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Accueil du site > Tribune Libre > L’avortement, un droit de l’homme ?

L’avortement, un droit de l’homme ?

Le Château du Roi soleil a brillé de tous ses feux. Un feu d’artifice triomphant, « une immense fierté (…) l’un des plus beaux moments de ma vie d’élu », disait, avec des trémolos dans la voix, Stéphane Travert, un député Renaissance. Le mot court sur toutes les langues : « un jour his-to-ri-que ! » Grand progrès émancipateur selon le plus grand nombre, catastrophe morale selon une petite minorité : réunis en Congrès, les parlementaires ont, à 780 contre 72, sanctuarisé en France la liberté d’avorter. En inscrivant ainsi cette liberté dans sa constitution, la République française a proclamé un droit universel - un droit de l’homme. Le premier pays au monde. Elle aime tellement ça, Marianne, en souvenir de 1789. Ainsi s’était écrié, vibrant, Fabien Roussel, après le vote des sénateurs, le 28 février, « enfin ! Le droit à l’avortement mérite sa place dans la Constitution aux côtés de bien d’autres droits fondamentaux ». Mais le peuple souverain, que je sache, n’est pas Dieu. Même représenté par des gens hautement cultivés, tous parfaitement intègres, dénués d’arrière-pensées, avec chevillée au corps la passion de la vérité et de la justice - comme c’est le cas, personne n’en doute – il reste possible qu’il se trompe.

La question peut donc encore être posée : l’avortement est-il réellement un droit de l’homme ?

Certes, le mot « droit » n’apparaît pas dans le texte que le Congrès vient de voter : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté de la femme, qui lui est garantie, d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse ». Liberté, et non pas droit.

Mais l’intention y est, bien affirmée le 29 octobre dernier encore par la Première ministre Elisabeth Borne sur X : « Rien », non rien de rien, « ne doit entraver le droit fondamental à recourir à l’avortement ». La première formulation adoptée en novembre 2022 par l’Assemblée nationale était d’ailleurs tout à fait explicite : « La loi garantit l’effectivité et l’égal accès au droit à l’interruption volontaire de grossesse ». Et encore, il ne s’agissait que d’une version revue à la baisse d’une ambition initiale plus grande. La première proposition de loi modifiait carrément l'article 1er de la Constitution, celui qui définit les principes fondamentaux de la République française : indivisibilité, laïcité, égalité devant la loi... Elle prévoyait d’y inscrire en lettres d’or : « Nul ne peut porter atteinte au droit à l’interruption volontaire de grossesse ».

Le texte adopté finalement est donc, c’est vrai, moins tranchant, mais, sous couvert d’une liberté, il vise bel et bien à garantir un droit.

Car la liberté dont il s’agit ici n’est pas une liberté circonstancielle, révisable, relative, encore moins opportuniste. Elle était déjà reconnue par le Conseil constitutionnel, dans sa décision du 27 juin 2001 (1), confirmée en 2017 (2), comme découlant directement de l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Pas tout à fait les tables de la loi reçues sur le Mont Sinaï, mais presque.

En outre, l’inscription de cette liberté (non pas à l’article 1, mais au moins à l’article 35) dans la constitution de la République française la situe clairement au-dessus des lois ordinaires. Car si une loi est abrogeable ou modifiable, le reconnaissance de cette liberté ne doit pas l’être. Emmanuel Macron, le 29 octobre dernier, l’annonçait sur X : « en 2024, la liberté des femmes de recourir à l’IVG sera irréversible ». C’est évidemment faux, puisque même une constitution peut être abrogée (cela s’est vu), mais la volonté y est.

Appelée aussi, cette liberté-droit, à se répandre dans le monde entier. Si la France, la première, inscrivait l’avortement dans sa constitution, prophétisait en septembre dernier, un brin lyrique, la Commission nationale consultative des droits de l’homme, « elle montrerait la voie et plus encore elle enverrait un signal fort à toutes celles et ceux qui dans le monde se battent pour défendre le droit à l’avortement ». (3)

L’avortement, c’est mon droit !

Bref, l’avortement, « c’est mon droit ! », cela claque comme un drapeau, dans la rue lors des manifestations féministes, mais aussi dans le ciel des grands principes très haut au-dessus de nos têtes. Un « droit fondamental et inaliénable », précise la fondation Jean-Jaurès – un droit de l’homme.

Bien. Tout cela n’interdit pas de poser quelques questions.

D’abord, que signifie « droit à » ?

Premier sens : absence d’interdiction, par absence de mention dans la loi. Comme disait mon vieux père : tout ce qui n’est pas interdit est autorisé. Il est ainsi possible, quoique mal considéré, de sentir mauvais ou de dire des gros mots (sauf insultes) en public sans risquer jamais d’être inquiété par la maréchaussée pour l’une de ces raisons. Cela ne signifie pas que les droits de puer sous les aisselles et de jurer comme un charretier soient inscrits dans le code civil.

Deuxième sens : autorisation légale. Il s’agit d’une liberté reconnue explicitement et inscrite dans la loi. Ainsi, jusqu’au 13 avril 1946, la possibilité d’ouvrir un bordel était reconnue formellement par la législation française.

Troisième sens : un droit de l’homme. Cela signifie que, non seulement en tant que citoyen de tel ou tel pays, mais en tant que personne humaine, j’ai un droit inaliénable qu’aucun Etat ne peut et ne pourra jamais légitimement contester pour quelque raison que ce soit. Ainsi, le droit de propriété, le droit de se marier, de manger à sa faim, etc.

Notons que, selon le sens 1, le « droit à » ne signifie aucunement un jugement positif sur l’acte en question. Il s’agit souvent d’une tolérance de pratiques, sans doute désagréables, impolies, ou peu charitables, mais que le législateur laisse faire parce que – heureusement – il ne peut pas tout réglementer.

Selon le sens 2, le droit ne signifie pas non plus que les actes qu’il autorise sont moraux. Les bordels, légaux en France jusqu’à la loi Marthe Richard, étaient tolérés, d’où leur appellation (maisons de tolérance), et n’ont jamais été considérés comme des lieux particulièrement honnêtes. Par ailleurs, en ce deuxième sens, le droit est relatif à un contexte politique particulier. Autorisées avant-guerre pour des raisons de surveillance sanitaires, les maisons closes furent interdites après-guerre, pour lutter contre le proxénétisme mais aussi parce que les tenanciers avaient été nombreux dans la collaboration… Droit ou interdiction, cela peut toujours se discuter et se réviser. D’ailleurs, Marthe Richard elle-même, propagandiste de la loi qui porte son nom, après 25 ans de combat abolitionniste finit par déclarer en 1979 qu’elle était favorable à une révision de sa loi, au vu de la dégradation de la condition de vie des prostituées qui s’en était suivi. Il faut aller plus loin : ce droit-là peut parfaitement autoriser le pire, que l’on condamnera plus tard ou ailleurs comme un crime, voire comme un crime contre l’humanité. Ainsi les « droits » affirmés par le Code noir de Colbert ou les lois raciales du IIIème Reich. 

Par contre, selon le sens 3, le droit devient un absolu. Il est universel, reste valable en tous temps et en tous lieux. L’assemblée générale de l’ONU présentait ainsi en 1948 la « Déclaration universelle des droits de l’homme comme un idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations (…) ».

Dans quel sens, donc, peut-on dire que l’avortement est un droit ?

La loi Veil donne au « droit à » le sens 2. Elle mentionne l’avortement comme une faculté, mais sans revendiquer un « droit à l’avortement ». Elle garantit au contraire explicitement « le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie » (article 1er). Simone Veil déclarait à la tribune de l’Assemblée nationale que l’avortement « est toujours un drame et restera toujours un drame » qu’il faut « éviter à tout prix » et que la loi « ne crée aucun droit à l’avortement ». La loi visait la protection de la santé des femmes, dont beaucoup mourraient des suites d’un avortement clandestin, et non la promotion d’un droit. Son intention était de tolérer un mal, nommé comme tel, pour éviter un mal plus grand.

Au rebours de cette logique, est la législation actuelle sur l’avortement. « IVG : un droit garanti par la loi », peut-on lire sur le site  du ministère de la santé et de la prévention (4) Le législateur semble bien vouloir en faire un « droit fondamental », comme proclamé par les députés en 2014.

Droit fondamental ? Ce « concept reste vague », sans doute. En quoi les droits fondamentaux « se distinguent-ils des droits qui ne sont pas fondamentaux ? Quels rapports y a-t-il entre droits fondamentaux et droits de l’homme, entre droits fondamentaux et libertés fondamentales ? une sorte de flou enveloppe la notion même de droits fondamentaux… », se demande le juriste Jean Rivero. (5) Mais foin d’argutie, nous comprenons assez clairement que la tendance continue du droit français, dont l’inscription dans la Constitution est une étape historique, mène à assimiler l’avortement à un droit de l’homme.

Alors posons la question, justement : l’avortement est-il un droit de l’homme ?

                                 Déclarations et traités

Voyons ce que disent (ou ne disent pas) les déclarations des droits de l’homme et les traités internationaux sur le droit à l’avortement.

Il convient aussi d’examiner ce que ces textes de références disent (ou ne disent pas) du droit à la vie de l’enfant à naître. Car, cela va sans dire mais cela va mieux en le disant : l’avortement volontaire consiste à tuer un embryon ou fœtus humain dans le sein de sa mère. Il faut donc décider : soit l’enfant à naître a droit à la vie, soit sa mère (et l’avorteur) a le droit de le tuer. Si l’un est vrai l’autre est faux et réciproquement. 

Que dit la Déclaration universelle des droits de l’homme au sujet du « droit à l’avortement » ? Rien. Elle se contente d’affirmer que « tout individu a droit à la vie  » (article 3) sans préciser à quel moment un humain devient un individu.

« Les droits de chaque enfant à la vie dès le moment de sa conception » furent en revanche défendus en 1979 par une majorité de députés à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (6).

Et la Convention européenne des droits de l’homme ?

Formellement, elle ne reconnaît pas de « droit à l’avortement ». La jurisprudence de la Cour européenne a même plusieurs fois affirmé le contraire, notamment en soulignant que l’article 8 de la Convention qui garantit le droit à l’autonomie personnelle « ne saurait (…) s’interpréter comme consacrant un droit à l’avortement ». (7) La cour a donc suivi la neutralité de la Déclaration universelle, en jugeant que les Etats peuvent « légitimement choisir de considérer l’enfant à naître comme une personne et protéger sa vie  », tout comme ils peuvent tout aussi légitimement faire le choix contraire. (8)

Toutefois, cette neutralité cache difficilement son caractère illusoire. La Cour a estimé que la faculté d’avorter entrait dans le champ de la vie privée de la femme au titre du respect de « l’intégrité physique et morale de la personne  ». (9) Elle a ainsi pu conclure que, dès lors qu’un Etat permet l’avortement même par exception, les modalités d’accès à cet acte devaient respecter la Convention. Ce qui n’était pas le cas, selon elle, en Irlande et en Pologne (où l’accès à l’avortement aurait été si difficile qu’il soumettrait les femmes à une incertitude angoissante), qui furent donc condamnées par la Cour. Ainsi, celle-ci, dans un impressionnant grand écart, condamne des pays à faciliter l’avortement au nom d’une convention qui n’en reconnaît pas le droit.

Après un vif débat, le texte final de la Conférence internationale sur la population et le développement, au Caire en 1994 ne présente pas l’avortement comme un droit, mais au contraire comme une pratique regrettable. Les gouvernements se sont ainsi engagés à « réduire le recours à l’avortement » (10) et à « prendre des mesures appropriées pour aider les femmes à éviter l’avortement » (11). Ils ont renouvelé cet engagement lors de la quatrième conférence mondiale sur les femmes, dite Conférence de Pékin (1995), affirmant que « tout devrait être fait pour éliminer la nécessité de recourir à l’avortement. » (12) 

Quelques paragraphes plus haut, il est vrai, la déclaration énonce ceci : « Les droits fondamentaux des femmes comprennent le droit d’être maîtresses de leur sexualité, y compris leur santé en matière de sexualité et de procréation, sans aucune contrainte, discrimination ou violence, et de prendre librement et de manière responsable des décisions dans ce domaine » (13). Passage souvent brandi pour revendiquer le « droit à l’avortement », bien que ce dernier n’y soit pas affirmé.

                                      Droits contradictoires

La déclaration des droits de l’enfant, de son côté, reconnaît dans son préambule que « l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance ». (14)

Affirmation reprise en 1989 par la Convention internationale des droits de l’enfant.

Et pourtant, contre toute attente raisonnable, c’est l’institution chargée de veiller au respect de cette convention, le Comité des droits de l’homme des Nations unies, qui allait déclarer à diverses reprises que le droit international fait obligation aux Etats de légaliser l’avortement, au moins en cas de viol, d’inceste, de handicap de l’enfant ou de danger pour la mère. Dans un rapport publié en 2011, le Comité affirme que les nations devraient garantir, pour toutes les femmes et les filles, un « droit d'accès à l'avortement », considéré comme faisant partie de leurs « droits de l'homme ». (15)

Le Comité onusien pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes travaille dans le même sens : il recommandait dès 1999 aux gouvernements d’« amender la législation qui fait de l’avortement une infraction pénale et supprimer les peines infligées aux femmes qui avortent  ». (16)

Que dire, en somme, de ces positions variées, fluctuantes, incohérentes entre elles ?

Le droit à la vie de l’enfant à naître est reconnu par la Convention internationale des droits de l’enfant. Le droit à l’avortement est aussi, fort logiquement, nié par la Convention européenne des droits de l’homme et par différentes conférences internationales onusiennes. 

Mais, par ailleurs, ce droit resurgit sous différentes formules plus ou moins explicites des instances européennes et onusiennes.

Pourquoi cette incohérence ?

Parce que les droits de l’homme sont multiples et potentiellement contradictoires. Il y a le droit à la vie de l’enfant à naître ; mais il y aussi les droits de la mère : à la santé, à l’autonomie, à l’égalité.

La santé des femmes : les « lois pénalisant et réduisant l'avortement (…) sont des exemples par excellence d'entraves inacceptables à la réalisation des droits des femmes à la santé et doivent être éliminées ». (17) L’avortement libre et organisé évite les avortements pratiqués dans des conditions dangereuses pour les mères.

L’autonomie personnelle : l’on reconnaît le « droit fondamental de tous les couples et des individus de décider librement et avec discernement du nombre de leurs enfants et de l'espacement de leurs naissances » ainsi que « le droit de tous de prendre des décisions en matière de procréation sans être en butte à la discrimination, à la coercition ou à la violence ». (18) Affirmation que beaucoup tirent dans le sens d’un « droit à l’avortement », en omettant bien sûr de lire dans le même texte que « l'avortement ne devrait en aucun cas, être promu en tant que méthode de planification familiale ». (19)

L’égalité ou la non-discrimination : réagissant à la décision de la cour suprême des Etats-Unis d’annuler le jugement Roe v. Wade annulation qui, rappelons-le, n’interdit pas l’avortement, mais délègue la faculté de l’interdire ou de l’autoriser aux Etats –, la Haute commissaire aux droits de l’homme des Nations-Unies a déclaré en juin 2022 qu’il ne s’agissait pas moins qu’un « coup énorme porté aux droits des femmes et à l’égalité des sexes ». (20) L'idée sous-jacente est que l'interdiction de l'avortement serait discriminatoire puisque faisant une différence entre les femmes souhaitant avorter et les autres, ou parcequ'adressée spécifiquement aux femmes, voire étant une expression de la domination patriarcale sur le corps des femmes. 

Dans les textes ou déclarations juridiques internationaux qui vont dans le sens d’un « droit à l’avortement », ce dernier peut être nommé explicitement comme un droit, ou présenté comme une condition nécessaire aux droits des femmes.

Qu’est-ce qui, dans l’idéologie des droits de l’homme ici à l’œuvre, met en échec la cohérence des droits entre eux ?  

                           Loi de la nature ou droit du sujet ?

Blandine Barret-Kriegel dans Les droits de l’homme et le droit naturel apporte un éclairage intéressant, en analysant le rapport entre les droits de l’homme et la loi naturelle. Elle distingue deux conceptions des droits de l’homme, exprimées par les deux déclarations phares de la fin du XVIIIème siècle : celle de l’indépendance américaine (1776) et celle, française, des droits de l’homme et du citoyen (1789).

La première « n’est pas une déclaration des droits mais d’abord un rappel du droit  » (21). Et qui, d’après elle, dit ce droit ? « Les lois de la nature et le Dieu de la nature ». Blandine Kriegel y lit l’influence de Locke, selon qui les lois écrites par les législateurs « doivent être conformes à celles de la nature, c’est-à-dire à la volonté de Dieu dont elles sont la déclaration ». La seconde, au contraire, ne fait aucune mention de la loi naturelle. « Le sujet du droit, ce n’est pas Dieu mais la volonté des représentants, le législateur ce n’est pas la nature mais (…) une création singulière des délégués de la nation. » (22) Ainsi, qui dit le droit ? Non pas la loi de la nature, mais les sujets français… 

Au fondement de cette différence, le partage au sein de l’école du droit naturel entre deux conceptions philosophiques opposées de la nature et du sujet. Pour l’une, tributaire de la tradition cartésienne, la nature humaine est le sujet séparé, l’esprit humain coupé du corps. Cela aboutit à des droits civils attribués aux individus libres, qui effacent les droits de l’homme. Pour les autres, dans la tradition de Spinoza et de Locke : pour persévérer « dans son être, conserver sa vie, comme un être de nature crée par Dieu ou existant dans la nature, l’homme ne peut se délester ou s’emparer de la vie car elle lui a été donnée. » (23). Cela conduit à déterminer les droits civils par les droits de l’homme, eux-mêmes fondés sur les lois de la nature. Pour Blandine Kriegel, la première conception est incapable de fonder les droits de l’homme, la seconde les fonde solidement.

Elle conteste totalement l’idée selon laquelle la philosophie de la conscience, l’avènement du sujet sur le mode de l’idéalisme subjectif serait à la base des droits de l’homme, via le volontarisme juridique. Lorsque « la reconnaissance de la dimension naturelle de l’homme : qu’il est vivant, qu’il a un corps, qu’il est nature parmi les natures, s’élimine ou s’efface au profit d’un exhaussement, d’une exaltation de sa dimension pensée : qu’il est âme, ego cogito, hors de la nature, la protection de la sûreté du corps devient moins fondamentale que l’exaltation des pouvoirs de la volonté. » (24)

Je fais l’hypothèse que les apories insurmontables concernant le « droit à l’avortement » et le droit à la vie de l’enfant à naître trouvent leur origine dans l’absence de choix clair entre les deux philosophies des droits de l’homme repérées par Blandine Kriegel. (25) Selon la première, « l’homme ne peut se délester ou s’emparer de la vie car elle lui a été donnée » et les droits de l’homme ont pour fonction de « garantir la conservation et la reproduction de cette vie ». (26) Cette approche peut fonder la sanctuarisation du droit à la vie de l’enfant à naître. Selon la seconde, au contraire, « il ne s’agit plus de délivrer la vie de la destruction ou de la domination pour lui permettre de persévérer, il s’agit d’élargir les libres déterminations du sujet. » (27) La liberté des adultes tend alors à devenir absolue, jusqu’à recouvrir totalement le droit à la vie de l’enfant à naître.

Selon la première approche, le droit se réfère à la réalité objective : la nature, la vie. Le réel, c’est une femme qui peut être en détresse face à la perspective de devenir mère, mais c’est aussi, en elle, un embryon ou fœtus vivant. Le mantra militant « mon corps m’appartient » est hors sujet : n’importe quel collégien ayant feuilleté son manuel de biologie sait que l’embryon n’est pas une tumeur cancéreuse. Il est une autre vie.

                            Une vie innocente et sans défense

C’est en prenant la défense de cette vie innocente et vulnérable que, lors de la rédaction de la déclaration universelle des droits de l’homme, le représentant du Chili s’opposa à la recommandation de prévoir des exceptions au respect du droit à la vie afin de permettre la « prévention de la naissance d’enfants handicapés mentalement » et d’enfants « nés de parents souffrant de maladie mentale ». (28) Il fit remarquer la similitude de ces propositions avec la législation nazie.

Selon la seconde approche, le droit se réfère au sujet du droit. Ce sujet, c’est évidemment l’homme, mais non l’homme charnel, naturel. C’est l’homme conscient, c’est l’esprit. On retrouve la philosophie de la conscience issue du cogito cartésien : je pense, je suis. Le droit, détaché de toute loi naturelle, est ce que l’homme se donne à lui-même comme droit. Dans l’esprit de la déclaration de 1789, il est l’expression de la volonté générale au sens que lui donnait Rousseau. (29) Dans cette logique, les droits de l’homme sont des droits subjectifs, du sujet conscient. Ils sont des droits de la liberté et de la volonté. N’étant limités par aucune loi naturelle, ils tendent à s’élargir à l’infini : depuis le droit à la liberté d’expression jusqu’à celui de changer de sexe, en passant par le droit d’avoir un enfant (quelle que soit la façon de le fabriquer) ou de ne pas en avoir (y compris en le supprimant avant la naissance).

Si l’on suit cette logique jusqu’au bout, seuls les êtres conscients ont des droits. Pas le fœtus sans conscience, encore moins l’embryon. En tout cas, selon la Cour interaméricaine des droits de l’homme, « la protection du droit à la vie n’est pas absolue […], mais plutôt graduelle et incrémentale en fonction de son développement  ». (30) Graduelle ? Cela signifie-t-il que cette protection est plus ou moins assurée ? Ou qu’elle est assurée seulement à partir d’une étape du développement ? Quelle étape ? Et surtout, qui va la définir ?

Lisons ce que dit la Cour européenne des droits de l’homme. Ne pouvant tout de même pas douter qu’il appartienne « à l’espèce humaine » (31), elle affirme cependant ne pas pouvoir « répondre dans l’abstrait à la question de savoir si l’enfant à naître est une ‘personne’ ». (32) Nous voilà à demi rassurés : l’enfant à naître est humain, ce n’est pas un alien. Mais un peu inquiet quand même : rien ne prouve qu’il soit une personne. Or, seules les personnes sont sujets et bénéficiaires des droits de l’homme. En l’absence «  de consensus européen sur la définition scientifique et juridique des débuts de la vie » (comprendre : la vie personnelle) (33), l’enfant à naître – fut-il à huit mois de grossesse (34) - se passera de la protection de ces messieurs dames de la Cour. N’importe qui ayant un peu de bon sens aurait raisonné autrement : selon l’adage « dans le doute, abstiens-toi ». A supposer que l’on ne sache pas si nous avons à faire à une personne ou non, la seule attitude légitime serait bien sûr de la traiter comme si elle était une personne, qu’elle est appelée à devenir de toute façon si nous lui prêtons vie. 

Mais non. Tel n’est pas le raisonnement de ces juristes-là.

Prenons deux enfants à naître du même âge dans une clinique européenne. Ils sont porteurs d’une trisomie 21, leur mise à mort est donc légale jusqu’à neuf mois de grossesse. Cela s’appelle une interruption médicale de grossesse (IMG). Autour de l’un, grand prématuré, une équipe de professionnels de haut niveau est sur le pont. S’activent mandarin, anesthésiste, infirmières, aides-soignantes pour le sauver, à grand renfort de haute technologie médicale. Pendant ce temps, l’autre, à l’étage du dessous, est méthodiquement déchiqueté. La différence entre les deux ? Le premier fait l’objet d’un projet parental, l’autre non. Tout se décide là : l’intention des adultes qui, eux, sont des personnes à n’en pas douter. Le statut juridique de l’embryon ou du fœtus ne dépend pas de ce qu’il est, mais de ce que d’autres décident à son sujet : une vie potentiellement personnelle ou une vie nuisible. (35)

Variante du droit du plus fort : le droit du sujet conscient et agissant contre celui du corps charnel. Ce dernier étant réduit à un objet manipulable, support éventuel d’un projet. 

Le succès de cette conceptioin des droits de l'homme concernant l'enfant à naître peut étonner, à une époque où, par ailleurs, la remise en cause du dualisme cartésien esprit-corps, homme-animal, pensée-matière, culture-nature fait germer l'idée de reconnaître des droits aux animaux. Et même aux plantes, voire aux rivières et aux montagnes.

 

 Notes :

 

  1. Décision n° 2001-446 DC du 27 juin 2001, art. 5.
  2. Décision n° 2017-747 DC du 16 mars 2017, art. 10.
  3. La CNCDH recommande l'inscription de l'IVG dans la Constitution | CNCDH)
  4. https://ivg.gouv.fr/ivg-un-droit-garanti-par-la-loi.html
  5. Jean RIVERO, cité par Blandine KRIEGEL, Les droits de l’homme et le droit naturel, PUF, Coll. Quadrige, Paris, 1989, p.92)
  6. Recommandation 874 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe du 4 octobre 1979 relative à une Charte européenne des droits de l’enfant.
  7. CEDH, A, B et C c. Irlande [GC], 2010, § 214 ; CEDH, P. et S. c. Pologne, n° 57375/08, 30 oct. 2012, § 96.
  8. CEDH, A, B et C c. Irlande [GC], 2010, ibid. § 222, confirmant CEDH, Vo c. France [GC], n° 53924/008 juil. 2004.
  9. CEDH, Tysiąc c. Pologne, n° 5410/03, 20 mars 2007, § 107.
  10. Chap. 8, §25.
  11. Chap. 7, §24.
  12. BPA_F_Final_WEB.pdf (unwomen.org) §106.k.
  13. §96.
  14. https://www.humanium.org/fr/normes/declaration-1959/texte-integral-declaration-droits-enfant-1959/
  15. https://www.genethique.org/onu-un-rapport-affirme-que-lavortement-est-un-droit-de-lhomme/
  16. ONU, Rapport du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, 1999, A/54/38/Rev.1 p.6.
  17. Comité des droits de l’homme des Nations-unies, rapport 2011.
  18. Conférence du Caire, 1994, chap. 7, § 3.
  19. Chap. 8, §25.
  20. https://news.un.org/fr/story/2022/06/1122522
  21. Blandine KRIEGEL, Ibid., pp.22 et 23.
  22. Ibid.,p.23.
  23. Ibid.,p.72.
  24. Ibid.,p. 96.
  25. Je reste toutefois perplexe face à ceci : c’est dans les pays dont la tradition juridique est le common law – la tradition anglo-saxonne, celle de Locke - que les droits de l’enfant à naître sont les moins reconnus. Et dans les pays de droit romano civiliste, en tout cas en France, il résiste mieux. Il y a ici à mon hypothèse une sérieuse objection, à laquelle je ne puis répondre, faute de compétence. Un contributeur d’Agoravox veut-il s’y coller ?
  26. Ibid.
  27. Ibid.
  28. Proposition du Groupe de travail de la Commission sur le statut des femmes, travaux préparatoires, E/CN.4/SR.35, p. 1266.
  29. Blandine Kriegel, Ibid., p. 23.
  30. Cour IADH, Artavia Murillo et autres c. Costa Rica. 28 novembre 2012. Séries C No. 257, § 264.
  31. CEDH, Vo c. France [GC], 2004, § 84.
  32. Ibid. § 85.
  33. Ibid. § 82.
  34. CEDH, Mehmet Şentürk et Bekir Şentürk c. Turquie, n13423/099 avril 2013.
  35. Un fait divers connu révèle parfaitement cette absurdité. Lors de l’accident causé par Pierre Palmade, une femme enceinte a perdu son bébé. S’agissait-il d’un homicide involontaire ? Oui, si le bébé, ex utero, a respiré avant sa mort. Non s’il est mort in utero. Il se trouve qu’il a respiré avant de mourir : le fœtus sans droit a accédé au statut d’être humain, par la magie du franchissement vivant du col de l’utérus. Conclusion : si vous voulez éliminer un bébé à naître contre la volonté de sa mère, il vaut mieux le tuer sur le coup. Selon la jurisprudence française, validée par la Cour européenne des droits de l’homme ! (arrêt Vo c/ France, 2004).

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126 réactions à cet article    


  • Sirius S. Lampion 5 mars 16:38

    La contraception est-ele un homicide ?

    Et la masturbation ?


    • amiaplacidus amiaplacidus 5 mars 17:00

      @S. Lampion

      Une seule éjaculation est-elle des millions d’homicides ?


    • Sirius S. Lampion 5 mars 17:13

      @amiaplacidus

      ouf, merci, je me sens moins seul !
      ça moinsse, ça moinsse !


    • amiaplacidus amiaplacidus 5 mars 17:14

      @S. Lampion
      Ça plus aussi, en tout cas, moi.


    • Sirius S. Lampion 5 mars 17:16

      @amiaplacidus

      c’est comme la marée,
      ça monte, ça descend,
      il faut venir à la bonne heure


    • amiaplacidus amiaplacidus 5 mars 17:17

      @S. Lampion
      Je vous disais, sans doute maladroitement, que je vous ai « plussé ».




    • @amiaplacidus
      Si j’ai bien compris le raisonnement certaines femmes boufferaient t’elles bien plus de petits z’enfants que la légende de Poutine ses 3 miserables enfants ukrainiens au petit déjeuner
       smiley smiley


    • Panoramix Panoramix 6 mars 13:54

      @S. Lampion
      La question ’’homicide’’ ne se pose évidemment pas avant fécondation.
      Après, c’est une question de ’’où mettre le curseur’’. Ainsi aujourd’hui un accident ayant provoqué la mort d’un foetus de 6 mois est considéré comme homicide. 

      Alors, quelle est au niveau des principes (et non pas de lois de circonstance) le critère de ’’début de vie humaine’’ ? Cela pourrait être l’apparition du fonctionnement cérébral, puisque l’électroencéphalogramme plat détermine la mort clinique.
      Quel est votre avis sur ce point ?


    • Étirév 5 mars 16:57

      Les relations sexuelles n’ayant plus été réglementées par LA RELIGION depuis des lustres, la licence masculine, dès lors, entraîna un accroissement anarchique de la population mondiale. Ainsi, en cette fin de Cycle, l’explosion démographique planétaire inédite du XXème siècle a vu la population mondiale multipliée par 2,4, et passée de 2.5 milliards d’habitants en 1950, à 6 milliards en 1999 ; elle est de plus de 8 milliards en 2023.
      Souvenons-nous que, suivant l’ancienne Loi qui régnait aussi bien chez les Celtes que chez les Israélites, le mot « AGAPE » désignait les réunions données le 7ème jour. Ce 7ème jour était un temps de repos ; c’était un jour CONSACRÉ, c’est-à-dire donné aux unions. Cette consécration du 7ème jour laissé aux divertissements, aux agapes et au sacrifice eucharistique, a joué un grand rôle dans le premier culte, puisqu’elle a été imitée et parodiée par toutes les religions.
      A propos des festins du vendredi et des noces qui étaient les agapes des Mystères, dans son ouvrage, « La République des Champs Elysées », Charles Joseph de Grave montre comment cette fête religieuse entra dans les mœurs : « Après avoir consacré les six premiers jours à des travaux et des devoirs, les législateurs ont proclamé le septième jour « libre ». « Vrydag », nom du vendredi, signifie « libre jour » (en allemand « Freytag », en anglais « Friday »). Le 7e jour était destiné à la célébration des noces. Sous ce rapport, l’amour présidait aussi à ce jour. C’est de là que le mot Vry a donné naissance au verbe Vryen (en Néerlandais) qui, dans l’usage du peuple moderne, signifie « faire l’amour ». Et on donne aussi le nom de « frayer », Vryen, à « l’amour des poissons ».
      Le vendredi s’exprime en latin par le mot « dies Veneris », « jour de Vénus », « jour de la Femme » car « Vénus » à la signification de Femme. Alors, sans doute, Femme Divine.
      On a jeté tant de défaveur sur le vendredi, qu’il en est résulté un préjugé singulier contre ce jour, préjugé qui se soutient encore par l’effet d’une tradition sourde, quoiqu’on en ait perdu la raison. Dans l’opinion vulgaire, le vendredi est devenu un jour funeste et de mauvais augure. Et le vendredi, « jour de Vénus », a été remplacé par le dimanche, « jour du Seigneur ». Toujours la substitution des sexes accompagnée du renversement des idées. L’ancienne Loi donnait un jour sur sept à l’union ; la loi masculine fera du dimanche un jour d’abstinence et donnera à la licence masculine six jours sur sept.
      NB : Robert McNamara, ancien secrétaire d’État à la Défense des États-Unis d’Amérique (celui qui ordonna le bombardement massif du Vietnam) et ancien président de la Banque Mondiale (qui imposa aux pays dits « en voie de développement » l’utilisation de moyens contraceptifs comme condition sine qua non pour obtenir des aides financières), membre également du « Council on Foreign Relations » (CFR), de la Commission « Trilatérale », du « groupe Bilderberg » et du « Lucis Trust », puissante association reconnue par l’ONU, et dont dépendent les mouvements pseudo spiritualistes du « New Age », déclarera : « On doit prendre des mesures draconiennes de réduction démographique contre la volonté des populations… Pour réduire la population terrestre il faut augmenter le nombre de décès et diminuer le nombre de naissances… Cela aura lieu, soit par le biais de mesures humaines soit par un coup d’arrêt malthusien ».
      Ainsi se développera, s’intensifiera et se banalisera l’usage des contraceptifs, des avortements, de la stérilisation et peut-être, bientôt, de l’euthanasie. Et pourquoi ne pas également, et dans le même temps, comme tous les grands « bouchers » de l’histoire, déclencher des guerres ici où là, des conflits mondiaux… nucléaires ; augmenter la souffrance des gens et les pousser au désespoir et au suicide ; provoquer des famines, des épidémies et même des pandémies fictives qui justifieraient un empoisonnement médical « scientifiquement correct » ; ou bien encore encourager la sodomie et finir par défendre la pédophilie ?
      Blog


      • amiaplacidus amiaplacidus 5 mars 17:11

        @Étirév : « ...Les relations sexuelles n’ayant plus été réglementées par LA RELIGION… »

        Alors, je ne vois pas pourquoi, moi, un incroyant fondamental, un areligieux viscéral, devraient suivre des règles fixées par des croyants, à ce que je considère comme des contes de fées.

        Liberté aux croyants de suivre ces règles, libertés aux non-croyants de ne pas les suivre.


      • Sirius S. Lampion 5 mars 17:14

        @amiaplacidus

        pour ce qui est des règles, les femmes sont bien obligées de suivre les leurs


      • Fergus Fergus 5 mars 17:42

        Bonjour, Étirév

        C’est dans les foyers religieux que l’on comptait, et que l’on compte encore de nos jours, le plus grand nombre d’enfants. 
        « l’accroissement anarchique de la population mondiale » est directement lié aux préceptes enseignés par les dignitaires religieux !!!


      • charlyposte charlyposte 5 mars 18:15

        @Fergus
        La vierge est donc un leurre !!!


      • Panoramix Panoramix 6 mars 14:03

        @Étirév
        ’’Les relations sexuelles n’ayant plus été réglementées par LA RELIGION depuis des lustres, la licence masculine, dès lors, entraîna un accroissement anarchique de la population mondiale’’

        C’est au contraire sous la pression de religions que se trouve le refus de régulation des naissances.
        Jadis, les morts naturelles limitaient la population, désormais la régulation repose sur les moyens explicitement mis en oeuvre par les couples. C’est dans les pays les plus a-religieux que la natalité s’est effondrée, et dans les pays les plus intégristes qu’elle explose.

        Quant à invoquer la ’’licence masculine’’, cela induirait que toute maternité serait imposée aux femmes contre leur gré.


      • Seth 6 mars 15:51

        @Fergus

        C’est dans les foyers religieux que l’on comptait, et que l’on compte encore de nos jours, le plus grand nombre d’enfants

        Iceux étant constamment conçus dans la fornication la plus pouacre.

        En effet cela fait 2024 ans qu’en dépit de la position de certains sur la mise en oeuvre d’un certain petijézu on n’a pas pu découvrir de manière fiable de procéder hors de la luxure smiley.


      • Yann Esteveny 5 mars 17:13

        Message à tous,

        Je cite le titre de l’article : « L’avortement, un droit de l’homme ? ».

        L’avortement est un crime. Lorsque la collusion habituelle de pays s’apprêtent à rayer de la carte un autre pays comme la Serbie, l’Irak, la Lybie ou la Syrie, cette collusion commet ses crimes au nom des Droits de l’Homme. Lorsque l’Organisation Mondiale de la Santé souille l’innocence des enfants par ses « programmes d’éducation » , elle le fait au nom des Droits Sexuels de l’Enfant.


        • @Yann Esteveny

          Je cite le titre de l’article : « L’avortement, un droit de l’homme ? ».

          L’avortement est un crime.

          — 
          bjr,
          Tu es comme moi un homme au vu de ton pseudo
           
          Donc à ce que je sache tu n’est pas concerné de maniere directe
          ce n’est pas toi qui fais le choix ou le non choix de porter ou de ne pas porter cet enfant.
           
          Il me semble que si on veut rester logique avec soi même c’est ici à chaque FEMME de trancher ce sujet , ou des groupes de femmes ou toutes les femmes de ce pays si tu préferes encore...
           
          Bref ne puis militer d’un coté (comme d’autres) sur le fait de refuser le viol de mon corps par des produits expérimentaux inéfficaces et dangeureux qui eux tuent les jeunes et les gens en bonne santé et de l’autre que partir dans une position dichotomique car n’etant cette fois pas concerné et n’en subissant pas les impacts..
           
          Il faut tout de meme un peu de consistance intellectuelle dans le cheminement de ses idées, apres c’est à chacun de voir en son âme et concience .
          Bonne soirée


        • Yann Esteveny 5 mars 18:52

          Message à avatar Ouam (Paria statutaire non vacciné),

          J’ai bien suivi votre raisonnement. Votre erreur est de simplement raisonner en primat du choix individualiste sur le Bien Commun.

          Refuser des injections expérimentales pour ne pas s’empoisonner est assez différent de tuer une vie dans son ventre. C’est bien un choix à chaque fois. L’un concerne sa propre sa santé, l’autre concerne la vie d’un enfant que l’on porte.

          Ce n’est pas la FEMME qui doit trancher parce qu’elle porte l’enfant qui doit naître. Ce n’est pas sa vie. C’est une nouvelle vie. Elle n’a pas de droit de vie et de mort sur l’enfant qu’elle porte.

          L’attitude individualiste « Tout pour moi et aucun égard pour la vie des autres » est le raisonnement de ces femmes criminels et de ces laboratoires criminels.
          Les unes et les autres clament leur droit à la liberté. Je demande aux uns et autres de ne pas êtres des criminels pour le Bien Commun de la société. Evidemment, comme toute la société est ultra-individualiste, ce raisonnement est totalement incompréhensible. La défense des plus faibles n’est plus à l’ordre du jour dans cette société darwinienne.

          Pourquoi croyez-vous que si peu de personne se sont levés pour empêcher la plandémie ? Parce quasiment toute la société se dit : « Chacun fera comme il veut ! » et cela ira très bien comme cela. Les instigateurs de la plandémie le savait parfaitement.

          Bonne soirée également.

          Respectueusement


        • sylviadandrieux 5 mars 21:02

          @Yann Esteveny
          L’avortement n’est en aucun cas un droit de l’homme. 


        • @Yann Esteveny
          "Ce n’est pas la FEMME qui doit trancher parce qu’elle porte l’enfant qui doit naître. Ce n’est pas sa vie. C’est une nouvelle vie. Elle n’a pas de droit de vie et de mort sur l’enfant qu’elle porte.

          « 

          Ben désolé bien plus que nous les hommmes, car si ca foire pour une raison ou une autre c’est elle qui y laisse sa peau, et pas vous l’homme
          Nonon c’est une histoire de femmes, y compris dans la nature ou c’est la femelle tres souvent aussi, il existe qque exeption mais cause de la majorité des cas
          la sagesse est de s’occuper du champ de ses prérogatives sans s’occuper de celles de l’autre ca serai un immense progres, si vraiment un combat a mener ca serai pour ces féministes toitalement allumées qui cette fois veulent gerer aussi l’espace des males en voulant les »castrer" (mentalement j’entend)

          pour la pandémie la grande majorité n’adherais pas,
          ils etaient trop laches pour broncher ce qui est radicalement différent.

          puis en suivant votre raisonnement à partir de qelle moment une ovele deviens un etre humain, car si l’on compte le nombre de fausses couches, la femme deviens t’elle une criminelle ? et celle qui en mettant un stérilet l’est ? ; et celle qui prend la pillule aussi, on peut aller assez loins dans cette voie rétrograde, c’est ce que font les talibans, non désolé cela ne me conviens pas sinon j’irai m’expatrier dans ce genres de contrées, et vous noterez que dans les contrées ou les femmes ne sont pas libres, souvent les hommes ne le sont pas non plus, refléchissez y vous verrez


        • Yann Esteveny 6 mars 10:00

          Message à avatar Ouam (Paria statutaire non vacciné),

          Je vous cite : « Ben désolé bien plus que nous les hommmes, car si ca foire pour une raison ou une autre c’est elle qui y laisse sa peau, et pas vous l’homme »

          Celui qui y laisse sa peau invariablement c’est l’enfant, garçon ou fille. Je comprends votre attitude qui est de dire, ce n’est pas moi donc cela n’a aucune importance. C’est bien la mentalité égoïste de presque toute la population aujourd’hui.

          Je vous cite : « la sagesse est de s’occuper du champ de ses prérogatives sans s’occuper de celles de l’autre ca serai un immense progres »
          Ce que vous décrivez est l’égoïsme et non la sagesse. Comprendre que ses actes s’inscrivent dans le monde, ont des conséquences sur le monde, puis les assumer, serait déjà un embryon de sagesse. L’Amour est aussi une sagesse.

          Je vous cite : « puis en suivant votre raisonnement à partir de qelle moment une ovele deviens un etre humain, car si l’on compte le nombre de fausses couches, la femme deviens t’elle une criminelle ? et celle qui en mettant un stérilet l’est ? ; et celle qui prend la pillule aussi, on peut aller assez loins dans cette voie rétrograde, ». 
          Ne vous encombrez pas d’un excès de fatras technique ou scientifique. C’est la rencontre d’un homme et d’une femme qui fait vie et vous comprenez très bien ce que je veux dire. 
          Je ne vois pas ce qui est rétrograde de s’interroger.

          La prochaine étape « progressiste » est déjà lancée. Faire des médecins des criminels sans conscience et sans âme. 
          https://www.liberation.fr/politique/apres-lentree-de-livg-dans-la-constitution-lfi-veut-supprimer-la-clause-de-conscience-des-medecins-20240305_HBACCT5SQ5HVJAWPQFGAAPCK5I/
          Avec de tels médecins, pas de doute qu’ils collaboreront beaucoup mieux pour les prochaines injections obligatoires que l’Etat leur imposera de donner.

          Faute de débat possible sur les plateaux télévision sur la constitutionnalisation du meurtre des enfants dans le ventre de leur mère, nous avons quand même pu débattre ici en exposant chacun nos arguments. Pour cela, je vous remercie.

          Respectueusement


        • JPCiron JPCiron 5 mars 17:51

          < l’avortement volontaire consiste à tuer un embryon ou fœtus humain dans le sein de sa mère. Il faut donc décider : soit l’enfant à naître a droit à la vie, soit sa mère (et l’avorteur) a le droit de le tuer. Si l’un est vrai l’autre est faux et réciproquement. >

          N’y a-t-il pas malentendu ?

          L’ IVG  Avortement ne concerne que le stade Embryon

          Un Embryon n’est pas encore un Foetus. A partir d’un certain moment, le foetus est considéré comme ’’enfant à naître’’.

          Ensuite, on le terme ’’tuer’’ ne peut être utilisé qu’à partir du moment où la Justice de l’Etat considéré décide qu’ il s’agit d’un être vivant. Ce qui ne s’applique pas à l’embryon. 

          La France n’est pas encore un Etat Religieux ... Grâce à Dieu !!





          • Clocel Clocel 5 mars 18:00

            Conditionner la « liberté » des femmes à un massacre de masse... Comment dire...


            • charlyposte charlyposte 5 mars 18:13

              Pour résoudre cette é-pine dans le pied il suffira dans un avenir proche d’être tout simplement hermaphrodite smiley


              • amiaplacidus amiaplacidus 5 mars 19:08

                @charlyposte
                Les escargots sont hermaphrodites, mais ils ne peuvent pas s’autoféconder, ils doivent avoir un.e¹ partenaire.
                Ceci ayant pour effet bénéfique de faire un brassage des gènes pour la nouvelle génération.

                .
                NOTES

                1. Comme quoi, à propos des hermaphrodites, l’écriture dite inclusive², peut être utile. Dans les autres cas, c’est une immense connerie.
                2. En fait, cette écriture est très loin d’être inclusive, elle exclut une assez grande minorité : les dyslexiques.

              • Jean Keim Jean Keim 6 mars 08:19

                Je retiens de cette actualité, nonobstant la gravité du sujet et le fait que comme la religion il est strictement personnel, que dans notre pays soit disant démocratique (?) et républicain (ça c’est juste pour faire joli), le président si cela lui chante peut engager un changement dans la constitution, ce qui fera dans son historiographie au moins trois faits marquants, 1) il a achevé la destruction de notre pays, 2) il a engagé ouvertement ledit pays dans une guerre, 3) il a modifié la constitution.

                Il est à noter que notre constitution ne fait pas obligation aux élus de respecter leurs engagements, ni de combattre la pauvreté.

                Il est possible que tout ce tintamarre ne soit qu’une diversion, voire un divertissement.

                J’en reste là car las de constater notre impéritie, j’en conclue que nous avons le gouvernement que nous méritons, inconscients des forces extérieures et ‘’intérieures’’ qui nous gouvernent.

                Triste est mon âme de constater que les moutons sont guidés par des ânes dirigés par des ‘’démons’’.


                • Yann Esteveny 6 mars 10:16

                  Message à Monsieur Jean Keim,

                  La République a décidé de constitutionaliser le crime afin de tuer la France.
                  Pareillement, triste est mon âme de constater que les moutons sont guidés par des ânes dirigés par des ‘’démons’’. Ce petit monde se dirige tout droit très rapidement en Enfer.

                  Respectueusement


                • Fergus Fergus 6 mars 12:53

                  Bonjour, Jean Keim

                  Sur les deux premiers points, c’est faux  !
                  Macron n’a pas « achevé la destruction de notre pays », tout au plus l’a-t-il fragilisé.
                  Macron n’a pas « engagé ouvertement ledit pays dans une guerre » pour une raison simple : il n’en a ni les moyens politiques ni les moyens militaires. L’aide apportée à l’Ukraine ne constitue en aucun cas une entrée en guerre.


                • Jean Keim Jean Keim 6 mars 13:16

                  @Fergus

                  Seriez-vous un sophiste.

                  Macron a emmené notre pays très précisément là où ses maîtres le lui ont ordonné, de ce point de vue il a achevé sa mission.

                  Livrer des armements, y compris les instructeurs-formateurs, à un pays en état de guerre est bien participer activement au conflit.


                • Com une outre 6 mars 08:52

                  Dans le texte à inscrire dans la Constitution, ce n’est pas l’avortement qui est reconnu comme droit mais la « liberté de la femme de recourir à l’avortement » comme je l’ai lu sur les sites de l’Etat https://www.gouvernement.fr/actualite/ivg-dans-la-constitution. Nuance. Si l’avortement était interdit par un gouvernement, cette liberté pourrait être caduque. Il y aurait « contradiction » entre la loi et la Constitution qui garantirait une liberté disparue. Il me semble du moins, mais je ne suis pas juriste.



                    • L'apostilleur L’apostilleur 6 mars 10:26

                      @ l’auteur 

                      « ..la liberté de la femme, qui lui est garantie, d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse ». Liberté, et non pas droit... »

                      Vous soulignez là le résultat des itérations de nos politico-législateurs.

                      Panot est tombée dedans en s’affichant avec S. Veil, elle a cru que c’était ficelé... las ! Elle n’avait pas vu ce que Bompard l’empêcheur de tourner en rond vient de découvrir !!!

                      Pour une IVG il faut un médecin, et...

                      « Manuel Bompard, veut maintenant remettre en cause la double clause de conscience qui permet aux praticiens de refuser de pratiquer un avortement pour des raisons morales.. »


                      Bompard c’est celui qui nous a dit « Le vote n’est pas forcément l’alpha et l’oméga de la démocratie »


                      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 6 mars 13:12

                        @L’apostilleur
                         

                        ’’« Manuel Bompard, veut maintenant remettre en cause la double clause de conscience qui permet aux praticiens de refuser de pratiquer un avortement pour des raisons morales.. »’’

                        >
                         Pour pratiquer un processus de transsexualisme (et non pas changement de sexe parce qu’on ne change pas une paire de chromosomes XY en paire XX ou inversement XX en XY) il faut également un voire des praticiens.
                         
                        Dans le cadre de projets de lois qui visant à infliger des mesures de rétorsion à l’encontre des parents qui refuseraient de répondre à une demande présumée de leur enfant, il faut plaider que les praticiens comme les parents, doivent avoir le droit de refuser un tel acte.


                      • juan 7 mars 03:57

                        @Francis, agnotologue
                        Ce type est le symbole de ce que la politique est devenue. Elle est maintenant représentée par des médiocres, frustrés, égocentriques, incultes, haineux contre une société que dans leur esprit embué ; ils ne saisissent ni la manière de l’appréhender, ni sa structure historique. Le plus triste exemple : Madame Panot qui souille la mémoire de Simone Weil en osant lui faire face sur une affiche.


                      • L'apostilleur L’apostilleur 6 mars 11:25

                        « ...les parlementaires ont, à 780 contre 72, sanctuarisé en France la liberté d’avorter.. »

                        La majorité des français n’y étant pas opposés, les parlementaires ont vaincu sans péril avec un texte sans gloire.


                        • Jason Jason 6 mars 11:41

                          Merci pour cet article extrêmement bien documenté et les dialectiques qu’il présente.

                          Pour moi, l’essentiel reste dans la faculté (je ne dis pas le droit, terme juridique sujet à discussions infinies, comme dans l’article) de décider par soi-même des fonctions de son corps. Qu’en est-il des hommes ou des femmes qui se font stériliser ? Ils/elles suppriment une vie à venir ? L’humain interfère avec le vivant souvent sans discernement. Dans les sociétés il appartient à chacun de décider, de choisir d’interférer avec le vivant ou non. Responsabilité immense, discussions sans fin et il appartient à chacun (et à lui seul) de décider, dans les tourments de « l’être soufrant et pâtissant » comme le rappelle Kirkegaard.

                          Pou le social, je finirai par une pirouette en renvoyant à la fable Le meunier, son fils et l’âne.


                          • L'apostilleur L’apostilleur 6 mars 13:09

                            @Jason
                            « ..l’essentiel reste dans la faculté (je ne dis pas le droit, terme juridique sujet à discussions infinies.. »
                            Chez lfi pas de discussion... une liberté produit une obligation. La dictature est génétique. 


                          • Jason Jason 6 mars 13:54

                            @L’apostilleur

                            « une liberté produit une obligation ». En théorie, mais regardez la réalité. Tout le monde veut être libre. Quant aux obligations, bof...

                            « La dictature est génétique ». Non, la liberté voudrait s’y opposer ; dictature = politique, génétique = scientifique.. Vous confondez la dictature et le déterminisme.


                          • L'apostilleur L’apostilleur 6 mars 14:21

                            @Jason
                            « ..Quant aux obligations, bof.. »
                            Vous appelez ça comment la suppression du droit de conscience des médecins ?
                            LFI est un puits de contraintes 


                          • Christophe 6 mars 19:23

                            @Jason

                            « une liberté produit une obligation ». En théorie, mais regardez la réalité. Tout le monde veut être libre. Quant aux obligations, bof...


                            Assez approximatif. La liberté ne peut être dissociée de la responsabilité. La responsabilité impose des droits qui se résument en trois points : les obligations, les permissions et les interdictions.

                            C’est le principe même de toute règle.

                            « La dictature est génétique ». Non, la liberté voudrait s’y opposer

                            La liberté ne se mesure pas au régime politique, elle est ou elle n’est pas. A l’échelle d’une population, la liberté est très difficile à juger, la liberté est individuelle ; une liberté collective permet-elle la liberté individuelle ? Quels sont les parts de conformisme admis pour adhérer à un groupe ?

                            On peut être libre dans une dictature et on peut ne pas être libre dans une démocratie, et vice versa, quel est le niveau de connaissance du monde bien acquis, objectif, sans recherche de manipulation ou propagande.

                            La liberté individuelle ne se mesure qu’en fonction d’un niveau d’émancipation mais cela nécessite un grand nombre de connaissances du monde et un travail très important sur soi, être capable de remettre en question ses propres connaissances (sur des éléments fondés).

                            Ne faites pas la confusion entre liberté et impression de liberté.


                          • lecoindubonsens lecoindubonsens 6 mars 12:10

                            Si le droit à l’IVG me semble une excellente chose (et non l’obligation de la pratiquer, par exemple pour les médecins, et non également l’obligation de l’approuver : certains doivent garder le droit de penser que c’est immoral),

                            l’inscription dans la constitution me semble une erreur.

                            Car ce droit à l’IVG n’est pas en danger en France.

                            Car le mettre dans la constitution n’est pas une garantie absolue, une constitution se change

                            Car c’est la porte ouverte à toujours plus de demandes similaires (déjà le mariage pour tous est dans la liste !)

                            Car il semble prioritaire de traiter tant d’autres sujets plus importants actuellement pour le bonheur des citoyens

                            Car impression que mettre ce sujet à la UNE permet de cacher le reste, donc ... je n’en fais pas plus smiley


                            • Fergus Fergus 6 mars 13:04

                              Bonjour, lecoindubonsens

                              « ce droit à l’IVG n’est pas en danger en France »
                              Il ne l’était pas non plus dans les pays ou états américains qui l’ont remis en cause !

                              « une constitution se change »
                              Certes, mais avec les 3/5e des parlementaires ou la majorité absolue des citoyens sur une disposition très largement soutenue par nos compatriotes.

                              « il semble prioritaire de traiter tant d’autres sujets plus importants actuellement pour le bonheur des citoyens »
                              L’un n’empêche pas l’autre. Il n’y a d’ailleurs pas eu de protestations audibles contre le calendrier de cette modification de la Constitution.

                              « mettre ce sujet à la UNE » ne répond pas à une volonté de « cacher le reste », mais d’aborder une question qui fait débat un peu partout sur la planète et qui fera sans aucun doute partie des sujets centraux de la future campagne électorale étasunienne.


                            • Panoramix Panoramix 6 mars 14:15

                              @Fergus
                              Non, on ne peut pas comparer l’état d’esprit aux USA puritains à celui dans notre pays libertaire. Jouer à se faire artificiellement peur un sujet comme celui-ci, c’est bien faire un nuage de fumée sur les vrais risques (guerre, délabrement des services publics, effondrement économique...).
                              Comme écrivent certains intervenants, c’est ouvrir une boite de Pandore à sacraliser dans la constitution des évolutions sociétales.
                              La loi Veil n’a pas eu besoin de modification de la constitution, le faire 50 ans après est enfoncer une porte ouverte pour raisons politiciennes.


                            • Com une outre 6 mars 14:36

                              @Fergus
                              Parce que vous vivez aux US ?


                            • Jason Jason 6 mars 15:04

                              @Com une outre

                              Pff ... Si vous ne vivez pas dans un pays vous ne pouvez pas parler de ce qui s’y passe ? Bonjour M. le censeur !!!


                            • robert 6 mars 17:24

                              @Com une outre
                              il est ubique et homniscient


                            • lecoindubonsens lecoindubonsens 6 mars 17:35

                              Bonsoir @Fergus
                              je respecte votre avis, mais comme d’autres qui ont commenté après moi, je persiste à penser que le mien est plus réaliste.


                            • Christophe 6 mars 18:16

                              @Jason
                              Bien sur qu’on peut parler de ce qui se passe aux USA.

                              Leur droit est plus complexe que le notre du fait qu’il y a un droit fédéral qui ne fait pas toujours force de loi dans chacun des états.

                              Le droit à l’avortement aux USA n’a pas été annulé dans tous les états. Pour les USA ils peuvent introduire un article dans le droit fédéral avec contrainte d’application dans tous les états or ... ils ne le font pas.

                              Comme expliqué, mettre un droit discriminatoire dans une constitution est aussi bête que de revenir sur le droit à l’IVG. Mais entre deux extrême peut on encore dialoguer ?


                            • Christophe 6 mars 12:50

                              Comme @lecoindubonsens, le droit à l’IVG est une chose qu’il faut préserver mais je conteste qu’il soit un droit universel puisqu’il ne représente qu’un droit sectaire, celui des femmes.

                              Il eût été beaucoup plus judicieux, à mon sens, si nous voulions faire acter ce droit dans la constitution et rompre avec le sectarisme féministe et œuvrer pour obtenir le droit inaliénable à disposer de son corps ; ce qui dans ce cas s’applique aussi bien aux femmes qu’aux hommes.

                              La constitution se veut universelle. Les féministes sont parvenues à faire en sorte que la constitution française perde cette égalitarisme devant la loi sans distinction de sexe.


                              • Christophe 6 mars 13:40

                                @Christophe
                                On peut donc remercier nos politiciens qui ont rompu le lien républicain au plus haut niveau.


                              • Eric F Eric F 6 mars 16:59

                                @Christophe
                                ’’le droit inaliénable à disposer de son corps’’


                                S’il était certain biologiquement qu’un foetus constitue indubitablement un élément du corps de la femme, il n’y aurait pas besoin de loi spécifique pour légaliser l’IVG, pas plus qu’il n’y a de loi pour légaliser appendicite.
                                C’est la nature de ’personne humaine potentielle

                                du foetus selon le Comité Consultatif National d’Ethique qui conduit à considérer l’embryon comme une entité distincte. Donc invoquer le ’’droit de disposer de son corps’’ n’est pas une terminologie adéquate.


                              • Christophe 6 mars 17:45

                                @Eric F
                                En effet, cela reste discutable. Je ne suis pas contre l’IVG mais pas favorable en tout cas à l’introduction d’une règle légale dans la constitution qui ne s’applique pas à l’ensemble de la population à laquelle s’applique cette règle.

                                C’est une première dans la constitution française et les féministes peuvent crier victoire, elles sont parvenu à convaincre que ce droit spécifique et plus important que le principe républicain de l’égalité devant la loi.

                                La terminologie que j’emploie n’est peut-être pas adéquat pour faire en sorte que la loi puisse s’appliquer pour tous indistinctement tout en s’appliquant à l’IVG mais là nos politiciens ont ouverts la boîte de Pandore. Bientôt les minorité revendiqueront à raison l’introduction dans la constitution de droits spécifiques à leur catégorie. Le Wokisme a de beaux jours devant lui.


                              • cevennevive cevennevive 6 mars 14:58

                                Bonjour Estelle Florani,

                                Votre article, très bon et très documenté, a soulevé un tas de boue qui me déprime.

                                Fort heureusement, il y a des commentaires que j’apprécie et qui me font penser que je ne suis pas seule.

                                Voilà un exemple personnel :

                                Si à 16 ans, enceinte, mes parents (qui se sont très bien conduits) m’avaient conduite à faire un avortement, c’est 5 personnes de ma descendance qui ne seraient pas sur la terre. L’une de mes filles, deux de ses enfants et deux de ses petits enfants ! Et j’en suis fière, malgré les mauvais moments que j’ai dû passer par la suite.

                                Et quelles que soient les raisons de ceux qui nient que l’avortement soit un « crime » contre l’humanité, je reste persuadée que c’est un acte très dur et matière à de lourdes réflexions.


                                • lecoindubonsens lecoindubonsens 6 mars 17:45

                                  @cevennevive
                                  Absolument OK avec vous sur « c’est un acte très dur et matière à de lourdes réflexions »
                                  Comme déjà écrit,

                                  • cela doit donc rester un droit individuel (essentiellement de la femme concernée qui doit conclure après cette lourde réflexion).
                                  • cela ne doit pas être une obligation, ni professionnelle par exemple pour les médecins, ni simplement morale (droit d’être contre, et de penser que c’est un « crime » contre l’humanité)

                                • alinea alinea 6 mars 21:30

                                  @cevennevive
                                  Oui, et il y a aussi la jeune fille totalement immature, incapable de s’occuper d’un môme qui en avortant à peine à un mois évite une ribambelle de malheurs, de déprimes de névroses... des vies gâchées.
                                  Il n’y a pas de mystère quand la grossesse arrive par surprise, celle qui est capable de l’assumer l’assumera, celle qui n’est pas capable ne le fera pas : que l’avortement soit autorisé ou pas.
                                  Voir mon commentaire plus bas.


                                • Jason Jason 6 mars 15:00

                                  Excusez-moi M. Christophe, mais qu’est-ce que vous appelez le lien républicain ? Langue de bois ou concept nouveau ?


                                  • Christophe 6 mars 17:58

                                    @Jason
                                    La République par définition repose sur plusieurs principes dont « égalité » qui s’applique à l’égalité de tous devant la loi. C’est le sens même de la république.

                                    La constitution se veut universelle donc non discriminatoire. Or cet article de loi dans la constitution ne s’applique qu’à une frange de la population. Notre constitution n’est plus universelle pour la République française.

                                    Admettre que l’on peut introduire des droits particuliers au plus haut niveau (c’est le ciment de la république) à certaines franges de la population rompt l’égalité chère à la république française ; le droit constitutionnel ne s’appliquant qu’en fonction de l’appartenance à un groupe (ici uniquement les femmes).

                                    Que la loi à un niveau plus bas traite le sujet c’est son rôle. La constitution ne doit être faite que de règles « génériques » applicables à tous ; les structures légalistes inférieures dans la hiérarchie doivent traiter et si possible couvrir tous les cas particuliers en respect des lois placées au dessus dans la hiérarchie.

                                    La structure des lois dans son ensemble est hiérarchique et lorsqu’il est introduit des droits sectaires au plus haut niveau de la hiérarchie vous détruisez un des trois fondements de la république française ... l’égalité devant la loi.


                                  • Jason Jason 6 mars 18:20

                                    @Christophe

                                    « ne s’applique qu’àune frange de la population ». Là, vous allez très fort : plus de 50% des humains sont des femmes. Vous êtes vraiment aveugle, pour ne pas dire plus.
                                    Pour le « lien républicain », j’attends toujours une réponse. Merci de ne pas réduire le vivant au droit. Quant à votre sens de la hiérarchie, on voit ce que ça donne dans pas mal de pays.


                                  • lecoindubonsens lecoindubonsens 6 mars 18:46

                                    @Christophe
                                    « La République par définition repose sur plusieurs principes dont « égalité » qui s’applique à l’égalité de tous devant la loi »

                                    Ce serait bien.
                                    Et pourtant, en pratique, la République

                                    ne pratique déjà pas l’égalité de tous devant la loi.

                                    Quelques exemples.

                                    1. tout simplement le principe du progressif pour l’impôt sur le revenu.

                                      un impôt proportionnel aux revenus serait une égalité (on donne tous x% du revenu), le progressif est une inégalité puisque en caricaturant un peu, c’est « les riches paient l’impôt, les moins aisés ne le paient pas »

                                    2. les peines en justice. Pour un même crime ou délit, peines aggravées

                                      si la victime est par exemple « forces de l’ordre »

                                    3. toujours devant la justice et toujours pour un même crime, le citoyen normal passe devant un tribunal, le fou est exempté. L’égalité, ce serait tout le monde devant le tribunal qui selon le cas peut condamner à la prison ou a l’asile.

                                  • Christophe 6 mars 19:02

                                    @lecoindubonsens
                                    J’ai dû mal m’exprimer mais la loi au plus haut niveau de la hiérarchie des lois doit être orientée uniquement vers l’égalité devant la loi.

                                    Je comprends vos remarques comme il est évident que vous soyez riches et puissants ou pauvres et impuissants, la loi ne s’applique pas réellement de la même façon.

                                    La loi dont vous parlez et celle qui s’applique au plus bas niveau et s’il est normal qu’il y ait des différences marquées par des circonstances pragmatiques ces mêmes circonstances ne s’appliquent pas au plus haut niveau de la législation ; le plus haut niveau reste la constitution.


                                  • Christophe 6 mars 19:08

                                    @Jason

                                    « ne s’applique qu’àune frange de la population ». Là, vous allez très fort : plus de 50% des humains sont des femmes. Vous êtes vraiment aveugle, pour ne pas dire plus.

                                    Si pour vous 50% représente la totalité, je pense que nous ne sommes pas allé à la même école. L’universalisme repose sur l’application à tous. 50% ce n’est pas tous, si ?

                                    Pour le « lien républicain », j’attends toujours une réponse. Merci de ne pas réduire le vivant au droit. Quant à votre sens de la hiérarchie, on voit ce que ça donne dans pas mal de pays.

                                    Le lien républicain c’est l’appartenance à une république bâtit sur des valeurs. Une de ces valeurs vient d’être bafouée par nos politiques, la république n’existe plus au plus haut niveau.

                                    Ne pas réduire le vivant au droit, vous y allez fort. Qui a demandé à ce que le vivant soit réduit à la loi ? Ce n’est pas moi qui ai demandé que l’IVG soit dans la constitution (texte de loi, le plus haut niveau de la loi en France).

                                    La hiérarchie des lois date de 1789 en France, le saviez vous ? Que signifie « on voit ce que ça donne dans pas mal de pays » pour la France qui possède une hiérarchie légaliste depuis presque 3 siècles ?


                                  • lecoindubonsens lecoindubonsens 7 mars 08:08

                                    @Christophe
                                    No problem, votre message était clair.
                                    Mais je regrette simplement que le principe supérieur constitutionnel d’égalité ne s’applique pas à tous les niveaux.
                                    Quel est le sens, l’intérêt, de déclarer « l’égalité en principe majeur », si ensuite dans la pratique, les lois permettent l’inégalité ? smiley


                                  • Christophe 7 mars 10:48

                                    @lecoindubonsens

                                    Mais je regrette simplement que le principe supérieur constitutionnel d’égalité ne s’applique pas à tous les niveaux.

                                    Quel est le sens, l’intérêt, de déclarer « l’égalité en principe majeur », si ensuite dans la pratique, les lois permettent l’inégalité ?

                                    Sur ces points nous sommes d’accord et il faut se battre contre cet état de faits. Cependant aujourd’hui il est acté dans la constitution un droit qui rompt au plus haut niveau de la loi le principe d’égalité devant la loi de tous les citoyens.

                                  • LeMerou 6 mars 19:33

                                    @ Estelle Florani

                                    Inutile tout ce cirque, bien l’IVG sera dans notre constitution, malgré que cela soit tout de même un acte de mort. Il reste néanmoins que les « praticiens » ont le droit de refuser l’intervention.

                                    Beaucoup de clameurs, de tintoin pour rien finalement. L’IVG était déja autorisée, le combat aurait été que cela puisse être mis en place, au lieu d’un chant du coq qui ne change rien à l’existant. 


                                    • LeMerou 6 mars 19:34

                                      @l’Auteur

                                      Je suis pour l’IVG dans certains cas, mais contre son inscription dans la constitution, pensant la même chose que M. LARCHER. Ca n’a rien à faire là.


                                    • alinea alinea 6 mars 20:18

                                      Je n’arrive pas à comprendre comment tout le monde accepte que l’État se mêle de tout ce qui nous est intime ; chaque avortement, chez chaque femme, est différent, aussi, la seule chose à faire est de dire que ce n’est pas criminel ni interdit de le faire.

                                      Point barre ; je fais partie de cette génération où l’avortement était interdit.

                                      Juste dire qu’il n’est pas interdit suffit, pas la peine d’en faire des tonnes !


                                      • Christophe 6 mars 23:45

                                        @alinea
                                        En droit, tout ce qui n’est pas interdit est permis. En fait il suffit de ne pas l’interdire par la loi, c’est tout, donc ne rien écrire, ne rien dire, ne rien faire. Mais dans un monde où il faut toujours montrer qu’on fait, on en arrive à faire n’importe quoi pourvu qu’on en parle.


                                      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 7 mars 10:43

                                        @alinea
                                         
                                         ’’je fais partie de cette génération où l’avortement était interdit.’’
                                        >
                                        Moi aussi. Et je tiens à remarquer que, légal ou pas, un avortement n’est jamais fait de gaieté de cœur.
                                         
                                        https://www.youtube.com/watch?v=FhxHMkGRLt8


                                      • alinea alinea 7 mars 11:48

                                        @Francis, agnotologue
                                        On avait discuté sur ce site à propos de Marie Jeanne sur ce qu’elle jetait dans la Garonne... je penchais pour le bébé vu qu’un fœtus dans un avortement, ce n’est pas vraiment empoignable !!
                                        C’est pour ça que c’est une responsabilité personnelle ; si la vie était vraiment sacrée, on ne ferait pas de guerre, mais il y a des tas de gens qui mènent une vie de souffrances psychiques...
                                        C’est pourquoi j’ai toujours pensé, dit et écrit, qu’un enfant bienvenu est plus heureux qu’un enfant désiré, ou qu’un enfant contraint.
                                        L’avortement n’est pas une méthode contraceptive et l’autoriser jusqu’à huit mois, dans certaines conditions dont on ne sait pas qui décide, c’est pas top non plus !
                                        Toutes ces femmes qui le valent bien devraient être responsabilisées alors que la mode metoo et trans et tout les déresponsabilise totalement... c’est n’importe quoi, comme dans tous les domaines.. !


                                      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 7 mars 12:14

                                        @alinea
                                        bonjour,
                                         
                                        vous aurez noté que la chanson de Joe Dassin dit :« Marie Jeanne et un garçon qui te ressemblait jeter quelque chose ... »


                                      • alinea alinea 7 mars 19:34

                                        @Francis, agnotologue
                                        oui


                                      • Fanny 7 mars 00:25

                                        Inscription dans la Constitution :

                                        1789 La Guillotine

                                        2024 L’avortement

                                        Vive la République !


                                        • lecoindubonsens lecoindubonsens 7 mars 08:49

                                          @Fanny
                                          j’ajoutererai « l’abolition de la peine de mort » est une atteinte à la vie des nombreuses victimes des récidivistes laissés ou remis en liberté.



                                          • Gérard Luçon Gérard Luçon 7 mars 10:16

                                            Quelqu’un a les prix des morceaux de Foetus viable par rapport au foetus non viable ?


                                            • Clocel Clocel 7 mars 10:22

                                              @Gérard Luçon

                                              Faudrait demander à Henrion-Caude...


                                            • Gérard Luçon Gérard Luçon 7 mars 10:38

                                              @Clocel
                                              elle gère le marché des pièces détachées créé en son temps, et en toute discrétion, par la merveille ?


                                            • Clocel Clocel 7 mars 10:41

                                              @Gérard Luçon

                                              Apparemment elle est très chatouilleuse lorsque l’on va regarder d’un peu trop prêt certains de ses business familiaux...


                                            • Gérard Luçon Gérard Luçon 7 mars 10:49

                                              @Clocel
                                              exact, j’ai lu ce qu’a écrit Emilie Mugabo et ai suivi la campagne lancée ensuite contre cette dernière !!!


                                            • alinea alinea 7 mars 12:02

                                              @Clocel
                                              Elle assassinait des fœtus ? des bébés ? pour faire ses recherches ? Une chrétienne.
                                               ?
                                              Vous m’en direz tant !
                                              Sinon, vous savez ce qu’ils font des placentas dans les hôpitaux ?


                                            • Clocel Clocel 7 mars 12:40

                                              @alinea

                                              « Sinon, vous savez ce qu’ils font des placentas dans les hôpitaux ? »

                                              Je suppose qu’ils les collectent pour obtenir des cellules souches, tout comme les fœtus en partie recyclés dans les produits cosmétiques si je me remembre bien...

                                              Dans Figth Club, il récupérait la graisse des obèses pour faire des savonnettes de luxe ! smiley


                                            • Clocel Clocel 7 mars 12:44

                                              @alinea

                                              Sinon, je n’ai pas dit qu’elle avait assassiné qui que ce soit, il s’agissait de matos de récupération, vu que les lois ont fait du fœtus un bout de barbaque ordinaire, ce dont tout le monde semble se féliciter.


                                            • alinea alinea 7 mars 13:25

                                              @Clocel
                                              C’est le placenta dans les produits cosmétiques ! et nous, les mères, on touche pas un rond !
                                              ... bordel on a mis neuf mois à le peaufiner, et ils nous le piquent ! c’est une honte, un scandale, un vol, que dis-je, un viol !


                                            • alinea alinea 7 mars 13:29

                                              @Clocel
                                              Ça te choque pas que l’on tue des souris par millions , que l’on tue après torture des chiens... et tant d’autres pour vous soignez vos bobos vous les gogos du grand pharma ?
                                              On récupère les restes d’un avortement, et l’humain est si sacré qu’il faudrait les mettre au Panthéon ?
                                              Je dis ça, parce que vous êtes ridicules, mais je n’aime pas la science qui se croit tout permis.



                                            • alinea alinea 7 mars 15:14

                                              @Clocel
                                              Que veux-tu attendre de ces gens_là ? je ne sais pas comment on peut faire pour les virer !!
                                              La seule chose que je dis, c’est que le privé est le privé. C’est tout.

                                              ,


                                            • Yann Esteveny 8 mars 11:11

                                              Message à avatar alinea,

                                              Ces gens pensent comme vous : le privé est le privé, laissez-nous faire ce que nous voulons. Vous ne pouvez pas les « virer » parce que vous partagez les mêmes valeurs.

                                              Respectueusement


                                            • christophe nicolas christophe nicolas 7 mars 13:41

                                              Si avorter est un droit constitutionnel de la femme, l’embryon étant comme un animal ne possédant pas d’âme, alors que l’avortement d’un fœtus est un meurtre (maman m’a tuer) comme le précise la révélation :

                                              "L’âme n’est pas une brute, Plautina. L’embryon, oui. C’est si vrai que l’âme n’est donnée que quand le fœtus est déjà formé.

                                              https://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2003/03-065.htm#Formation%C3%82me

                                              Alors abandonner sont chien dans la forêt ou lui filer un coup de fusil avant les vacances devrait être un droit constitutionnel des hommes.

                                              Les beaufs comme Fabien Roussel pourraient alors dire :

                                              « enfin ! Le droit à d’abandonner son chien dans la forêt ou lui filer un coup de fusil mérite sa place dans la Constitution aux côtés de bien d’autres droits fondamentaux ».

                                              Que d’émotion n’est-ce pas devant tant de grandeur d’âme ?


                                              • christophe nicolas christophe nicolas 7 mars 13:45

                                                A votre avis, est-ce que ma revendication pour les beaufs peut passer ?


                                              • christophe nicolas christophe nicolas 7 mars 13:48

                                                Peut-être faut-il abandonner 708 (780-72) élus dans la forêt avant les vacances, en tout cas ceux qui ne se repentent pas de tant de mauvaise foi... :)


                                              • Gollum Gollum 7 mars 13:52

                                                @christophe nicolas

                                                Intéressant d’apprendre que selon Maria Valtorta l’embryon est une brute.

                                                 Les embryons apprécieront.. smiley


                                              • alinea alinea 7 mars 15:23

                                                @christophe nicolas
                                                Vous êtes complétement égaré là !
                                                Le seul problème c’est que la loi se mêle de ce qui ne la regarde pas et à chaque femme de faire ou ne pas faire ce qui est inhérent à sa situation.
                                                Si les femmes sont responsables, elles feront au mieux.
                                                Rien à voir avec se débarrasser de son chien pour partir en vacances ! c’est insensé cette comparaison.
                                                Vous êtes complètement à côté de la plaque.


                                              • Yann Esteveny 7 mars 17:03

                                                Message à avatar alinea,

                                                Une femme qui s’apprête à tuer l’enfant qu’elle porte et qui en plus a le culot de se donner un titre de personne responsable aggrave son cas ! Je suis criminelle, je ne le reconnais pas et en plus je me présente comme responsable.
                                                La vie de l’enfant qu’elle porte vaut pour elle moins qu’un chien.
                                                Elle est parfaite pour faire une brillante carrière politique en France dans cette société de plus en plus criminelle !

                                                Respectueusement


                                              • alinea alinea 7 mars 19:32

                                                @Yann Esteveny
                                                Pauvre garçon.
                                                Vous savez chacun est sûr de ce qu’on lui a appris ; les femmes, sont sûres de ce qu’elles vivent. Alors votre jugement de bien pensant, je crois que vous pouvez vous le mettre où je pense.


                                              • GoldoBlack 7 mars 19:41

                                                @Yann Esteveny
                                                Un avis d’homme.
                                                Un avis d’homme réac.
                                                Un avis d’homme réac sans la moindre empathie.
                                                Bref, un avis de merde.


                                              • Yann Esteveny 7 mars 21:24

                                                Message à Monsieur Christophe Nicolas,
                                                Je crois que nous avons à faire des gens qui n’ont strictement rien à faire de la vie des enfants.
                                                Le génocide des enfants à Gaza ou les réseaux de pédocriminels internationaux qui sévissent ne les dérangement pas plus.
                                                Soit. Il payeront cher leur égoïsme et leur indifférence.
                                                Respectueusement


                                              • alinea alinea 7 mars 22:03

                                                @Yann Esteveny
                                                Et la détresse des femmes, vous en faites quoi ? l’impudence des hommes ?
                                                Certes les metoo ne sont pas un exemple, mais voyez vous Esteveny, le sacrifice des femmes a des limites.


                                              • Yann Esteveny 7 mars 22:43

                                                Message à avatar alinea,
                                                Je vous cite : « Et la détresse des femmes, vous en faites quoi ? l’impudence des hommes ? »
                                                La question est inchangée depuis le début. Quand allez-vous considérez les enfants dans le ventre de leur mère ?
                                                Le génocide se déroule à Gaza et certains répètent mais que faites vous de la détresse des israéliens ? 
                                                Quand allez-vous arrêter de penser qu’à vous ? Quand allez-vous arrêter de parler de sacrifice de femmes alors qu’il s’agit de sacrifice d’enfants ?
                                                Respectueusement


                                              • GoldoBlack 8 mars 09:44

                                                @Yann Esteveny
                                                Vous confondez enfant et foetus. C’est grave d’avoir si peu de notions d’anatomie et tant de considérations idéologiques réactionnaires...


                                              • alinea alinea 8 mars 10:53

                                                @Yann Esteveny
                                                Je pense que vous devriez arrêter de prendre vos convictions pour des vérités et faire confiance aux femmes qui, à moins d’être très déstabilisées, n’avortent pas comme ça par plaisir ou désinvolture ; personnellement je ne milite pas pour l’avortement, je l’explique : c’est une affaire intime, et je ne vois pas ce que ça fait dans la Constitution.


                                              • Yann Esteveny 8 mars 11:37

                                                Message à avatar alinea,

                                                Tuer un enfant dans son ventre n’est justement pas une affaire intime, elle concerne également l’autre et ici en premier l’enfant à naître. C’est une affaire qui concerne la place de la vie et de l’enfant dans le pays. Toute les sociétés qui se sont élevés l’avaient bien compris. Que ne vous comprenez pas cela est compréhensible car nous vivons dans une société individualiste qui court à sa perte.
                                                La prochaine étape « progressiste » est déjà lancée. Faire des médecins des criminels sans conscience et sans âme.
                                                https://www.liberation.fr/politique/apres-lentree-de-livg-dans-la-constitution-lfi-veut-supprimer-la-clause-de-conscience-des-medecins-20240305_HBACCT5SQ5HVJAWPQFGAAPCK5I/
                                                Toujours la même logique libertaire révolutionnaire. Pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Le médecin qui refuse de tuer la vie est présenté comme un ennemi de la liberté !
                                                Toute cette société criminelle s’appuie sur des femmes qui approuvent les crimes des enfants dans leur ventre.

                                                Respectueusement


                                              • chantecler chantecler 8 mars 11:54

                                                @alinea
                                                Vous ne voyez pas ?
                                                Vous oubliez qu’aux USA il y a des groupes fanatiques qui tuent les gens qui pratiquent l’IVG .
                                                Sans compter : que faire des tartuffes qui sont légions dans les débats  ?
                                                Ils se font passer pour tolérants alors qu’ils sont envoutés par leurs églises !


                                              • alinea alinea 8 mars 13:35

                                                @Yann Esteveny
                                                « libertaire révolutionnaire » ? mais vous habitez où ? Ça a toujours existé les avortements, et c’est parce que les femmes y laissaient leur vie que tout ceci est apparu !
                                                Vous ignorez que les mâles forniquent, et les femmes portent la vie en leur sein !! mais quelle vie...
                                                allez restez dans vos convictions si étriquées qu’elle craqueront de partout quand vous ouvrirez les yeux.


                                              • alinea alinea 8 mars 13:47

                                                @eau-mission
                                                Il faut élargir son champ de vision mon cher !! il n’y a pas que l’égoïsme des stars qui jouent ; il y a des relations hommes/ femmes qui ne sont pas au net dans une société qui n’est pas protectrice comme le sont d’autres.
                                                Je m’en fous de tout ça, ce n’est pas mon problème, mais j’aimerais bien comprendre ce qui fait dire à un mâle que la femelle qu’il vient de sauter doit se retrouver mère, avec ou sans lui.
                                                On peut effectivement mettre au monde un individu qui a au moins neuf ans de besoins maternels, et paternels pour s’épanouir, le pondre sous X, ou l’abandonner, ou être incapable de s’en occuper, de l’élever...
                                                Je ne supporte pas les gens qui n’ont aucune empathie et sont juste capables de blatérer leurs acquis passifs.
                                                Je parle pour « respectueusement », bien sûr.


                                              • alinea alinea 8 mars 13:50

                                                @chantecler
                                                Il faut dire que ces sujets très personnels quand ils deviennent lois et obligations de penser, peuvent chagriner les étriqués du bulbe ! on vit dans une société qui viendra bientôt voir dans nos plumards si on a bien fait comme ils ont décidé !
                                                Mais je suis bien d’accord, beaucoup de gens croient que leurs convictions sont des vérités et tueraient qui que ce soit qui en dévient !
                                                L’homme est une anomalie... vivement qu’il se casse !!


                                              • Yann Esteveny 8 mars 13:54

                                                Message à avatar alinea,
                                                Le crime a toujours existé.
                                                Faire passer le crime pour une libération est la nouveauté.
                                                Je vous cite : « Vous ignorez que les mâles forniquent, et les femmes portent la vie en leur sein !! »
                                                Ce que je découvre par vos propos est que vous considérez que la fornication est du domaine exclusif des mâles.
                                                Ce qui craque est précisément ce monde dégénéré que vous ne voulez pas plus voir que les enfants occis.
                                                Respectueusement


                                              • alinea alinea 8 mars 17:29

                                                @eau-mission
                                                Je n’ai jamais entendu parler de ça, donc je ne saurai rien en dire, mais le spermatozoïde « est » le corps étranger, c’est tout ; et il se trouve que nous nous reproduisons et que ce corps là est indispensable à la reproduction de l’espèce. Donc j’ai idée que les guignols qui ont imaginé ce scénario font partie des tarés qui se croient des dieux uniques, les promoteurs de la société de consommation, l’individualisme qui-se-passe-de tout y compris de notre appartenance à une espèce !!


                                              • alinea alinea 8 mars 17:32

                                                @Yann Esteveny
                                                Je n’ai jamais fait passer un crime pour une libération, je n’ai jamais rien réclamé ; je vous prie d’aller voir ailleurs porter votre bonne parole en lieu adapté.
                                                Vous êtes insupportable de rigidité.


                                              • alinea alinea 8 mars 17:36

                                                @Yann Esteveny
                                                Vous êtes puant à pas y croire !! je ne dis rien de ce que vous dites, je dis que de par les temps passés la femme s’est fait saillir par les mâles... je connais une femme qui a voulu se suicider à sa troisième grossesse : elle n’a pas voulu avorter, elle a voulu mourir.
                                                Pauvre tache, sortez le nez de chez vous pour découvrir le monde.


                                              • alinea alinea 9 mars 22:27

                                                @eau-mission
                                                Mais tu sais, les femmes, des femmes, toujours ont avorté ; le progrès aurait été de le faire sans risque de septicémie ou d’hémorragie, disons ne pas tuer la mère avec le cinquième enfant !
                                                Voilà qu’on se met à aspirer un fœtus jusqu’à l’âge de huit mois...alors qu’il est viable, quoique, à six ! et au lieu de se battre pour ce véritable scandale, les fous de dieu disent que tuer un homme ou un fœtus c’est pareil... dans le monde dans lequel on vit : je cauchemarde.
                                                Que fait-il cet olibrius ici, pourquoi n’est-il pas à Gaza pour convaincre les Israéliens de ne pas tuer leurs frères sémites ? à moins qu’il aille faire la leçon aux femmes sous les bombes de ne pas avorter : la vie est sacrée.


                                              • Yann Esteveny 11 mars 21:54

                                                Message à avatar eau-mission,

                                                Merci de participer également à la discussion même si je trouve que chacun a suffisamment exposé ses arguments.
                                                Plutôt que de parler de rupture dans l’évolution scientiste, je préfère parler de mettre fin au massacre de la vie. Après les injections expérimentales sur une population satisfaite d’être traitée en cobaye, voilà que la République s’enorgueillit d’avoir mis dans sa constitution la mort de ses enfants à naître.
                                                Les dernières gesticulations de la marionnette élyséenne ont toutes en commun la promotion de la mort :
                                                - Constitutionalisation de l’avortement,
                                                - Evocation d’envoi de troupes contre la Russie avec déclenchement potentiel d’une guerre nucléaire,
                                                - Soutien à la politique sioniste qui massacre des enfants et femmes gazaouis,
                                                - Projet de loi sur l’euthanasie.

                                                Je ne peux rien pour ceux qui ne veulent pas voir la cohérence des actions menées.

                                                Respectueusement


                                              • alinea alinea 11 mars 22:17

                                                @eau-mission
                                                Le suicide est interdit, le meurtre est interdit, tralala ; personnellement je pense qu’il ne devrait y avoir aucune légalisation, autorisation ou quoi que ce soit : chacune fait comme l’urgence lui ordonne. Je trouve effectivement que cette autorisation légalisée est tout à fait incongrue ; en revanche l’avortement c’est la femme qui décide, donc ça ne doit pas être interdit non plus.
                                                Chacun est face à sa conscience et monsieur Yann n’a rien à nous dire là dessus.


                                              • Yann Esteveny 12 mars 09:52

                                                Message à avatar eau-mission,

                                                Négatif. Les arguments que j’expose dépassent complètement mon vécu. Je ne suis pas à pour déballer ce qui me passe par la tête ou parler de ma personne ce qui n’aurait aucun intérêt.

                                                Il est question d’un fonctionnement de fond de la société. Nous sommes face à une alternative entre le « chacun pour soi » qui mène à la catastrophe un pays et la préservation d’un Bien Commun qui fait réellement société et civilisation. Le sujet est d’importance car le « chacun pour soi » est cette logique libérale mise en oeuvre par la ploutocratie depuis des décennies pour détruire la société française.

                                                L’avatar « alinea » est pour le « chacun pour soi » où chacun fait ce qu’il veut comme il veut et souhaite l’absence de loi. Il n’est pas bien difficile de comprendre que cette logique nous mène au chaos, au pillage, aux meurtres, etc...Cela relève d’une immaturité politique complète particulièrement dangereuse pour tous.

                                                Pour ma part, je ne fais qu’exprimer ce que des millions d’hommes et de femmes avant moi avaient parfaitement compris. Le libre arbitre que chacun dispose nous met face à des choix. Nos choix impactent la vie en communauté. Les insouciances, caprices et folies des uns mettent en péril la communauté. Un peu comme dans une classe d’école où chaque enfant n’en ferait qu’à sa tête, le niveau scolaire s’effondre abêtissant les enfants. La aussi, la logique libertaire est voulu par la ploutocratie. Finalement toute cette logique du « chacun pour soi » entraine invariablement à la destruction et à la mort.

                                                Je n’exprime rien d’extraordinaire. Toutes les civilisations ont compris cela. Ce qui est extraordinaire est de devoir encore le répéter en 2024. Il est vrai que nous sommes sur Agoravox est qu’ici aussi le niveau s’est effondré.

                                                Respectueusement


                                              • alinea alinea 12 mars 16:31

                                                @eau-mission
                                                ... tandis que la première dame prétend au statut de femme !!
                                                L’avortement ce n’est pas une philosophie , un droit ou une option, on devrait n’en avoir pas besoin ; il se trouve que certaines femmes en ont le besoin.
                                                parce que sinon, pourquoi ne pas interdire la contraception ?
                                                Dommage que ce Yann si catho, ne soit pas une femme ! il comprendrait mieux je crois. Il comprendrait mieux que le choix qu’il propose est stupide :
                                                les femmes : la contraception est interdite par dieu qui vous soumet à votre sort animal ;
                                                l’avortement est un crime dont vous serez punies :
                                                résultat des courses : vous ne baiserez que quand vous voudrez un enfant, ou pendant vos règles, sinon, c’est jamais sûr. Votre jouissance, on n’en a rien à foutre.
                                                Alors les mecs, qui ne baiseront plus, que feront-ils ? Ils violeront, alors, oui, on acceptera que la femme se fasse avorter si elle est pleine par viol !


                                              • alinea alinea 13 mars 20:00

                                                @eau-mission
                                                L’appel de la femelle n’est pas un désir à proprement parler, et bien évidemment les femelles non dominantes le manifestent aussi !
                                                Leurs cycles non, sauf que l’humain n’a plus de cycles, juste des projections, des hormones foutraques qui n’ont plus guère à voir avec la reproduction !
                                                Mais c’est chez les humains aussi la femelle qui balance ses phéromones, alors, punir le violeur est fort de café !! la femelle balance ses phéromones et hurle au secours quand le mâle accourt... y’a pas comme un problème là ?!!

                                                 smiley

                                                Les mâles non dominants ne sont pas récepteurs des phéromones... n’est qu’à voir la plupart de chiens qui, s’ils se trouvent avec une femelle chaude, ne sait pas par quel bout la prendre : les oreilles ? les yeux ? le nez ?
                                                je l’ai vécu, je l’ai vu.. ! tu me diras il s’est bien senti chatouillé quelque part !!
                                                Je l’ai dit déjà vingt fois, l’année où les mâles de la manade n’ont pas été bistournés assez tôt, tous les enfants qu’ils ont fait sont morts dans l’année.
                                                La nature est bien faite ; dommage que l’homme s’en croit supérieur et ne voit pas ce qu’il fait.


                                              • alinea alinea 16 mars 11:21

                                                @eau-mission
                                                Pour « les » vaches, je ne sais pas, je dis ce que j’ai vécu.
                                                Sinon, je vois que le monde s’est totalement viragoïser ! les mâles sont démâlés et se comportent comme des viragos, ce que sont devenues quasi toutes les femelles modernes !
                                                L’uniformisation a bien marché, elle a été bien vendue, tout le monde s’est précipité sur leurs soldes !


                                              • LVOLC 7 mars 16:58

                                                En France la S ?curit ? sociale rembourse des avortements de confort utilis ?s comme contraceptif, Combien co ?te ces avortements de confort, pay ?s par tous les Fran ?ais ?


                                                • LVOLC 7 mars 16:59

                                                  En France la S ?curit ? sociale rembourse des avortements de confort utilis ?s comme contraceptif, Combien co ?te ces avortements de confort, pay ?s par tous les Fran ?ais ?


                                                  • mcfr 8 mars 06:14

                                                    Le vrai sujet actuel est que le gouvernement assassine les gens secrètement : 

                                                    https://ladictatureinvisible.wordpress.com/2023/10/11/le-gouvernement-assassine-les-seniors/


                                                    • chantecler chantecler 8 mars 10:42

                                                      1970 : arrivée de la méthode Karman en France :

                                                      cad pour les femmes : avortement sans risque de mourir de septicémie et du sadisme des institutions .

                                                      Sans parler des coûts ....Des « voyages » organisés à l’étranger , de déculpabiliser etc etc ...

                                                      (En quoi une femme serait plus « coupable » qu’un homme dans la procréation ?)

                                                      https://www.slate.fr/story/146337/avortement-histoire

                                                      Militantisme ....

                                                      Fin de la mortalité intense liée aux avortements clandestins et punis par la loi .

                                                      Réticence des médecins cathos qui exigent une « clause de conscience » .

                                                      Mais l’IVG reste tout de même sous le contrôle des médecins y compris ceux qui sont contre selon la loi Weil . (Giscard)

                                                      Mais en ....2024 le débat rebondit selon les mêmes arguments .

                                                      Les croyants s’ opposent encore à l’IVG ....

                                                      Les femmes ne sont donc toujours pas libres de faire des choix et de disposer de leur corps ...

                                                      Le clergé , les culs bénis et les grenouilles de bénitier ne lâchent pas l’affaire !


                                                      • Aristide Aristide 8 mars 11:05

                                                        @chantecler

                                                        Les croyants s’ opposent encore à l’IVG 

                                                        Vous dites n’importe quoi !!! Non, 90 % des catholiques sont pour cette liberté, c’est un sondage ancien de 2014 .... C’est 91 % dans la population totale ... 


                                                      • chantecler chantecler 8 mars 11:18

                                                        @Aristide
                                                        Je vous recommande la lecture de ce site sur ce sujet !
                                                        A d’autres !
                                                        C’est vous qui affirmez n’importe quoi !


                                                      • Aristide Aristide 8 mars 11:42

                                                        @chantecler

                                                        Voilà les liens sur le sondage en entier.

                                                        Le PDF complet 

                                                        La page 8 du Sondage


                                                      • agent ananas agent ananas 8 mars 11:34

                                                        Un droit de l’homme si aussi l’homme enceint a droit d’avorter. Sinon l’égalité homme-femme ne serait qu’une farce ...

                                                        Plus sérieusement, l’affaire Palmade ouvre le débat sur le statut juridique du fœtus. Le comédien est poursuivit pour homicide involontaire sur fœtus.

                                                        https://www.la-croix.com/france/affaire-palmade-le-parquet-relance-le-debat-sur-le-statut-penal-d-un-fotus-tue-in-utero-20240305

                                                        La question est : Pierre Palmade sera t’il sauvé par la constitutionnalisation du droit à l’IVG ?


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