« Ici John Connor, si vous écoutez ce message, vous êtes la Résistance ! »
« Ici John Connor, si vous écoutez ce message, vous êtes la Résistance »
Terminator, Renaissance/Salvation, McG, 2009[i]
« Radio Paris ment, Radio Paris ment… »[ii]

Comme pour le Skynet, cette redoutable intelligence artificielle désireuse d'exterminer le genre humain et que l'on voit à l'oeuvre dans la série de films opposant les robots tueurs Terminator à l'Humanité, le Skynet qui a pris en main la lutte contre le Covid-19 et ses variants veut toujours aller plus loin.
Mais c’est là précisément le moment où les choses deviennent difficiles à réaliser pour lui.
Nous vivons en effet le moment où le Skynet Sanitaire qui est apparu en octobre 2019 rencontre un très sérieux obstacle car le message ne passe plus dans la mesure où, comme le déclare le professeur Laurent Tubiana, la "cinquième vague" n'est qu'un nouvel épisode d'un feuilleton qui n'a que trop duré.
Laurent Toubiana : La "cinquième vague", nouvel épisode d'un feuilleton qui n'a que trop duré",
cf. aussi cet entretien avec Laurent Toubiana du jeudi 25 novembre 2021
D’où cette tentation pour ceux qui l'incarnent et l'animent - confondant politique de santé et contrôle sanitaro-policier -, de toujours pousser encore plus avant le processus de contrôle social, politique et économique tout en donnant le change d’un pseudo-allègement d'une société totalitaire en roue libre au milieu d'une politique de protection de santé publique conduite d'une manière désastreuse.
Or, il n’en est rien puisqu’à l’instar de l’Italie, par exemple, qui a durci de manière draconienne les mesures de contrôle et de passeport sanitaire pour sa population, voilà qu’à son tour M. Véran, ministre de la Santé, vient de faire connaître le résultat des délibérations du fameux "Cabinet des Secrets", le Conseil de Défense et de Sécurité nationale.
A la suite de ces réunions qui se sont tenues hier mercredi 24 novembre 2021, M. Olivier Véran, ministre de la Santé, a assuré qu'il n'y aura « ni confinement ni couvre-feu, ni fermeture anticipée des commerces, ni limitation des déplacements ».
Il y aura beaucoup mieux, ainsi que nous allons le voir.
« Nous faisons le choix de concilier liberté et responsabilité [...] sans recourir aux outils les plus contraignants », a-t-il assuré en faisant référence aux mesures prises dans d'autres pays européens, comme l'Autriche ou l'Italie.
Singulière conception de la liberté que ce couvercle qui s’abat sur une grande partie de la planète, Europe en général et France en particulier !
« Le virus circule à nouveau, il circule vite, il circule partout », a donc déclaré M. Véran en préambule de sa conférence de presse ce 25 novembre 2021. « Oui, cette 5e vague sera sans conteste plus forte, plus longue, que la quatrième vague survenue cette été », a-t-il ajouté, précisant que « le Covid-19 s'épanouissait grâce aux conditions hivernales qui s'installent en France », mais nuançant son propos en déclarant qu’il n'y avait « aucune fatalité face à ce Covid et à ses cycles. »
- La dose de rappel obligatoire sur le pass sanitaire le 15 janvier pour les adultes de plus de 18 ans.
Mais le ministre a toutefois précisé que les personnes âgées de plus de 18 ans devront justifier sur leur pass sanitaire à compter du 15 janvier 2022 avoir reçu une dose de rappel de vaccin anti-Covid au maximum sept mois après la précédente.
« A compter du 15 décembre, le pass sanitaire pour les plus de 65 ans ne sera plus actif si le rappel n'a pas été fait dans un délai de sept mois après l'infection ou après la dernière injection. Et à compter du 15 janvier ce pass sanitaire de tous les autres publics, c'est-à-dire les Français âgés de 18 à 64 ans, ne sera plus actif si le rappel n'a pas été fait dans ce délai qui reste inchangé de sept mois après la dernière injection », a déclaré M. Véran, chacun étant invité à bien comprendre que les fenêtres temporelles aimablement concédées jusqu’alors étaient en train de se réduire et que l'on se rapprochait bien d'un "rappel de vaccination" tous les six mois...
M.Véran a donc annoncé que le rappel vaccinal était désormais ouvert aux plus de 18 ans, dès 5 mois après les deux injections. « Avec le rappel, l'immunité redevient optimale », a-t-il assuré (le Saint Homme !) , ajoutant que « même chez les adultes les plus jeunes, l'immunité commence à décliner au bout de quelques mois », et de citer la Haute autorité de santé qui a abondé en ce sens.
« Pour ceux qui ont été infectés, la règle est simple ; une infection : une injection. Si vous avez été infecté et que ça fait plus de 5 mois que vous avez eu votre dernière injection, faites-vous vaccinér avec le rappel », a-t-il également précisé à l’intention des malcomprenants.
Et à quand l’injonction : « Refus d’injection ? Une beigne et deux mois de prison préventive ! », avec à la clé, pourquoi pas ? la dénonciation au Maire, la convocation quotidienne au Commissariat de voie publique ou à la brigade de Gengarmerie, la suspension du permis de conduire, celle des prestations sociales, la suppression des remboursements de dépenses médicales par la sécurité sociale, le gel des remboursements de mutuelle de santé, le paiement comptant des médicaments achetés en pharmacie, la neutralisation de la "Carte Vitale", subitement désactivée, comme l'injonction faite aux banques des récalcitrants de neutraliser leurs cartes bancaires, l'interdiction d'accès aux hôpitaux, la confiscation du véhicule lors du passage au péage autoroutier à défaut de passeport sanitaire RFID en règle ou à l'occasion de contrôles routiers, la dénonciation à l'employeur dans l'absence ou le retard du "schéma vaccinal", le gel des comptes bancaires, la confiscation des passeports pour voyager etc. ?
On le voit, l'imagination est sans limite mais parfaitement plausible.
« En pratique cela concerne 25 millions de Français, dont 6 millions ont déjà reçu leur rappel. Il reste donc 19 millions de Français à date qui deviennent éligibles au rappel de vaccination et que nous appelons à se faire vacciner dans les deux prochains mois », a précisé le ministre de la Santé.
Le rappel est ainsi ouvert à compter du 27 novembre. « Vous pouvez d'ores et déjà vous rendre sur les plateformes de prise de rendez-vous en ligne pour réserver vos créneaux [...] nous allons ouvrir, rouvrir ou amplifier les centres de vaccination à compter de ce week-end », a assuré le ministre.
- Des « médiateurs sanitaires » et le retour du port obligatoire du masque à l'intérieur et les événements à l'extérieur
M. Olivier Véran a également annoncé la mise en place de « médiateurs sanitaires » en coopération avec les collectivités territoriales à destination des personnes isolées, mais aussi des barnums de vaccination, notamment dans les centres commerciaux.
Qu’est-ce qu’un « médiateur sanitaire » ? Le public concerné aura le plaisir de le découvrir prochainement, sans doute, lorsqu’on viendra frapper à sa porte ou l’informer d’avoir à se rendre à tel endroit précis « pour affaire le concernant », qui sait ?
« Il y aura des vaccins pour tout le monde. Plus de 25 millions de vaccins de messagers sont actuellement stockés dans les établissements, mais également chez les médecins et les pharmacies en ville », a garanti le ministre de la Santé.
- Hélas ! Comment ne pas déplorer une cécité gouvernementale persistante ?
Un tout autre public qui n’a pas la mémoire oublieuse n’aura pas manqué de relever qu’aux Antilles - et dans un souci d’apaiser la température médicale et sociale d’une situation que M. Macron a fort judicieusement qualifiée d’« explosive » -, le gouvernement a annoncé le 23 novembre 2021 une décision uniquement dédiée au territoire guadeloupéen offrant au personnel médical qui le souhaiterait d’avoir accès à des vaccins sans ARN messager (ARNm). Le ministre des outre-mer, M.Sébastien Lecornu, a effectivement annoncé s’engager à « trouver d’autres types de vaccins » pour ceux qui ne voudraient pas celui à ARNm, sans doute en vain puisque les Antillais semblent avoir fait preuve d’une certaine réticence malgré la découverte – ô surprise !- qu’il existait ou existerait donc un tout autre type de « vaccin » au Catalogue…
On lira attentivement à ce propos les considérations tirées d’un article de pseudo-vulgarisation scientifique dont l’auteur qui qui se déclare lui-même comme « éternellement déchiré entre #TeamStarWars et #TeamStarTrek » , semble vivement regretter les implications de cette décision gouvernementale prise en réaction à la trouille réelle de ne pas pouvoir faire face à une véritable rébellion de nos compatriotes antillais[iii].
Qualifiée « d’erreur pour la pédagogie scientifique », l’article précité dont nous relevons quelques passages qui donnent une idée du « catéchisme sanitaro-scientifique » ambiant, considère en effet que cette décision gouvernementale est « problématique en matière de pédagogie et cède à la facilité car elle revient à « faire avec » la désinformation ». Le même article qui énonce que « les arguments anti-vaccins ne reposant sur aucune réalité factuelle, on ne peut se départir d’un sentiment d’échec face à une décision de l’exécutif visant à composer avec ces arguments. Faire barrière à la désinformation ne devrait connaître aucune exception. »
(Effectivement !)
« Cette décision (de faire machine-arrière pour les Antilles) intervient après de nombreux mois de communication scientifique visant à démystifier les inquiétudes sur l’ARN messager. Le refus de ce vaccin spécifique provient d’une idée intégralement et indéniablement fausse au niveau scientifique, à savoir que l’ARNm serait néfaste pour l’organisme, ou pourrait même modifier notre ADN. Or, une telle modification de notre code génétique par un vaccin ARNm est impossible biologiquement. Par ailleurs, le recul sur l’ARNm est loin d’être aussi faible que l’affirment ces thèses, qui, par définition, se basent sur une suspicion extrême se servant du moindre de détail pour exister. »
Le reste est à l’avenant, qui explique que toutefois « ces deux problématiques de pédagogie scientifique ne suffisent pas à analyser la situation en Guadeloupe. C’est politique, avant même d’être lié à la crise sanitaire. Le complotisme naît aussi des erreurs de l’État.
(Effectivement !)
Le président de région, Ary Chalus, affirmait récemment sur Franceinfo que ce territoire est « laissé pour compte ». Et ce serait précisément de cette situation, ancrée depuis longtemps, que proviendraient une défiance et un manque de confiance envers l’État.
Or, on le sait, ajoute l’article précité, les craintes sur les vaccins ne sont pas toujours du complotisme de bas étage, mais parfois le résultat d’un manque de confiance de la part de populations qui ont été socialement exclues du débat public. La campagne vaccinale étant organisée à un niveau gouvernemental, les arguments scientifiques ne parviennent pas, dans ce contexte, à surpasser la défiance politique.
(Comme quoi prendre les gens pour des imbéciles est contre-productif).
Cette spécificité politique de la Guadeloupe, conclut l’article, ne devrait toutefois pas pousser à renoncer à la démarche de pédagogie scientifique. Au contraire. Il y a comme quelque chose de contradictoire : renoncer à une bonne communication scientifique revient sur le fond à acter ce qui est dénoncé, car cela revient à abandonner une population qui se sent déjà abandonnée. À l’inverse, il aurait été préférable de traiter le territoire comme tous les autres, en misant sur l’intelligence collective et une pédagogie de fond qui pourrait finir par payer.
En matière de science, abandonner n’est effectivement jamais une solution (mais quel pauvre type pour proférer pareilles âneries ! Jamais entendu parler de méthode expérimentale ?). Plutôt que de céder sur l’aspect le plus absurde, il aurait été plus adéquat de miser sur une politique de terrain, d’adapter à ce territoire les dispositifs d’« aller-vers » ou les modalités du pass sanitaire. En clair, il s’agirait d’être à l’écoute du véritable problème structurel, plutôt que de chercher à poser un pansement qui risque de faire plus de mal que de bien. »
Il semblerait malgré tout que M. Véran n’ait pas tout à fait perçu ce genre de message… mais plutôt choisi la manière contraignante et la coercition.
- Encore un « tour d’écrou » ?
-Le ministre a donc annoncé que le port du masque sera quant à lui de nouveau obligatoire partout en intérieur et certains événements en extérieurs, comme les « marchés de Noël », sous la vigilance des préfets.
-et que les tests ne seront quant à eux valables plus que 24h contre 72h auparavant (sans doute en attendant le moment où leur validité sera purement et simplement supprimée ?)
-« Si vous n'êtes pas encore vaccinés, et si vous souhaitez bénéficier du pass sanitaire, vous devrez vous faire dépister tous les jours à vos frais », a déclaré M. Véran, omettant sans doute de préciser que le prix desdits tests serait révisé à la hausse (mais cela sera annoncé lors de l’arrivée de la « 6ème vague », probablement…)
Quelques exceptions toutefois : les personnes vaccinées ou déclarées cas contact par les ARS ou l'Assurance maladie pourront se faire dépister gratuitement.
M. Véran a également annoncé l'arrivée d'un médicament anti-viral : le molnupiravir ( "MK-4482" ou "Lagevrio" ). D'après les annonces du ministre de la Santé, il s'agira d'un comprimé « qui pourra être prescrit par un médecin généraliste [et] qui sera disponible dans les pharmacies d'officine, en ville », mais qui sera en revanche réservé « aux personnes à risque susceptibles de faire des formes de grave, ou par leur âge, ou parce qu'ils ont des maladies chroniques." (Médicament complémentaire de la vaccination, à 650 € la dose...par ici la monnaie ! ) https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2754447-molnupiravir-covid-lagevrio-merck-france-prix-composition-effet-secondaire-danger/" ;
Mais n’est-ce pas le même Olivier Véran qui, désireux de rassurer son auditoire après avoir évoqué l’approbation par le régulateur européen du vaccin Pfizer contre le Covid pour les enfants de 5 à 11 ans, et ce après « recommandation d'un groupe d'experts », a déclaré que « cette vaccination, si elle est décidée, n'aura pas lieu en France avant 2022 » ?
Chacun aura compris qu’il était important de permettre à la dinde de se réjouir de participer au dîner du réveillon de Noël…
Que conclure de tout cela sinon qu’après cinquante minutes d’un exposé auquel participait M. le professeur Salomon - exposé qui ne révèle que la réalité en creux d’un total échec sur toute la ligne -, prenant M. Véran au mot, toute une population en France comprendra ou devrait comprendre qu’elle dispose encore et plus que jamais de l’occasion de prendre elle-même son destin dans ses propres mains et certainement pas de le confier à une bande de gens , politicards, oracles, prédicateurs et médicastres souvent stipendiés, qui ont amplement démontré leur incapacité à mettre en place une véritable politique sanitaire, préférant s’enfermer dans un réduit scientiste plutôt que de laisser la place à de véritables chercheurs, de véritables scientifiques - pensez à MM. Raoult, Montagnier, Perronne -, de véritables médecins et personnels hospitaliers, respectueux de la personnalité des malades, des gens fragiles, et conscients de ce que « soigner » et respecter l’être humain et son intégrité signifient réellement.
Rappelez-vous bien mon précédent billet : nous sommes encore pour le moment 6 millions à vouloir vivre et n’avons que faire d’écouter une camarilla de sales types qui empoisonnent littéralement la vie de leurs concitoyens.
6 millions à décider de vivre libres et en bonne santé : nous tous, nos enfants, nos proches, nos familles.
6 millions à dire haut et fort à tous ceux qui sont une fois de plus prêts à commettre l’erreur de leur vie d’y réfléchir à deux fois.
6 millions à leur dire que nous ne les abandonnerons pas et que nous sommes là, à leurs côtés, pour les aider et les protéger.
Nous pouvons être et serons beaucoup plus, en France et en Europe, ce qui sera paradoxalement le cas quand chacun réalisera l’ampleur des taux de létalité et de décès imputables aux conséquences et effets indésirables de spécialités « vaccinales » qui ne sont pas encore au point et dont chaque jour qui passe montre qu’elles sont dangereuses sinon tout simplement mortelles.
L’avenir n’est pas écrit. Notre vie est ce que nous en faisons, tout comme notre avenir et celui de tous ceux qui nous sont chers, que nous connaissons ou que nous ne connaissons pas et qui sont la nation.
Le feuilleton n'a que trop duré.
Il n’y a de destin que ce que nous faisons. Vous devez y croire !
On ne se résigne pas. On n'accepte pas. Jamais !
Levez-vous et battons-nous pour gagner face à des gens qui ne sont rien, sinon un ramassis de fous dangereux qu'il faut chasser, capturer, arrêter, juger et neutralisersans plus tarder.
[i] https://youtu.be/xu9YTWZebLs?t=27
« L’avenir n’est pas écrit. Il n’y a de destin que ce que nous faisons. J’aimerais pouvoir le croire…
Je m’appelle John Connor. Elles ont essayé de m’assassiner avant ma naissance, l’année de mes treize ans, elles ont réessayé… Des machines venues du futur, des terminators.
Toute ma vie, ma mère m’a répété que la tempête approchait : le jugement dernier. Trois milliards de vies disparaîtraient en un instant et je mènerai de ce qu’il resterait de l’humanité à la victoire finale.
Ce n’est pas arrivé, les bombes ne sont pas tombées, nous avons empêché le jugement dernier. Je devrais pouvoir me sentir hors de danger, mais ce n’est pas le cas… Alors je vis au large, pas de téléphone, pas d’adresse, rien ni personne ne peut me trouver. J’ai effacé tout ce qui me rattachait au passé, mais malgré mes efforts, je ne peux effacer mes rêves, mes cauchemars…
Je sens le poids de l’avenir peser sur moi, un avenir dont je ne veux pas. Alors je continue de fuir, le plus vite possible, n’importe où, nulle part… »
Terminator 3 : Le soulèvement des machines, John Connor.
[iii]Marcus Dupont-Besnard, Guadeloupe : le renoncement aux vaccins à ARN messager est un très mauvais signal, Numerama, 24 novembre 2021, https://www.numerama.com/sciences/757766-guadeloupe-le-renoncement-aux-vaccins-a-arn-messager-est-un-tres-mauvais-signal.html
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