Il manquait une histoire à toute cette course au chaos politique, économique et social : la voici, avec son auteur et ses séides
Même si l'on peut substituer la matraque à la conversation, les mots conserveront leur pouvoir. Les mots sont le support de la compréhension et pour ceux qui les écouteront l'énonciation de la vérité. Et la vérité c'est que quelque chose va très mal dans ce pays, n'est ce pas ?
V (dans sa vidéo pirate à la télévision) : […] Il existe bien sûr des personnes qui ne veulent pas que nous parlions. Je soupçonne qu’en ce moment même, des ordres sont aboyés dans des téléphones et que des hommes armés vont bientôt se mettre en route. Pourquoi ? Parce que même si l'on peut substituer la matraque à la conversation, les mots conserveront toujours leur pouvoir. Les mots sont le support de la compréhension et, pour ceux qui les écouteront, l'énonciation de la vérité. Et la vérité c'est que quelque chose va très mal dans ce pays, n'est ce pas ? Cruauté et injustice. Intolérance et oppression. Et là où, auparavant, vous aviez la liberté de faire des objections, de parler comme bon vous semblait, vous avez maintenant des censeurs, des systèmes de surveillance vous contraignant à la conformité et sollicitant votre docilité. […] Il y a plus de 400 ans, un grand citoyen a voulu ancrer à jamais le 5 novembre dans nos mémoires. Il espérait rappeler au monde qu'impartialité, justice et liberté sont plus que des mots, ce sont des principes. Alors si vous n'avez rien vu, si vous ignorez toujours les crimes de ce gouvernement, je vous suggère de ne pas commémorer le 5 novembre. Mais si vous voyez ce que je vois, si vous ressentez ce que je ressens, si vous désirez ce que je désire, alors rangez-vous à mes côtés, dans un an à compter d'aujourd’hui, devant les grilles du Parlement, et ensemble, nous leur offrirons un 5 novembre gravé à jamais dans les mémoires !
- Hugo Weaving, V pour Vendetta (2006), écrit par Andy et Lana Wachowski
- Cf. extrait video à voir absolument et préalablement à ce qui suit[i]
" Mais le résultat final, le vrai génie de ce plan était la peur. La peur devint l'instrument suprême de ce gouvernement et le moyen pour notre jeune politicien de se faire nommer pour tenir le poste nouvellement créé de Haut Chancelier. Le reste, comme on dit, appartient à l'Histoire. "
Lorsque les dystopies deviennent réalité et s’insèrent dans votre quotidien, lorsque le monde entier regarde sans frémir, malgré tout étonné que pareille dérive, pareils événements se déroulent en France - i.e. une camarilla politique à la ramasse en train d’enterrer à vitesse express les libertés publiques d'un pays et d'une nation dont une majorité de ses citoyens ne comprend même plus le sens de sa devise nationale -, lorsque la même représentation dite « nationale » de ce pays en passe d'être sinistré et naufragé s’active fébrilement pour mener à son terme un processus législatif de façade, véritable leurre pseudo-juridique pour donner force et apparence de « légalité » à des mesures qui détruisent la société française, on assiste alors à une course contre la montre afin de boucler et cadenasser le plus rapidement possible la population à la date du 1er août 2021 pour tout simplement la fracturer entre « vaccinés » et « non vaccinés », profiter de la torpeur (trompeuse) de l’été pour lui imposer une « passeport sanitaro-policier », l’immobiliser dans tous les actes de la vie quotidienne, et surtout lui faire peur par la mise en place de mesures pénales et de contraintes financières aussi iniques que contre-productives et insultantes.
Car s’il existe - on l'a vu - une population de pleutres prêts aussi bien à se faire injecter dans l'organisme plusieurs types de sérum dont ils ne savent en réalité (pas plus que ceux qui les "vaccinent") strictement rien quant à leur composition, leur efficacité et leur innocuité, tout en acceptant sans barguigner un contrôle politique, économique, social de leur mode de vie comme de leur faculté d’aller et venir, alors le temps est venu - comme ce fut déjà le cas dans d’autres circonstances et « périodes dites sombres » de l’histoire de France -, non seulement d’affirmer un refus catégorique et absolu, mais encore de prendre toutes dispositions utiles pour rejeter tout un train de dispositions mortelles et inacceptables pour la société française et de se débarrasser des auteurs, instigateurs et complices de cette tyrannie qui agit désormais sans plus aucun frein.
Le chef de l'Etat parlait de guerre. Nous y sommes, à ceci près que deux fronts sont désormais ouverts en en attendant d'autres : celui contre la maladie et celui contre une partie de la population française qui se voit désormais contrainte malgré elle d'entrer en résistance.
Je me suis longtemps posé la question de savoir de quelle manière des gens courageux avaient choisi leur camp en 1940 pour continuer de se battre plutôt que de collaborer avec les autorités du moment.
La réponse est sous nos yeux : très simplement, comme chacun en a déjà fait ou en fera probablement le constat et l'expérience dans son entourage.
Nul besoin en conséquence de s'offusquer, pousser de hauts cris et critiquer l'usage ou l'allusion à une symbolique autoritaire qui a amplement fait ses preuves et qui démontre encore, particulièrement en Europe, que la bascule vers le totalitarisme n'a rien de révolu et ne saurait s'inscrire dans une histoire ancienne, tant il est vrai que la marche vers l'asservissement et la privation de liberté demeure une constante - comme on le constate aujourd'hui -, et que, si la majorité ne "voit pas le problème", ignore volontairement ce à quoi elle consent et crie au "complotisme", d'autres sont bien là pour jouer un rôle de sentinelles, lancer l'alerte et contrer courageusement l'ennemi pour le défaire et le vaincre.
Le fait est, en considérant le déroulé et l'accélération du processus dans lequel M. Macron et sa clique précipitent la France toute entière en une folie de totalitarisme sanitaire, qu'il nous manquait les prémisses d'une histoire conduisant au chaos politique , économique et social.
Il suffit de regarder : nous l'avons sous nos yeux, en ce Bel Eté 2021, avec son auteur, ses séides et ses complices, en leurs oeuvres mortifères.
II- Le plastron juridique d’un processus « législatif » mené à un train d’enfer
A quoi peuvent donc bien servir des institutions et des processus juridiques totalement dévoyés par ceux qui se croient encore légitimes pour en user ? A rien. Voilà pourquoi il faudra demander une reddition complète des comptes à tous ceux qui, prochainement, risquent fort de perdre définitivement leur honneur et leur intégrité morale par compromission et veulerie politiques en détruisant les libertés de ceux qui auront voté pour eux tout comme celles de ceux qui, par pur respect du jeu démocratique, ne figurant dans aucune majorité politique de circonstance, auront à subir ce dont ils ne veulent pas et qu'un chef de l'Etat parjure leur impose de manière sournoise, malhonnête et dangereuse.
Voyez plutôt le calendrier de ce train législatif qui ne respecte plus aucun signal d’alerte ou d’arrêt obligatoire.
Face à la quatrième vague de Covid-19 dopée par le variant Delta, M.Emmanuel Macron veut agir au plus vite depuis le 12 juillet , date de sa dernière allocution dans laquelle il a précisé tout un ensemble de mesures justifiées par des assertions scientifiquement fausses comme on peut le voir ici en lisant et en écoutant les propos du Pr. Mac Cullough[ii].
C’était le sens du train de mesures qu’il a annoncé lundi 12 juillet, notamment l’obligation vaccinale des soignants et l’extension du pass sanitaire. Seulement, si certaines dispositions comme l’obligation du pass sanitaire pour entrer dans les établissements culturels (dont les cinémas) peuvent s’appliquer dès ce mercredi, d’autres ont besoin d’un délai.
Et cela, non pas seulement parce que le chef de l’État voudrait donner de la souplesse aux Français et prendre en compte les réticences de certains, mais parce qu’il est encore contraint de passer par la voie législative. Voilà pourquoi il a annoncé le "pass sanitaire" dans les transports pour les longues distances et les restaurants pour début août, sans donner de date précise. Tout cela dépendra en effet de la durée du processus d’adoption de ce texte. Le rythme s’annonce effréné et chaque jour de la semaine aura droit à son rebondissement. Voici le programme de cette procédure à marche forcée.
1-Lundi 19 Juillet 2021 : Conseil des ministres
Une semaine après l’allocution d’Emmanuel Macron, Jean Castex présente en conseil des ministres (exceptionnellement avancé à ce lundi) le projet de loi qui a été préparé depuis sept jours. Dans ce texte figurent la plupart des mesures annoncées par le président de la République. C’est le cas de l’obligation vaccinale des soignants ou de l’obligation du pass sanitaire pour les salariés des lieux où ce pass sera obligatoire. Seulement licencier quelqu’un sur ce motif est juridiquement compliqué et l’avis du Conseil d’État -déjà sollicité par le gouvernement- sera scruté à la loupe.
Le projet de loi inclut aussi des dispositions qui font leur apparition depuis l’allocution : c’est le cas de l’isolement obligatoire des personnes positives et des cas contact. Un sujet épineux qui ne présente pas que des avantages.
2-Mardi-Mercredi 20 et 21 Juillet 2021 : Débat à l’Assemblée
Aussitôt adopté par le gouvernement, le projet de loi arrivera en commission à l’Assemblée nationale. Dès mardi, les députés examineront le texte et auditionneront les ministres. Le lendemain, c’est dans l’hémicycle que le débat aura lieu. Si, malgré une possible surprise ponctuelle, l’issue du vote ne fait aucun doute en raison de la large majorité des groupes macronistes (LREM-Modem-Agir), les oppositions auront l’occasion de se faire entendre.
Sur quels points ? Au-delà de ceux qui s’opposent à l’obligation (La France insoumise, Rassemblement national), le PS estime que “le périmètre de contrainte” devra être “corrigé”. Son premier secrétaire Olivier Faure veut par exemple exclure les centres commerciaux du dispositif. Le président du groupe UDI, Jean-Christophe Lagarde, aimerait pour sa part réduire la peine prévue allant jusqu’à 45.000 euros d’amende et un an de prison pour les établissements qui ne respecteraient pas les obligations de contrôle du pass. Mais Bruno Le Maire a déjà prévenu qu’il fallait des sanctions dissuasives pour faire respecter les dispositions. Mais à quoi donc ces guignols jouent-ils ?A qui croient-ils avoir affaire en insultant l'intelligence de leurs compatriotes qui n'entrent pas dans ces combines de bas-étage et ces pratiques de maffieux ?
3-Jeudi 22 et Vendredi 23 juillet 2021 : saisine du Sénat
La navette parlementaire ira ensuite très vite puisque le Sénat recevra le texte dès le lendemain de son adoption au Palais Bourbon avec un schéma identique : examen en commission et vote dans l’hémicycle le lendemain. “Il y a de la souplesse à accorder au projet de loi”, prévient sans sourciller M.Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains.
Comme à son habitude sur la question, le Sénat devrait sans doute aussi se battre afin de donner le change pour ne pas étendre jusqu’à fin 2021 le régime d’état d’urgence sanitaire qui donne une latitude plus grande au gouvernement et aux préfets pour prendre des décisions d’ordre réglementaire. On n'oubliera pas toutefois que le président de la chambre haute, M. Gérard Larcher, a bien dit son accord pour l’essentiel du texte à la condition qu’il soit mis en œuvre “sous le contrôle du Parlement”.
Qui peut encore porter crédit à pareil propos lorsque le même G. Larcher déclare publiquement[iii] le 15 juillet dernier : "Quand on voit à nouveau ce pic épidémique qui est en train de se faire, il ne faudrait pas non plus qu'en quelque sorte nous pénalisions ceux qui ont été vers le vaccin, ceux qui iront vers le vaccin, par rapport à ceux qui refusent absolument le vaccin", déclare l'intéressé [iv], qui "partage et soutien ce qui a été engagé par le président de la République", oubliant de préciser au passage la propagande honteuse destinée à pousser les agneaux bêlants vers un inconnu dont ils ne veulent surtout rien savoir en écartant soigneusement l’expression de ceux qui ont tout autre chose à dire. Et l’on ose encore parler d’un contrôle du Parlement qui, sauf coup de théâtre, n’est qu’une chambre d’enregistrement !
4-Week-end des samedi 24 et dimanche 25 juillet : deux jours pour cadenasser le dispositif
Le parcours législatif du texte s’achèvera donc normalement vendredi soir, à la seule condition que le Sénat vote le texte exactement dans les mêmes termes que l’Assemblée ; une hypothèse largement improbable. Mais sait-on jamais ? En cas de désaccord, députés et sénateurs auront ainsi le week-end pour trouver rapidement un compromis dans une commission mixte paritaire (CMP) qui réunira des représentants des deux chambres. On peut parier à ce stade qu’un accord finira de toute façon par être trouvé et que le texte sera adopté par le Parlement. Et le verrou sera poussé.
Cela ne signifie pas pour autant qu’Emmanuel Macron pourra promulguer le texte et que celui-ci pourra entrer en vigueur le 1er août. Plusieurs groupes parlementaires ont en effet annoncé leur volonté de saisir le Conseil constitutionnel pour s’assurer du bon équilibre du texte en matière de protection des libertés. Mais n nous leurrons pas car cela n'aura pour effet que de retarder de quelques heures ou quelques jours l’application de la loi, comme ce fut le cas en mai 2020 pour la première loi sur le déconfinement.
III- Qu’en sera-t-il des « jours d’après » ?
Le seul coup d’arrêt à cette glissade mortelle vers l’abîme devrait être la mise en responsabilité de ce gouvernement, suivie d’une dissolution de l’assemblée nationale.
Ces quatre étapes ne sont incontestablement que des signes avant-coureurs de l’orage qui finira par éclater et qui, dans un pays réellement démocratique, se traduirait normalement par la démission, l'arrestation , le jugement et la condamnation immédiate et sans appel à une peine de détention ferme assortie de l'indignité nationale de l'intéressé et de ses séides, avec confiscation de leurs biens.
Comprenons bien en effet ce qu’il est très probablement en train de se passer en profondeur : tout ce à quoi nous assistons n’est en réalité qu’une mascarade pseudo-législative et en tout cas parfaitement anticonstitutionnelle destinée à court-circuiter ce qu’il pourrait encore demeurer comme velléités d’user de manière honnête du mécanisme des balances de pouvoir.
Nul besoin de se perdre en conjectures pour comprendre que tout est presque aligné au cordeau.
La triste réalité est donc qu’un autocrate[v] – véritable petit excité aussi minable que le général Hux[vi] échappé de Star Wars - et ses complices (donnez-vous la peine de voir la vidéo ci-dessus référencée) , sont en train d’enterrer les institutions, les Libertés Publiques et le fonctionnement même de la République.
Contraint de respecter une feuille de route qui conduit au contrôle et au cadenassage de toute la population d’un pays (celle des non-vaccinés comme celle des vaccinés) en octroyant aux uns en un marchandage honteux des avantages et libertés qui seront prochainement encore restreintes, soyez-en certains, tout en les supprimant déjà catégoriquement aux autres, il est tout à fait probable que pareille manœuvre qui suscitera un chaos général n’a pas d’autre but que de saborder définitivement des élections à venir - déjà perdues -, pour y substituer ce que j’appelle ici un "nouvel ordre de circonstance" avec mesures d'exception, qui ne sera renversé que par une rébellion.
Je puis me tromper, certes, mais nous verrons très rapidement avec ce « Pass » sanitaro-policier inique, de quelle façon pareilles dispositions scélérates, si elles ne sont pas tout simplement censurées par les gardiens de la Constitution (le Conseil d’Etat s’étant pour sa part déjà bien évidemment « couché » comme prévu[vii]) à défaut de parlementaires qui ont encore démontré leur bassesse et la perte de ce qui leur restait d’intégrité morale en excluant[viii] l’une d’elle du groupe « Liberté et territoires » (on ne rit pas) pour véritable déviance politique , signifieront que la France sera bien entrée dans une nouvelle période de son histoire à la date du 1er Août 2021.
IV- Rien n’est pourtant définitif.
Voici que commencent les réactions avec celles des Sapeurs-Pompiers dont le communiqué commun à leurs syndicats publié ce 19 juillet 2021 dit rejeter « la proposition du président de la République d'imposer la vaccination à l'ensemble des sapeurs-pompiers », à la différence des policiers et gendarmes (!), disposition qui constituerait une atteinte aux « libertés individuelles » et dont ils demandent logiquement le retrait. Le texte publié critique également les modalités de licenciement prévues par le projet de loi : « La pression et la menace de suspension ne font pas partie des outils managériaux, et se situent à des années-lumière du "vacciner sans contrainte" de l'OMS », peut-on y lire.
Le communiqué rappelle également avec raison la résolution 2361 prise par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe au début de l'année 2021, laquelle admettait que « la rapidité avec laquelle les vaccins sont mis au point peut provoquer un sentiment de défiance difficile à combattre » et recommande de « s'assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n'est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner ».
https://pace.coe.int/fr/files/29004/html
V- Verrons-nous la validation de l'inacceptable ?
Verrons-nous le Conseil Constitutionnel censurer l’idée même de Passeport vaccinal en se prévalant d’une disposition supra-légale, édictée à l’échelle européenne, et dont toutes les instances politiques n’ont manifestement que faire ? Le Droit est-il à ce point flexible que l’on puisse s’en prévaloir ou l’écarter au gré des circonstances pour valider l’inacceptable ?
« La résolution 2361 adoptée le 28 janvier 2021 par le Conseil de l'Europe énonce dans son article 7.3.1 que la vaccination ne devra PAS être obligatoire et que personne ne devra subir de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, si il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement.
- L'article 7.3.2 précise clairement que personne ne devra être victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné en raison des risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner ».
Posons la question : qu'y a-t-il donc de si difficile à comprendre dans cette phrase ?
Juillet, Août, roi des étés... "Midi, Roi des étés, épandu sur la plaine, Tombe en nappes d'argent des hauteurs du ciel bleu. Tout se tait. L'air flamboie et brûle sans haleine", écrivait Charles-Marie Leconte de Lisle.
Je ne résiste pas à la tentation de rappeler ci-après l’introduction au superbe roman de Camille Pascal intitulé « L’Eté des quatre rois [ix] » qui nous plonge au cœur d’un été inédit dans l’histoire de France : celui où quatre rois se sont succédé sur le trône.
" Il y avait ce matin-là beaucoup de monde à Saint-Cloud, la Cour bien-sûr, mais aussi les ministres, il jurait même que monsieur de Talleyrand avait fait sonner dès la première heure son pied bot cerclé de fer sur les marbres de l'escalier d'honneur. La galerie d'Apollon n'avait jamais été aussi peuplée, et les jardins s'animaient de femmes heureuses d'y promener leurs traînes. Le grand lever serait long, et l'on entreprenait déjà le premier gentilhomme de la chambre pour obtenir les entrées.
À l'évocation de son grand chambellan, le roi sourit : si même le diable boiteux courait à Saint-Cloud lui présenter ses hommages de gentilhomme et prendre sa place de courtisan, alors la France était prête."
Ainsi commence L'Été des quatre rois, ces deux mois plus qu'agités de Juillet-Août 1830 au cours desquels la France a connu deux mois uniques dans son histoire avec la succession sur le trône de Charles X, Louis XIX, Henri V et Louis-Philippe.
Dans cette fresque foisonnante, à l'écriture ciselée, tandis que le peuple de Paris s'enflamme, Hugo, Stendhal, Dumas, Lafayette, Thiers, Chateaubriand, la duchesse de Berry, Madame Royale assistent à l'effondrement d'un monde.
Des "Trois Glorieuses" à l'avènement de la monarchie de Juillet, Camille Pascal nous plonge dans le roman vrai de la révolution de 1830...
…en attendant la prochaine. Qui sait ? Car il existe des Français - comme moi , comme vous -, qui n’aiment pas être pris pour des idiots et qui ont une sainte horreur des aventuriers au petit pied, comme notre autocrate qui, soyez-en persuadé, honni et détesté avec toute la camarilla qui l'entoure comme un exécutif en perdition, terminera très mal.
[ii] Peter McCullough, spécialiste en médecine interne et maladies cardiovasculaires et « vice chief of medecine » à l’université Baylor du Texas.
Deux textes à lire très attentivement :
Analyse des assertions scientifiques d'Emmanuel Macron par le Pr Peter McCullough. FranceSoir,14/07/2021, https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/analyse-des-assertions-scientifiques-macron-mccullough
"Propagande est le mot qui me vient pour qualifier la politique de vaccination" Dr McCullough. FranceSoir,28/06/2021, https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/propagande-est-le-mot-qui-me-vient-lesprit-pour-qualifier-la-politique-de
[iii] https://www.rtl.fr/actu/politique/vaccination-obligatoire-pour-tous-si-necessaire-il-faudra-y-aller-estime-larcher-7900054641
[iv] https://www.rtl.fr/actu/politique/vaccination-obligatoire-pour-tous-si-necessaire-il-faudra-y-aller-estime-larcher-7900054641
[v] Le président de la République s’était défendu de toute dérive en arguant que la France n’était pas une dictature puisque la vaccination était gratuite malgré plusieurs critiques émises par l’opposition. (Cherchez l’explication).
« Je n’ai pas fait le choix de l’obligation vaccinale, j’ai fait le choix d’une contrainte qui est le sens même de nation », a notamment eu le culot de déclarer M. Emmanuel Macron en précisant qu'« une dictature ce n’est pas ça ». Ah, bon ?
« On a maintenu tout le cycle électoral, on rembourse tous vos tests, le vaccin est gratuit », avait-il ajouté. Pour rappel, la vaccination contre le Covid-19 est aussi gratuite dans d’autres pays du monde comme la Chine. Selon le projet de loi, qui doit encore passer par l'Assemblée et le Sénat, des contrôles seront effectués par les forces de l’ordre (exemptes d’obligation vaccinale), mais aussi par les restaurateurs et cafetiers. Bonne chance, Messieurs !
[vi] Star Wars : The Force Awakens - General Hux's speech - Destruction Of Republic https://youtu.be/MPhHl2DpD4E?t=20
[vii] https://www.bfmtv.com/sante/en-direct-covid-19-pass-sanitaire-vaccination-des-soignants-les-nouvelles-mesures-vont-etre-examinees-en-conseil-des-ministres_LN-202107190005.html
[viii] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pass-sanitaire-la-deputee-martine-wonner-exclue-de-son-groupe-parlementaire_4707215.html
[ix] Camille Pascal, L’Eté des quatre rois, https://www.babelio.com/livres/Pascal-Lete-des-quatre-rois/1055715 et https://www.lisez.com/livre-grand-format/lete-des-quatre-rois/9782259248433
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