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Accueil du site > Tribune Libre > Identité Nationale, échec et mat

Identité Nationale, échec et mat

Faudrait-il tout revoir, jusqu’aux raisons qui ont fait qu’aujourd’hui nous possédons une carte d’identité française, justifiée ou non ?

L’échec du débat sur la question de l’identité Française est le résultat de l’échec cuisant de la République.

Comme beaucoup d’entre vous, je pense vraiment que la montagne a accouché d’une souris. Dans cette affaire on ne nous dit toujours pas qui serait considéré être Français et qui ne le serait pas vraiment. De toute façon ce débat était voué à l’échec, car les raisons profondes du déni d’une minorité de Français pour leur République n’ont pas été véritablement identifiées. Il y avait forcément une cause à effet, que l’on a volontairement esquivé et c’est bien dommage. On savait déjà que les enfants maltraités ont généralement du mal à accepter que l’on puisse leur demander d’aimer leurs parents trop rigides ou carrément violents, sans que ces derniers ne fassent un effort drastique pour corriger leur nature exécrable : voyez donc le parallèle. C’est évidemment sans surprise que nous constatons de la même manière, que contraindre une population à qui l’on n’offre aucune égalité des chances, à aimer son pays aveuglément sous l’effet de la pression, soit chose naturelle. Comme on exige de ces parents un changement radical de leur personnalité et de leur comportement vis-à-vis de leur enfant, la France se doit de faire un effort bien plus significatif en matière d’égalité de traitement. Rendre plus juste, l’accès : au logement, au travail, aux études dans de bonnes conditions, au développement, personnel, professionnel et culturel, etc., est sans doute la meilleure solution pour susciter en direction de ces citoyens sinistrés, une réelle attirance pour les Symboles de la République.

Donnez à ces gens la possibilité d’avoir des moyens financiers suffisants grâce à leur travail et leur évolution professionnelle, de pouvoir offrir dignement à leurs enfants tout le confort nécessaire pour étudier dans de bonnes conditions et suivre ensuite la trace de leurs parents socialisés et épanouis dans leur vie active, me paraît plus réaliste. Regardez dans la direction des Etats-Unis : Ceux qui font aujourd’hui la fierté de ce grand pays sont les premiers à agiter avec allégresse le drapeau national même lorsqu’ils sont issus des zones les plus sombres de l’Amérique. Si cela est rendu possible, c’est justement parce qu’on a donné à ces gens dont l’avenir était condamné d’avance, une chance de sortir du cercle infernal de la délinquance. A l’opposé de cet exemple idyllique, faites donc un tour dans d’autres quartiers dans ce même pays où on a continué à laisser gangrener la misère et les insuffisances. Eh bien vous constaterez exactement les mêmes symptômes que ceux nous rencontrons dans nos banlieues « difficiles » : (cet adjectif s’applique en premier lieu dans la vie de ces familles en difficulté).

De façon plus générale on peut dire que depuis l’élection de Barack Obama à la tête de ce pays que je trouve formidable, on recense un peu moins ces phénomènes systématiques de rejet de la Nation. Pour cause : eh bien tout simplement parce que les excuses à l’échec sont de moins en moins justifiables, alors même que le durcissement des sanctions pénales affligées aux délinquants les plus incurables sont de plus en plus tolérables. La réussite d’Obama n’est pas un cas isolé en Amérique dans ce type de profil au parcours exemplaire. Dans ce pays, depuis l’application de : « l’affirmative action » mise en place par le Président Johnson avec beaucoup de difficulté d’ailleurs, on a multiplié par quatre l’émergence des élites dans cette population spécifique autrefois peu représentée dans les sphères les plus nobles de la société américaine. Fallait-il tout de même avoir suffisamment de courage de regarder en face les réalités. Dites moi en toute honnêteté quel autre moyen pourrait-être aussi efficace que celui-là dans une telle atmosphère raciale, pour inciter les entreprises à engager leurs personnels qualifiés, ayant obtenu les mêmes diplômes dans les mêmes écoles que les autres, mais que le pouvoir économique s’ingéniait à rejeter systématiquement pour des raisons tout à fait idéologiques ?

Sans cette mesure radicale déjà envisagée depuis les années soixante par Kennedy le paysage de la réussite américaine serait demeuré exclusivement monocolore. Or, aujourd’hui malgré les longues années d’apartheid tout aussi drastiques 51% des noirs américains appartiennent à la classe moyenne dont 23% à une bourgeoisie professionnelle aisée. C’est dire que lorsque l’on veut vraiment remédier aux tensions sociales, on a tout intérêt à bien comprendre les mécanismes qui conduisent à produire de l’animosité ambiante en série. Nous devrions tirer les leçons suffisantes des troubles de 2005, pour régler un certain nombre de problèmes sous-jacents au développement sournois des multiples axes conflictuels risquant de déclencher l’explosion raciale tel que l’a vécu l’Amérique ou l’Afrique du sud, avec le témoignage de violences insupportables. Nous ne pourrons dévier en permanence nos responsabilités face aux ressentiments que nous entretenons mutuellement. Un jour ou l’autre il faudra bien faire face aux réalités que nous refusons de regarder avec discernement, alors peut-être sera-t-il trop tard. Serons-nous à ce moment là dans une telle tragédie que nous soyons obligé de faire appel à des intervenants extérieurs pour nous aider à résoudre ce que nous aurions pu régler nous-mêmes depuis longtemps ?

La question de l’identité nationale n’a pas surgit subitement ! Elle est à l’origine de tensions multiples causées par le sentiment d’injustice d’une part et l’exaspération d’autre part. Inutile de penser qu’en appliquant ça et là des pansements éducatifs et sociaux pour calmer le jeu de temps en temps, on évitera le désastre. Il faut vraiment prendre au sérieux les multiples attentes de part et d’autre afin d’y mettre les moyens suffisants pour éviter le pire. C’est de cette manière selon moi que nous réussirons à créer un engouement national pour adhérer aux valeurs de la République. La mixité sociale, raciale, culturelle ne nous donnera pas moins de chance d’affirmer notre originalité à travers le monde, bien au contraire. Une chose est sûre, c’est que cela permettra en tout cas de réconcilier les citoyens français avec la République parce qu’ils se croiseront.

 

Alex LONY


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6 réactions à cet article    


  • xray 6 mars 2010 16:35


    L’identité nationale 
    (Le débat) 

    Politiques, Syndicalistes, Associatifs,  Patrons,  « Intellectuels »,  etc. 
    Encore un débat qui n’intéresse que des serviteurs du capital de la Dette publique. (Beaucoup de gens grassement financés avec du bon argent publique.) 

    Naturellement, les mesures qui en résulteront bénéficieront à ce même capital.  C’est évident. 

    On nous expliquera encore que tous ces asservis au fric, qui s’autorisent à parler au nom du plus grand nombre, étaient d’accord. Bien évidemment. 


    Ce faux débat est une énième provocation. 
    Naturellement, n’auront droit de participer au débat que les discours autorisés.  Le capital de la Dette publique gagne à pourrir la vie du plus grand nombre. 

    L’identité nationale (le débat) 
    http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/21/l-identite-nationale.html 


    De quoi se plaint-on ? 
    Tout va bien !
     
    http://mondehypocrite.midiblogs.com/media/02/00/1193171025.wmv 



    • mcjb 6 mars 2010 17:16

       la carte d’identite nationale est le seul document officiel en legislation francaise,

      elle permet notamment de

      -faire valoir ses droits aupres des organismes publics de prestations sociales

      - d’exercer son droit de votes

      - et de jouir d’autres droits comme les droits accordes par des organismes privés

      Le Président de la république a cru bon de porter le debat sur l’identite nationale a l’echelon national,

      quels sont donc les bénéfices que l’on aurait pu tirer d’une semblable consultation tant du point de vue de l’etat que du point de vue du simple citoyen

      Pour l’Etat, c’est simple il n’y a aucun benefice d’une telle consultation si ce n’est l’ajustement des modalites d’attribution de la carte, et des modalites d’application releve du pouvoir parlementaire .

      par contre pour l’usager, il peut etre interessant de definir tous les domaines dans lesquels cette carte est utile et de definir clairement soit l’utilite de la carte d’identite nationale soit le passeport pour les sejours hors haxagone.

      le debat portait essentiellement de la consideration suivante : comment se definit un porteur de la carte d’identite nationale

      Vaste debat, mais ce debat est il un vrai ou un faux debat puisqu’il est justifié deja dans les textes accordant la nationalite francaise.

      C’est donc plus un debat de culture et d’idees, qu’un debat portant sur l’identite nationale

      on peut citer un certain nombre d’ides qui font l’honneur de la France et de la Republuque qui sont cites au fronton de nos mairies, liberte, egalite , fraternite, certains maires y ajoutent le terme laicite, pourquoi pas, la culture francaise est tres cartesienne et est fière de ses auteurs du 17 et 18e siècles qui ont laisse des ecrits clairs et precis dans toutes les formes de domaines, que ce soit la morale, les mathematiques, la philosophie les sciences, etc, peu de domaines echappent a ce treillage qu’est le droit .

      A mon sens il est clair qu’il ne peut y avoir application du droit que s’il est equitable, et s’adresse a tous les francais qui ont la nationalite française ainsi que tous ceux qui sejournent dans notre pays droit civil et droit penal

      Il est clair qu’il est tres difficile de faire une repartition juste entre tous les francais beneficiares de droits, mais il serait d’autant plus injuste d’attribuer des droits sociaux a des personnes qui par exemple ne font aucun effort pour s’inserer dans la societe et vive des allocations sans se poser de question,cependant le droit est ouvert a tous les français, si je cite cet exemple c’est que je l’ai entendu d personnes qui usent et abusent du droit . d’ailleurs a ce propos il serait bon de faire un toilettage des lois de façon que ce soit plus clair et plus accessible a tous.

      je refuse le miserabilisme, chaque quartier doit etre un quartier ouvert et force doit rester a la loi, si des recalcitrants s’y opposaient, il y a une methode tres simple de les convertir, la mise en demeure, une fois, deux fois, a la 3e la sentance tombe, en fonction de l’infraction.

      un delinquant evidemment c’est toujours un echec, mais ce ne sera plus un echec si on le met face a ses responsabilites, il ne s’agit plus la de droits et devoirs, mais de responsabilites, c’est a dire sensibiliser une personne qu’elle a un role a jouer dans la societe et que ce role, elle seule en detient les tenants et les aboutissants, naturellement, le role de la societe est enorme qui doit dire non a l’exclusion mais toujours oeuvrer pour la vie en collectivite et le developpement futur de la societe.

      Le modèle français a ete un modèle a l’exportation mais qui tend de nos jours a saturer , a souffrir de son manque d’image, son manque de perspective . D’autant plus que le marche s’est degrade engeandrant on peut le dire un marasme economique. Pourtant La france a des atouts qu’elle oublie de valoriser

      Elle aura dans un avnenir proche a faire des choix de societe, a se pencher sur son immigration, je dis sans sans parti pris, mais les chiffres sont effrayant 5 milliards de chinoos, autant d’hindous, sans parler des populations d’afrique , si tous se mettre a migrer au meme moment c’est l’envahissement total de l’espace , rappelons le 60 millions de francais seulement dans un espace qui n’est pas extensible.

      c’est pour cela qu’il faut sensibiliser toutes les populations , nous ne pouvons faire face a un peuple d’assistes, nous devons faire comprendre a tous y compris les immigres qu’ils sont un acteur de l’economie et que la France n’est pas une vache allaitante, si c’etait le ca elle n’aurait que 4 trayons, et dans la mythologie le cerbere allaitant ne put nourir tous ses presupposes ;

      Retablir les droits dans une Republique ca passe bien sur par retablir les droits ou les etablir, ca suppose de faire en sorte que chacun ait conscience de la charge qui lui imcombe , faire respecter sa propre personne, sa propre famille, mais ca suppose et surtout etre solidaire avec cette meme republique,

      solidarite ne veut pas dire adhesion, cela veut dire simplement respecter le droit, tous les droits, sans le droit il est impossible de vivre en societe, le droit est interne a une societe il ne s’exporte pas il ne s’impose pas d’une societe a une autre, chaque etat definit son propre droit . E t il est important que chacun comprenne que seul le droit francais est le garant de l’identite française. Donc l’identite française existera tant que le droit francais existera ainsi que les lois internationales auxquelle la France adhere

      l’enjeu est d’importance il est vrai, redonner un elan vital a ce pays par un souffle du renouveau afin que tous les francais mais aussi tous les humains puissent puiser espoir en l’avenir .

      c’est le defi qui est toujours proposer aux jeunes , car c’est eux les porteurs d’avenir, comment leur faire sentir que le monde n’avancera pas sans eux , comment leur faire comprendre que les atouts sont dans leur mains, je pense que c’est justement aux politiques de faire face a ce defi en proposant non pas un modèle d’integration pour les etrangers, mais un defi a relever pour tous, face a l’insecurite mondiale que nous ne pouvons ignorer .

      Pour clore ce sujet, je crois que j’ai deborde, je dirais qu’il est impossible pour une societe de vivre sans l’adhesion de tous, j’ai volontairement occulte le domaine de la religion, car il n’a pas sa place dans un debat qui porte sur le droit et son application, cela ne veut pas dire qu’il est exclut du droit , mais la religion est un domaine moral propre a chacun, il ne s’impose qu’a ceux qui s’y soumette, mais il a necessairement certains principes de moral qui s’imposent a tous, ne serait ce que de respecter la creation.


      • urbanoptic urbanoptic 7 mars 2010 16:06

        -« Il est clair qu’il est tres difficile de faire une repartition juste entre tous les francais beneficiares de droits, mais il serait d’autant plus injuste d’attribuer des droits sociaux a des personnes qui par exemple ne font aucun effort pour s’inserer dans la societe et vive des allocations sans se poser de question,cependant le droit est ouvert a tous les français, si je cite cet exemple c’est que je l’ai entendu d personnes qui usent et abusent du droit . d’ailleurs a ce propos il serait bon de faire un toilettage des lois de façon que ce soit plus clair et plus accessible a tous ».

        Un peu vite dit : faire des efforts pour s’insérer dites-vous ? Lorsque l’on constate que des gens sous des prétextes inqualifiables se voient refuser un emploi à cause de leur couleur de peau, de leur patronyme, de leur sexe, de leur religion ou simplement de leur malchance d’habiter des quartiers déclassés, me diriez vous que ce sont eux qui ne font aucun effort pour s’insérer ? Il y a suffisamment de témoignages concrets sur la question aujourd’hui pour que cette vérité ne soit pas prise à la dérision. Après, tout est une question de vision.
        Quant aux aides sociales : appelez les comme vous voulez, heureusement qu’elles sont là pour limiter le désastre social. Car vous le savez comme moi, plus de misère dans un pays où la tentation à la consommation est grande, c’est plus de délinquance, un budget plus lourd en matière de sécurité, une charge fiscale de plus en plus pesante sur les contribuables tout autant de risque de conflit en tout genre et effectivement de l’amertume exprimée différemment selon que l’on soit dans un camp ou dans un autre.

        -« solidarite ne veut pas dire adhesion, cela veut dire simplement respecter le droit, tous les droits, sans le droit il est impossible de vivre en societe, le droit est interne a une societe il ne s’exporte pas il ne s’impose pas d’une societe a une autre, chaque etat definit son propre droit . E t il est important que chacun comprenne que seul le droit francais est le garant de l’identite française. Donc l’identite française existera tant que le droit francais existera ainsi que les lois internationales auxquelle la France adhere »

        Dieu merci nous vivons dans un pays démocratique et le droit en général n’est pas figé, toute loi ou décret peut être contestable devant la justice à condition de prouver son caractère d’iniquité en saisissant une instance suprême. Le Droit est une chose très vaste, français ou pas peuvent être ammené à mettre en accusation un pays devant la justice internationale en constituant un collectif de défense contre le non respect des Droits de l’Homme ou un sentiment partagé d’atteinte à la dignité humaine. Justement la France qui a adhéré à ces principes n’est pas dispensée de les respecter. En France par exemple il est possible de manifester son mécontentement face à l’injustice d’où qu’elle vienne, chose qui n’est pas toujours possible ailleurs. C’est aussi ça la République française.

        -« c’est le defi qui est toujours proposer aux jeunes , car c’est eux les porteurs d’avenir, comment leur faire sentir que le monde n’avancera pas sans eux , comment leur faire comprendre que les atouts sont dans leur mains, je pense que c’est justement aux politiques de faire face a ce defi en proposant non pas un modèle d’integration pour les etrangers, mais un defi a relever pour tous, face a l’insecurite mondiale que nous ne pouvons ignorer » .

        C’est vrai, les jeunes sont porteurs d’avenir comme vous l’avez très bien souligné : à condition que leur avenir ne soit pas condamné par nombreuses insufisances d’ordre matériel ou pratique ! Exemple un jeune qui fréquente une école où les professeurs sont fréquemment absents pour des raisons même justifiées peut être dommageable pour l’avenir et ce pour la collectivité tout entière. Surtout si ce genre de d’inconfort se reproduit de façon répétée sur toute la période de scolarité. Pour parler plus précisément de sécurité mondiale, faudrait-il commencer à ne pas développer à l’intérieur même de la Nation de façon involontaire des antagonismes que l’on sait très nuisible à la cohésion nationale face à toute sorte de conflit extérieur prévisible ou non.

        -« Pour clore ce sujet, je crois que j’ai deborde, je dirais qu’il est impossible pour une societe de vivre sans l’adhesion de tous, j’ai volontairement occulte le domaine de la religion, car il n’a pas sa place dans un debat qui porte sur le droit et son application, cela ne veut pas dire qu’il est exclut du droit , mais la religion est un domaine moral propre a chacun, il ne s’impose qu’a ceux qui s’y soumette, mais il a necessairement certains principes de moral qui s’imposent a tous, ne serait ce que de respecter la creation ».

        La religion n’est pas forcément un frein à la cohésion. C’est le respect mutuel des valeurs d’autrui qui est à l’origine de conflits partisans. Mais là c’est un vaste débat sur la morale qui on le sait et vous l’avez signifié, n’est pas universelle. Dieu merci la loi, la justice est là pour trancher à condition que ces lois soient : clairement expliquées, intransigeantes face aux contrevenants. La question de la convivialité doit être évoquée en permanence dans un contexte éducatif.

        Nos avis seront forcément différents, mais nous avons certainement, vous et moi un grand respect pour la liberté de penser à condition bien sûr que le dialogue soit constructif ou « non stérile ». Cela va dans l’intérêt je crois, de notre besoin mutuel de faire progresser le débat au bénéfice de la collectivité pour nous diriger vers un compromis acceptable qui rende plus praticable notre cohésion nationale.

        « Bien plus que le bruit des bottes, je crains le silence des pantoufles.

        Thierry Van Humbeeck »

      • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 6 mars 2010 19:02

        Le débat qu’il aurait fallu installer, c’est celui sur l’identité française, et pas celui sur l’identité nationale en général.


        • Marc.M Marc.M 7 mars 2010 11:10

          C’est une sur-estimation de dire que la montagne a accouché d’une souris. Tout au plus, le BigBang Sarkozien par Besson interposé a accouché d’un embryon mort-né de grossesse nerveuse.


          • Danylo Danylo 13 mars 2010 09:38

            « Le débat qu’il aurait fallu installer, c’est celui sur l’identité française, et pas celui sur l’identité nationale en général. »
            En prenant connaissance de votre réaction, j’ai le sentiment que vous faites une division entre l’identité française et l’identité nationale alors qu’ à mon sens et d’après l’instruction que j’en ai reçu dans mon parcours scolaire, on nous apprenait que l’identité française allait de pair avec l’identité nationale, en fait l’identité nationale englobe tout et veut tout dire. Etre français c’est faire partie de la Nation. Or, diviser les deux est un non-sens. Ce point me paraît capital lorsque l’on sait que l’hymne national en l’occurence « la Marseillaise » regroupe sous son drapeau tous les français.
            Je ne peux qu’être interpellée par cette présentation de l’identité française.

            Danylo.

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