• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Il faut actualiser et réhabiliter Malthus !

Il faut actualiser et réhabiliter Malthus !

En ayant raison deux siècles trop tôt, Thomas Robert Malthus, pasteur anglican et économiste britannique, donna l’apparence d’avoir tort. C’est lors de la révolution industrielle, en 1798, qu’il prend le risque de proclamer que la population de son pays, l’Angleterre, croît plus vite que les ressources et que cette disparité allait induire une misère grandissante. Mais dès lors, l’Angleterre connut une croissance tant économique et démographique remarquables et la misère prit la tangente.

Quand Malthus publia sa théorie, son pays comptait 8 millions d'habitants et 60 millions d’Anglais le peuplent aujourd’hui. Mais les États-Unis, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Afrique du Sud et pas mal d’autres contrées ont vu s’enraciner plus de 50 millions de ressortissants anglais. Sans cette échappatoire, l’Angleterre étoufferait avec 120 ou 130 millions de citoyens, densité assurément disproportionnée avec le potentiel alimentaire et énergétique de cette nation. Il n’en demeure pas moins que la réalité avait démenti la théorie et Malthus perdit d’emblée sa crédibilité. Totalement opposée à l’idée d’Adam Smith, économiste écossais des Lumières et fondateur de la science économique moderne, la doctrine malthusienne annonçait une perspective pessimiste. Le postulat malthusien provoqua tout autant l'indignation des composantes du courant socialiste, de Robert Owen, de Pierre-Joseph Proudhon et surtout de Karl Marx. Pour Marx, il n'existe pas de loi démographique qui soit naturelle, c'est-à-dire atemporelle et universelle, la cadence de croissance de la population et de la production étant le fruit de rapports sociaux évolutifs puisque historiquement déterminés. La solution ne consiste donc pas à susciter davantage d’austérité aux plus démunis en leur imposant l’abstinence sexuelle et à les dissuader de fonder une famille, alors qu’ils sont déjà privés des joies de l'existence. Seule la révolution doit résoudre les difficultés nées de la croissance démographique… Tous les pays socialistes optèrent en leurs débuts pour une position populationniste, modérée plus tardivement par une libéralisation de l’interruption volontaire de grossesse. Le cours des choses les incita à revoir leurs fiches, comme ce fut le cas de la Chine. Le malthusianisme entra ainsi en enfer et resta synonyme d’un paradigme obscène stigmatisant à tout jamais toute prérogative de dénatalité.

David Ricardo, économiste anglais du XIXe siècle, soutenait une théorie similaire. Celui-ci entrevoyait parfaitement que l’évolution de la population menait inévitablement à la hausse du prix des subsistances du fait des rendements décroissants de la terre et à celle de la rente foncière suite au besoin accru de terres fertiles. C’était certes avant la révolution de la pétrochimie de la moitié du XXe siècle, mais aussi avant l’actuelle crise écologique ! Plus dérangeant, bien sûr, il critiquait aussi les aides sociales accordées aux indigents qui créent la pauvreté sur le long terme en favorisant des naissances non souhaitables.

Malthusiens, ricardiens et autres pionniers de l’antinatalité n’auront raison que deux siècles plus tard quand les évènements viendront à prouver que les ressources ne grandissent pas, ne sont pas rechargeables, que le stock naturel n’est constitué que de produits finis, que la seule chose qu’on ne fabrique pas est la terre et que notre population mondiale a outrepassé les limites définies par ces valeurs fixes.

Pour un juste rappel des choses, les théorisations malthusiennes de réduction de la population étaient strictement économiques et ne portaient que sur les ressources alimentaires. À une époque où rien ne pouvait laisser craindre le pire pour l’avenir de la Planète (nous n’étions qu’un milliard…), où rien ne pouvait présager d’un déclin pour les écosystèmes (abattage abusif des arbres, épuisement des sols fertiles, surpompage, surpâturage, surpêche, modification du climat, etc.), où l’on ne s’appuyait pas encore sur les énergies fossiles à peine découvertes et déjà consumées, l'objection de croissance ne portait aucun message susceptible de pérenniser une Planète dont la perte ne pouvait qu’être attribuable à une irrationnelle apocalypse. La théorie de Malthus n’avait donc pour but que de veiller à conserver le confort matériel de certains en stoppant la croissance démographique des autres. Ne sauvegarder que le développement économique envers et contre tout apparaît aujourd’hui comme détestable aux écologistes et à tous les amis de la Terre. Quoi qu’on puisse en penser, Malthus avait tout de même et le premier mis en évidence la fatidique relation entre la croissance démographique et la disponibilité des ressources (alimentaires) en énonçant un simple postulat : la population tend à croître en progression géométrique (1, 2, 4, 8, 16…), tandis que les ressources alimentaires tendent selon une progression arithmétique (1, 2, 3, 4, 5, 6…). La production n’est donc pas à la hauteur des besoins vitaux, qui plus est lorsque tant de gens s’acharnent à vivre au-dessus des moyens de la Planète. L’avènement de l’agriculture productiviste boostée par les intrants mis un temps cette inquiétude en répit, mais ses limites furent rapidement atteintes, notamment par l’épuisement biologique des sols et le caractère pathologique des plantes ainsi cultivées.

Des économistes de l’époque, affirmant que « La nécessité est la mère de l’invention » et que les méthodes agraires définissent la taille de la population (fonction de la nourriture disponible), réfutaient la proposition de Malthus en démontrant qu’au contraire, c’est la pression démographique qui impose l’évolution des techniques, notamment agraires.

Il faudrait donc ajouter aujourd’hui la notion de fin de stock aux ressources naturelles, fixes, irremplaçables, tarissables, et même périssables pourrait-on dire, laquelle est pour le moins dramatique puisqu’elle ne correspond qu’à une permanente soustraction, à un recul effarant (10, 8, 2, 0…). Ces ressources correspondent à la biomasse utile (ressources bioproductives) et aux matières premières (minérales, chimiques, biologiques), aux matières fossiles, ainsi qu’aux formes d’énergies utiles aux hommes et en particulier à l’agriculture, à la sylviculture et à la pêche, tout comme à l’industrie. La diminution de ces ressources naturelles disponibles par rapport aux besoins des êtres humains est un enjeu majeur de ce XXIe siècle : les ressources en eau sont déjà insuffisantes en certaines contrées ; le pic forestier est derrière nous ; les déplétions pétrolière, gazière et charbonnière annoncées restent sans réponses palpables ; l’extinction du Vivant, dont celui du poisson marin, peuple au quotidien nos faits divers. La désertification, la pollution, l’élévation du niveau maritime, les dégâts de la périurbanisation, la culture des agrocarburants, étaient des notions étrangères à la période de Malthus. Qu’on ne lui reproche donc pas de n’avoir tiré sa sonnette d’alarme que dans l’option égoconsciente de la sécurité alimentaire, et non dans de celles de l’écoconscience ou de l’humanitaire.

Un Malthus contemporain, dit néomalthusien ou mieux écomalthusien, est bien conscient de cette fatale notion de finitude des ressources naturelles peu ou pas renouvelables et sur laquelle pèse expressément notre développement. Mais au regard de cette vérité première, qui donc accepte de vivre en autarcie et de se contenter de cultiver ses choux ? Existe-t-il des annonces pour inciter les Terriens à ne pas acheter des voitures, à ne plus aller en avion d’un antipode à l’autre, à ne plus consommer futile, frivole, inutile, hors-saison et hors raison ? Même la nouvelle économie verte se joue des précautions préconisées, n’ayant recours qu’à une stratégie cosmétique pour sauver la face. La vérité de Malthus, réorientée dans un objectif de développement supportable, apparaît peut être comme une lapalissade mais l’homme du XXIe siècle n’en fait pas davantage cas que celui du XIXe, quand pire, il ne discrédite pas le postulat au nom des sempiternels démons.

Dans un travail très éclairé sur Malthus (2000), Jean Brière, écologiste indépendant, rapporte :

« En matière de démographie les pires non sens ont valeur d’évidence.

L’Essai sur le principe de population qui paraît en 1798 est un pamphlet politique dirigé contre les utopistes révolutionnaires. Il déclencha des controverses passionnées qui n’ont jamais cessé. Aujourd’hui encore, Malthus et les néomalthusiens représentent pour la gauche traditionnelle l’Antéchrist.

Marx écrivait à son propos : « Ce qui caractérise Malthus, c’est la vulgarité absolue des sentiments , vulgarité que peut seul se permettre l’ecclésiastique qui voit dans la misère humaine la punition du premier péché, qui a besoin de cette vallée de larmes, mais qui à cause de ses grasses prébendes et à l’aide du dogme de la prédestination, juge avantageux d’adoucir aux classes dirigeantes cette vallées de larmes ».

Certes Malthus était un homme de son temps. On peut lui reprocher son ultralibéralisme et que sa doctrine visait explicitement à dédouaner les classes dirigeantes, les riches, de toute responsabilité dans la misère qui sévissait alors. C’est l’incontinence prolifique des pauvres qui est à l’origine de leur misère.

Mais quelle que soit l’opinion que l’on puisse avoir sur l’homme, la pensée de Malthus reste à l’origine de toute réflexion sur les problèmes démographiques. Ce que nos progressistes ne peuvent pas lui pardonner ce ne sont pas ses positions de classe (encore que son objectif toujours réitéré était de diminuer la misère humaine) que d’avoir affirmé qu’il y avait une limite à la croissance.

Malthus écrivait : « Depuis cette loi de population, qui tout exagérée qu’elle puisse paraître énoncée dans ces termes, n’en est pas moins celle qui répond le mieux à la nature et à la condition de l’homme, il est évident qu’il doit exister une limite à la production de ces substances et de quelques articles nécessaires à la vie ».

Fin de citation.

Il faut d’emblée préciser que si Malthus n’est pas persona grata, que si Malthus passe pour un auteur maudit, déniant aux pauvres le droit de se reproduire, c’est qu’il fait partie des penseurs célèbres toujours cités, mais jamais lus. Voici comment commence son Essai sur le principe de la population : « L'objet de cet Essai est principalement d'examiner les effets d'une grande cause, intimement liée à la nature humaine, qui a agi constamment et puissamment dès l'origine des sociétés, et qui cependant a peu fixé l'attention de ceux qui se sont occupés du sujet auquel elle appartient. La cause que j'ai en vue est la tendance constante qui se manifeste dans tous les êtres vivants à accroître leur espèce, plus que ne le comporte la quantité de nourriture qui est à leur portée ». Plus loin, il convient de lire ceci pour ne plus le déjuger : « Il faut désavouer publiquement le prétendu droit des pauvres à être entretenus aux frais de la société ». « Si tous pouvaient être soulagés, si la pauvreté pouvait être bannie, même au prix du sacrifice des trois quarts de la fortune des riches, je serais le dernier à dire un seul mot pour m'opposer à ce projet. »

Pour échapper à la mauvaise renommée eugéniste du malthusianisme non innocemment mal interprété, ses premiers successeurs se considérèrent comme des néomalthusiens. Ce sont, pour l’essentiel, des libertaires de la fin du XIXe siècle, tels Paul Robin et Nelly Roussel dont j’ai déjà parlé. Plus tard et maintenant, l’étiquette d’écomalthusiens est appropriée. Il s’agit d’écologistes actuels prônant l’usage de l’empreinte écologique de Mathis Wackernagel et William Rees, amplement promu comme outil d’écocitoyenneté mondial par le WFF, ou d’auteurs comme Claude Lévi-Strauss, Jacques-Yves Cousteau et Albert Jacquard exhortant à la décroissance démographique.

Pourquoi la bourgeoisie politique, économique et intellectuelle a-t-elle fait de Malthus un maudit ? La réponse ne se fait pas attendre : pour protéger, augmenter et faire fructifier le « stock » de pauvres gens sur lequel la classe dominante s’engraisse : chair à canon, chair à travail, chair à prostitution, chaire à consommation, chair électorale… C’est à l’élite bienpensante, dogmatique et « vertueuse » que profite le crime démographique. Il est donc de toute première instance de ne pas laisser se propager une idée aussi libératrice et libertaire que celle du contrôle des naissances, ou pire de la lucidité écologique, porte ouverte à une décroissance démographique. La procréation est bien gardée, il suffit pour le vérifier d’écouter le point de vue des représentants actuels des grandes religions. Et le peuple de reprendre sottement une leçon qui est source de sa propre misère, ignorant tout de la notion pourtant basique de monde fini, de limites des ressources et d’excroissance populationnelle. Tels des bovidés patriotes, élevés en batterie et dénués de la moindre notion de ce qui fait leur malheur. Sinon que l’amour doit donner la vie et qu’en faisant un bébé personne ne songe qu’il fait aussi un futur adulte dont l’existence sera peut-être invivable ; sinon que le surnuméraire nous protègerait d’un hypothétique envahisseur et ennemi inventé, et que c’est pour la nation qu’on se reproduit à la ferme. Mais en terres ruinées, là où il y a inéquation entre ressources et « nombre de têtes », l’engraissement du même troupeau n’est plus ni naturellement possible, ni politiquement rentable. D’où l’absence des grandes nations, pourtant prédicatrices d’un lapinisme infini, au dernier sommet de la faim organisé par la FAO, chacun se faisant juge de savoir si c’est le sommet ou la faim qui est organisé…

Documents joints à cet article

Il faut actualiser et réhabiliter Malthus !

Moyenne des avis sur cet article :  3.36/5   (73 votes)




Réagissez à l'article

70 réactions à cet article    


  • rastapopulo rastapopulo 3 janvier 2012 08:04

    Vous n’avez rien compris avec votre vision statique (pour ne pas dire négative) de la science. La connaissance n’est pas finie donc les ressources ne sont jamais figé ! Les exemples sont légions, de l’extraction du métal dont les limites sont sans cesse repoussé aux modes d’irrigations en passant même par les carburants (actuellement 15% d’un puits de pétrole est brulé...). 1° erreur.

    Plus grave, vous taisez bien que la population se stabilise avec élévation du niveau de vie... erreur ou idéologie élitiste ? Parce que Malthus ne vient pas de n’importe quelle lieu ni de n’importe quelle époque. Et l’empire britannique n’éveille évidement aucun soupçon de justification aristocrassique chez vous. Tellement logique.

    Mais alors pourquoi ne pas citer tout les aristo-malthusiens qui noient sous leur fric le mouvement écolo pour qu’il soit bien adapté au contrôle anglosaxon, donc au statu quo assuré par une population incapable de faire pression ? C’est vrai qu’un Teddy Goldsmith et l’origine de sa fortune fait un peu tâche pour expliquer au monde ce qu’il doit faire ou pas.


    • rastapopulo rastapopulo 3 janvier 2012 17:48

      C’est pour bien marqué le coup que je pousse aussi loin le raisonnement. mais il y a 30 ans seul 40% d’un puits de pétrole était récupéré, seul les terres avec 20% de cuivre était exploitable,... Les ressources ont augmenté ou nous les avons créé ? Ni l’un ni l’autre en fait.
       
      Donc je ne me suis pas trompé sauf en oubliant la courbe de Malthus des ressources est elles aussi ascendantes (comme pour moi à l’avenir). Donc la question n’est pas « auront nous plus de ressources ? » (je rappelle que la Lune est encore inexploitée et que la pesanteur moindre rend parfaitement possible d’acheminer des matières vers nous) mais est ce qu’éventuellement privilégier la démocratie, donc le partage de moyens et la création de classe moyenne, ne nécessitera pas la revalorisation de certains biens. 

      Et je suis très bio et tout ça. Mais en exploitant les pseudorenouvelables au bilan carbone désastreux (ce qui prouve les quantités de matières supplémentaire transformées) vous êtes exactement aux antipodes de la raréfaction des ressources. Sachez le bien.


    • rastapopulo rastapopulo 3 janvier 2012 17:51

      Syntaxe où es tu ? :(
       


    • lagabe 3 janvier 2012 18:45

      2.  L’extraction des minerais requiert de plus en plus d’éner­gie, car ils sont de moins en moins concentrés. Or l’énergie, toujours moins accessible, exige de plus en plus de mi­nerais : nous venons tout juste d’entrer dans ce cercle vicieux.
      comme le pétrole , le gaz de schiste etc


    • lagabe 3 janvier 2012 18:48

      http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/21-aout-2010-le-jour-du-79989

      21 août 2010 : le jour du dépassement

      Le 19 décembre 1987, pour la première fois de son histoire, l’humanité vivait au-dessus de ce que la terre pouvait lui offrir en un an. Selon l’ONG Global Footprint Network, le jour du dépassement (Earth Overshoot Day) aura lieu cette année le 21 août.

      L’humanité aura consommé le 21 août 2010 les ressources que la nature peut produire en un an. Incroyable non ?

      rien à ajouter


    • rastapopulo rastapopulo 3 janvier 2012 18:54

      Voyons, manquerons nous totalement d’énergie ? La production d’hydrogéne est tout à fait faisable car le nucléaire vient s’enfoncer comme une épine dans le pied de votre raisonnement.

      Oui je sais, c’est triste que rien que le retraitement des actinides mineures permetrait déjà de doubler le rendement des centrales (cfr. projet Myrrha). Alors les surgénérateurs, n’en parlons pas. C’est la cata avec plus de 2000 ans et en recyclant nos déchets actuelles.

      Franchement, c’est l’histoire du verre à moitié plein. Rien que d’imaginer les défis, la fin du gaspillage voir même la prise de conscience des vrais polluants (mercure des lampes fluocompact qui inhibe la reproduction marine), je suis confiant par rapport au délire actuel des pseudorenouvelables. 


    • rastapopulo rastapopulo 3 janvier 2012 18:56

      Je me fait beaucoup plus de soucis sur les pollutions engendrées par l’extraction de métaux plus difficile à extraire. Mais encore une fois, c’est dépendant de plein de facteurs en évolution. 


    • Didier Barthès 3 janvier 2012 21:29

      La surface de la Terre est bien limitée, cela nul ne pourra le nier. Et le nombre croissant d’êtres humains implique une utilisation d’espaces que l’on retire de fait au reste du monde vivant. En ce sens certains types de ressources sont bien figés. La croissance de la population entraine automatiquement une pression accrue sur l’environnement.


    • Robert GIL ROBERT GIL 3 janvier 2012 09:20

      voila le vrai probleme, jamais au cours de l’histoire il n’a été produit autant de richesses, mais 80% des ressources de la planète sont consommées par seulement 20% de la population....voir :
      http://2ccr.unblog.fr/2011/01/03/de-quoi-avons-nous-besoin/


      • etychon 3 janvier 2012 12:29

        Hé oui ! et sous la pression des 80 % de démunis nous allons être obligés de partager les 80 % des ressources que nous consommons avec eux et il ne nous en restera plus que 20 %... Je suis convaincu que les antis baisse de la population mondiale se réjouissent à l’avance de voir leur niveau de vie divisé par 4... Sincèrement je pense qu’il est déjà trop tard pour l’humanité... le néolibéralisme va régler le problème à sa façon... mal bouffe,pollution,réchauffement planétaire plus quelques guerres vont se charger de faire baisser la population !


      • Catherine Segurane Catherine Segurane 3 janvier 2012 13:10

        Zéro repentance ...

        Ce n’est pas parce que certaines religions ont interdit la contraception à des pans entiers de l’humanité que je deviens responsable de la misère des pays correspondants.


      • rastapopulo rastapopulo 3 janvier 2012 15:30

        J’y vais peut être fort dans mon premier commentaire mais il est absolument faux de dire que notre niveau de vie est menacé par le développement des autres :

        - déjà c’est une excuse pour ne pas parler de la désindustrialisation et des fantasmes de la société de service. C’est en vérité le triomphe de la finance folle qui menace notre niveau de vie. Mais chuuut, c’est inéluctable vu le développement des autres pays (faudrait pas analyser l’histoire de la financiarisation hein !)

         - c’est idéologique de dicter uniquement la concurrence. Nous pourrions très bien partir du principe que nous sommes partenaires. Le potentiel est tout simplement énorme. La classe moyenne issue des pays à 30 glorieuses est toujours le moteur pour le monde ! Nous aurions moins de soucis si des classes moyennes existaient ailleurs. Vous sous-estimez totalement le facteur démocratie qui accompagne la création des classes moyennes.

        - les ressources sont là pour tout le monde mais nous les gaspillons ou nous ne développons pas les énergies les plus denses parce que nous VOULONS pas que les autres se développent. Nuance. En plus, c’est les pays développés qui ont les normes de pollutions les plus strictes. ça c’est la réalité. Maintenant nous gaspillons parce que justement nous n’avons pas de pression.

        La pression démographique est bénéfique a beaucoup de point de vue : anti-impérialisme, justice sociale, revalorisation des ressources et pression sur la recherche scientifique. Une fois, ces objectifs atteints, les peuples voudront d’eux-même stabiliser leur population. Mais si vous êtes control freak évidement...


      • niko74 niko74 3 janvier 2012 09:58

        Quand tout le monde aura un toit, de quoi manger, de l’eau potable et accès à l’éducation , sans être obligé d’être esclave d’une multinationale et sans avoir été assommé par un marketing qui pousse au consumérisme, la population se régulera d’elle même NATURELLEMENT, avec peut être une once de contrôle (et encore). 
        Si contrôle il doit y avoir pour y arriver, il devrait d’abord s’opérer sur les occidentaux, via par exemple leurs habitudes alimentaires (beaucoup moins de viande changerait grandement la donne à de nombreux point de vues)...et on sur les naissances .
        Votre article pour donner au malthusianisme et à l’économie malthusienne une image soft, et pour faire culpabiliser ceux qui sont contre en les taxants de bourgeois ou de libertaire , a peut être été ecrit de bonne foi, j’ose éspérer que vous n’avez pas conscience des réelles motivations des gens derrière ces idéeologies, et de ce dont la machine malthusienne est capable quand elle s’enclenche sur le terrain
        Le problème n’est pas la surpopulation, mais la non redistribution des richesses, l’argent virtuel et l’argent dette .
        Les malthusiens modernes n’osent pas avouer publiquement DE COMBIEN il veulent réellement réduire la population, et ce qu’ils veulent faire de la population qui restera .... ils avancent donc à visage couvert, avec des mouvements « ecologiste » comme rideau de fumée .
        Ils ont bien vu que leur dernière tentative de prise de pouvoir s’est soldée par un fiasco .... vous devriez lire « les origines intellectuelles du 3eme reich » , un excellent bouqin qui explique, entre autres les origines de certains mouvements ecolos, et leur exploitation politicienne ....mais je suppose que vous êtes déjà convaincu de votre idéeologie...j’écris ça plutôt pour celles et ceux qui aurait lu votre article habilement écrit, et qui seraient tentés l’espace d’un instant par la perfidie de vos propos.
        Vous avez peut être de bonnes intentions, mais ceux pour qui vous voterez et qui auront le même discours que vous à travers cet article risquent de vous surprendre une fois au pouvoir .....Ils ferment déjà les yeux sur les 50000 morts illégaux en Libbye , victimes d’une guerre coloniale masquée en rétablissement de la démocratie, avec des intervention en total désaccord de la résolution votée à l’ONU ....

        http://www.dailymotion.com/video/xj1vlx_le-mythe-de-la-surpopulation-mondiale_news
        http://overpopulationisamyth.com/


        • lulupipistrelle 3 janvier 2012 14:20

          Vous vous trompez au moins sur un point : un plan de réduction de la population est déjà en place dans les pays industriels, et il est le fait des pouvoirs en place...

          On a tout simplement remplacé la famine par la maladie, en laissant l’industrie agro-alimentaire mettre sur le marché une bouffe qui est un poison à long terme...

          Qu’une petite épidémie exotique se propage, et le processus prendra tout son sens... Je vous rappelle que le virus grippal mexicain (?) de l’année dernière était mortifère en sélectionnant les victimes : jeunes (et même très jeunes) , obèses et diabétiques...

          C’était un début.


        • lulupipistrelle 3 janvier 2012 14:40

          PS : Oui, que pèsent les 50 000 morts libyens dans cette campagne électorale présidentielle ? Toute la représentation nationale ou presque (deux députés, je crois..) a approuvé l’initiative de M. Sarkosy d’envoyer nos avions bombarder les Libyens, (sans compter une aide au sol)...
          Et le nombre des victimes ne s’arrêtera pas là... puisque les bombes à Uranium appauvri pulvérisées au sol, vont contaminer tout l’écosystème...
          Oui, j’ai lu ailleurs que tout allait pour le mieux en Russie et en Ukraine, 25 ans après Tchernobyl, et que la radio-activité persistante n’était pas un problème... Mais pour en revenir à l’Uranium appauvri, allez enquêter dans les territoires de l’ex-YU.... vous verrez les conséquences...

          Et cette initiative malthusienne n’est pas à mettre sur le dos des écolos, fussent-ils Tariéristes... elle est de la responsabilité totale des politiques les plus conservateurs...
          Eh oui... si l’on ne choisit pas sciemment une politique de décroissance démographique, et bien tout se passe comme si...


        • foufouille foufouille 3 janvier 2012 11:24

          « Mais au regard de cette vérité première, qui donc accepte de vivre en autarcie et de se contenter de cultiver ses choux ? »

          commence deja par le faire


          • lsga lsga 3 janvier 2012 18:20

            je plussoie 


          • Jean-Fred 3 janvier 2012 11:28

            Malthus est à bien des égards un précurseur de l’idéologie Eugénique du Darwinisme social (seul les plus adaptes ont le droit de vivre).

            Franchement, je ne comprends pas que certaines personnes peuvent encore apprécier ces idées nauséabondes qui ont été maintes fois démenties.

            Bref, à vous lire les pauvres qui meurent de faim ou de mal nutrition n’ont pas le droit d’être sur Terre car trop nombreux. Et pourquoi ne pas supprimer tous les idiots sur Terre, les malades mentaux ou les handicapés ? Après tout, le droit de vivre ou de mourir est plutôt subjectif non ?

            Je crois qu’un rappel s’impose :

            «  Un homme qui est né dans un monde déjà possédé, s’il ne peut obtenir de ses parents la subsistance qu’il peut justement leur demander, et si la société n’a pas besoin de son travail, n’a aucun droit de réclamer la plus petite portion de nourriture et, en fait, il est de trop. Au grand banquet de la nature, il n’y a pas de couvert vacant pour lui. Elle lui commande de s’en aller, et elle mettra elle-même promptement ses ordres à exécution, s’il ne peut recourir à la compassion de quelques uns des convives du banquet. Si ces convives se serrent et lui font place, d’autres intrus se présentent immédiatement, demandant la même faveur. Le bruit qu’il existe des aliments pour tous ceux qui arrivent remplit la salle de nombreux réclamants. L’ordre et l’harmonie des festins sont troublés, l’abondance qui régnait auparavant se change en disette, et le bonheur des convives est détruit par le spectacle de la misère et de la gêne qui règnent dans toutes les parties de la salle, et par la clameur importune de ceux qui sont justement furieux de ne pas trouver les aliments sur lesquels on leur avait appris à compter. Les convives reconnaissent trop tard l’erreur qu’ils ont commise en contrecarrant les ordres stricts à l’égard des intrus, donnés par la grande maîtresse du banquet... » 

            Thomas Malthus extrait Essai sur le principe de la population


            • Catherine Segurane Catherine Segurane 3 janvier 2012 13:14

              Il faudrait peut-être revenir un peu à la réalité au lieu de patauger avec délices dans le fantasme noir ... ou de se délecter hypocritement d’avoir un bon prétexte pour fustiger les partisans de la limitation des naissances.

              Aujourd’hui, les remèdes envisagés sontre la sur-population sont parfaitement humanistes : contraception, avortement, droits de la femme, critique des dogmes religieux.

              Les salauds sont du côté populationniste : mise en esclavage reproductif des femmes de certains pays.

              C’est eux qu’il faudrait critiquer un peu plus.


            • lsga lsga 3 janvier 2012 18:18

              « contraception, avortement, droits de la femme, critique des dogmes religieux. »


              Tout ce contre quoi est Lepen. Que foutez vous au FN sans dec ?

            • Catherine Segurane Catherine Segurane 3 janvier 2012 11:44

              Excellent article, qui brise quelques tabous.

              Je m’étonne toujours que les écologistes, quand ils parlent de la finitude des ressources de la planète, oublient de parler des ravages de la surpopulation.

              Et je m’étonne toujours que la contraception soit si peu promue. Que l’avortement soit à peine toléré et encore pas partout. Que le mise en esclavage reproductif des femmes de tiers-monde (car peu font volontairement plus de deux ou trois enfants) ne soit pas dénoncée comme un crime contre l’humanité.


              • lsga lsga 3 janvier 2012 16:49

                « Et je m’étonne toujours que la contraception soit si peu promue. Que l’avortement soit à peine toléré et encore pas partout. Que le mise en esclavage reproductif des femmes de tiers-monde  »


                Et oui... et d’ailleurs le Front National qui regorge de Catholiques intégristes a eu longtemps des positions très claires contre l’avortement. Aujourd’hui, comme sur les autres points, c’est très flou... Faut pas vexer l’électorat historique, et en même temps faut bien séduire les nouveaux électeurs coca-cola...

              • lagabe 3 janvier 2012 12:46

                QUAND, en 1992, Deng Xiao Ping déclara : « Le Moyen-Orient a du pé­trole, mais la Chine a des terres rares  », tout le monde rigola. Aujourd’hui on rit jaune... La Chine, qui produit 97 % de terres rares, vient de com­mencer à fermer le robinet. Et on est mal. Sous le joli vocable de «  terres rares  » se cachent dix-sept mi­néraux aux noms poétises, néodyme, dysprosium, lan­thane, etc., qui partagent les mêmes caractéristiques : ils sont difficiles à extraire et à raf­finer, et les nouvelles technolo­gies en ont grand besoin. No­tamment, comme c’est bizarre, les technologies dites durables : le terbium est indispensable aux lampes à basse consom­mation ; sans néodyme on ne pourrait guère faire de moteurs de voitures électriques ni de gé­nérateurs pour éoliennes. Et d’autres métaux rares, que la Commission européenne vient de classer sur une liste de qua­torze « matières premières critiques  », sont eux aussi indispensables à la fameuse « croissance verte  » : le gallium est décisif pour les LED et les cellules solaires à haut rendement, l’indium est idéal pour les cellules photovoltaïques, etc. Ajoutons que la demande pour toutes ces raretés a explosé avec le high-tech (écrans plats, fibre optique, afficheurs à cristaux liquides, lasers, radars, etc.), et lon comprendra que Deng Xiao Ping avait vu juste.

                Et que les industriels occi­dentaux se mettent à paniquer.C’est dans ce contexte que vient de sortir un passionnant et très informé bouquin (1) sur la question, écrit par des centraliens, des ingénieurs donc, qui ne jurent que par la technique et dont on s’attend à ce quils nous promettent de trouver des solutions, grâce à la recherche, à l’innovation technologique, au recyclage, comme on nous le serine d’ordinaire. Stupeur : au contraire, ils détruisent mé­thodiquement toute illusion.

                1.  « Nous exploitons un stock fini » de métaux qui sépuisera bientôt, croissance aidant. La pénurie nous guette, et plus vite qu’on ne le croit : dans dix à treize ans, par exemple, il ne restera plus d’indium.La « croissance verte  » qui viendrait apporter la so­lution à tous nos maux est un mythe : la course techno­logique et l’innovation créent un emballement de besoins en métaux, en particulier les plus rares, qui rend cette croissance non durable.

                2.  L’extraction des minerais requiert de plus en plus d’éner­gie, car ils sont de moins en moins concentrés. Or l’énergie, toujours moins accessible, exige de plus en plus de mi­nerais : nous venons tout juste d’entrer dans ce cercle vicieux.

                3.  Croire que le recyclage va tout régler est une erreur. « Il ny a pas de circuit sans perte.  » S’il peut freiner le gaspillage, le recyclage « ne pourra pas inverser la tendance  ».

                Et de conclure : « C’est donc sur le terrain du juste besoin et, par-delà, de la morale que devront se situer les progrès.  » Aaaargh ! si même nos meil­leurs ingénieurs se mettent à douter que la Sainte Technique et de la Sanctissime Croissance verte puissent nous tirer d’affaire


                • rastapopulo rastapopulo 3 janvier 2012 16:11

                  Citer Deng Xiao Ping, une études d’ingénieurs qui expliquent que les technologies vertes ne sont pas renouvelable (en fait elles consomment plus de matière et polluent plus que le nucléaire ou les lampes à incandescence) et d’autres penseurs a tout mon respect.

                  MAIS je pense que ce sera justement bénéfique de revenir à du concret. Comme d’habitude, l’idéologie malthusienne ne résistera pas à une économie productive qui cherche des vrais solutions (notre population aurait décru sans immigration de masse par exemple) au lieu d’un jugement moral.


                • lagabe 3 janvier 2012 12:47

                  TOUT est foutu : Et puis ; non. La semaine der¬nière, c’était le sommet de la dernière chance (voir p. V. On le clamait à la une des journaux : « Il reste dix jours pour sauver l’Europe ! » Aujourd’hui, sommes-nous sauvés ? Pas sûr. A peine le sommet achevé, les agences de notation dégradaient la note des banques. Et mena¬çaient de dégrader toute l’Eu¬rope. Pourquoi ne pas dégra¬der la Terre entière, et baste ?
                  C’est curieux, cette atmo¬sphère d’apocalypse lente. Ces mauvaises nouvelles qui se succèdent par vagues inces¬santes. On a peur de tout. On ne fait plus confiance à personne. L’ambiance est plom¬bée. On n’y comprend plus rien. Sarkozy n’arrête pas de sauver la situation ; elle n’ar¬rête pas d’empirer. Il y a quelque chose qui cloche.
                  Et voilà qu’au hasard d’un rangement de bibliothèque on retombe sur ce bref bouquin de Castoriadis. On le relit : Il date de plus de dix ana. Il parle d’aujourd’hui : « Les libéraux nous disent « il faut faire confiance au marché ». Mais ce que disent aujourd’hui ces néoli¬béraux, les économistes aca¬démues eux-mêmes l’ont ré-futé dans les années 30. Ils ont montré qu’il ne peut pas y avoir d’équilibre dans des sociétés capitalistes. » Qu’aujourd’hui la crise nous colle aux pattes. Rien d’étonnant, donc. « Ils ont montré que, tout ce que racon¬tent les libéraux sur les vertus du marché qui garantirait la meilleure allocation possible, qui garantirait des ressources, la distribution des revenus la plus équitable possible, ce sont des inepties ! » Mais, ces inep¬ties-là, on continue de les entendre tous les jours, même si au fond plus personne n’y croit. « L’humeur, la disposi¬tion générale est une disposi¬tion de résignation. » On laisse Sarkozy et Merkel s’activer pour réparer la machine eu¬ropéenne. Les peuples regar¬dent ça de loin : de toute façon, ils n’ont pas leur mot à dire. « Nous n’en sortirons que par la résurgence d’une critique puissante du système et une re¬naissance de l’activité des gens, de leur participation à la chose commune. » L’Europe, notre « chose commune » ? De moins en moins... Tout simplement parce qu’on ne sait pas dans quelle direction elle va. Sau¬ver l’euro ? réduire la dette ? arrêter de vivre au-dessus de nos moyens ? aller vers plus de solidarité, ou vers le cha¬cun pour soi ? Castoriadis, tou¬jours : « La société capitaliste ajourd hui est une socièté qui à mes yeux court à l’abîme à tout point de vue parce que c’est une société qui ne sait pas s’autolimiter. Et une société vraiment libre, une société autonome, comme je l’appelle, doit savoir s’autolimiter. » C’est tout l’inverse aujourd’hui : ce ne sont pas les peuples qui dé¬cident de quelle autolimitation ils veulent, mais « les mar¬chés », comme on dit, qui nous imposent la rigueur, c’est-à-dire une limitation autoritaire, pas voulue, pas négociée, pas discutée, qui pèse sur les plus pauvres. « Je crois qu’actuel¬lement tout le monde dans la société -à part 3 ou 5 % — a un intérêt personnel et fondamental à ce que les choses changent. » Nous sommes les 99 %, disent les Indignés. Cas¬toriadis est mort en 1997. Ça fait du bien, une pensée tou¬jours vivante.
                  Jean-Luc Porquet
                  • Cornelius Castoriadis, « Post-scriptum sur l’insignifiance : en¬tretiens avec Daniel Mermet (Editions de L’Aube, 1999


                  • lagabe 3 janvier 2012 12:48

                    en clair , totalement d’accord avec vous et j’ai 6 autres articles de ce niveau


                    • lsga lsga 3 janvier 2012 14:46

                      « adéquation du chiffre de population aux capacités de charge des biosphères terrestres , »


                      parlons de la biosphère solaire alors :


                    • lagabe 3 janvier 2012 14:49

                      Une sphère de Dyson est une mégastructure hypothétique décrite en 1960 par le physicien et mathématicien américain Freeman Dyson, dans un court article publié dans la revue |Science et intitulé Search for Artificial Stellar Sources of Infrared Radiation (« Recherche sur les sources stellaires artificielles de rayonnements infrarouges »). Cette structure d’astro-ingéniérie consiste en une sphère de matière, artificielle et creuse, située autour d’une étoile et conçue pour en capturer presque toute l’énergie émise, pour une utilisation industrielle. Dyson nomme également cette structure « biosphère artificielle ».

                      j’apprécie hypothétique


                    • lsga lsga 3 janvier 2012 18:19

                      c’est bien de moinssé, mais sinon ? La biosphère solaire ?


                    • lsga lsga 4 janvier 2012 13:10

                      non. Un sphère de Dyson est tout à fait réaliste. Peut-être pas sous sa forme théorique pure : coquille continue de métal (qui sert surtout à la recherche de vie intelligente), mais sous des formes plus complexes sans doute. La civilisation Humaine n’a que 5000 ans, nous verrons où nous en seront dans 500.000 ans, voir dans 5 millions d’années.

                      Comme précisé sur Wikipedia, on a déjà découvert un certain nombre d’étoiles dont le spectre correspond à celui d’une étoile entourée par une sphère de Dyson. Des scientifiques envisagent sérieusement que des civilisations extra-terrestres aient pu développer une telle technologie. (Il est en effet tout à fait possible que des civilisations extraterrestres vielles de plusieurs millions d’année habitent à côté de notre petit caillou barbare). Cela démontre bien que cette possibilité est envisagée sérieusement par une partie de la communauté scientifique et qu’elle est considérée comme possible. 


                      Bref... L’id était simplement de rappeler que notre avenir est la colonisation du système solaire puis de la galaxie. Un quintillion d’êtres humains ne sera pas de trop pour cette tâche comme l’avait compris Asimov. 

                    • Yvance77 3 janvier 2012 13:43

                      Salut,

                      A être dix, douze milliards demain, je ne vois vraiment pas ce que cela pourrait apporter de positif !?

                      Le monde qu’on le veuille ou non est un produit fini, et nous faisons comme si cette variable n’existait point.

                      Je n’ai aucun honte à dire que je suis de l’avis d’un Malthus, et que des pays type l’Inde ou la Chine sont bien trop peuplé.

                      la mère Nature est et repose sur un subtil et fragile équilibre. L’homme est bien le seul qui a ignore cette donnée.


                      • rastapopulo rastapopulo 3 janvier 2012 15:58

                        Sauf que l’Inde et la Chine ne sont pas des pays égalitaire. Donc cela ne remet pas en cause que la population se stabilise avec l’élévation du niveau de vie.

                        C’est là où il est tout à fait possible d’être contre Malthus aujourd’hui. Surtout que, malgré l’alarmisme, nous n’avons jamais eu autant les moyens de développer des nations entières... mais nous cherchons la bonne excuse pour ne pas créer de classe moyennes et l’autoritarisme des dirigeants n’aiment pas non plus ça.


                      • wolver wolver 3 janvier 2012 23:06

                        « A être dix, douze milliards demain, je ne vois vraiment pas ce que cela pourrait apporter de positif !? »

                        Tant que la plupart auront toujours la tête plongée dans la ruche et resteront prisonniers de l’impératif instinctif de satisfaire leurs sens, comme de faire des gosses, faire du pognon, consommer au-delà du nécessaire.., à ce rythme, je crains bien que l’avenir sera de plus en plus tourné vers la civilisation verticale pour libérer les terres cultivables. comme dans les monades urbaines, nous vivrons entassés dans des tours de mille étages, chaque tour représentant une pyramide sociale hiérarchisée, une classe ouvrière aux étages inférieurs, une classe moyenne au milieu et une classe dirigeante au sommet. Avec la déplétion pétrolière, plus besoin d‘essence, de bagnole, les gens ne se déplaceront plus qu’en vélo ou resteront dans leur tour.


                      • Abou Antoun Abou Antoun 9 janvier 2012 09:46

                        Je n’ai aucun honte à dire que je suis de l’avis d’un Malthus, et que des pays type l’Inde ou la Chine sont bien trop peuplé.
                        Il en est de même de l’Europe, et l’encouragement à une reprise de la démographie par l’immigration est un non-sens. Tout comme les grands pays d’Asie, l’Europe doit gérer la décroissance de sa population. Les imbéciles partisans de la retraite par répartition ’à tout prix’ ne se rendent pas compte que le processus est exponentiel et mène l’humanité à sa perte.


                      • lsga lsga 3 janvier 2012 14:22

                        http://fr.wikipedia.org/wiki/Sph%C3%A8re_de_Dyson

                        une population des milliards de fois supérieure à notre population actuelle. 

                        3 candidates actuellement dans la galaxie proche. 


                        • niblabla 3 janvier 2012 14:32


                          La croissance démographique des pays industrialisés n’est plus très importante voire négative pour certain pays. On peut donc espérer qu’il en sera de même pour les pays en voix de développement dans un avenir proche.

                          De toute façon, une régulation imposée comme en chine ou en inde entraine des travers. (Il y a maintenant moins de femme en Inde que d’homme car les indiens privilégie les mâles)

                          Au mieux, on pourrait éviter les politiques natalistes comme en France. Ou les aides diverses et variées contribuent à obtenir un taux de natalité élevé. Cela revient toutefois à dire que les riches peuvent procréer plus que les pauvres... (autre débats)

                          Cela dit, Malthus réfléchissait avec des hypothèses erronées. Il ne pouvait prévoir les révolutions dans les méthodes de production. N’en faisons pas autant. Même si il peut paraitre évident que les ressources terrestres sont finies, rien ne dit que la nécessité ne rendra pas l’homme imaginatif.


                          • lulupipistrelle 3 janvier 2012 15:03

                            L’homme imaginatif ? pour le moment il invente de nouveaux prétextes à de nouvelles guerres.


                          • lagabe 3 janvier 2012 16:42

                            pour l’optimiste , quand on va passer à 10 milliards d’habitants , il faudra 50 % de plus de terres cultivables
                            De plus , je ne parle pas de l’ignominie des agrocarburants


                          • rastapopulo rastapopulo 3 janvier 2012 17:58

                            Donc tu pars du principe que nos n’aurons pas élever le niveau de vie des gens pour que les population se stabilise.

                            Quand à l’agriculture, étant pour le bio je suis prudent avec ça, mais les mêmes surface cultivables avec nos techniques fournissent assez pour 15 milliards. Donc je vois pas le soucis avec plus de surfaces mais moins de rentabilité. Rien que mettre plus d’arbres fruitiers endehors de l’industrie joueraient énormément.



                          • Abou Antoun Abou Antoun 9 janvier 2012 13:25

                            On reconnait tous de suite un néonazi, il se plient de surpopulation.
                            A se plier de rire ...


                          • non667 3 janvier 2012 16:17

                            il y a surpopulation SI SI  mais l’élite mondialo-capitaliste veut résoudre le problème dans son seul intérêt et à l’insu /contre la populace .observation : ils savent qu’au contraire du pharaon qui avait besoin de millions d’esclaves pour assurer sa magnificence eux n’ont besoin que de quelques esclaves (bien bêtes pour éviter les révolutions ) et des millions de robots informatisés qu’ils possèdent déjà

                            voila une réaction que j’ai du poster une dizaine de fois sur A V :( les chiffres sortis à la louche de ma tête ne sont pas si éloignés des vôtres )

                            ils savent (l’élite )depuis longtemps que la terre ne peut nourrir de façon pérenne plus de 2 milliards d’habitants ! (les centaines de milliers d’années d’avant le progrès technique /médical le prouvent )
                            le problème de cette élite ,de ce peuple élu est donc : comment supprimer 4,5 milliards d’habitants
                            comment faire baisser la consommation /pollution des survivants afin de mieux leur en laisser(a l’élite ) et pour plus longtemps :
                            en augmentant les prix pour la consommation .(ça vient )
                            en mettant des taxes pour la pollution .(c’est parti :taxe carbone +...+... !)

                            pour les 4,5
                            avortement ,préservatifs , destruction de la famille , hédonisme ..... en route pour l’occident
                            mais ça n’irait pas assez vite alors il faut ajouter d’autres solutions !

                            vous dites :"L’économie mondiale va s’effondrer, puis ce sera l’affrontement global. Les bons ingrédients sont déjà présents : Dissémination des armes chimiques, bactériologiques et nucléaires"

                            la bombe atomique ? impensable ça pêterait de tout les cotés , elle ne fait pas de détail , contamine trop longtemps le territoire , de plus le vent tourne et n’a que faire des frontières ! alors ?
                            bombes à neutrons : pas assez ciblantes
                            les armes chimiques, bactériologiques même problème

                             euréka j’ai trouvé !
                            et si on fabriquait un virus génétiquement modifié (genre sida + ) qui épargne seulement un type de population qui possède un génome particulier acquis (ogm ,« vaccins préventifs » ) ou inné (gène d’Abraham par exemple , les israëliens font des recherches dans ce sens ,vérifiez sur net )

                            un comble :la recherche coute cher alors on peut la faire financer par des dons de la populace en organisant des génétons et en disant que c’est pour soigner des maladies héréditaires .

                            MAINTENANT LA SOLUTION DU PEUPLE

                            les pays développés régulent naturellement leur population pour assurer à leurs descendances le même confort de vie .

                            si des populations de pays surpeuplés (par rapport à leur capacité de nourriture (+ eau ) viennent dans les pays développés cela réduit à néant l’effort de ceux-ci

                            et a la longue on en arrive à une substitution de population !

                            la logique naturelle voudrait que chaque population reste sur son sol et adapte son nombre a la capacité de nourriture de son sol CE QUE FAISAIT LA NATURE AVANT QUE LE PROGRES TECHNIQUE MÉDICAL ET IDEOLOGIQUE NE VIENNE SEMER LA M....


                            • lulupipistrelle 3 janvier 2012 23:59

                              Tiens c’est une bonne réflexion... pendant ses millénaires de gloire, l’Egypte pratiquait le contrôle des naissances , ou la contraception plus exactement... En témoignent des tas de stérilets retrouvés par les archéologues... et des textes hiéroglyphiques... et le pays vivait en équilibre, enfin autant que ses voisins le lui permettait
                              Aujourd’hui , les Egyptiens sont plus de 80 millions de miséreux... les plus pauvres squattent les cimetières... et la contraception, et le contrôle des naissances, ils en sont où ?


                            • JURY 3 janvier 2012 16:44

                              chanson Maltusienne ? Qui remplit les salles de spectacles et parfois les stades, mieux que les politiciens démagogues. Vanité, fatuité, ... de certaines doctrines économiques ? ... C’est laid, .... Merci Mylène FARMER, c’est dans l’air, qui probablement a su s’inventer une vie libertine sans blesser personne. Chanson à partager avec sept milliards d’individus afin d’exorciser un sort funeste à la planète. Il y a dans cette chanson comme une sublimation digne du christianisme originel, probablement de tous autres messages authentiquement religieux et/ou philosophiques, et qui ne font pas de la procréation humaine une obsession maladive et déstabilisante pour l’environnement planétaire. Et ce fut le cas de ce bon pasteur anglican. Voir aussi le site démographie-responsable
                              chanson Maltusienne ? D’une artiste chanteuse compositeur qui remplit les salles de spectacles et parfois les stades, mieux que les politiciens démagogues. Vanité, fatuité, ... de certaines doctrines économiques ? ... C’est laid, .... Merci Mylène FARMER, c’est dans l’air, qui probablement a su s’inventer une vie libertine sans blesser personne. Chanson à partager avec sept milliards d’individus afin d’exorciser un sort funeste à la planète. Il y a dans cette chanson comme une sublimation digne du christianisme originel, probablement de tous autres messages authentiquement religieux et/ou philosophique, et qui ne font pas de la procréation humaine une obsession maladive et déstabilisante pour l’environnement planétaire. Et ce fut le cas de ce bon pasteur anglican. Sublimons nous. Psychanalyse : mécanisme de défense du Moi par lequel la pulsion sexuelle est dérivée vers des buts non sexuels*, socialement* valorisés (Petit Larousse). *auquels nous adjoindrons ou substiturons « non reproductifs ou procréatifs » et « écologiquement valorisés ». Voir aussi le site www.démographie-responsable.org

                              http://www.universalmusic.fr/mylene-farmer/video-clip/mylene-farmer-c-est-dans-l-air/

                              Vanité… c’est laid
                              Trahison… c’est laid
                              Lâcheté… c’est laid
                              Délation… c’est laid

                              La cruauté… c’est laid
                              La calomnie… c’est laid
                              L’âpreté… c’est laid
                              L’infamie… c’est laid aussi (hahahaha !)

                              Les cabossés vous dérangent
                              Tous les fêlés sont des anges
                              Les opprimés vous démangent
                              Les mal-aimés, qui les venge ?

                              Les calamités dérangent
                              Les chaotiques sont des anges (c’est dans l’air)
                              Pas comme les autres, démangent
                              Les bons apôtres j’les mange (c’est dans l’air)

                              [Refrain]
                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air, c’est nécessaire
                              Prendre l’air
                              Respirer
                              Parfois piquer la poupée

                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air, c’est millénaire
                              S’enivrer
                              Coïter
                              Quid de nos amours passés

                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air, c’est salutaire
                              Sauf qui peut
                              Sauve c’est mieux !
                              Sauf qu’ici, loin sont les cieux

                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air, c’est nucléaire
                              On s’en fout
                              On est tout
                              On finira au fond du trou

                              Et moi je chante
                              Moi je m’invente une vie

                              Fatuité… c’est laid
                              La tyrannie… c’est laid
                              La félonie… c’est laid
                              Mais la vie… c’est ça aussi

                              Tous les rebuts vous dérangent
                              Pourtant les fous sont des anges (c’est dans l’air)
                              Les incompris vous démangent
                              Que faire des ruses… que fait le vent ? (C’est dans l’air)

                              [Refrain]
                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air, c’est nécessaire
                              Prendre l’air
                              Respirer
                              Parfois piquer la poupée

                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air, c’est millénaire
                              S’enivrer
                              Coïter
                              Quid de nos amours passés

                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air, c’est salutaire
                              Sauf qui peut
                              Sauve c’est mieux !
                              Sauf qu’ici, loin sont les cieux

                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air
                              C’est dans l’air, c’est nucléaire
                              On s’en fout
                              On est tout
                              On finira au fond du trou

                              Et moi je chante
                              Moi je m’invente une vie (c’est dans l’air)

                               


                              • Claude Courty Claudec 3 janvier 2012 18:21
                                Réponse ayant déjà fait l’objet d’un article et apportant la dynamique pouvant manquer aux observations des partisans de Malthus.

                                Monstrueuse pyramide sociale

                                La pyramide des âges synthétise et représente graphiquement la manière dont se répartissent les individus constitutifs d’une structure, telle une nation par exemple et cette représentation à des moments successifs rend compte de l’évolution de la répartition qui y règne, mettant en évidence les effets inéluctables à attendre de son vieillissement, tel qu’il résulte de celui des individus qui la composent. Il en est en effet d’un organisme, quel qu’il soit, comme de n’importe lequel d’entre nous, et au-delà comme de tout ce qui existe : à la naissance fait suite la croissance (ou développement), puis le déclin (ou régression) et enfin la mort.
                                Pour tout individu comme pour toute nation et pour l’humanité entière, il s’agit dès lors de repousser autant que possible cette échéance fatidique, avec un certain succès à en juger par le spectaculaire allongement de notre espérance de vie, même si ce dernier demeure aussi infime qu’illusoire au regard de l’éternité à laquelle certains aspirent. Quoi qu’il en soit, la solution aux problèmes que pose ce vieillissement à l’espèce humaine, en termes de banale organisation, semble résider dans le maintien de son taux de natalité à un niveau assurant le remplacement de ses actifs, tout en tenant compte du fait qu’en dépit de l’allongement de leur durée de vie ils finiront par être incapables de la moindre contribution à l’effort collectif puis disparaîtront, remplacés par de nouveaux venus, dont le nombre est hélas d’un ajustement des plus problématiques. Alors que ces remplaçants naissent en surnombre là où ils ne le faudrait pas, ils manquent là où ils sont d’une nécessité criante. Monumental casse-tête à la complexité duquel s’ajoute des aspects éthiques, religieux, idéologiques, etc. qui, pour aussi respectables qu’ils soient, le rendrait insoluble s’il ne l’était de lui-même.

                                Une autre représentation pyramidale existe, dont l’objet n’est plus l’âge des hommes mais leur rapports sociaux. Cette pyramide sociale exprime la répartition des êtres humains, non plus en fonction de leur âge mais selon leur richesse (ou leur pauvreté) et leur pouvoir (ou leur dépendance) ; pouvoir sur autrui et pouvoir de changer leur propre destin ; dépendance par rapport à ceux qui, par un euphémisme ne manquant pas de cynisme, sont présentés comme leurs semblables.
                                A l’époque du franchissement du cap des 7 milliards d’êtres humains et d’une mondialisation qui, par la réduction des distances et des différences, tend à réduire à une seule les pyramides sociales de toutes les nations, le sujet ne vaut-il pas d’être évoqué ?
                                La misère n’est pas, comme la pauvreté, un état relatif trop souvent confondue avec l’inconfort. Qu’a en effet de commun une petite minorité d’exclus (même si son utopique éradication doit être tentée jusqu’à ce qu’il n’y en aie plus un seul) à Paris ou au fin fond de la banlieue la plus déshéritée de n’importe quelle grande cité occidentale, avec ces milliards d’indigents absolus qui peuplent le Sahel, la Somalie et tant d’autres pitoyables États comme les tas de détritus des faubourgs du Caire, de Calcutta et de trop nombreuses métropoles surpeuplées ?
                                S’il est possible de relativiser la pauvreté au point de l’assortir d’indices et autres outils d’évaluation statistique, il n’en est pas de même pour ce dénuement total qui règne là où la question du chômage ne se pose même pas, faute d’activités industrielles ou autres. Cette misère n’aurait-elle pas dès lors d’autres causes qu’économiques ? l’absence du minimum de ressources qu’elle traduit ne résulterait-elle pas plus simplement d’une prolifération livrée à elle-même, d’autant plus monstrueuse qu’elle y condamne la progéniture de ceux qui en sont issus ?
                                Pour comprendre, plutôt que de considérer courbes et tableaux de chiffres, la pyramide – ce volume que les anciens, qui étaient peut-être meilleurs observateurs que nous, ont pu déjà considérer comme représentatif de tous types d’organisation hiérarchisés – peut nous aider. Appliquons-en la structure, avec sa base et son sommet, à l’ensemble des hommes peuplant la planète. Une telle pyramide sociale ou des richesses matérielles, puisque là est désormais l’aune à laquelle se mesure un confort que les hommes se sont laissés entraîner à confondre avec le
                                bonheur, avec l’opulence à son sommet et la misère à sa base, met bien en évidence le rôle de la démographie dans nos rapports sociaux, actuels comme prévisibles.
                                Dès lors que cette pyramide croît en volume, ce qui est le cas du simple fait de l’augmentation constante de la population, sa base se développe, proportionnellement, toujours davantage que son sommet, alors que se livre à tous ses niveaux une lutte ininterrompue pour la conquête d’au moins une part des richesses accaparées par les occupants des étages supérieurs, ou leur illusoire partage. Il s’agit pour chacun de se hisser aussi peu que ce soit vers le haut, en dépit du poids qui l’écrase. À noter au passage le confort bien relatif de ceux qui occupent une situation médiane, comprimés entre la poussée venant du bas et le poids qui les domine.
                                Parfois, une secousse est provoquée par une base insurgée ; c’est la révolution. Celle-ci peut entraîner quelques changements pour les mieux nantis, aussi bien que des bouleversements profonds, touchant toutes les étages de la pyramide sociale, mais quelle que soit la nature de ces bouleversement, qu’ils soient d’origine politique, sociale, financière, religieuse, philosophique, etc, la pyramide n’abdique en rien son rôle représentatif et s’applique comme si de rien n’était au nouvel état de choses avec toujours un sommet et une bases. La structure d’ensemble de la société née de la dernière révolution reste immuablement représentée de la même façon, avec les plus riches et plus puissants au sommet et les autres s’entassant, toujours plus nombreux, à la base. Après toutes les mutations qu’a pu connaître la société des hommes depuis ses origines, et à travers toutes les formes de civilisation qu’elle a pu traverser et connaître au cours des millénaires, en 2011, sur 7 milliards d’êtres humains, cette base en compte 3 qui vivent avec moins de deux dollars par jour – l’un d’entre eux mourant de faim toutes les 3 secondes –, alors qu’au sommet logent les 500 personnes les plus riches et les plus puissantes de la planète. Or chaque jour voit croître la population mondiale de plus de 220 000 individus, chacun allant se ranger à la place que lui assigne le sort dans une pyramide qui s’atrophie d’autant. Hormis les arguments sans plus de fins que d’efficacité de ceux qui promettent aussi bien le prochain arrêt de la progression qu’une explosion, le constat est ce qu’il est, et puisqu’il nous semble interdit d’envisager une autre structure que pyramidale, des questions se posent, appelant des réponses chaque jour plus urgentes :

                                -  Jusqu’à quel point se développera cette pyramide et s’atrophiera sa base ? En d’autres termes, par quels moyens le cours des choses est-il susceptible de changer ? Une façon existe-t-elle, autre que vainement utopique, d’irriguer cette base des richesses du sommet qui la domine ? Par la révolution ? Quelles que soient leurs raisons, leur ampleur et leur violence, les révolutions n’ont jamais rien changé à la structure pyramidale de la société, en dépit de ceux qui s’obstinent à nier son caractère représentatif du monde dans lequel nous vivons ; refusent d’en reconnaître le caractère incontournable, ou veulent la contraindre à une platitude aussi égalitaire qu’utopique, quand ils ne prétendent pas la faire reposer sur sa pointe.
                                . Par la fraternité ? Il suffit d’en considérer les acquis au cours de l’histoire et spécialement durant le siècle écoulé, pour se faire une idée de ce qu’il y a lieu d’en attendre.
                                . Par le progrès scientifique et technique ? Il n’est qu’un outil aux mains des hommes, qui en font ce qui motive l’observation du point précédent. Quel que soit le régime en vigueur : politique, financier, intellectuel, ... Ce serait la négation même de l’incontournable rapport entre sa base et son sommet qui serait aboli. Il est bien entendu toujours possible de rêver, mais il en est ainsi et il paraît aussi improbable que la pyramide puisse un jour sortir de notre univers, et du champ des perceptions qu’elle nous impose que d’arrêter le mouvement des astres et l’alternance du jour et de la nuit.
                                En tout état de cause, concernant la pyramide sociale, en attendant le partage auquel seuls les saints consentent, l’individu est condamné à la simple prise de conscience et au mieux à des vœux ou à des gestes sans grande portée réformatrice. C’est donc à l’élite et en particulier aux politiques, dont le rôle est de prévoir, de s’en préoccuper. Après avoir pris eux-mêmes la mesure d’une situation aux conséquences aussi désastreuses que prévisibles, il est de leur responsabilité d’identifier nos vrais problèmes de société et de leur affecter un ordre de priorité. Or qui se soucie réellement de démographie, au-delà du constat de sa progression, dans le meilleur des cas ? Pourtant le développement durable et le respect de la planète qui en est la condition première, ne sont que vœux pieux, en l’absence de sa prise en compte.
                                Si rien n’est fait pour ramener la population du globe à un niveau maîtrisable, dans les meilleurs délais et conditions possibles, l’humanité ne fera qu’accroître ses maux jusqu’au pire. Prendre conscience d’une évidence aussi criante, le plus largement et le plus rapidement possible ne peut plus suffire. Le pragmatisme dicte de procéder d’urgence à un investissement massif en vue de réguler le niveau de la population mondiale et de cesser de s’en remettre aussi stupidement qu’hypocritement à la providence quand ce n’est pas aux saignées aussi barbares qu’insiffisantes opérées ici et là par les guerres, les famines et la maladie.
                                Alors que chaque pays en est encore à ergoter sur son cas particulier, en cherchant à concilier taux de natalité et âge de cessation d’activité solvable, le problème de la pauvreté est mondial et tend chaque jour davantage à s’imposer comme tel. Rien d’utile ne pourra donc se faire autrement qu’à cette échelle et par la démographie, sans s’arrêter aux considérations d’ordre idéologique, religieux, etc. qui ne manqueront pas d’y faire obstacle.
                                Les tenants d’une croissance démographique dont les conséquences sont laissées au secours de la providence se sont-ils jamais demandé où vont se loger, dans la pyramide sociale, les dizaines de millions d’individus qui viennent chaque année augmenter la population mondiale ? ils doivent être conscients qu’ils vont à la place que leur assigne leur appartenance à l’une ou l’autre des catégories qui peuplent cette même pyramide, avec une probabilité d’échouer à sa base – c’est -à-dire de rejoindre les miséreux –, proportionnelle à la place que ceux-ci y occupent déjà.
                                Quant à secouer sous le nez de ceux qui s’en plaindraient le hochet de la promotion sociale, selon lequel chacun a ses chances d’échapper à son sort, il en est comme de leurs chances de remporter le prochain loto, à la différence près qu’il ne s’agit pas ici d’un jeu mais d’un drame. Un drame qui nous concerne tous et encore davantage nos propres enfants. Que ces généreux irresponsables aillent donc en parler aux cohortes d’affamées qui peuplent tant d’endroits de notre planète et la submergeront bientôt, poussées par leur simple instinct de survie, si leur nombre et leur proportion continuent de croître.

                                • jacques lemiere 3 janvier 2012 18:33

                                  avoir raison deux cent ans trop tôt....

                                  Même si les ressources sont finies, le seul enseignement du passé c’est que les gens qui font des prédictions..se trompent toujours.

                                  • nebari 3 janvier 2012 18:42

                                    réduire la population des pauvres ne fera que peu de ressources au reste de l’humanité à se partager. 


                                    mais réduire de 10% le nombre des riches doublerait la ressources pour l’humanité restante. 

                                    c’est bizarre que personne n’ai jamais eu cette idée. 

                                    • lagabe 3 janvier 2012 18:55

                                      ce qui a de rigolo dans ce que tu dis , c’est que en tant que français moyen , tu fais parti des 10 % les plus riches , je parle au niveau mondial en terme de PIB


                                    • foufouille foufouille 3 janvier 2012 20:22

                                      ce qui veut rien dire
                                      avec un smic francais, on peut etre riche ailleurs


                                    • lulupipistrelle 4 janvier 2012 01:37

                                      Exactement.
                                      D’ailleurs combien de retraités se dorent une partie de l’année en Turquie ou ailleurs, parce qu’ils y vivent mieux qu’en France et que le prix des voyages réservés longtemps à l’avance, est inférieur au coût des transports en commun quotidiens ?


                                    • Abou Antoun Abou Antoun 9 janvier 2012 10:44

                                      Chiche je te prend au mot ?
                                      Argument de pois ?


                                    • Abou Antoun Abou Antoun 9 janvier 2012 10:46

                                      ce qui a de rigolo dans ce que tu dis , c’est que en tant que français moyen , tu fais parti des 10 % les plus riches , je parle au niveau mondial en terme de PIB
                                      Bien envoyé !
                                      Il y a quand même des gens lucides ici.


                                    • Rémi Manso Manso 3 janvier 2012 20:41

                                      A la suite de cet excellent article de Michel Tarrier, je me permets de rappeler qu’en France (et plus généralement dans les pays francophones), des femmes et des hommes se sont regroupés au sein de l’association Démographie Responsable et diffusent le plaidoyer suivant à l’adresse du Secrétaire général des Nations Unies :

                                      « Selon l’ONU, depuis le 31 octobre 2011, la planète compte officiellement 7 milliards d’habitants. 

                                      Le précédent cap, celui des 6 milliards, avait lui-même été franchi en 1999. Nous n’aurons donc mis que 12 ans pour croître de un milliard ! 

                                      Rappelons que le premier milliard n’avait été atteint qu’en 1800, plusieurs dizaines de milliers d’années après l’apparition de l’Homme sur Terre…

                                      Par ailleurs, les perspectives sont alarmantes puisque l’ONU vient de revoir à la hausse ses projections. En effet, il était jusqu’à présent envisagé une stabilisation de la population en 2050 à 9 milliards d’habitants. Or, nous devrions désormais, selon l’hypothèse moyenne, être 9,3 milliards à cette même date pour ensuite dépasser 

                                      les 10 milliards en 2100, sans d’ailleurs être certains de nous stabiliser à ce niveau.

                                      Alors que le capital d’énergie fossile, que la planète avait mis des dizaines de millions d’années à constituer, a été dilapidé en à peine 

                                      plus d’un siècle et que nous vivons déjà à crédit sur le dos des générations futures, puisque nous les condamnons à consacrer une partie de leurs ressources et de leur travail à réparer les dégâts 

                                      aujourd’hui infligés à la Terre,

                                      Alors que nous avons provoqué la 6ème extinction de la biodiversité (97% des tigres ont été éliminés en un siècle, les ressources halieutiques se sont effondrées et de façon générale l’ensemble de la mégafaune est en voie d’extinction),

                                      Alors que la planète se réchauffe inexorablement du fait de nos activités, que l’eau potable va manquer et que nous peinons à nourrir la population actuelle :

                                      La poursuite de la croissance démographique nous conduit dans le mur !

                                      Une question se pose donc : sommes-nous impuissants face à cette situation ou pouvons nous agir ?

                                      Il faut savoir que les prévisions de l’ONU pour 2050 relèvent de trois hypothèses de fécondité et conduisent à trois niveaux de population : une hypothèse basse menant à 8,1 milliards d’habitants, une moyenne (9,3 milliards) et une haute (10,6 milliards).

                                      L’hypothèse basse est accessible si nous nous en donnons les moyens, elle conduirait à une situation plus facile à gérer tant du point de vue de la sécurité alimentaire de l’humanité que de la préservation de son environnement.

                                      Ces moyens sont bien connus : il s’agit de l’éducation des jeunes filles des pays pauvres (qui est très en retard sur celle des garçons), de la généralisation de la planification familiale, comprenant le libre accès à la contraception (rappelons que d’ores et déjà 30% des grossesses ne sont pas désirées) et enfin de la diffusion de messages culturellement adaptés, alertant les populations sur l’impasse vers laquelle conduit une famille trop nombreuse, afin de les inciter à modérer leur procréation.

                                      Au vu de tous ces éléments, nous demandons solennellement à l’ONU d’appeler les Etats de la planète à mettre en œuvre les politiques 

                                      démocratiques citées plus haut, ainsi que d’aider à leur financement, afin de tenter de stabiliser la population mondiale au plus vite.

                                      S’arrêter à 8 milliards en 2050 : c’est possible !  »

                                      Cette pétition est aussi consultable ici :

                                      http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/milliards-etres-humains-aujourd-hui-combien-demain-nbsp-341.html 



                                      • Abou Antoun Abou Antoun 9 janvier 2012 10:50

                                        Bonjour Manso,
                                        J’admire votre patience, votre pédagogie votre politesse et votre mesure.
                                        Je ne fais pas mystère de mon appartenance à votre association et j’avoue que j’hésite souvent du point de vue du style entre votre force tranquille et les coups de gueule de Tarrier.
                                        Amicalement.


                                      • lulupipistrelle 4 janvier 2012 01:32

                                        Oui tout à fait d’accord...
                                        Il ne s’agit pas seulement d’infléchir la courbe démographique, il faut préserver l’espace des autres espèces vivantes de la planète... et assumer l’existence de celles qu’on a privées de biotope... et je ne parle pas d’animaux de boucherie.


                                      • rastapopulo rastapopulo 5 janvier 2012 21:47

                                        Surtout qu’il n’y aurait plus un arbre sans la découverte du charbon et que sans d’autre découverte, nous aurions contaminé de suie le monde entier...

                                        L’homme a presque disparu avec les glaciations (tiens ça se réchauffe après une glaciation, vraiment la faute de l’homme n’est ce pas ?) tout comme beaucoup d’autres formes de vie. Mais là ça va, c’est normal parce que l’homme ne fait pas partie de la nature. Donc vous idéalisez la nature et vous diabolisez l’homme en l’excluant de la nature.

                                        C’est nous qui avons avec les normes les plus strictes de pollutions, de droits sociales et qui avons stabilisé notre population (c’est votre dada oui ou merde) MAIS C’EST PAR AUTORITARISME ET JUGEMENT MORAL QUE VOUS VOULEZ STABILISEZ LA POPULATION.

                                        Honte à vous de mettre en priorité votre idéologie avant de permettre au gens de se payer d’eux même le luxe de penser comme vous.


                                      • lulupipistrelle 10 janvier 2012 03:04

                                        Même si tout le monde ne pense pas de manière identique, en toute rationalité il faut discuter pour se mettre d’accord sur un plan d’action qui englobe au mieux les revendications de tous...

                                        Si notre priorité ne vous intéresse pas, pourquoi voudriez-vous que j’aille voter sur des questions qui sont pour moi secondaires mais qui vous importe au plus au point ? ET très précisément les revendictions sociales dont je me fous, parce que gauche ou droite ma situation personnelle ne peut pas être améliorée ? ça vous en bouche un coin, qu’il y ait des Français qui ne puissent rien espérer d’un changement de politique sociale et économique... et ben c’est mon cas.

                                        La seule perspective qui me soucie, c’est l’avenir de ce que j’aime...


                                      • dom y loulou dom y loulou 3 janvier 2012 22:42

                                        il y a une solution très simple à votre grand problème 


                                        tirez-vous une balle

                                        allez, à vous l’honneur grand courageux, on vous lèguera une médaille posthume c’est promis pour votre grand acte civique, puisque vous insistez tellement à réduire notre nombre.


                                        ...

                                        d’autre part faut vraiment être un niais pour croire que nos affabulations ici sont prises en compte chez les overlords...

                                        et vous devriez être très heureux somme toute, auteur, puisque l’agenda de dépopulation lancé par le common wealth bat son plein.


                                        • ddacoudre ddacoudre 4 janvier 2012 00:33

                                          bonjour michel

                                          elle est tentante cet vue malthusienne, pourtant dans les pays riches la population n’atteignaient pas le taux de renouvellement malgré une incitation à la natalité, c’est l’immigration qui permis à certains, dont nous, de dépasser le taux de 2, globalement la population mondiale croit moins vite que ne le laisse prévoir sa population , bien sur inégalement.
                                          depuis la sédentarisation humaine nous produisons nos ressources vitales, boire manger s’abriter se soigner, les autres ne sont que conforts supplémentaires et ce n’est pas parce que les ressources de certains production se tariront qu’il faut en déduire une baisse de la natalité.
                                          mais la terre est fini, reste l’espace et un neutrino qui va plus vite que la lumière et autorise les voyages.
                                          ddacoudre.over-blog.com .
                                          cordialement


                                          • Ptetmai 4 janvier 2012 09:18

                                            Oui, la Terre est bien trop peuplée


                                            Peut-on faire machine arrière ?

                                            Mourir thésite, debout et néanmoins généreux !

                                            Merci à l’auteur 

                                            • Ptetmai 4 janvier 2012 09:28


                                              Lire « Théiste », SVP

                                              Hors de toute religion asservissante de préférence

                                              • ffi ffi 8 janvier 2012 02:15

                                                Toujours en train de préméditer le génocide, Mr Terrier ?


                                                • Tzecoatl Claude Simon 8 janvier 2012 12:43

                                                  @Tarrier :

                                                  « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.  »
                                                  Alphonse de Lamartine

                                                  • Tzecoatl Claude Simon 8 janvier 2012 20:14

                                                    Faudrait que tu nous fasses un article sur Holdren, pour nous dire si c’est un frère d’armes à toi ou pas



                                                    • Michel Tarrier Michel Tarrier 8 janvier 2012 23:18

                                                      Mais mon pauvre ami, tu es à la masse.
                                                      Dans les mesures préconisées par Holdren, il n’y en a aucune que je suggère.
                                                      Je comprends que tu veuilles me diaboliser, mais mes maîtres sont Levi-Strauss, Cousteau, René Dumont, Jacquard...
                                                      D’ailleurs, ta gueule est agressive, à moins que ce ne soit ta myopie écologique qui ne parle pas en ta faveur.


                                                      • Michel Tarrier Michel Tarrier 8 janvier 2012 23:22

                                                        Instruisez-vous pour éviter les a priori imbéciles
                                                        http://fr.wikipedia.org/wiki/Malthusianisme



                                                          • chantecler chantecler 9 janvier 2012 09:16

                                                            Article très intéressant qui se juge par la qualité des débats et de la controverse

                                                            Sur un sujet effectivement très méconnu ....

                                                            Nous avons l’habitude de nous empoigner , de polémiquer par affects , sur des éléments que nous ignorons...

                                                            ( Ex : cette fameuse campagne électorale ; qui a lu les programmes , qui connait vraiment les candidats et les fondamentaux des partis ? Nous agitons des humeurs, des fantasmes , des obsessions , des slogans simplistes ....Je ferme cette parenthèse hors sujet )

                                                            Merci à l’auteur .


                                                            • exocet exocet 9 janvier 2012 09:34

                                                              Je le savais, Michel Tarrier, que vous alliez vous faire des ennemis.

                                                              Ne serait-ce que, sur Agoravox, ceux qui veulent protéger leurs grasses allocations familliales « famille nombreuse »....non imposables.

                                                              Pour celà ces hypocrites sont prêts à tout, y compris écrire et faire semblant de croire que le Malthusianisme serait une « sorte de fascisme ».

                                                              « Les cons ça ose tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait ». Marcel Audiard.


                                                              • Abou Antoun Abou Antoun 9 janvier 2012 10:07

                                                                C’est dans l’air du temps.
                                                                Une idée ne plait pas on la qualifie de fasciste, nazie, raciste, elle est diabolisée et il n’y a plus de débat.
                                                                La surpopulation est un fait. Il faut être aveugle ou écologiste de bazar pour ne pas voir la réduction des espaces naturels , la disparition des espèces, l’épuisement des ressources, la dégradation de l’environnement.
                                                                Tout biologiste sait que l’agressivité des individus augmente avec la concentration, elle augmente encore plus avec la diminution des ressources. c’est la lutte pour la vie.
                                                                Malthus avait raison. ceux qui lui donnent tort appuient leur argumentation sur le développement technologique qu’il n’avait pas prévue et qui a permis d’héberger très temporairement plusieurs milliards d’individus sur cette planète. Mais on arrive au bout de l’ère du pétrole (pic de Hubbert déjà passé) et les autres pics sont en vue. Il faudra donc de gré ou de force revenir à des modes de productions alimentaires exempts d’intrants chimiques et de mécanisation excessive. 
                                                                La surproduction industrielle et agricole n’aura été qu’une parenthèse, elle est en train de se refermer et l’humanité va être placée devant le dilemme suivant : maîtriser sa décroissance ou disparaître.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès