un repoussir, sont de plus injustifiées.
Enfin, la navette d’Avigon fonctionne très bien et amène en quelues minutes les voyageurs en centre-ville. -
curieux hein, je n’ai jamais réussi à prendre un ticket en dessous de 172 euros, mais en y passant du temps, et en réservant 6 semaines à l’avance ça doit être possible.
Par contre, parfois 24 heures avant je trouve un vol Ryanair pour moins de 30 euros, et pourtant, comme dit plus haut, je suis pas très futé pour trouver des prix hein.
Concernant la navette, vous me faites rire.
Je me suis trouvé en plein cagnard, après avoir parcouru près de 1.500 mètres avec la valoche, dans des escaliers(encore une fois qui a imaginé cette gare ?) à attendre 25 minutes la fameuse navette.
Pour ce qui est de Bruxelles midi, je vous conseille une petite balade vers minuit, c’est très festif.Mais le problème n’est pas là, j’ai parlé d’un cas ^personnel,comme je peux vous parler de mes visites à des salons professionnels à Paris, où, dès que l’on est 2 personnes, c’est la voiture qui s’impose(ne parlons même pas de la commodité d’une absolue liberté)
Ne parlons pas non plus de journées à Milan, Madrid, Valence, Bale, Dusseldorf, et même Londre,qui comme vous le savez est très étendu et qui ^parfois au départ de Waterloo, relève d’un vrai parcours du combattant.Le problème, illustré par le cas US, où le moyen de transport le plus efficace et le plus rentable sort du lot, c’est qu’il est impossible de faire rouler les trains sans un recours massif à l’argent public.Politiquement, on peut juger cette façon de faire acceptable, mais ne venez pas essayer de faire croire que cette solution est celle qui assure le meilleur « return ».
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et pas la sncf ? elle ne touche rien ? renseigne toi bien ,rien que sur leurs régimes et retraite combien tu vas leur payé cette année ,pour ne prendre que ça
même au prix du billet low cost je suis encore gagnant + de 50% moins cher que la sncf et sans les inconvénient perpètes de la sncf
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Romain Desbois 27 octobre 2012 12:31mais c’est logique , quand on réduit le nombre d’embauche, le nombre de cotisants baisse et le nombre de retraités augmente.
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@ l’auteur
Vous n’êtes qu’un vilain jaloux.
Ils n’ont pas voulu de vous à la SNCF ?-
Par manque de responsabilité, ils finiront par fermer définitivement les gares parisiennes, Lyon, Montparnasse, Est, Nord, ... etc. ? Ils vendront ensuite aux méga kilos les rails pour rembourser les dettes.
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