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Accueil du site > Tribune Libre > « L’arrestation télévisée en direct » de Florence Cassez : « la (...)

« L’arrestation télévisée en direct » de Florence Cassez : « la preuve par l’image » ?

 À vouloir se présenter comme le média le plus à même de saisir la réalité directement et le plus fidèlement, la télévision ne cesse pas de collectionner les manipulations. Il est si tentant, en effet, de jouer avec les illusions spécifiques de l’image auprès des naïfs. Fixe ou, mieux encore, animée, l’image ne donne-t-elle pas l’impression d’une saisie directe et fidèle de la réalité, comme si le lecteur voyait s’ouvrir une fenêtre sur le monde qu’il n’avait plus qu’à observer. Et qu’ y a-t-il de plus fidèle que cette ressemblance avec les objets qu’elle représente en modèle réduit ?

 
Contraintes et limites de l’information par l’image
 
1- Saisie indirecte de la réalité, mise hors-contexte et ambiguïté
 
Or, quoi qu’en dise la mythologie journalistique qui brandit pour la promotion des médias "le direct", "le temps réel" ou "le live" en jargon anglo-américain comme argument d’autorité, l’image télévisée ou non n’offre jamais une saisie « directe », mais toujours « indirecte » par l’intermédiaire - si l’on peut oser le pléonasme - de nombreux médias placés en série, médias personnels (cinq sens, images, mots, silences, ellipses ) et médias de masse.
Elle ne livre pas non plus une représentation toujours fidèle, ne serait-ce qu’en raison d’un leurre qui lui est structurel, la mise hors-contexte : le découpage d’un champ par un cadre dans un espace donné l’isole aussitôt du contexte où il est prélevé pour l’exposer à des interprétations arbitraires faute précisément de s’appuyer sur son contexte originel disparu. Le risque d’erreur est d’autant plus grand que le langage analogique auquel appartient l’image, comporte un autre leurre structurel, l’ambiguïté : comment savoir si les larmes qui coulent d’un visage sont l’indice d’une souffrance ou de la joie, ou si elles ne sont pas simulées ?
 
2- Une prétention chimérique à l’ubiquité
 
S’ajoute à ces leurres et illusions spécifiques de l’image, une prétention chimérique de la télévision à l’ubiquité. Les performances prodigieuses des médias électroniques ont beau avoir aboli temps et espace, l’impossibilité demeure pour un reporter et son caméraman d’être toujours témoins oculaires d’ événements imprévisibles par nature. Les trains déraillent, les avions s’écrasent, les voitures se fracassent, la terre tremble, la mer submerge les terres, les gangsters séquestrent ou tuent... le plus souvent sans prévenir. Le reporter est condamné à n’arriver sur les lieux qu’après la catastrophe, le désastre ou le crime.
Il lui reste tout de même des morceaux de choix pour stimuler le réflexe du voyeurisme dans sa chasse à l’audience. Les cadavres, les blessés sanguinolents, les victimes en larmes ou les lieux dévastés sont de belles métonymies du drame, c’est-à-dire ses effets que filme après coup la caméra faute d’avoir pu être présente pour en filmer les causes « en direct ». Un journal télévisé a rarement la possibilité de montrer l’avion en train de s’écraser, même si parfois ça arrive : les images diffusées ne servent souvent qu’à meubler le temps de diffusion occupé par les paroles du reporter sur lequel la caméra ne peut pas s’attarder trop longtemps sans risquer d’ennuyer le spectateur à l’attention volatile.
La tentation de la mise en scène pour repousser les limites de l’information par l’image
 
1- « La preuve par l’image » de France 2, le 18 septembre 1995
 
Il n’est donc pas rare qu’une chaîne de télévision cherche à s’affranchir de ces contraintes et à repousser ces limites de l’information par l’image en faisant en sorte de réunir en un même lieu et au même moment caméra et événement pour que soit filmé l’un par l’autre : mais ce sont aussi les conditions qu’on retrouve sur le plateau du tournage d’une fiction. Il suffit de procéder à une mise en scène comme celle que France 2 a réalisée, le 18 septembre 1995, pour son émission « La preuve par l’image  » : les trafiquants de banlieue supposés étaient des acteurs jouant un rôle de composition devant la caméra. Le leurre aurait pu passer inaperçu, vu les illusions spécifiques de l’image qui favorisent l’échange en douce entre la fiction et la réalité.
 
2- « La mort en direct d’un enfant palestinien » sur France 2, le 30 septembre 2000
 
Mais les chaînes ne sont pas les seules à être ainsi tentées de présenter la fiction pour la réalité. Tout pouvoir peut l’être aussi et offrir aux chaînes, parfois à leur insu, une mise en scène de son cru pour servir ses intérêts.
C’est, par exemple, le soupçon qui pèse depuis 10 ans sur le reportage diffusé par France 2, le 30 septembre 2000, sur « la mort en direct » d’un enfant palestinien, Mohammed Al Durah, aux côtés de son père. Le caméraman d’origine palestinienne, a filmé la scène en l’absence du journaliste Charles Enderlin qui, en la commentant, a accusé les forces israéliennes d’avoir tué l’enfant et blessé son père, tous deux retranchés derrière un tonneau au pied d’un mur près d’un carrefour de Gaza (1).
 
Or, une enquête, menée en particulier par Philippe Karsenty, tend à accréditer l’hypothèse d’une mise en scène palestinienne : l’analyse balistique, l’absence de trace de sang et jusqu’à l’incertitude d’une ressemblance entre l’enfant du reportage et le cadavre montré à la morgue sont autant d’indices qui, au minimum, exonèreraient les forces israéliennes. Poursuivi en diffamation par France 2, et condamné en première instance, Philippe Karsenty a été relaxé, le 21 mai 2008, par la Cour d’appel de Paris : celle-ci a reconnu sa « bonne foi  » et son « droit de libre critique  », et jugé son enquête légitime et fondée sur « un examen des rushes (du reportage de France 2) qui ne permet plus d’écarter les avis des professionnels entendus au cours de la procédure  » mettant en doute l’authenticité du reportage. On attend dans les mois qui viennent l’arrêt de la Cour de Cassation devant laquelle France 2 s’est pourvue.
 
La puissance des illusions de l’image est une arme de guerre bien connue des belligérants pour jeter le discrédit sur l’ennemi décrit comme un bourreau et susciter la compassion envers ses victimes. Ainsi des journaux français, anglais et italien présentaient-ils déjà en 1914 l’ennemi allemand comme un barbare qui coupait les mains aux enfants, attachaient les prêtres au battant des cloches ou transformait les cadavres en savon !
 
3- « L’arrestation en direct » de Florence Cassez par la police mexicaine, le 9 décembre 2005
 
Une police, de son côté, peut souhaiter faire sa promotion en faisant filmer par la télévision les exploits de ses hommes en action. Des policiers mexicains viennent ainsi d’être pris la main dans le sac. Ils ont invité, le 9 décembre 2005, une chaîne de télévision à filmer prétendument « en direct » l’arrestation de deux personnes accusées d’être les auteurs de séquestrations. L’une d’elles était la jeune française Florence Cassez et l’autre, son ami mexicain Israël Vallarta. Il ne s’est agi, en fait, que d’une reconstitution fictive effectuée à l’insu des journalistes. (2)
La jeune femme a toujours nié l’authenticité des conditions de son arrestation par l’irruption de la police dans une sorte de ferme montrée à la télévision. Elle prétend au contraire avoir été arrêtée la veille sur l’autoroute entre Mexico et Cuernava, et mise au secret jusqu’au lendemain pour figurer dans la mise en scène imaginée par la police pour la télévision.
 
Or, un document du Parquet Général de la République (Ministère de la Justice) confirme la thèse de « la reconstitution » de l’arrestation à l’insu des journalistes invités à la filmer. Avouée lors d’une émission télévisée en février 2006, par le responsable de l’Agence fédérale d’investigation (AFI) dont les hommes étaient impliqués dans l’action, cette mise en scène avait valu au reporter d’être licencié, car le chef de l’AFI avait prétendu que « la reconstitution » avait été réalisée « à la demande des journalistes. » Or, au cours de la procédure engagée par le reporter pour défendre son honneur, le parquet Général de la République a dans une « proposition de conciliation », datée du 2 mars 2007, confirmé que les journalistes n’avaient pas été informés qu’ils allaient filmer une « reconstitution » et non une arrestation en direct. Se trouve néanmoins confirmé que la présence de journalistes auprès de policiers, de militaires ou d’hommes de pouvoir requiert une "accréditation" qui amoindrit la fiabilité de " l’information donnée" dont les journalistes ne sont que les relais.
 
Il est à noter qu’au cours des deux procès de Florence Cassez, en première instance et en appel, qui l’ont condamnée à 90 ans de prison puis à 60, les conditions de son arrestation en flagrant délit filmées par la télévision n’ont jamais été remises en cause par la justice. Souci de promotion ou chasse à l’audience, on le voit, dispensent le plus souvent de se préoccuper de saisir la représentation de la réalité la plus fidèle, et font peu de cas des malheureux, comme Florence Cassez, sommés de jouer le rôle qu’on leur impose au risque de leur nuire.
 
Ainsi chaînes de télévision et pouvoirs sont-ils tentés d’abuser de la sidération qu’exercent les images sur nombre de téléspectateurs naïfs par les illusions d’une saisie directe et d’une représentation fidèle de la réalité. « Vu à la télé » est depuis longtemps un argument d’autorité pour vendre n’importe quoi. Les chaînes peuvent bien se doter d’une « déontologie » : qu’est-ce qui interdit de penser qu’elles peuvent parfois la transgresser ou qu’elles soient, comme dans l’affaire de « l’arrestation en direct de Florence Cassez » trompées par une institution elle-même ? Il revient donc au téléspectateur de n’accueillir l’image qu’avec prudence en la soumettant systématiquement au doute méthodique. Paul Villach
 
 (1) Paul Villach, « L’affaire Enderlin, France 2 et Média-Ratings : une pétition en faveur de l’infaillibilité journalistique ?  » AgoraVox, 9 juin 2008.
(2) Thomas Vampouille, « L’arrestation de Florence Cassez a été mise en scène  », Le Figaro, 20 avril 2010.
 

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25 réactions à cet article    


  • Jojo 24 avril 2010 08:42

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Mohammed_al-Durah

    Ces images font rapidement le tour de la planète et, dans le contexte de l’Intifada, suscitent une émotion considérable. L’armée israélienne reconnaît dans un premier temps sa responsabilité, et publie des excuses officielles : le général Giora Eiland déclare à la BBC le 3 octobre que « les tirs venaient apparemment des soldats israéliens postés à Netzarim », répète ces propos sur CNN (« apparemment, l’enfant a été tué par l’armée israélienne »), et dit également : « Autant que nous puissions savoir, l’enfant a été touché par nos tirs » (cité par Haaretz le 25 janvier 2002)[2]. Ces propos sont ensuite confirmés par le général Moshe Ya’alon[2].

    Contestations [

    /fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Affaire_Mohammed_al-Durah&action=edit&section=4" title="Modifier la section : Contestations">modifier]

    La montée des réactions provoquées par les images et la crainte de leur possible instrumentalisation, écrit Hervé Deguine[2], conduisent l’armée à revenir sur ses positions. Une reconstitution de la scène aurait permis de jeter une lumière sur les différentes hypothèses, mais la démolition du site par l’armée empêchera à tout jamais la conduite d’une enquête sérieuse[2] car selon Bernie Schechter, un expert en balistique israélien, cette destruction « élimine 95 % des éléments matériels nécessaires à une preuve »[4].

    C’est alors que des contre-réactions s’organisent. La première provient de Nahum Shahaf, physicien, qui dirige une petite entreprise travaillant pour l’armée. Nahum Shahaf avait, quelques années plus tôt, contesté l’authenticité du film vidéo amateur établissant la responsabilité d’Ygal Amir dans l’assassinat d’Yitzhak Rabin en 1995. Le 19 octobre, il prend contact avec le général Yom Tov Samia et tente de le persuader de la non-responsabilité de l’armée. Selon Hervé Deguine[2] l’enquête de Shahaf est « totalement approximative, ne reposant sur aucune base scientifique - nul expert en balistique n’est convié à y participer
    -  ». Shahaf est aidé par Yossef Duriel, un proche de Moshe Feiglin, extrémiste du Likoud condamné pour « sédition » à l’époque de l’assassinat de Rabin. Le surlendemain de la mort de Mohamed Al-Dura, il écrit une lettre au quotidien israélien Haaretz, dans laquelle il affirme avant même de se livrer à l’examen des faits : « L’armée doit dire que les Palestiniens ont tué l’enfant à des fins de propagande. »

     

    Moi Nostrajojus vous garantis que :

    Sous l’opposite climat Avoxique
    Grande sera de sang effusion,
    Que terre et mer, air, ciel sera inique,
    Sectes, faim, règnes, pestes, confusion.

    Pluye, faim, guerre en Gaza non cessée,
    La foy trop grand trahira le Monarque :
    Par la finie en Gaule commencée,
    Secret augure pour a un estre parque.

    Le petit Durah ressuscité et convoqué,
    Passer les monts Appeniens voir la Gaule,
    Il renaîstra pour la gloire de PV

    Transpercera le ciel, les eaux et la Baule

    Avec le succès PV renouera

    Sourire Carlo retrouvera

    La redoute spécialiste tu seras

    Ironie sous-trolls cessera

    Mais pour l’honneur tu repasseras



    • Jojo 24 avril 2010 13:03

      Et que crois tu que je sois en train de faire si ce n’est chaque fois que je le peux, dénoncer les mensonges des uns et la propagande va-t-en-guerre criminelle des autres,

      En l’occurrence, il se trouve que  le cadavre du petit Al Durah a déjà en son temps permis à son altesse de passer à la télé ou radio (je ne sais plus),  suisse romande (la gloire) et il continue et il continuera puisque c’est un bon souvenir sans le moindre Fogiel alentour. Et il continuera à se payer mon portrait à grands renforts de « doute méthodique »  et mon C_ est-ce qu’il a des doutes méthodiques ?  Malheureusement tout ce que je peux faire c’est de me camper face à lui pour lui dire ce que ses petits calculs ego- centrés censés en faire quelqu’un, m’inspirent lorsqu’ils s’appuient sur un cadavre d’enfant.

      Ceci pour le com, mais pour en revenir à ce que tu dis, ton combat n’est définitivement pas le mien Shawford. Que des intérêts divers et variés souvent sonnants et trébuchants utilisent AV pour leur pomme et que ce soit devenu le carrefour d’une bonne demi douzaine de barbouseries de la planète, je n’y changerai rien à supposer que je le veuille.  Que des parties essaient clairement de fermer le site qui les dérange un max et au-delà le concept même qui a vu naître AV itou, je n’y peux simplement rien. Qu’AV et que le concept se défendent et survivent  s’ils le méritent.

      En attendant  ton combat pour la vérité et la liberté d’expression et contre les imposteurs et les faux-nez, même si je le respecte fait à mon sens pas mal de victimes collatérales, pour la bonne et simple raison que tes intuitions ne sont pas infaillibles et tu le sais, j’ai même failli te perdre après un certain « vieille peau ».

      Ce n’est pas ma démarche.  Sans certitude absolue, je ne mets personne en case.  Et au final désolé de te décevoir mais je ne suis que moi.


    • leypanou 24 avril 2010 11:45

      "La jeune femme a toujours nié l’authenticité des conditions de son arrestation par l’irruption de la police dans une sorte de ferme montrée à la télévision. Elle prétend au contraire avoir été arrêtée la veille sur l’autoroute entre Mexico et Cuernava, et mise au secret jusqu’au lendemain pour figurer dans la mise en scène imaginée par la police pour la télévision." : que ce qui a été montré sur les chaînes de télé ne soit qu’une reconstitution des faits organisée par la police mexicaine ne prouve en rien que Florence Cassez soit innocente d’enlèvement ou du contraire aussi d’ailleurs. Vous vous êtes renseignés un minimum sur les déclarations des victimes mexicains ? Vous allez exactement dans le même sens que les chaînes de télé françaises avec un parti pris évident !


      • Paul Villach Paul Villach 24 avril 2010 14:08

        @ Leypanou

        Où voyez-vous de ma part une prise de partie à propos de l’accusation pénale portée contre Florence Cassez ?
        Je me contente de prendre acte de la mise en scène de son arrestation en direct, c’est-à-dire ici , en terme juridique, en flagrant délit ! Elle est reconnue par la justice.

        Maintenant la question se pose de savoir pourquoi la police a procédé à cette mise en scène. Un élément de réponse est le suivant : une arrestation en flagrant délit tend à convaincre de la culpabilité de la personne, plus qu’une arrestation qui n’est pas effectuée en flagrant délit.
        Pourquoi la police avait-elle besoin de ce leurre ? La question ouvre forcément sur une possible fragilité des présomptions retenues contre Florence Cassez.
        Je ne peux m’avancer plus loin. Paul Villach


      • docdory docdory 24 avril 2010 12:14

        Cher Paul Villach


        Malheureusement , je crains fort qu’aux yeux du télespectateur mexicain moyen, bien manipulé par son gouvernement, ces images restent pendant longtemps « des preuves » . La pauvre Florence Cassez risque donc de croupir pendant longtemps dans les geôles mexicaines même après la démonstration irréfutable de cette manipulation...

        Inutile de dire qu’avec les nouvelles possibilités de trucages qui sont offertes par les techniques numériques, ce genre de mise en scène semblera, dans le futur, être du travail d’amateur . 
        Autrement dit, plus on avance dans le temps, moins les images seront des preuves .

        • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 24 avril 2010 14:31

          il parait que la chouette était, chez les grecs, un symbole de lucidité parce que cette bestiole avait la réputation de voir la nuit mais de Renève, lui ne voit rien et ne comprend rien à rien.


        • docdory docdory 24 avril 2010 15:28

          @ Philippe Reneve


          Non, la mise en scène n’innocente pas forcément Florence Cassez, mais , dans un Etat de droit qui se respecte, l’utilisation volontaire de fausses preuves contre un accusé dans une procédure entraîne normalement la nullité de la procédure , indépendamment de la culpabilité de l’accusé .


        • Philippe D Philippe D 24 avril 2010 12:45

          M’en mettrez 3 Kilos.


        • Philippe D Philippe D 24 avril 2010 13:58

          Hengxi


          Vous avez parfaitement raison sur les obligations d’autorisation et de mention des copyright pour toute utilisation.
          Seulement depuis internet les choses sont devenues totalement anarchiques. Les photos, les vidéos, les musiques circulent sans plus aucun respect des règles de base, et dans tous les cas où il n’y a pas d’exploitation commerciale (pouvant générer un profit) ainsi que dans les cas où il n’y a pas viol de la vie privée par exemple, il s’avère tout à fait vain de tenter de faire respecter ces règles pourtant minimales.
          Ce qui m’étonne beaucoup c’est que PV, qui se gargarise de ses connaissances sur la presse et sur les images, s’affranchisse de lui-même du minimum d’obligation, c’est à dire mentionner la source et l’auteur. Ou alors c’est justement car n’ayant aucune autorisation et pour éviter que les ayant-droits ne puisse remonter à lui, c’est volontairement qu’il le fait. La 2ème option est à mon sens la plus crédible car il en connaît forcément un minimum. (Enfin j’ose espérer)

          Pourtant il existe maintenant des licenses, du genre « creative commons » qui rendent facile l’utilisation sans droit à verser, mais qui continuent à exiger la publication des références de l’auteur.

          Philippe D, Editeur. 

        • Philippe D Philippe D 24 avril 2010 14:23

          Soit il se moque totalement du travail fourni par les autres : d’un point de vue humain et déontologique, c’est également grave.


          En tant qu’éditeur d’art et donc d’artistes graphiques (photographes, artistes peintres, plasticiens) je ne peux qu’abonder dans votre sens.
          Les recherches iconographiques qui nous prenaient (et qui nous prennent toujours) un temps et des tracas infinis sont maintenant réduites à 1 clic et 1 copié-collé. Et tant pis pour les pros qui bossent et qui auraient légitimement des raisons de faire valoir leurs droits.

          Il reste néanmoins une 3ème solution.
          Un organe de presse, ici Avox, est forcément abonné à une banque d’images.
          Les images d’illustration lambda des articles, que vous voyez en page d’accueil, toujours les mêmes pour illustrer des grands thèmes, proviennent vraisemblablement de ce type de source pour que AV soit un minimum en conformité.
          Ils pourraient aussi avoir accès de la même façon à des images d’actu.
          Ce qui voudrait dire que PV travaille avec des facilités offertes par AV.
          Ca pourrait être le cas aujourd’hui, mais sur bon nombre de ses sujets, et des illustrations qu’il utilise, cette éventualité me semble totalement exclue.

        • kitamissa kitamissa 24 avril 2010 14:10

          parait-il que Florence Cassez porte des petites culottes de la Redoute .....

          je ne fais que transmettre cette info dans le but d’enrichir l’article ...... smiley


          • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 avril 2010 14:35

             Le proctoloque et le coprolalique

            Une fable de Jean de La Fontaine .

            Musique de Carlos sur un livret de Caisse d’ Epargne .

            Ce jour là Paul alla chez son proctologue avec son bouquet de lilas .

            Arrivé à la hauteur de l’ immeuble derrière la plaque dorée il sonnit .

            Qui est là  ? dit une voix léctronique , c ’est moi répondit l’ embouqueté .

            Montez .

            Il s’ assit dans l’ attente du praticien dans la salle munie de chaises .

            Se releva voyant un beau fauteuil accoudouarres . Ressassit en ressassant .

            Au suivant : las , son tour n’ était pas venu alors qu’ il senta la bise par une ouverture .

            Six heures plus ce fut enfin son tour .

            Tenez Docteur je vous ai emmené du lilas , les bonbons ça colle aux dents .

            De quoi souffrez-vous ?

            J’ ai des rougeurs au derrière et j’ ai la coprolalie , quand je commence de parler je n’ ai plus de limite , ni dans le temps ni dans ma Renault Espace , ma femme ne peut pas placer un mot d’ ailleurs elle est partie voir sa mère elle a eu vent de mon aventure avec Béa , quelque fois je prends mon violon et je joue les Quatre saisons de Antonio en mangeant des sardines grillées accompagnées d’un rosé de Provence tandis que mon chien , un espagnol-bretonnant ( matin il me dit Kénavo ) je lui réponds pas j’ entrave que dalle au breton , après je lis mon journal de la vei 

            SSSSSSSSSSSSSSSSSStop dit le spécialiste des ....maladies recto-anales vous vous trmpez de médecin , il vous faut aller voir un ortholaliste .

            Dépité et confut , il jura , mais un peu tard que l’ on ne l’ y reprendra plus .

            Et rentrit chez lui dans le Gard .


            • Philippe D Philippe D 24 avril 2010 14:45

              Cap’tain,


              je vais peut-être élargir mon bizness à l’édition de poésie.
              J’vous fais passer un contrat.

            • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 avril 2010 14:57

              OK Philippe ,

              Un pour tous et dix %........... smiley


            • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 avril 2010 19:18

              Lech ,

              J’ vais prendre des tchèques , les dindons sont redondants dans le dedans ...... smiley


            • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 avril 2010 19:48

              Elle est allée allumer un cierge pour ta guérison ....


            • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 avril 2010 20:11

              Tu dois être un drôle de PD à voir des tafioles partout .
              Vieille tante ? Grande folle  ? Tapineuse au bois ? Boule de neige ou avaleuse ?


            • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 avril 2010 20:24

              Vas chez Michou faire ton numéro de tapette , il te payera , tu seras content ....


            • 57835 Bécotine 24 avril 2010 20:27

              Celui qui est un bleu bite ici c’est plus le Captain que le Colon

              Michou saura reconnaître les siens smiley


            • 57835 Bécotine 24 avril 2010 20:29

              Et moi j’ai mon numéro de SIREN à la disposition des plus hardis


            • 57835 Bécotine 24 avril 2010 20:30

              Bon dimanche sous mes applaudissements mon colonel

               smiley


            • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 avril 2010 15:06

              Chaforde ,

              Meetic c’ est un autre site .

              Si tu cherches de l’ amour mange du boulgour .


              • 57835 Bécotine 24 avril 2010 17:25

                L’an pire du milieu.

                暗渡陳倉 « L’avancée secrète vers Chencang »


              • brieli67 24 avril 2010 17:07

                de loin pas 




                Par Paul Villach (xxx.xxx.xxx.16) 23 avril 11:41

                @ Cléa

                Vous n’y êtes pas.
                Vous aurez remarqué que cet article a permis de voir se déverser la hideur qui habite la poignée de voyous qui sévit sur AgoraVox, en changeant d’IP et de pseudos tellement oisifs qu’ils n’ont pour fonction que de polluer un fil de discussion, par ennui ou fonction. Ce qui est amusant, c’est qu’ils ignorent qu’on les suit à la trace (informatique !) et qu’on commence à savoir un certain nombre de choses sur eux...


              • brieli67 24 avril 2010 18:41

                Ce n’est pas du tout à fait l’avis

                 d’une madame lorraine( avec gros sabots, dondaine) , sécrétaire d’Etat 

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