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Accueil du site > Tribune Libre > Jean-Luc Hees Contre Stéphane Guillon

Jean-Luc Hees Contre Stéphane Guillon

Or donc, Jean-Luc Hees, patron de la “maison” Radio France aura choisi la date du 1er avril (humour !) pour publier une tribune (dans Le Monde) joyeusement intitulée :
Je persiste et je signe, l’humour a ses frontières”.
Enième joute par media interposé entre lui et celui qu’il qualifie (à contre-cœur) d’humoriste, le dénommé Stéphane Guillon, dont les chroniques matinales sur France Inter ne le font pas rire. Du tout.
Et je serais tenté d’ajouter : et moi donc ! [*]

Mais, je vous en prie, entrons dans le vif.

Il est clair, tellement ça transpire dans ses lignes, que Jean-Luc Hees n’apprécie ni l’humour de Stéphane Guillon, ni … Stéphane Guillon lui-même. Il ne l’apprécie pas à ce point que, d’une part, dans sa tribune, il ne cite jamais son nom ; et d’autre part, il le qualifie successivement d’humoriste, puis d’humoriste entre guillemets, et enfin, de “membre du personnel”.
Capito ?

Mais vous me direz, en quoi ça nous concerne, oh-là-là, oh-là-là et, à la fin en même temps ?
Après tout, il est le patron, alors qu’il se démerde avec son Guillon via son Val, plutôt que de nous prendre à partie. Oh si, un peu, tout de même, qu’il nous enjoint, Jean-Luc Hees !
Car au fond, l’objet de cette tribune, n’est pas ce qu’il nomme les limites de l’humoriste, qui seraient, d’après lui, au nombre de deux (l’acceptabilité des citoyens et la morale républicaine – ce qui est très subjectif et peut se discuter à l’envi) mais son désarroi, voire son impuissance. Oui, à vrai lire, Jean-Luc Hees est terriblement désolé du succès que rencontre Stéphane Guillon sur France Inter. Il le déplore. Et donc, nous le dit. Ou plus précisément en fait part aux auditeurs de France Inter via Le Monde !
Quoi ? Comment ? Enfin, vous, auditeurs de cette honorable maison, pilier du service public, réputée pour son sérieux, sa finesse d’esprit, mais enfin, comment pouvez-vous être si nombreux, des millions, à rire aux “vannes impayables (de “notre humoriste”) sur l’apparence physique” d’une Aubry ou d’un Besson ? Hein ? Alors ce “vide cérébral” qui nous entoure, aurait également touché les auditeurs de France Inter, autrefois si exigeants, si cultivés, si différents ?
Mais si ! C’est ça qu’il dit, M. Hees ! C’est un appel ! A la désertion ! Aidez-moi ! Ou, au minimum, donnez-moi raison !
Il doit avoir en tête cette phrase de Coluche  :
Quand on pense qu’il suffirait que les gens ne l’achètent pas pour que ça se vende plus
Sauf que chez lui ça donne :
Il suffirait que les gens ne l’écoutent plus, ou moins, juste un peu moins, pour que je puisse m’en séparer, de ce Guillon !”. Ce “membre du personnel” qui s’est autoproclamé “génial et intouchable” ! Mais oui !
Parce que voyez-vous, congédier, disons, un animateur-vedette d’une FM, comme NRJ, Skyrock ou Fun Radio, ça n’est pas un problème. Ces animateurs-là sont interchangeables, ils comptent pour du beurre ! Un Cauet, pfff … ! Ça se remplace facile, j’vous assure, et personne ne moufte. Oh, l’auditeur grogne un peu, au début, oui, mais il s’en remet, et vite fait ! Et l’audience n’en pâtit même pas ! Au contraire !
Alors que sur une généraliste, comme on dit, telles France Inter, Europe 1 ou RTL, ah là, ça se danse pas pareil, parce qu’on ne joue pas dans la même cour. Guillon, c’est pas Cauet. Et puis en face, t’as Canteloup et Gerra, du lourd, ah ça rigole pas ! Faut pas se planter sur le "comique" ! Et quand t’en tiens un, un qui ramène des auditeurs par paquet de millions, ben (normalement) tu te frottes les mains, vois-tu ! C’est tout bénef ! D’autant plus que toutes ces généralistes - pour le moment - misent à fond sur le trublion, celui qui dégomme du politique à tout-va, le ridiculise, le caricature, ah cette désormais sacro-sainte dérision quasiment obligatoire, ah la grande bouffonnade, mais peu importe, hein, ce qui compte c’est que l’auditeur rie et nombreux ! Et il le sait bien Jean-Luc Hees, pourtant, il a quand même le toupet de nous dire :”De qui se moque-t-on ?”.
Eh bien, je vous renvoie la question, cher monsieur !

Ah non, il n’est si simple de remercier le "clown". Parfois, ça se paie même très cher. RTL en sait quelque chose. Elle qui caracolait en tête dans les sondages, elle qui tutoyait les 20 points d’audience (ce qui est impossible aujourd’hui), voici, la folle, qu’elle décide, à la rentrée 2000, de tout changer, rajeunir, à ce qu’elle disait, son auditoire. Et hop ! Exit Bouvard, Fabrice, ou Philippe Alexandre. Certes, ce ne sont pas là des "clowns", ou des "humoristes". C’est vrai. C’étaient des piliers, comme on dit, de la station. Virés comme des malpropres.
Et qu’advint-il ?
Une catastrophe. Même qu’on avait jamais vu chose pareille. Une terrible dégringolade, des auditeurs perdus par millions, à ce point, que la queue entre les jambes, RTL rappela Bouvard. Trop tard .. Le mal était fait !
Une telle erreur, voyez-vous, ça donne à réfléchir. Même ça fait comme qui dirait jurisprudence, quelque part. 
Ce que je veux dire, c’est que, ne croyez pas que Guillon soit “invirable” parce que Sarkozy en aurait dit du mal, que l’Elysée voudrait sa tête, non ! Foutaises ! Il est “invirable” parce qu’il fait de l’audience. Trop d’audience ! Et que ni Hees, ni Val, ne connaissent quelqu’un qui pourrait faire autant que lui. Oh, c’est pas faute de chercher, mais ils ne sont pas certains du résultat. Voilà le problème. Et voilà pourquoi, Hees se fend d’une tribune : ce type ne me fait pas rire, et je ne comprends pas qu’il vous fasse rire, ça n’est pas possible, merde ! Enfin quoi ! On est sur France Inter pas sur NRJ !
Bref, il voudrait tant, M. Hees, que Guillon soit moins écouté. Un peu moins, juste ce qu’il faut, quoi. Et ça suffira pour justifier son congé. Rien à voir avec Sarkozy, DSK, Besson, ou Aubry …

Pour le reste, je veux dire : de sa tribune, les excuses, tout ça, l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme, pfff .. C’est de l’habillage, comme on dit en radio. Ou du remplissage.
Quant aux attaques sur le physique qu’il - donc - ne supporte pas, eh bien ma foi, et puisqu’il le cite, je convie à la barre, Maître Desproges. Aurait-il, ce feu Pierre, lors d’un Tribunal des Flagrants Délires mémorable de 1982, où il était face à Jean-Marie Le Pen (oui, Desproges, lui, chroniquait face aux invités qu’il caricaturait – ça avait quand même une autre gueule) aurait-il, disais-je, osé déclarer :

Il y a plus d’humanité dans l’œil d’un chien quand il remue sa queue, que dans la queue de Le Pen quand il remue son œil” ?

(Doit-on rappeler aux jeunes qui nous écoutent que Jean-Marie Le Pen est borgne, et qu’il y avait donc là, une allusion à son infirmité, donc à son physique ..)

Non !
Mais sur scène : oui !

Voilà toute la différence, ou, puisque Jean-Luc Hees emploie le terme : la limite.
Nonobstant le fait que cette allusion au physique du leader du FN était, de toutes les façons, et où que ce soit, autrement mieux tournée et plus fine que ce que nous donne à becqueter les lundis, mardis, et mercredis sur France Inter, ce Stéphane Guillon, dont - j’en ai fait l’aveu en liminaire - l’humour supposé me laisse froid.
Mais je voudrais également préciser que les jérémiades de M. Besson (ou de, jadis, DSK) sont d’un ridicule rarement atteint. Mais bon, j’en conviens, face à la relative médiocrité, le risque est de répondre, et comme c’est couru, par une plus grande médiocrité, encore .. C’est ce que j’appelle : l’escalade par le bas. Et s’il y a un point sur lequel Hees a raison, c’est que, oui, quelque part, c’est clair, on touche quand même un peu le fond (le fameux “vide cérébral” ..).
Pour le coup, je me marre amer.

[*] Eh oui, que voulez-vous que je vous dise, la chronique de Guillon sur France Inter ne me fait pas rire. Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle. C’est moins de l’humour qu’une tribune politique.
En revanche, et dans un tout autre style (ou format) je le trouve bien plus féroce, enfin, il me fait marrer quoi, le samedi soir chez Ardisson. Ce qui est un comble ! Ardisson étant, à mon sens, une bien mauvaise maison.
Or donc, quel paradoxe ! Etre rigolo dans une maison douteuse, et ne pas l’être dans une maison considérée comme convenable.


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23 réactions à cet article    


  • furio furio 5 avril 2010 15:31

    Moi c’est val et hees qui me font pas rire du tout. A tel point que j’ai « quitté » France Inter et que j’y reviendrai quand ces tristes sires auront quitté les lieux. Lorsque la gauche sera revenue au pouvoir, la première mesure à prendre c’est de virer ces 2 malpropres du paysage de france inter.


    • norbert gabriel norbert gabriel 5 avril 2010 16:02

      j’ai du mal à comprendre ce raisonnement, depuis que Hees et Val sont aux commandes, ils n’ont pas touché la grille, dont pas mal d’émissions sont en place depuis longtemps ; avec des gens mis en place par JL Hees, à une époque où personne ne pensait à lui coller une étiquette quelle qu’elle soit. CLuzel, notoirement à droite, n’a pas changé grand chose sur le fond de la grille faite par JL Hees quand il était directeur.
      Donc si vous êtes auditeur de France Inter, il y a longtemps que vous auriez dû quitter cette station dirigée par un « malpropre »
      Pour le moment, ils n’ont commis aucun impair grave (à part la déclaration de Val sur l’actionnaire) et étant donné les bons résultats d’audience, aucun pro de la radio - ce qu’ils sont tous les deux - ne prendra le risque de démolir une grille qui marche.
      Sans oublier que Radio France a des syndicats forts, qui ne se laissent pas balader facilement.


    • joelim joelim 6 avril 2010 01:21

      Moi j’ai arrêté avant que Hees et Vals arrivent. Et ils ne m’ont pas fait revenir !


    • Blé 5 avril 2010 16:05

      Quand l’humoriste compare les yeux de Besson à une fouine, c’est la fouine qui aurait du être vexée car il n’y a pas photo entre la joli petite bête et le portrait de Besson.
      On ne peut pas refaire son visage mais on peut agir pour être moins détesté.
      1°)Guillon n’ est en rien responsable des mauvais choix de Besson.
      2°) tout est bon pour détourner l’attention du public des vrais sujets : l’enrichissement des riches grâce aux cadeaux de Sarko (Besson approuve) et l’appauvrissement des milieux les plus modestes (et là Besson à chercher des boucs émissaires)
      3°) La puissance de l’état tient à l’ institutionnalisation de la violence vis à vis des gens un peu partout : radiation rapide aux ASSEDIC, garde à vue pour un oui ou pour un non, conditions de travail qui se dégradent, pouvoir des patrons, etc..., etc...

      Alors ce que pensent Jean-Luc Hess et son pote Val, les auditeurs de France Inter s’en moquent royalement. Si ces deux la foutaient le camp, les auditeurs en auraient rien à foutre. Ces messieurs ont peur de perdre leur place si leur langue n’est pas assez longue pour lécher les bottes du « saigneur » à talonnettes qui nous gouverne.


      • Philippe Sage Philippe Sage 5 avril 2010 17:18

        @Sudiste : Je croyais que j’avais été assez clair. Je précise bien que ladite phrase de Pierre Desproges sur Jean-Marie Le Pen, il ne l’a pas dite à France Inter, mais ... sur scène !

        Pour rappel :

        « Aurait-il, ce feu Pierre, lors d’un Tribunal des Flagrants Délires mémorable de 1982, où il était face à Jean-Marie Le Pen (oui, Desproges, lui, chroniquait face aux invités qu’il caricaturait – ça avait quand même une autre gueule) aurait-il, disais-je, osé déclarer :

        Il y a plus d’humanité dans l’œil d’un chien quand il remue sa queue, que dans la queue de Le Pen quand il remue son œil” ?

        Non !
        Mais sur scène : oui !
        "

        Jamais, Desproges n’aurait osé le faire sur Inter, car il connaissait les limites. Qui ne sont pas du tout les mêmes sur scène.

        Nous sommes d’accord, je vois, sur l’essentiel. Je voudrais juste ajouter ceci :

        Est-ce que Stéphane Guillon est symbolique de la liberté de parole ? Honnêtement ? ...
        On a aussi le droit de dire que non, la liberté de parole, elle mérite autre chose. Plus de finesse, plus d’esprit. C’est - pardonnez-moi - être aveugle que d’affirmer que Stéphane Guillon = liberté d’expression .. Mais de quelle liberté parle-t-on ? Quelle liberté voulons-nous ?

        Alors parce que Guillon pourfendrait la Sarkozie, on devrait être de son côté (si tant est qu’on se place de ce côté-là) ? Juste pour cette raison ? .. C’est un peu léger, non ? .. Comme une sorte de solidarité, quoi : bravo, mon gars, on pense comme toi, on est derrière toi ! .. Ah ? .. Je n’aime pas la Sarkozie, mais je reste critique. Je n’accepte pas n’importe quoi. Au nom, justement, de la liberté d’expression. Le problème, voyez-vous, c’est qu’on a tendance à mettre de plus en plus tout et son contraire, dans la liberté d’expression. De sorte que, on ne sait même plus ce que ça veut dire, ce que ça implique et engage.

        Soutenir Guillon, ce n’est pas soutenir la liberté. C’est juste soutenir Guillon. La liberté, c’est autre chose.

        C’est un point de vue, j’en conviens. Mais je l’assume.

        Et quitte à passer pour un vieux con, je trouve que Desproges avait, lui, (comme vous Sudiste) une plume bien plus redoutable. Et Bedos, dans un autre genre. Mais bon, je ne dis pas que Guillon ne me tire pas un sourire, de temps en temps, bien sûr que je lui trouve de la drôlerie, parfois. Mais, je m’excuse, je trouve que c’est un peu léger. Pour ne pas dire autre chose de bien plus désobligeant.

        La vérité, c’est que nous n’avons pas un « bouffon » (au sens noble du terme) qui tienne actuellement la route. Un vrai. Un féroce. Nous ne l’avons pas. Encore que, Groland, par exemple, là oui, je serais client. Mais c’est un autre exercice ..


      • King Al Batar King Al Batar 6 avril 2010 11:41

        Une petite précision à l’auteur, même si je suis a peu près d’accord aec tout ce que vous avez écrit.

        Vous ne pouvez pas tellement comparer l’attaque physique à Besson et celle à Lepen, tout simplement parce que depuis plus de 30 ans, taper sur LePen c’est permis ! Taper sur un ministre, un peu moins.

        Effectivement, il est dit que les attaques physiques ne devraient pas figurer dans le texte, mais il faut prendre aussi en compte le 2 poids 2 mesures des personnes qui font l’objet de la moquerie.


      • fhefhe fhefhe 5 avril 2010 17:48

        « Le signe le plus évident d’un cancer social...c’est la disparition du sens de l’humour .Aucune ditacture n’a toléré le sens d l’humour .Lisez l’histoire et vous verrez » (Edward Franklin Albee ) .
        En ce qui me concerne les Humoristes sont plus éveillés que la moyenne . Stéphane fait parti des

        G ens (qui)
        U tilisennt (l’)
        I ronie (pour nous )
        L ibérer (de nôtre)
        L ien (avec nôtre)
        O ppresseur
        N épostique *

        Népostique ....Néologisme pour désigner la Prèsidence actuelle qui favorise ses amis (Bouclier Fiscal ,) sa famille ( l’Epad )etc....

        L’

        H umanité ( est )
        U nicellulaire . (S’en)
        M oquer (c’est l’
        O ublier . ( Malheureusement)
        U niverselle (est la )
        R ancoeur .

        Et en ces temps de « crises »....nos gouvernants ont été , sont et seront toujours suceptibles ....

        Quant à la liberté « D »expression« ....c’est le Droit de  »Tout Dire aux Sourds«  ou »Aux- Mal-Ecoutants" (la différence , comme vous le savez est énorme entre entendre et écouter )
         







        • King Al Batar King Al Batar 6 avril 2010 11:44

          On pourrait dire aussi que la perte de qualité de nos humoriste est également un signe de déclin de notre société....

          Les Coluche et autre Desproges, Choron etc... Avaient quand même une plume et talent nettement supérieur à tous ses Guillon, Dieudoné et autre pseudo subversif, qui sont soit des marionettes bouffon du roy (style Guillon) ou manipuler pour une cause qu’il ne maitrise meme plus (Dieudo, manipulé par le duo Gouasmi Soral, bien plus extremistes dans leur propos....)


        • joan 12 avril 2010 01:55

          et portes ! il est pas mal aussi


        • Kristen Kristen 5 avril 2010 18:18

          l humour n est que le reflet d une société....le politique se drape dans le people pour mieux masquer ces agissements ses irresponsabilités et ses connivences...

          alors l humoriste se met à son niveau et nous citoyens auditeurs rions de ces moqueries tellement leur agissement nous font pleurer....
          Les flatteurs s en offusquent que qui n ont même plus le discernement pour se choquer de leurs inavouables coquineries pour plaire au chateau...
          et il voudrait nous seulement parler de morale , dhumour et nour dire ce qui est de bon gout....
          le mauvais c est eux
          alors messieurs un peu de dignité si seulement pour puissiez en avoir un instant ...pour nous laisser seul juge de ce qui nous fait rire...


          • goc goc 5 avril 2010 20:39

            le problème c’est qu’avec la chute continue de nabot1er (notre Kim Jong il a nous), et plus on s’approchera des élections présidentielles, plus on va aller vers la censure, d’abord insidieuse comme maintenant, mais au fur et à mesure, de plus en plus brutale

            ou alors, notre seule chance, c’est que les valets du pouvoir (les essesse et val) sentant le vent tourner, ne préfèrent quitter le navire en s’achetant une virginité, méthode autrefois utilisée du coté de Vichy. Mais bon, y a peu de chance, vu que ce genre de choses demande un minimum d’intelligence


            • Traroth Traroth 6 avril 2010 00:43

              Vous exagérez l’importance de la religion...


            • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 6 avril 2010 13:37

              Quel argument,Big Pink Raciste.

              Que vient faire Mahomet,ici hein ??

              Monomanie maladive sur l’islam,je me demande même si vous ne rêvez pas de vous convertir secrètement,un peu comme ces homophobe qui fantasme sur la bite de leur voisin.......

              idiot utile du capital,les banques vous remercie de ne rien comprendre à tout ça.


            • Traroth Traroth 6 avril 2010 00:44

              On s’en fout de Bigard. C’est un pote de Sarkozy, de toutes manières. C’est sûr qu’il ne va pas critiquer le gouvernement, ça, c’est sûr, hein !


            • Spip Spip 6 avril 2010 00:41

              Plein de choses avec lesquelles je suis d’accord.

              1) Guillon ne me fait pas souvent rire. Je le trouve plus agressif qu’humoriste.
              2) Les références à Desproges. Oh oui ! mais plus possible aujourd’hui. Le politiquement correct est passé par là. (j’ai tout ses DVD, il y aurait de quoi faire au moins un procès par sketch)
              3) Il y a des moments où je quitte aussi France Inter. De + en + d’émissions « Service Après Vente » avec cirage de pompes obligatoire pour l’invité. Le summum étant le Fou du Roi. Je remets à 12 h 05 pour Didier Porte qui se « déprogise » de mieux en mieux, lui je le considère comme un humoriste.
              4) Les nominations de Hees et Val. Symboles de l’ouverture piège à la Sarkozy (Hees avait été viré par la droite auparavant) La seule solution pour eux d’éviter ce piège aurait été de refuser...
              5) La notion d’intouchable. Eh oui, c’est bien l’audience qui commande, mais un raidissement du pouvoir n’est pas complètement à exclure si les sondages (autre pouvoir) sur notre Petit Timonier continuent de plonger.

              A part ça, je ne sais plus trop quoi faire avec cette station, sauf à podcaster ce qui reste d’intéressant pour moi : CO2 mon amour, Didier Porte, François Morel, Bernard Maris (l’oncle Bernard de Charlie Hebdo) Interception, Nous Autres, Rendez-vous avec X, bref tout ce qui est encore de la radio, pas du SAV.


              • Traroth Traroth 6 avril 2010 00:49

                Je suis de moins en moins persuadé que l’audience soit vraiment le facteur le plus important quand il s’agit de propagande. Les quotidiens nationaux sont en déficit chronique depuis quasiment 10 ans, et tout le monde sait très bien qu’il suffirait qu’ils disent un peu plus la vérité pour que ça change. Pourtant, ils ne le font pas. Et les investisseurs pour les renflouer ne manquent jamais. Comment est-ce possible ?


                • Spip Spip 6 avril 2010 02:53

                  Je ferais un distinguo entre presse et radio.

                  La première est complètement prisonnière de la manne publicitaire. Même si les gros annonceurs sont souvent des tenants du Pouvoir, ce qui les intéresse avant tout c’est leur business. On a pu voir, assez récemment encore, des mesures de rétorsion quand ils étaient critiqués sur leurs activités. C’est moins systématique quand elle s’attaque au politique (sauf réaction des amis d’enfance du Président...)

                  La seconde, France Inter pour ce qui nous occupe, est (un peu) plus libre financièrement, mais aussi plus exposée avec les politiques. On en est encore pratiquement, dans la tête de ces derniers, à « la voix de la France » d’où des luttes de pouvoir qui passent par des nominations aux postes clés qui évitent de virer directement les journalistes qui ont déplut.

                  Mais, dans les deux cas, la liberté se mesure toujours à la longueur de la corde...


                • the southern fry the southern fry 6 avril 2010 09:58

                  Je rêve d’un monde où l’on cesserait de citer Desproges(ça serait plus possible aujourd’hui, gnagnagna) systématiquement quand on parle de Guillon (ce fut également la mode pour Dieudonné), fut-ce pour dire qu’il ne le vaut pas.

                  Parle-t-on toujours de Flaubert dans les articles sur Anna Gavalda, ou de Spinoza lorsqu’il s’agit de commenter le dernier bernardhenrilévisme ? (quoique, dernièrement on citait abondamment Kant au sujet de l’excité en chemise blanche, mais il l’avait bien cherché).


                  • King Al Batar King Al Batar 6 avril 2010 11:47

                    C’est vrai comparons ce qui est comparable....

                    Les Anciens que vous citez sont bien plus talentueux que leurs comtemporains.

                    Seul Zidane a fait mieux que Platoch, et encore mon père n’est pas de cet avis !


                  • Traroth Traroth 6 avril 2010 14:35

                    Oui, c’était mieux avant, blablabla...

                    De nos jours, on traiterait Desproges d’antisémite bien avant qu’il atteigne la notoriété qu’il a connu !


                  • Affreujojo Affreujojo 6 avril 2010 13:12

                    COLUCHE reviens !

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