Karachi, Takieddine, Sarkozy, du nouveau
Parfois il faut diffuser le plus possible quelques informations même si on n'en écrit pas des pages et des pages. L'affaire Karachi est un immense et extraordinairement tragique scandale. C'est le combat de deux clans pour s'approprier illégalement un gâteau de corruption avec retour en France au mépris des lois, de la morale, des intérêts de la France et des Français et, aussi, de la vie de certains.
Nicolas Sarkozy, à propos des rétro pots-de-vin a parlé à Bruxelles de fable : Qui peut croire à une fable pareille ?
Nous venons d'avoir trois informations importantes.
1- Donnedieu de Vabres qui avait soutenu que les intermédiaires n'avaient pas été imposés par lui, a finalement reconnu que ceci était faux et qu'il les avait bien imposés. Et lui risque la justice ordinaire car il 'était pas ministre à l'époque mais membre du cabinet de Léotard. Le Figaro : Interrogé par les enquêteurs de la Division nationale d’investigations financières (Dnif) lors de sa garde à vue les 13 et 14 décembre, pour savoir s'il avait imposé des intermédiaires, Renaud Donnedieu de Vabres leur a répondu : "Comme intermédiaire bénéficiant de contrat, non. Comme personne utile par leurs informations, c'est tout à fait possible", selon le procès-verbal d'audition.
« Réseau K »
L'ex-chef du cabinet civil de François Léotard, Patrice Molle, avait déjà affirmé dans Le Monde que Renaud Donnedieu de Vabres s'était occupé des intermédiaires libanais, évoquant des "rétrocommissions" : "Tout Paris sait qui a imposé les intermédiaires libanais dans le dossier Agosta, Renaud Donnedieu de Vabres traitait tout cela directement, il référait en personne au ministre." Plusieurs témoins ont en effet affirmé que Donnedieu de Vabres, alors conseiller de François Léotard au ministère de la Défense, avait imposé en 1994 à la branche internationale de la Direction des constructions navales (DCNI) les intermédiaires Ziad Takieddine, Abdulrahmane Al-Assir et Ali Ben Moussalem, identifiés sous le nom de "réseau K", alors que les négociations du contrat Agosta étaient déjà bien avancées.
2- Takieddine a été contrôlé à la douane suisse à l'été 1994 en possession de 500 000 F en liquide (révélation de Médiapart), cet homme qui dans un premier temps avait déclaré qu'il n'avait touché aucune commission pour finir par dire que si, il en avait touchées. Le Monde : L'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, inculpé dans le volet financier de l'affaire Karachi, un scandale lié à des ventes d'armes, avait été contrôlé en juillet 1994 par les douanes françaises à la frontière suisse avec une forte somme en liquide dans sa voiture, a assuré, jeudi 29 décembre, le site Médiapart.
A en croire un procès-verbal de la direction générale des douanes cité par Mediapart, M. Takieddine a été interpellé le 28 juillet de cette année-là à un poste-frontière avec la Suisse, à Ferney-Voltaire, en possession de 500 000 francs (76 000 euros actuels) dissimulés sous un siège de sa voiture.
3- le juge Van Ruymbeke aurait eu la confirmation que ce serait bien Sarkozy lui-même qui aurait validé le circuit des pot-de-vin (Libération). Le NouvelObs : Un ex-haut fonctionnaire a confirmé en décembre au juge qui enquête sur l'affaire Karachi que Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget, avait validé en 1994 la création d'une société luxembourgeoise servant à payer des intermédiaires dans des contrats d'armement, selon "Libération" de lundi 2 janvier.
Le journal s'appuie sur un procès-verbal d'audition du 2 décembre, devant le juge Renaud Van Ruymbeke, de Gérard-Philippe Menayas, ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense et ex-directeur administratif et financier de la DCNI, branche internationale de la Direction des constructions navales qui a vendu en 1994 au Pakistan des sous-marins Agosta.
De tout ceci nous nous rendons compte qu'un nombre considérable de proches de Sarkozy, de personnes impliquées dans la campagne de Balladur a été inquiété par la justice : Takieddine, mis en examen, Donnedieu de Vabres, mis en examen, Bazire, mis en examen, Gaubert, mis en examen.
Dans un récent sondage Sarkozy n'est plus considéré que par 25 % des Français comme honnête. Il devaient impossible que dans cette élection présidentielle les Français ne soient pas au courant de ces développements. L'étau se resserre. Seuls trois éminents personnages pour l'instant ne sont pas touchés : Balladur, Léotard et Sarkozy. Il paraît de plus en plus improbable que ces trois-là soient exempts dans cette affaire. Il est donc une nécessité démocratique et de justice que toutes les informations concernant l'affaire Karachi soient diffusées le plus possible afin que tout Français soit éclairé des tenants et aboutissants de ce scandale d'état. Les trois derniers lascars ne sont pas touchés pour l'instant et on sait pourquoi. Les juges Le Loire, van Ruymbeke et Trévidic avancent en pays miné avec un pouvoir qui a du pouvoir. Nous pouvons supposer qu'ils veulent être possesseurs de preuves bétonnées avant d'aller plus loin. De plus nous savons que ces trois-là ne pourront qu'être jugés par la Cour de Justice de la République dont nous n'avons rien à attendre.
La fable est donc que Takieddine a été pris avec 500 000 F par les douane à la frontière Suisse et qu'il a reconnu avoir touché des commissions. La fable est que Donnedieu de Vabres a bien imposé des intermédiaires. La fable est enfin que c'est Nicolas Sarkozy qui a validé le circuit des pots-de-vin.
Faites passer.
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye notamment d'espionnage de la population avec l'appui d'une entreprise française et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l'affaire Pleyel
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
- les affaires Djourhi, Takieddine
- les possibles malettes de Bongo pour financer la campagne de 2007
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Caen, Metz, Nice, du bois de Boulogne, Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte, celle du stylo …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Ceccaldi Raynaud, fils Tibéri …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Bourgi, Richard, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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