Honneur aux profs de français !

Les professeurs de français sont, incontestablement, les enseignants qui fournissent le travail le plus lourd : lourdeur des copies, surtout en lycée, lourdeur des préparations de cours et de devoirs, études de textes multiples, analyses de corpus constitués d'un ensemble de textes.
Les tâches sont nombreuses et complexes : les copies exigent des corrections très pointues et diverses : orthographe, expression, logique, présentation du devoir sous formes de paragraphes et d'alinéas, erreurs d'analyse, de compréhension etc.
La préparation des devoirs demande beaucoup de rigueur : il faut choisir des textes accessibles aux élèves, prévoir des questions adaptées, ménager une progression....
Comme les enseignants travaillent sur des textes parfois longs, il faut effectuer des repérages, indiquer aux élèves les numéros des lignes, pour éviter qu'ils ne se perdent en chemin.
L'enseignant de français est de plus en plus confronté aux difficultés des élèves qui ne lisent plus, qui ne maîtrisent pas bien le langage écrit, qui font de plus en plus de fautes d'orthographe, qui écrivent mal, sans se soucier d'application.
Encore plus de corrections, plus de préparations, plus de temps passé pour les cours et les devoirs : c'est certain, les professeurs de lettres fournissent un travail très pesant.
D'ailleurs, ce sont souvent les enseignants les plus fatigués, ceux qui craquent, sous le poids du travail et des responsabilités, ceux qui sont le plus fragilisés.
Il n'est pas question, bien sûr, de mépriser ou de minimiser le travail fourni par les enseignants dans les autres disciplines... mais il faut bien constater la spécificité de cet enseignement.
Honneur, donc, aux enseignants de français ! Plus que d'autres, on les rend responsables des difficultés rencontrées par les élèves dans une société de loisirs où les jeunes sont sollicités par des écrans multiples, ordinateurs, téléphones, tablettes, jeux vidéos, dans un monde où les adolescents ne trouvent plus d'intérêt à la lecture.
Leur travail amène les professeurs de lettres à évoquer toutes sortes de sujets, leur culture doit couvrir des siècles de littérature.
Et dans un monde où la culture est dévalorisée, leur tâche est de plus en plus complexe.
Dans un monde où on privilégie les sciences, les mathématiques, l'enseignement du français est déconsidéré, alors que c'est, là, une discipline fondamentale.
Il faudrait remettre au goût du jour les lettres, la grammaire, l'orthographe, il faudrait redonner de la valeur à ces disciplines fondamentales.
La suprématie de la filière scientifique contribue, sans doute, aussi à dévaloriser les disciplines littéraires : il faut changer cette tendance, il faut, enfin, reconnaître l'enseignement de cette culture qui permet à chacun de découvrir l'essence de l'humanité et des sujets de réflexion multiples...
Les professeurs de lettres doivent réaliser des prouesses pour inciter leurs élèves à lire, à s'intéresser à la littérature, aux grands auteurs, dans un monde où les jeunes sont sollicités par tant d'autres loisirs...
Oui, les enseignants de lettres méritent de voir leurs efforts reconnus et récompensés, ils méritent respect et honneur !
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/article-honneur-aux-profs-de-fran-ais-122207896.html
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62 réactions à cet article
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Ceux qui ont donné 1 sur 5 à ce texte sont de gros beaufs à l’apéro du café du Commerce !
Je ne suis pas prof mais je mesure combien les professeurs de français doivent avoir l’impression de déplacer des montagnes, seuls en classe contre une majorité de nigauds qui ne comprennent pas qu’ils leurs demandent des efforts dans leur intérêt.
Il n’y a que les infirmières d’hôpital, les aide-soignantes et les pompiers qui travaillent ainsi pour le bien d’autrui pour un salaire aussi chiche avec parfois des rebuffades de ceux pour qui ils se dévouent.
Honneur aux profs de français !-
@Alren
Et vous oubliez ceux qui passent leur journée dehors et par tous les temps à ramasser la merde de leurs con-citoyens crasseux qui salopent l’environnement par fainéantise, négligence, jeanfoutisme et manque d’éducation... Tout ça pour un salaire de misère et sous le regard bien souvent méprisant de la populace... Service public bien entendu. -
@Alren
Merci pour ce message, Alren : les profs sont souvent jugés responsables de tous les maux de la société : la paresse, le laisser-aller, l’inculture...Pourtant, leur métier est à la fois riche de sens et complexe : de plus en plus de jeunes se détournent de ce métier. Il est très important d’en montrer l’utilité mais aussi les difficultés pour que les enseignants retrouvent enfin l’estime qu’ils méritent. -
@Agafia
Et vous oubliez ceux qui passent leur journée dehors et par tous les temps à ramasser la merde de leurs con-citoyens crasseux
Je ne les oublie pas Agafia. Mais je voulais souligner la charge émotive particulière qu’il y a à travailler au contact des personnes, pour les éduquer, les soigner (j’aurais dû aussi citer les médecins), les sauver.
Cette charge émotive peut apporter aussi bien l’épanouissement que la souffrance morale, selon les « réponses » reçues par les bénéficiaires de ce travail.
Le phénomène joue également pour les guichetiers, plus encore les guichetières plus sensibles ainsi que les caissières des supermarchés.C’est la raison pour laquelle ces catégories de travailleurs souffrent plus que d’autres de dépression et de maladies somatiques liées à des dépressions.
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@Alren
selon les « réponses » reçues par les bénéficiaires de ce travail.Je voulais dire : selon les réponses renvoyées par les bénéficiaires de ce travail en leur faveur.
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« l’enseignement de cette culture qui permet à chacun de découvrir l’essence de l’humanité »
C’est quoi, l’« essence de l’humanité » ?Ce qui fait que l’humanité est ce qu’elle est ?Sa « nature » ?Je croyais pourtant que les lettres donnaient accès à une « culture » !Sinon, c’est de la métaphysique, ou de la théologie.Mais ça, c’est en philo.-
@Jeussey de Sourcesûre
Un prof de lettres est amené à traiter toutes sortes de sujets qui concernent l’humain : les passions humaines, l’éducation, la guerre, la liberté etc. Il nous arrive d’étudier aussi des philosophes, comme Montaigne, Rousseau, Sartre... -
@rosemar
Moi j’étais secrètement amoureux de ma prof de français, elle était grave bonne en plus ^^
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@Jeussey de Sourcesûre
Non !!! Elle était ce genre de femme qui vous fait fantasmer quand vous êtes jeune, et que les premiers émois pour une vraie femme (adulte quoi ^^) vous font rêver.
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Bonjour Rosemar et merci pour les prof’s de français qui méritent bien cet éloge.
On parle d’un sacerdoce, s’agissant du métier d’infirmière - et c’est mérité.On peut tout aussi bien baptiser sacerdoce le métier de prof’ de français.Que de volonté, que de ténacité il leur faut pour tenter d’inculquer un peu de connaissance à des élèves qui, pour la plupart, ne leur vouent aucune reconnaissance.Amicalement,-
@La râleuse
Le métier de professeur est très prenant, oui : parce qu’on a, sans cesse, en tête le travail à accomplir, à prévoir à l’avance, les exercices, les devoirs, les cours.Et face à certains élèves, il faut faire preuve de patience, de ténacité, malgré des moments de découragement.Merci pour ce message, La râleuse -
Outil scriptural
où
référentiel bondissant ?
Avec les rappeurs Mohamed qui ont 2 papas qui portent des robes, de Naïade Vagino Bécassine ... le pgrm est tout trouvé (l’arbitrage se fait en arabe)
seuls 30,7% des dépenses publiques benêtes d’éducation sont consacrées aux salaires des enseignants, contre 51% en Allemagne(faut bétonner des écoles à colons et payer des pédagogogistes masturbant)
http://marthetmarie.lifediscussion.net/t128-arriver-a-un-tel-niveau-d-imbecillite-
à rose
la principale difficulté d’enseigner le français c’est qu’a partir du moment ou les élèves ont connu les 3 mots N.T.M. ils ont épuisé leur vocabulaire et pensent malgré tout qu’ils connaissent le français et méprisent cette discipline .-
@non667
Il est arrivé qu’un de mes élèves me dise : « A quoi sert le cours de français, puisque je sais parler français ! » -
Qui peut m’indiquer la profession de l’auteur ?
(désolé, mon prof de français m’a appris que ce nom commun était « invariable »)
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Allez, j’ose un petit pari :
elle serait pas...Prof de français ?
(elle aurait pas osé...quand-même ?!!)
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Pour le reste, merci, je comprends mieux :
normal que, le métier étant si difficile, les résultats soient aussi lamentables !
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Heureusement pour eux que mes fils n’ont pas dû se contenter des cours de leurs Profs de « lettres » (nous on disait « de français ») pour s’intéresser à la littérature et pour être capables d’écrire trois phrases sans commettre dix fautes d’orthographe.
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Mais pour les « profs » l’incompétence est toujours le fait de l’élève.
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Il serait inimaginable d’envisager qu’eux-mêmes puissent avoir une quelconque lacune d’ordre pédagogique (ou autre) ou soit atteint par l’épidémie de « j’m’en-foutisme récurent et (quasi) généralisé » ! (y a pas que les « politiques » qui ont pour principale motivation... la « mangeoire » !)
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Ma profession m’amène a recevoir chaque semaine une quinzaine ou une vingtaine de mails rédigés par des ados (pourtant issus de milieux globalement « plutôt favorisés ») :
ÇA FAIT FLIPPER !!!
(mais j’ai bien compris... les profs n’y sont POUR RIEN !)-
@PiXels
On ne parle bien que de ce que l’on connaît : vous ne pensez pas ? Donc la question posée : « elle serait prof ? » paraît inutile.Vous rendez les enseignants responsables des maux de la société : une société où la marchandisation, l’apparence, l’argent facile sont l’essentiel, une société où les efforts sont dévalorisés.Il faudrait ouvrir les yeux sur ces réalités....Moi-même je corrige des copies bourrées de fautes et croyez-moi, j’y passe beaucoup de temps.Car le travail de correction ne se limite pas aux fautes d’orthographe !!Il serait temps de remettre à l’honneur dans les programmes la grammaire, l’orthographe et de réhabiliter la notion d’effort et de travail. -
@PiXels
Qui peut m’indiquer la profession de l’auteur ?
(désolé, mon prof de français m’a appris que ce nom commun était « invariable »)Le français est une langue internationale qui continue comme dans le passé d’être évolutive.
L’orthographe actuelle n’a été figée qu’en 1850, parfois arbitrairement.La féminisation des noms masculin en « eur » par ajout d’un « e » est systématique au Québec et vient compléter heureusement les autres féminins en « trice » (institutrice) en « euse » (chercheuse).
Cette féminisation, outre qu’elle correspond à une plus grande égalité contemporaine homme-femme (inconnue en 1850) a aussi l’avantage de lever des ambiguïtés sur le sujet dont on parle dans un texte.
C’est le cas typique de la question :« Qui peut m’indiquer la profession de l’auteure ? »C’est donc doublement une bonne chose.
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@Alren
Féminisation totalement inutile. Valeur, douleur, couleur, saveur, etc. sont des noms féminins en -eur...
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@Alren. N’oublie pas de nous préciser les féminins de « imposteur », « charlatan », « escroc », « porc-épic », « Barbe-bleue », « faux témoin »... Pour écrire l’histoire du féminisme maintenu au 21e siècle dans nos pays surenveloppés, on en aurait bien de l’usage.
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@mursili
Féminisation totalement inutile. Valeur, douleur, couleur, saveur, etc. sont des noms féminins en -eur...Outre qu’il y a aussi « heure », ces noms ne désignent pas des personnes à la différence « d’auteure » , professeure, mais aussi députée (alors que nous avons sénatrice, générale etc.).
Présidente a mis du temps à désigner quelqu’un d’autre que la femme d’un président.Je suis intimement convaincu que si c’était le masculin qui ajoutait une lettre aux noms, la mesure serait adoptée de puis longtemps.
Ce refus d’avoir un féminin pour les noms qui concernent aussi les femmes aujourd’hui, relève du plus pur machisme et du refus d’égalité entre les deux sexes davantage que d’un attachement maniaque à un français soudainement figé.
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@Alren. Tu n’oublieras pas de nous donner les masculins de « chipie », « harpie », « gorgone », « mégère », « mb »...
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@Alren
J’aurais dû préciser que c’est la féminisation orthographique des mots en -eur qui me semblait inutile car je n’ai rien contre une auteur, une procureur, une professeur, etc.
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@JC_Lavau
Ou encore les féminins de sentinelle, ordonnance, vigie, estafette, recrue...
Sans parler de canailles, de brutes ou de fripouilles !
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@mursili
une auteur, une procureur, une professeur
Désolé mais c’est cela qui choque mon instinct orthographique !
Quand un mot est utilisé pour une personne ou un animal de l’un ou l’autre sexe, il y a un féminin dans la langue française, si la profession, le titre est exercé depuis longtemps par les femmes : un prince, une princesse, un paysan, une paysanne, un mir, une miresse.
Pour un mot comme médecin, comme il était impossible de dire « médecine » pour désigner une femme, on utilisé la forme anglaise : un femme-médecin, que l’on retrouve dans tennisman, tenniswoman.
Si le sexe de l’animal est indifférencié, le genre du nom est unique : un hibou, une chouette, un papillon, une tortue, un requin, une méduse.
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@Alren
Si je comprends bien nous sommes tous deux choqués visuellement par des néologismes de féminisation, mais pas pour les mêmes raisons. Chez moi c’est plutôt le (médiocre) latiniste qui renâcle à devoir accepter « auteure », « ingénieure », « sculpteure ». La bonne nouvelle c’est que ni vous ni moi ne sommes choqués à l’audition de ces néologismes, et une langue est d’abord parlée avant d’être écrite. Après tout, une langue vivante a aussi le droit d’hésiter avant de se fixer.
Tout de même, deux remarques à vos arguments :
- les professions en -iste sont mixtes , comme par exemple artiste, anesthésiste, buraliste, etc.
- « la maire » ainsi que « la ministre » sont en train de s’imposer dans la langue courante.
P.S. Merci de m’avoir fait découvrir la noble profession de mire et de miresse... -
C’est marrant , c’est dans cette matière que l’on ressent le plus l’abandon, la déshérence, l’inculture, et les profs n’y seraient pour rien ? Toutes les autres matières subissent un peu moins cette situation, mais, pour vous, seuls les profs de français sont importants ! Vous avez une haute idée de vous même Madame, mais pas moi, car j’ai appris à écrire et lire avec des profs, certainement plus capables que ceux d’aujourd’hui, infoutus de donner l’envie d’apprendre et d’approfondir une discipline. Avant de demander les honneurs, remettez vous en question. Quant à l’énumération de vos tâches, c’est une insulte au monde du travail et au mépris que vous témoignez pour toutes les autres professions. Vous êtes la caricature de tout ce qui permet de détester cette image que vous exprimez de l’éducation nationale.
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@marmor
J’ai bien trop de respect pour le travail ! Je n’en méprise aucun...Mais je vois que ce n’est pas votre cas, hélas... -
@marmor
C’est marrant , c’est dans cette matière que l’on ressent le plus l’abandon, la déshérence, l’inculture, et les profs n’y seraient pour rien ?
Bien sûr que non, les professeurs ne sont pour rien dans le rejet de la culture classique par des adolescents qui sont intoxiqués par la société capitaliste avec la facilité intellectuelle et démagogique de jeux vidéos débiles et ultra-violents, de feuilletons ras-le bitume comme « Plus belle la vie » etc.
Ajoutons aussi les programmes qui ne donnent pas une part suffisante à des écrivains plus contemporains et plus « parlants » que racine ou Corneille.D’autre part j’aimerais connaître in extenso l’étude que vous avez nécessairement effectuée auprès de nombreux intéressés pour conclure que le français est de toutes les matières scolaires celle qui plaît le moins aux élèves, notamment aux filles, pour être sûr que votre opinion n’est pas un préjugé poujadiste à débiter au comptoir d’un café, entre deux apéros.
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« Moi-même je corrige des copies bourrées de fautes et croyez-moi, j’y passe beaucoup de temps. »
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je vous donne un truc qui vaut ce qu’il vaut :
au lieu de passer beaucoup de temps à « corriger le fautes ».. consacrez-le à apprendre à vos élèves à en faire moins !
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Et pour espérer atteindre cet objectif, ..un autre conseil :
arrêtez, du haut de votre « savoir » de penser, comme vous le faites ici que le fautif... c’est obligatoirement « l’Autre »
Si l’élève ne comprend pas, pour vous c’est parce qu’il est incapable de comprendre ;
Vous est-il si insupportable d’imaginer que peut-être c’est VOUS qui êtes incapable de lui faire comprendre ?
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Mais je vous accorde que la première hypothèse est beaucoup plus confortable.
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Pour que vous ne vous sentiez pas « directement visée je vais vous répéter (histoire vraie) la réponse que m’a faite un »prof des écoles« quand je lui ai fait part de mon inquiétude sur le fait que mon fils arrivant en fin de premier cycle ne maîtrisait pas les tables de multiplication.
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Il m’a répondu :
»vous savez, maintenant on ne fait plus apprendre aux enfants les tables « bêtement » par cœur« .
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Résultat : l’un est en 3ème année de physique, l’autre valide sa 5ème année de master de biologie.
Les deux ignorent »intelligemment« les tables de multiplication !
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Mais en réalité, je ne sais même pas pourquoi je vous réponds.
Fidèle à vous-même vous essayez de »culpabiliser« votre contradicteur et »noyez le poisson« :
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»Vous rendez les enseignants responsables des maux de la société : une société où la marchandisation, l’apparence, l’argent facile sont l’essentiel, une société où les efforts sont dévalorisés.«
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Où avez-vous lu que je »[rendrais] les enseignants responsables des maux de la société « ?
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Affirmer que ceux que j’ai croisés se sont avérés (trop) souvent incompétents et parfois (souvent) plus empressés à défendre leurs »acquis« qu’à faire montre d’une véritable »vocation« signifie-t-il selon vous que je leur fais porter, et à eux seuls le chapeau des vicissitudes du monde moderne ?
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Que vient faire là, la » société où la marchandisation, l’apparence, l’argent facile sont l’essentiel, une société où les efforts sont dévalorisés."... quel est le rapport avec mon commentaire ?
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Mais à ces deux questions, vous ne répondrez pas. Comme d’habitude !
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@PiXels
« .Résultat : l’un est en 3ème année de physique, l’autre valide sa 5ème année de master de biologie. »
Vous le dites vous même : vos enfants réussissent brillamment leurs études...De quoi vous plaignez-vous ? Je ne comprends pas... -
@rosemar
*Vous le dites vous même : vos enfants réussissent brillamment leurs études...De quoi vous plaignez-vous ? Je ne comprends pas...*Effectivement comprendre et apprendre sont deux choses différentesRelisez le propo, ses enfants ont réussi dans des matières scientifiques sans pour autant maîtriser leur table de multiplication.Mais le parallèle entre les sciences et le français est difficilement faisable.La science tolère ceux qui est imparfait, elle peut faire cohabiter deux théories contradictoires. L’important est surtout de comprendre.Les matières littéraires sont bien plus austère, seul l’exactitude et la doctrine enseigné doit être dispensé par coeur. Vous ne pouvez pas remettre en question l’histoire ou encore cherchez à moderniser quelques choses.Les gamins doivent lire Rousseau pour passer leur BAC ? Vous ne pensez pas qu’il y aurait plus de chance qu’ils lisent le livre si c’était harry poter ? -
@PiXels
je vais vous répéter (histoire vraie) la réponse que m’a faite un professeur des écoles quand je lui ai fait part de mon inquiétude sur le fait que mon fils arrivant en fin de premier cycle ne maîtrisait pas les tables de multiplication.
Il m’a répondu :
« Vous savez, maintenant on ne fait plus apprendre aux enfants les tables bêtement par cœur. »Cet enseignant avait raison !!!
Les connaissances mathématiques à la fin de l’école primaire alors qu’il reste au minimum 6 ans d’études obligatoires et pour beaucoup 10 ans et plus, ces connaissances sont dérisoires par rapport aux connaissances mathématiques qu’on doit acquérir pour devenir ingénieur par exemple.
Apprendre les tables de multiplication comme une fable de La Fontaine, c’est idiot et anti-pédagogique !
Il est bien plus important de faire comprendre que les multiplications sont des additions répétitives (à ce niveau, avec les nombres naturels) et que les résultats sont liés entre eux de ce fait, qu’un résultat aide à en prévoir d’autres.
Ça, c’est l’esprit mathématique qu’il faut acquérir le plus tôt possible, car il sera toujours valable par la suite.
PS. Si vous accordiez autant d’importance à la connaissance des tables de multiplication égale à une récitation, pourquoi n’avez-vous pas fait faire cet apprentissage à la maison ? Pas besoin de qualification professionnelle pour cela ...
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Bonjour Rosemar ,question : lorsque l’on parle d’une matière enseignée , ne doit on pas l’écrire avec une majuscule ?
par exemple , Biologie , Histoire , Anglais et donc peut être, le Français .
vous insistez beaucoup dans votre article sur les difficultés que vous rencontrez avec l’écrit dans les productions de vos élèves (grammaire , orthographe , syntaxe , etc..) et le peu d’intérêt qu’ils portent à la lecture .
POURQUOI ne pas évoquer aussi le début du processus , l’oral, qui semble bien déterminer les premiers pas dans l’apprentissage d’une langue qui mérite ,selon moi , autant d’attention (mais est effectivement bien connu pour être très chronophage ) ?
il est vrai que beaucoup d’élèves échouent (ou « décrochent » ,selon la nouvelle terminologie ) à cause d’ un déficit de compréhension non seulement de l’écrit qui leur est proposé (énoncé d’un problème , d’une question , par exemple ) mais aussi des consignes données par oral .
j’ai un passé professionnel (qui figure sur ce site) assez long ... de« réparation » auprès de jeunes et d’adultes qui m’a poussé à devoir reprendre aussi des paroles venant d’ enseignants de presque tous niveaux qui racontaient la chance qu’ils avaient eue, eux, d’avoir des maîtres exceptionnels mais passaient leur temps de face à face pédagogique à décourager la moindre erreur des élèves , selon ce qu’ils en avaient gardé comme souvenirs d’ « encouragement » .
je ne mets pas en doute le niveau d’implication des enseignants ni votre article et votre défense de notre langue : je pense , bêtement sans doute , qu’il faudrait commencer par le début .
bonne fin de journée !
P.B.A
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@philippe baron-abrioux
Les débuts sont importants, bien sûr. Mais on a tendance de plus en plus à privilégier l’oral et à délaisser l’écrit : l’apprentissage de la grammaire doit passer par l’écrit, c’est essentiel dans une langue comme la nôtre riche et complexe.Je pense qu’il faut réhabiliter la grammaire, l’orthographe, et l’étude des langues anciennes peut y contribuer, mais, hélas, ces enseignements sont sacrifiés et ne sont plus à la mode.Bon dimanche -
question : lorsque l’on parle d’une matière enseignée , ne doit on pas l’écrire avec une majuscule ?
par exemple , Biologie , Histoire , Anglais et donc peut être, le Français .
Non, on ne doit mettre de majuscule à français que pour une personne, tout comme pour tout ressortissant d’un pays : un Français, une Française, une Anglaise, un Russe etc.
Beaucoup de gens ignorent ce détail y compris dans des journaux papier.
Pour les adjectifs et les noms communs, pas de majuscule. C’est le cas pour les langues et les matières scolaires.
Un problème avec les religions : on écrit un juif si on considère la religion juive, mais on pourra écrire un Juif si l’on considère que sa religion constitue son identité, du moins celle que l’on prend en compte.
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@Alren
Bonjour Alren ,
merci pour vos précisions dont je tiendrai compte à l’avenir .
je pense avoir fait cette erreur un bon nombre de fois sans que personne ne m’en fasse la remarque .
une erreur commise en toute bonne foi et répétée .
bonne fin de journée !
P.B.A
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« Les professeurs de français sont, incontestablement, les enseignants qui fournissent le travail le plus lourd »
Ah ah ah ah ah !Allez : les enseignants doivent, comme tous les salariés et les fonctionnaires, 1 607 heures de travail par an - 14 h dites de fractionnement, soit 1 593 h.
Certifiés, ils doivent 18 h devant élèves, agrégés 15 h et ce pendant 36 semaines (temps scolaire annuel). Ils fournissent donc un service effectif annuel devant élève de 648 h ou 540 h.
Il reste donc un reliquat de service à effectuer (préparation, correction) 945 h ou 1 053 h, soit 26 h ou 29 h 30 par semaine.
Compte tenu du temps scolaire annuel, les enseignants doivent donc un service hebdomadaire de presque 45 heures - à moins qu’ils ne répartissent une partie de ce temps sur le temps hors scolaire (mouarf !).
Et ça ose venir nous faire pleurer dans nos chaumières sur la difficulté du boulot ? Quel manque de dignité !Il me semble que cela laisse suffisamment de temps aux profs pour faire le boulot qui est le leur,le tout sans se plaindre excessivement ! Qui n’a entendu un prof refuser de venir à une réunion (avec les parents, la direction de l’établissement...) ou y rechigner parce que ce jour-là il ne travaille pas (entendez, pas devant sa classe,mais la formule est explicite sur la façon dont le reliquat de service dû hors présence d’élève est considéré) ?
Si ces enseignants avaient un peu moins d’égocentrisme, ils prendraient en considération leur situation en la comparant à celle des autres salariés qui ne disposent pas de tels avantages dignes de professions libérales et notamment de leurs collègues personnels d’entretien et administratifs qui dans leur établissement font 1 593 h effectives à disposition complète et effective de leur hiérarchie, de leur direction (chef d’établissement et adjoint pédagogiques qui n’ont pas d’horaires et dépassent quasiment tous allègrement les 1 607 heures annuelles).
Bref, c’est sûr que le boulot est plus dur que celui des profs d’art plastique ou de musique, mais je ne pleurerai pas avec les divas fussent-elles de laborieuses profs de français.
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@Goldored
Ecoutez, faites donc ce boulot si facile, si bien rémunéré, mais il est curieux qu’il motive si peu de monde, qu’il y ait autant d’abandon l’année de stage ou en début de carrière, à un moment où la pression du chômage est telle.En France, les profs ont perdu 42,6% de pouvoir d’achat depuis le début des années 80.Quant aux statuts, ils dataient de 1950, et fondaient leur charge de travail sur la pratique d’alors 45 heures hebdo et 1 semaine de congés payés.Les vacances des enseignants ne sont pas des congés payés.Le calcul de leur rémunération est fondé sur ces considérations.Le souci pour eux, et ils l’ignorent souvent est qu’assis sur l’illusion d’être une classe favorisée ( vous partagez donc ce préjugé avec eux), ils n’ont jamais lutté pour que leurs droits progressent à mesure de ceux des autres salariés ( récupération de la 2ème semaine de CP, 3ème, 4ème, 5ème semaine de CP). Du coup, leur statut social s’est effondré, et c’est aussi le cas pour le regard qu’on porte sur eux, souvent, en leur opposant les autres catégories de salariés, exactement suivant la doxa patronale, qui oppose les salariés.Dans l’ensemble de l’UE, sur la dernière décennie, le PA des enseignants ont en moyenne progressé de 15% mais la France est l’exception avec uns baisse de 15%.Les salaires ont été bloqués de 2010 à 2016, mais ni les rémunérations patronales, ni le coût de la vie.Qu’ils soient égocentriques et aient tous les défauts, pourquoi pas ! mais il n’en demeure pas moins que leur charge de travail, et la pression dont ils sont l’objet de la part de la hiérarchie qui relaie celle du patronat, d’eux-mêmes qui aiment à mener à bien leur métier, et aussi de la part des publics enseignés, voire les tensions entre eux, tout cela est une réalité qui ne fait que s’aggraver.Et ce ne sont pas les dernières réformes qui vont changer les choses dans le bon sens. On ne leur donne aucun droit à contester ces réformes, et ils ne se donnent pas les moyens de les contrer. Ils acceptent.Le système promeut l’individualisme tout en leur parlant de travailler ensemble - oui, mais pour se plier aux injonctions du Ministère.Au fond, il est frappant de constater à quel point votre mode de raisonnement est proche du leur, tout en vous permettant de les juger-et je me demande à quel titre puisque la critique que vous leur portez vous la retourner contre vous-même, qui ne connaissez rien à ce métier - lequel connaît des situations très différentes .Evidemment, cette apologie du prof de français pour sa paroisse peut sembler bien ridicule, et témoigne de préjugés à l’encontre des collègues d’autres matières : le prof de maths qui corrigerait ses copies en 2 minutes car « en maths, c’est bon ou c’est faux »... etc..Le problème n’est de distinguer les salariés par les avantages que les uns auraient par rapport aux autres, mais de les unir dans une perspective de lutte des classes face à la classe qui a l’hégémonie du pouvoir. -
@JP94
Comme vous le dites, « Le problème n’est de distinguer les salariés par les avantages que les uns auraient par rapport aux autres ».
Justement, je n’irai pas pleurer avec quelqu’un qui se croit si malheureux, oubliant de relativiser, parce que TOTALEMENT ignorante de ce qu’est le monde du travail hors enseignement. Car ces enseignants ne savent même pas ce que sont les conditions de travail du reste du personnel d’un EPLE - tiens, ils ignorent même à 90 % ce que signifie ce sigle, alors qu’on demande aux postulants de concours de catégorie C de l’Éduc de le savoir (ils sont de catégorie A ces bougres de profs, tout de même !).
On se plaint de la polyvalence ? Rosemar sait-elle celle que doit pratiquer son intendant chaque semaine ? Bien sûr que non. Sans quoi, elle prendrait du recul.
Pour être solidaires entre salariés, encore faut-il avoir un minimum de connaissances sur la diversité des réalités que le monde salarié recouvre. Et ne pas faire pleurer sur sa petite chaumière, parce que le haut-débit ne marche pas ce matin quand les autres subissent des conditions qui ferait chialer Zola. -
Lu, approuvé et cinquétoilé (pour employer un néologisme !)
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Les profs de français, s’ils prennent à coeur leur métier ce qui n’est pas toujours le cas, ont incontestablement beaucoup de travail en dehors de leurs heures face aux élèves.
Par contre la suprématie des disciplines scientifiques est de plus en plus un mythe.
Ces filières sont délaissées dans le supérieur car jugées trop difficiles et les niveaux de maths et de physique ont été massacrés dans les programmes depuis des décennies à un point tel que l’on se demande si la France pourra rester le grand pays des maths, celui qui avait le plus de médailles Fields par habitants et de très loin..-
@mac
Bof, si c’est pour que les mathématiciens en viennent à soutenir Macron « moins intéréssé[s] part un programme cadré au millimètre, mais pour son charisme », on peut se passer de cerveaux aussi brillants...
@Cétacose2
Parce que ça irait mieux s’ils étaient de droite ? Are you joking ? Nulle part et jamais, la culture de droite - qu’elle soit culturelle ou « générale » - n’a produit de grands effets positifs sur les populations. Tout simplement parce que les valeurs de la droite - compétition, ordre prétendument « naturel », darwinisme social, enrichissement individuel aux dépends de la solidarité... - en sont antinomiques. -
@mac
Par contre la suprématie des disciplines scientifiques est de plus en plus un mythe.
Ces filières sont délaissées dans le supérieur car jugées trop difficiles et les niveaux de maths et de physique ont été massacrés dans les programmes depuis des décennies à un point tel que l’on se demande si la France pourra rester le grand pays des maths, celui qui avait le plus de médailles Fields par habitants et de très loin.Nous parlons de l’enseignement supérieur bien entendu car les classes S des lycées sont toujours recherchées pour les débouchés professionnels ultérieurs qu’elles permettent.
Dans le supérieur, il faut distinguer entre les disciplines scientifiques : si certaines connaissent en effet un certain délaissement, d’autres sont toujours aussi aussi convoitées notamment parce qu’elles intéressent les filles qui sont majoritaires à la fac (« docilité scolaire » oblige). Ainsi on se bouscule en biologie, médecine, pharmacie.
La presse est nulle en physique et en mathématique, car ces disciplines ne mènent qu’à un doctorat ... et souvent au chômage après 10 ans d’études post-bac. Cependant les étudiants, souvent de niveau exceptionnel, sont encore assez nombreux pour animer, en math en particulier, une recherche qui nous vaudra encore beaucoup de médailles Fields.
(Le génie mathématique étant imprévisible, l’accès aux études secondaires puis supérieures d’étudiant-e-s issus de milieux modestes qui à une époque auraient arrêté leurs études après un BEPC, nous donne une bonne probabilité que nous ayons encore de bonnes surprises à l’avenir.)
La solution est de ne pas persister à la fac mais d’entrer dans des écoles d’ingénieurs ou de partir dans des IUT, où l’on continue de former des techniciens supérieurs qui permettent à un pays de 67 000 000 d’habitants la réalisation par exemple, d’une merveille technologique comme l’avion Rafale qui est un concentré de performances inégalées.
Mais il y a longtemps que je pense que la vision « ensembliste » des mathématiques par le groupe Bourbaki (qui valut un temps en primaire « les maths modernes » et un formalisme inutilement rebutant en secondaire), a contribué à un rejet des maths par des esprits pourtant vifs et rationnels.
Et qu’il faudrait revenir à des maths plus concrètes, plus visuelles, donc plus plaisantes.
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Chère Rosemar
J’ai eu plusieurs excellents professeurs de Français, à qui il ne venait d’ailleurs pas à l’idée qu’ils faisaient un boulot plus difficile que leurs collègues.
Ils m’ont appris comment faire une bonne rédaction (c’est comme ça que ça s’appelait), avec une introduction et une conclusion encadrant une ou plusieurs parties où devaient être développées des idées de façon logique et sérieusement argumentées, cela sans faute d’orthographe, bien sûr, mais aussi sans redite inutile ou rabâchage.
Et si vous nous en montriez enfin l’exemple....-
Et si vous nous en montriez enfin l’exemple.... -
« La suprématie de la filière scientifique contribue, sans doute, aussi à dévaloriser les disciplines littéraires »
D’après les enquêtes Pisa, les élèves français sont aussi très mal placés dans les disciplines scientifiques. Alors, d’où vient le mal ?
Sans doute vient-il du pédagogisme exacerbé des pontes de l’Éduc-Nat. Et aussi d’une dévalorisation générale de l’instruction et de la culture. Peut-être que tout a commencé quand l’« Instruction publique » est devenue l’« Éducation nationale » ?
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Et que penser de cet argument absurde de Tony Estanguet, justifiant le « slogan » de la mairie de Paris pour les Jeux Olympiques : « Pour que la France gagne, il faut parler anglais » ?
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Heureusement, Marine Le Pen propose que 50% du temps dans les écoles soit consacré au français. Excellente mesure mûrement réfléchie.
Pour les maths, l’histoire, la géo et tout le toutim, désolé. On parlera au choix allemand, polonais, américain ou suédois...Mmmmmm’bécile !!
T’en a d’autre des comme ça ??-
@Le421
La connaissance - en générale et de l’histoire en particulier - est la meilleure contre les fachiottes. Et Marion Anne Le Pen le sait bien ! -
@Goldored
Tss tss...
Marion Anne Perrine Le Pen Comtesse De Montretout.
Faut bien ça pour diriger les bulots !! -
On n’a pas eu les mêmes profs ?
J’ai eu des expériences des plus exécrable avec les professeurs de Français, le résultat aujourd’hui est une orthographe des plus approximativeLe point le plus grave est que peu importe ce qui est demandé, un professeur de français ne mettra jamais la moyenne quand il y a des fautes d’orthographes.Pourtant le Français a d’autres aspect, comme le théâtre, la poésie, l’esprit critique, ...Résultat, ces professeurs dégouttent sur tout les aspects que peut apporter cette matière, pour ne la réduire qu’à un seul « l’orthographe »Ça fait 15 ans que j’ai fini mes études et heureusement pour moi toute les nouvelles génération sont pire que moi. Mais pendant des années et encore aujourd’hui il faut lutter pour faire admettre qu’une bonne idées mal écrite reste quand même une bonne idéeL’orthographe est l’argument des faibles d’esprit qui ne trouvent rien d’autre à redireVous voulez ma vision d’un professeur de Français :- en début de cour il vire tout les élèves qu’il n’aime pas- il demande de lire des livres qui ont deux siècles sans le moindre intérêt aux problématiques d’aujourd’hui- il pose volontairement des questions aux élèves qui ne suivent pas pour le rabaisser- il ne se demande jamais si ses élèvent sont plus instruit après que avant son courIl faut désacraliser cette matière.Pour les fous furieux de l’orthographe qui croient qu’on est que des fainéants si on n’écrit pas bien, nous sommes au 21em siècles, l’informatique peut envoyer des satellites sur Neptune mais elle n’est toujours pas capable de faire un correcteur orthographique qui fonctionne correctement et vous êtes pourtant persuadé que tout le monde est capable que ce n’est qu’une question de volonté.Ben non désolé, on est pas tous égaux face à l’orthographe et vous vous privez vous même en rejetant ceux qui ne sont pas parfais dans ce domaine.-
@sweach
L’orthographe est l’argument des faibles d’esprit qui ne trouvent rien d’autre à redire...Donc, il serait patent que la correction de la syntaxe, sans oublier l’élégance de la morphologie, seraient l’apanage unique des béotiens.
Je suis heureux de l’apprendre.
Je ne savais à quel moment j’allais lire ce genre de propos.
A l’orthographe, j’aurais préféré le mot insulte, qui est effectivement la rhétorique préférée de certains à court d’arguments... -
@sweach
A Noel, j’accompagnais un neveu en courses, il mourrait d’envie d’acheter un jeu vidéo mais il trouvait le truc trop cher. J’ironisais en le traitant d’Harpagon.
Et là, j’ai très rapidement compris, qu’il n’avait pas compris.On peut décliner ça si un auteur d’agoravox parlait de Macron comme un Rastignac, ou de Fillon comme un Tartuffe et que la moitié du lectorat ne comprenait pas le sens.
Lire des vieux bouquins n’est surement pas essentiel, mais ça reste de la culture générale. Lire Germinal est surement déroutant pour un gamin de 15 ans, mais ça reste pour moi essentiel. C’est un roman, mais aussi un témoignage d’une époque, et un document historique sur les conditions de vie ouvrière.
A une époque, où le Français passe son temps à râler et à casser du sucre sur nos élites, c’est bien parfois aussi de constater que la vie est infiniment moins difficile actuellement.
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@Buzzcocks
Soyons pragmatique, un livre comme Germinal, un enfant de 15 ans ne le lira tout simplement pas.Si votre objectif est de dégoutter les jeunes de la littérature, vous faite exactement ce qu’il faut faire.
Vous déplorez que des jeunes ignorent des références à des personnages de pièce de théâtre qui ont 4 siècles, mais les nouvelles génération font de même avec vous en utilisant des références d’héroïque fantaisie, de manga ou bien de jeux vidéos qui vous sont totalement inconnue.J’aurai aimé qu’on me demande de lire du Tolkien ou du Jules VerneAu lieu ça j’ai eu droit à du Corneille ou encore du Rousseau*A une époque, où le Français passe son temps à râler et à casser du sucre sur nos élites, c’est bien parfois aussi de constater que la vie est infiniment moins difficile actuellement.*Le but de la vie ce n’est pas qu’elle soit facile ou difficile, c’est d’être heureux et je ne pense pas qu’on ait beaucoup gagné sur ce point.*il serait patent que la correction de la syntaxe, sans oublier l’élégance de la morphologie, seraient l’apanage unique des béotiens.*Jolie paraphrase de mon affirmation qui vous me le concéderez est quand même plus compréhensible sous la forme que je lui ai donné.Et non ce n’est pas forcement l’apanage des béotiens, juste un argument idiot que certain utilise pensant détruire une idée sans autre argument que la forme des mots qui la compose.Et l’insulte n’est pas un argument pour moi, même si j’ai beaucoup de rancoeur envers les professeurs de français qui m’ont dégoutté de la littérature à un age où j’aurais peu l’apprécier. -
Je crois qu’il suffirait que vous vous relisiez. -
@Osis
Oui bien sur on peut toujours fournir plus d’effort, mais le niveau demandé est la perfection.Ce niveau d’exigence je ne peux pas l’atteindre, j’en ai conscience et cela dépasse complètement tout les fanatiques de l’orthographe qui croient à tord qu’une simple relecture (qui suffi pour eux) me ferrait bondir sur la moindre faute.Je suis conscient que mes textes comportent des fautes, les voir et les corriger n’est pas quelques chose d’inné, je fourni déjà des efforts dans ce domaine pour un résultat pitoyable.De plus chercher à tout prix la perfection orthographique se fait au détriment du discourt voir même sur le simple fait de m’exprimer. (ferme ta gueule tu ne feras pas de faute)Je pense que vous rejetteriez également toutes suggestion qui vous interdirez de vous exprimer ?Donc merci pour le conseil, mais il est totalement inutile.Petit exemple pour illustrer :C’est comme si je vous demandez d’écrire de la main droite, alors que vous êtes gaucher et après je vous critique parce que je juge que ce n’est pas parfais, comme argument je vous sors que moi je n’ai aucun problème pour écrire avec ma main droite, que ce n’est qu’une question de volonté, qu’il faut fournir plus d’effort. Je refuse totalement de croire que votre main droite ne fonctionne pas comme la mienne, j’affirme que c’est de votre faute si vous n’y arrivez pas et chaque fois que vous utiliserez votre main droite n’importe qu’elle idiot remettra une couche sur votre incapacité à faire comme lui. -
@sweach
Vous devriez essayer le logiciel Antidote.
C’est une petite merveille fiable à 99.5%.
Je l’utilise quotidiennement depuis des années.
Son intérêt outre la correction efficace c’est que chaque erreur est expliquée clairement. -
@Osis
Merci pour l’info je vais tester, mais 0,5% de fautes pour les fous furieux de l’orthographe c’est ÉNORME !!!!!A ce jour, je n’ai jamais vu le moindre correcteur orthographique être efficace sur ce point.Word, reverso, firefox, ...La plupart veulent changer le mot qu’on veut utiliser par un autre qui n’a rien à voir et ils laissent les mots mal écrit parce qu’ils existent quand même.Pour le moment le seul qui arrive un peu à trouver c’est le moteur de recherche google qui compare la phrase qu’on veut écrire à une phrase déjà existante.Petit exemple de la folie de la langue Français qui fait qu’un gas comme moi ne peut pas s’en sortir.Le verbe étendre et le verbe éteindre au présent simple :- il étend- il éteintPour moi, il y a un mécanisme bizarre qui se passe dans la tête des autres gens pour trouver la solution à ce problème T ou D ?????Ça va même jusqu’à leur piquer les yeux si ce n’est pas bonne lettre qui est utilisée, là où moi je vais jouer à pile ou face, avant de passer au mot suivant.Je ne doute pas qu’il y a une solution à cette problématique, mais cette gymnastique mentale doit être appliquée sur chaque mot, la plupart des gens le font sans s’en rendre compte mais il y a de quoi friser la folie pour moi.Toutes les conjugaisons, les doublements de consonne, les H, les pluriels, les en ou anJe joue souvent au loto quand il s’agit d’écrire, je vois ça comme des probasMais sur un texte de grande taille jouer avec les probabilités, ça finit par faire beaucoup de fautes. -
Wi, j’avais déjà remarqué que l’auteure n’est pas prof de physique-chimie...
Très très très ignorante de tout ce qui n’est pas elle-même.-
Si j’ai bien compris, l’inculture ambiante n’est en rien due aux enseignants...
Et encore moins, curieusement, aux profs de français...
Corporatisme exacerbé ou aveuglement ?Révisez vos classiques... Il n’y a pas de mauvais soldats, mais de mauvais chefs.
Si j’ai bien compris, l’inculture ambiante, n’est en rien due aux enseignants...
Et encore moins, curieusement, aux profs de français...
Corporatisme exacerbé ou aveuglement ?Révisez vos classiques... Il n’y a pas de mauvais soldats mais de mauvais chefs.
La correction des fautes sur les devoirs et cahiers devrait être vérifiée par l’inspecteur d’académie plutôt que faire des visites de classes truquées prévues et prévenues 15 jours à l’avance.
PS
Mais, bien sur lorsque vous avez des fuites chez vous, ce n’est jamais la faute du plombier...-
Sur la page facebook des 800 000 feignasses, j’ai découvert cet article. J’ai pris le temps de le lire. Oui les profs de français méritent les honneurs. Je suis la première à le dire à mes collègues quand on parle des productions faîtes par mes élèves.
Quand j’ai lu l’article, j’ai eu le besoin de le relire une seconde fois. Non pas que je ne l’avais pas compris... Mais j’ai eu besoin de réaliser ce que je venais de lire. Vous le dîtes vous même : « Il n’est pas question, bien sûr, de mépriser ou de minimiser le travail fourni par les enseignants dans les autres disciplines... mais il faut bien constater la spécificité de cet enseignement. » Mais sincèrement, vous recherchez quoi ? Vous avez été méprisante du début à la fin dans votre article pour les enseignants de la maternelle aux lycées (je n’aborde pas les collègues du supérieur car j’ignore comment cela se passe). Vous pensez qu’il n’y a que les enseignants de lettres qui ont des tâches nombreuses et complexes, doivent redoubler d’efforts pour intéresser leurs élèves, qui sont le plus fatigués....Non vous n’avez pensé qu’à vous ? Est ce un besoin de reconnaissance ? Pourquoi ne pas avoir rendu hommage à tous les enseignants ?
En tout cas, je vous félicite ! vous avez réussi à montrer que des enseignants ne sont pas capables de travailler en équipe pour le bien de nos élèves. Diviser pour régner vous va très bien
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