L’Amérique latine futur bastion d’une gauche alternative, unie, contestataire et revendicative ?
L’Amérique latine fait peur en ce moment comme on le voit si bien dans la plupart des médias. Qui ne dénonce pas la dictature de Fidel et Raul Castro, celle de Chavez et le nouveau socialisme de Morales ? Petite analyse...
Après des décennies de main-mise sur le continent sud-américain, les États-Unis sont obligés de se taire. Trop embourbés dans leur Irak, aucune action ne peut être entreprise dans "l’Amérique du bas", déjà pour des moyens financiers et logistiques (entre l’Afghanistan et l’Irak les soldats et le matériel sont déjà pris), mais aussi pour des raisons totalement indépendantes de la volonté de Bush. Comment réagirait la population si des milliers de soldats américains déferlaient sur le Venezuela pour détruire la "dictature" de Hugo Chavez ?
Les États-Unis ont pourtant du mal à accepter ce fait. Cuba a réussi ce que les sandinistes et les autres guérillas marxiste n’ont pu. Pourtant on peut se poser la question de savoir si sans la guerre en Irak la donne aurait été la même.
On assiste à un virage à gauche du continent sud-américain : Lula, Bachelet, Morales, Fidel y Raoul et bien entendu Chavez.
Mais que doit-on vraiment penser de ce nouveau socialisme ?
Alors qu’en Europe la gauche se fait vieille et en perte de vitesse, alors que l’Amérique ne connaît toujours pas un contre-pouvoir assez puissant pour contrer le libéralisme et consorts, les pays d’Amérique latine et leurs gouvernements proposent une gestion alternative.
La terre sud-américaine serait-elle alors le terreau d’une nouvelle gauche, aussi puissante que dans sa plus grande période en Europe ? Mais alors pourquoi ce "socialisme nouveau" marche-t-il si bien là-bas et ne marche plus (comme nous l’avons si bien vu) chez nous ?
Il faut comprendre l’histoire de l’Amérique latine pour comprendre le phénomène. Le peuple latino-américain a souvent (quasiment tout le temps) vécu sous le joug de dictatures diverses et plus particulièrement de droite "dure" ou d’extrême droite. La liberté du peuple inexistante, il s’est créé un malaise profond au sein même d’une population vouée à la pauvreté et au labeur.
Ces époques tristes ont créé dans la plupart des pays latino-américains une unité que nous, Européens, ne pouvons même plus espérer.
La domination des États-Unis dans le domaine politique et économique à toujours été présente et c’est seulement ces derniers temps que le joug se relâche. Pour devenir président à une certaine époque, il fallait être "couvé" par un président américain et donc suivre sa ligne politique. Cuba, Argentine, Chili. Aucun n’y échappait.
Dans cette optique, le peuple bien entendu nourrit une profonde aversion pour la plupart de ces gouvernements, et les révoltes et les révolutions naquirent. Le fait de prendre les armes pour faire tomber un gouvernement par un coup d’Etat est monnaie courante. Pourtant, la plupart échouèrent et certaines se continuent encore aujourd’hui. Seule Cuba et ses leaders purent mener à bien cette guérilla et mettre à mal l’hégémonie américaine. Le fait que Cuba soit une île est peut-être un facteur déterminant dans la victoire. Les sandinistes n’ont pas eu cette chance et l’armée américaine (légale ou contre-guérilla financée par elle-même) leur sont tombée à bras-le-corps. On a vu l’empressement avec lequel ils se sont jetés en Bolivie pour assassiner le Che avec l’aide du général Barrientos alors dictateur de ce pays.
L’unité populaire, et la volonté d’en découdre avec ce pouvoir qui ne les comprend pas, pousse la population à voter en masse et ce pour des leaders populistes de toute catégorie.
Après Cuba
et sa vision du communisme (qui s’est éloignée avec le temps de celle
de l’URSS et de la Chine), ces nouveaux pays sont bel et bien le
flambeau d’une gauche nouvelle, grande, créative et florissante. Avec
Lula l’altermondialiste, Fidel et Raoul les communistes, Hugo Chavez le
"nouveau socialiste" et avec Morales "l’Indien du peuple" la gauche
latino-américaine semble avoir encore de beaux jours devant elle. En
espérant que ces pays trouvent une entente pour peser de tout leur
poids politique envers leur voisin capitaliste.
Le rêve de Bolivar pourrait-il se réaliser ?
42 réactions à cet article
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Belle tentative de propagande, reve de revanche certainement sur vos cruelles désillusions suite aux echec de toute les tentatives marxismes sur le reste de la planete...
Lula a vite compris ce que la réal politik impose aux chimeres Bachelet est une marionette instrumentalisée par le vrai pouvoir Quand a ce que fait Chavez et ses mentors cubains c’est tristement pathetique et veritablement antidemocratique Les autres pays se souviennent encore meurtris dans leurs chairs de la terreur semée par les mouvements marxismes malheureusement encore actifs en colombie par exemple
alors la grande unité des peuples sud americains se liberant dans le triomphe du socialisme, cela restera hueuresement pour eux dans les fantasmes des vieux gauchistes qui n’admetterons jamais s’etre trompé dans leurs pseudo ideaux !!
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Mon cher ami j’analyse ce que je vois. En attendant malgré toute la propagande que je vois contre ce « dictateur » il n’empeche que Chavez à été élu démocratiquement, que le référendum de destitution contre lequel il à du faire face à été plus que majoritairement rejeté. Comme le déclare nombre de personnes, d’après les chiffres chavez et l’homme le plus élu par le peuple dans des élections démocratique (avec observateurs bien entendu). Pour le cas de Cuba je suis en train d’écrire un petit dossier pour faire taire toutes ces idioties. Certes nombre de liberté ne sont pas accepté. pourtant, on ne meurt pas de faim a cuba, 95% de la pop. est scolarisé, le système de santé est l’un des plus performant, autant en europe que en amérique. Pour le reste le caractère inaliénable de la révolution fut voté a 80% par référendum. Cuba est le seul pays au monde à avoir un développement durable (WWF) et j’en passe. Pour ce qui est des liberté c’est un grande problème que personne ne peut renier. Pourtant d’après nombreuses définition Fidel Castro n’est pas au sens étimologique du terme un dictateur. MAis se débat se fera, j’èspere des que j’aurais terminé l’écriture de mon analyse si celle ci est publié. Bien à vous
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snoopy86 14 août 2007 18:18Castro n’est pas un dictateur !!!!
Combien de morts pour ce grand démocrate ?
Combien d’exilés ?
Combien de prisonniers politiques ?
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Combien de morts dans les prisons américaines qui choisisent de préférence les black coupables d’office et jouent à Gantanamo sur le territoire américain ????
Combien d’Irakiens civils et innocents exécutés bien avant la guerre civile pour une guerre inepte et sordide ???
Combien de sales manip vomitives et criminelles de la CIA pour la plus grande « Démocratie » du Monde ???
Il y a les consensus occidentaux bien-pensant sur un Cuba dictature alors même que nous fermons les yeux de façon complaisante sur nos propres turpitudes occidentales au nom d’une hégémonie plusieurs fois séculaire et une arrogance sur nos prérogatives.
Cuba, malgré un blocus alimentaire et un rejet orchestré après la défaite piteuse de JFK dans la baie des cochons a réussi à asseoir une autonomie réele alimentaire , culturelle et éducative et posséder une économie exportatrice exedentaire , pour un peuple assez serein.
L’article parle d’un espoir alternatif de sortir enfin de ce joug pour une Amérique Latine décrétée par principe possession et colonie des USA. Jolie tentative de libération. Et aucune tentative et jouer les arbitres et juges depuis une France bien mal en point n’y changera rien.
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D’un point de vue politique, c’est un peu embêtant que le siège social de la gauche alternative soit si loin pour combattre la droite de sarkosi. Ca fait beaucoup de voyages pour une efficacité trés incertaine.
Sinon, vue de Nice, la grande saga sud-américaine est expliquée avec un soin du détail et une vision d’ensemble qui honorent l’auteur. Parfois, elle frôle le merveilleux. Il y a là matière à en faire un grand livre, qui bousculerait bien des idées reçues. Bien entendu et ce serait le moindre, il faudrait une relecture trés soignée. Ce n’est pas la peine de fatiguer les correcteurs. Y avez vous songé ? En tout cas, perséverez !! Je crois que vous êtes sur la bonne voie, comme de plus en plus d’entre nous d’ailleurs.
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bon article , chavez est la preuve qu’on peut faire autrement qu’en cirant les pompes yankees ! et même si tout n’est pas parfait , loin de là à Cuba , les gens ne sont pas plus malheureux à la habana que bien des 43 millions d’americains n’ayant plus droit à aucune protection sociale ;le bonheur est il seulement une affaire de PNBH ou se situe t il ailleurs ? Vaste question !
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Pour ce qui est de Chavez, je suis en train de voir un documentaire qui est à mon avis le plus objectif que j’ai pu voir. Sans nier certains défauts du système il n’en reste pas moins que l’on assiste à de réelles bonnes réformes.Pourtant l’arme du pétrole pourrait bien un jour se retourner contre lui. L’oncle Sam lorgne avidemment sur toutes les ressources pétrolifères inimaginables, de la Russie (vous dites bouclier anti missile ? ) en afghanistan (mais c’est pas les US qui ont armé les talibans ou je me trompe ? ) à l’irak (et elles sont où les armes de destruction massive ? et c’est qui qui a mis Saddam au pouvoir ? ). Bref le Vénézuela est surement le premier pays au monde en terme de ressources pétrolifères. Et c’est vrai qu’avec un homme qui déclare Bush comme « el diablo, avec sa démarche de cow-boy à la John Wayne », qui acclame le dernier livre « l’histoire de l’impérialisme américain » de Chomsky le gouvernemnt Bush et consort (qui ne veut que la paix dans le monde comme tout le monde le sait et comme tout le monde le voit) n’est pas près de fermer les yeux. Chavez est une menace pour la région dixit Rice. D’accord mais je croyais que la sacro-guerre sainte des States était de défendre la liberté des peuples à gouverner d’eux même. Bon après 11 élections consécutives (présidentielles, référendum,légilsatives ect ) ou Chavez l’emporte haut la main je ne voit pas ce qu’ils veulent défendre en fait à part leurs intéret et leur doctrine capitaliste. Pour finir en beauté Rumsfeld déclare que, comme hitler Chavez fut élu par le peuple. Je tiens à préciser que avec 80% des voix ont est loind des quelques % qui donnait l’avantage à Hitler à son époque. On se rapproche plutôt des quelques % qui ont permis de faire passer Bush et surtout d’éviter de 1) le recomptage des voix et de 2) de nouveaux votes...
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à Propos de Chavez voici justement une vidéo documentaire très intéressante en français.
La révolution ne sera pas télévisée :
http://video.google.com/videoplay?docid=7658830544320971019&hl=fr
Je vous conseille vivement de la faire circuler, surtout auprès des moutons qui soupent la messe médiatique des « grands journaux ». Viva Chavez !! :))
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A cette vidéo :) je l’ai vu il y a moins de deux semaines et en fait un rapide commentaire que voilà :
"Pour correspondre avec l’article sur la gauche latino américaine voilà un documentaire très intéressant pour comprendre le coup d’état qui a frappé Hugo Chavez, président élu de manière démocratique par le peuple (fait à préciser car les Américains ne semblent pas l’avoir compris).
Malgré son côté quelque peu pro-chaviste il n’en reste pas moins une grande source de données sur les faits réels, au cœur même de l’action. Ce documentaire de 2003, produit par Kim Bartley et Donnacha O’Briain dure environ 70 minutes et peut se diviser en trois parties bien distinctes :
I] Le programme d’Hugo Chavez, président démocratiquement élu par le peuple. II] Le coup d’état qui failli le renverser. III] Son retour au pouvoir 48h plus tard.
Ce documentaire dénonce la manipulation des médias, des chaînes privées plus particulièrement (soumises au grand patronat) mais aussi le rôle des États-Unis, prompt à réduire le président au mot dictateur et ennemi de la démocratie et tout aussi prompt à donner leur bénédiction au nouveau régime mis en place par un réel coup d’état (belle leçon d’humanisme pour un pays se déclarant défendre la liberté du peuple a disposer d’eux même). L’appui de la population à Hugo Chavez est assez remarquable et nous assistons à de véritables scènes de semi révolution pour faire tomber le coup d’état. Tout y est pour représenter une Amérique latine en plein renouveau mais gardant un pied dans son passé populaire : un président populiste et proche du peule, des foules brandissant son effigie et celle de Bolivar, scandant des « Chavez, amigo, el pueblo esta con tigo » ou encore des « No pasaran ! » et même le cortège ministérielle de Chavez chantant un « el pueblo unido jamas sera vencido » après le retour del presidente. On voit facilement pourtant comment les foules anti-chaviste sont manipulés mais (on n’en doute pas) on nous montre point comment les pro-chaviste doivent l’être tout autant. Ce documentaire pro-chaviste terne un peu une vision totalement objective des faits exprimés, mais on ne doute pas un seul instant que les faits se sont déroulés comme tel, dans un tel élan populaire pour voir revenir le président. Une belle leçon pour tous ceux qui déclarent que Hugo Chavez n’est qu’un dictateur anti-démocratique venu au pouvoir par tricheries et manipulations. A voir absolument pour mieux comprendre cet homme, son régime, le Venezuela lui même et cette Amérique Latine et son « virage à gauche ».
Voilà. Pour cette occasion je vous conseille grandement le dossier spécial « T.V libre » de partigiano connection now ! disponible à cette adresse : http://partigiano-connection-now.blogspot.com/2007/08/dossier.html
Bien à vous.
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encore un bidasse a l’esprit borné qui fait bien la paire avec l’autre trou du cul
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Traduction pour les néophytes :
- « Voilà encore un imbécile de dictateur qui croit au communisme et qui semble aussi bête et stérile que son copain Fidel. »Me tromperais je ou c’est à peu près ça ? En tout cas ton argumentation convaiquante m’a beaucooup fait réfléchir...à la betise humaine. Des gens qui parlent sans savoir et qui ne veulent pas savoir. Respect dur d’être aussi borné.
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Sa m’étonnez de ne pas vous voir. C’est vrai Chavez le déclare fréquemment : faisons comme l’éurope c’est notre modèle ! Je veux bien qu’il cite sartre dans ces discours mais de là à s’aligner... « dans la réalité sa politique est identique à celle que la France à suivi depuis 1945 » mais bien sur mon ami. Voyez nos pauvres, nos sdf, nos cités. Je pense que votre ananlyse mérite une correction. Alors que notre gouvernement enrichi les riches (et pas seulement grâe à Sarko) Chavez se base sur les pauvres. Je ne vois vraiment pas en quoi la politique de la france c’est « vraiment » basé sur nos basses classes en cherchant à réduire les inégalités. si vous voulez des chiffres la difference n’a jamais cessé de s’acroitre. Personnellement votre analyse est donx juste : en une phrase : « L’Amérique du Sud à gouté à la dictature et la grande pauvreté sans parler de la faillite des expériences ulta-libérales qui ont pillé ces pays de leurs ressources aux bénéfices de groupes d’interêts particuliers. » Le reste n’est que balivernes.
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réponse mal mise excusez je replace cela.
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L’Amérique du Sud à gouté à la dictature et la grande pauvreté sans parler de la faillite des expériences ulta-libérales qui ont pillé ces pays de leurs ressources aux bénéfices de groupes d’interêts particuliers.
Il est donc normal qu’après toutes les mauvaises expériences ces pays suivent non pas une voie « socialiste » mais plutot d’une politique réaliste qui pourrait avoir comme modèle la France.
Bien sur,il enrobe son discours d’une conception « socialiste » mais dans la réalité sa politique est identique à celle que la France à suivi depuis 1945
La France est un modéle car Chavez reconstruit son pays comme la France en 1945 avec la nationalisation des instruments économiques.
L’Europe aussi est un modèle pour ces pays car,ils n’ont jamais rien connu d’autres depuis 200 ans.
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Sa m’étonnez de ne pas vous voir. C’est vrai Chavez le déclare fréquemment : faisons comme l’éurope c’est notre modèle ! Je veux bien qu’il cite sartre dans ces discours mais de là à s’aligner... « dans la réalité sa politique est identique à celle que la France à suivi depuis 1945 » mais bien sur mon ami. Voyez nos pauvres, nos sdf, nos cités. Je pense que votre ananlyse mérite une correction. Alors que notre gouvernement enrichi les riches (et pas seulement grâe à Sarko) Chavez se base sur les pauvres. Je ne vois vraiment pas en quoi la politique de la france c’est « vraiment » basé sur nos basses classes en cherchant à réduire les inégalités. si vous voulez des chiffres la difference n’a jamais cessé de s’acroitre. Personnellement votre analyse est donx juste : en une phrase : « L’Amérique du Sud à gouté à la dictature et la grande pauvreté sans parler de la faillite des expériences ulta-libérales qui ont pillé ces pays de leurs ressources aux bénéfices de groupes d’interêts particuliers. » Le reste n’est que balivernes.
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ce lerma c’est decidemment un bot :)
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pire. il se répéte je trouve. ça devient lassant mais bon...
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Qui ne dénonce pas la dictature de Fidel et Raul Castro, celle de Chavez et le nouveau socialisme de Morales ?
Mais si Monsieur, lisez le Monde Diplo au lieu de Courrier international, prêtez l’oreille à Chevènement (qui n’est pas encore tout à fait mort) par exempleet déjà vous verrez que tout le monde ne dénonce pas Chavez en France au moins. En Italie il faut vraiment aller chercher du côté des no-global pour entendre des voix non hostiles , et encore.
Mais je pense que la France a un oeil et une oreille sur ce qui se passe de l’Argentine à la Bolivie. Le nombre d’articles sur Agoravox à ce sujet le montre assez bien.
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Mon cher je suis abonné au monde diplo depuis plusieurs années et j’adore lire les écrits de Ramonet sur Cuba ou le Venezuela (la valise du dernier monde diplo sur Chavez en fait taire plus d’un). Ce que je tenais à souligner dans la phrase que vous avez tiré est que dans leur immense majorité les gens dénoncent ces « dictatures ». Il n’y a pas trente six choix. Soit il est soit il ne l’est pas. Pour ma part je ne considère aucunement Castro comme un dictateur. Pourtant dans la majorité des cas (médias de masse, politiques, RSF) Castro est un dictateur. Wikipedia le déclare comme tel.Pour ce qui est de Chavez même si on ne crie pas trop encore à la dictature combien de fois Rice et l’administration bush poussent les gens à penser cela ? Si vous ne connaisez rien à cuba, à son histoire, à sa lutte, que vous regardez la télévision et les journaux les moins « intellectuels » vous en arrivait à la conclusion que c’est une dictature. Ce sera surement mon prochain article que de démontrer que c’est faux. En esperant m’être fait comprendre.
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A quoi joue l’Amérique du sud et le Vénézuela quand il joue avec l’Iran le meme jeu qu’il jouait autrefois avec la défunte URSS...n’a t’il rien appris ?...esprit borné
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...et la société civile dans tout celà ? sans doute à la solde de l’impérialisme ultra libéraliste...(je tiens à préciser que je suis de gauche et meme de l’extréme et ultime gauche)
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C’est bien ce qu’on vous reproche. Que proposez vous moebius ; vous qui êtes de loin de plus intelligent de nous tous ? Le plus lucide devrais-je dire ... Qu’on se laisser aller à ce même pessimisme sans fond duquel vous nous observez avec dédain puis organiser un suicide collectif qui débarassera enfin la terre de cette vermine qu’est la race humaine ? C’est ça ?
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Belle tentative de propagande, reve de revanche certainement sur vos cruelles désillusions suite aux echec de toute les tentatives marxismes sur le reste de la planete...
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La République des Guaranis, société basée sur des principes « communistes » et ayant prospérée de 1610 à 1768 sur une large portion d’Amérique du Sud a plutot été un modèle de réussite. Le seul dirons certains dont j’aurai plutot tendance à faire partis pour être honnete.
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Une utopie de plus qui a surtout eu pour consequence de bouleverser la vie de « bons sauvages » qui n’avaient rien demandé à personne ! « Notre premier soin, écrit un jésuite vers 1640, fut de réduire les Indiens en société et de leur montrer combien la vie civile était préférable à la vie brutale. » Nomades, anthropophages et polygames, les Guaranis furent ainsi « ramenés » par les pères à une vie sédentaire et « aux vertus qui conviennent aux êtres raisonnables
sic !
certain communistes qui ne sont pas à une contradiction prés ne pretendent ils pas - au non de leur soit disant monopole de l’egalitarisme- que Jesus etait l’un des premiers communistes....
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« »une large portion d’Amérique du Sud« »
???
Tout au plus 100000 indiens et un territoire grand comme la France, l’État jésuite enclavé entre la vice-royauté du Pérou et celle du Rio de la Plata couvrait seulement l’actuel Paraguay, également le nord de l’Argentine, l’Uruguay et le sud-ouest du Brésil !!!
A l’echelle de l’amerique du sud....
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che guevera,Bolivar, castro... Ils nous ont tous fait rêvé..C’était ailleurs donc bien mieux... Mais n’oublions pas que pourqu’il y ait transformation, il faut des conditions historiques de luttes démocratiques populaires, il faut une culture démocratique bien implantée... Malheureusement dans les conditions de l’amérique latine celle-ci n’existe pas et à n’en point douter ce populisme virera comme précédemment au fascisme de gauche ou de droite et à l’appropriation pas une minorité des biens communs... L’histoire est parfois un éternel recommencement...
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Je ne suis pas entièrement d’accord avec votre analyse. La révolution comme l’a fait Cuba a eu beaucoup de mal à s’exporter du fait que Cuba était une ^le et que cela change beaucoup la donne (on a vu diverses guérillas formentés par cstro en afrique, en bolivie...) Pourtant il n’en reste pas moins que l’amérique latine en général fut sous domination américaine de longues décennies. Comme on le sait le jou de l’impérialisme n’aide jamais les plus pauvre. Et c’est de toutes ces années de souffrances que le peuple souffre. La révolution comme l’entend Castro ou Chavez n’est pas exportable « comme telle » dans le continent. Comme il fut le cas avec L’urss qui c’est borné à exporter la révolution telle quelle sans prendre en compte les facteurs de populations, d’ethnies, religieux ect ect . Pourtant je suis certain que le peuple Latino-américain fait entendre sa voix de plus en plus et sans arriver de partout à des révolution « socialistes » il n’en reste pas moins que les « leaders » sont là et les conditions démographique de lutte aussi. La différence riches/pauvres, la domination étasunienne, les anciennes dictatures sous la houlette de la bourgeoisie ect ect C’est une analyse personnelle et je ne dis pas que c’est ce qui se passera mais c’est se qui me semble le plus probable. Sauf si les systèmes mis en place ne se renouvellent pas et s’effondrent d’eux même.
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Avoir la moindre indulgence pour le regime des castristes ayant confisqué le pouvoir depuis des decennies pour instaurer une VRAIE DICTATURE et les soit disant « bienfaits » de cette revolution est soit le signe d’une grande naiveté doublé d’un aveuglement idéologique, soit de la complaisance complice.
Au nom de toute les victimes emprisonnées, victimes du systeme, au nom de tout les excecutés et « les disparus », vos propos sont libres certes et cela est heureux, mais vos propos sont d’une indigence absolue (shyankar,melanie )
« »asseoir une autonomie réele alimentaire , culturelle et éducative et posséder une économie exportatrice exedentaire , pour un peuple assez serein.« »
...........conternant !!
S’il n’y avait pas aujourd’hui le soutient de Chavez...
S’il n’y avait pas le peuple cubain obligé de se prostituer...
S’il n’y avait pas les dollars et les euros du tourisme geré par une société paramilitaire...
Quel beau modele de société !!!!!!!!
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Pour répondre à ton commentaire. Mon idée sur le fait que Cuba n’est pas une dictature n’est pas du tout une naiveté comme tu le déclare. Je me suis longuement renseigné, j’ai beaucoup beaucoup lu sur le sujet et j’ai vu un nombre de documentaire assez impressionant. Loin d’être tous des documents pro-castristes, certains étaient le plus subjectif possible et d’autre on ne peut plus anti-castriste.
- Pour ce qui est de la prostitution des cubains. C’est un fait qu existe auquel on est confronté dès son arrivée sur l’ile, inutile de le nier. Pourtant si tu enlève l’ignoble blocus qui détruit l’économie de l’île depuis une 50aine d’années et qui aurait d’après une étude causée environ 60 milliards d’euros de pertes. La prostitution se voit aussi chez nous mon cher, au états-unis, en allemagne, au pays-bas. Elle n’est certes pas utilisée de la même manière mais il n’en reste pas moins qu’elle existe. Sommes nous pour autant une dictature ?
- Pour ce qui est de Chavez ; c’est Chavez qui à ses débuts en tant que président est venu vers castro et non l’inverse, castro n’a jamais fait l’aumone a qui que ce soit en matière de politique internationale et n’a jamais lécher les bottes d’un quelconque dirigeant.
- Pour ce qui est du tourisme. Et bien oui, comme la côte d’azur, miami ou encore la corse, la toscane, cuba génère de gros revenus grâce au tourisme N ou est le problème ? L’argent n’atteint pas la population ? Qu’en est il de notre sustème ? Payes tu moins d’impots car tu habite dans une ville à fort potentiel touristique ? n’est ce pas plutot l’inverse ? Et si le blocus prenait fin, ne penses tu pas que Castro (Raoul aujourd’hui) préférerait mettre tout cet argent dans le commerce plutôt que dans des hotesl qui sont l’une des seules sources de revenus de l’ile ? Et pourquoi en tant qu’américain, grâce à la nouvelle loi Bush tu peur encourir une amende de plusieurs dizaines de milliers de dollars si tu touche le sol cubain et si tu est soupçoné d’avoir ne serais-ce que parlé avec un membre du « pc cubain » environ 20ans de prisons ? Qui est le plus inhumain ?- Pour finir, tes propos comme « Au nom de toute les victimes emprisonnées, victimes du systeme, au nom de tout les excecutés et »les disparus« , »manquent cruellement de données. Il existe un moratoire à cuba depuis 2003 qui bloque toute peine de mort. Comme le déclare Amnesty International dans son rapport 2006, « il reste certes 30 personnes dans les couloirs de la mort mais on peut noter que personne ne fut exécuté ces 3 dernières années. » En est il pareil pour le Japon ou pire encore, les états-unis qui se déclarent chacun comme de grandes démocraties ? Pour les victime du « système », cuba ne retient absolument pas ces habitants dans un rideau de fer. Ils sont absolument libres de partir. Le problème étant que les états-unis ne délivrent aucun mandant sauf si vous vous sentez de tuer castro sur le champ. Vous imaginez cuba faire de même ? n’est-ce pas un acte de guerre ? Pour les disparus, il n’en existe aucun à ce jour, et ce dans s’importe quel rapport international digne de confiance. Enfin pour les emprisonés. Il existe certaines privation de libertés flagrantes que personne ne peut nier. Sans prendre en compte le rapport de RSF (on a vu la controverse du financement), Cuba est certes sous une certaine censure mais en poussant plus loin n’importe quelle recherche, n’importe quelle pays que vous déclarer comme « démocratique » détient une auto-censure gigantesque et qui plus est une censure des médias assez importante. Je ne vais pas vous faire l’affront de déclarer que la plupart des américains ne savent pas « vraiment » ce qui se passe en irak et pourtant c’est bel et bien le cas, de même que aucune étude ne peut être menée sur le 11 septembre ou sur les chambres à gaz pour cause de révisionnisme ou conspirationnisme. Dès que l’on se met à parler du complot sionniste certains ouvrent de grand yeux et déclarent : « racistes, antisémites ». Quel rapport ? Et c’est cela que vous trouvez meilleur à cuba ? Alors monsieur je vous lance un appel franc. Arretez de croire tout ce que l’on vous dit. Renseignez vous de tous côtésn faites le tri et faites vous votre propre opinion, n’écoutait pas bêtement les mass média ou les outils de propagande gouvernementaux. Après nous continuerons de parler d’aveuglement idéologique mais, à mon grand regret c’est vous qui semblez le plus proche de cet aveuglement. Bien à vous
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Je n’ai pas le temps de reprendre point par point tes « arguments » (au debut tu me tutois pour finir par me vouvoyer,...) , il se trouve que je connais bien l’amerique latine, la moitié de ma famille est au perou ou au chili, et bien sur je connais nombre de cubains, en France, aux states, et aussi à cuba pour y avoir fait plusieurs sejours
J’ai la (petite) pretention de connaitre un peu le sujet...
Quand tu dis que l’on ne condamne plus à mort à Cuba ? Peut etre ....officielement !! mais on continue a mourrir de fin ou de « blessure » en prison quand on ne disparait pas tout simplement !!
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Je vais continuer dans le vouvoyement puisque cela reste une marque de respect et que même si nos idées semblent amplement diverger il n’en reste pas moins que l’échange peut être très intéréssant. Pour ce qui est de la mortalité infantile en particulier : « en 2006, le taux de mortalité infantile, soit le nombre d’enfants nés vivants mais décédés avant l’âge de un an, à été à cuba de 5.3 pour mille, soit le taux le plus bas d’amérique latine et le second du continent américain après le canada. » Difficile donc de déclarer que l’on meurt de faim ou plutot de mettre en exerge ce point alors que la France et surtout les EU ne sont pas très bien placé comme on le sait. Je me souviens avoir vu des données à ce propos mais je ne les retrouve plus. Enfin pour les condamnations et compagnies : on condamne toujours à mort à Cuba mais sa mise en exécution ne se fait plus. Enfin, toujours sur le même point je tiens à noter que, toujours selon le rapport 2006 de Amnesty International, « environ 70 prisonniers d’opinions étaient toujours incacerés. » Ce fait est grave est doit être souligné. Pourtant avec la politique des E.u en matière de lutte contre le « terrorisme » et sa facilité à mettre tous le monde derrière les barreaux avec plus d’innoncents que de vrais terroriste et leur facilité à la torture inhumaine et illégale est un fait à souligner d’autant plus car cette nation est déclarée par tous (sauf les plus durs des marxistes) comme une démocratie. Pour en revenir à Cuba je tiens, pour terminer, noter que après Amnesty International déclare dans son même rapport, un peu après le nombre de « dissidents emprisonnés » que, en mai 2005, L’assemblée pour la promotion de la société civile (une coealition d’environ 350 organisation non-gouvernementales), a organisé le plus grand rassemblement d’opposants jamais organisé à Cuba, et avec l’accord des autorités et du gouvernement. Même si ce fait ne doit pas troubler le manque de libertés individuelles à Cuba, il n’en reste pas moins que (dans ce cas), l’opposition est là même qu’ailleurs. Dans la plupart des cas, lorsque les EU dénoncent Cuba comme étant une dictature, il y a juste à regarder les données des EU pour comprendre que leur gouvernement actuel et surement pire. Si vous voulez que ce débat se poursuive j’en serais honoré, soit ici soit via mon mail.
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excusez pour la mortalité infantile, son rapport sur le fait de mourrir de fait est tres peu evident. Je voulais parler de l’idh. Je vais tenter de retrouver les données.
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Je crois que sur cuba, la discution est plutot vaine aux vues de vos derniers commentaires qui confirment en tout points mon intervention initial dans votre sujet....
Au passage , expliquez moi la raison qui pousse Hugo Chavez a vouloir modifier la constitution pour avoir un mandat permanent ( à vie) sur son pays ?
Encore une demonstration alembiquée que le camps democrate ce sont eux ? (Chavez et les freros de cubains ?) et pas les affreux ricains ?
Allez y, faites moi cette demonstration pour le plaisir....
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sur cuba , je vois que la discution est vaine et confirme en tout point mon intervention initizle dans votre sujet !!
Que pensez vous des derniers projets d’hugo Chavez qui ne cesse de renforcer son pouvoir sur le Venezuela. Mercredi soir, il a présenté son projet de réforme constitutionnelle, une réforme tout à son avantage. Il s’est ainsi adressé à un parlement dominé par ses partisans, et a indiqué « ne surprendre personne » en voulant modifier l’article 230 de la Constitution qui fixe à deux le nombre de mandats présidentiels et augmente la durée du mandat en proposant un septennat.
Il devait normalement quitter le pouvoir en 2013, mais cette durée est insuffisante au regard du but que s’est fixé Hugo Chavez : « rester au pouvoir, mener sa »révolution« au moins jusqu’en 2021 et construire un »socialisme du 21e siècle".
Rien que ça !!
Sa réforme porte sur 33 des 350 articles de la Constitution, soit 10% de la Constitution qu’il avait déjà modifiée en 1999. Elle a toutes les chances de passer sans problèmes au parlement monocaméral dont tous les 167 sièges sont occupés par des députés fidèles au président. Mais ensuite elle devra être soumise à un référendum. Hugo Chavez cherche à créer un nouvel ordre économique et social qu’il appelle lui-même « socialisme pétrolier ».’ (sic )
Enfin, il entend ajouter à l’article 11 de la Constitution que « le Président pourra décréter des régions spéciales militaires à des fins stratégiques ou de défense dans n’importe quelle partie du territoire national » et désigner des « autorités spéciales ». Le Parlement lui avait déjà octroyé en janvier les pleins pouvoirs pour gouverner par décret.( re sic )
L’opposition, qui avait boycotté les dernières législatives en 2005, avait dénoncé ses projets comme « fascistes » et destinés selon elle à instaurer au Venezuela un régime « à la cubaine ». Le président avait rejeté sa proposition de créer une constituante pour débattre de ses projets de réforme institutionnelle. Le président vénézuélien a rejeté à nouveau les critiques dans son discours mercredi soir. « Ils (l’opposition) m’accusent de faire des plans pour m’éterniser au pouvoir ou pour concentrer les pouvoirs, nous savons que ce n’est pas ça », s’est indigné Hugo Chavez devant le parlement.... (re re sic ! )
Vous allez bien sur me faire une demonstration alambiquée que les vrais democrates, ce sont bien sur eux !! ( chavez ou les freros castro )
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D’ailleurs, ce qui est le plus abject dans les projets de Chavez est la creation et le choix de la primauté des comités de quartiers
premier pas du totalitarisme, utilisés partout pour controler au plus prés la revolution et surtout... la population bien sur, notament à Cuba....
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Je ne suis point au courant de toutes ces réformes car je me penche beaucoup sur le cas de Cuba en ce moment. Pourtant je vous ferais remarquer que Chavez ne se présente point a vie mais tiens seulement à pouvoir etre réelu plus de deux fois comme le note la constitution. Sur ce point sans directement monter sur les grands cheveaux on peut dire que Chirac à fait pareil et que l’administration bush se sont posé la question. Un observateur internation vous le dira bien mieux que moi même dans le documentaire « viva la revolucion ? » qui est assez objectif pour que vous le preniez en compte. Ne disposant pas d’une connection internet digne d’une quelconque recherche sur le net je vous propose de vous donner de plus amples infos dès lundi ou mardi et continuer ce débat. N’hésitez pas à me contacter par mail. Répondre à chaque post comme sur msn me dérange un peu et je préférerais continuer cette discussion via mail. Je vous laisse le choix donc.
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Chavez cette semaine a annoncé, avec ce culot qui le caractérise, que la Constittion de 1999 comme la pratique démocratique bolivarienne étaient une des plus parfaites manifestations démocratiques de l’humanité. sans rire. Il a meme dit précisément : Dudo de que haya un pais mas democratico que Venezuela en el mundo..
J’adore. ca c’est du Chavez typico.
Cet article, comme la plupart des articles portant sur l’amérique latine et Chavez en particulier, rédigés par mes camarades de gauche (dont je suis), enchaine doucement mais surement les poncifes comme les perles. Que de clichés...cela m’attriste car ils dénotent l’état lamentable du nécessaire « renouveau » de la gauche en Europe, en idéalisant des processus qu’elle ne comprend pas et qu’elle interprète en fonction de ses propres incapacités. C’est du transfert typique, on plaque ses fantasmes sur des réalités lointaines et exotiques en déguisant son logos, son argumentaire, d’un vernis de cérdibilité.
Je suis amusé de ces articles et commentaires décrivant de loin, après (au mieux) un mois de « visite politique » dans le pays concerné, des processus bien plus complexes que ce qu’il peuvent imaginer. et bien moins aboutis que ce qu’ils veulent bien croire aveuglément.
des limites d’Agoravox, aussi, et du journalisme citoyen : Chacun peut dire absolument n’importe quoi, en fonction de ses névroses ou de ses obsessions politiques.
POur écrire sérieusement sur l’efficacité réelle et l’impact réel des politiques de Chavez, ou sur Evo Morales (voila un processus politique bien plus profond et complexe que la vision martiale et autoritaire du pouvoir des bolivariens...), je suis désolé messieurs dames, mais il faut avoir vécu sur place, enquêté, être sorti des visites officielles. Auquel cas, on reproduit les memes erreurs que les sympathisants de la Chine Maoiste pendnat le grand bond en avant, qui n’ont rien vu venir, au Cambodge (pas vue les 5 millons de déviants) ou en URSS. Cuba, il faut y aller pour comprendre l’autocensure, l’endoctrinement, le manque d’émancipation individuelle comme collective. le nombre de morts ou torturés, c’est un faux débat. je dirais meme que c’est un débat à la con. des torturés, qu’ils le soient par la CIA ou l’école des amériques ou a Guantanamo ou dans les geoles castristes en 1962 ou dans les comissariats d Istanbul, à partir de quelques cas, ca concerne l’humanité.c’est grave.
malgré le putain d’embargo impérial des US qui ne fait qu’aggraver les choses, il y a des raisons structurelles objectives pour rejeter à tout prix le modèle cubain, quand on bande sur Cuba pour les deux clihés, l’éducation et la santé (succès relatifs du régime, les seuls). Doux reveurs...Venez vous frotter au reel un peu, ca vous fera du bien.
Rien de nouveau sous le soleil tropical ou andin. Il y eut, il y a, il y aura toujours des touristes politiques en Amérique latine.
Je les ai vu au Chiapas, en pleine mode zapatiste. Je les ai vu à El Alto, Bolivie, en pleine mode résistance indigena-evo -andine. Je les ai vu dans les forums alters latino, à Quito et Caracas, faire du volley, peindre des draps et s’emmerder assez. Je les ai vu au Vénézuela, en pleine mode Chaviste.
A l’époque je lisais encore Le Monde Diplodocus. Le Diplo a des éditions nationales pratiquement partout en Amérique latine. Parfois plus interessantes que ce qui sort à Paris. Après avoir traîné mes savates et travaillé dans plusieurs pays de cette région, près de 6 ans, je ne peux plus. Les articles sur le continent qui sortent à Paris, dont la mauvaise foi dépasse parfois l’entendement, mais pas toutes les espérances de leurs lecteurs, ont fini de me lasser. La lecture du Diplodocus m’est devenue profondément pénible, malgré mes orientatiosn clairement à gauche. malgré mon dépit des PS européens qui ne m’ont jamais représenté, par exmeple. je refuse pour autant de penser que l’on dit chercher des alternatives chez Chavez..c est à mourir de rire..
A ce titre, le Diplo...retomber sur des numéros de 1987 est toujours intéressant : car c’est la même vision apocalyptique qui annonce des lendemains qui déchantent et en appellait à regarder du côté de...Cuba. Aujourd’hui, le hyp, la mode, c’est Hugo Chavez.
d’accord pour dire qu’avant, c’etait une sorte de colonie intérieure, profondément inégalitaire. mais Chavez a 8 ans au pouvoir la déja. Quel bilan tirer ? Au fond, s’il fallait résumer, que penser d’un processus ou il n’existe aucune séparation des pouvoirs ? c’est un césarisme autoritaire censitaire, qui est favoorisé par les prix du pétrole, mais a été incapable de mettre en place des réformes de fonds pour les pauvres..juste quelques missions intéresantes, mais très paternalistes. Que penser d’un dirigeant qui polarise sciemment une société aussi violente que la société vénézuelienne ? (12 000 homicides en 2006)
On en cause plus longuement sur : http://www.amlatineterecuerdo.blogspot.com
enfin, tout cela appartient aux latino américains..moi ce que j’en dis, ce n’est de la petite poussière de rien du tout. mais au moins, essayons d’être moins idéaliste cul cul et d’avancer des arguments concrets...
Allez donc voyager au Venezuela 6 bons mois, on en reparle de votre Messie come sauveur de la gauche du monde.
Patxi
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quelques gentilles particularités du regime castriste qui a confisqué le pouvoir depuis bientot 50 ans en « remettant son poste en jeu » tout les 7 ans comme le prevoit le projet de son poulain Chavez...
En premier , cette organisation totalitaire pour « cadrer » au plus pres la population : Dans chaque pâté de maison, le Comité de Défense de la Révolution surveille les habitants et dénonce toute expression de dissidence avec le parti unique
Avec moins de 10 euros par mois, la quasi totalité de la population vit sous le seuil de pauvreté. La nourriture est rationnée depuis 40 ans et toute initiative économique est interdite.
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Posséder la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme peut conduire à la prison et au camp de travail pour « propagande ennemie ». Émettre une réflexion critique contre le régime est d’abord sanctionné par le licenciement puis par la « loi de dangerosité » qui permet d’envoyer tout suspect en prison même si aucun délit n’a été commis.
Tous les Droits de l’Homme sont constamment bafoués. Il n’y a aucune liberté de la presse, aucune liberté de réunion, aucune liberté syndicale.
Les hôtels, les plus belles plages, restaurants et discothèques sont interdits au Cubains. Des barrages leurs interdisent l’accès des centres touristiques de Varadero et de Cayo Coco. Les centres des villes pullulent de policiers ou de garde politique ( votre propre voisdin par exemple )pour controler les "contacts entre les Cubains et les étrangers.
A moins d’appartenir à l’appareil politique, les Cubains doivent verser au moins l’equivallent de 1000 dollars pour sortir de leurs pays, soit 90 fois le salaire mensuel moyen !
Les employés des hôtels et les guides sont embauchés par un organisme officiel dont la seule fonction est de vérifier la fiabilité politique des candidats Afin d’étudier, d’obtenir des postes a responsabilité ou même de louer une chambre chez soi il faut non seulement être politiquement fiable au parti mais aussi venir d’une famille fiable.
Et pendant ce temps là, en France se perpetue un culte aberrant aux personnages de Castro et de son sanglant complice Ernesto Guevara. Il suffit de se promener dans n’importe quelle rue ou avenue, fréquenter brocantes et marché aux puces pour voir un répugnant emblème de vieux cons (ou jeunes) qui croient se refaire leur révolution au fond de leur appartement bourgeois.
Cette mode est répandue par les média, ceux là même qui applaudissaient à l’entrée des Khmers Rouges à Phnom Penh. (cf monde diplomatique entre autre)
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il ne faut pas croire tout ce que l’on entend il est plutot gentil fidel !
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oui effectivement, lorsque l’on intervient dans ce sens, cela passe plus facilement... censure, censure !
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Desolé, il y a quelques doublons du au decalage pour la prise en compte de mon message, 48H00 !! en tout cas , je me suis emballé, pas de censure dans le traitement de mes interventions dont acte !
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