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Accueil du site > Tribune Libre > Honneur à Charles Lindbergh

Honneur à Charles Lindbergh

C’est un fait qui réunit un quasi consensus dans les cénacles de la Pensée Unique : le célèbre aviateur Charles Lindbergh était un ardent défenseur du régime nazi auquel il rêvait ni plus ni moins d’asservir l’Amérique !

On a pu vérifier l’adage encore le samedi 10/11/07 lors de l’émission de Laurent Ruquier, On n’est pas couché. Eric Zemmour, d’habitude plus inspiré, non seulement confirma l’assertion, mais enfonça le clou en affirmant qu’on savait ça depuis des lustres, et de toute manière qu’à l’époque (les années 30) tout le gratin influent aux Etats-Unis avait une vraie dévotion pour le führer : le père Kennedy, les aïeux Bush, etc. (à propos du dernier livre de Paul-Loup Sulitzer) !
Il faut préciser qu’en 2004, l’écrivain américain Philip Roth avait largement contribué à répandre cette idée saugrenue avec son roman Le Complot contre l’Amérique.
Cet ouvrage se veut une réécriture de l’Histoire, à partir d’une hypothèse personnelle plutôt fantaisiste de l’auteur. Il paraît qu’on appelle ça une uchronie. Un exercice qui pourrait être amusant s’il se limitait à l’instar de Blaise Pascal, à imaginer par exemple ce qui serait advenu si le nez de Cléopâtre eût été plus court... Mais qui peut s’avérer extrêmement déplaisant lorsqu’il se fonde sur des amalgames grossiers, sur des insinuations calomnieuses, voire carrément sur le mensonge. On sait trop bien qu’ « avec des si on pourrait mettre Paris en bouteille  ». On peut donc ruiner une réputation ou tout simplement, pervertir la réalité.

L’opinion publique est devenue si crédule qu’elle a tendance à prendre pour argent comptant toutes les affabulations pour peu qu’elles soient suffisamment médiatisées. Aujourd’hui, à lire Roth, et à entendre ce qu’on dit « dans le poste », il est donc admis que Lindbergh était profondément anti-sémite, admirateur béat de Hitler et qu’avec de telles opinions en tête il était sur les rangs pour l’élection à la présidence de la République américaine en 1940, ce qui aurait pu bouleverser la face du monde !

Or une analyse rapide de quelques sources d’origine diverses sur internet, permet d’infirmer sans peine cette croyance abracadabrante.
On peut vérifier tout d’abord que Lindbergh, descendant d’émigrés suédois, est bien l’aviateur qui pour la première fois en 1927, à l’âge de 25 ans, a rallié en vol solitaire Paris à partir de New York. Ouf  ! On l’avait presque oublié...
Il n’était certes pas le premier à traverser l’Atlantique en avion puisque l’équipage constitué de John Alcock et Arthur Whitten Brown avaient rejoint en 1919 l’Irlande à partir de Terre-Neuve. Mais personne avant lui n’avait encore fait le voyage New York-Paris seul et sans escale.
Lindbergh connut une gloire indescriptible après cet événement. A la mesure de celle qui accompagna les astronautes qui les premiers foulèrent le sol lunaire. Il la paya toutefois très cher. En 1932, son fils aîné fut enlevé contre rançon et assassiné par ses ravisseurs. Comme on peut s’en douter cette terrible épreuve le marqua définitivement.

En 1936, Lindbergh, qui était un homme de science accompli, fut envoyé en Europe à la demande de l’armée américaine en mission d’étude aéronautique. Il séjourna ainsi plusieurs fois entre 1936 et 1938 en Allemagne où il put, grâce à l’amitié qui le liait au pilote Ernst Udet, observer, à loisir les avions de la Luftwaffe dont la qualité l’impressionna. Ses constatations furent sans aucun doute utiles aux ingénieurs américains pour améliorer leurs propres techniques.
En France où il vécut également durant ces années, il se lia avec Alexis Carrel, prix Nobel de Médecine, et les deux hommes travaillèrent sur un projet de coeur artificiel.
Dans l’immédiat avant-guerre, Lindbergh sous-estima manifestement le danger représenté par l’Allemagne nazie. Il fut pacifiste au moment des événements de Munich, estimant que l’entrée en guerre à l’époque, aurait conduit notamment l’Angleterre, à une défaite quasi certaine. Il faut ajouter qu’à l’instar de nombreuses personnes, il pensait que le plus grand danger de l’époque était le communisme, qui menaçait à ses yeux toute la société occidentale. Cette opinion fut aussi celle du général Patton et bien sûr de Churchill qui l’exprima plus tard : "j’ai peur que nous n’ayons tué le mauvais cochon". Bien avant guerre Lindbergh avait pour sa part prédit avec une surprenante précision l’installation du rideau de fer.

Lorsque le conflit éclata, Lindbergh se rangea du côté des nombreux Américains qui étaient opposés à toute intervention en Europe. Sous la bannière du Mouvement America First, ils ne faisaient en réalité que reprendre à la lettre les conseils de George Washington, enjoignant à ses compatriotes, pour pérenniser la démocratie en Amérique, de ne jamais se mêler des affaires européennes. Il faut rappeler aussi qu’ils avaient été échaudés par l’expérience de 1918 et avaient très mal vécu lors du traité de Versailles, l’acharnement français et anglais à humilier l’Allemagne vaincue.
En 1941, il eut quelques paroles malheureuses, accusant notamment les Anglais, les Juifs et l’administration Roosevelt de presser les Etats-Unis d’entrer dans une guerre qui ne les concernait en rien (tiens ça pourrait évoquer certaines prises de positions au sujet de l’Irak...). Dans le même temps, il affirmait toutefois que ces propos n’étaient en rien une attaque du peuple juif ou anglais « qu’il admirait tous les deux ». La même année, il déclara d’ailleurs « qu’aucune personne dotée d’un minimum de dignité et d’humanité ne pouvait tolérer le traitement que faisait subir l’administration allemande aux Juifs ». Plus tard, après guerre lorsque l’horreur des camps de concentration fut dévoilée il manifesta un grand désespoir ne n’avoir pas été assez clairvoyant.
Lors de l’attaque de Pearl Harbor, Lindbergh comprit que l’intervention américaine était indispensable. Il combattit d’ailleurs dans le Pacifique et tous les témoignages de l’époque vantent son courage et son patriotisme. Au surplus, il améliora les qualités techniques des bombardiers P38 en leur permettant de faire des missions beaucoup plus longues et efficaces.
Enfin, à aucun moment de cette période tumultueuse, contrairement à la supposition de Philip Roth, il ne manifesta la moindre intention d’être candidat à l’élection présidentielle...

Après guerre, Lindbergh exerça des fonctions de conseiller technique auprès de l’US Air Force et de la compagnie Panam. Il fut un précurseur dans la défense de l’environnement, combattant notamment pour la protection de certaines espèces animales en danger, comme les baleines. Dans l’une de ses dernières interventions, pour le magazine Life, il définit ainsi sa conviction : « Le futur de l’humanité dépend de notre capacité à combiner la connaissance scientifique avec la sagesse de la nature »
Il mourut en 1974 à Hawaï où il est enterré.

Ainsi toute personne de bonne foi peut facilement se faire une idée claire de ce que fut la vie de Charles Lindbergh. Elle est loin des ragots infâmes colportés ces derniers temps par des ignares ou des médisants. Si comme la plupart d’entre nous Lindbergh eut une personnalité contrastée, s’il lui arriva de se tromper, nul doute qu’il ne mérite pas l’opprobre dont certains cherchent à le couvrir. Il fut un homme honnête et courageux, et un héros plutôt modeste. Là est la réalité.


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57 réactions à cet article    


  • TALL 16 novembre 2007 11:26

    Excellent billet. Ceci est effectivement bien + crédible.


    • bahr 16 novembre 2007 13:08

      Lindbergh était un vrai patriote.

      Aujourd’hui il ne pourrait même plus s’exprimer. Il serait considéré comme anti-sémite, terroriste, prêchant la haine.

      Voir Walt-Mearsheimer, Finkelstein et tant d’autres !


      • jakback jakback 16 novembre 2007 13:11

        Merci, cette mise au point était nécessaire, mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose.


        • Marsupilami Marsupilami 16 novembre 2007 13:45

          Mmmmh... Article très hagiographique. Lindbergh n’était quand même pas un petit saint. Ami intime de Henry Ford, antisémite notoire dont les écrits (entre autres) inspirèrent certains leaders nazis, il fait quand même tout ce qui était en son possible pour éviter que les USA entrent en guerre contre le régime hitlérien (sûrement pour des raisons profondément pacifistes...). A la limite, c’est un précurseur du complexe militaro-industriel dénoncé dans son discours de fin de mandat par le président Dwight David Eisenhower, un grand visionnaire.

          Lindbergh : un vrai baroudeur, un vrais « héros » étatsunien peut-être, mais sûrement pas un exemple à suivre... Philippe Roth ne s’y est pas trompé. C’est le privilège des romanciers.


          • ZEN ZEN 16 novembre 2007 14:05

            @ Marsu

            D’accord avec toi. Un étude historique un peu sérieuse montre que le héros a fait des choix politiques très équivoques, pour rester dans la litote...


          • ZEN ZEN 16 novembre 2007 14:11

            « ..dans ces années,(d’avant-guerre), le fascisme ne posait guère problème aux USA. Il existait même un certain antisémitisme. Henri Ford lui-même, décoré plus tard par Hitler, avait publié, dans les années vingt, un livre virulent : Le juif international, qu’Hitler lut avec passion, et finança également la campagne pro-nazie inaugurée par le fameux aviateur Charles Lindbergh. Ces campagnes associaient antisémitisme et anticommunisme, comme le faisait la propagande nazie elle-même.On comprend mieux pourquoi les intérêts allemands et américains ont pu fusionner à ce point. Pour la petite histoire, Hitler conservait une photo de H. Ford sur son bureau. L’auteur va jusqu’à dire que »sans les camions, chars, avions fournis par les filiales de Ford et de GM, sans les grandes quantités de matières premières stratégiques, notamment le caoutchouc, l’huile de moteur, le gazole et autres carburants acheminés par Texaco et la Standard Oil via des ports espagnols, les forces tant terrestres qu’aériennes n’auraient sans doute pas battu aussi facilement leurs adversaires en 1939-1940... Sans la technologie la plus avancée de communication et d’information fournie par ITT et IBM, Hitler n’aurait pu que rêver de « guerres-éclair.... »

            Extrait de mon article sur le livre de l’historien belgo-canadien JR Pauwells :« Le mythe de la bonne guerre »


          • Marsupilami Marsupilami 16 novembre 2007 14:40

            @ Zen

            Oui, mais comme chante Charlebois , « j’sais plus ou chu rendu »... C’est nettement plus cool en chanson...


          • TALL 16 novembre 2007 15:46

            ZEN

            Je suis d’accord que l’antisémitisme, c’est de la merde. Mais si on veut « juger » des gens d’avant 40-45, il ne faut pas oublier que l’antisémitisme était LA NORME dans notre brave Occident encore très chrétien de l’époque.

            Et ce n’est pas à toi que je vais apprendre comment nos chers amis cathos & co ont l’art de laver l’Histoire + blanc que blanc.

            Quand j’avais 6 ans, ayant entendu pour la 1ère fois le mot « juif », j’ai demandé à mon père ( né en 1919 ) ce que c’était ? Il m’a répondu : ce sont ceux qui ont tué Jesus. Point.


          • Matéo34 Matéo34 16 novembre 2007 16:21

            @ Marsu

            Bien d’accord avec toi sur toute la ligne ...

            Et n’oublions pas non plus que Alexis Garrel était un de ces médecins hygiénistes notoiremment antisémites et pétainistes, il justifiait aussi la capacité à éliminer les débiles (ca va faire la place) pour améliorer la race.

            Lindbergh... un grand humaniste qu’il nous dit !

            Mathieu


          • snoopy86 16 novembre 2007 16:36

            à propos d’Alexis Carrel

            « Ce fut l’un des esprits les plus clairvoyants depuis un siècle et demi »

            François Mitterrand le 21 juin 1992


          • Marsupilami Marsupilami 16 novembre 2007 16:45

            @ Snoopy86

            Oui, et ça ne change rien. C’est pas en rabâchant qu’on avance. Mais tu as raison tans que tu ne recules pas ni à gauche ni à droite.


          • snoopy86 16 novembre 2007 17:03

            @ Marsu

            C’était juste pour rappeler qu’Alexis Carrel, en dehors de certaines théories trés contestables ( bien que soutenues par des gens comme Edmond Rostand ou Salvador Allende ) fut un trés grand médeçin et chirurgien, prix nobel de médecine, pionnier de la transplantation d’organes, et co-inventeur de l’eau de Dakin que tu as sans doute dans ta pharmacie.

            Il n’est donc pas tout noir ; Mitterrand non plus et Lindbergh encore moins.


          • ZEN ZEN 16 novembre 2007 17:05

            @ Snoopy,

            Bonjour.

            Mitterand ? Où ? Quand ? Des sources, des sources, des...


          • snoopy86 16 novembre 2007 17:11

            @ Zen

            à Tocqueville ( Normandie) dans la maison qu’occupait Alexis Carrel. source Presse-Océan du 23 juin 1992


          • ZEN ZEN 16 novembre 2007 18:11

            @ Snoopy

            Merci. Encore une amitiè coupable. Plein de zônes d’ombre, ce Mittérand

            Oui, Carrel était un bon scientifique. Mais lisez :« L’homme, cet inconnu » ...bourré d’inepties hiégiénstes et d’horreurs racistes !


          • ZEN ZEN 16 novembre 2007 18:13

            Un petite ouverture sur ce brave Alexis Carrel :

            http://www.amnistia.net/news/enquetes/negauniv/carrel/carrel.htm


          • snoopy86 16 novembre 2007 18:27

            @ Zen

            Parce que deux points de vue valent toujours mieux qu’un pour se faire une idée :

            http://www.grece-fr.net/textes/_txtWeb.php?idArt=241


          • ZEN ZEN 16 novembre 2007 19:32

            @ Snoopy

            Vérifie quand même l’origine de ta source...Manifestement raciste. Je connais très bien le GRECE. Une opinion parmi d’autres ?...


          • snoopy86 16 novembre 2007 20:26

            @ Zen

            Dire que la source est raciste me semble aussi hâtif que dire que la tienne est gauchiste. Il n’y a pas que des cons au GRECE...

            L’article que j’ai mis en lien est argumenté et étayé .

            Je ne dis pas que Carrel était un saint, mais il me semble incontestable que c’était un grand médeçin.


          • TALL 17 novembre 2007 12:23

            Puuuutain, elle fait des ravages la nouvelle moquette cocaïnisée de chez Tonton Tapis.


          • TALL 17 novembre 2007 23:06

            Ce qui a aussi joué contre les Juifs, c’est ce type qui a coulé le Titanic. Un certain Icebergh.


          • maxim maxim 16 novembre 2007 14:30

            je connais l’histoire de Lindbergh.

            mais c’est le passionné d’aviation ancienne qui s’exprime ,et qui salue les courage d’un jeune homme de 26 ans ayant lancé une souscription pour faire construire un monomoteur fabriqué par Ryan à San Diégo ,un appareil ultra léger qui n’était qu’un gigantesque réservoir motorisé avec un moteur radial de 240cv ,ce qui permettait à peine de décoller et d’assurer une vitesse suffisante ,il a fallu qu’il plane au ras de l’océan pour éviter le givrage des ailes ,sans visibilité avant ,un exploit de pilotage et d’endurance ...

            ses engagement politiques étaient ceux des années 20,30,et 40 ,des idées et des pensées qui nous sont inaccessibles et qui nous sont rapportées par l’histoire .

            faut il rappeler que Mermoz lui même fut croix de feu ,et qu’il n’en est pas moins considéré en héros .....

            autre temps autres moeurs ,les idées passent ,nous retenons l’exploit ......


            • Marsupilami Marsupilami 16 novembre 2007 14:52

              @ Maxim

              Les mythologies abondent de héros qui sont aussi des salauds. Accomplir un exploit n’a aucune vertu morale. Les héros nazis étaient des salauds, même s’ils accomplissaient des exploits. A quoi il faut ajouter le cas des « héros » qui se transforment en salauds (cf. Bousquet). Lindbergh était un héros et un salaud. D’ailleurs, ses batifolages écolo-troubles en fin de vie n’étaient pas loin des thèses hitléristes sur la protection de la Nature sacralisée et des chiens... de garde ou pas.


            • ZEN ZEN 16 novembre 2007 15:15

              @ Maxim, bonjour

              Entre Mermoz et Lindbergh, il y a plus qu’un différence de degré, mais du côté de ce dernier, un engagement profond et prolongé dans une cause douteuse. A sa décharge, on peut alléguer le tragédie familiale qu’il a vécue ,qui aurait peut-être été à l’origine de son engagement,l’enlèvement d’un de ses enfants dans des circonstances troubles (à vérifier pour plus de précisions...)


            • Marsupilami Marsupilami 16 novembre 2007 16:18

              @ Zen

              Là tu fais du psychanalysme freudien à la gomme. Ce qui renvoie à de l’hyperdérminisme infantile. Les causes de ces egnagements sont plus autonomes et plus profondément individuels de la part de ces gens-là. A moins que tu ne sois fataliste ?


            • lambertine 17 novembre 2007 11:40

              Mermoz fut Croix de Feu ? Et alors ? Le chef des Croix de Feu fut un Résistant de la première heure.


            • Le péripate Le péripate 16 novembre 2007 14:52

              Et on peut avoir aimer « Voyage au bout de la nuit » sans pour autant prétendre que Céline s’est juste un peu égaré....

              Lindberg et Ford étaient amis, et tout deux profondement anticommunistes. Et Ford a fait plus pour le régime nazi que d’orner le bureau du Furher. Voir ici http://www.monde-diplomatique.fr/2007/04/LOWY/14601

              Le fait que Linderg fut un anticommuniste convaincu est très probablement la raison de ce papier révisionniste. Un anti Moquet, en quelque sorte.

              Je ne vais pas bouder mon plaisir en me livrant à une petite attaque ad hominem. Notre auteur est donc un (medecin)libéral amoureux de la liberté. Donc un de ces « libéraux » qui trayent la vache Sécurité Sociale sans vergogne. Un de ceux qui ont l’oreille du pouvoir et qui voient leurs revenus régulièrement augmentés.

              Un ignare médisant


              • snoopy86 16 novembre 2007 16:24

                « Le fait est que Lindberg fut un anticommuniste convaincu »

                C’est blamâble ?


              • Le péripate Le péripate 16 novembre 2007 16:46

                Lire « le fait que.... etc ». Et non pas « le fait est que... etc »

                Blamable ? Au sens de moralement, non.

                Avez vous revu Docteur Folamour ?


              • snoopy86 16 novembre 2007 17:08

                @ Péripate

                Je n’ai pas revu Docteur Folamour, mais

                Je vous remercie de m’accorder qu’aprés une centaine de millions de morts, l’anticommunisme, fut-il primaire n’est pas moralement condamnable.

                Fort de votre onction je vais pouvoir mieux dormir cette nuit.


              • Le péripate Le péripate 16 novembre 2007 23:04

                Voulez vous dire que l’anticommunisme a causé une centaine de millions de morts ?

                Pouvez vous être plus explicite ? Des sources ?

                Ou avez vous voulu dire le communisme ? Le capitalisme ? Le catholicisme ? Le féodalisme ? ou un isme quelquonque ?

                C’est le problème, avec la pensée automatique, on croit que ce que l’on dit a un sens, mais il n’y en a pas. Avez vous inclus dans vos chiffres les enfants morts de faim ? Qu’est ce qui tue, les armes, l’indifference, l’ignorance, l’idéologie ?

                Votre macabre comptabilité inclus t-elle les vies sauvées ?

                Etc......


              • Le péripate Le péripate 16 novembre 2007 23:10

                J’avais même oublié le fascisme et le nazisme, quel idiot je fais !!! smiley smiley


              • snoopy86 16 novembre 2007 23:18

                Si le communisme a sauvé la moindre vie, ayez la bonté de m’expliquer quand et comment.

                Quant à la centaine de millions de victimes qu’on lui impute ( car c’est bien de celà que je voulais parler) les sources ne manquent pas, à commencer par :

                « Le livre noir du communisme » de Courtois, Werth et Panné


              • libertylover libertylover 17 novembre 2007 00:40

                @ Le Peripate : Pas de chance, je suis médecin hospitalier, exerçant mes fonctions dans le cadre de la fonction publique à 100%. Mes convictions libérales ne sont que l’humble expression de mon attachement à la liberté. Il ne faut pas diaboliser les gens, surtout par des assimilations aussi caricaturales : « traire la sécurité sociale sans vergogne », « avoir l’oreille du pouvoir ». C’est précisément ce genre de procès en sorcellerie ce que je dénonce dans mon article.


              • Le péripate Le péripate 17 novembre 2007 10:17

                Bon, c’est raté, je le reconnais... De toutes façons, c’était une attaque ad hominem. Il n’empêche que votre papier est une tentative révisionniste... Je n’ai pas dit négationniste.


              • bahr 16 novembre 2007 15:36

                Marsupilami, les vrais salauds se nommaient Roosevelt, Eisenhauer, Churchill et Staline, sans compter bien sûr leurs chers ’conseillers’.


                • morice morice 16 novembre 2007 21:42

                  En ces temps terribles où le négationnisme fait tranquillement son chemin, pas une semaine qui se passe sans un article nous expliquant que les chambre à gaz n’on pas existé, et que Darquier de Bellepoix aimait les animaux, surtout les poux. Cet article provient lui aussi de sites américains révisionnistes, qui ont leur habitués, tant les USA prônent le « respect de la parole », voire de l’individu avec leur premier amendement. Ce principe est extrêmement malsain, car il crée et entretien le doute chez les gens. Des universaires français révisionnistes se font condamner, pourtant, à de la ferme, le « grand public » ne retiendra que le doute... un président iranien n’a plus qu’à reprendre à la volée et hop, c’est gagné. Bientôt, il n’y aura pas eu de camps de concentration... et Charles Lindbergh n’aura jamais été antisémite (http://www.pbs.org/perilousfight/social/antisemitism/). Or il l’était, et l’est resté toute sa vie. Et on peut alors raconter n’importe quoi « Lindbergh sous-estima manifestement le danger représenté par l’Allemagne nazie ». La preuve, il reçut des décorations de la main même d’un autre grand aviateur de la première guerre mondiale, condamné à mort à Nuremberg (H.Goering).. desdécorations qu’il ne rendit jamais, fut même pris en flagrant délit de salut nazi... même cela Woodie Guthrie l’a évoqué en chanson... mais qui l’écoute aujourd’hui ?(http://www.monde-diplomatique.fr/2007/04/LOWY/14602) Lindbergh vécut même une double vie complète en allemagne et aux Etats-unis, ayant même 3 enfants avec une allemande, Brigitte Hesshaimer, des faits prouvés par des tests ADN. Depuis quelques semaines, sur ces sites révisionnistes, on peut entendre un discours pour la PAIX de Charles Lindbergh présenté comme le défenseur de celle-ci. En réalité,aux fortes sympathies nazies espérait ainsi éviter l’attaque de l’Allemagne par les Etats-Unis. Oser écrire aujourd’hui que Lindbergh était celui que l’auteur de l’article décrit est une forfaiture. Les arguments évoqués son faibles, comme l’est la conclusion : si on décrit un Lindbergh pro-nazi, ce n’est pas une réalité mais de la « médisance ». Des « ragots ». J’ai toujours admiré l’exploit de la traversée qui l’a rendu célèbre, ce n’est pas pour autant que je salue l’homme. On a bien fait de rappeler que Mermoz n’était pas un ange en politique. Ce qui compte avant tout, c’est de ne pas se faire berner par ses thèses révisionnistes pernicieuses. Cet article en fait partie. Parmi les amis de notre homme figure des hommes tel Joseph DeJarnette qui ont bien avant les thèses nazies évoquées le mot d’eugènisme. Le 3 eme congrès eugéniste mondial n’a pas lieu en Allemagne, mais à New-York. Son organisateur s’appelle Prescott Bush, grand-père de l’autre (http://www.guardian.co.uk/usa/story/0,12271,1312540,00.html). « Pervertir la réalité », osez-vous écrire : Goebbels l’a très bien fait. Carrel, le « grand savant » que vous citez était aussi eugéniste, il a écrit en 1935 «  »There is no escaping the fact that men were definitely not created equal...« Les mots parlent d »eux-mêmes. pour justifier son pacifisme, voilà les 3 arguments développés par Lindbergh : « The three most important groups who have been pressing this country toward war are the British, the Jewish and the Roosevelt Administration ». C’est clair encore. Un historien US a conclu que le rôle de Lindbergh en 38-40 aux USA a été dommageable au pays entier « In promoting appeasement and military unpreparedness, Lindbergh damaged his country to a greater degree than any other private citizen in modern times »(http://www.pbs.org/wgbh/amex/lindbergh/sfeature/fallen.html. C’est clair encore. A partir de là, on ne peut que crier sa honte devant cet article complaisant à l’égard d’un homme aussi peu clair et aussi admiratif du système nazi. La prochaine fois, notre rédacteur nous parlera je pense de Ernst Zundel, c’est évident... le grand ami de Robert Faurisson !


                  • morice morice 16 novembre 2007 22:24

                    PS : si les liens cités dans l’article ne fonctionnent pas, veuillez simplement retirer la parenthèse finale (ou le point) de chaque lien défectueux. Revoici les 4 liens cités : http://www.pbs.org/perilousfight/social/antisemitism/ http://www.monde-diplomatique.fr/2007/04/LOWY/14601 http://www.guardian.co.uk/usa/story/0,12271,1312540,00.html http://www.pbs.org/wgbh/amex/lindbergh/sfeature/fallen.html


                    • Newby Newby 16 novembre 2007 23:11

                      « Cet ouvrage se veut une réécriture de l’Histoire, à partir d’une hypothèse personnelle plutôt fantaisiste de l’auteur. »

                      Ou avez vous vu qu’il s’agissait d’une réécriture de l’histoire, c’est un roman. Ph Roth ne s’est jamais déclaré historien.

                      Que la vulgarisation générale de l’information sans recoupement et recherche amène certains à penser Lindbergh « profondément anti-sémite, admirateur béat de Hitler »soit. Mais je ne pense pas que le nombre de personne ayant lu ce roman soit si nombreux qu’il ait une influence quelconque sur l’opinion publique.


                      • Plum’ 16 novembre 2007 23:24

                        « En 1941, il eut quelques paroles malheureuses, accusant notamment les Anglais, les Juifs et l’administration Roosevelt de presser les Etats-Unis d’entrer dans une guerre qui ne les concernait en rien (tiens ça pourrait évoquer certaines prises de positions au sujet de l’Irak...) »

                        Cette comparaison à elle seule dévalorise le contenu de l’article.


                        • morice morice 16 novembre 2007 23:40

                          Exact Plum et bien vu : si on entend beaucoup la déclaration de Lindbergh, ce n’est pas fortuit. Le discours de Lindbergh est audible ici...

                          http://www.history.com/media.do?action=clip&id=v4t1

                          et son contenu texte ici :

                          http://www.charleslindbergh.com/americanfirst/speech3.asp


                          • morice morice 17 novembre 2007 00:05

                            Détail à savoir : Lindbergh était dans la tribune en 1936 quand Jesse Owens ridiculisa les sprinters allemands. Il avait été invité par... Goering en personne. Deux personnes reçurent en 36 une médaille des mains d’Hitler, ceux du America’s First, le mouvement « pacifiste » US soutenu financièrement par les nazis. Henry Ford et Charles A. Lindbergh. Le troisième membre de America’s First, à la tête du comité était Avery Brundage, du comité Olympique déjà à cette époque.

                            Lors de la première réunion, Lindbergh déclara au micro : « Are we going to let Jews run this country » ?

                            Le 22 janvier 1941, Goebbels annonce au micro de la radio nazie «  »The America First Committee is truly American and truly patriotic !"

                            America’s First contient aussi William Pelley’ et ses Silver Shirts, les Christian Fronters, le KKK, les White Russian Fascists, les Christian Mobilizers... tout ce qu’a l’amérique de raciste. On y trouve aussi Laura Ingalls... la vraie, qi fut aussi une aviatrice de records, auteur de « la petite maison dans la prairie »... qui fut emprisonnée de 42 à 43 pour intelligence avec les nazis !

                            Et on voudrait faire de notre aviateur une blanche colombe ?


                          • morice morice 17 novembre 2007 00:18

                            Pour ceux qui ne croiraient pas dans l’incroyable double vie de Lindbergh : http://www.dw-world.de/dw/article/0,1564,1620936_1,00.html il en eût même une triple : http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2005/05/29/wlind29.xml au total, 10 enfants, dont 6 américains.


                            • ZEN ZEN 17 novembre 2007 08:57

                              @ Morice

                              Tu as eu raison de réagir contre cet article qui édulcore la réalité historique. La source Wiki, comme souvent , demanderait une sérieuse révision par une équipe d’historiens attitrés.

                              En ce qui concerne Carrel (dont la valeur médicale n’est pas contestée) j’ai dit ce que je pensais du penseur engagé . Que l’auteur lise seulement « L’homme cet inconnu » diffusé massivement dès les années 50 en livre de poche ,en de multiples langues.S’il n’en sort pas horrifié, il y a un problème...

                              Qu’il se penche sur la véritable propagande de America First, qui exprimait bien plus qu’un isolationnisme provisoire..Il apprendrait beaucoup aussi en lisant le livre de Pauwells, qui accumule une documentation impressionnante et souvent inédite sur cette période et les raisons de l’intervention us dans le conflit.Plus sérieux qu’un « débat » chez Ruquier...

                              http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13787


                              • lambertine 17 novembre 2007 09:41

                                Carrel était un eugéniste patenté, mais était en celà représentatif de son époque : l’eugénisme était une doctrine qui semblait logique dans les années 30 (lisez tout bêtement « Hercule Poirot quitte la scène », publié bien plus tard, mais écrit à cette époque. C’est tout aussi édifiant que « L’Homme, cet Inconnu »), qui fut appliquée longtemps après, et pas seulement en Allemagne nazie.

                                Et pouvons nous dire que ça a vraiment changé ? La différence étant que le diagnostic se fait désormais, de plus en plus, avant la naissance ? (on m’objectera qu’il ne s’agit pas là d’améliorer la race mais d’éradiquer des maladies et d’éviter des drames. Mouais... éradiquer des maladies en éradiquant les malades...)


                              • armand armand 17 novembre 2007 10:20

                                Je rejoins Tall ci-dessus : difficile d’appliquer un jugement sur les idées de personnes qui ont vécu à une époque toute différente. Et j’ajouterais que croire en la différenciation hierarchisée des races et même des classes sociales, la norme il y a cent ans, ne se traduisait pas nécessairement par l’envie de supprimer telle ou telle catégorie. Dans la Résistance il y eut autant de militants de la droite classique que de la gauche, et le colonel de la Rocque vaut bien Rol-Tanguy (j’ai autant d’admiration pour lun que pour l’autre).

                                Il est certain que depuis la Shoah et la chute du Communisme on part du principe que certaines idées tuent.

                                Soit dit en passant il y a l’antisémitisme religieux qui avait cours en Russie notamment - un Juif converti devenait alors ’Russe’ bon teint. Et l’antisémitisme biologique qui conjugue le racialisme du XIXe siècle et quelques relents d’antisémitisme catholique : en efet, ce sont les Espagnols, après la Reconquista, qui ont ’inventé’ l’idée qu’il ne suffisait pas aux juifs et aux musulmans de se convertir, que la ’tare’ originelle durait plusieurs générations.

                                Cet antisémitisme racialiste s’est spécialement développé en Allemagne où, bien avant Hitler, le bon Guillaume II exprimait à peu de choses près la même idée. Soit dit en passant, on a tendance à oublier que le plan de guerre allemand en 1914 impliquait l’annexion de la France jusqu’à Dijon ! Alors qu’on arrête de renvoyer dos-à-dos les adversaires en ’14 et de compter le sacrifice de centaines de milliers de jeunes Français pour une boucherie absurde et inutile !

                                Mais je m’égare : Lindberg sufait sur l’incroyable débat des idées aux USA à l’époque, comprenant, on s’en doute, les thèses les plus nauséabondes et pro-nazies. Voyez le roman de Philip Roth, justement, qui imagine la situation si Lindberg avait été élu prsident à la place de Roosevelt. Y entrait aussi l’authentique mécontentement de nomrbreux Américains au sujt de la participation U.S. à la guerre en 1917-1918. Cette entrée en guerre avait été imposée par Wilson avec des moyens extra-légaux (à la manière de Lincoln en 1861 et de Bush depuis 2003 !), malgré la grande sympathie que la plupart des Américains éprouvaient pour l’Angleterre et la France.

                                Pour finir, pourquoi demander à un sportif une quelconque exemplarité en termes de choix politiques ? Comme une star de cinéma ou un artiste, son narcissisme et sa vanité le porteront là où il reçoit le plus de louanges. Voyez Leni Riefenstahl ou Arno Breker (ce dernier, sculpteur attitré d’Hitler, s’employant, néanmoins, à sauver toutes les personnes qu’on lui recommandait).

                                On peut se permettre d’être beaucoup plus intraitable pour des intellectuels, et je m’élève toujours contre cette façon d’encenser Céline alors qu’on voue aux gémonies un Drieu qui, somme toute, était nettement moins virulent. Mais il y a des modes...


                                • armand armand 17 novembre 2007 10:28

                                  Post scriptum :

                                  Le roman de Roth est certes une fiction, mais rend bien compte des opinions qui s’exprimaient à l’époque. Et sa thèse d’une candidature possible de Lindberg n’a rien de farfelue - les candidats connaissent souvent une ascension météorique à peine quelques mois avant les conventions.

                                  Quant à l’antisémitisme aux USA, il prenait souvent des aspects inattendus : un Juif pouvait être juge à la cour suprême alors même que les Juifs étaient exclus de certaines fraternités universitaires par accord tacite (’gentleman’s agreement’ - titre d’une film sur le sujet). Le Ku Klux Klan était violemment antisémite alors que les Juifs étaient mieux intégrés dans le Sud que dans le Nord quelques années plus tôt - le secrétaire d’Etat confédéré J.P Benjamin était juif, alors que le général Grant était profondément antisémite...)


                                • TALL 17 novembre 2007 11:50

                                  Comme une star de cinéma ou un artiste, son narcissisme et sa vanité le porteront là où il reçoit le plus de louanges.

                                  Bien visé, ça.


                                • fouadraiden fouadraiden 17 novembre 2007 17:28

                                  Armand,

                                  ta remarque au sujet de la convertibilité ou non des Juifs au regard de l’histoire occientale est très intéressante.la reconquête catholique,et plus tard la Shoa, sont ils responsables de la façon dont les Occidentaux perçoivent aujourd’hui les Juifs ?

                                  pour le Chrisrinanisme occidental un juif demeure un juif meme qd il embrasse la religion dominante. pour l’Islam un juif cesse d’être juif une fois converti aux vertus de la Umma.pkoi cette différence de traitement de la part des deux gd religion-civilisation mériterait un développement.....

                                  c’est assez bizarre d’autant que l’Islam ignore les écritures juives,fausses selon lui, alors que le christianisme se vante de les récupérer(aux détriments des Juifs eux-memes ??).

                                  il paraît que se sont les Belges qui ont inventé, durant la colonisation du Congo, la distinction tutsi/utu.les Rwandais y ont succombé.

                                  je crois que ns tombons ds les mêmes travers qd on oppose aujourd’hui les Juifs(une religion) aux Arabes( une culture).opposition qu’utilise et les Juifs et l’Occident ds la revendications d’Israel ,depuis sa création.


                                • armand armand 17 novembre 2007 18:40

                                  Fouad :

                                  Difficile de savoir. Indéniablement le judaïsme a été à la foi une religion et une identité - je le vois comme une des rares survivances d’une association religion-peuple (c’est-à-dire on peut faire partie du peuple juif sans pratiquer ou croire à la religion) qui était courante dans l’antiquité. Le cas espagnol est resté assez limité - sans doute s’explique-t-il parce que les espagnols catholiques ont ’reconquis’, et donc voyaient dans tous les juifs et musulmans une cinquième colonne potentielle qu’il fallait mettre à l’épreuve.

                                  En revanche, au XIXe siècle le nationalisme européen devenant racialiste et s’en prenant même aux juifs ’intégrés’, ceux-ci on pu alors dire, ’eh bien soit, on sera nous aussi une ’nation’’.

                                  Ce qui est fascinant, c’est que le fondateur du Pakistan, Ali Jinnah, est arrivé à la même conclusion au sujet des musulmans indiens - qu’ils correspondaient à une ’nation’ dans le sens moderne du mot, et que donc il leur fallait un ’foyer’. Et Jinnah était par ailleurs un laïc athée.


                                • morice morice 17 novembre 2007 18:09

                                  Dans le monde arabe musulman, le Christ est un prophète « comme un autre ». A l’inverse des deux autres religions, l’Islam ne repose que sur un seul texte, le Coran.


                                  • morice morice 18 novembre 2007 00:23

                                    Ce que j’aime bien chez vous, Mr West, c’est de toujours en rester au texte initial, strictement. Et de citez vos sources, quand vous commettez un article entre deux assassinats de collègues.


                                    • morice morice 18 novembre 2007 10:11

                                      Chez Mr West (souffrez donc que je vous appelle « cher »).Libérez d’abord les lecteurs d’Agoravox de vos injures gratuites à l’emporte-pièce, et cessez de vous prendre pour l’intellectuel que vous n’êtes visiblement pas. Votre principe est simple : si je commets l’erreur de vous répondre, c’est que je vous « trace ». Cela s’appelle jouer au martyr, Mr West. Et par la même exiger que l’on ne vous contredise pas, surtout pas, car votre ego démesué l’insuppporte. Manque de chance, vous êtes tombé sur un bec, là. Les lecteurs en ont assez de vos remarques désobligantes et souhaitent avoir des posts constructifs. Vous tuez à petit feu Agoravox, car vous supprimez la possibilité d’exercer un autre regard que le vôtre. En un mot, vous êtes suffisant, Mr West. Et très impoli, en prime. La courtoisie n’a jamais fait de mal à personne. La vindicte, si. Cessez de vous accaparer Agoravox.


                                      • morice morice 18 novembre 2007 18:07

                                        Pas sûr... Mr West, des becs, vous en avez déjà rencontré et fuit une bonne paire, en laissant un souvenir impérissable y semble : http://www.odebi.org/forums/index.php?showtopic=6075&st=0 http://www.ratiatum.com/forum/lofiversion/index.php/t56342.html

                                        Vous y avez été perçu comme un troll de la pire espèce. Et depuis n’êtes plus jamais retourné les enquiquiner, contrecarré par des gens qui vous ont fait comprendre qui vous étiez. Il n’y a qu’à Agoravox que vous bénéficiez d’un audience, mais ça risque fort de s’amincir dans les mois à venir. Pour ce qui est de la drague de mademoiselle Bouctot, je ne comprends pas bien la raison d’y mettre une photo de vous qui date de pas mal d’années.. vous savez, celle que vous aviez comme icône à Agoravox, avant de choisir des filles dénudées... problème récurrent chez vous qui avez tant « d’amies » ? Un petit effet Dorian Gray, visible chez vous depuis le début ? Quant aux fautes, vous n’en faites jamais, il est vrai, un peu aidé il est vrai par une « nov’langue » de votre invention qui ne respecte ni vocabulaire ni grammaire... « Alors Morice, dégagez à l’ensuite de mes articles » voilà qui est parfait en langue française, en effet. Même Yves Adrien écrivait mieux, ce qui n’est pas peu dire.


                                        • morice morice 19 novembre 2007 08:46

                                          Revenons à l’article et laissons West, de plus en plus à l’Ouest de lui-même. Un article du très pertinent Bakchich revient ce week-end sur un livre sur Henri Ford, grand ami de Lindbergh. http://www.bakchich.info/article1961.html A noter qu’Henry Ford avait les mêmes goûts en couleur de voiture qu’en musique « Le jazz juif - musique de crétin - devient notre musique nationale ». On pourrait le paraphraser en lui faisant dire « la musique ? oui, n’importe laquelle, pourvue qu’elle soit jouée par des blancs ». Intelligemment, Bakchich propose en bas d’article l’excellent livre de Max Wallace « The American Axis. Henry Ford, Charles Lindbergh, and the Rise of the Third Reich, St. Martin’s Press, New York, 2004 ». A part ça, Lindbergh, selon notre docteur, reste un mec ultra-sympa, un vrai « honnête homme », pour sûr. Goebbels aussi était sympa avec ses enfants. D’ailleurs, il les a tués quand il a voulu lui-même disparaître.


                                          • armand armand 23 novembre 2007 23:30

                                            Hé Morice :

                                            On a le droit de ne pas aimer le jazz, le cubisme, et de leur préférer Wagner et le figuratif sans se faire taxer de crypto-nazi !


                                          • vinvin 21 novembre 2007 03:25

                                            Bonjour.

                                            Charles Lindberg a été l’ un des plus grands aviateurs, ( sinon le plus grand,....)

                                            Ces opinions politique ou/ et/ religieuses, qu’ est-ce qu’ on en a a foutre ?

                                            bien cordialement.

                                            VINVIN.

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