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Accueil du site > Tribune Libre > Guerre des sexes : la lutte continue

Guerre des sexes : la lutte continue

Egalité Homme Femme L'égalité hommes/femmes est un sujet dont rien que l'énoncé peut susciter des foudres : pourquoi ne devrait-on pas parler, plutôt, d'égalité femmes/hommes ? Même la grammaire vient approfondir le caractère tragique de ce dilemme, puisqu'aucune solution égalitaire, et qui ne fasse pas rire, n'a encore été trouvée à la règle qui veut que le masculin l'emporte dans tous les cas sur le féminin.

S'étant saisi de cet épineux problème, sous le haut-matronage de Najat Vallaud-Belkacem, et la collaboration active de l'aile écologiste du parlement, les députés ont voté ce 24 janvier, un projet de loi "pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes" (en gras dans le texte).

A sa manière, Sacha Guitry avait subtilement saisi la difficulté de ce sujet : "J'admettrais facilement que les femmes nous sont supérieures, si seulement elles cessaient de se prétendre nos égales". Subtile, Vallaud-Belkacem l'est beaucoup moins.

 

Les esprits mal-pensants - il en existe - ne manqueront pas de gloser sur l'intitulé du texte, qui, au lieu de ne prévoir qu'une égalité "frelatée", ou "d'apparence", comme celle qui prévalait avant, prend bien la peine de préciser que celle-ci est une égalité "réelle", enfin ! Les intitulés de textes de lois surprennent souvent, par leur grandiloquence, leur naïveté, ou leur ridicule.*

Les esprits logiques, eux, observeront que cet intitulé, au lieu d'égalité entre les êtres humains, parle d'une égalité entre les femmes et les hommes, reconnaissance implicite d'une différence, tout en inversant l'ordre traditionnel des termes, et en oubliant les trans-genres. Option tout aussi sexiste que la précédente, il est difficile d'y voir un progrès.

En réalité, ce texte à l'intitulé immodeste prévoit d'une part un certain nombre de variations techniques des dispositions du Code de Santé publique, dont il est difficile d'imaginer qu'ils puissent changer la face du sexisme traditionnel, et d'autre part, d'autres dispositions moins anodines dans leur portée sociétale, et dans leur effet clivant.

Article 1 : le décor

Il n'est pas inutile de citer l'article 1 de la loi in-extenso, car il plante le décor d'une manière non-équivoque : 

"La politique pour l’égalité entre les femmes et les hommes comporte notamment : 
1° Des actions de prévention et de protection permettant de lutter contre les violences faites aux femmes et les atteintes à leur dignité ;
2° Des actions destinées à prévenir et à lutter contre les stéréotypes sexistes ;
3° Des actions visant à assurer aux femmes la maîtrise de leur sexualité, notamment par l’accès à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse ;
4° Des actions de lutte contre la précarité des femmes ;
5° Des actions visant à garantir l’égalité professionnelle et salariale et la mixité dans les métiers ;
6° Des actions tendant à favoriser une meilleure articulation des temps de vie et un partage équilibré des responsabilités parentales ;
7° Des actions visant à favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales ;
8° Des actions visant à garantir l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes et leur égal accès à la création et à la production culturelle et artistique ainsi qu’à leur diffusion ;
9° (Supprimé)
10° (nouveau) Des actions visant à porter à la connaissance du public les recherches françaises et internationales sur la construction sociale des rôles sexués".

Il s'agit donc, d'une part, de mesures uniquement destinées à améliorer la condition des femmes, censées vivre dans un modèle patriarcal oppressif, et d'autre part, de mesures touchant aux consciences individuelle : "lutte contre les stéréotypes" et diffusion des théories sur le genre (10°). 

L'égalité réelle a comme un petit goût de revendications communautaristes revanchardes...

Confusion des rôles

Si nul ne saurait contester à l'Etat le devoir de lutter pour la justice, la sécurité des citoyens, ou la prospérité du pays, quand il se donne pour devoir de lutter contre les stéréotypes, il est permis de rester méfiant. En effet, désigner les "mauvais" stéréotypes pour les remplacer par des "bons", relève davantage de la propagande que de l'éducation, les vérités sociales défendues par les Etats n'étant que rarement éternelles. Plus loin, confondant son rôle avec celui d'un conseiller conjugal, il se charge de devoir réglementer l'organisation de la vie des couples, et d'imposer un quota de responsabilités. Au secours ! Enfin, confondant son rôle avec celui d'un organisme scientifique, il veut informer le public sur les théories du genre. Or l'expérience montre que l'information dispensée par les Etats n'est que rarement objective.

Un peu plus loin, à l'article 16, la loi "pour l'égalité réelle entre les hommes et les femmes" fait obligation au CSA d'assurer le respect du droit des femmes (et pas des hommes), imposant à tout services de télévision et de radio national, "à contribuer à la lutte contre les préjugés sexistes et les violences faites aux femmes en diffusant des programmes relatifs à ces sujets". S'il ne s'agit pas de propagande gouvernementale, il va devenir difficile de définir ce terme.

Cette disposition se complète de l'obligation pour les écoles de formation des journalistes (elles sont indépendantes, et leur contenu pédagogique n'est pas fixé par l'Etat) de "comprendre un enseignement sur l'égalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre les stéréotypes, les préjugés sexistes, les images dégradantes, les violences faites aux femmes et les violences commises au sein des couples". Les écoles n'ont pas apprécié.

L'article 17 renforce, lui, la délation, étendant le "dispositif de signalement de contenus illicites par les fournisseurs d'accès à internet et les hébergeurs de sites aux faits d'incitation à la haine en raison du sexe, de l'orientation sexuelle ou du handicap et aux faits de diffusion d'images de violence." La précision du texte va jusqu'à interdire les concours de beauté pour les "enfants de moins de 16 ans" : deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. 

Assez curieusement, aucune disposition visant à restreindre la pornographie sur le net, ou même d'en protéger les "enfants de moins de 16 ans" n'est prévue par le texte, aucune atteinte à la dignité des femmes n'ayant été relevées par la ministresse des droits de ces mêmes femmes. Tout est prévu pour sanctionner une image présumée sexiste, mais rien n'est prévu pour sanctionner une image qui ne laisse aucune ambiguïté sur la considération dans laquelle est tenue l'actrice par son partenaire. Probablement, le nombre de sites délivrant des images dégradantes n'est-il pas en nombre suffisant pour justifier de la même interdiction que les concours de mini-miss, beaucoup plus nombreux ?

IVG : un accès facilité

La situation de détresse prévue par la loi Veil de 1975 comme justification à l'IVG (interruption volontaire de grossesse, ou avortement), a été supprimée. Axelle Lemaire, auteur de cette suppression, la défend par des motifs hautement abscons (dossier de recherche sur ce lien).

Il est bien difficile de soutenir que cette suppression ne va pas dans le sens d'une banalisation d'un acte dont personne n'oserait dire qu'il est anodin, sans pour autant avoir le courage de dire pourquoi.

Le sens de cette suppression est renforcé, dans le même article, par l'extension du délit d'entrave à l'IVG "au fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher l'accès à l'information sur l'IVG" : ce genre de formulation, très imprécise, s'appliquerait-il, par exemple, aux établissements confessionnels d'éducation qui n'aborderaient pas le domaine de la vie avec les vues estampillées par l'Etat ?

En revanche, le texte ne prévoit aucunement d'améliorer le système d'aide à celles qui, ayant le courage de braver la pression familiale ou étatique, souhaiteraient ne pas avorter, ni d'améliorer les dispositifs d'accès à l'adoption pour les nombreuses familles qui souhaiteraient y recourir.

La mort du "bon père de famille"

L'expression "en bon père de famille", suite à un amendement déposé par les écologistes, a été supprimée, et remplacée par "raisonnablement" dans ses quinze occurrences d'utilisation dans le code civil.

S'il est évident que demander à une bailleuse de "jouir du bien en bon père de famille" est un cas d'emploi discutable (mais qui avait déjà été remplacée par la loi Quillot de 1982), les motifs exposés par ces élus sont affligeants : "Issu du latinisme « bonus pater familias », [...] c’est une expression désuète qui remonte au système patriarcal. Régulièrement incomprise par les citoyennes et les citoyens, elle pourrait pourtant être facilement remplacée." Il est à se demander où ces gens vivent, sous quelle législature un système patriarcal aurait été en vigueur en France, et s'ils prennent vraiment les citoyens pour aussi stupides que cette expression soit "régulièrement incomprise".

Quoi qu'il en soit, le texte du Code Civil, qui lui remonte au système impérial, vert lui aussi, a été revu, pour le plus grand bien de l'égalité des sexes.

Substitution du nom marital par le nom de naissance

Bien que, selon la loi du 6 Fructidor de l'an II, "aucun citoyen ne pourra porter de nom ni de prénom autres que ceux exprimés dans son acte de naissance", les administrations utilisaient le nom du conjoint dans les correspondances avec les femmes mariées, ne faisant rien d'autre qu'adopter la convention utilisée par l'unanimité des citoyens.

L'administration, toutefois, insérait dans ses formulaires une case à cocher qui permettait à toute femme mariée de demander à ce que son nom de naissance soit employé en lieu et place de son nom marital.

Suite à cette "loi pour une réelle égalité entre les femmes et les hommes", cette case sera inversée : il faudra désormais que les femmes mariées le demandent, pour que leur nom d'usage, qui est actuellement à 90% celui de leur conjoint, soit remplacé par leur nom de jeune fille.

En cela, Vallaud-Belkacem ne fait que prolonger Fillon, dont une circulaire de 2012 avait imposé de supprimer les termes "mademoiselle" et "nom de jeune fille" des formulaires administratifs.

So what ?

Certains ne verront dans ces changements que des modifications mineures, sans importance, des gages que le président est contraint de donner à son aile verte, ou aux délires communautaristes de son ministre. Peut-être.

D'autres seront indignés par cette propension de l'Etat à formater les consciences, et à modeler les civilisations, en l'occurrence la notre, dans une irresponsabilité totale : ces modifications sont à longue portée, alors que dans seulement dix ans, plus personne ne saura qui a été ministre de la famille. Que l'Etat joue sur les curseurs de longueur, d'attribution, ou d'indemnisation de congé parental, libre à lui. Qu'il les présente comme des "mesures-phares", des "chocs de simplification", ou des "pactes de responsabilité", pourquoi pas, chacun est libre d'y croire.

Mais qu'il prétende imposer, au nom de la lutte contre des modèles normatifs qu'il affirme être désuets, d'autres modèles normatifs, qu'il affirme être "modernes", ou "dans le sens de l'histoire", restera toujours impossible à accepter à un esprit libre.

Car enfin :

  • au sujet de l'IVG, dans un Etat qui en assure une promotion active dès le plus jeune âge, via le ministère de l'éducation nationale, est-ce bien une libération des femmes que de vouloir pour elles, à tout prix et en permanence, l'IVG pour tous ?
  • alors que les écoles de journalistes sont libres, et que la responsabilité éditoriale des médias est supposée entière, de quel droit l'Etat imposerait-il un quota de sujets réservés ? Aujourd'hui l'égalité réelle, demain quoi d'autre ?
  • aucune nécessité pratique, et certainement pas une volonté des citoyens, ne justifie la suppression de l'expression "bon père de famille". Est-ce pour le bien des familles, que cette image est volontairement détruite ?
  • de même, aucune nécessité ni aucune demande démocratique ne justifie l'adoption par l'administration d'un usage inverse de celui de 90% des femmes mariées. L'imposer est l'expression d'une volonté, parfaitement cohérente avec les intentions exprimées aux articles 16 et 17 de la loi, mais revient-il à l'Etat de vouloir normaliser les comportements et les consciences vers le modèle civilisationnel labellisé par un ministre de passage, de plus est très fraîchement acculturée ?


Dans un interview à France TV Info, Claudie Baudino, spécialiste des questions de genre, explique pourquoi elle est satisfaite de cette loi pour l'égalité réelle entre les hommes et les femmes : "Ce vote va dans le sens de l’Histoire. D'une certaine manière, le terme de "bon père de famille" venait inscrire dans la loi l'inégalité entre les femmes et les hommes : celui qui gérait une chose en "bon père de famille" ne pouvait être que l'homme, le chef, celui qui détenait l'autorité. Cette évolution entérine la volonté d'égaliser les rôles des femmes et des hommes dans le mariage."

Car il s'agit bien de cela : ce qui reste de cette loi, ce ne sont pas les variations techniques du code de la santé publique dont Baudino n'a que faire, pas plus que tout citoyen normal. Ce qui reste, ce sont ces déconstructions sournoises et volontaires d'une société où, effectivement, l'homme et la femme avaient des rôles distincts, dans un certain ordre consacré par la pratique inscrite dans l'histoire, certes imparfaite, de la civilisation, et, pourquoi ne pas le dire, dans une certaine hiérarchie. Il faut être naïf pour y voir un quelconque "sens de l'histoire" (et pourquoi pas le père Noël, non plus ?) : le sens de cette histoire, c'est la volonté obstinée et le travail d'élus, d'agents d'influence, d'associations, de médias, qui ne sont pas mandatés pour cela, et la réduction au silence des autres.

Le problème de cette déconstruction, c'est qu'elle construit quelque chose d'autre : une société où femmes et hommes deviennent des concepts indifférenciés. Ce qui veut dire, dans les choses terre à terre, qu'ils sont chargés au même titre de la guerre et du repassage, de la cuisine et du bricolage, de l'autorité et de la tendresse, des soins et du jardin, de la voiture et de la déco, de la cave et du frigo. Qu'ils chercheront tous deux, chaque soir et chaque matin, à établir leurs territoires, ce qui ne se fait pas sans conflits. Que l'Etat organise leur indépendance, et la précarité de leur relation. 

Ils sont enfin réellement égaux. Indépendants. Libres. Rivaux. Séparés. En guerre.

C'est chouette, l'égalité.

 

________________________

* Par exemple celle ci : "Proposition de loi visant à mettre en place un dispositif de réduction d'activité des moniteurs de ski ayant atteint l'âge d'ouverture du droit à une pension de retraite, afin de favoriser l'activité des nouveaux moniteurs, adoptée en 1re lecture, après engagement de la procédure accélérée, par l'Assemblée nationale le 21 janvier 2014"


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21 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 3 février 2014 10:12

    L’égalité des sexes ne peut avoir lieu pour la simple raison que l’homme et la femme ne sont pas physiquement égaux (scientifiquement c’est prouvé)...Je pense que madame Belkacem nous cache quelque chose sur la réalité de son sexe..(hélas pas sur sa compétence qui atteint le degré zéro)


    • bourrico6 3 février 2014 11:53

      Oui enfin il n’a jamais été question de ce type d’égalité nulle part.

      Il s’agit d’égalité de droit et de traitement, de place dans le société.


    • claude-michel claude-michel 3 février 2014 12:43

      Par bourrico6...chouette j’ai une réponse de Belkacem.. !


    • Prudence Gayant Prudence Gayant 3 février 2014 16:30

      Claude-michel

      Avec votre genre de réflexion il est certain que l’égalité des sexes ne passera pas !
      Mais qui vous parle d’égalité physique ?
      On vous parle d’égalité de droits et de devoirs pas physique. Avec des hommes de votre « genre » c’est pas gagné. Donc la compétence de Mme Belkacem vaut largement votre physique assurément
      Je trouve le texte passablement misogyne. 

    • Buddha Marcel. 3 février 2014 11:16

      on cherche de l’égalité là ou ça n’a aucun sens, mais comme l’esprit critique n’existe plus mais seulement la réaction émotive, l’ensemble est un foutoir monumental..comme liberté, democracie , le mot égalité ne dit rien du tout...c’est de l’hypnose minimaliste

      égalité a un certains sens ici par exemple, on travaille ensemble donc on partage ce que ’l’on a fait ensemble..mais de çà par contre il n’en est pas question, car moi je veux plus !!.........point barre ,le reste est vide de sens....mais comme on ne fait que conceptualiser comme une machine que nous sommes devenus en perdant une partie de notre cerveau, le concept n’a pas a etre vrai, parce que de toutes facons avec le concept on peut tout prouver sans rien prouver d’ailleurs y compris l’exact contraire, en Anglais on appelle cela catch 22....c’est le principe des pubs qui marche, les meilleures pub efficaces sont simplement celles qui passent le plus souvent...

      ne pas perde de vue le délire sioniste pour la planète ainsi que les projet neo cons,c’est les mêmes, derriere tout çà....

      ces gens de pouvoir pensent comme cela deux exemples..

      Malthus :Plutôt que de recommander la propreté aux pauvres, (...) nous devrions construire les nies plus étroites, loger plus de gens dans les maisons, et aider au retour de la peste

      ou encore darwin :


      « Quant à nous, hommes civilisés, nous faisons, au contraire, des lois pour venir en aide aux indigents ; nos médecins déploient toute leur science pour protéger ’la vie de chacun. Les membres débiles des sociétés civilisées peuvent donc se reproduire indéfiniment. Or quiconque s’est occupé de la reproduction des animaux domestiques sait, à n’en pas douter, combien cette perpétuation des êtres débiles doit être nuisible à la race humaine. On est tout surpris de voir combien le manque de soins, ou même des soins mal dirigés, mènent rapidement à la dégénérescence d’une race domestique, en conséquence à l’homme lui-même, personne n’est assez ignorant et assez maladroit pour permettre aux animaux débiles de se reproduire.

      Derrière leurs mots et théories vides de tout sens il y a simplement le désir de posséder , de nier la vie, de nier la mort, de dominer pour avoir plus..

      l’humain n’est globalement qu’un corps d’adulte avec un mental d’enfant devenu dément....

      contres ces fous qui ne sont pas si différents de nous même, car c’est l’espèce dans son entier qu est touchée depuis 5 a 10 000 ans si si, car on joue exactement au même jeux, genre moi je veux plus ,voir tout si je peux !! le sommet n’étant que ceux de la base qui ont niqué les autres ,

       à part l’envie absolue de faire ensemble et de partager, il n’y aura jamais aucune autre issue....si 10 000 ans de démence ne suffisent pas, alors alea jacta est comme disait jules....et comme dit dieudonné : aimons nous les uns les autres et si on ne peut pas et bien tant pis

      l’empire contre attaque, les siths sont en forme ...


      • Hermes Hermes 3 février 2014 14:41

        Cher Buddha Marcel.

        Le sujet passionnera les foules, et pendant ce temps le traité transatlantique avance, Fukushima continue d’empoisonner le pacifique, etc.

        La seule issue est effectivement d’agir ensemble et de ne plus jamais déléguer l’idée de son propre bien-être à quelqu’un d’autre. Cette porte de sortie ne s’ouvre que de l’intérieur smiley

        La dé-fascination est en marche soyez-en sûr !

        Merci de vos contributions.


      • Grandloup74 3 février 2014 15:54

         Oui, vous avez bien dit. Il s’agit ni plus ni moins d’eugénisme. Est il voulu ? Ce ne serait pas étonnant, mais faut pas le dire !!! On peut soutenir la séléction naturelle sans pour autant arriver à des génocides cachés par le biais de ségrégation sociale, d’empoisonnement cachés ( OGM, traitements de l’eau, traitements des cultures etc.) ou de guerres dans des contrées prétendues à « intelligence limitée » mais que certains pays qualifieront de « terroristes » ou de « dictatures » pour justifier leurs crimes. Le résultat est une épuration sélective du genre humain. Et pour faire diversion, on nous amuse avec une prétendue guerre des sexes. Diviser pour mieux regner, la rectte est simple et toujours aussi efficace auprès des pauvres gens avides de vie meilleure.


      • nemotyrannus nemotyrannus 3 février 2014 11:43

        Bah déjà :


        -L’égalité DE NOMBRE
        -l’IVG
        -Les histoires de Juges aux affaire familiales
        -L’espérance de vie
        -La prostitution
        -La violence conjugale
        -La sexualisation ou l’admiration des beaux corps


        Tout ça ne tient pas à la guerre des sexes , et ne tient pas non plus fondamentalement à du sexisme mais c’est entretenu et présenté comme tel.

        Parfois , c’est juste la cause d’une institution , parfois c’est les deux sexes qui sont touchés et pas un , parfois on détourne le sens d’un mot , parfois c’est juste naturel...

        Il serait très facile de ne pas en plus y coller une histoire de guerre des sexes si il n’y avait pas quelques groupes de feministes/masculinistes pour parler de sexisme par dessus.
        C’est à cause d’eux qu’on voit du sexisme là dedans. 
        C’est eux qui présentent ça à travers la loupe du sexisme.

        • Aldous Aldous 3 février 2014 12:37

          Benkasem est aller expliquer aux petits enfants des écoles (devant les caméras) que si on ne voit pas de femmes maçons sur les chantiers c’est à cause des stéréotypes sexistes.


          Les bambins en ont perdu leurs tétines tellement c’est con. smiley

          Najat, va donc exposer ton jolis minois aux intempéries pour monter du parpaing à longueur de journées. A 30 ans t’aura l’air d’une vielle de 50 !
          Quoi tu veux pas ?
          Bon ben loue ton Uterus à Pierre Bergé qui a doit lui aussi d’être papa.
          Non plus ?
          T’as pas honte ? T’es vraiment blindée de stéréotypes sexistes... smiley


          • bourne 3 février 2014 13:17

            En Suède où l’égalitarisme Homme/Femme a été le plus poussé. 90% des ingénieurs sont des hommes et 80% des infirmiers des femmes.
            Je sais c’est consternant !


          • Maître Yoda Castel 3 février 2014 14:34

            "Ce qui reste, ce sont ces déconstructions sournoises et volontaires d’une société où, effectivement, l’homme et la femme avaient des rôles distincts"

            Faudrait taper un bon coup de marteau dans le psychisme de l’être humain pour qu’il ne distingue pas les différences entre l’homme et la femme. Les gens qui nous gouvernent sont profondément anti-humaniste. Il s’agit de déconstruire les archétypes naturels du psychisme humain.


            • Prudence Gayant Prudence Gayant 3 février 2014 16:33

              Le texte est misogyne mais que penser des commentaires ! d’hommes évidemment !


              • Maître Yoda Castel 3 février 2014 17:12

                Sexiste va  !


              • Constant danslayreur 3 février 2014 17:11

                « La politique pour l’égalité entre les femmes et les hommes comporte notamment :
                1° Des actions de prévention et de protection permettant de lutter contre les violences faites aux femmes et les atteintes à leur dignité ;

                Outre l’interdiction de la prostitution, battre les femmes sera désormais interdit par force de loi, j’ai failli attendre… merci le PS

                2° Des actions destinées à prévenir et à lutter contre les stéréotypes sexistes ;

                Où qu’elle est maman, à la cuisine ? sera désormais hors-la loi, il faudra dire le parent n°1 est-il dans l’atelier gastronomique ou le parent n°2 le moustachu, range les courses, fait la popote, lave la vaisselle et se cure le nez.

                3° Des actions visant à assurer aux femmes la maîtrise de leur sexualité, notamment par l’accès à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse ;

                Du cul, du cul, du cul
                Le progrès de la cause est à ce prix et qu’on prenne exemple sur le premier et meilleur d’entre eux...

                4° Des actions de lutte contre la précarité des femmes ;
                Chaque SDF femme échangera sa place avec un futur ex-smicard homme

                5° Des actions visant à garantir l’égalité professionnelle et salariale et la mixité dans les métiers ;

                Désolé Bertrand, vous êtes une valeur sûre et vous nous avez tant apporté, j’aurais bien aimé mais… la loi c’est la loi, cette année c’est votre collègue qui sera promue.

                6° Des actions tendant à favoriser une meilleure articulation des temps de vie et un partage équilibré des responsabilités parentales ;

                Favoriser de meilleures articulations pour les mémés arthritiques ça va être coton par contre porter bébé 4.5 mois sur 9, ça, ça devrait être possible.

                7° Des actions visant à favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales ;

                Remarquez c’est déjà le cas dans le gougouververneuneuquimentquiment, la différence se voit de loin...

                8° Des actions visant à garantir l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes et leur égal accès à la création et à la production culturelle et artistique ainsi qu’à leur diffusion ;

                Les ménagères de – de 50 ans doivent désormais être devant la caméra plutôt que devant la télé.

                9° (Supprimé)

                Ils n’ont pas osé...

                10° (nouveau) Des actions visant à porter à la connaissance du public les recherches françaises et internationales sur la construction sociale des rôles sexués ».

                Les pays skandigraves, wala c’quilvousfaut

                Prochaine loi de premier, le délit de possession d’une ... heu ... d’un ... heu... appendice caudal


                • Corinne Colas Corinne Colas 3 février 2014 19:34
                  L’article était très bien alors pourquoi laisser libre cours à de la misogynie ?

                  « l’homme et la femme avaient des rôles distincts, dans un certain ordre consacré par la pratique inscrite dans l’histoire, certes imparfaite, de la civilisation, et, pourquoi ne pas le dire, dans une certaine hiérarchie. »

                  Bien des pratiques inscrites dans l’histoire de la civilisation (laquelle au fait ? à moins que vous n’évoquiez l’histoire de l’humanité) sont à réfuter. Evoluer vers plus de justice, ce n’est pas « déconstruire » ! Concernant la condition de la femme, on revient de loin puisqu’elle serait sortie d’une des côtes d’Adam... 
                  (et lui, de son utérus smiley )

                  D’où vient en réalité cette idée d’une « certaine hiérarchie » ? Banalement de la force supérieure de l’homme ! Si celui-ci me met une mandale à moi, femme, je m’étale, point ! 

                  Les rapports de force régissent à plusieurs niveaux toute société « immature ». Si au plan individuel, c’est le taux de testostérone, c’est bien le nombre des canons qui a établi à travers l’histoire, la hiérarchie des civilisations par ex. 

                  Dans notre culture néanmoins, qui peut nier ajourd’hui que les femmes sont égales aux hommes en tous points sauf pour la physiologie (encore heureux) qui nous différencie évidemment ? Cette constatation biologique incontournable, n’est pas un frein à certains métiers, sports etc. Dans quelques cas, on peut faire autrement ! Quand un cheval est très grand, on monte sur un talus ou une pierre pour l’enfourcher sans s’inquiquiner, c’est un peu la philosophie de toute femme dans la vie de tous les jours. Une femme maçon ou géomètre exercera son métier en pensant à préserver son corps (tout comme pour un homme maigrichon), voilà tout ! Une chirurgienne, une écrivaine, une pilote d’hélicoptère.. n’auront pas cet impératif ! Il n’existe pas d’ordre naturel en termes de pratiques professionnelles mais l’Etat devrait s’attacher à prendre en compte cette nécessité de « talus » ou de « pierre » (travail de nuit, pénibilité etc.). 

                  Tolérer la différence au lieu de la gommer pour les bien-pensants de l’égalitarisme, ou de la critiquer pour les machos en quête d’un faux ordre naturel, c’est ça la vraie égalité ! 

                  Est-ce que pour autant, les femmes ont envie de faire égoutier, maçon ou videuse de poubelle ? Il n’y a pas de sot métier mais en ces temps de chômage galopant, la question ne se pose même pas. D’aucuns répondraient qu’aujourd’hui le vrai progrès consisterait à attribuer un revenu universel... à tous : hommes ou femmes qui le souhaitent. Nous savons qu’il n’y a pas de travail pour tout le monde et que ce sera de pire en pire. Quant à ce qui relève de l’organisation de la vie privée familiale, là l’Etat outrepasse son rôle de toute façon. Qu’il fasse appliquer la loi lors de violences familiales, et ce sera déjà un progrès... de notre « civilisation » ! Et il est facile de constater que là où pousse le béton, il y a toutes les difficultés possibles à contrer l’islamisme radical dans les classes et les quartiers. Blablater sur l’égalité hommes/femmes et ne pas interdire les piscines séparées par ex, ça a forcément un petit relent d’hypocrisie qui permet de comprendre que le gouvernement brasse du vent. 

                  Le gouvernement patiente... il n’a rien à faire d’autre que de nous balader pendant cinq ans avec des thèmes sociétaux et accessoirement oeuvrer à la création d’un nouveau genre humain, celui juste préoccupé par ses orifices. En allumant des feux partout afin de nous détourner de la réalité de la politique mondiale menée, il a une bonne stratégie car il faut bien éteindre ces feux, les uns après les autres.

                  « Il » devrait faire attention tout de même à ne pas trop en abuser ! Dans leur précipitation, à force de ne pas nous côtoyer, de tourner en rond dans leur petit monde, nos élites ont pris leurs désirs pour la réalité mais la transformation de l’être humain n’a pas encore eu lieu. 

                  Si le petit peuple est prêt à accepter impuissant toutes les vilenies, à un moment ça déborde... Il prend toujours la fourche quand on s’attaque à sa progéniture, et on le constate avec la théorie de genre. Là, on peut parler d’instinct naturel... c’est ce qui nous a permis d’arriver jusque ici (cela même si l’homme est le seul animal à salir son nid comme l’a écrit Théodore Monod). 

                   smiley

                  Bonne continuation dans vos articles...

                  • Thibault MORTIER Thibault MORTIER 3 février 2014 19:52

                    Tolérer la différence au lieu de la gommer ou de la critiquer, non seulement je trouve que vous avez raison, mais aussi que cela s’applique à toute relation quel que soit le genre, par exemple entre « les mecs de 130 kilos et ceux de 60 » (cf. 100.000 dollars au soleil). L’étape d’après, c’est de s’appuyer sur ces différences pour aller plus loin. 


                  • Lo lop Lo lop 3 février 2014 20:58

                    « Ce qui veut dire, dans les choses terre à terre, qu’ils sont chargés au même titre de la guerre et du repassage, de la cuisine et du bricolage, de l’autorité et de la tendresse, des soins et du jardin, de la voiture et de la déco, de la cave et du frigo. Qu’ils chercheront tous deux, chaque soir et chaque matin, à établir leurs territoires, ce qui ne se fait pas sans conflits. »


                    Ouaf ouarf ! Ben oui, c’est exactement comme ça que ça se passe à la maison ! Sauf pour le dernier point, parce qu’il y a une solution, c’est de définir la répartition des tâches AVANT : toi le linge, moi le ménage, tu amène les gosses le matin, je vais les chercher le soir.

                    En fait, des millions de françaises et de français fonctionnent comme ça chaque jour. Et pour le reste, ça change rien, papa a toujours une bite et maman une foufounette (et ils aiment bien ça)

                    Vous devriez essayer.

                    • Constant danslayreur 4 février 2014 12:24

                      « Et pour le reste, ça change rien, papa a toujours une bite et maman une foufounette (et ils aiment bien ça)

                      Vous devriez essayer. »

                      Comment ça vous devriez essayer ? Insinueriez-vous que l’auteur n’aurait ni l’une ni l’autre ?


                    • Lo lop Lo lop 4 février 2014 13:59

                      Pas du tout ! (je suis sûr que l’auteur a l’une ou l’autre)
                      Ce qu’il devrait essayer, c’est de cesser de croire que sa virilité va s’évanouir parce qu’il s’arrange avec sa femme pour répartir les tâches du ménage en fonction de ce qui est le plus pratique et le plus juste.

                      Refuser de partager l’éducation des enfants, la cuisine et le reste avec sa femme, c’est pas ça qui fait un homme.


                    • Constant danslayreur 4 février 2014 19:44

                      « Pas du tout ! (je suis sûr que l’auteur a l’une ou l’autre) »

                      Sûr sûr c’est vite dit ça et comme je n’ai aucune envie d’aller vérifier in-situ, disons plutôt que je vous accorde que oui… sauf improbable fantaisie de dame nature, toujours possible évidemment smiley
                       
                      « Ce qu’il devrait essayer, c’est de cesser de croire que sa virilité va s’évanouir parce qu’il s’arrange avec sa femme pour répartir les tâches du ménage en fonction de ce qui est le plus pratique et le plus juste.
                      Refuser de partager l’éducation des enfants, la cuisine et le reste avec sa femme, c’est pas ça qui fait un homme.
                       »

                      Plutôt d’accord avec vous, par contre je différerai peut-être sur les motivations du mec.
                      Je crois que l’homme en question, qui serait prévenant avec sa femme, attentionné, aux petits soins, l’aiderait au quotidien quelle que soit la tâche le ferait plutôt parce qu’il serait quelqu’un de bien tout court ou parce qu’il serait quelqu’un de bien qui cerise sur le gâteau aimerait sa moitié, pas parce que najat vau-l’eau aurait fait passer une loi ou que les scandinaves auront réussi à effacer les « stéréotypes » genre maman fait la popote pendant que papa change les bougies de la voiture…

                      Et puis un monstre d’égoïsme restera un monstre d’égoïsme, aucune loi n’y changera rien, c’est plutôt à chacune de faire attention où elle met les pieds et à chacun aussi hein...

                      ça ne suffira pas, pointer du doigt est parait-il le meilleur moyen d’être du bon côté du doigt. Oui, si la nana est, elle même un monstre d’égoïsme, je suppose que ça ne donnera pas très envie à son homme fût-ce un ange, de partager quelque effort que ce soit avec elle et qu’il jouera le pourrissement jusqu’à ce que lassée par a crasse elle cède... 

                      Par contre légiférer pour un salaire égal à compétence et effort égal, ça oui, ça a du sens.


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