• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Identité française : offrons à Eric Besson quelques pages de (...)

Identité française : offrons à Eric Besson quelques pages de Renan

Le grand débat à venir, ce sera la question de l’identité française. Est-ce vraiment une priorité, une question vitale, ou à défaut, cruciale, bien plus importante que d’autres problèmes comme le chômage, les déficits, l’endettement, l’agriculture, l’éducation en crise, la santé avec, la gestion calamiteuse de la fausse pandémie grippale, l’enlisement en Afghanistan, le pétrole cher à venir, la montée des incivilités et autres violences ? Oui, la question de l’identité française est une priorité, tout comme peut l’être la nécessité de se regarder dix fois dans un miroir lorsqu’on est dans la cabine d’un navire dont on pressent une avarie prochaine et qui sait, un naufrage.

La notion d’identité française est-elle philosophique, ou alors politique ? Mais au fait, l’identité est-elle accessible ? Un philosophe des Lumières s’est penché sur cette question. Le Moi n’a pas une identité ontologique, une substance, mais résulte d’un conglomérat de perception, d’idées et de sentiments. Imaginons qu’il y ait 60 millions de Moi, alors l’identité française se présente comme un conglomérat d’agrégats d’idées, de perceptions, de sensations. Le Breton aura en tête les vagues sur les récifs ; alors qu’un Savoyard pensera inévitablement à la fondue et aux sommets enneigés des Alpes. L’affaire se corse ! Une chose est sûre, Eric Besson devra passer commande pour un ordinateur surpuissant, du genre de ceux qui calculent un milliard de décimales du nombre pi, un calcul d’une utilité incontestable, comme du reste l’identité française qui peut-être, sortira d’un ordinateur une fois les données envoyées par les sous-préfectures.

La politique ne reconnaît pas la notion d’identité. La science politique classique s’occupe des méthodes de gouvernement, la politique moderne s’est penchée sur le fonctionnement de l’Etat, alors qu’un penseur décalé comme Carl Schmitt conçoit la tâche du politique comme devant spécifier la distinction entre amis et ennemis. De ce point de vue, on entre dans le dessein de Besson. Un ministre qui en fin de compte, doit réaliser ce type d’enquête parce que c’est marqué dans son intitulé. Un resto qui a pour nom la taverne belge se devra de servir la moule frite. Le ministère de l’identité nationale doit cracher ce qu’est cette identité. En filigrane, on devine qu’il s’agit de distinguer l’ami de la France de son ennemi. Voilà une précision utile qui espérons-le, aidera Besson dans son immense tâche. L’identité française, c’est l’ensemble des amis de la France et ceux qui sont les ennemis de la France ne sont pas dans l’identité française. On s’en doutait, la France, on l’aime ou alors, on la quitte et si c’est pas possible, eh bien on n’entre pas dans son identité. Dis comme ça, l’affaire paraît plus simple.

Accordons néanmoins à Besson une hauteur de vue dépassant le procès d’intention que je viens de dresser. On pourrait imaginer que la question de l’identité s’élève au niveau des valeurs. De ce point de vue, il faudrait dessiner un portait axiologique et éthique des Français en essayant d’extraire les valeurs auxquelles ils adhèrent et qu’ils sont prêts à défendre en y accordant un peu de leur temps d’action et d’opération. Une France définie par ses valeurs, ça aurait de la gueule, bien plus qu’une France définie par les tenues et les signes qu’il ne faut pas porter. De ce point de vue, on rejoindrait la question de la nation telle qu’elle fut configurée par Renan. Une nation définie par un héritage du passé spirituel, culturel et militaire, mais aussi par une aspiration envers un avenir qu’on désire réaliser ensemble. L’occasion se sortir cette phrase idiote de Saint-Exupéry que l’on se sert entre amoureux férus de psychologie de bistrot et de livres de Jacques Salomé, s’aimer, c’est regarder dans la même direction. Une nation, c’est des gens qui veulent aller dans une même direction et qui s’aiment, ou alors qui la quittent. Mais y a-t-il une direction partagée ? Certainement pas. A l’ère individualiste, hyper technique, on ne peut guère escompter une aspiration commune si ce n’est l’augmentation du pouvoir d’achat, horizon naguère proposée par le petit timonier de la France.

Au bout du compte, le mieux serait d’offrir à Eric Besson quelques pages de Renan. Des lignes extraites de son fameux texte et qui méritent une critique philosophique et historique car elles traduisent le glissement vers les sociétés modernes organisées sur un plan d’immanence et forcément, sécularisées à l’extrême. De l’idée de nation chez Renan au débat sur l’identité française, nous voyons sans doute les signes d’une chute, d’une descente des les caniveaux de l’immanence, du prosaïque et du pragmatique.

------------------------------

« Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. L’homme, Messieurs, ne s’improvise pas. La nation, comme l’individu, est l’aboutissant d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j’entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. On aime en proportion des sacrifices qu’on a consentis, des maux qu’on a soufferts. On aime la maison qu’on a bâtie et qu’on transmet. Le chant spartiate : « Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes » est dans sa simplicité l’hymne abrégé de toute patrie.

Dans le passé, un héritage de gloire et de regrets à partager, dans l’avenir un même programme à réaliser ; avoir souffert, joui, espéré ensemble, voilà ce qui vaut mieux que des douanes communes et des frontières conformes aux idées stratégiques ; voilà ce que l’on comprend malgré les diversités de race et de langue. Je disais tout à l’heure : « avoir souffert ensemble » ; oui, la souffrance en commun unit plus que la joie. En fait de souvenirs nationaux, les deuils valent mieux que les triomphes, car ils imposent des devoirs, ils commandent l’effort en commun.

Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé ; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune. L’existence d’une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l’existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de vie. Oh ! Je le sais, cela est moins métaphysique que le droit divin, moins brutal que le droit prétendu historique. »

« Je me résume, Messieurs. L’homme n’est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation. Tant que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu’exige l’abdication de l’individu au profit d’une communauté, elle est légitime, elle a le droit d’exister. Si des doutes s’élèvent sur ses frontières, consultez les populations disputées. Elles ont bien le droit d’avoir un avis dans la question. Voilà qui fera sourire les transcendants de la politique, ces infaillibles qui passent leur vie à se tromper et qui, du haut de leurs principes supérieurs, prennent en pitié notre terre à terre. « Consulter les populations, fi donc ! Quelle naïveté ! Voilà bien ces chétives idées françaises qui prétendent remplacer la diplomatie et la guerre par des moyens d’une simplicité enfantine ». - Attendons, Messieurs ; laissons passer le règne des transcendants ; sachons subir le dédain des forts. Peut-être, après bien des tâtonnements infructueux, reviendra-t-on à nos modestes solutions empiriques. Le moyen d’avoir raison dans l’avenir est, à certaines heures, de savoir se résigner à être démodé. »


Moyenne des avis sur cet article :  4.2/5   (20 votes)




Réagissez à l'article

112 réactions à cet article    


  • manusan 27 octobre 2009 12:02

    Personnellement, depuis deux ans et demi, j’ai de plus en plus mal à mon « identité nationale » !


    • sisyphe sisyphe 27 octobre 2009 13:09

      Et tu as consulté ton officier d’état civil  ?


    • fouadraiden fouadraiden 27 octobre 2009 12:22


      Je pense que la distinction de Carl Schmitt reste d’actualité. c’est le bonne d’angle.


      cette opposition ami/ennemi tt le monde dans une société la saisi spontanément.

       qd un flic voit un Noir ce partage s’impose à lui sans besoin de s’interroger si ce Noir-là aime déteste ou s’en fout de l’héritage français.


      • fouadraiden fouadraiden 27 octobre 2009 13:16

        le bon angle , bien sûr


      • saint_sebastien saint_sebastien 27 octobre 2009 12:25

        le débat semble intéressant sauf que comme d’hab avec Sarko , ça va brasser de l’air ,et servir à rien à par son agenda de démagogue ... bref de la fumée , ne vous y trompez pas.


        • fouadraiden fouadraiden 27 octobre 2009 13:23

          salut seb

          dans ce type d’affaires et vu les dérapages historiques que tt le monde a en mémoire les politiques n’auront pas le courage de traduire les bons sentiments du petit peuple . le racisme n’est jamais tres loin alors on flirte avec les lignes rouges sans jamais les franchir. meme le FN s’applique depuis.

          alors tout est codé, on parle des grandes valeurs et hop on place la burka, la laïcité....


          au fait une foule de Noirs tricolores qui chantent la marseillaise et jurent la main sur le coeur quils aiment la France et ne pensent qu’à elle , tu crois qu’ils seront bien avancés à pousser la chansonnette..

          Restons vigilants.


        • Gazi BORAT 27 octobre 2009 13:16

          On trouve tout ce qu’on veut dans Renan... dont aussi, s’il est besoin, de bonnes doses d’antisémitisme !

          C’était là tout le fond de l’essai de Bernard Henri Levy, quelque peu oublié aujourd’hui :

          « L’Idéologie Française ».

          Le nationalisme français de cette époque bâtissait une identité fondée sur le rejet de « l’Autre » du moment, c’est à dire du Juif.

          Et même lorsque celui ci donnait l’impression d’être prêt à se sacrifier, ce n’était que preuve de sa duplicité.. Et c’est ainsi que l’on en vint à douter du Capitaine Dreyfus..

          Et Barrès de s’écrier à son tour :

          « Dreyfus est coupable, je le déduit de sa race »

          L’idéologie française remise au goût du jour, par celui-là même qui doutait du sentiment d’appartenance de son président ?

          Le sarkozisme est une idéologie des plus cocasses !

          gAZi bORAt


          • fouadraiden fouadraiden 27 octobre 2009 13:28

             

            oui fut un temps ou être français et antisémite etait quasi indissociable.

            et personne évidemment ne s’en presse de rappeler l’antisémitisme de ts ces gds patriotes et théoriciens de la Nation.


          • Gazi BORAT 27 octobre 2009 13:49

            @ FOUADRAIDEN

            Renan était un véritable antisémite et ce, sur les mêmes raisonnements linguistiques qui furent le terreau de l’antisémitisme raciste d’outre Rhin alors naissant..

            Citation

            L’esprit de chaque peuple et sa langue sont dans la plus étroite connexité : l’esprit fait la langue, et la langue à son tour sert de formule et de limite à l’esprit. La race religieuse et sensitive des peuples sémitiques ne se peint-elle pas trait pour trait dans ces langues toutes physiques, auxquelles l’abstraction est inconnue et la métaphysiqueimpossible ?
             
            La langue étant le module nécessaire des opérations intellectuelles d’un peuple, des idiomes peignant tous les objets par leursqualités sensibles, presque dénués de syntaxe, sans construction savante, privés de ces conjonctions variées qui établissent entre les membres de la pensée des relations si délicates, devaient être éminemment propres aux énergiques déclamations des Voyants et à la peinture de fugitives impressions, mais devaient se refuser à toute spéculation purement philosophique.

            Imaginer un Aristote ou un Kant avec un pareil instrument n’est guère plus possible que de concevoir un poème comme celui de Job écrit dans nos languesmétaphysiques et réfléchies.

            Aussi chercherait-on vainement chez les peuplessémitiques quelque tentative indigène d’analyse rationnelle, tandis que leurslittératures abondent en expressions vraies de sentiments moraux,d’aphorismes pratiques.

            Fin de citation

            gAZi bORAt

             

            .


          • lisca lisca 28 octobre 2009 09:49

            Merci Gazou pour ces citations éclairantes.
            Quelle est donc l’identité nationale des « peuples sémitiques » ?


          • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 28 octobre 2009 10:17

            En ce qui concerne les juifs, il n’y a pas d’identité nationale, seulement une identité de caste.


          • Marc Viot Marc Viot 27 octobre 2009 13:27

            >Le moyen d’avoir raison dans l’avenir est, à certaines heures, de savoir se résigner à être démodé.

            La mode, c’est un peu comme l’élite : un phénomène en voie de disparition / transformation soumis au processus de mondialisation et d’interpénétration des cultures.

            La mode, l’élite, l’identité ... française se fondent dans des masses plus vastes, plus diffus et de moins en moins circonscrites à un espace donné.


            • sisyphe sisyphe 27 octobre 2009 13:27

              Excellent article, Monsieur Dugué !

               En plein marasme économique, financier, social, sociétal, en pleine explosion du chômage, et perte vertigineuse de confiance en le petit Ubu de l’Elysée, le petit traître Besson va se faire le bras armé d’un débat sur, évidemment, l’immigration, l’insécurité ; bref rameuter le ban et l’arrière ban des pulsions les plus primaires, à titiller les rhinencéphales, pour essayer d’enfumer le populo, et rassembler devant le danger (brrrrr....) qu’un sang impur n’abreuve plus nos sillons...

               Question cruciale pour, effectivement, retrouver toutes les voix de l’extrême-droite, rassemblée sous le drapeau, le petit doigt sur la couture du pantalon, et l’autre bras levé, le doigt pointé vers les charters...

              J’espère qu’on y abordera enfin la question du droit du sang, avec empreintes génétiques pour vérifier ceux qui disposent réellement du chromosome bleu-blanc-rouge ; celui qui est en plus, à la paire 21....


              • ZEN ZEN 27 octobre 2009 13:33

                A l’heure de la mondialisation et de l’européanisation-homogénisation forcée par la dure loi du libéralisme sans patrie (ce n’est pas du Le Pen !) , Besson vient donner un petit coup de gonflette patriotique , histoire aussi de détourner les regards du chômage qui monte...


                • L'enfoiré L’enfoiré 27 octobre 2009 15:13

                  Re-salut Zen,
                   Vous qui avez lu ce que j’ai dit ailleurs sur le même sujet, vous en connaissez déjà un bout.
                   Je crois que ce Besson est très retro.
                   Le discours ne serait pas plus mal en changeant le mot France par Europe, français, par européen.
                   Quant à Renan, j’ai cru entendre Gabin dans le Président.
                   Puis j’ai lu « Le moyen d’avoir raison dans l’avenir est, à certaines heures, de savoir se résigner à être démodé. »
                   Cela devient plus intéressant ou actuel, ce qui est ou n’est pas la même chose en fonction de l’endroit où l’on se trouve.


                • non666 non666 27 octobre 2009 13:36

                  Le problème de « l’identité nationnale » , c’est qu’on y fait appel a chaque fois que « la France est en danger » pour la nier quand la pais civile est revenue et permet de ne plus penser qu’aux benefices de quelques uns...

                  L’autre problèmme est que les definitions des « identité nationales » de tous ceux qui ont voulu quitter la France ont été validé au nom du droit des peuples a disposer d’eux memes, sur les critères ethniques, religiueux , d’origines et que ces memes critères sont niés en France par ceux la meme qui les ont validé chez les autres.

                  Le discours est toujours le meme.
                  Nous , nous avons une mission, nous portons des valeurs..qui arrangent surtout ceux qui sont d’accord pour partager notre terre avec nous alors qu’ils n’etaient pas pret a partager la leur..
                  Nous avons memes des collabos de tous bords qui nient que nous existons encore, nous, les autochtones....
                  40 % des français ont des origines etrangères clament l’un en oubliant que cela signifie aussi que 60 % sont toujours des autoctones qui n’ont pas demandé a etre colonisé !

                  Nous n’avons rien a faire en Algerie hurlent gauchistes et liberaux ...en oubliant que les arabes aussi, sont des colons...

                  Des quotas pour les minorités visibles reclament les bien pensants !
                  ...en oubliant que certaines minorités non visibles sont largement surepresentées dans les medias....

                  Au final ce sont les autochtones gaulois heterosexuels qui finissent par etre discriminés « positivement » par les lobbies minoritaires qui a coup de diablisation , de solidarité raciales, ethniques religieuses s’imposent chez nous tout en pretendant nous interdire de faire de meme...car ce serait du racisme, vous comprenez.

                  Le grand representant des colons, elu sur un discours ou il a reussit a mentir a tout le monde grace a la complicité des medias qui a « oublié » de souligner les incoherences de ses multiples promesses inconciliables tente donc de nous refaire le coup pour sa future reelection.


                  Ce coup ci, pour eviter de faire mentir le parrain devant tous les français devenus suspicieux , on utilise un artifice : celui des apotres.

                  L’apotre Besson est sensé etre le missionaire de ceux qui veulent le respect de la loi « dans le respect des valeurs de tolerance ».
                  L’apotre Ramayade sera chargée de convertir les siens...
                  L’apotre Kouchner sera chargé de rassurer la comunauté qui a fait elire Sarkozy.
                  L’apotre Hortefeu, jouera les durs pour essayer de convertir une foi de plus les anciens electeurs du FN .

                  Ce ne sera plus comme en 2007 , un homme seul qui raconte a chaque groupe ce qu’il veut entendre sans que personne, surtout pas les journalistes ne rapporte les incoherence, ce sera la multiplications des discours de precheurs qui pretendront tous avoir l’audience du Maitre !

                  Le discours sur l’identité française est donc surtout la pour empecher que ce qui a été bafoué depuis 30 ans ne ressorte .

                  En effet, sur l’immigration, par exmple, le discours sur les besoins de mains d’oeuvres ne tiennent plus la route en priode de crise et la tentation est grande chez ceux qui perdent leur emplois de montrer ces FDD (français a durée determinée) qui ne se reconnaissent pa dans nos coutumes, qui ne se soumtttent pas a nos loius, et qui n’ont de solidarité que pour ceux restés chez eux, au pays (dans LEUR pays)

                  Or si la population peut fermer les yeux quand tout va bien sur des Etats reduits a l’echelon d’unité locale de gestion de la mondialisation liberale, en tant de crise, il en va autrement.


                  Comment invoquer la solidarité nationale quand on vit dans un pays ou phalangistes chretiens , milices algriennes et ligues juives defendent chacun sa propre solidarité ?
                  Or certaines solidarités ne font plus AUCUN doute .
                  Il suffit d’aller assister à un match de foot France algerie, d’aller au diner du CRIFJ pour savoir qui est solidaire de quoi.

                  Nous serions les seuls a devoirs etre solidaire sans discrimantion de nos colons alors qu’eux auraient le droit legitime de continuer a etre excluvement solidaire des leurs, sur NOTRE SOL ?

                  Ces questions ont été enfouis tres longtemps, trop longtemps et evidemment, comme tout tabou, comme tout mensonge, elles ressortent au pire moment, quand tout est pret pour l’explosion.





                  • sisyphe sisyphe 27 octobre 2009 14:41

                    Et puisque c’est sous l’égide de monsieur Besson, la traîtrise sera-t-elle nommée au rang des valeurs françaises ?
                    Ou le retournement de veste ?
                    Ou la course à la gamelle ?

                    Suspense.....


                  • non666 non666 27 octobre 2009 15:29

                    Oh Sisyphe
                    Ne croit tu pas que le Besson, la Rama yade, le kouchner et quelques autres ne sont pas à leur place dans le gouvernement de Sarkozy ?

                    C’est le Maitre qui a donné le la
                    En montrant son pays d’adoption (la france ) du doigt aux etats unis et crachant sur « larrogance française » ce qui le fit applaudir aussi bien devant les etudiant yankees que devant le congres juifs mondial, en 2004 à New york....
                    Puis, en jurant « qu’il avait changé » en en tenant un discours que les pom-pom girl journalistes de TF1 avaient qualifiées de « discours gaulliste »....
                    ....puis en rejoignant l’Otan, sans en avoir parler pendant la présidentielle !
                    Avec Sarkozy, la trahison n’est pas un art, une circonstance, c’est un critère de recrutement tellement evident.

                    De toute façon avec une formation d’avocat , vous attendiez quoi ?
                    De la sincerité et de l’intégrité ?


                  • sisyphe sisyphe 27 octobre 2009 15:57

                    oui, oui, bien d’accord avec toi 666 ;
                    tout à fait à leur place !

                    C’est pourquoi je demande que la traîtrise, le mensonge, l’opportunisme, la filouterie, l’enfumage soient comptés au rang des « valeurs françaises » du débat Besson.

                    N’ayons pas honte de revendiquer nos valeurs haut et fort, merde, quoi !


                  • appoline appoline 27 octobre 2009 20:33

                    @ Très cher Non,

                    Comme d’habitude il n’y a rien à jeter. Le nabot n’a que faire que la France et je pense que dans l’absolu, il fait ce qu’il faut faire pour l’affaiblir. Nous pourrions croire que ses décisions sont prises à la va-vite, il n’en est rien, elles sont réfléchies et ce de longue date. Le nid de serpents commence à bouger, le temps est bientôt venu.


                  • Massaliote 28 octobre 2009 09:05

                    « Une nation est une âme, un principe spirituel. » Notion parfaitement étrangère a celui qui, hélas, est à la tête de l’état. Sachant ceci, comment croire à la véracité de l’intention affichée par Besson ? 


                  • Manfred Manfred 27 octobre 2009 13:46

                    Justement parce qu’on y fait appel à chaque fois, il serait de bon ton de savoir ce que c’est en réalité, de la définir. Et ceux qui ne se posent pas la question n’ont aucune légitimité pour défendre ou non une loi sur le port du voile, sur l’immigration, etc etc...

                    Comment peut-on parler de choses que l’on ne connait pas, et je parle de la gauche ici, lorsqu’elle ne souhaite pas de ce débat.

                    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/10/27/01016-20091027ARTFIG00017-identite-nationale-le-debat-est-ouvert-.php


                    • sisyphe sisyphe 27 octobre 2009 14:39

                      Par Manfred (xxx.xxx.xxx.213) 27 octobre 13:46

                      Justement parce qu’on y fait appel à chaque fois, il serait de bon ton de savoir ce que c’est en réalité, de la définir.

                      Diantre !

                      Il serait de bon ton de la définir !

                      Oui ?

                      Et de quel ton ?

                      Celui que monsieur Manfred décidera, sans doute !

                      "Et ceux qui ne se posent pas la question n’ont aucune légitimité pour défendre ou non une loi sur le port du voile, sur l’immigration, etc etc...« 

                      Ben voyons ; monsieur Manfred décerne les brevets de »légitimité«  (monsieur est trop bon..) ; mais attention, hein, uniquement à ceux qui »se posent la question" (c’est à dire, en gros à ceux qui savent déjà détenir la réponse , dont on peut très bien se faire une idée) ; les autres, pfuittt, de l’air ; non, mais...

                      Comment peut-on parler de choses que l’on ne connait pas, et je parle de la gauche ici,

                      Superbe !

                      Comment, en une seule phrase, se discréditer tout seul : un cador, ce Manfred !


                    • Manfred Manfred 27 octobre 2009 14:43

                      Vous êtes ridicule sisyphe. Où avez-vous lu que j’imposais mon idée.

                      Ce sujet est débattu sur plusieurs articles, et à chaque fois j’y fais mention que j’ai mon idée de l’identité nationale, et qu’il n’est pas question que je l’impose ni que je la divulgue, tout simplement parce que ce n’est pas mon rôle, et je n’ai pas vocation à le faire.

                      Des débats auront lieu pour uniformiser la signification, qui sera la même pour tous, en concertation. Vous refusez le débat, tout comme sur l’autre article où j’ai épinglé votre façon scandaleuse de faire des amalgames pour vous, imposer votre idée. Ne me rendez pas coupable de vos propres méfaits.

                      Pour le reste, je vous invite à lire, au lieu de croire, ce que j’écris.


                    • sisyphe sisyphe 27 octobre 2009 14:56

                      Des débats auront lieu pour uniformiser la signification, qui sera la même pour tous,

                      Super, les débats !
                      Que pas une tête ne dépasse !
                      Sur une question qui aurait de quoi diviser les philosophes, les sociologues, les ethnologues, les historiens, Manfred, lui, nous prédit une « uniformisation de la signification » en deux coups de cuillère à pot !

                      Mon brave Manfred, pour le peu d’occasions que j’aie eu à, effectivement, vous lire, je me dis , que, non seulement le ridicule ne tue pas, mais que lorsqu’il est allié à la morgue et à la bêtise, il confine au surréalisme : continuez, on n’a pas si souvent l’occasion d’appréhender un si beau spécimen : c’est assez fascinant...


                    • sisyphe sisyphe 27 octobre 2009 15:02

                      Vous refusez le débat, tout comme sur l’autre article où j’ai épinglé votre façon scandaleuse de faire des amalgames

                      Vous voulez parler de l’article où vous vous êtes révélé le parfait petit négationniste de l’écologie ?
                      Mais, mon brave, je vous ai fait une longue réponse, en vous donnant même un tas de liens, pour aider votre « réflexion » ; c’est ça que vous appelez « refuser le débat » ?
                      Allons, allons, un minimum d’honnêteté, si ce n’est trop vous demander...


                    • Manfred Manfred 27 octobre 2009 15:10

                      Je ne dialogue pas avec des personnes qui se permettent d’insulter les personnes gratuitement.

                      Vous - débat ? N’y a-t-il pas une contradiction ?
                      « Sinon, bien le bonjour au clown Allègre ! »
                      Dans votre commentaire : « parfait petit négationiste écologique ».

                      Vous êtes extrémiste dans vos propos, je ne vous permets pas de m’insulter, mais permettez-moi plutôt de vous ignorer. Si je me trompe, et que vous êtes un minimum raisonnable, alors peut-être aurez-vous aussi l’éclair d’esprit que d’abandonner votre façon de faire. Ceux qui vous soutiennent, s’ils ne sont pas fanatiques comme vous, vous ont démasqué.


                    • sisyphe sisyphe 28 octobre 2009 10:49

                      Mon brave manfred,

                      Et d’une, je ne vous insulte pas.

                      Dire « bonjour au clown Allegre » ne peut, en aucun cas, être considéré comme une insulte personnelle.
                      Vous qualifier de parfait petit négationniste écologique n’est pas, non plus, une insulte ; c’est une explicitation de votre position sur l’écologie ; vous niez l’urgence de mesures écologiques, vous êtes, donc, comme je l’ai démontré, dans ma réponse, un négationniste écologique.

                      Par ailleurs, je répond à VOS propres injures faites aux citoyens.

                      Je vous cite :
                      « Ceux qui ne se posent pas la question (de l’identité nationale) n’ont aucune légitimité pour défendre une loi sur le voile, sur l’immigration, etc... »

                      Et quelle légitimité vous fonde à décider qui peut avoir ou non la légitimité de s’exprimer, de défendre la loi qu’il veut ?
                      C’est donc dénier, à toute une partie de la population, le droit à s’exprimer ; c’est non seulement une injure, mais une attitude carrément fasciste.

                      Ensuite :
                      « Comment peut-on parler de choses que l’on ne connait pas, et je parle de la gauche ici... »
                      Mais dites moi, qui êtes vous pour exclure, comme ça, du haut de votre petit cynisme autocratique, la moitié de la population ?

                      Ça, ce sont des injures faites à des millions de citoyens, qui ont au moins autant que vous le droit de s’exprimer, même quand ils jugent, comme tous les gens lucides (dont vous n’êtes pas), que ce débat n’est que de l’enfumage, de la diversion, et une honteuse manœuvre politique de récupération des voix les plus racistes, les plus excluantes, pour essayer de se refaire une santé, en divisant de nouveau les français.

                      Que vous souteniez cette manœuvre dégueulasse n’est, à vrai dire, au vu de vos interventions, pas le moins du monde étonnant, mais, personnellement, je ne vous laisserai pas impunément injurier la plus grande partie de la population, qui a toute légitimité à dire qu’elle se fait entuber par vos petits protégés.

                      Et si vous m’oubliez, et refusez le dialogue avec moi, personnellement, je ne manquerai pas de réagir à votre attitude méprisante et injurieuse, chaque fois que ce sera nécessaire.

                      Que ça vous plaise ou non.


                    • Manfred Manfred 28 octobre 2009 19:19

                      Mais bien sûr, faites-vous l’avocat de millions de personnes, alors que moi, je ne fais que les insulter. Vous êtes sidérant de bêtises.

                      Quand vous allez combattre une loi contre le port du voile, savez-vous au moins pourquoi vous le faîtes ? Pour quelles raisons telle ou telle loi doit ou ne doit pas être votée ?

                      Je pense bien que non, parce qu’il ne vous ai jamais venu à l’idée de vous poser une question naturelle : Qu’est ce que c’est être français aujourd’hui ? Etre français implique beaucoup de règles, de droits et de devoirs, mais qu’est ce qui définit un français, qui est-il ? Maintenant qu’on connaît ce qui le définit, qu’est ce qui fait, et comment, devient-on français ? Par quel moyen ? Qui a peut prétendre à ces droits ? Et donc qui doit respecter les devoirs ? Mais alors, quels devoirs ?

                      Mais bien sûr, vous êtes dans l’esprit de contradiction pur, bêtement, sans réfléchir. Critiquer l’évidence même est malhonnête, de la mauvaise foi, et de la bêtise.

                      Si vos objectifs sont peut-être (à vérifier) louables, vous avez bien tort de me prêter de mauvaises intentions, et vous ne faites à chaque fois que vous attirer des ennemis. Essayez au moins d’être plus aimable et pas paranoïaque, vous y rassemblerez plus de personnes.

                      Comme dire : négationniste écologique parce que je défend le fait que des mesures écologiques ne sont pas essentielles. D’autres pratiquent le même discours : urgence d’aller en Irak déshabiller Sadam, urgence de se vacciner contre la grippe.

                      Faites votre mouvement pour la peur ailleurs, et laisser la réalité aux personnes censées !


                    • bright13 bright13 27 octobre 2009 13:48

                      sujet de débat indécent....à l’opposé de la conception de l’Homme....


                      • Manfred Manfred 27 octobre 2009 13:58

                        Sujet de débat fondamental.

                        Vous parlez de conception de l’Homme. Vous parleriez d’opposition à la conception naturelle si on se posait la question « qu’est ce que l’identité humaine ». Vous préférez ne pas vous poser la question parce que vous savez que la réponse va vous déranger. Arrêtez de délirer sur les idéaux, redescendez sur Terre et revenez à la réalité !


                      • Gazi BORAT 27 octobre 2009 14:28

                        Débat ridicule..

                        Et à contre-courant d’une tendance à la promotion de l’identité « européenne » supra-nationale par ce même gouvernement !

                        gAZi bORAt


                      • sisyphe sisyphe 27 octobre 2009 14:46

                        Par Manfred (xxx.xxx.xxx.213) 27 octobre 13:58

                        "Vous parlez de conception de l’Homme. Vous parleriez d’opposition à la conception naturelle si on se posait la question "qu’est ce que l’identité humaine". Vous préférez ne pas vous poser la question parce que vous savez que la réponse va vous déranger."

                        C’est compris ?

                        Manfred, lui, connait déjà la réponse ! 

                        Une pointure, ce Manfred ! 

                        Même pas besoin de mener un débat ; juste lui demander la réponse ; et hop ! Autant d’efforts pour rien économisés !

                        Merci qui ? Merci, Manfred !


                      • Manfred Manfred 27 octobre 2009 14:58

                        Monsieur sisyphe, vous crachez votre venin de façon hystérique. Est-ce que je vous suis tellement insupportable qu’il faille perdre votre raison ?

                        Il ne s’agit pas de détenir la réponse, mais de se poser la question. Vous êtes sûrement le seul à interpréter mes propos de la sorte, avec un fanatisme exacerbé. Aussi permettez-moi de ne plus répondre qu’à vos commentaires qui seront, ou bien argumentés, ou bien intéressants, ou bien pertinents.


                      • sisyphe sisyphe 27 octobre 2009 15:11
                        • Par Manfred (xxx.xxx.xxx.213) 27 octobre 14:58

                          Monsieur sisyphe, vous crachez votre venin de façon hystérique. Est-ce que je vous suis tellement insupportable qu’il faille perdre votre raison ?

                        • TTT... ttt... ne vous inquiétez pas pour ma raison  ; elle est encore tout à fait opérante...

                        • Et je ne crache pas de venin ; je ne fais que pointer votre morgue et votre condescendence que je trouve, effectivement, assez insupportable.


                        • Il ne s’agit pas de détenir la réponse, mais de se poser la question. Vous êtes sûrement le seul à interpréter mes propos de la sorte

                        • Bien ; alors, reprenons vos propos ; (je cite) : 

                        • Vous préférez ne pas vous poser la question parce que vous savez que la réponse va vous déranger.

                        • Et comment sauriez-vous qu’une réponse, que vous ne connaissez donc pas, est susceptible de déranger quelqu’un , si ce n’est qu’elle est, pou vous, déjà formulée ?
                        • Ou alors, vous lisez dans les astres ?
                          Faites nous en profiter ; si vous avez les chiffres du prochain loto, ce serait sympa...

                      • Manfred Manfred 27 octobre 2009 15:31

                        Je ne connais pas la réponse, j’ai ma propre version, et il se peut que j’ai tort dans ma version.

                        Toujours est-il que quoi qu’il arrive, on se retrouvera face à la contradiction actuelle, qui est de la faute de la tolérance matraquée par la gauche. Voici la contradiction : Nous sommes dans un pays laïc, qui veut donc dire neutralité. La neutralité peut-elle n’être encadrée que par le simple esprit de tolérance ?

                        Par exemple :

                        http://www.lepost.fr/article/2009/10/23/1755462_des-musulmans-occupent-la-rue-des-poissonniers-a-paris-pour-prier-16-octobre-2009.html

                        On a donc au minimum une atteinte aux libertés de mouvements et de circulation. La laïcité doit-elle légitimer le piétinement sur d’autres libertés à d’autres citoyens, comme c’est le cas dans l’exemple ? Par la laïcité, peut-on devenir intolérant ? Doit-on tolérer l’intolérance ? Etc etc...

                        Autant de questions, qui doivent être posées, au même titre que l’immigration, l’encadrement, l’encouragement, l’acceptation ou non de certaines pratiques religieuses, et auxquelles il faut des réponses. Qu’elle que soit la réponse, je ferais comme tous les citoyens, l’accepter, parce que ce sera le fruit d’un débat et d’une majorité d’idées. On doit se mettre d’accord, et cela rentre dans le cadre de l’identité nationale, qu’est ce que c’est être français, être citoyen français, et quels principes doit-on sauvegarder, aujourd’hui ?


                      • lisca lisca 27 octobre 2009 13:50

                        Excellent, Non 666
                        Le chant spartiate : « Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes » est dans sa simplicité l’hymne abrégé de toute patrie." dit Renan.
                        Quelle belle phrase !
                        Avant la volonté de vivre-ensemble ( se marier présuppose un consentement mutuel) Renan signale bien qu’il faut une communauté de passé. Ce qui exclut automatiquement les pas de souche.
                        Et de toutes façons, personne ne veut du vivre-ensemble, surtout pas les prêcheurs de haut ou bas niveau, qu’ils soient politiciens ou rappeurs. Quant aux Français, les vrais, si vous leur demandez leur avis comme le préconise Renan, ils ne le veulent absolument pas majoritairement. Quel est leur intérêt là-dedans ?
                        Chacun se réfugie dans sa communauté, à commencer par ces odieux pipoles. C’est moins infernal dans les nouvelles babylones.


                        • bright13 bright13 27 octobre 2009 15:15

                          "Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes ... " je verrai plutôt cette phrase affichée au fronton des cimetières, histoire de nous rappeler la vacuité de nos vies...


                        • Gazi BORAT 27 octobre 2009 15:47

                          @ LISCA

                          Ca ressemble à quoi, le « Vrai Français » comme vous l’évoquez dans votre prose..

                          A ça ? http://lettres-histoire.info/lhg/docs_histoire/Affiches%2039%2045/Politiques%20affiches%2039_45/Etes_vous%20plus%20Francais%20que%20lui%20%201943.jpg

                          gAZi bORAt


                        • Krokodilo Krokodilo 27 octobre 2009 17:46

                          Je crois que cette citation a justement été parodiée, sous la forme du jeu des épitaphes humoristiques, mais je ne me rappelle plus par qui :
                          « Nous avons été ce que vous êtes, vous serez ce que nous sommes... » ou qq. chose comme ça.


                        • sisyphe sisyphe 28 octobre 2009 03:24

                          Par bright13 (xxx.xxx.xxx.101) 27 octobre 15:15

                          "Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes ... " je verrai plutôt cette phrase affichée au fronton des cimetières, histoire de nous rappeler la vacuité de nos vies...

                          Exact ; il n’y a guère que là qu’elle trouve une réelle signification.

                          Par ailleurs, elle est inspirée d’un poème de Corneille, intitulé « Marquise » , où Corneille vieillissant, dit à la jeune Marquise, pour « relativiser » sa jeunesse et leur différence d’âge :

                          « Le même cours des planètes

                          Règle nos jours et nos nuits

                          On m’a vu ce que vous êtes

                          Vous serez ce que je suis »

                          Poème auquel le facétieux Tristan Bernard a rajouté une dernière strophe :

                          « Peut-être que je serais vieille

                          Répond Marquise, cependant,

                          J’ai 26 ans, mon vieux Corneille

                          Et je t’emmerde en attendant. »

                          (le tout mis en musique par Brassens)


                        • sisyphe sisyphe 28 octobre 2009 03:31

                          erratum ; « serai » vieille...
                          désolé


                        • lisca lisca 28 octobre 2009 09:30

                          « Ca ressemble à quoi le vrai Français ? » dit Gazi Borat qui signe deux fois ses commentaires, de peur que nous oubliions le bo, le zi, le gaz ou le rat de son pseudo.
                          Vous voulez rire ?
                          « A ça  ? » Suit une photo du maréchal Pétain.
                          Oui, par exemple. A 100%.
                          En ce qui concerne le maréchal, relisez la définition de Renan, celle des Spartiates ou même celle indiquée pour l’obtention de la carte d’identité française, extrêmement laxiste d’ailleurs et à revoir absolument.
                          Je ne vais quand même pas vous citer une liste de vrais Français ? Allez au musée, regardez autour de vous la tête de la majorité qui ne fait pas les faits-divers, lisez notre littérature, voyez les photos de classe d’avant les années soixante-dix, soixante à la rigueur.
                          Pour contre exemple, si vous avez du mal, Zidane n’est pas un vrai Français. Morsay non plus. Sarkozy non plus, Carla non plus. Les deux fils ainés de Sarkozy le sont du fait de leur mère, s’ils ne choisissent pas derrière notre dos les nationalités et intérêts étrangers privilégiés par leur père. Ils doivent se décider pour l’une ou l’autre nationalité, comme tout Français dont l’un des parents est étranger (sang).
                          Quant à moi je n’ai pas besoin de dire ou prétendre « je suis française ».
                          C’est complètement évident.


                        • rocla (haddock) rocla (haddock) 28 octobre 2009 09:38

                          ça m’ en fout , je suis alsacien , cigogne sur la tête choucroute sous le bras .


                        • lisca lisca 28 octobre 2009 09:57

                          La citation : Nous sommes ce que vous fûtes...
                          « elle est inspirée d’un poème de Corneille »
                          M’enfin Sisyphe, avec votre pseudo de pâtre grec plein de ph et de y.
                          Ils datent de quand les Spartiates ? Comment auraient-ils fait pour s’inspirer de Corneille ?


                        • sisyphe sisyphe 28 octobre 2009 11:12

                          @ lisca :

                          enlève ton masque, Bois Guibert, on t’a reconnu !


                        • Gazi BORAT 27 octobre 2009 14:29

                          Le nationalisme, c’est la pensée d’un supporter de foot étendue à l’échelle d’un pays..

                          gAZi bORAt


                          • bright13 bright13 27 octobre 2009 15:16

                            J’approuve


                          • Armog 27 octobre 2009 17:01

                            Obama est un « gros con de supporter de foot » alors ?

                            Ainsi que Chavez, Castro ... décidément que de sales nazis en ce bas monde ...


                          • johnford johnford 27 octobre 2009 21:23

                            Le nationalisme est un outil de résistance au mondialisme.


                          • lisca lisca 28 octobre 2009 09:59

                            La pensée de Gazou, c’est Ma Pomme.
                            http://www.youtube.com/watch?v=UjCODmD88Ic


                          • PtitLudo PtitLudo 27 octobre 2009 14:45

                            Et aux sportifs, chanteurs, acteurs et autres people qui s’empressent d’aller s’installer à l’étranger, Eric Besson a pensé à leur demander ce qu’ils en pensaient de l’identité nationale ?

                            Question subsidiaire : Alors que les Français ont voté non au référendum constitutionnel Européen, prouvant un peu par là leur attachement justement à cette identité nationale, pourquoi s’être assis sur leur vote et maintenant vouloir leur faire chanter la marseillaise ? N’y a-t’il pas une contradiction ?

                            Enfin bref un bon « pavé populiste lancé dans la mare » sur commande de l’Elysée en vue de la préparation des régionales.


                            • jakback jakback 27 octobre 2009 14:54

                              Identité Nationale, qu’est-ce ? a Fréjus, la réponse est claire, tous les commerces saccagés appartiennent a des non musulmans !
                               Étonnant non, lorsque épris de colère vous gardez la lucidité de préserver ce qui est a vous.


                              • fouadraiden fouadraiden 27 octobre 2009 15:05

                                c’est juste


                                mais le mec à moto mort à la suite d’une poursuite d’une escadre tricolore, tu crois qu’il entrait dans la définition de l’identité nationale qu’on ns propose de débattre ?

                                 et c’est pas le premier Mohammed qui meurt ainsi , et sûrement pas le dernier. 


                              • pat30 pat30 27 octobre 2009 20:14

                                @ Fouadraiden

                                La dernière fois qu’un condé s’est mis les bras en croix sur la route devant moi, je me suis arrèté.
                                Je savais que je n’étais pas en règle et que les pôts d’échappement de ma moto n’étaient pas homologués.
                                J’ai eu droit à ma prune.
                                Aujourd’hui je suis la pour le raconter.

                                Je me demande comment on peut ne pas s’arréter à un barrage de flics. ça craint un max.

                                Je sais, c’est hors sujet mais faut pas déconner avec les arguments.


                              • fouadraiden fouadraiden 27 octobre 2009 20:25

                                oui je connais cet argument que le meute majotritaire emploie


                                ben ma réponse est simple, essayez de vous mettre à la palce des ces mecs qd ils voient l’uniforme tricolore. dans leurs têtes.

                                 c’est pas une excuse mais une explication d’autant que ce n’est pas la première fois que des minoritaires fuient la police française......

                                tt le monde n’a pas la chance d’être considére comme vs l’êtes par les flics.


                              • pat30 pat30 27 octobre 2009 23:20

                                Meute majoritaire. Je ne vais pas épiloguer sur le mot meute.

                                Majoritaire, ça me semble normale, on est en France. Quand je suis avec mon épouse Marocaine dans son pays, je lui dis souvent que c’est incroyable le nombre d’Arabes qu’il y a ici.

                                Non je ne peux pas me mettre à leur place quand ils se déplacent sur un véhicule qui n’a pas le droit de rouler sur la route. Quand je faisais du moto cross ma moto était sur une remorque et ne roulait que sur des pistes.

                                J’admets que les contrôles au faciès sont trop nombreux, que la politesse des flics laisse à désirer ( c’est le moins qu’on puisse dire), mais pour moi ça ne justifie pas de se soustraire à un barrage.

                                C’est vrai que tout le monde n’a pas la « chance » d’être considéré etc etc.

                                Je peux par contre vous dire comment je suis considéré par les flics Marocains quand je suis avec ma femme dans son pays. J’ai toujours mon certificat de mariage sur moi car ils me demandent sans cesse ce que je fais avec une maghrébine. Même en voiture ils nous arrêtent, même immatriculée en France. Quand c’est une voiture de location, c’est pire. Quant à prendre une chambre d’hôtel , le passeport ne suffit pas, il faut aussi le certificat de mariage.

                                Ils n’aiment pas les couples mixtes au Maroc, c’est une galère les vacances là bas.

                                Pour ce qui est de la tolérance des Marocains envers les noirs, il y a des trucs à dire hein !

                                Alors, des meutes, il y en a partout. Je ne vais pas aborder l’attitude des Arabes à l’encontre des Berbères, aujourd‘hui, ça nous mènerait trop loin et je suis hors sujet.


                                 

                                 

                                 


                              • jakback jakback 28 octobre 2009 10:07

                                @Pat30,
                                il est utile de mettre les poings sur les i, vis a vis de ceux pensent que c’est mieux ailleurs, mais qui restent en France.
                                De plus vous n’abordez la question religieuse, si sensible dans les pays du Maghreb


                              • fouadraiden fouadraiden 28 octobre 2009 12:11

                                @Path

                                ah ok c’est vous le mari de la marocaine. saluez votre épouse de la part d’un compatriote( smiley)

                                 d’abord quel rapport avec le Maroc, pays du tiers monde, société musulmane , et ses flics corrompus ? tant qu’on y est que l’on remonte jusqu’au moyen-âge islamique , hein !?

                                 si je comprends bien vs êtes vs entrain de me dire que si les flics du bled vs emmerde( oui ça doit être dur à vivre votre cas vu la prostitution des marocaines et la corruption des flics marocains) les flics français ont raison de traiter les ghettoisés comme on sait ? bah tu as épousé une maghrébine pour en arriver à ça !?

                                ensuite crois- moi même moi qd je suis au bled je galère pour ramener une fille ni vu ni connu à l’hôtel ou même chez moi , il faut rançonner quasiment tt le monde pour flirter tranquille .

                                c’est donc kifkik pour tout le monde d’autant que la loi marocaine interdit tt rapport sexuel en dehors du mariage ainsi que la mariage d’une musulmane avec un non musulman. En France que je sache on n’en est plus là .

                                 si les sociétés arabes sont racistes et négrophobes je les condamne sans leur trouver la moindre excuse et jamais il ne me viendrait à l’idée de les comparer avec des sociétés plus injustes qu’elles....


                              • pat30 pat30 28 octobre 2009 13:54

                                @ jakback

                                Mais oui vous avez raison, je sais tout cela et pourtant je pète quelquefois le fusible.

                                Tant de mauvaise foi me sidère d’autant plus que je fréquente le Maroc depuis 30ans, et que je vois la violence inouïe de la police à l’encontre des jeunes entre autre.

                                Quant à la religion, je ne me hasarderais jamais à en parler ici. J’en discute avec ma femme ( bac+2) qui ne connaissait pas Darwin ! Et on passe de bons moments.

                                Cordialement.


                              • miwari miwari 27 octobre 2009 14:55

                                Il n’y a pas des élections qui approchent ?

                                Je dis ça comme ça, parce qu’a chaque fois où on nous sortait ce genre de débat c’était le cas !


                                • Ali 27 octobre 2009 15:15

                                  n’oubliez pas l’identité française C l’identité du pays vu par Sarkozy : faire de Mayotte île peuplée à 99% de musulmans un Dpt français

                                  qu’à cela ne tienne !! ils seront christianisés et mangeront du saucisson


                                  • frédéric lyon 27 octobre 2009 15:32

                                    Il faut interroger les citoyens sur la définition de la citoyenneté et des droits qui s’y rattachent, sur les conditions d’entrée et de séjour des étrangers, ainsi que sur les conditions d’accès à la citoyenneté et à ses droits.


                                    Car qui mieux que le citoyen peut répondre à ces questions, qui définissent ce qu’il est et ce que sont ses droits ?

                                    Il faut un débat national et un referendum.

                                    • bright13 bright13 27 octobre 2009 15:37

                                      oui un référendum quelle bonne idée... au fait il serait ouvert à qui ? pas aux étrangers résidant en France quand même ??? faut pas exagérer...


                                    • Gazi BORAT 27 octobre 2009 15:44

                                      @ BRIGHT 13

                                      Vous n’y pensez pas ?

                                      Mr Lyon, en bon réactionnaire, limiterait ce vote aux actifs français (pas de chômeurs, encore moins de "RSistes) payant l’impôt..

                                      gAZi bORAt


                                    • bright13 bright13 27 octobre 2009 15:57

                                      je suggère que seuls pourraient prétendre à exprimer leur avis éclairé les titulaires d’une carte UMP ainsi le gouvernement ne serait pas contraint de réunir le parlement si le résultat ne lui convenait pas


                                    • Le péripate Le péripate 27 octobre 2009 16:15

                                      Oh, si ce n’est que ça... de payer l’impôt n’est pas suffisant pour voter. Il faut encore ne pas être fonctionnaire : juge et partie, cela ne se peut. smiley


                                    • Gazi BORAT 27 octobre 2009 16:17

                                      Et aussi, si l’on vote dans un système capitaliste, ne pas être propriétaire de moyens de production..

                                      Juge et partie, cela ne se peut..

                                      gAZi bORAt


                                    • Le péripate Le péripate 27 octobre 2009 16:22

                                      Bien sûr. Mais ça c’est pour ceux qui font de l’État une vache à lait, qui l’utilisent pour établir des protections aux frontières. Vos copains. Pas pour celui qui travaille sans rien demander à personne.


                                    • fouadraiden fouadraiden 27 octobre 2009 16:37

                                      @ Marc


                                      assez d’accord , je ne vois pas bien quel secours peut ns apporter Renan qui appartient à un monde qui n’existe plus . il a bien changé le monde depuis.

                                       je conseille un livre -que je n’ai pas encore lu mais dont je pense le plus gd bien - qui est bien plus accroché à l’actualité actuelle :

                                       l’Arabe , Antoine Audouard, éd De l’Olivier.


                                    • frédéric lyon 27 octobre 2009 16:35

                                      Il faut un referendum sur ces questions pour au moins deux raisons :


                                      1) C’est au citoyen de définir ce qu’il veut être.

                                      2) L’ensemble de la classe politique doit défendre ses idées librement. Chaque formation devra donc se déterminer sur ces questions car la démocratie exige des choix clairs.

                                      On ne pourra pas éluder ce débat éternellement et nous laisserons à ceux qui ne veulent pas que ce débat démocratique ait lieu le soin d’expliquer pourquoi devant l’opinion publique. 

                                      Toutes les opinions sont recevables, après tout. 

                                      • Aafrit Aafrit 27 octobre 2009 16:49

                                        Puisque toi, le fréddy, tu sais ce que tu veux être..il en va de même avec tes politiques..

                                        Ce qui m’étonne en toi fre-derrick c’est que tu creuses et recreuses profondément, mais au lieu d’extraire un truc précieux, tu nous sors des stupidités.


                                      • Gazi BORAT 27 octobre 2009 16:35

                                        Aaahh..

                                        L’identité nationale !

                                        Concept mouvant !

                                        Dans un pays où le président porte un patronyme hongrois et où, parmi les dernières personnalités préférées des Français", on a pu trouver :

                                        Rama Yade

                                        Zinedine Zidane

                                        Yannick Noah

                                        et un prêtre défenseur des Sans Papiers..

                                        gAZi bORAt


                                        • Aafrit Aafrit 27 octobre 2009 16:46

                                          Ah que c’est fugace et insaissisable !
                                          Comme que disait Baudelaire :« j’aime les nuages..les nuages qui passent labas, les merveilleux nuages »


                                          • frédéric lyon 27 octobre 2009 17:00
                                            Il faut commencer par définir qui est citoyen de la République Française (c’est sans doute ce que Besson appelle de façon trop imprécise : l’identité nationale), puis définir les droits qui se rattachent et qui découlent de la citoyenneté (par exemple le droit de vote) et enfin définir les conditions d’acquisition de la citoyenneté par des étrangers.

                                            Il est certain que la question du « droit du sol » se posera, ainsi que la question des multiples allégeances qui sont la conséquence de l’application du « droit du sol ». 

                                            • Aafrit Aafrit 27 octobre 2009 17:10

                                              "pas plus qu’un lapin, né dans un poulailler, même si le propriétaire décrétait le droit du poulailler, croit être un coq, et passe donc le plus clair de son temps à démontrer qu’il est français autant que vous et moi."

                                              Votre analogie ne veut rien dire, on a affaire à une seule espèce qui est l’être humain alors que pour les animaux il s’agis de deux espèces différents ; quand bien même mowgli s’est pris pour un loup.
                                              Ce n’est pas vous qui décidez qui est qui, ni qui veut être quoi.Vous me faites penser à l’esprit d’une espèce humaine fossilisée malheureusement vivante.

                                              Dites moi, quel géologue vous a trouvé et dans quelle couches interne du globe il vous a trouvé si possible ?


                                              • Aafrit Aafrit 27 octobre 2009 17:11

                                                s’agit dslé..


                                                • frédéric lyon 27 octobre 2009 17:26

                                                  Et il convient de souligner que la question de l’acquisition de la qualité de citoyen de la République sera une des questions les plus débattus !


                                                  Le « droit du sol » devra être aboli, ou au moins ne plus être appliqué aux étrangers qui proviennent de pays qui appliquent strictement le « droit du sang » à leurs ressortissants et à leurs enfants et qui interdisent à leurs ressortissants d’abandonner leurs allégeance de naissance.

                                                  Car on fabrique ainsi artificiellement des doubles-nationaux.

                                                  Pour devenir un citoyen de la République, il faut être libre de changer d’allégeance.

                                                  • Gazi BORAT 27 octobre 2009 17:45

                                                    L’identité nationale..

                                                    Une vaste fumisterie..

                                                    L’histoire récente de la France devrait nous éclairer. Au XX° siècle, qu’a-t-on vu ?

                                                    Un vieillard exhum d’on ne sait où, mettre en place un régime défenseur de la « Francité » en collaborant avec un l’ennemi d’hier dont les troupes stationnaient sur son sol..

                                                    Avec quelques paradoxes des plus cocasses :

                                                    Le vieillard était en fait une vieille baderne qui tirait sa légitimité d’une victoire militaire sur le pays voisin avec lequel il pactisait désormais..

                                                    Le ciment de ce régime ? Une politique discriminatoire et criminelle exercée contre une fraction de la nation au nom de critères religieux et raciaux..

                                                    Autre paradoxe a posteriori : la vieille baderne, jugée pour « haute trahison » vit sa tombe fleurie par un président de la république « socialiste ».. Mais à quel titre ?

                                                    Au titre de la collaboration du vieillard avec une puissance étrangère occupante ?
                                                    En souvenir de la victoire précédente du vieillard sur la même puissance pas encore alliée ?

                                                    Ce « débat » lancé par Eric Besson n’a qu’un objectif : rallier la fraction xénophobe de l’électorat français et faire oublier les dérives népotistes de son maître..

                                                    gAZi bORAt


                                                    • Gazi BORAT 27 octobre 2009 18:03

                                                      @ ABG

                                                      Quelque peu incohérent votre discours : c’est l’heure de l’apéritif ?

                                                      Relevons au hasard :

                                                      « celui qui est français n’a pas besoin de le dire (c’est d’ailleurs à ça qu’ON le reconnaît) »

                                                      wAOw ! Quelle pensée profonde..

                                                      Et qui se cache derrière ce « ON » ? Les fonctionnaires qui contrôlent les papiers des usagers dans les couloirs du metropolitain ?

                                                      gAZi bORAt


                                                    • Gazi BORAT 27 octobre 2009 18:06

                                                      wAOw !

                                                      On atteint des sommets..

                                                      La tautologie est un général le degré zéro de l’argumentation. On citera comme exemple :

                                                      « La France, c’est la France ! »

                                                      Mais alors là :

                                                      « la question se pose, précisément parce qu’elle ne se pose pas »

                                                      Ca mérite une tournée de Ricard !

                                                      Patron, remettez-lui ça !

                                                      gAZi bORAt


                                                    • sisyphe sisyphe 28 octobre 2009 03:39

                                                      faut excuser abgeschiendent : un peu de confusion mentale, déjà qu’au départ, c’était pas gagné ça arrange pas...

                                                      sinon, son petit couplet sur le nombre de français et l’augmentation démographique a déjà largement été démonté ; faut comprendre, ça aide pas...


                                                    • Krokodilo Krokodilo 27 octobre 2009 17:54

                                                      C’est un beau texte, lyrique, mais trop théorique. A mon avis, dans la réalité, notre identité est multiple : nationale certes, mais aussi régionale, linguistique, familiale (immigration des ancêtres), voire politique, professionnelle (tradition militaire familiale par exemple), et maintenant européenne laborieusement (!), chacun ayant son propre dosage de tous ces facteurs. L’identité est complexe.


                                                      • tvargentine.com lerma 27 octobre 2009 18:48

                                                        Il est essentiel d’avoir un débat de société en France sur l’identité française ,car nous voyons de plus en plus la montée de communautarisme qui cherche à exclure les lois de la République française dans leur « coutumes » et l’éducation des enfants

                                                        La République France à besoin de rappeler ses valeurs républicaines et ce débat républicain est nécessaire

                                                        http://www.tvargentine.com/


                                                        • Krokodilo Krokodilo 27 octobre 2009 19:13

                                                          Ah ben, ça y est, on a eu des précisions aujourd’hui sur l’identité républicaine : la Scientologie est reconnue en tant qu’escrocs, puisque lourdement condamnée financièrement pour escroquerie, mais autorisée à poursuivre ses activités !!


                                                        • fouadraiden fouadraiden 27 octobre 2009 20:04


                                                          Que l’identité d’une personne soit mutiple est sans doute juste mais ce n’est pas la question soulevée par les autorités françaises, le ministre ne cherche ni une définition sociologique ni même à saisir les contours psychologiques de la personnalité du Français.

                                                          En fait il s’agit de définir négativement . Définir c’est nier comme disait l’autre.

                                                          Qu’est-ce que le Français n’est pas ou ne peut pas être abslomument ?

                                                           il ne peut pas porter la burka par exemple....et bien d’autres petites bricoles..




                                                          • benoit benoit 27 octobre 2009 20:42

                                                            @ Fouadraiden,

                                                            comment peut-tu élucider la question de l’identité véritable d’une personne, venant de toi je le crois pas !

                                                            Tu crois au multi-culturalisme ?

                                                            Comment peut-on débattre quand l’interlocuteur a plusieurs visages ?


                                                            • Duralex Duralex 27 octobre 2009 20:49

                                                              Quel pourrait bien être l’objet d’un débat sur l’identité nationale que le ministre Besson a eu, selon ses propres termes, « envie » de lancer ?

                                                              Si par identité nationale l’on entend « identité de la France », on se demande bien comment cela pourrait faire l’objet d’un débat public et, a fortiori, quelles pourraient être les conséquences pratiques d’un tel débat.

                                                              Si la notion d’identité nationale a une réalité, alors cette réalité nous est donnée, s’impose à nous et les citoyens pourraient en débattre à l’infini sans que cela n’y change rien.

                                                              S’agit-il plutôt de définir, ou de redéfinir, ce que c’est qu’être français, comme Manfred ou Fr Lyon le soutiennent ? Alors en ce cas, ce qui est en vue c’est une réforme du Code de la nationalité.

                                                              Qu’on le dise franchement car, pour l’heure, la nationalité française est définie par la loi qui est claire et précise, du moins en ce domaine, de telle sorte que là non plus il ne peut y avoir débat, sauf si c’est cette loi que l’on veut changer.


                                                              • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 27 octobre 2009 20:54

                                                                Le Conseil d’Etat valide la préférence communautaire. Cela renforce l’identité européenne, à laquelle est liée l’identité française.

                                                                9e considérant : « Cette différence de traitement résulte d’une différence de situation qui est la conséquence nécessaire des traités d’adhésion et des dispositions de droit interne prises pour leur application ; qu’il suit de là que ces actes ne méconnaissent ni les articles L. 121-2 et L. 313-10 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, ni le principe d’égalité. » Arrêt du 23 octobre.


                                                                • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 27 octobre 2009 22:38

                                                                  L’identité française, la liberté d’expression en fait partie au moins depuis Voltaire. Le procureur avait requis un an de prison avec sursis contre Dieudonné, il s’en tire avec 10 000 € d’amende.

                                                                  Quant à Robert Faurisson, RELAXE ! Après les arrêts Vanneste et Gollnisch de la Cour de cassation, on dirait que la justice française retrouve ses bonnes traditions.


                                                                  • Christian Delarue Christian Delarue 27 octobre 2009 23:45

                                                                    Adresse à M Besson
                                                                    Pour que vive une identité nationale qui ne donne pas envie de siffler la Marseillaise et de pisser sur le drapeau tricolore !

                                                                    Elle doit être celle du peuple-classe qui comprend les résidents populaires de longue durée sur le territoire français qui paient l’impôt et produisent des biens ou des services pour le pays.

                                                                    L’identité nationale française dont rêve ceux d’en-bas est une République eco-socialiste, démocratique et solidaires des peuples-classe en lutte pour l’émancipation. Cette république n’est plus libérale (celle du renard dans le poulailler) ni même sociale (avec le capital dominant et le social « providentiel » en complément) mais socialiste (donc avec des rapports sociaux capitalistes très très réduits dans tous les champs sociaux). La démocratie est fréquente, active, et s’exprime dans tous les champs sociaux. Cela suppose une RTT à 25 heures par semaine et la fin de la télévision abrutissante. Mais nul adulte ne reste hors de la production, donc fin du chômage.

                                                                    Ce socialisme se souvient du passé c’est pourquoi il se veut respectueux des libertés individuelles sans être liberté des grands possédants et prédateurs . Un socialisme respectueux de la nature donc engagé contre le productivisme dans l’agriculture et pour une transformation radicale du système de production énergétique . Contre la marchandisation des biens et service il construit une économie non marchande fondatrice d’une société de service public .

                                                                    Cette république est certes laïque puisque française mais aussi sans racisme aucun sous quelque forme qu’il se présente. La laïcité a fait quasiment le plein de ses conquêtes, elle n’a plus qu’à les défendre. Par contre l’identité nationale française doit se dégager d’une xénophobie honteuse et d’un racisme avéré ou larvé pour promouvoir son triptyque historique : liberté, égalité, fraternité. Elle refuse le post-colonialisme et l’impérialisme économique contre le sud, l’Afrique notamment. Cette république défend le droit des femmes qui peuvent faire carrière à égalité avec les hommes, sortir le soir sans souci quelque soit leurs vêtements (sexy ou repoussoir style burqa ) et ans avoir à supporter les machos, rentrer et faire l’amour après avoir fait la vaisselle et balayé ensemble la cuisine.

                                                                    Elle est faite d’un vivre ensemble compréhensif ouvert, adelphique mais la fraternité et la cohésion sociale ne saurait se faire sur fond d’inégalité sociale d’où l’augmentation des revenus à moins de 3000 euros par mois et ponction forte des très riches, et fiscalisation adaptée des couches intermédiaires (entre 3000 /mois et les très riches). Elle implique une dépossession de la bourgeoisie au profit du peuple-classe et en son sein au profit du prolétariat . Cela suppose la redistribution des richesses, des emplois et de l’argent. Elle milite pour plus de liberté pour celles et ceux qui n’en n’ont pas dans les quartiers populaires. Elle ne s’accommode pas de la finance parasitaire qu’il faut éliminer. Chasser les traders, contrôler et brider les banquiers au sein d’un pôle public financier et bancaire qui aura nationaliser les banques.

                                                                    Une telle identité ne se conçoit que dans la lutte et l’ouverture au monde, à l’Europe et à l’Afrique mais pas le monde des puissants, du G20 et des dirigeants des grandes firmes multinationales prédatrices.

                                                                    Vite écrit !

                                                                    Christian Delarue


                                                                    • lord_volde lord_volde 28 octobre 2009 02:13

                                                                      @ Delarue.
                                                                      Tes actions militantes et tes écrits sont en totale contradiction. Il y a un hiatus ou plutôt un abyme entre tes idées prodigeusement intolérantes et quelque peu raciste et les combats que tu prétends défendre. Tes éternelles postures de moraliste et de pseudo philosophe dissimulent mal les stigmatisations sournoises qu’elles véhiculent sous le sceau de la probité intellectuelle. Tu es un hypocrite dépourvu de subtilité.


                                                                    • lisca lisca 28 octobre 2009 09:39

                                                                      Aïe la langue de bois !
                                                                      Toute la logorrhée gouvernementale, mondialiste, kouchnérienne !
                                                                      Ca fera du vent pour les moulins.


                                                                    • lisca lisca 28 octobre 2009 09:42

                                                                      Le message « aïe ! » s’adressait à Christian Delarue bien sûr.Les messages apparaissent parfois là où on ne les attendait pas.


                                                                    • lord_volde lord_volde 28 octobre 2009 01:55

                                                                      Ernest Renan a développé deux conceptions de l’identité nationale : la première reposant sur le concept identitaire de valeurs communes et partagées sur fond d’histoires solidaires, de patriotisme national, de souvenirs communs, d’idéaux communs , la seconde reposant sur le concept d’identité ethnique, de race, de religion.
                                                                      Pour ma part, je rejoins la théorie de Karl Marx qui réfute l’énoncé axiomatique de la dichotomie séparatrice de l’être humain se divisant en autant d’identités que de nations. 
                                                                      En réalité, les identités sont morcelées en autant de critères que de situations stables. Si je suis détenu, je me sentirai plus proche de mes camarades de détention que des fonctionnaires étatiques qui m’auront exclu de la société. 
                                                                      Les banksters internationaux se sont constitués en famille d’intêrêts puissants qui ne se posent aucune question sur leur identité nationale. Les nantis préfèrent la compagnie d’un étranger partageant des intérêts communs d’un Français pauvre demeurant dans un ghetto mal famé. Ce débat voulu par un gouvernement aux abois a pour objectif de faire revivre le sentiment d’appartenance nationale et de l’instrumentaliser pour le diriger contre les musulmans, l’islam, les ennemis jurés de la pseudo république désignés par les mafieux mondialistes de la haute finance internationale et ses collaborateurs zélés sans foi, ni loi.

                                                                      Je me sens plus en phase avec Sisyphe, Abdel, Toug, Appoline, Hermione, Nicole, NON666 et bien d’autres encore, en acceptant les différences qui nous rapporchent et les ressemblances qui nous interrogent, qu’avec la clique au pouvoir, les UMPistes, les socialistes, le FN et le PCF dont je réprouve les modèles de prédation et d’exclusion.

                                                                      Mon nationalisme est à la dimension de l’humanité et peut importe la nationalité des individus, l’essentiel demeurant dans les valeurs communes et partagées concrétisées par les actes et les comportements qui parlent et montrent le chemin de la coexistence pacifique. 


                                                                      • sisyphe sisyphe 28 octobre 2009 04:03

                                                                        @ l’ami Lord Volde

                                                                        Entièrement d’accord avec cette intervention.

                                                                        Ce pseudo-débat est d’autant plus ridicule, démagogue, inutile, pervers, et superfétatoire qu’il est réglé, OBJECTIVEMENT, d’avance, par un fait d’une simplicité biblique, au regard de la loi  :

                                                                        la nationalité française, c’est avoir la carte d’identité nationale  : point barre.

                                                                        Quels que soient les gouvernements en place, qui ne sont que transitoires, quoi qu’en pensent les uns et les autres, quand la règle, elle, est intemporelle.

                                                                        Quand aux « racines »,elles n’appartiennent qu’aux arbres, aux végétaux et... aux empotés.
                                                                        L’homme est un être nomade ; il n’a pas de racines ; si on veut parler de ses origines, on peut faire référence à ses sources ; et c’est une différence essentielle, pas seulement sur le plan sémantique, mais surtout sur un plan ontologique.

                                                                        Partant de sa source, un homme réalise un parcours ; pendant lequel, il se mêle à d’autres sources, s’enrichissant de leurs apports, se fertilisant de leurs limons, découvrir de nouveaux horizons, de nouveaux rivages, se joignant à un flot dont il peut, à tout moment, se détacher, pour tracer son propre cours, ou choisir un lieu où s’écoulera son temps.

                                                                        Il peut, également, avoir le désir de remonter à ses sources, les enrichir de son expérience acquise, décider d’y rester, leur permettre de donner naissance à d’autres êtres déjà plus fertilisés, qui iront, à leur tour, se mêler aux autres sources, d’origines diverses.

                                                                        C’est cette capacité de mobilité, de mélange, de diversification, qui créé la richesse de l’être humain, c’est ce qui fait sa spécificité, et qui a fondé son histoire.

                                                                        Allez mélanger des racines....


                                                                      • Blé 28 octobre 2009 06:50

                                                                        la nationalité française, c’est avoir la carte d’identité nationale  : point barre.

                                                                        C’est peut-être vrai mais jusqu’à quand ?
                                                                        La dernière fois en 2005 que j’ai fait refaire ma carte d’identité (ma première carte date de 1966), il a fallu que je justifie ma nationalité Française.
                                                                         Mon père est un immigré qui a été naturalisé durant les années 50.

                                                                        Pourquoi dois-je fournir des justificatifs ? Est-ce que mes enfants et petits enfants devront eux aussi justifier tout le long de leur vie leur nationalité française ?

                                                                        Plus grave, il me semble que nous sommes quelques milliers en France à devoir justifier notre nationalité bien que nous ayons la peau blanche et que nous soyons né-e-s, scolarisé-e-s, travaillé-e-s, élevé-e-s des enfants en France.

                                                                        Dans ce cas quel sens donner au débat sur l’identité française ?


                                                                      • sisyphe sisyphe 28 octobre 2009 07:44

                                                                        Oui ; je suis d’accord avec vous sur ce problème ; pour avoir moi-même pas mal d’amis, français non nés en France, qui y ont passé toute leur vie (ils sont maintenant dans la cinquantaine), qui y ont fait leur service militaire (pour les hommes) , ont toujours bénéficié de la carte d’identité, y ont toujours travaillé, voté (donc, carte d’électeur), et à qui l’administration pose, aujourd’hui, un tas de problèmes, pour le simple renouvellement ; nombreuses démarches auprès du centre de Nantes (les intéressés savent de quoi il s’agit), tracasseries administratives en tout genre, courriers à expédier et réexpédier, etc....

                                                                        Ca serre les boulons à tous les étages, de façon absurde, imbécile, tatillonne, vexatoire, et, pour tout dire illégale.

                                                                        Gouvernement de merde.


                                                                      • lord_volde lord_volde 28 octobre 2009 02:04

                                                                        errata : à celle d’un Français pauvre demeurant dans un ghetto... les différences qui nous rapprochent, intérêts 


                                                                        • agent orange agent orange 28 octobre 2009 04:52

                                                                          Que vaut une identité nationale à l’époque de la mondialisation ?


                                                                          • lisca lisca 28 octobre 2009 09:43

                                                                            « Que vaut une identité nationale à l’époque de la mondialisation ? »
                                                                            L’identité nationale, je n’en sais rien. La nation est la seule réponse possible à la mondialisation qui a entrepris de la briser ; demandez-vous pourquoi.


                                                                          • rocla (haddock) rocla (haddock) 28 octobre 2009 08:11

                                                                            comme pour l’ égalité , certains sont plus égaux que d’ uns ,

                                                                            ll y en a ils sont plus idendités que d’ autres , 


                                                                            • frédéric lyon 28 octobre 2009 08:27

                                                                              De Duralex :


                                                                              « Qu’on le dise franchement car, pour l’heure, la nationalité française est définie par la loi qui est claire et précise, du moins en ce domaine, de telle sorte que là non plus il ne peut y avoir débat, sauf si c’est cette loi que l’on veut changer »

                                                                              .......................

                                                                              La définition légale de la nationalité française est claire, dites-vous. 

                                                                              Elle est claire fort heureusement, et ce n’est pas la moindre qualité d’une loi qu’elle soit claire, encore que beaucoup d’entre elles sont obscures pour les non-initiés !

                                                                              Mais ce ne sont pas les lois portant sur définition de la nationalité, ou plutôt de la citoyenneté, qu’il faudra changer, mais les lois qui portent sur l’acquisition de la nationalité.

                                                                              Nous nous trouvons en effet devant une situation juridique nouvelle depuis que la majorité des personnes immigrants aujourd’hui en France sont originaires de pays où une religion est religion d’Etat, contrairement à la tradition française de laïcité et où les citoyens n’ont pas le droit de renoncer à leur nationalité de naissance pour acquérir une nouvelle nationalité.

                                                                              Il n’est pas possible d’appliquer la loi Guigou de 1998 à ces ressortissants étrangers sans la modifier en précisant que ne pourront être français que :

                                                                              - les enfants de résidents en situation de séjour régulière 

                                                                              - les enfants qui proviennent de pays qui n’interdisent pas le renoncement à la nationalité de naissance par application stricte et restrictive du « droit du sang ». 



                                                                              • Duralex Duralex 28 octobre 2009 22:43

                                                                                @Frederic Lyon

                                                                                Vous, vous voulez réformer le Code de la Nationalité. Soit. Sans être d’accord avec vous j’admets que la discussion pourrait être intéressante.

                                                                                Mais pensez-vous sérieusement que ce soit l’objet du débat national que le ministre Besson a eu « envie » de lancer ?


                                                                              • frédéric lyon 28 octobre 2009 08:37

                                                                                Il y a un autre point de la loi Guigou de 1998 qui pourrait faire débat.


                                                                                Cette loi modifie la loi Pasqua de 1993 en supprimant l’obligation faite à l’enfant d’immigrés qui est né en France de demander la nationalité française à sa majorité.

                                                                                Elle introduit donc une acquisition automatique de la nationalité française. Faut-il conserver cette automaticité ?

                                                                                Mais ce n’est qu’un point secondaire.

                                                                                • ZEN ZEN 28 octobre 2009 08:41

                                                                                  Le problème n’est pas de remettre en question un principe important, mais récurrent et historiquement marqué, mais de juger de l’usage qu’on en fait selon l’intétêt politique du moment :

                                                                                  -"(Nicolas Sarkozy et ses amis profitent de la « crise identitaire », du brouillage des repères pour recycler une ligne patriotique. La France de toujours, c’est une idée simple qui réconforte ceux qui peuvent être perturbés par ce monde ouvert, multiple, complexe, qui est le nôtre. Les « barbares sont à nos portes » ? La France. Les lignes se brouillent ? La France. La nation figée dans son éternité. Il y a bien sûr aujourd’hui de nouveaux enjeux de mémoires en fonction de ce que la mondialisation ou la construction européenne ont bousculé. Mais à quoi peut correspondre cette réponse souverainiste ? Au devoir d’adhésion, il faut opposer un devoir d’intelligibilité.« (Nicolas Offenstadt)

                                                                                  __________ »Le moment choisi pour ce débat n’est évidemment pas innocent. Il y a d’abord la volonté, de la part du gouvernement, de reprendre en main l’agenda médiatique pour faire oublier une séquence problématique pour lui : l’affaire Frédéric Mitterrand, les banques, Jean Sarkozy... Empêcher la focalisation, allumer des contre-feux, c’est une grande force de Sarkozy depuis 2002 déjà. Ensuite, n’oublions pas qu’un tel débat peut être instrumentalisé politiquement. Il suffit de repenser à 2007 : jamais l’électorat n’avait été aussi à gauche, et pourtant les gens ont voté pour Nicolas Sarkozy. Pas seulement pour sa dimension charismatique ou pour le « travailler plus pour gagner plus », mais aussi parce qu’il a su jouer sur l’immigration et la crainte du communautarisme...« (Vincent T.)

                                                                                  _________ »Comment peut-on renforcer l’identité nationale ? Le rôle de l’école me paraît tout à fait central et, notamment, la place de la langue française, avec ses règles et avec ses contraintes. Il faut aussi renforcer l’enseignement de la littérature et de l’histoire. J’ai entendu Éric Besson rappeler le rôle central de l’histoire. Dans le même temps, je m’inquiète du fait que, dans le concours du professorat des écoles, on veuille supprimer l’histoire comme discipline obligatoire. Il y a là quelque chose de contradictoire dans la politique du gouvernement. De même, la diminution des postes au CAPES et à l’agrégation d’histoire, ou de littérature, me semble un mauvais signal. L’assimilation doit être aussi professionnelle. Or, il y a des discriminations à l’embauche, au logement, qui touchent certains jeunes issus de l’immigration africaine ou nord-africaine et qui sont contraires aux valeurs de la République, que celle-ci ne fait pas suffisamment respecter. On a là des éléments de troubles très forts. Enfin, il existe de véritables ghettos, à la fois sociaux et ethniques, que la République a laissés, à tort, s’ancrer dans son territoire.«  (D.Lefeuvre)

                                                                                  _____ »Il n’existe aucune définition de l’identité nationale qui soit acceptée par l’ensemble des chercheurs. La raison en est simple : ce n’est pas un concept scientifique, c’est une expression qui appartient au langage politique. Il ajoute plus crûment encore : la question de l’identité nationale telle qu’elle est apparue pour la première fois le 14 janvier 2007 dans le discours de Nicolas Sarkozy « est un “faux problème”, une simple magouille électorale destinée à flatter les préjugés de la fraction la plus xénophobe de la population » (G.Noiriel)


                                                                                  • ZEN ZEN 28 octobre 2009 08:45

                                                                                    La question de fond est d’une angélique simplicité :

                                                                                    Comment instrumentaliser un thème légitime en soi mais récurrent pour se relancer à mi-mandat, dans le contexte d’une crise imprévue et d’une faillite des projets ?


                                                                                    • Axel de Saint Mauxe Nico 28 octobre 2009 09:10

                                                                                      Abolissons un cerrtain nombre de tabous, et ce débat n’aura plus lieu d’être :

                                                                                      - Connaissance de l’évolution de la population française (naturalisations, immigration, insertion) : sujet tabou, dès que quelqu’un aborde le sujet, il est accusé de faire le jeu du FN

                                                                                      - Sensibilisation de la population à la problématique de la discrimination, les mentalités doivent évoluer !

                                                                                      - Réconciliation avec l’histoire nationale, celle d’avant la Révolution, et démythification de la Révolution

                                                                                      - Débat sans tabou sur la construction Européenne : comment une nation privée de sa souveraineté peut croire en elle ?

                                                                                      Vous apportez une réponse à ces 4 sujets, le problème est réglé.

                                                                                      Voir : article


                                                                                      • frédéric lyon 28 octobre 2009 09:20

                                                                                        On peut toujours discuter de l’opportunité de lancer un débat sur tel ou tel sujet, mais il se trouve que les incidents se multiplient qui remettent en cause la paix civile. De plus le gouvernement est maître de l’agenda politique.


                                                                                        Or, nous sommes placés devant un problème nouveau, depuis que la majorité des immigrants proviennent de pays :

                                                                                        - où une religion est la religion d’Etat, contrairement à la tradition française de laïcité de l’Etat, et on voit déja les problèmes que cela pose car cette loi religieuse est contraire à la loi démocratique sur de nombreux points, 

                                                                                        - et dont les ressortissants ne peuvent pas plus renoncer à leur nationalité de naissance qu’ils peuvent abjurer leur religion.

                                                                                        Il ne parait donc pas possible d’appliquer en l’état à ses ressortissants étrangers la loi Guigou de 1998 qui portent sur l’acquisition de la citoyenneté française, sauf à fabriquer des double-nationaux tenus par devoir religieux d’obéir à des lois contraires à la loi française.

                                                                                        Il faudra donc bien traiter cette question et réaffirmer la souveraineté du droit français sur le territoire de la République. 

                                                                                        • Leonid Bronstein 28 octobre 2009 09:34

                                                                                          Cela sent la guerre civile :

                                                                                          - ce sera l’occasion de faire le tri entre les Français , les vrais, ceux dont les parents étaient déjà Français, parce que Francais , venant de Touraine, de Provence, De Normandie, De Bretagne et toutes les autres « provinces » ou « pays » de France.... C’est à dire des Blancs, Chrétiens issus de la Gaule.... Dont les valeurs sont Chrétiennes, Romaines et à la culture Gréco-Romaine ou Celtique.... Les « cultures du désert » (si cela exitait, ca se saurait !) ne sont pas du tout les nôtres...

                                                                                          - et les autres d’importation plus ou moins récente entrés par effraction par la porte de derrière et qui mettent le pays à sac tout en niant notre propre identité : ceux là il faut qu’ils partent deux mêmes avant qu’il ne soient chassés manumilitari : la France et son territoire ne leur appartient pas ...

                                                                                          - Quant à certaines associations ennemies et terroristes, il faut que le gouvernement commence par les interdire pour activités subversives : CRAN, MRAP, SOS-Machin et autre HALDE qui ne fonctionne que dans un seul sens : les activités anti-Français.

                                                                                          Ce qui s’est passé à Fréjus est significatif de l’extention de colonies dirigées contre les Francais... A ce propos , je ne comprends pas que les autochtones ne fassent pas ce qu’il faut pour détruire ces foyers de l’anti-france...


                                                                                          • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 28 octobre 2009 09:48

                                                                                            La HALDE n’est pas une association mais une autorité administrative indépendante.

                                                                                            Quand la HALDE trouve une discrimination anti-vieux dans un poème du XVIe siècle enseigné aux lycéens (Mignonne, allons voir si la rose ... de Pierre Ronsard), on peut légitimement penser qu’elle a mieux à faire.


                                                                                          • lisca lisca 28 octobre 2009 14:15

                                                                                            « La HALDE n’est pas une association mais une autorité administrative indépendante. » a dit Senatus.
                                                                                            La Halde n’est pas une autorité puisqu’elle a été créée illégalement par un président, donc l’exécutif, contre le principe de séparation des pouvoirs.
                                                                                            La Halde est un abus et un nid d’administratifs très bien payés à ne rien faire d’utile. Je crois que c’est le but premier de sa création, le but second étant de persécuter les vrais Français.
                                                                                            La nation, c’est le syndicat des Français ; il s’agit de briser les syndicats non contrôlés de A jusqu’à Z par le grand patronat richement salarié, apatride et irresponsable.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès