L’ecole à deux ans
De même nature que l'enlèvement d'enfants aborigènes par les autorités en Australie et Amérique du Nord, pour les dépersonaliser et en faire des Européens.
L'ECOLE A DEUX ANS.
Dans mon texte à destination de Vincent PEILLON (pendant la campagne électorale) j'avais écrit :
-
« Parce que les enfants de deux ans ont SEULEMENT besoin d'être maternés, protégés du stress etc...
et
-
« comment voulez-vous que un ou même deux ou trois salariés puissent offrir le cadre et les soins, la sécurité etc... qui conviennent à ces bébés alors qu'un parent, et même deux pour un seul enfant (j'en ai fait l'expérience cinq fois) ne sont pas de trop ? »
Lorsque la scolarisation à l'âge de deux ans a émergé (à l'initiative de qui ?) il y a un peu plus de trente ans, le directeur de l'enseignement de l'Education nationale a avoué qu'il ne disposait d'aucune étude valable pour apprécier les conséquences de cette scolarisation extrêmement précoce.
Pourtant 30 % d'enfants de cette tranche d'âge ont été scolarisés part la suite, sans que les pouvoirs publics ne se posent la question de leur responsabilité.
La situation n'a guère changé depuis.
Pourtant on sait que l'exposition de l'enfant est maximal à cet âge en raison du fait que son cerveau est en construction et s'organise en grande partie en fonction des informations qu'il reçoit de son environnement
Quelles sont, de façon évidente, les informations et ressentis qui sont reçus par le cerveau d'un nourrisson de deux ans mis répétitivement parmi vingt ou trente autres nourrissons ?
C'est (liste non exhaustive) :
1°) Le réveil intempestif ,
(avant l'âge de six/sept ans un enfant ne devrait JAMAIS être réveillé, ce simple fait est rédhibitoire,
2°) l'impermanence du lieu (toutes les ruptures déclenchent la stress),
3°) la disparition du référent sécurisant (induisant des troubles de l'attachement)
4°) la non réponse des adultes à ses appels (pleurs) ou réponse trop tardive ou non appropriée (le grand nombre d'enfants rassemblés rend impossible une réponse correcte pour chacun d'eux),
5°) l'immersion dans un groupe important d'enfants de son âge (avant l'âge de trois ans et même davantage, l'enfant n'est pas apte à être confronté à d'autres enfants du même âge que lui),
6°) les journées trop longues, le bruit, l'agitation, la discipline etc... (qui maintiennent l'enfant dans un état de fatigue excessive).
Ces situations occasionnent chez l'enfant un état de stress quasi permanent. Les ressentis « largement indélébiles » selon l'expression de Pierre CHANGEUX (l'Homme neuronal) sont l'insécurité, l'angoisse, la peur de l'autre, la détresse, le sentiment d'abandon etc...
A l'adolescence puis à l'âge adulte, l'individu sera en manque d'estime de soi, se protégera à l'excès, sera sujet à la dépression, à l'insomnie, aux peurs. Se sentant menacés en permanence certains sujets seront maladivement agressifs, d'autres seront au contraire atones, ou parfois les deux, selon les circonstances.
Chacun de nous connaît, dans sa famille, son entourage ou ses relations, des personnes qui répondent à cette description. Certains lecteurs peuvent se reconnaître eux-mêmes.
Le mauvais maternage a fait d'eux des malades chroniques (de tous niveaux).
Je demande assez souvent l'appui de scientifiques que j'estime indépendants pour contrôler (et si possible valider) mes dires.
Ces scientifiques, chercheurs et autres professionnels me font part de leurs travaux, me signalent les ouvrages qu'ils ont écrits et les interventions faites auprès des organismes officiels avec lesquels ils collaborent, mais ils ajoutent que, malheureusement, ils sont peu écoutés par les Pouvoirs publics, « les organisations de parents étant beaucoup plus puissantes qu'eux ».
C'est le cas du Docteur Nicole CATHELINE pédo-psychiatre au CHU de POITIERS qui me donne l'information suivante :
Bonsoir monsieur,
je vous remercie de la confiance que vous m'accordez en me demandant d'intercéder auprès de notre nouveau gouvernement. Vous n'ignorez sans doute pas que d'autres collègues ( Dr Bernard Golse en particulier et l'ancienne défenseure des enfants Claire BRISSET) ont déjà abordé ce sujet si polémique dans un ouvrage paru au milieu des années 2000. Toute la profession se penche régulièrement sur la santé mentale des enfants et élabore des textes, participent à des réunions dans les différents ministères,mais concernant ces questions qui touchent à l'organisation de la société,nous ne sommes pas toujours écoutés, les associations de parents étant bien plus puissantes que nous.
Recevez mes sincères salutations
Dr Nicole Catheline
« Les associations de parents étant bien plus puissantes que nous » !
Voilà qui est terrible...Ainsi les associations de parents auraient choisi de trahir les enfants plutôt que s'efforcer de modifier leurs façons de vivre afin de rendre celles-ci compatibles avec les besoins de leurs enfants.
Pourquoi ?
Essentiellement parce que ces associations sont assez largement des émanations du féminisme radical (qui a d'ailleurs imprégné toute la société) et que l'objectif de ce féminisme : la libération de la femme (qui passe par la généralisation de l'élevage des enfants par des tiers), ne peut pas, ne doit pas être discuté.
La libération de la femme et le respect des besoins de l'enfant sont deux notions incompatibles (rien n'est plus privatif de liberté qu'un enfant).
Pour faire triompher la première de ces notions, il fallait passer la seconde à la trappe.
Et pour cela, il fallait imposer le déni des vrais besoins de l'enfant et le boycott des informations qui les révélaient, utiliser les médias, faire des conférences et des formations pour « apprivoiser la séparation » (j'ai assisté à l'une de ces formations), créer et faire diffuser des slogans (la socialisation, les limites, l'apprentissage de la vie en société etc...) par des spécialistes de l'enfance inféodés, faire pression sur les Pouvoirs publics, occuper les postes clés dédiés à la famille etc...
En ce qui concerne les slogans, on connaît le succès du mot « socialisation « . L'idée que la mise du bébé en collectivité dès le berceau était indispensable pour le socialiser a été martelé...et largement acceptée.
De même, la presse colonisée n'a pas manqué de produire des articles sur les modes de garde, parmi lesquels la garde par les parents ne figurait jamais « (vôtre congé de maternité se termine, quel mode de garde choisir ? »
C'est en effet une méthode très efficace pour faire accepter une idée que de la présenter comme ayant déjà triomphé. Les situations données comme acquises portaient sur deux points :
1°) la seule situation familiale existante, normale et légitime c'était une mère salariée qui reprenait son travail à la fin de son congé de maternité (exit la responsabilité du père, et même son existence),
2°) la protection de l'enfant, la couverture de ses besoins sont assurés par des salariés professionnels.
Si l'enfant pleure souvent, s'il dort mal, s'il accumule les rhino-pharyngites, s'il est agressif ou apathique, s'il a le visage marqué par la fatigue,, c'est normal dit la désinformation.
Je sais que, malgré cette ambiance généralisée, des parents déterminés pratiquent encore le maternage proximal. Mais ils sont peu nombreux. Ainsi, c'est presque tous les enfants qui subissent maintenant le même parcours inadéquat dès leur naissance.
Ils seront très tôt pris en charge par l'administration Education nationale. Or cette administration a pour mission d'instruire, c'est à dire de transmettre des savoirs et non de prendre en charge des enfants dans leur globalité.
La formation qui est dispensée aux enseignants pour effectuer leur tâche n'a que très peu de choses à voir avec les compétences et les motivations indispensables pour assurer le respect des besoins de l'enfant, dans le respect de sa nature humaine.
La mission de l'école n'est pas d'amener les enfants à l'âge adulte en bonne santé psychique, affective et physique, mais d'en conduire un certain nombre au diplôme.
Les résultats sont sous nos yeux. Les adultes actuels ont vécu leur maternage selon les principes dominants que subissent les enfants d'aujourd'hui, de sorte que beaucoup en portent plus ou moins les traces, souffrant souvent toute leur vie et faisant par surcroît souffrir leurs proches. Ils transmettent assez largement leurs pathologies à leurs enfants, qui, à leur tour...etc..., etc....
L'école à deux ans est de même nature que le sinistre enlèvement d'enfants autochtones effectué naguère par les autorités en Australie et Amérique du nord, pour leur inculquer la culture européenne.
En développant l'école à deux ans L'Etat qui a pourtant signé la charte internationale des droits de l'enfant (laquelle l'oblige à protéger celui-ci contre toutes les violences) est gravement maltraitant, il porte atteinte à la santé mentale, affective et physique de l'enfant. Du même fait, il lui vole son enfance (les enfants passent déjà 850 heures à l'école par an et 33 heures de relation effective avec leurs parents, selon le CIEM).
Hélas,
-
Comment obtenir que la connaissance se développe et soit diffusée ?
-
Comment dénoncer les mensonges et corriger les informations partisanes ?
-
Comment donner aux enfants un cadre familial conforme à leurs besoins ?
C'est à nous d'agir. Nous ferons cette révolution, sinon elle ne se fera pas.
Le 10.10.2012
Raymond SAMUEL.
23 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON