L’arnaque journalistique
- Papa, c'est quoi un journaliste ?
- C'est le Monsieur que tu voies à 20 h tous les soirs sur France 2.
- Le Monsieur bien coiffé ou le Monsieur mal coiffé qui ressemble à toi papa ?
- Les deux. Tu dois pas aller dormir toi ?
Comment une démocratie peut-elle fonctionner correctement si les journalistes des principaux médias ne font pas correctement leur métier ?
Réponse : elle ne peut pas. Les médias ne sont bien évidemment pas les seules responsables du dysfonctionement démocratique, et loin de moi l'idée d'en faire des boucs émissaires mais il est important de rappeler leur rôle dans notre société. Par journalistes des principaux médias je fais allusion à ces chiens de garde que l'on peut retrouver sur la télévision au fameux JT de 20 h, sur les grandes stations de radio et dans les journeaux prétendus "sérieux". Et l'affaire prend un aspect énervant quand ces médias qui "offrent" une information médiocre jouant sur le spectaculaire, l'excitant et le choquant (dans le mauvais sens du terme) arrivent à faire passer leur "produit" pour de l'information de grande qualité auprès d'un nombre conséquent de citoyens conservant son statut de grande messe télévisuelle (Rappel : 7.3 millions de téléspectateurs en moyenne en janvier dernier pour le 20 h de TF1 et 5.1 millions de personnes sur la même période et à la même heure devant France 2)1.
Pourquoi est-il nécessaire de faire évoluer la pratique du journalisme et du traitement de l'information ?
Aujourd'hui aller chercher de l'information de qualité n'est évidemment pas la priorité de la plupart des français... est c'est une chose qui se fait rare. Le JT de 20 h serait une excellente vitrine placée à une heure idéale pour informer, armer et aider le citoyen dans son vote. Car voilà le rôle majeur des médias : aider le citoyen dans son vote tout en conservant son indépendance, même si bien sûr en paraphrasant Camus « le goût de la vérité n'empêche pas de prendre partie ». Un bon travail de journalisme permettrait également de ne plus offrir un champ laissé désespérément vide par nos politiques pouvant servir de boulevard pour le FN aux prochaines élections, de lutter contre les groupuscules extrémistes, d'endiguer le mensonge constant en politique devenu désormais sport international en mettant les hommes et femmes politiques face à leurs contratictions...
Comment faire pour changer durablement la situation pour une démocratie meilleure ?
La solution est simple mais doit passer par un effort collectif. Boycotter tout simplement ces émissions et journeaux en faisant savoir très précisément quelle information et type de journalisme nous souhaitons. Pas sûr que ces 12.4 millions de téléspectateurs qui étaient devant leur poste à 20 h en janvier dernier soient du même avis. Reste à savoir si dans les années à venir une nouvelle génération souhaite massivement une nouvelle façon de nous informer : plus constructive, au service du bien commun et permettant d'aider les électeurs dans leurs choix.
L'arnaque journalistique a assez duré.
Sources : 1 http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/01/jt-de-tf1—chahute-en-2012-2013-gilles-bouleau_n_2596381.html
18 réactions à cet article
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- Papa, c’est quoi un journaliste ?
- C’est le Monsieur que tu voies à 20 h tous les soirs sur France 2 et qui lit le prompteur mon chéri.. !
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Y a plus de journalistes...p’être Zemmour.. ?
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Le monsieur qui lit le prompteur c’est un « présentateur de JT » ...il ne travaille pas avec des journalistes mais avec des « envoyés spéciaux » qui témoignent ,sur place , de la véracité de ce que vient de dire le présentateur.
Par exemple , en Ukraine pour prouver que le « présentateur » sait de quoi il parle en évoquant un épouvantable massacre perpétré par les forces de l’ordre , son « envoyé spécial » montre d’un coté de l’écran : un hôpital de fortune , des infirmières affolées , quelques draps blancs sous lesquels il y aurait des morts , de l’autre coté notre « envoyé spécial » himself filmé devant un pneu qui brule et qui témoigne de la violence des affrontements (d’où le pneu qui brule)*(1) le tout emballé en quatre minutes montre en main avant de passer aux tensions énormes sur le prix du chocolat ..la faute aux chinois qui se mettraient à apprécier le cacao...etc...etc...@+
*(1) En regardant de plus près , rien ne permet de voir si notre fameux « envoyé spécial » se trouve bien à Kiev ...les images du pneu qui brule et des infirmières affolées ayant pu être tournées en france ou récupérées d’un précédent reportage....c’est fou ce que permet le montage audiovisuel.
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Parlant de la presse écrite à la Libération (la précédente, celle qui a déjà eu lieu) Albert Camus a dit aussi ceci :
"On nous a dit : c’est cela que veut le public. Non, le public ne veut pas cela, on lui a appris pendant vingt ans à le vouloir, ce qui n’est pas la même chose... mais si vingt journaux, tous les jours de l’année, soufflent autour de lui l’air même de la médiocrité et de l’artifice, il respirera cet air et ne pourra plus s’en passer".
Il y a aujourd’hui une affirmation particulièrement écoeurante que des journalistes des « grands » médias ont réussi à faire admettre comme une évidence : l’islamophobie serait une forme de racisme, de xénophobie, de haine de l’autre parce qu’il est différent.
L’un des plus préoccupants problèmes de la France actuelle - son islamisation progressive - est ainsi devenu interdit de réflexion tant on "respire l’air du mensonge quotidiennement médiatisé".
Il en est de même du problème, très lié, du « grand remplacement de peuple », selon les justes termes de Renaud Camus, par la politique d’immigration de ceux qui ne veulent pas s’intégrer et qui détruisent les valeurs du pays d’accueil avec la complicité des gouvernants sarkollandiens.
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@commentateurs
Avant de lire un article , il est bon de regarder l’ « ancienneté » de son rédacteur ;
Depuis 2 à 3 mois , beaucoup de nouveaux venus sont délégués par le « pouvoir » ;
Ils « pondent » des articles aux titres racoleurs et aux textes mielleux , développant une situation , mélangée à son contraire teinté de bienpensance « mainstream » ;
En somme , faire croire à la dissidence puis prônant la dictature molle de la pensée unique ;
Ce présent commentaire vise bien entendu tous les nouveaux trolls , ils se reconn-étrons-
Sur le coup je n’avais pas fait attention, bien vu.
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« Un bon travail de journalisme permettrait également de ne plus offrir un champ laissé désespérément vide par nos politiques pouvant servir de boulevard pour le FN aux prochaines élections, »
C’est bien de préciser que le bon journaliste, c’est celui qui fait ce qu’il faut pour enrayer la dynamique du Front National. C’est une définition que tout le monde peut mémoriser facilement et répéter sans se tromper.-
Cet article est un cri du coeur qui révèle un état d’esprit très présent chez les français et qui explique en partie la désaffection pour les médias mainstream apparue depuis un temps.
Le soucis c’est qu’ils ont trouvé le moyen de « survivre » sans faire leur boulot, ne servant plus que d’imprimerie à propagande : les subventions d’Etat, les OPA des grands groupes journalistiques, bref tout ce qui peu court-circuiter l’emprise de la demande sur l’offre comme ça on fait du mauvais boulot et on en paye pas les pots cassés comme ce devrait être le cas d’une entreprise normale. Les médias actuels « survivent » mais de plus en plus difficilement. Surtout qu’à présent avec internet l’envers du décors et la supercherie de la machinerie médiatique sont connus.Il faudrait donc mettre en oeuvre une loi de séparation des médias et de l’Etat, un peu façon loi 1905 mais cette fois-ci pour le pouvoir médiatique qui joue de nos jours le rôle qu’exerçait le pouvoir ecclésiastique sous l’Ancien Régime à savoir : omniprésence dans la vie de tous les jours, immixtion dans la vie privée des gens, « moraline » dispensée à grands renfort d’émissions qui dégoulinent de beauferie parisienne, relations plus que douteuses entre politiques et journalistes (coucheries, dîners, interviews avec questions/réponses préparées, bref toute la manipulation classique).Oui, ce qu’il nous faudrait c’est redonner à la profession, sa vocation première. Mais la gangrène est tellement implantée qu’un grand bouleversement sera nécessaire avant de pouvoir nettoyer les écuries d’Augias.-
P-S : et c’est quoi cette remarque sur le FN au passage ? Le but c’était bien de dénoncer l’hydre médiatique non ? Quelques éclaircissements de la part de l’auteur seraient bienvenues.
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c’est celui qui donne des informations politiques, artistiques, scientifiques, etc...
celui qui a choisi comme profession de rendre compte = actualités transmises par la radio, la télévision.
le commentateur, l’éditorialiste, le reporter photographe, l’enquêteur, le grand reporter, le paparazzi.., celui qui lit le prompteur...etc... Ils ont tous la carte de presse et interviennent dans un ou plusieurs organes de presse (écrite ou audiovisuelle)Mais à partir du moment ou ces organes de presse sont « financés », « soutenus » soit par des personnes privées a qui ils appartiennent, soit par l’ Etat notamment, il est certain que ces organes « sélectionnent » les articles à paraître, les« écrits » ... !
Pour ma part je ne regarde plus les journaux télévisés depuis la guerre en Irak... !
http://millesime.canalblog.com-
Sylvain62 pour répondre à votre question j’ai voulu exprimer à quel point les médias ne peuvent pas être crédibles dans leur critique du Front National, des groupuscules extrémistes et des politiques car une grande partie des citoyens ne leurs font plus confiance. J’ai évoqué le FN parce-que de mon point du vu c’est un partie protestataire qui ne propose pas d’alternative viable. Mais si ce partie profite d’une très bonne dynamique c’est d’abord et avant tout de la faute (ou grasse) au hommes politiques des différents parties de tout bord, de gauche comme de droite.
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Je m’excuse pour cette horrible faute d’orthographe : grâce et non grasse. La honte, n’y aurait-il pas un moyen pour modifier ses commentaires ? J’imagine que non, pour éviter les abus.
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« J’ai évoqué le FN parce-que de mon point du vu c’est un partie protestataire qui ne propose pas d’alternative viable. »
De pire en pireVoici que maintenant le bon journalisme, c’est celui oriente le consommateur d’’informations dans un sens correspondant à vos points de vue, qu’on pourrait aussi appeler a priori, sentiments, préjugés.Loin de me surprendre, votre remarque me conforte dans une observation que j’ai faite il y a plusieurs années, à savoir que le « bon médiateux », c’est celui qui livre à son client lecteur, auditeur ou téléspectateur, l’information que celui-ci a envie de recevoir dans la forme et sous l’éclairage qu’il agrée. -
Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand...
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Le problème réel est que ces « journalistes » ne sont plus que des militants ou des moralistes, gardiens de l’ordre établi ou des règles des pouvoirs.
Un journaliste qui prend position n’est plus un journaliste. Quand Pujadas fait la leçon à Xavier Matthieu, il n’est pas journaliste (l’a-t-il jamais été d’ailleurs, lui qui ne fait que « lire » les « infos » ?).
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« Ce n’est plus la victime qui vous parle mais l’éducateur, le sociologue : OÙ....avez-vous appris à dire tant de conneries ?
-Deux ans de télé... »
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« Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais...elle cause », Audiard, 1969-
Ce qui crève les yeux, c’est le parti-pris de ces guignols dans les affaires ukrainienne et égyptienne : dans le premier cas, les quelques morts sont une atteinte intolérable et le gouvernement est qualifié de « régime » et les opposants des « démocrates » alors que dans le second cas, en Egypte, avec 10 fois plus de morts, le gouvernement s’appelle « le gouvernement » et les révoltés des « terroristes islamistes ».
Ne parlons pas de la Syrie dont le gouvernement est aussi un « régime » et les opposants des anges descendus du ciel.
C’est quoi ces « journalistes » de merde ?
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De quelle direction vient la « manne » ? Cela donne une bonne indication sur l’orientation des rédactionnels .
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