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Accueil du site > Tribune Libre > Insupportable ! La pression de l’Allemagne sur les électeurs (...)

Insupportable ! La pression de l’Allemagne sur les électeurs grecs

Angela Merkel, frau fürher d'Allemagne, se dit prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro, au cas où Syriza - si ce parti de la gauche vraie arrive au pouvoir le 25 janvier - remettrait en cause la désastreuse politique d'austérité qui étrangle ce pays. Non mais de quoi je me mêle ? Elle ne manque pas d'air la Teutonne ! Elle se prend pour qui ? Elle croit que l'euro lui appartient ? Il est vrai que devant le couillemollisme désespérant de François, elle peut évidemment croire que la monnaie européenne, calquée sur le mark et aux conditions allemandes, est sa « chose ». Paraît même que 97 % des Français l'aiment... On doit être maso !

Cette insupportable pression sur les électeurs grecs marque pourtant bien le désarroi et la trouille qui agitent les parasites ultralibéraux qui gouvernent – si mal – l'Europe. La presse allemande en rajoute : « Le gouvernement allemand juge quasiment inévitable une sortie (de la Grèce) de la zone euro, si le chef de l'opposition Alexis Tsipras (Gauche radicale Syriza) dirige le gouvernement après les élections (législatives), abandonne la ligne de rigueur budgétaire et ne rembourse plus les dettes du pays » (Der Spiegel). Quant à Wolfgang Schäuble, il y va de ses oukases : « Quel que soit le résultat du futur scrutin, la Grèce est tenue « sans aucune alternative » de continuer sur la voie des réformes déjà engagées. » C'est-à-dire de pousser son peuple dans la misère et le désespoir pour rembourser une « dette » pour beaucoup illégitime. Parce que c'est de ça qu'ils ont une peur bleue, les rentiers allemands : ne plus toucher les intérêts aberrants qui étranglent la Grèce.

Certes les magouilles de la classe politique grecque – avant tout de droite –, la corruption, les mensonges, les aberrations fiscales (exemptions d’impôts pour les armateurs milliardaires et le richissime clergé grec entre autres) sont des réalités mais aussi de très utiles alibis pour mettre ce pays sous tutelle, y tuer la démocratie et réduire son peuple à une alternative dramatique : crever de faim ou se révolter dans la rue ! Dangereuse extrémité ! Nos dirigeants ultralibéraux ne devraient pas l’oublier…

Poussés par l’Allemagne de Merkel avec la complicité de Sarkozy alors au pouvoir, les instances de l’Europe se sont comportées comme des tortionnaires à l’égard de ce pays frère. Une « troïka » de Besatzungsmacht se comporte comme des troupes d’occupation, humiliant profondément les Grecs et faisant remonter à la surface bien des souvenirs dramatiques et bien des frustrations. L’Allemagne devrait faire preuve d’un peu plus de modestie et de discrétion…

On peut leur mettre le nez dans leur scheiße à ces arrogants donneurs de leçons et rabattre leur insupportable morgue. Car elle en a bénéficié plus que d'autres l'Allemagne, de l'annulation d'une Hénaurme dette publique ! En 1953, une conférence internationale, à Londres, a passé l'éponge sur les deux tiers de la dette allemande ! Celle d’avant-guerre a été réduite de 22,6 milliards à 7,5 milliards de Marks. Et celle d’après-guerre de 16,2 milliards à 7 milliards de Marks. En valeur de l’époque. Les « économistes distinguées » peuvent faire le calcul en euros, ça doit être plutôt salé... Et ne parlons même pas des dégâts causés par la guerre dans les pays ravagés par la folie nazie... Parmi les créanciers généreux, il y avait la Grèce, pays qui a le plus souffert de la barbarie allemande après l'URSS et la Pologne.

Pour continuer à leur mettre le nez dans leur Mist, il faut savoir que les compensations qu'a touchées la Grèce à cette époque ne tenait pas compte d'une autre dette, facilement chiffrable puisqu'il s'agit d'un prêt forcé de 476 millions de reichsmarks que la Banque centrale de la Grèce occupée avait été contrainte de verser à Berlin, en 1941, au titre des contributions « à l'effort de guerre allemand ». Un emprunt dont la Grèce est en droit de demander le remboursement. Or, selon les calculs des « économistes distinguées », la somme libellée en reichsmarks correspond aujourd'hui à 14 milliards de dollars, environ 10 milliards d'euros. De plus, si on affecte ce montant nominal d'un taux d'intérêt classique de 3 % sur 66 ans, on parvient à un total de 95 milliards de dollars, 68 milliards d'euros, soit un cinquième de la dette grecque !

On peut continuer : d'après Handelsblatt, la vérité - Die Wahrheit - de la dette allemande est bien cachée. Officiellement, la dette allemande en 2011 était de 2000 milliards d’euros. Mais ce n'est qu'une demi-vérité, car la majeure partie des dépenses prévues pour les retraités, les malades et les personnes dépendantes ne sont pas inclues dans le calcul. D'après des nouveaux chiffres, la véritable dette se chiffrerait à 5000 milliards d'euros supplémentaires ! L’Allemagne serait donc endettée à hauteur de 185 % de son produit intérieur brut et non pas 83 % comme officiellement annoncé ! Par comparaison, la dette grecque devrait être de 186 % du PIB en 2012, et la dette italienne est actuellement de 120 %. Le seuil critique au-delà duquel la dette écrase la croissance est de 90 %. Depuis son arrivée au pouvoir en 2005, Angela Merkel, « a créé autant de nouvelles dettes que tous les chanceliers des quatre dernières décennies réunis », remarque l'économiste en chef du quotidien économique. « Ces 7000 milliards d'euros sont un chèque sans provision que nous avons signé et que nos enfants et petits enfants devront payer. » Hast du verstanden, Frau Merkel ? Compris, madame Merkel ?

Au fait, elle doit bien rapporter de la thune à quelqu'un cette fameuse dette  ? Ben oui, bien sûr  : aux Banques et...à la Banque Centrale Européenne. Quand une banque achète des titres de dette elle ne les range pas dans son coffre. Elle les revend ou les intègre dans des fonds de placement. Les titres de dettes grecs ont été revendus jusqu’à 25 % seulement de leur valeur faciale. La valeur faciale, c’est celle qui est marquée sur le titre. Un titre de dette de cent euros a donc pu être vendu jusqu’à 25 euros seulement à mesure qu’il circulait de main en main. Ainsi une banque a pu racheter à 25 euros un titre et le revendre à la banque centrale européenne qui le lui achetait à 30 ou 50. Á chaque tour de piste du même titre, les banques se sont gavées. Et maintenant, ces titres sont dans le bilan de la Banque centrale européenne. Laquelle en encaisse les intérêts et réclame le remboursement à la valeur faciale, acheté 25 et exigé à 100, comme un vulgaire fonds vautour !!! lien 

Et si les autres membres de la zone euro « conseillaient » plutôt à l’Allemagne de Merkel de sortir, elle, de la zone euro ! Beaucoup en rêvent outre-Rhin. Cela changerait bien des choses : - dévaluation immédiate de l’euro qui reviendrait à un niveau normal, peu ou prou au niveau du dollar, donnant un formidable coup de fouet aux économies de cette zone sans l’Allemagne, et permettant à la Grèce de sortir plus facilement de son gouffre ; - réévaluation concomitante du nouveau mark, plombant d’autant les fameuses exportations de l’Allemagne, qui ne devrait pas oublier que 60% de ses exportations se font en Europe.

Alors ? Chiche ! Frau Merkel ?

Soutenons Syriza, soutenons ce formidable espoir qui se lève en Grèce.

Illustration X - Droits réservés
 

 

 * * * * * * *

 

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40 réactions à cet article    


  • adeline 5 janvier 2015 10:44

    Oui c’est agaçant effectivement tous ces petits moulinets avec leurs petits bras, mais cela ressemble furieusement à l’approche du vote en Ecosse tout récement, beaucoup de bruits médiatiques mais l’affaire est entendue, c’est pour donner le change démocratique, faire croire qu’il y aura une alternance sans luttes physiques. Une sorte de vaseline quoi.


    • colere48 colere48 5 janvier 2015 11:00

      Après avoir ensanglanté l’Europe au cours du 20ème siècle, l’Allemagne recommence sa tentative d’hégémonie sur notre continent ....
      « Chassez le naturel il revient au galop »  smiley


      • colere48 colere48 5 janvier 2015 14:00

        @ archi

        Oui décidément c’est un éternel recommencement, « collabo » inclus !!!  smiley


      • doslu doslu 5 janvier 2015 15:50

        onkel Archhhh ibald
        Abrutit la guerre se fait sans fusil aujourd’hui, elle est économique.
        toi t’as rien compris au film


      • Taharqa 5 janvier 2015 17:30

        Le plus collabo, le Laval de notre époque est le commissaire Moscovici qui s’est rendu en Grèce récemment pour demander aux Grecs de « voter correctement » 

        Moscovici qui a reçu le prix de la carpette anglaise 2014 pour avoir « en tant que membre de la Commission européenne, adressé à Michel Sapin, ministre français des Finances et des Comptes publics, une lettre entièrement en anglais. »


      • Le421... Refuznik !! Le421 5 janvier 2015 18:32

        Chassez le naturiste, il revient au bungalow !!
        Pour ceux qui se retrouvent à poil avec l’Euro !!
         smiley


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2015 11:07

        « Sortez ou souffrez, on s’en fout, on paiera pas un euro de plus pour vous ».
        C’est la traduction libre par Charles Sannat ( Le Contrarien matin") du discours de Merkel aux Grecs.


        Cela tient au fait que Siryza compte bien rester dans l’euro et s’arranger avec la BCE, qui a comme projet de faire tourner la planche à billets. Mais, il y a un mais, cela tombe en plein conflit entre la BCE et la Bundesbank.

        La Bundesbank a des règles très strictes de protection de la valeur du mark (ou euro-mark) :
        La Bundesbank est inscrite dans la Constitution de l’ Allemagne, et les Allemands y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux. Cf La crise des années 20.

        - la Bundesbank doit garantir la valeur du mark.
        - contrôler la quantité de monnaie émise.
        - plutôt des prêts à court terme qu’à long terme.
        - prêts nantis, et pas sur des actifs douteux
        - éviter les pertes financières.

        Tout le contraire des pratiques de Draghi et sa zone euro. D’où un conflit majeur.
        Attendons la suite...

        • doslu doslu 5 janvier 2015 15:07

           l’Allemagne est le passager clandestin de l’Europe


        • doslu doslu 5 janvier 2015 15:12

          De plus syriza prevoit dans son programme de faire rembourser a l’allemagne la dette de guerre
          Et ça la grosse berta ne le suporte pas

          "Enfin, nous déclarons qu’en ce qui nous concerne, le sujet du prêt de guerre auquel la Banque de Grèce fut contrainte, lors de l’occupation Nazie, n’est pas clos. Nos partenaires le savent. Dès que nous serons au pouvoir, ceci deviendra la position officielle du pays."


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2015 20:45

          gauche normale,
          On peut le dire comme ça. L’euro, c’est le mark, et compte tenu de leur histoire, les Allemands y tiennent. Ce qui prouve que mettre ensemble des pays qui n’ont ni la même culture, ni la même histoire, cela ne fait pas un peuple européen.


        • titi titi 5 janvier 2015 11:09

          « Certes les magouilles de la classe politique grecque – avant tout de droite –, la corruption, les »

          Il faut venir sur Agoravox, comme on va au zoo, pour voir des spécimens qui en gros nous dise que le PASOK est un parti de droite.


          • mario mario 5 janvier 2015 11:28

            j’ai rencontré un vieux monsieur en 1989 . il ma alors dit : «  » ceux qui se servent des pioches et des masses pour détruire le mur de Berlin doivent comprendre qu’ils se trompent d’outils . les pelles , les truelles et le béton armé sont bien plus apropriés ....pour la paix dans le monde«  »
            excellent visionaire !


            • jaja jaja 5 janvier 2015 11:40

              Insupportable aussi les interventions des apparatchiks de l’UE en faveur du PASOK... L’Allemagne n’est pas seule en cause... Il faut en finir avec la mise en coupe réglée du pays par la Troïka impérialiste FMI-BCE-UE.comme le dénonce ici le communiqué du NPA

              « "Le NPA est de tout coeur aux côtés des travailleurs de Grèce et les assure de son soutien total dans cette voie, celle de la défaite de la bourgeoisie grecque, de l’expulsion de la troïka du pays. C’est la seule voie pour l’annulation de la Dette, la reconstruction économique du pays au bénéfice de la majorité.

              Le NPA dénonce les pressions exercées par l’impérialisme pour éviter sa défaite électorale, qu’elles viennent de Paris, Bruxelles ou Berlin. Il dénonce tout particulièrement les déclarations du commissaire européen « socialiste » et ex-ministre de Hollande Moscovici en soutien à la coalition ND-PASOK".
              http://www.npa2009.org/communique/cest-aux-grecs-de-choisir-leur-gouvernement-pas-au-fmi-ni-la-commission-europeenne


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2015 20:53

                jaja,
                Si les Traites ne vous conviennent pas, c’est simple, n’importe quel pays peut en sortir unilatéralement. Ce qui n’est pas le cas de l’euro.


                La Commission européenne vient de rappeler que l’euro était « irréversible ».

                On doit cette merveille anti démocratique à la bande à Attali qui a rédigé le Traité de Maastritch, en « oubliant » d’écrire la clause de sortie.

              • TSS 5 janvier 2015 13:49

                Mme Merckel doit fermer sa gueule comme l’a si bien dit JL Melenchon car l’Europe

                ce n’est pas l’Allemagne et ses colonies mais l’Allemagne membre d’un agglomérat de pays

                où chacun compte pour une voix... !!


                • Le421... Refuznik !! Le421 5 janvier 2015 18:38

                  Sans compter qu’ils nous ont bien pourri la vie au XXème siècle et qu’en 1953, il y a eu « les accords de Londres »... Le 27 Février si je me souviens bien.
                  Quoi ?? J’étais pas né !!
                  Bon, OK, mais presque...  smiley


                • BA 5 janvier 2015 14:39

                  Que nous apprend l’Histoire à propos des constructions supranationales ?

                  Réponse :

                  1- Au début du cycle, il y a des nations, des nations indépendantes et souveraines.

                  2- Ensuite, à l’intérieur de ces nations, certaines élites décident de commencer à bâtir une construction supranationale.

                  3- Ensuite, grâce à la propagande, ces élites parviennent à convaincre les peuples que cette construction supranationale va leur apporter la croissance économique, le progrès social, la baisse du chômage, la solidarité entre tous les hommes, et patati, et patata.

                  4- Ensuite, les peuples votent pour cette construction supranationale, en pensant qu’elle va réaliser toutes ces belles promesses. Pendant des décennies, il y a de plus en plus d’intégration. C’est la PHASE ASCENDANTE.

                  5- Ensuite, il arrive toujours un moment où les peuples finissent par comprendre que cette construction supranationale NE profite PAS aux peuples, mais qu’elle profite aux élites. Les peuples finissent par comprendre que cette construction supranationale ne profite qu’à la nomenklatura dans les pays communistes, aux élites politiques et aux élites financières dans les pays occidentaux.

                  6- Ensuite, les peuples commencent par se révolter, parfois dans la rue, parfois dans les urnes. La construction supranationale entre dans une phase d’implosion, d’effondrement. C’est la PHASE DESCENDANTE.

                  7- Dernière étape, la construction supranationale se désintègre, se disloque. Les nations qui la composaient reprennent leur indépendance. Fin du cycle.

                  Aujourd’hui, l’Union européenne est à l’étape 5.

                  Lundi 5 janvier 2015 :

                  Europe : l’implosion qui vient.

                  http://www.michelsanti.fr/europe-implosion/


                  • edouard 5 janvier 2015 15:03

                    Ce n’est pas montrer la moindre germanophobie que de dire : les boches exagèrent !

                    Ils ont réinventé l’esclavage chez eux et en Europe centrale, avec une vue gourmande sur les malheureux ukrainiens. Ils ont ressuscité l’Union Soviétique avec eux dans le rôle de la Russie et le bundestag comme soviet suprême. Surtout ils ont humanisé la blitzkrieg en vendant aux Grecs et à d’autres via les politicards véreux des tas de ferrailles à prix d’or.
                    Comme cela ils se sont débarrassés de leurs vieux tanks, cuirassés, zincs... sans avoir à les faire fonctionner et ils ont permis aux banques boches d’étrangler la Grèce avec des taux usuraires.
                    C’est ainsi que la Grèce appartient aux Schleus toutes les îles y compris.
                    Si je tenais le connard qui a réunifié cette engeance...je lui botterais le cul !
                    Les boches vont-il réveiller les chevaliers teutoniques pour mettre au pas ce pays qu’ils ont dévasté ?
                    A mon avis si Syriza passe on verra débouler DAESH ,le couteau suisse occidental, dans ce pays berceau de notre civilisation.

                    • doslu doslu 5 janvier 2015 15:24

                      « Ils ont ressuscité l’Union Soviétique avec eux dans le rôle de la Russie et le bundestag comme soviet suprême »

                      c’est surtout le 3eme reich, Adolf en a rêvé angela l’a fait (dominer l’Europe)


                      • doslu doslu 5 janvier 2015 15:33

                        Il faudrait Boycotter les produits Allemand surtout leurs bagnoles&électroménager
                        ca suffit comme-ça
                        Ils détruisent notre économie, détruisons la-leur.


                        • Scual 5 janvier 2015 16:00

                          Le quatrième Reich est en train de s’effondrer sur lui-même. Il aura pas tenu longtemps.

                          L’Allemagne a basé sa stagnation économique (oui c’est de la propagande que ça marche là-bas, c’est encore pire qu’ici) sur le pillage de ses voisins... qui se trouvent être aussi leurs principaux clients et de loin.

                          En clair l’Allemagne a elle-même détruit sa clientèle, et l’a dressée contre elle histoire d’être sur qu’elle ne reviendra pas de sitôt même si ça va mieux..


                          • titi titi 5 janvier 2015 16:31

                            A propos de la dette, des discours « il faut plus de moyens pour ceci, pour cela », des salauds de patrons qui ne veulent pas payer l’impot, de Mme Merkel qui ne veut pas mettre au pot...

                            Voici un petit résumé de l’état des effectifs des fonctionnaires de police municipale de Rome , 31/12/2014. ... 83,5% d’absents !!!

                            http://actu.orange.fr/culture/italie-au-nouvel-an-la-drole-de-crise-d-absenteisme-des-vigiles-romains-lepoint_CNT0000006N4Gc.html

                            Mais il faut plus de recettes pour plus de fonctionnaires...

                            Bah que ceux qui sont en place fassent déjà leur job.

                            Après on verra.


                            • Richard Schneider Richard Schneider 5 janvier 2015 17:25

                              Bon article - dans la même veine que celui de Karol, il y a quelques jours.

                              Mais attention : n’oublions pas que tata Angela est aussi surnommée « Merkiavel » ; elle fait de la politique intérieure quand elle, la prudente, prend des positions aussi fortes. Elle craint que plus à droite que la CDU, le parti anti-euro ne vienne lui tailler les croupières ...
                              D’autre part, certes, nous sommes nombreux à espérer la victoire de Syriza. Mais les jeux ne sont pas faits. La propagande du « catastrophisme » risque bien de rogner les ailes de Tsipras.

                              • eric 5 janvier 2015 18:28

                                Quelle importance ? SI il refusent de rembourser l’argent qu’ils ont emprunté, qu’ils utilisent ou pas l’euro, cela restera leur choix. Ils ne sont pas obligé d’imprimer des drachmes.

                                Après tout en Russie, a un moment, dollars et mark étaient le vrai argent.

                                Ils sortiront juste de la zone et du groupe des gens qui se prêtent, s’empruntent de l’argent et se serrent les coudes lorsque leur monnaie est attaquée.

                                Pour la Grèce, cela serait sans doute très dommageable. Mais si c’est leur choix... Et qui sait ? Peut être leur économie et leurs dispendieux fonctionnaires surnuméraires seront ils effectivement plus heureux en étant payés avec des kilos de drachmes imprimées pour le besoin. 
                                C’est pas parce que l’hyperinflation façon Allemagne de Weimar, ou Russie post perestroïka, a définitivement ruiné l’essentiel de la population avec les résultats que l’on sait, qu’il en ira nécessairement de même en Grèce.

                                Mais pour nous, les autres européens, on en est presque à souhaiter que leurs gauchistes gagnent et décident de sortir du système commun.

                                Au bout du compte, cela nous coutera peut être même moins cher.

                                Il n’y a donc aucune pression sur les électeurs Grecs. L’Allemagne dit ce que sera sa réaction si la Grèce envisage d’autre mode de fonctionnement et de collaboration.

                                Les grecs restent parfaitement libre de penser qu’ils s’en tireront mieux en votant le vole de l’argent de leurs prêteurs. Les prêteurs restent parfaitement libres de décide de ne plus prêter dans ces conditions.

                                Comme d’habitude, la Grèce sera un modèle pour nous. On a déjà vu où la mené une politique socialiste durable à la hollande. ON aura peut être l’occasion de voir ou la mènera une politique à la Mélenchon.


                                • BA 5 janvier 2015 18:28

                                  Lundi 5 janvier 2015 :

                                  Grèce : la Bourse d’Athènes clôt dans le rouge (-5,63%), les élections législatives en toile de fond.

                                  L’indice général de la bourse d’Athènes (Athex) a terminé lundi avec d’importantes pertes de 5,63%, à vingt jours d’élections législatives anticipées en Grèce qui raniment les inquiétudes sur l’avenir de l’économie du pays.

                                  C’est la première fois depuis des mois que l’Athex passe en dessous de la barre des 800 points, terminant à 789 points, ont souligné plusieurs sites d’informations financières.

                                  Des législatives auront lieu le 25 janvier, dont le parti d’extrême-gauche Syriza, qui prône la fin de la politique d’austérité, est donné favori.

                                  L’édition en ligne du magazine Spiegel a affirmé samedi que la chancelière allemande Angela Merkel était prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro, au cas où Syriza remettrait en cause la politique de rigueur budgétaire à l’oeuvre depuis 2010 en échange d’un programme de prêts internationaux pour éviter la faillite du pays plombé par sa dette.


                                  • Laurent 47 5 janvier 2015 19:54

                                    Et qui c’est-y qui continue à faire des affaires avec la Russie ? Vous ne devinerez jamais ! Eh oui, c’est bien Angela Merkel ! ( Deutschland über alles ). Elle entretient des liens étroits avec Vladimir Poutine qui, ex KGB, parle allemand aussi bien qu’Angela Merkel parle russe ! ( tous deux travaillaient en RDA avant la chute du mur de Berlin ). Je peux vous garantir que si l’Allemagne avait construit les Mistral, ils seraient déjà à Vladivostok ! Mais, que voulez-vous, quand on est con, on est con !


                                    • Yohan Yohan 5 janvier 2015 19:57

                                      Merkel, c’est un chef, Hollande c’est un naze, il se laisse manipuler par Obama qui fera vite affaire avec Poutine et avec les iraniens. Les français seront cocus


                                    • izarn izarn 6 janvier 2015 03:01

                                      Faut dire que Sarkosy a réintégré le commandement de l’OTAN. Et ensuite il vends un armement français, donc otanien, à la Russie...Un peu curieux non ?
                                      Rajoutez le à la bande de cons...


                                    • Yohan Yohan 5 janvier 2015 19:58

                                      Hollande, c’est un notaire de province qui pratique la cravate du même nom. C’est tout ce qu’il sait faire


                                      • BA 5 janvier 2015 20:03

                                        Lundi 5 janvier 2015 :

                                        Grèce : pour la Commission européenne, l’appartenance à la zone euro est « irrévocable ».

                                        http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/05/grece-pour-la-commission-europeenne-l-appartenance-a-la-zone-euro-est-irrevocable_4549370_3214.html

                                        L’appartenance à la zone euro est « irrévocable » !

                                        J’éclate de rire !

                                        Lisez ce dialogue entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte :

                                        - De Gaulle : Le Marché Commun, il n’y a en fait que deux ans qu’on a commencé à le réaliser. Or notre expansion industrielle remonte à bien avant deux ans. L’expansion industrielle allemande, italienne, de même. Ceux qui racontent des histoires sur les bienfaits incomparables de l’intégration européenne sont des jean-foutre.

                                        - Alain Peyrefitte : Le traité de Rome n’a rien prévu pour qu’un de ses membres le quitte.

                                        - De Gaulle : C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! » Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça.

                                        Alain Peyrefitte, « C’était De Gaulle », Fayard, tome 2, page 267.


                                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2015 21:00

                                          BA,
                                          Du temps de De Gaulle, il n’y avait pas de clause de sortie aux Traités internationaux.


                                        • izarn izarn 6 janvier 2015 02:57

                                          De Gaulle à raison, on peut de toute façon sortir de la zone euro. Si on le fait c’est qu’en général pays sait qu’il ne peut ne rien attendre des autres. Par conséquent à quoi bon traiter une sortie avec eux ? Ils vont nous déclarer la guerre ?
                                          On sort c’est tout. La Banque de France reprends sa souveraineté. Soudain l’euro devient franc. Et on recommence à imprimer des billets en francs.
                                          La dette sera émise en franc. Et on paiera la dette émise en euro en franc.
                                          Il est possible que le franc soit plus faible que l’euro-mark, mais la thèse n’a pas grand sens, car une sortie de la France aboutirait facilement à la sortie symétrique de l’Allemagne. Donc plus d’euro !


                                        • Fergus Fergus 6 janvier 2015 10:05

                                          Bonjour, Fifi.

                                          « C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! » Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça. »

                                          Cette citation de De Gaulle, évoquée plus haut, va très exactement dans le sens de ce que je ne cesse de répondre à la propagande de l’UPR. Elle montre qu’un pays comme la France a parfaitement la possibilité de s’affranchir de quelque traité que ce soit dès lors que ses intérêts sont gravement en jeu. Vous ne cessez d’agiter l’unanimité des 28 pour réclamer une sortie, mais tout cela, c’est, comme je l’ai déjà souvent écrit des pures foutaises qui ne servent que votre discours électoral. La réalité est dans la conclusion de De gaulle : « Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça. »  !

                                          C’est pourquoi, si Hollande avait les couilles pour le faire, il engagerait un bras de fer immédiat avec Merkel, avec de grandes chances de marquer des points

                                          Quant à la réaction de Merkel et Schaüble face à une possible victoire de Syriza en Grèce (même si ce parti doit gouverner en coalition), elle montre là aussi que les textes existants risqueraient d’être mis à mal, surtout si cette victoire engendre une contagion européenne. Et pour cause : Merkel et Schaüble savent que les Traités ne sont que des indicateurs qui ne résisteraient pas à une poussé sociale forte exprimée dans les urnes, même de pays très minoritaires ! 


                                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 6 janvier 2015 20:17

                                          Fergus,
                                          Pourquoi voulez - vous violer les Traités, alors que vous avez la possibilité légale d’en sortir ?
                                          L’ UPR n’a rien inventé, l’article 50 est même sur Wikipédia : « Retrait de l’ Union européenne ».


                                          Je vous signale que tout Etat qui n’applique pas les directives est passible de sanctions financières.
                                          Cela s’appelle « l’ astreinte », et pour être dissuasives, les pénalités se chiffrent en millions d’euros.

                                          Que peut vous importer les clauses de sortie, puisque vous voulez y rester ?
                                          Vous essayez juste de faire croire que vous pouvez imposer votre volonté à l" Allemagne. Rêve !
                                          Vous vendez du vent, et pendant ce temps, les banques et les marchés se gavent des intérêts de la dette.

                                        • Fergus Fergus 7 janvier 2015 09:45

                                          Bonjour, Fifi.

                                          Vous faites semblant de ne pas comprendre le sens de mon commentaire. Pas question de sortir de l’UE, mais de la réformer de l’intérieur sous la pression des peuples et la montée des forces de progrès. Alors, les Merkel, Schaüble et leurs complices devront mettre de l’eau dans leur vin et assouplir les règles strictes qui régissent actuellement l’UE, et cela malgré les Traités existants, et avec des clauses de sanction qui ne seraient évidemment pas appliquées. Je ne cesse d’affirmer cela, et vous ne cessez de dire que c’est impossible. Or, voilà que De Gaulle vient me donner raison, et donc vous donner tort !


                                        • armand 7 janvier 2015 19:46

                                          oui sauf que dans le traité de lisbonne la sortie de l’euro y est clairement prévue et même de manière très simple


                                        • Auxi 6 janvier 2015 00:02

                                          SCOOP :


                                          C’est l’Allemagne qui a gagné la Seconde Guerre mondiale.

                                          • izarn izarn 6 janvier 2015 02:27

                                            On peut raisonner comme un financier pour comprendre Merkel.
                                            Pour que la dette grecque soit rachetable, c’est à dire roulée, il faut que les grecs puissent payer les interets de cette dette. Sinon le titre ne vaut rien, il y a de facto défaut, puisque que personne ne veut racheter une telle dette, de meme les anciens titres se trouvant à la BCE ne valent plus rien. C’est génant car cela veut dire avoir mis de la monnaie en circulation pour rien, en n’achetant pas des richesses mais du vide ! Cela doit donner de l’inflation et la monnaie perds de sa « valeur » d’échange. Bien entendu l’austérité grecque vise à plonger au maximum dans le budget de l’état, pour payer les interets et rassurer les marchés, mais aussi la BCE.
                                            Remarquons tout de suite que le rachat de bons du trésor par la banque centrale, ne résout rien du tout. Cette monnaie vient de rien et ne donne que de l’inflation sur les actifs financiers, et fait baisser la valeur de la monnaie.
                                            Ce que fait la Fed et la BoJ, mais il ne se passe rien. Un semblant de reprise à eu lieu aux USA, sur le gaz de schiste. Mais cela ne va pas durer, et un prix du brent à 50$ ne va que lui donner un coup mortel. Ce qui dit Olivier Delamarche est vrai et la preuve en est flagrante : Au lieu d’inflation il y a déflation ! Cette monnaie ne se retouve pas en plus dans le circuit production/consommation, la seule croissance valable !
                                            Ainsi on nous prèche que 2015 sera une année favorable : Euro dévalué 1,2$ pour 1 euro, le pétrole à 50$....Et on nous dit « L’économie mondiale va mieux, redémarre, sauf la France »
                                            En fait il suffit de voir que l’euro dévalue parceque finalement on le trouve fragile, on ne sait pas ce qui va se passer si la Grece fait défaut (Qu’elle sorte ou non de l’euro, n’est pas l’essentiel)
                                            Les sanctions contre la Russie n’améliorent pas du tout les perspectives, les QE de la BCE amoindrissent la monnaie. Meme à 50$ le pétrole reste cher, mais sa baisse indique une baisse générale de l’activité mondiale et pas du tout une reprise. Le Baltic Dry Index est toujours au fond du trou, celui de début 2009. Pas de reprise, mais spéculation sur les marchés.
                                            Bref Hollande peut gigoter, ses plans ne peuvent pas marcher, reformer la France ne fera rien démarrer dans un ambiance mondiale déprimée.
                                            Joseph Stigliz :

                                            "Je ne suis pas du tout surpris par cette « triple dip » recession (double rechute) qui s’installe dans une partie de l’Europe. C’est le résultat logique de politiques inadaptées et de structures défaillantes de la zone euro. C’était prévisible car les projections de la BCE et du FMI étaient excessivement optimistes. On oublie d’ailleurs qu’elle a commencé avant la crise ukrainienne. Et les problèmes avec la Russie risquent encore de l’exacerber.« 
                                             »Mais ils ont encore les mains liées par l’immobilisme d’Angela Merkel. Il n’y a pas encore de signe de flexibilité malgré des avertissements sévères tels que la percée du Front National en France. Les progrès de l’Union bancaire en Europe sont encore douteux. Je suis déçu par l’absence de réaction plus forte face à l’ensemble des clairs signaux de l’échec avéré des politiques d’austérité, années après années« 
                                             »Le parcours de la France a été encore pire. J’ai été vraiment très déçu par François Hollande. Un des principes de base de l’économie est celui du « balanced budget multiplier » : si vous augmentez les impôts et les dépenses, cela stimule l’économie et cela crée plus d’emplois sans augmenter le déficit. Hollande a fait exactement l’opposé : il a baissé les impôts et réduit les dépenses publiques. Cela entraîne une « balanced budget contraction ». Il s’est embarqué dans une série de politiques que nombre d’économistes considèrent comme incohérentes« 
                                             »A ce stade, le problème majeur en France et en Italie est celui de la demande, pas de l’offre. C’est pourquoi je pense que ce n’est pas le moment de faire les réformes de l’emploi. Si la demande n’est pas là, vous créez plus de chômage. C’est peut-être le moment juste pour mettre en place un cadre pour garantir la flexibilité quand le retour au plein emploi sera là. Mais créer un environnement où les salaires baissent et le chômage augmente n’est pas un moyen d’assainir une économie. C’est pourquoi le ‘’modèle espagnol’’ est tout sauf un modèle. Ils célèbrent la fin d’un déclin. Mais arrêter le déclin n’a rien à voir avec une reprise robuste. Le coût de ce prétendu « turnaround » est énorme : vous détruisez une génération. "

                                            http://www.lesechos.fr/24/09/2014/lesechos.fr/0203804119285_joseph-stiglitz----matteo-renzi-et-francois-hollande-ont-encore-les-mains-liees-face-a-berlin-.htm

                                            l’UMPS, obéir à Merkel donc à la BCE, obéir aux USA dans des conflits qui finalement détruisent l’économie européenne. Voila l’erreur.


                                            • coinfinger 6 janvier 2015 10:27

                                              Ne pas omettre ce fait , bien caractérisé dans l’article . Merkel représente la rente Allemande . Le ’libéralisme’ , (trés mal nommé , çà révéle qu’on ne sait plus de quoi il est question ) .
                                              Donc Merkel , si çà tourne mal l’Euro , la Gréce , elle gagne . La droite rentiére Allemande , retraités compris , voit ses créances monter au ciel en Marks !
                                              Ce n’est pas un pb avec l’Atlantisme et la montée de l’extréme-droite en Europe , les violences internes feront payer , y compris le peuple Allemand qui cherche à sauver son industrie , dans une Europe déjà largement cochonne .
                                              La différence pourrait venir d’une illumination chez les peuples du Sud , de surveiller les dépenses de l’état , déjà au niveau local , sans se laisser aller à des perspecives d’emplois , à n’importe quel conditions . Je la vois mal là , la possibilité , Méme pour Syriza trés prolixe sur les recettes ( imposer les riches , certes ) , mais pas sur les dépenses . Que ferait on sans dépenses de l’état , surtout de gooche , je me le demande .


                                              • alinea alinea 6 janvier 2015 10:56

                                                Une pétition à faire passer !!

                                                http://troikabasta.wesign.it/fr

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