L’Ami Américain
Depuis très longtemps, j’ai été, je crois, comme beaucoup, spectatrice du comportement des États-Unis dans le monde. Comme image, en tout cas, celle que laisse ce pays aux travers les médias, est celle d’un pays guerroyeur, violent, dont les héros Américains, rappelle le site tueur en série.org, ont été Billy the Kid ou Bonny and Clyde, sans cesse armé jusqu’aux dents, paranoïaque, où même nos journaux relatent des mille crimes et délits de leurs tueurs en série selon Slate à leur apogée dans les années 80 ; pays des mille et un excès et d’une drôle de pudibonderie, alors que pourtant les États-Unis n’ont de cesse de se donner en spectacle aux yeux du monde entier ; un pays où tout et sont contraire, et tout, nous montre-t-on, pour ceux qu’ils l’ont visité, devient le contraire, d’un État à un autre. C’est un État Fédéral. Un pays qui se permet beaucoup, entre autres, la dernière en date, celui de venir fouiller dans les placards de ses amis ou de ses alliés. Les révélations faites par Edward Snowden sur le pillage des données de citoyens extérieurs aux États-Unis par la NSA, alors que cependant les États-Unis disaient qu’ils fourniraient des informations à leurs “alliés”, se font toujours attendre ; mais c’était sans compter sur la rapidité d’Edward Snowden, qui, lui, en a fourni sans plus attendre quant-à XKeyscore.
Amis, Alliés et Partenaires ?
Aux premières révélations faites par Edward Snowden, par l’intermédiaire du Der Spiegel, ManuelValls interviewé par Jean-Jacques Bourdin, répondait « En même temps, nous ne connaissons pas, ni les documents, s’il y a des documents, ni la réalité de toutes ces informations, de toutes ces révélations etc. » à l’interrogation de Jean-Jacques Bourdin qui était « J’imagine que vous avez diligenté des enquêtes vous ? » Valls répondait « Il y a un certains nombres d’enquêtes qui sont diligentées mais ce serait particulièrement grrr… » sans même laisser reprendre son souffle à ce pauvre petit Manuel Valls, Jean-Jacques Bourdin renchérissait par une autre question, « Ça y est ! les services du contre espionnage français sont en train de travailler ?! » mais dans l’interview autre chose a fini par m’intriguer, c’est cette rhétorique là « Mais tout ce qui est l’ordre de l’espionnage, de la surveillance, de pays amis, de pays alliés, de partenaires… » ceci n’a l’air de rien, mais ce genre de rhétorique a été utilisé par Sarkozy en 2007 pour galvanisé le congrès américain, je cite, « Je veux être votre ami, votre allié, votre partenaire » incroyable “ami Valls”. Vous pouvez regarder l’interview d’un Manuel Valls démunis face à Jean-Jacques Bourdin bourré de munitions.
Je vais reprendre une question dont j’ai entendu ailleurs ; des ambassadeurs, ont-ils été rappelés ? L’Europe a-t-elle stoppé voire même ralenti les négociations commerciales transatlantiques ?
La famille Rien-à-cacher.
Certains, qui s’obstinent à ne pas vouloir voir, car sans doute, aussi démunis que tout le monde, face à cette véritable offense faite à un individu, celui d’avoir été piégé par le trou de sa propre serrure ; (Car c’est vrai, comment faire quand on n’est pas un spécialiste de l’informatique ?) font tourner en boucle le fameux « mais tout le monde espionne tout le monde » ou mieux, « je n’ai rien à cacher » ; à toutes ces personnes décontenancées, je pose la question suivante ; s’ils surprennent un individu entrain de fouiller dans leur boite à lettres, vont-ils lui dire, « je vous en prie, continuez donc, je n’ai rien à cacher ! » alors que certains pensaient se confier à une seule personne par l’intermédiaire de sa boite à lettres privée, son courriel, des centaines d’autres, peut-être, ont dû être, et sont probablement toujours dans la confidence eux aussi ; mais chez les rien à cacher, ce n’est visiblement pas un problème ; d’ailleurs, on se demande finalement bien pourquoi, si ceux qui n’ont rien à cacher, car disent-ils, ils n’ont rien à se reprocher, n’affichent pas leurs gouts, leur emploi du temps, leurs factures, leurs impôts, et même les remboursements de sécurité sociale et pourquoi pas leur quotient familiale, sur leur porte d’entrée ; afin que tout le voisinage viennent enfin voir, chez la famille Rien-à-cacher, ce qu’il n’y a absolument rien à cacher ; car après tout, où est donc la différence, entre le voisinage et le monde entier, si personne n’a plus rien à protéger.
L’ami qui vous veut du bien.
Il est rare d’avoir des amis qui vous veulent du bien, mais dont l’amitié, devient, je trouve, au fil du temps, un peu lourde à porter. Car quand on se prétend être l’ami de quelqu’un, même un vieil ami, on se doit parfois de l’écouter ; d’écouter les conseils avisés d’un très vieil ami plus expérimenté, qui a parfois plus de recul et de sagesse, et de ne pas le traiter d’arrogant, et d’anti-américain primaire et de faire une propagande bouffonesque, et pathétique, à fin de mettre en colère des petites gens, à qui, peut-être, pour reprendre des termes de Gore Vidal, mais que je reprends pour cet article là, « A qui, on n’a cessé d’enseigner la géographie. » mais que pour l’occasion on leur fait s’agiter et boycotter trois pauvres frites, alia, french fries, dont même là, nos précieux amis, n’en connaissaient même pas non plus l’origine ; où pourtant, contre un enjeu, là, épouvantable, celui d’une guerre, qui, elle, provoque désastres et horreurs ; on doit accepter que de vieux amis, parfois, disent non, et refusent une guerre stupide, d’autant plus stupide, qu’elle serait en plus préventive ; un rappel de la guerre en Irak contre laquelle nous étions, et contre même, le monde entier était, mais que pas même les États-Unis n’ont ont refusé de se priver de ne pas faire, même contre l’avis de l’ONU et déclarée par Kofi Annan comme étant illégale. Alors pourquoi donc espionner en toute légalité, puisque même une guerre, ils l’ont fait en toute illégalité ? Mais allaient-ils se gêner franchement ?
Nous sommes amis de l’Ami américain, mais lui, est-il vraiment le nôtre ?
Dans un reportage intitulé l’Ami Américain contre de Gaulle, d’après le livre L'Amérique contre de Gaulle : Histoire secrète, 1961-1969, on y relate l’espionnage et les rapports sans cesse émis par la CIA à l’encontre de Charles de Gaulle, et de l’acharnement des États-Unis, et de leur peur paranoïaque à l’encontre de celui qui souhaitait se doter de l’arme atomique pour ne dépendre de personne ; dans le reportage, les Américains prennent une fois de plus les Français de haut, pour qui, il serait dangereux qu’ils se dotent de l’arme atomique, incroyable,c’est à peine s’il ne fallait pas l’autorisation des États-Unis. Mais il n’est pas rare de projeter ses propres défauts sur ceux des autres.
A lire la définition de projection(Psychanalyse) c’est très intéressant.
Pourtant l’ami Américain, un pays ami, un pays allié, “des partenaires”, pour reprendre les termes employés par Valls ; un ami qui nous espionne encore, mais n’a-t-il jamais cessé de le faire ; un allié, qui, je me souviens même encore maintenant, de cette triste affaire, qui m’a marqué même très jeune, nous a fait perdre notre eau pétillante Perrier, c’était l’affaire du Benzène dans le Perrier, ce qui semblait être une simple erreur humaine, selon le site Wikipédia, mais qui pour d’autres, dit-on, était une déstabilisation commerciale, (voire un coup de la CIA) -Selon un article intitulé, Intelligence Economique Et Nouveaux Paradigmes De l’Interaction Concurrentielle, dont le titre de la page 17 est « Le cas Perrier : un cas Critique des déstabilisation stratégique » de la page 17 à la page 20 on relate toute l’affaire Perrier ; qui depuis, ne s’en est jamais remis, et a été ensuite racheté par Néstlé Water en 1992. Un partenaire qui même, nous menace ; incroyable non ? ! Pendant la visioconférence du 14 juin 2013 et devant tous les autres amis de l’ami Américain, la douce et docile Angela Merkel et le doux David Cameron, et d’autres ; Hollande s’est fait menacer par un Obama, dont pourtant même l’obtention d’un prix Nobel de la paix, sans jeu de mot, ne lui sert guerre. Car Obama a menacé le président français de « représailles massives » si « l'exception culturelle » était étendue aux nouvelles technologies. Incroyable, nous sommes amis de l’Ami américain, mais lui, est-il vraiment le nôtre ?
Les Etats-Unis une maison de fous ?
Dans un article nommé, « les Etats-Unis une maison de fous », dont je retranscris non pas des extraits, car je n’ai pas l’accord de l’auteur, et cela semblerait un peu difficile, car il n’est plus, mais qui nécessitera aux lecteurs de cliquer sur le lien pour le lire si bon lui semble.Impossible de faire autrement. Gore Vidal interviewé pour le quotidien « The Independent » dont l’interview a été publiée en 2009, n’est pas tendre avec son pays, comme tout le monde, il été optimiste, dit-il, sur l’élection d’Obama, mais il le décrit comme un incompétent et même dépassé ; il décrit les États-Unis comme une maison de fous ; visionnaire, Gore Vidal, avait prévu que G. W Bush finirait son mandat en étant le plus impopulaire des présidents de l’histoire ; et pire, sur les attentas du Word Trade Center, il déclarait que l’ administration Bush était « probablement » impliquée. Je cite tout de même cette phrase « Cela leur correspond complètement, donc on ne peut pas nous accuser de commencer à penser de manière quelque peu conspirationniste. »
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