• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Jean Zay entre au Panthéon

Jean Zay entre au Panthéon

Rien à redire, c’est le choix du Président de la République.

En ce qui me concerne, Mendes-France me paraissait avoir mérité davantage que Jean Zay d’entrer au Panthéon. Il me semblait avoir fait plus pour la France que Jean Zay, mais …il n'est pas mort assassiné.

Le problème n’est pas là.

Certains reprochent à Jean Zay son « Drapeau », ce texte sulfureux : 

LE DRAPEAU (ou le torche-cul)

 (poème écrit le 6 mars 1924 -il avait 20 ans- et dédié à Paul Dreux)

Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.
Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tout les pays.
Quinze cent mille morts, mon Dieu !...
Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore…
Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,
Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur…
Qu’est ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille morts pour cette saloperie.
Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,
Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille,
Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS,
Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.
Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières
Sans planches et sans prières…
Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux
De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?
Ils ne sont plus que des pourritures…
Pour cette immonde petite guenille !
Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,
Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes
Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis
Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille
Je te hais pour tous ceux qui te saluent,
Je te hais a cause des peigne-culs, des couillons, des putains,
Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,
Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,
Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.
Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,
Le blanc livide de tes remords.
Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup
Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.
Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,
Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.

On retrouve aujourd'hui dans la presse qui tient absolument à disculper Jean Zay d’avoir écrit ce texte et justifier ainsi son entrer au Panthéon, l’explication un peu simpliste suivante :
« un pastiche antimilitariste à la manière de Gustave Hervé, écrit par jeu à dix-neuf ans. »
C’est très gentil mais un peu court.

Ce texte me fait immédiatement penser à celui de Jacques Brel :

C’est trop facile quand les guerres sont finies

D’aller gueuler que c’était la dernière

Amis bourgeois vous me faites envie

Vous ne voyez point vos cimetières

 

Tais-toi donc Grand-Jacques

Et laisse-les donc crier

Laisse-les pleurer de joie

Toi qui ne fus même pas soldat.

…….

Et dis-le-toi bien souvent

C’est trop facile de faire semblant.

 

Oui Jean Zay a écrit le drapeau alors qu'il n'avait même pas fait la guerre de 14.
Il était jeune et avait donc, comme tous les jeunes, la science et l'expérience infuses avant même d'avoir vécu. Il était naturellement du côté du bien contre le mal, de la paix contre la guerre et de la joie de vivre contre la tristesse. Il était jeune, il était beau, il était content, il se sentait intelligent. La guerre était une chose stupide et ridicule. Il était donc évident qu’il devait mépriser les raisons pour lesquelles ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants étaient morts. Ce mépris le grandissait à ses yeux. Son avenir et son engagement pendant la guerre de 39-45 et donc sa défense du drapeau français a démontré la pusillanimité de son attitude au moment de l’écriture de ce texte et le manque de respect pour tous les morts de la guerre de 14. Il a du souvent y penser pendant toutes ces années de résistance. Il a du se sentir honteux et regretter ce texte.
Il l’a payé de sa vie.

Attention : L'histoire n'est qu'un éternel recommencement. Le mieux serait d'en tirer une leçon.

Comme dit Jacques Brel : C’est trop facile de faire semblant.


Moyenne des avis sur cet article :  1.21/5   (19 votes)




Réagissez à l'article

34 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 25 février 2014 09:39

    bof...moi j’aurai mis l’abbé Pierre... !


    • Neymare Neymare 25 février 2014 11:06

      Ce texte ne me choque pas : les élites ont toujours jouer sur le nationalisme crétin des masses pour avancer leurs propres interets. Le drapeau, la nation, la patrie, tout celà ne veut strictement rien dire, n’a absolument aucun sens.
      Tout celà ne sert qu’à manipuler les gens. L’homme a toujours besoin de ranger les choses dans des cases, de dire telle case est bonne, telle autre est mauvaise, et toute la betise humaine infinie découle de ça.
      Vous croyez que ceux qui tirent les marrons du feu de toutes ces guerres en ont quelque chose à foutre de vos drapeaux débiles, vous croyez qu’ils iront risquer leur vie, au combien précieuse, pour ces aneries nationalistes ?
      A 19 ans J. Zay était encore capable de voire la fumisterie derrière tout ça, et plus on vieillit plus on se laisse crétiniser par ces con..ries


      • matador matador 25 février 2014 21:05

        si seulement la psychologie humaine était aussi simple et basique que vous l’énoncez...


      • jaja jaja 25 février 2014 12:20

        Dommage que Jean Zay ne soit pas allé au bout de son antimilitarisme et se soit borné à dénoncer le « torche cul » national pour lequel « quinze cent mille jeunes hommes sont morts » sans aller jusqu’au bout de sa logique.
        Le drapeau tricolore est le symbole de l’union entre les classes sociales de ce pays. Union factice, dans la mesure où la classe sociale bourgeoise opprime le prolétariat et toutes les autres couches de travailleurs et qu’il ne saurait y avoir d’intérêts communs entre les uns et les autres.. Jean Zay s’il se disait contre le conservatisme social se prononçait aussi contre l’utopie révolutionnaire ce qui peut expliquer pourquoi il n’ira jamais jusqu’à se revendiquer de la lutte des classes.

        « Les prolétaires n’ont pas de patrie » dit le Manifeste communiste de Marx et Engels en 1848. Beaucoup ont essayé (comme Jaurès, le PCF et même comme certains théoriciens nationalistes) de tronquer leur pensée et de la réduire à
        un simple « nationalisme prolétarien ». Donc de limiter la nature internationale du mouvement ouvrier à une simple aspiration vers la coopération internationale des peuples...

        Pas de patrie pour le prolétariat signifie que la classe ouvrière doit considérer l’État national comme une machine d’oppression dirigée contre elle. Et elle n’aura pas de patrie non plus après la prise du pouvoir dans la mesure où les États socialistes distincts ne seront qu’une étape transitoire vers la société sans classes et sans État... Et, surtout, l’édification de cette société libérée de l’oppression n’est possible qu’à l’échelle internationale.

        « l’inexistence de la patrie » dont il est question dans le Manifeste ne signifie nullement que les marxistes sont indifférents à la question nationale ni aux mouvements nationaux. L’impérialisme colonisant des pays dominés doit être combattu partout et le droit à l’autodétermination des peuples respecté même si question nationale et lutte des classes sont deux choses différentes.

        Quand à Jean Zay, lâchement assassiné par les miliciens fascistes en 1944, saluons ici sa mémoire, qu’il repose en paix...Le Panthéon bof...


        • jaja jaja 25 février 2014 16:29

          Je t’ai répondu plus bas...post mal placé désolé..


        • eric 25 février 2014 12:25

          Qu’importe. A part peut être quelques vieux militants du PS,personne ne savait qui c’était. Les socialistes se prennent pour l’humanité, la France et le peuple.
          Ce n’est pas nouveau et ce n’a pas l’air d’être prêt de changer.
          Par ce choix, ils le proclamment au reste de la population.
          Je pense que c’est une sorte de cris de désespoir dans lequel les perspectives des prochaines elections occupent une place certaine. « Si, le peuple, la patrie, les grands hommes, la reconnaissance, c’est nous et seulement nous, même si 80% des gens dans ce pays n’ont pas l’air de le comprendre ». « Du reste, regardez les grandes choses que nous avons réalisé il y a 80 ans »
          Plus pathétique et contre-productif qu’autre chose en terme de com.


          • eric 25 février 2014 14:06

            Tiens !? Un de vos message qui a un contenu en dehors de variation autour de la connerie du reste du monde !
            Les retraites ? Pas impossible, a son age, il est possible que Hollande croit qu’il y a encore dans le troisième age valide, des gens qui ont connu le front pop de façon consciente.
            Si c’est pour cela, et vu le nombre des impétrants potentiels et la droitisation avec l’age, donc, l’expérience de la vie, cela ne devrait pas avoir beaucoup d’impact positif...


          • julius 1ER 25 février 2014 17:22

            bon décryptage de la situation Démosthène, on peut te plusser !!!!


          • non667 25 février 2014 14:29

            les lois antidémocratiques ,antinationales gayssot and co m’interdisant de répondre ,je tire la chasse sur cet article de me...


            • julius 1ER 25 février 2014 15:33

              pourquoi pas Georges Mandel, lui aussi assassiné par les fascistes ????

              il y a assez de places au Panthéon pour lui aussi d’autant plus que si on ne fait rien, un jour on risque d’avoir des gens comme BHL susceptible d’y entrer ce qui serait le comble de l’abrutissement des masses par TF1............. ;; 

              • jaja jaja 25 février 2014 16:28

                « à jaja le pseudo-révolutionnaire mondialiste et pas internationaliste.... »

                Qui répond ici à Patriote, le néo-marxiste... tendance Crétin...puisqu’il aime les citations en voici quelques unes...

                « Tandis que la bourgeoisie de chaque nation garde encore des intérêts nationaux séparés, la grande industrie a créé une classe dans laquelle toutes les nations ont le même intérêt et dans laquelle la nationalité est déjà abolie (1) » Ceci nous renvoie évidemment a la célèbre formule « les prolétaires n’ont pas de patrie », qui n’est pas seulement une boutade ironique, mais qui correspond a une conception d’ensemble de Marx et Engels, à savoir :
                a) L’État national n’appartient pas au prolétariat mais à la bourgeoisie (2).
                b) Les conditions matérielle, économique, sociale et politique des prolétaires sont les mêmes dans tous les pays (industriels)
                . »

                1) Marx, Die Deutsche Ideologie, 1846, Dietz Verlag, Berlin, 1960, p. 6, Cf. aussi p. 71 et p. 499.
                2)
                R. Rosdolsky dans son essai « Worker and Fatherland. A note on a passage in the Communist Manifesto », in Science and Society, summer 1975, vol. XXIX, n° 3, p. 337.

                « La nationalité des travailleurs n’est ni française, ni anglaise, ni allemande, elle est le travail, le libre esclavage, la vente de soi-même (« Seibstverschacherung »). Leur gouvernement n’est ni français, ni anglais, ni allemand, il est le capital. Leur air natal n’est ni français, ni allemand, ni anglais, c’est l’air de l’usine. La terre qui leur appartient n ’est ni française, ni anglaise, ni allemande, c’est quelques pieds sous la terre (5) ».

                5)Marx, L.Jeber Friedrich Lists Buch “Das nationale System der politischen Ekonomie ». 1845, in Sozialistische Politik, Berlin, n° 19, August, 1972, p. 103.

                « Les prolétaires ont dans tous les pays un seul et même intérêt, un seul et même ennemi, un seul et même combat ; dans leur masse les prolétaires sont déjà par leur propre nature dépourvus de préjugés nationaux, et toute leur formation culturelle (Bildung) et leur mouvement sont essentiellement humanistes (humanitarisch), antinationaux. Seuls les prolétaires peuvent abolir la nationalité, seul le prolétariat en réveil peut conduire à la fraternisation des diverses nations (6). »

                6)Engels, " Das Fest der Nationen In London », op. cit., p. 614.

                «  Déjà dans cette fête du 10 août ont été exprimés des principes aussi bien communistes que cosmopolites", et le meeting de septembre 1845 dont l’article décrit avec enthousiasme l’esprit de fraternité internationale est désigné comme une « fête cosmopolite (7) ». Bien entendu, Engels prend soin de distinguer ce cosmopolitisme communiste du « cosmopolitisme hypocrite, égoïste, privé, du libre-échange (8) », et du pseudo-cosmopolitisme d’un « socialiste patriote » comme Louis Blanc.

                7)Engels, op. cit., p. 615-616. /
                8. idem, p. 611.

                 « En réalité, l’idée d’une cosmopolis, d’une cité universelle dépassant les frontières nationales, se trouve au cœur de la réflexion de Marx et Engels sur la question nationale à cette époque. Il ne s’agit pas pour eux, comme pour les philosophes stoïciens de la Grèce antique, d’une pure aspiration morale, mais d’un projet politique à l’échelle historico-mondiale, résultant d’un bouleversement révolutionnaire. Dans l’Idéologie allemande, Marx souligne que c’est seulement par la révolution communiste que l’histoire devient intégralement une «  Weltges-chichte » ; ce n’est que par une telle révolution que « les individus particuliers sont libérés des diverses barrières nationales et locales, mis en rapport pratique avec la production (y compris spirituelle) du monde entier, et mis à même d’acquérir la capacité de jouir de cette production universelle de toute la terre (création des hommes) (18) ».

                18) Marx, Die Deutsche Idéologie, p. 34. voir aussi p. 33 : « Le prolétariat ne peut exister qu’à l’échelle historico-mondiale [Welgeschichtlich], comme le communisme, son action ne peut se réaliser que comme existence « historico-mondiale ».


                « Dans une société dans laquelle (selon les mots du Manifeste « le pouvoir public perd son caractère politique » et l’État en tant que tel dépérit, il ne peut pas y avoir de place pour des « États nationaux » séparés (29)". Bien entendu, comme Marx l’a souligné dans le Manifeste, dans un premier moment, le prolétariat doit prendre le pouvoir dans le cadre d’un État national, mais cet État national séparé prolétarien ne sera qu’une étape transitoire vers la société sans classes et sans État de l’avenir, puisque la construction d’une telle société « n’est possible qu’à l’échelle internationale (30) ! »

                29) R. Rosdolsky, “Workers and fatherland... « , p. 335.
                30. Marx, Engels, Critique des programmes de Gotha et d’Erfurt, Editions Sociales, Paris, 1950. p. 25.



                 »Marx craignait que l’idéal cosmopolite serve aux prétentions d’hégémonie d’une « nation modèle » ; il ne pouvait pas prévoir que, presque un siècle plus tard (1949-1952), par une ironie de l’histoire, en Europe de l’Est ce fut (entre autres) au nom de la « lutte contre le cosmopolitisme » que les partisans de l’Etat-guide et du socialisme dans un seul pays exterminèrent leurs adversaires, pour la plupart des anciens des Brigades internationales d’Espagne..."



                • jaja jaja 25 février 2014 20:41

                  Une Nation c’est un peuple et une entité politique : l’État... Les Nations-Unies ne sont rien d’autre que les États (fictivement) unis de cette planète dans la même organisation...
                  Sans l’État détruit au stade du communisme (État que Marx a défini comme étant l’appareil de coercition du prolétariat par la bourgeoisie) que reste t-il de la Nation qui se confond étroitement avec lui ?... Plus de frontières protégées par une armée qui n’existe plus, plus de forces de répression pour soumettre les opprimés...

                  Ce qui n’a rien à voir avec des habitudes culturelles, linguistiques etc... qui perdureront sans doute pendant très longtemps...

                  Abattre les frontières est bien l’un des buts du marxisme reprenant le mot d’ordre de Marx et Engels de 1848 «  Prolétaires de tous les pays, unissez-vous  ».
                  Comme le dit Wikipédia : « Dans le cadre éthique, il (Marx) milite pour le projet révolutionnaire communiste, c’est-à-dire une société débarrassée du salariat, du capitalisme, des classes sociales, des États, et des frontières. »
                  Nier cela c’est réécrire l’histoire...

                  C’est d’ailleurs le chant révolutionnaire l’Internationale qui nous libère de tout intérêt national et patriotique avec les forces du Capital :

                  « Les Rois nous saoûlaient de fumées,
                  Paix entre nous, guerre aux tyrans !
                  Appliquons la grève aux armées,
                  Crosse en l’air et rompons les rangs !
                  S’ils s’obstinent, ces cannibales,
                  À faire de nous des héros,
                  Ils sauront bientôt que nos balles
                  Sont pour nos propres généraux
                  .
                   »


                • matador matador 25 février 2014 21:14

                  L homme est un animal social.....quand t’auras compris çà, tu pourras tirer la chasse... :)


                • Shawford43 25 février 2014 21:16

                  Et toi l’ouvrir, gamine ( smiley ? )


                • matador matador 25 février 2014 21:17

                  le marxisme parce qu il est intelligent dans sa lucidité, son analyse, est juste une spéculation sur l’intelligence humaine...


                • Shawford43 25 février 2014 21:19

                  C’est clair, ce qui m’autorise à penser que tu te prends vraiment (pas ?) pour une merde


                • matador matador 25 février 2014 21:22

                  a shawford43

                  Pas de bol lol ,je suis un garçon, juste le messie !! lol


                • Shawford43 25 février 2014 21:24

                  C’est déjà pas mal quand on voit ce que ça donne pour un petit argentin qui a conquis depuis l’Espagne smiley


                • matador matador 25 février 2014 21:25

                  a shawfordmachin

                  toi t as besoin d’extérioriser ta violence interne...ça se sent lol....


                • Shawford43 25 février 2014 21:28

                  Peut être mais le doux Van Luge Bite au vent qui me caresse les cages à miel sur ma play list perso, j’essaye au moins d’adoucir mes mœurs.


                • matador matador 25 février 2014 21:34

                  bonjour le niveau, allez autre chose a faire que discuter avec des branquignols....très prétentieux mais c ’est comme ça.....hasta luego


                • Shawford43 25 février 2014 21:35

                  Je ne te retiens pas , loser smiley


                • jaja jaja 26 février 2014 00:24

                  « en effet jaja mais tu parle de liberté dans le cadre socialiste international, le problème avec les néo-communistes (j’entend par là ceux depuis mai 68), vous voulez abolir les frontières dans le cadre du libéralisme ! c’est meurtrier  ! »

                  Dans le cadre de la société « libérale » (lire capitaliste) donc dominée par l’oligarchie bourgeoise ce que tu appelles les « néo-communistes » n’ont strictement aucun pouvoir donc même s’ils souhaitaient « abolir les frontières » ils ne le pourraient tout simplement pas le faire ! Pas plus que l’oligarchie capitaliste d’ailleurs car les contradictions opposant les États-nations capitalistes entre eux seront toujours plus fortes que ce qui les unit...
                  En conséquence seule la Révolution mondiale socialiste amènera à terme la possibilité d’une planète sans frontières, égalitaire et sans armée... Révolution et prise du pouvoir au plan national ou à l’échelle de plusieurs pays qui est bien la première étape incontournable permettant ensuite tout changement significatif...

                  Tu nous prêtes décidément des intentions de débiles profonds, une charrue ne peut précéder les boeufs smiley


                • jaja jaja 26 février 2014 00:26

                  Je n’ai pris qu’un point mais tout le reste est à l’avenant et je ne vais pas écrire un roman ce soir....


                • lisca lisca 25 février 2014 16:36

                  Qui c’est ce type ?

                  Le choix du président ? Ah d’accord.
                  Et ce nom, Zay qui zézaie.
                  Merci à l’auteur de nous avoir fait connaître cet inoubliable : 
                  « Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,
                  Le blanc livide de tes remords.(...) Tu es pour moi de la race vile des torche-culs. »
                  Cracher sur le drapeau, qu’on le veuille ou non, c’est cracher sur la France. Voilà le motif de l’honneur fait à cet obscur personnage.Il ne mérite évidemment pas le Panthéon, c’est pourquoi on l’y a mis. Il a une touche générale de vulgaire bureaucrate et puis, il parle encore de cul, c’est une obsession chez les copains du préz. 

                  • julius 1ER 25 février 2014 17:17

                    @lisca 

                    apparemment tu n’as rien compris au film, tu devrais te promener le dimanche dans les petits villages de France et lire sur la place principale les noms qui sont gravés sur la pierre ou le marbre et penser que dans ces villages il manquait plusieurs générations d’hommes cad qu’il ne restait que des très jeunes et des vieux , et que ce que l’on pourrait appeler les forces vives cad les gens d’age les plus dynamiques avaient disparus, essaie d’imaginer ce que cela voulait dire tes histoires de drapeaux lorsqu’il fallait tailler la vigne ou herser la terre dans une France à 80% agricole....pour bien comprendre l’histoire il faut se mettre dans la peau de ceux qui la vivaient à un moment donné, sinon on fait comme toi on ne comprend rien ...........

                  • lisca lisca 25 février 2014 16:38

                    « Il était jeune, il était beau... ? » smiley

                    Alors là...

                    • matador matador 25 février 2014 21:28

                      c’était un légionnaire ?


                    • Mowgli 26 février 2014 04:49

                      matador : c’était un légionnaire ?

                      Non mais on lui doit pour ainsi dire le Festival de Cannes.
                      Ce haut fait vaut bien le Panthéon, sans doute.


                    • julius 1ER 25 février 2014 17:00

                      ttitude au moment de l’écriture de ce texte et le manque de respect pour tous les morts de la guerre de 14. Il a du souvent y penser pendant toutes ces années de résistance. Il a du se sentir honteux et regretter ce texte.
                      Il l’a payé de sa vie

                      @l’auteur
                      est-ce que rationnellement, on pouvait être militariste en 1918 si l’on avait visité le nord de la France, la tranchée des baïonnettes, le mort-homme, ou le chemin des Dames, l’ossuaire de Douaumont , le fort de Vaux etc.....les plus militaristes le sont le plus souvent par la parole mais pas par le sang versé......
                      j’ai fait mon service militaire à Verdun et après avoir sillonné en, long en large cette région fort belle au demeurant, je suis devenu anti-militariste un peu à la manière de Churchill qui disait « la Démocratie est le pire des systèmes à l’exception de tous les autres » phrase d’une très grande profondeur, qui devrait être donnée à méditer dans toutes les écoles........
                      l’armée, les armes sont des horreurs et même si l’on peut admettre que c’est un mal nécessaire, glorifier les armes et toutes les tragédies qui vont avec, est la pire hérésie qui soit.............. c’est choisir la mort plutôt que la vie !!!!!!!!!!! et d’ailleurs l’Europe à cause des choix faits par les Zélites de l’époque, dans les années 10 puis ensuite les années 20/30 s’est suicidée, en préférant la destruction et la haine plutôt que l’amitié et la coopération et la preuve en est qu’elle ne s’en est est pas remise car tous les peuples en Europe devraient être Européen, mais pas l’Européanisme béat qui encense Bruxelles et la commission ou le côté fonctionnarisé des institutions européennes, mais l’avenir commun et les projets qui devraient être mis en route, pour que enfin on soit, et on se sente européen dans le sens d’un avenir commun inévitable à mes yeux avec une planète qui se rétrécit siècle après siècle......
                      Faire le choix d’un avenir commun, c’est faire le choix que le plombier puisse être polonais et le routier tchèque ou bulgare mais aussi que les choix soient faits pour qu’il y ait des mécanismes compensatoires cad des indemnités d’appoint voir un revenu citoyen pour que chaque citoyen ne soit pas livré à la loi du marché.............. l’Europe est un vrai choix politique et notre avenir commun encore faut-il qu’il y ait un vrai volontarisme pour mettre en place des mécanismes correcteurs du tout-marché.

                      • bleck 25 février 2014 23:32

                         Quizz à la Julien Lepers

                        « Je suis à 15 % et ...
                        - Le fromage blanc.. ?
                        - Non...je suis à 15 % et vois ma côte chuter encore...
                        - Le Cac 40... ?
                        - Non...je suis à 15 % et vois ma côte chuter encore , à l’internationale , je suis la risée de tout le monde ....
                        - Poutine ?
                        - Mais non....je suis à 15 % et vois ma côte chuter encore , à l’internationale, je suis la risée de tout le monde mais je n’en ai cure , avec mes conseillers...
                        - Sarkozy... ?
                         - C’est encore non...je suis à 15 % et vois ma cote chuter encore, à l’internationale je suis la risée de tout le monde mais je n’en ai cure , avec mes conseillers nous avons cherché et enfin trouvé....
                        - Du pétrole .. ?
                        - C’est toujours non....je suis à 15 % et vois ma côte chuter encore, à l’internationale je suis la risée de tout le monde mais je n’en ai cure , avec mes conseillers nous avons cherché et enfin trouvé de quoi faire diversion sur mon bilan catastrophique ; je vais Panthéoniser quatre clampins de gauche qui ne demandaient rien à personne....qui suis-je ?
                        - ????
                        - Quand même ?....vous le faites exprès ?
                        - ????
                        - Vous êtes cons ou vous êtes socialistes ?
                        - Les deux Julien
                        - Tout s’explique....candidats suivants.... »

                         


                        • izarn izarn 26 février 2014 14:49

                          On peut faire des histoires sur le poème crétin de Jean Zay. Sauf que la thèse de la désertion face à l’ennemi est valide.
                          On est face à une étrangeté, Zay démissionne de son poste de député, pour etre engagé dans l’armée ?!? Il combat de façon héroique les allemands en se trouvant à 180 kms des lignes ennemies ?!?
                          Zay disparait pendant plus de 5 jours, avant l’armistice du 24 juin, ce qui est considéré comme désertion face à l’ennemi en période de guerre.
                          Zay en simple officier déserteur, se retrouve à bord du Massilia, au coté de Mendes France. Mendes France, lui aussi arrété car devenu militaire, s’échappera pour rejoindre Londres.

                          Témoignage ennuyeux :http://www.boursorama.com/forum-politique-jean-zay-le-deserteur-au-pantheon-429126993-1

                          De Gaulle n’est pas un déserteur, il est au gouvernement lors de la guerre, discute avec Churchill, puis renonce à la thèse de la France Libre en Afrique du Nord. Avec raison, car les colonies acceptent l’armistice et la collaboration. De Gaulle part à Londres, la seule solution pour continuer le combat, car le collaborationisme est partout, sauf au PCF. Il suffit de lire aussi Annie Lacroix-Riz...

                          http://www.historiographie.info/videov2.html#defaite

                          « Cet incident me fit comprendre que Darlan, lui aussi, jouait maintenant son propre jeu »
                           Charles de Gaulle,mémoire de guerre, page 54.

                          Episode du Massilia, retardé par des grévistes hostiles aux parlementaires. Foule hostile à l’arrivée à Casablanca, ou le Résident général Noguès les consigne, mais pour Raymond Forni c’est suite à un contre-ordre de l’amiral Darlan

                          "Le 18 juillet 1940, les vingt-deux autres parlementaires étaient autorisés à regagner la France, soit sept jours après le vote des pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain par l’Assemblée nationale (c’est-à-dire la réunion du Sénat et de la Chambre des députés). Les parlementaires embarqués étaient quasiment tous de gauche ou de centre-gauche, dont des personnalités de premier ordre, qui se sont trouvées de ce fait absentes des débats."

                          Courage, fuyons...


                          • Mowgli 27 février 2014 03:29

                            J’allais écrire « et pourquoi pas Sharon Stone au Panthéon, elle a bien déjà la légion d’honneur ! »

                            Et puis je me suis ravisé : « pourquoi pas la Cicciolina, ça ça aurait de la gueule ! »

                            Et puis je me suis ravisé : « faisons simple et facile à décider : pourquoi pas les montes à Flanby ? Plus de problème pour choisir qui est admis au Panthéon ! »

                            Et si jamais DSK succédait à Flanby alors là, on atteindrait vite la parité des... genres.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès