« Imagine ! », dit le poète...

@Jonas

tiens, c’est bizarre, il manque l’idéologie qui à planifié les plus grands crimes contre l’humanité. Une étourderie ou un oubli sans doute de votre part !

Allez en guerre Jonas !

@Jonas
C’est vrai que les guerres d’athéisme ont fait infiniment plus de victime que celle de religion.

A ben non, religion, piège à cons...

@slave1802

Le capitalisme est à la racine de toutes les guerres et génocides, la religion un simple instrument, tout comme le nationalisme pour faire de simples citoyens de la chair à canon.

mais Jonas a bien pris soin de ne pas nommer le capitalisme, c’est que la bête se nourrit de la haine et de la violence. Sans cela, la vie n’aurait plus de sens pour lui !

@slave1802 « C’est vrai que les guerres d’athéisme ont fait infiniment plus de victime que celle de religion. »

C’est incomparable.
“La Révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen-Âge et dans toute l’Europe”
Pierre Chaunu historien

@rosemar « Oui mais les guerres de religion ? »

Les révolutions protestantes en Europe au XVIème siècle, e tquelque peu avant, marquent le début de la révolte contre Dieu, au nom de l’argent et du profit.

Bonjour @Jonas

« Imagine », c’est précisément de la poésie ! Et à l’opposé de l’idéologue strictement corseté dans sa doctrine, le poète qui sommeille en chacun d’entre nous a toute license d’imaginer le monde. Et c’est bien à cette licence que son assassin s’est attaqué !

Quant aux fondements de la violence et de la guerre, — au moins à s’en référer à la très remarquable œuvre de René Girard sur la nature mimétique du désir — ils relèvent de notre nature humaine d’animaux sociaux.

Et les religions ont en fait tout à voir avec la violence humaine, dans la mesure même où - toujours d’après René Girard - il s’agit des premières institutions humaines visant à canaliser cette violence (généralement sur une victime sacrificielle) pour en préserver plus ou moins efficacement le groupe.
Mais si — les raisons étant faites pour s’en servir - les religions peuvent constituer un excellent prétexte au déchaînement de la violence humaine, on peut lui en trouver bien d’autres, et elles n’en sont pas pour autant la cause.

PS : Je souligne à votre attention la mise en évidence par René Girard de l’aspect proprement révolutionnaire du christianisme, qui inversant la logique faisant reposer la culpabilité sur la victime sacrificielle, met en exergue son innocence. Bref, je ne doute pas que son éclairage puisse vous intéresser ainsi que bien d’autres, qu’ils soient ou non croyants important peu quand on parle ici d’anthropologie !

Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations ! 

@Jonas, @rosemar

" « Oui mais les guerres de religion ? »
Les révolutions protestantes en Europe au XVIème siècle, e tquelque peu avant, marquent le début de la révolte contre Dieu, au nom de l’argent et du profit."

Vrai que l’éthique du protestantisme a favorisé le développement du capitalisme, et que n’envisageant le sacrement que sous un aspect purement moral et symbolique, il nie toute authentique transcendance et toute existence au sacré.

Mais l’Église n’avait pas attendu le schisme luthérien pour s’adonner aux joies du massacre et du pillage : cathares, croisades, templiers, tribunaux de la Sainte inquisition, chasse aux sorcières, répression des réformés, Saint Barthélémy, ...

Comme je l’ai noté dans un précédent commentaire, qu’elles soient religieuses, idéologiques ou économiques, les raisons que se donnent les guerres ne sont que leurres destinés à justifier l’éternelle expression de la profonde agressivité inhérente à notre nature humaine.
Fort heureusement nous restent l’imaginaire, l’art et la poésie pour nous rêver meilleurs 

Bien à vous ! 

@Jonas

La religion, commence par l’idéal communiste qu’est la communion de l’amour de Dieu et se poursuit avec l’idéal capitaliste par les cléricaux privatisant la religion pour leur permettre de capitaliser, via l’impôt, l’argent récolté au nom de Dieu.

Comme le chantait Enrico Macias « donnez, donnez moi, Dieu vous le rendra » !

Bref, dès qu’il y a moyen d’exploiter autrui, le capitaliste pointe le bout de son nez et n’ayant ni morale, ni éthique, peut prendre n’importe quel habit pour tromper les crédules de bonne foi.

@mmbbb

Le communisme, par définition, interdit la prise de pouvoir, or, tous les régimes que vous citez reposent sur le pouvoir personnel, donc, capitaliste par nature.

Dans la réalité, ce sont les faits qui disent ce que vous êtes, pas ce que vous dites, cela, c’est dans l’imaginaire.

Mais pour le capitaliste, il est important de manipuler l’imaginaire des gens, car en leur faisant passer des vessies pour des lanternes, il peut leur faire gober n’importe quoi. Comme dire que la Corée du Nord est communiste et ainsi faire peur aux crédules que le communisme, c’est le mal absolue.

Bref, vous me surpassé pour dire des inepties.

@mmbbb

Ainsi la Corée du Nord serait marxiste.... J’aurais pas cru.  

@Hervé Hum, @mmbbb
Hi, hi, ...

Communisme vs Capitalisme
Si entendu au sens premier, le communisme est la mise en commun des ressources, biens et richesses, et a notamment été pratiqué dans les premières communautés chrétiennes et plus tard monastiques, il n’a jamais été que l’idéal ultime et jamais atteint des systèmes et régimes dits « communistes ».

Issus du socialisme, ces systèmes et régimes s’inscrivent de plain-pied dans le capitalisme dont ils ne sont en fait que la version planifiée avec plus ou moins de bonheur par l’état, gérant l’investissement et redistribuant ou réaffectant la plus-value en fonction de l’intérêt de l’ensemble de la collectivité, ce qui s’oppose au capitalisme d’initiative privée, son investissement et l’accaparement privé de sa plus-value.

Quant au marxisme, sa théorie économique est certes des plus intéressantes et éclairante sur les rapports de forces et de classes, mais sa réduction de l’histoire et de l’homme aux seules forces économiques déterminées par le matérialisme historique ignore tout de la « valeur symbolique » et nie à l’homme toute dimension transcendantale ou religieuse, pourtant essentielle à sa pleine intelligence. Et son inaccessible utopie d’une société sans classes n’a jusqu’ici permis à l’humanité que d’éprouver les joies et aléas — plutôt tyranniques - de sa dictature du prolétariat, parfois abandonnée mais jamais dépassée.   

@Samson

enfin un avis plutôt juste !

Juste quelques remarques. L’Etat en tant que tel est un outil, un instrument, c’est donc une machine ou plus couramment un appareil. Or, comme tout outil, c’est la main qui le tient qui définit son usage, sinon, c’est accuser le marteau qui vous tape sur les doigts et ignorer la main qui le tient. Bien sûr, si vous vous tapez les doigts avec votre propre main, vous pourrez vous en prendre au marteau !!!

 Mais cela veut bien dire que celui qui contrôle l’appareil d’état aura tendance à le mettre à son propre profit et ne redistribuer que ce qu’il n’utilise pas. Comme le disait Coluche par une blague « chef, chef, j’ai une excellente nouvelle, cette année on ne manquera de rien ! Mais c’est une bonne nouvelle, il faut l’annoncer au peuple. J’ai dit nous, pas le peuple !!! »

pour ce qui est de Marx, je partage votre avis. Toutefois, là encore, vous commettez une erreur classique qui consiste à parler de « dictature du prolétariat ». Car il s’agit d’un oxymore, puisque par définition le prolétaire est celui qui n’est pas propriétaire de son outil de travail, or, s’il dépossède le bourgeois de la propriété de l’outil de travail, c’est qu’il en devient lui même le maître et donc, sort de sa condition de prolétaire, sauf pour le bourgeois dépossédé et voulant le récupérer. Ou encore, si c’est le chef qui en devient le maître comme en Corée du Nord.

Il n’y a donc de dictature du prolétariat que pour le bourgeois ou le chef du parti « communiste » et de sa clique, mais le prolétariat devenant propriétaire de l’outil de travail, signe sa propre fin en tant que prolétaire.

Pour finir, l’impasse du marxisme et de la vision du communisme réside dans l’égalité absolue qui est une inégalité relative, puisque consistant à donner à chacun la même chose indépendamment de son apport personnel à la collectivité. Ce qui est contraire au principe du mérite personnel, qui veut que chacun soit rétribué en fonction de son apport à la collectivité. L’arnaque de ceux qui se définissent de manière frauduleuse les « libéraux » est ici, faisant croire qu’ils défendent le principe du mérite personnel, alors qu’ils défendent d’abord la capacité à savoir exploiter le mérite d’autrui à leur profit, mais savent très bien mettre en avant le mérite personnel pour créer la confusion et se faire oublier. Car par définition, le mérite personnel interdit l’exploitation du mérite d’autrui à son profit. Le mérite personnel reposant sur l’équilibre entre droits et devoirs, l’exploitation du mérite d’autrui sur la division, séparation des droits et devoirs, nécessaire pour pouvoir accumuler les droits pour une minorité et les devoirs pour les autres.

Bref, tout le système capitaliste repose sur l’art de manipuler les cogito et leur faire passer des vessies pour des lanternes. Avec une redoutable efficacité il faut bien leur reconnaître ce « mérite ».

@mmbbb

oui, je vois que votre réponse consiste à ignorer ce que j’écris....

@mmbbb

non, vous ignorez ce que j’écris, aussi, vous ne sauriez avoir une opinion de « mon modèle », qui n’a rien à voir avec le marxisme et encore moins avec le pseudo communisme de la Chine ou autre.Car il inclue le principe capitaliste, étant donné que mon « modèle », dit qu’il est impossible de supprimer un principe, seulement de le maîtriser.

Je doute d’ailleurs que vous soyez en mesure d’apporter la moindre contradiction, aussi, vous parlez de réflexe pavlovien, certes, cela donne l’illusion d’un peu d’intelligence...