• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Justice familiale : Paranoïaques vs Pervers Narcissiques

Justice familiale : Paranoïaques vs Pervers Narcissiques

Les « Pervers Narcissiques » (PN) ont envahi le monde : si on en croit les milliers d’articles parus sur le Net ou dans les magazines, et les dizaines de livres publiés sur le sujet, dont plusieurs best-sellers, ils sont partout, autour de nous, et ils nous veulent du mal ! Après avoir ravagé les entreprises en pratiquant le « harcèlement moral », ils se sont transformés en amis ou amoureux toxiques, puis, en vieillissant, ils sont devenus tyrans familiaux et pères abusifs. A ce titre, ils écument aujourd’hui les cours de justice familiale.
Mais il semblerait qu’en réalité, l’étiquette « PN » camoufle, dans bien des cas, un autre type de personnage : le bon vieux paranoïaque !
La confusion serait fréquente car tous deux ont plus d’un point commun : leur égo démesuré, leur indécrottable propension à nier les évidences, leur force de conviction...
Les PN n’étant pas doués pour le mariage heureux, ils passent rapidement à la case divorce, mais leur divorce ne se passe pas bien non plus… De leur côté, les paranoïaques sont des procéduriers-nés : ils se sentent constamment outragés, floués, spoliés, notamment par leurs proches, et ils réclament réparation… Fatalement, PN et paranos fréquentent donc les mêmes prétoires.
Or la législation récente et le manque de moyens de la justice leur permettent d’exercer leurs talents communs avec un raffinement nouveau, pour le plus grand malheur de leurs victimes .
Dans un système saturé, où les juges n’ont plus le temps de considérer chaque cas dans sa singularité, et où tout le monde, grâce aux moteurs de recherche, se croit pourtant expert judiciaire, avocat, ou psychologue, le paranoïaque aura toujours une longueur d’avance. Pourquoi ?
 
Paranos et PN : des experts de la manipulation
 
Bien avant l’arrivée du Pervers Narcissique dans la littérature psychiatrique, dans les années 80, le paranoïaque était déjà décrit comme un Monsieur Jourdain de la persuasion et de la manipulation, un homme qui utilise sans effort tous les ressorts possibles de l’emprise mentale : préparation du terrain par la terreur ou la séduction, pressions psychologiques diverses, puis bombardement de raisonnements para-logiques interminables et d’insinuations. Le tout, servi par une conviction inébranlable.
Autre point commun avec le PN : par le mécanisme de la « projection identificatoire », le parano attribue à son interlocuteur, « en miroir », ses propres intentions et travers inconscients. Grace à ce tour de force, il rejette sur l’autre la culpabilité des persécutions dont il est l’auteur, et se pose inversement en victime. Ainsi, il sème de plus une grande confusion, qui lui permet de toujours mieux imposer son opinion ! Mais le PN se moque bien de la vraisemblance de ces propos, et de la cohérence de son argumentation : l’aplomb doit lui suffire, et sa capacité de séduction, puis la violence si besoin. Le vrai parano, lui, a besoin de convaincre par son explication raisonnée du monde : les ficelles paranoïaques sont les mêmes que celles de la rumeur et de la propagande : sur quelques prémisses fausses, le parano bâtit des argumentations crédibles, solidement étayées, et donc très convaincantes.
C’est également un spécialiste de la guerre de tranchées : chacune de ses allégations qui n’est pas immédiatement contredite, chaque capitulation rhétorique de l’adversaire, chaque plainte sans suite, chaque non-lieu en justice est une grande victoire, sur laquelle il bâtit une forteresse : plus jamais on ne reviendra en arrière : ce qui n’a pas été démontré contre lui devient un solide argument en sa faveur, une preuve éclatante de sa probité ! Si le parano est un « sensitif » qui accumule les « preuves » et échafaude longuement ses plans ; le PN, lui, se fie à son instinct de fauve, au coup par coup : il vit dans le présent.
L’emprise, voilà encore un travers que le parano partage avec son concurrent PN. Mais pour lui, elle n’est pas qu’un outil qui lui permet d’arriver à ses fins : c’est pour pour tenter de juguler de massives « angoisses de perte » que l’homme paranoïaque (la paranoïa est une pathologie à très forte prévalence masculine) a un besoin irrépressible de maîtriser le monde autour de lui. Si il tente d’exercer une complète emprise mentale sur sa femme et ses enfants, ce n’est pas pour son seul plaisir (comme dans le cas du PN), mais une absolue nécessité : il en va de son équilibre psychique. Hélas pour lui (et pour ses proches !) ce n’est jamais suffisant, le contrôle n’est jamais total, et le paranoïaque en conçoit une grande colère, un sentiment de préjudice : on ne le comprend pas, ou plutôt, on le méprise, et même, on complote contre lui… Mais il ne va pas se laisser faire !
 
Le terrain de prédilection du parano, c’est le système judiciaire
 
A peu d’exceptions près, on peut distinguer le PN et le parano en se demandant : « qui est vraiment à l’origine de la demande en justice ? » Même s’il s’ingénie ensuite à y faire bonne figure, le PN se fait généralement « traîner » devant le juge ; le parano, lui, vous y assigne avec fracas. Car le terrain de prédilection du paranoïaque, c’est le système judiciaire. Il est, dans un prétoire, ou dans un bureau d’avocat, comme un poisson dans l’eau : il semble né pour ça ! Et puisque c’est son entourage qui le persécute, c’est en matière de justice familiale, le plus souvent, qu’il va donner toute sa mesure. Son épouse veut le quitter ? Ses enfants se détournent de lui ? Ils clament tous qu’il est un tyran domestique ? Ils regretteront amèrement leur trahison quand le glaive de la justice leur clouera le bec !
Et en effet, la loi et les procédures judiciaires vont être ses principaux alliés : la plupart des divorces hautement conflictuels génèrent spontanément des situations complètement paranoïaques. Parce que la garde exclusive des enfants est en jeu (souvent après que des maltraitances ont été alléguées) ; parce que dans chaque camp, on clame la folie de l’adversaire ; parce qu’on brandit, en dernier recours, le spectre nauséabond de l’aliénation parentale). Alors, les culpabilités sont inversées et renvoyées à l’autre comme une politesse. Et les enregistrements cachés, les divulgations de messages privés, les propos prêtés aux enfants, sont monnaie courante…
Le système lui-même induit les projections, dénis, et interprétations paranoïaques : les enquêtes sociales intrusives, les expertises psys sujettes à caution, les témoignages partiaux des témoins et des proches, la vénalité de beaucoup d’avocats, les audiences ultra-rapides, les décisions à l’emporte-pièce… tout rend fou ! Et souvent, l’angoisse est poussée à son paroxysme car le risque est que la garde de l’enfant soit confiée à un parent maltraitant, parfois même incestueux !
 
La loi de 2002, « bombe atomique » du père vengeur.
 
En posant comme principe premier la coparentalité (et, le cas échéant, la médiation familiale), et en instaurant la règle de la garde alternée des enfants, la loi française du 04 mars 2002 est devenue l’arme principale du père vengeur, sa bombe atomique. Par ce biais, il peut condamner son ex-épouse à perpétuité : elle devra, chaque semaine, chaque week-end, à chaque période de vacances, subir ses récriminations (sinon ses violences verbales), ses leçons condescendantes concernant l’éducation, et sa mauvaise volonté. Elle ne pourra jamais refaire sereinement sa vie (il se charge de pourrir l’existence d’un éventuel nouveau compagnon), et elle ne pourra jamais déménager, s’éloigner de lui, l’oublier. En effet, les parents doivent demeurer dans le voisinage l’un de l’autre, et conserver des contacts très réguliers, dans « l’intérêt supérieur des enfants »… Cerise sur le gâteau : toute mère qui voudra se libérer de cette situation se verra immédiatement accusée d’ « Aliénation Parentale », infamie suprême, et se verra dès lors privée de la garde de ses enfants au profit du père !
Egalement doués pour repérer les failles d’un système et en tirer partie, PN et parano s’engouffrent allègrement dans la brèche, et utilisent sans vergogne tous les rouages de la machine pour broyer leurs contradictrices. Mais si leur virulence et leur jusqu’au-boutisme procédurier sont les mêmes, leurs motivations diffèrent quelque peu : ce qui compte, pour le PN, c’est le pouvoir : il ne peut lâcher sa position phallique d’emprise ; si on l’y contraint, il infligera un maximum de dégâts à l’adversaire, et en tirera une jouissance certaine. Le paranoïaque, lui, jouira d’abord d’exposer sa logique, de faire éclater « sa » vérité , et de voir réparer ce qu’il estime être un énorme préjudice : l’humiliation de l’adversaire n’est, pour lui, qu’un bénéfice secondaire, une conséquence.
Entendons nous : il ne s’agit évidemment pas de diaboliser l’ensemble des pères, ni d’absoudre par avance toutes les mères divorcées. Mais la paranoïa et la perversion ne sont plus des données marginales dans ces affaires. Et elles ne sont pas une simple conséquence de la situation et des enjeux. Très souvent aujourd’hui, nous sommes confrontés à au moins une personnalité pathologique dans le couple : ou qu’il s’agisse d’une psychose évidente, avec un délire interprétatif plus ou moins repérable et systématisé ; ou que le long conflit ait provoqué un « aménagement pervers ou paranoïaque », révélé des traits sous-jacents, et potentialisé des mécanismes de défense paranoïaques au point qu’ils deviennent eux-même délétères.
 
Le chevalier blanc et la mère indigne
 
Comment reconnaître Paranos ou PN dans ces procédures complexes, cet enchevêtrement d’accusations croisées et d’arguties interminables ? Dans tous les cas, ce sont ceux qui s’en tirent le mieux : leur raisonnement est imparable, ils apparaissent comme les victimes évidentes. Et, drapés de leur dignité, ils ont déjà l’assurance du vainqueur. Pourtant, le paranoïaque ce distingue : tout est caricatural dans sa position : il ne peut pas être une demi victime ou un demi vainqueur : c’est un martyr, un héros dont la justice doit consacrer le triomphe ! Le PN est un monstre d’orgueil, certes, mais le parano est un chevalier blanc, rien de moins. C’est un époux et père admirable, qui vient réclamer à qui de droit (le juge, la République, la Nation) la reconnaissance et la récompense qu’il mérite. Et c’est pour que sa gloire soit complète que son adversaire doit être laminé, détruit, humilié. Or, quoi de plus destructeur et humiliant pour une mère, que d’être déclarée inapte à s’occuper de ses enfants ?
Ces mères là, justement, écrasées par l’enjeu, souvent gravement déstabilisées par des années de soumission et de terreur domestique, ruinées par les frais d’avocats lors des longues procédures successives (elles qui ont souvent quitté le foyer sans le sou)… leur faiblesse semble la preuve que le paranoïaque présente au juge : voyez la pauvre femme, psychologiquement fragile, dépressive, perdue, instable, minée par l’angoisse, et donc incapable de considérer l’intérêt des enfants. Elle qui se défend à peine, tétanisée par l’énorme pouvoir de persuasion de l’adversaire, ce tyran qui parvient toujours à passer pour le plus gentil des hommes en dehors de la maison… Et même quand elle bouge encore, prise comme une mouche dans la toile de l’araignée, elle ne fait que resserrer le piège : quoi, elle ose parler de maltraitances ? Tentative d’aliénation parentale, encore ! Punissez-moi ça, Monsieur le juge !
 
Le (trop) grand succès de la notion de « Perversion Narcissique »
 
Contrairement au parano, le PN est donc à la mode : parmi ces mères confrontées aux « dénis » et aux « projections » de leur ex mari ou compagnon, nombreuses sont celles qui ont trouvé, ces dernières années (principalement sur le Net, ou dans de multiples articles et ouvrages de vulgarisation), que ce terme semblait enfin « mettre des mots » simples sur leur enfer quotidien : elles avaient donc affaire à un Pervers Narcissique ! Quel soulagement ! Soudain, tout s’expliquait : l’emprise mentale, la double face du personnage (admirable en public, odieux dans l’intimité) les mensonges pathologiques, la violence intime, l’inversion des culpabilités, les manipulations, etc. Enfin, elles pouvaient se dire : « ce n’est pas ma faute !
Pourtant, l’inventeur du concept, dans les années 80, le psychiatre Paul-Claude Racamier, ne parlait surtout pas d’une pathologie, ni d’une structure de personnalité, mais d’un simple « mouvement », temporaire donc, qu’il avait repéré, chez les… schizophrènes ! L’idée a été reprise dans les années 90, après un glissement de sens, par Marie-France Hirrigoyen, dans un essai traitant... du « harcèlement moral », notamment dans le milieu professionnel… Les réseaux sociaux ont fait le reste : les personnalités égo-centrées, les manœuvres d’emprise, la séduction, les mensonges, tout ça est tellement répandu de nos jours, qu’au fond, chacun(e) peut facilement trouver « son » PN dans son entourage, en témoigner en ligne, et éventuellement, s’en plaindre en justice !
Résultat : les juges des affaires familiales n’entendent plus parler que de PN, à chaque tour de manche d’avocat, à chaque paragraphe de chaque page de chaque dossier : ils n’en peuvent plus ! C’est bien simple : une affaire où l’homme n’est pas affublé de sa perversion narcissique, et où la femme n’est pas accusée en retour d’aliénation parentale… est devenue une affaire extraordinaire !
Dès lors, quant à la garde des enfants, chacun est finalement renvoyé dos à dos, (ir)responsabilités partagées. Ce qui colle bien, de toute façon, avec le dogme ambiant du « partage » équitable des droits de visite et d’hébergement, 50/50. Tout au plus, le juge se fendra d’une leçon de morale aux deux parents, leur intimant de faire quelques efforts pour mieux s’entendre, dans l’intérêt des enfants…
Le problème, c’est que, mêlés aux foules accusatrices qui se pressent désormais dans les bureaux des JAF, les vrais paranos passent finalement inaperçus, sous les radars. Et quand la plaignante, ou son avocat(e), ont eu l’imprudence d’utiliser les mots tabou, « perversion », et « narcissique », elle peut même se faire sévèrement châtier ! L’étiquette « PN », utilisée en justice est ainsi devenue complètement contre-productive, voire dangereuse.
Et le ras-le-bol des juges face au déferlement PN n’est pas seul en cause : il est bien difficile pour les magistrats, de distinguer, à côté des arguments sérieux qui leurs sont soumis, les « diagnostics Internet », les « syndromes » fantaisistes, les pseudo théories médicales, et la psychologie de bazar. Ils essaient pourtant de trouver, dans chaque cas, les preuves ou les signes concordants de cette « manipulation » qu’on cherche à leur démontrer, et qui serait la caractéristique de tous ces hommes. Or, contrairement au Pervers Narcissique, qui ment sans vergogne et en jouit, le paranoïaque, lui, est intimement convaincu de ce qu’il raconte. Quand il jure, il y met toute son âme, et il pourrait mourir pour ses convictions. Dans ce sens, ce qu’il clame de toutes ses fibres est devenu une « vérité »… Et il devient d’autant plus crédible, dans son rôle de victime persécutée, qu’on l’accuse d’un travers (la perversion narcissique) dont il ne souffre pas : que les juges doutent à leur tour de ce qu’on lui reproche, et il a gagné !
Thibaud Leclech
© Cabinet Rivages

Moyenne des avis sur cet article :  3.4/5   (10 votes)




Réagissez à l'article

30 réactions à cet article    


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 24 août 2017 15:45

    Avez-vous remarqué que dans la presse féminine friande de la mode illustrée dans cet article (excellent au demeurant), les PN sont exclusivement masculins ?

    • JC_Lavau JC_Lavau 24 août 2017 18:51

      On ne fréquente pas les mêmes paranoïaques.

      Je suis hétérosexuel, moi. Mon épouse était une femme.

      L’auteur est infoutu de dégager une étiologie, ni une genèse, et encore moins un pronostic ou une thérapeutique. Il se contente d’éructer sa haine.

      Il a en commun avec les autres paranoïaques qu’il faut à tout prix éviter de le fréquenter.

      Article après article, cet auteur écrit avec son rectum.

      • pemile pemile 24 août 2017 19:05

        @JC_Lavau « cet auteur écrit avec son rectum. »

        Ca vire à l’obsession !


      • JC_Lavau JC_Lavau 24 août 2017 20:13

        @pemile. Je te renvoie à l’échange entre le père Ubu et le capitaine Bordure, concernant les choux-fleurs à la merdre.


      • pemile pemile 24 août 2017 19:13

        « la loi française du 04 mars 2002 est devenue l’arme principale du père vengeur »

        L’article laisse quand même un peu beaucoup penser que PN et parano sont exclusivement les pères, non ?


        • JC_Lavau JC_Lavau 24 août 2017 20:12

          @pemile. Dame ! Guerre sexiste oblige !




          • SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs SPQR Sono Pazzi Questi Romani 25 août 2017 05:18

            Vipère au poing......

            https://www.amazon.fr/Vip%C3%A8re-au-poing-Herv%C3%A9-Bazin/dp/2253001457


            Apparemment Folcoche n’est pas homme mais une mère indigne, les enfants en prennent plein la gueule.......Roman autobiographique de l’incontestable H. Bazin....

            Mais aujourd’hui la guerre sexiste appuyée par les manipulateurs auto proclamé psycho-bidule-machin-truc-chose réduisent ce monsieur Bazin à un pauvre type rancunier, tout juste lettré....
              
            Un effort, bigre ! Encore un troisième article pour la route, ce genre de sujet se boit comme un petit dernier sur le zinc...... La haine n’a pas de limite ....

            • JC_Lavau JC_Lavau 25 août 2017 19:13

              @SPQR Sono Pazzi Questi Romani. Le voilà, le troisième du même gang :


            • Francis, agnotologue JL 25 août 2017 09:17

              Article qui n’apporte aucun éclairage quant à la différence entre les deux pathologies, sinon quelques idées banales ou fausses.


              L’auteur serait féministe que ça ne m’étonnerait pas.

              • JC_Lavau JC_Lavau 25 août 2017 12:10

                @JL. Là je ne traite que d’une seule psychopathologie à la fois : paranoïa perverse, et pervers histrioniques. Je ne traite pas des PNM puisque le travail avait déjà été fait, par Racamier, par Hurni et Stoll.


              • Jeff Parrot Jeff Parrot 25 août 2017 09:51

                Article qui nie le reel :
                il identifie les femmes comme grandes perdantes des separations alors qu’elles sont les grandes gagnantes. Quelque stats sur la garde des enfants tirees de https://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/02/10/societe-alienee-insee-34-des-enfants-ne-voient-plus-jamais-leur-pere :

                • 155 253 divorces (2006) dont 70.000 divorces impliquant des enfants mineurs (3 X plus de divortialité qu’en 1970)
                • 20% de familles monoparentale (2008) contre 12.5% (1990) – femme dans 85% des cas (cf. tableauInsee)
                • Les époux sont condamnés aux torts dans les 4 / 5 des divorces pour faute (contre 1/5 pour les épouses qui sont demanderesses du divorce dans 3 cas sur 4)
                • 34 % de ces enfants ne voient plus jamais leur père et seulement 42% d’enfants le voit au moins 1 fois par mois !?
                  (Rapport num 2832 Assemblée Nationale – « Mission d’information sur la famille et les droits de l’enfant » – p 212 – 25/01/2006 )
                • Selon l’Ined, seules 15% de familles monoparentales sont constituées par le père.
                • Au total, 1,3 million de pères seraient privés de leur enfant.
                • 25.845 plaintes (2009) pour non représentation de l’enfant (NRE) (+ 43% sur 10 ans) [+ d’infos sur les N.R.E ici]
                • qui donnent lieu à des poursuites dans 16.4% des cas dont 4.5% de condamnations (et 11,9% de médiations pénales)
                • Une situation qui tend à s’aggraver : « 27 000 plaintes (2011) pour « non-représentation » et 150 000 mains courantes par an !  » (Ined via marianne.net)

                • _Ulysse_ _Ulysse_ 25 août 2017 12:08

                  @Auteur,

                  Visiblement, l’auteur est une femme puisqu’elle passe son temps à incriminer les hommes.
                  Comme rappelé par @jeff Poirot, les hommes sont les grand perdants des séparations dans les faits.

                  A la lecture de l’article il y a pour moi confusion entre parano et PN qui au final sont la même chose.
                  A titre personnel, je connais une PN, le seul traitement possible est s’en éloigner le plus possible vous et vos proches.
                  Elle a d’ailleurs été diagnostiquée comme telle par UNE psychiatre.

                  Je connais également un jeune garçon qui est peu être PN aussi à voir dans les années qui viennent mais son évolution ces dernier temps est très inquiétante.

                  Mais je ne connais pas de « Parano ».


                  • JC_Lavau JC_Lavau 25 août 2017 12:13

                    @_Ulysse_. Et dans sa grande honnêteté, le dit auteur va très vite et frénétiquement effacer ton message. Misandre passionnel, il tient à calomnier sans entraves.


                  • Herlock Sholmes Herlock Sholmes 25 août 2017 12:19

                    Le ou la « PN » (autant des hommes que des femmes) sont des manipulateurs dangereux, mégalos et paranos, des procéduriers très difficiles à combattre car épuisants mentalement et physiquement...


                    Soit les fuir, et ils auront gagné, soit tenter de bloquer leur jeu pervers d’attaques systématiques et la guerre risquera de durer plus de 100 ans...

                    • _Ulysse_ _Ulysse_ 25 août 2017 12:27

                      @Herlock Sholmes

                      Je vous conseille la fuite, toute lutte est vaine et surtout dangereuse il en va de votre vie.
                      Un ou une PN peut vous tuer si vous lui résistez.


                    • JC_Lavau JC_Lavau 25 août 2017 12:31

                      @_Ulysse_. Une perverse paranoïaque aussi :


                    • _Ulysse_ _Ulysse_ 25 août 2017 13:46

                      @JC_Lavau

                      On parle bien du même type de personne ;) . Narcissique à l’extrême, manipulateur hystérique et paranoïaque.
                      Ce sont des personnalités psychopathiques.


                    • JC_Lavau JC_Lavau 25 août 2017 15:10

                      @_Ulysse_. Psychopathique oui. Au narcissisme fragilisé et insécure oui.

                      Mais non, celle avec qui j’ai été marié trente quatre ans ne correspond pas à la nomenclature des narcissiques. Revendications narcissiques délirantes, certes, rancoeurs narcissiques fermentées depuis les années 1970-1972, certes, mais cela demeure une personnalité secrète et dissimulatrice : elle avait été amplement persécutée par une mère fort bornée. Je suis témoin des derniers épisodes.

                      De plus, tu es contaminé par les présupposés de la faculté de Médecine, qui n’envisage de psychiatrie que sans contage, de l’ère anté-pasteurienne. Il n’est de réalisme qu’en tenant compte des contages :

                       * Contagion par la reine-mère, qui demandait frénétiquement du public pour ses diatribes misandres victimaires. La voir se vanter d’avoir protégé la criminalité féminine parce qu’elle est féminine.
                       
                       ** Contagion par l’avocate, féroce passionnée de la guerre sexiste, qui suggère ruse après ruse, calomnie après calomnie, pour rafler tous les biens.

                       *** Contagion par la principale complice : sa fille aînée, qui a vite compris que sous corruption elle pouvait obtenir tout ce qu’elle voulait, à condition d’entretenir la paranoïa maternelle et de maintenir le chantage.

                       **** Secondairement, contagion par la nouvelle femme, partie prenante dans le vol d’enfant, et fourgue pour une partie du butin.
                       
                      Autre présupposé standard et stupide : croire qu’on naît paranoïaque. L’avenir n’est pas écrit, il restera amplement imprévisible. Et non, il ne s’agissait pas du tout d’une psychose post-partum classique. Plus de détails sur cette entrée en paranoïa ouverte par terreur d’être démasquée à 

                    • JC_Lavau JC_Lavau 25 août 2017 19:48

                      @_Ulysse_. Un autre symptôme très clair dans ce groupe des pathologies de la perversité, c’est le sort fait au passé. Remarque avec quelle férocité le propagandiste a liquidé toutes les questions portant sur l’anamnèse de sa pathologie, ou de celle de ses deux références qui font semblant d’être professionnelles. Tout a été envoyé au Memory Hole ! Au Trou de Mémoire.


                      Morris et Goscinny avaient illustré cela par l’affrontement entre von Hintersebeer et le sénateur Goldwater (La guérison des Dalton).

                      Ces féroces militants (j’y inclus évidemment Martin Dufresne, Dupuis-Déry, et le suicidé français) occultent et falsifient leur passé.
                      Je ne peux pas extrapoler aux autres cas pathologiques, je dois m’en tenir à ce dont je suis témoin : l’entrée dans une allée couverte qui a débouché quatre ans et cinq mois plus tard sur la paranoïa ouverte. Elle avait d’un seul coup occulté trente ans de conflit violent avec sa mère. Désorientation extrême dans le temps. Evidemment que les propagandistes et censeurs forcenés ont eux aussi ce problème de désorientation temporelle, ils l’ont manifesté avec véhémence.
                      On peut ajouter le symptôme d’irréflexivité.

                    • lisca lisca 26 août 2017 15:22

                      "Et quand la plaignante, ou son avocat(e), ont eu l’imprudence d’utiliser les mots tabou, « perversion », et « narcissique », elle peut même se faire sévèrement châtier...« 
                      Et à raison ! La victime doit décrire les faits, pas juger l’adversaire. Elle n’est pas psychiatre.
                      Le pendant du parano ou du PN, c’est »la victime".
                      Qui peut être innocente, avoir (parfois) un penchant maso, ou au contraire (eh oui), être une sainte-nitouche de première, toute contente d’utiliser l’idéologie pleurnicharde-victimaire qui développe et encourage si bien le fayotisme !
                      Ah les petites fayotes (mais on trouve aussi des fayots). Sournoises, harceleuses, si mignonnes, si attendrissantes, si patientes et toujours en butte aux beaufs de l’univers ! Il n’y a pas très longtemps, on disait de ces gens, sans les psychologiser le moins du monde : menteur, menteuse, fourbe, hypocrite, brutal(e), rusé(e), sans scrupules, voyou, voyouze, escroc, et pire encore. Sans langue de bois, et en privé.
                      La littérature regorge de ces personnages. Heureusement, sinon on s’ennuierait.
                      https://www.youtube.com/watch?v=nlGdDGlXXcg
                      Depuis que le monde est monde, elles s’entendent à rouler dans la farine ces gros naïfs de bonshommes, qui ne comprennent rien par nature aux méandres cérébraux très imbriqués de leurs compagnes. En s’appuyant sur tout ce qu’elles peuvent : une jugesse misoandre, un discours lacrymal, des preuves inventées, un gosse ou même deux, leur mère, leur soeur, leur frère, des mensonges éhontés !
                      Les PN et les paranos sont devenus autant féminins que masculins. Le PN est plutôt riche, politicien, médiateux, commerçant, communiquant. Le (la) parano est moins pourvu(e). Il ou elle a peur de perdre. Le (la) PN n’a pas froid aux yeux, et vous ment dans la gueule : tout le système le soutient ! Bien décrit dans l’article.


                      • Matthieu 24 septembre 2017 13:19

                        Pour aider les victimes à collecter des preuves de ce qu’elles subissent, il faut que la loi évolue et permette les enregistrements audio.

                        Voilà une pétition que je vous invite à signer !


                        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 24 septembre 2017 13:36

                          Oui, il y a une Julie sur le Site de Phil Vergnes qui m’attaque sur mes DIT PLOMES. Avis : Le fameux OSWALD de l’affaire Pirotton, affilié et bardé de DIT PLÖME n’a toujours pas été exclu de la Fédération belge de Psychologues. A bon entendeur....


                          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 24 septembre 2017 13:50

                            Comme toujours : L’histoire de l’Oeuf et la Poule. Bon je vais me faire une OM et lette (en Gascogne, un dépression entre deux DUNES de LYNCH)


                            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 24 septembre 2017 13:52

                              Quod est inferius, est sicut quod est superius. Et quod est supius est sicut quod estinferius ad perpetrada miracula rei unius. Ce qui est en basest comme ce qui est en haut : & ce qui est en hautest comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose.


                              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 24 septembre 2017 13:54

                                Mais d’une certaine manière, je l’aime bien cet OSWALD. Il a montré le vrai visage de la JUSTICE belge. Dans le fond, pas si mauvais comédien :http://www.oswald-decock.be/


                                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 24 septembre 2017 13:57

                                  Dans un couple : l’autre est toujours la projection de notre propre inconscient. On ne se choisit pas par hasard. MATJES NUL


                                  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 24 septembre 2017 14:01

                                    Macron paranoïaque, oui, parce que vous le valez bien : L’OR et ale ;


                                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 24 septembre 2017 14:04

                                      Nous sommes tous des paranoïaques et des P.N. Hitler in UNS. Excepté le jour où l’on en prend conscience. LE ROI :https://www.youtube.com/watch?v=LFMmaLGjAAw

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Roudoualec


Voir ses articles



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité