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Accueil du site > Tribune Libre > L’ESCLAVAGE ! MAIS LEQUEL ?

L’ESCLAVAGE ! MAIS LEQUEL ?

Et voilà qu’une fois encore on nous tartine notre pain quotidien avec l’esclavage « noir » bien évidemment !

Et le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) veut obtenir des réparations liées à cet esclavage d’avant le 18è siècle et elle les réclame au nom des millions de ces descendants d’esclaves noirs qui, aujourd’hui, vivent libres dans notre monde.

Grâce à qui ?

A tous ces peuples qui les ont obligés à venir, pour travailler bien sûr, mais pour beaucoup cela leur a assuré leur pain quotidien, l’hygiène, la possibilité de fonder des familles et d’avoir des enfants, alors qu’en Afrique la mortalité n’atteignait pas trente ans.

Mais on n’entend pas ce CRAN réclamer justice pour tous les noirs livrés à l’esclavage encore de nos jours.

L’esclavage n’a été supprimé (théoriquement) en Mauritanie qu’en 1986 mais rien n’a changé depuis et la traite des Noirs par les Noirs se poursuit sur la rive nord du fleuve Sénégal.

En 2010, à Khartoum (Soudan) l’esclavage existe toujours et un esclave mâle adulte coûte cinquante dollars, selon un rapport de l’Association suisse « Slavery International » spécialisée dans le rachat et la libération des esclaves noirs.

Et qui en parle ?

Alors parlons-en de l’esclavage, mais de tous les esclavages.

Et surtout de celui où il ne reste plus personne pour réclamer quoi que ce soit, c’est-à-dire de l’esclavage « blanc » ! mais celui-là personne ne le connait.

 

Ce n’est pas un hasard si les Turcs ont choisi ce point stratégique qui se situe en plein centre de leur principale zone d’activité, le bassin méditerranéen du détroit de Gibraltar jusqu’au bas de la botte italienne, la Sicile et les côtes tunisiennes. De ce port partent dorénavant les galères qui écument les mers et les villes côtières de la Méditerranée à l’Adriatique. Ils s’emparent des populations chrétiennes qu’ils revendent ensuite au plus offrant sur les marchés d’Alger, Tunis, Tripoli et Alexandrie. L’esclavage et le pillage sont les principales ressources des nouveaux maîtres de ce « pays », le facteur principal de prospérité des « roitelets » du Maghreb et la fortune des marchands spécialisés. Un bateau sur deux est arraisonné, les razzias se multiplient sur les côtes espagnoles, françaises et italiennes. Les vieux sont massacrés les autres : femmes, enfants et jeunes hommes sont enlevés et vendus comme esclaves ou comme galériens, les marchandises sont dispersées auprès de commerçants patentés et soumis à un racket officiel. Des dizaines de milliers de marins, paysans, voyageurs, sont entassés et condamnés aux travaux forcés et donc à une mort lente dans les bagnes d’Alger. Les plus fortunés sont rendus contre forte rançon et ce sont les « Chevaliers de l’Ordre de Malte » enveloppés dans leur robe de religion, blanche et frappée d’une croix rouge sur le devant qui servent de négociateurs quelquefois au péril de leur vie car leur flotte s’oppose constamment aux barbaresques. Ils sont souvent épargnés car ils apportent de riches présents pour plaire aux cheiks et, de plus, ils sont absolument nécessaires afin d’établir le contact avec les riches familles des « otages ».

Grace à leur intervention Miguel Cervantès, l’auteur de « Don Quichotte » est rendu à son pays.

En 1535 les raids barbaresques sur l’île de Minorque rapportent six mille captifs et en 1544 les galères de Barberousse s’emparent de douze mille Blancs à Lipari. Des razzias gigantesques enlèvent des captifs blancs dans les régions de Barcelone, Lisbonne, Rome, Gênes ainsi que sur tout le littoral Languedocien et même à l’intérieur des terres à partir du Massif des Maures et jusqu’au Kosovo, où les enfants deviendront des janissaires.

Les Africains sont les premiers trafiquants d’esclaves. Les rois du Mali et du Ghana possédaient des milliers d’esclaves et le Niger et le Dahomey vendaient leurs propres sujets au plus offrant.

Les ports d’embarquement appartenaient aux souverains noirs et non pas aux « négriers blancs ». Ces derniers recevaient une « marchandise » qu’ils convoyaient dans « les meilleures conditions possibles de l’époque ».

Après le XVIIe siècle, les Noirs sont devenus plus chers que les Européens à cause de la demande en augmentation vers l’Amérique du Nord et donc les razzias ou les achats à prix bas se développent à partir de Mogadiscio, Madagascar, les Comores, etc. Les centres de traite et les entrepôts de chair humaine détiennent plus de 200.000 esclaves, les principaux se trouvant à Zanzibar.

La femme blanche est considérée comme une denrée de luxe qui se monnaye au prix fort sur la célèbre place du Babistan à Alger pour être dirigée et revendue dans les harems orientaux.

Les Turcs ont besoin des caravanes arabes qui se sont ralliées pour traverser les territoires peu surs car s’ils sont les maîtres des mers ils n’organisent pas le transport sur terre.

Je vais m’autoriser quelques commentaires sur l’esclavage et je sais que je ne vais pas me faire que des amis mais c’est mon opinion et je la partage.

Du XVIe siècle au début du XIXe plus d’un million d’esclaves « blancs » ont disparu en Afrique du Nord. Je dis « disparu » car il n’existe nulle part au monde une descendance de ces esclaves susceptibles d’exiger une repentance des Arabes et des Turcs.

En revanche les descendants d’esclaves « noirs » ne cessent de l’exiger des nations qui ont participé à ce « commerce » entre l’Afrique et les Amériques.

A Nantes, un mémorial qui occupera un espace de sept mille mètres carrés, situé sur les quais de la cité des ducs et édifié aux frais des contribuables (sept millions d’euros) ne s’intéressera qu’à la traite des noirs. L’esclavage blanc sera totalement occulté, mais nous y sommes habitués. Nous conseillons tout de même aux responsables de ce « vaste » projet d’aller visiter, à l’aide d’un professeur d’histoire marocain, les « vastes » voûtes souterraines de Meknès où étaient parqués les esclaves blancs au Maroc, avant d’être empalés, écartelés, enchaînés et, dans le meilleur des cas, castrés avant d’être vendus sur les marchés. Peut-être que cette visite guidée leur permettra de comprendre qu’il serait souhaitable de réserver un « petit espace » à « l’esclavage blanc ».

Je me permets de conseiller aux édiles nantais la lecture du livre remarquable de l’historien Olivier Pétré-Grenouillezau « Les traites négrières » (Gallimard) : « L’esclavage n’a pas été seulement le fait des occidentaux. La condition des esclaves était atroce mais l’intérêt des négriers n’était pas de les laisser mourir puisqu’ils tiraient profit de leur vente. »

Examinons avec objectivité les circonstances et les responsabilités.

Tout d’abord ce sont les Arabes et les Noirs qui partaient à la « chasse à l’esclave », qui razziaient les territoires limitrophes du Sud Saharien et des Afriques Occidentale et Orientale, et ramenaient jusqu’aux différents ports d’embarquement leur « marchandise humaine » qui était acheminée, comme l’on peut s’en douter, dans des conditions abominables et livrée dans un état souvent déplorable.

Là cette « marchandise » était prise en charge par ceux que l’on a surnommés « les négriers » et qui la transportaient jusqu’à destination.

Une abondante littérature et de nombreux films ont traité ce sujet d’une manière très caricaturale : le « négrier blanc bien entendu » était un tortionnaire dont le seul but était de malmener et de transporter cette « marchandise » avec une cruauté raffinée.

J’emploie le terme « marchandise » à bon escient car une marchandise ça s’achète et ça se vend et si possible avec un important bénéfice. Il a certainement existé quelques rares « négriers blancs » ressemblant à ceux décrits dans ces films et cette littérature mais la très grande majorité pratiquait ce « transport » pour gagner de l’argent et pour en gagner le plus possible il fallait que cette « marchandise » soit livrée dans le meilleur état possible pour être vendue le plus cher possible. CQFD !

Mais revenons au tout début. Il n’est nullement question de faire l’apologie de l’esclavage, de justifier les razzias, les enlèvements, les massacres des vieux et des handicapés, les viols, le déplacement d’importants groupes de femmes d’enfants et de jeunes hommes mais de réaliser une analyse confirmée de son évolution dans notre société moderne et d’expliquer que sans cet esclavage le monde actuel ne serait pas ce qu’il est et qu’il a eu des conséquences bénéfiques pour la très importante population « noire et libre » qui depuis le début du XX° siècle s’est fortement développée et vit aux Etats-Unis et dans les DOM-TOM.

A l’origine leurs ascendants, les esclaves, vivaient en Afrique si l’on peut dire libres mais avec une espérance de vie qui ne dépassait pas les trente ans pour des tas de raisons que nous connaissons car elles sont toujours d’actualité pour la plupart : faim, eau, hygiène, maladies, massacres entre ethnies, etc.

Ils ont été enlevés, transportés, mais ils sont arrivés dans des pays qui avaient besoin de leur main d’œuvre. Bien sûr ils étaient esclaves, bien sûr ils appartenaient à des « patrons », mais afin qu’ils soient le plus productifs possible il fallait les maintenir dans la meilleure condition physique possible, non pas pour des raisons humanitaires mais uniquement financières afin qu’ils soient plus rentables. Ils ont certainement connu une existence plus confortable dans les exploitations cotonnières du sud que celle qui aurait été la leur s’ils étaient restés en Afrique précoloniale.

Nourriture-logement-sanitaire-hygiène ! En les privant d’une liberté qui les aurait sans doute vus mourir à vingt ans l’esclavage leur a permis de survivre et de se multiplier. Ils ont été nourris certainement mieux qu’ils ne l’auraient été en Afrique, ils ont été soignés et ont connu une hygiène inexistante chez eux, ils ont fondé des familles, eu de nombreux enfants qu’ils ont pu élever dans des conditions sans doute pas idylliques et dans l’objectif d’une nouvelle main d’œuvre, mais leur population s’est développée et s’est multipliée. Bien sûr ils ont été exploités, bien sûr ils ont travaillé dur, bien sûr ils n’étaient pas « libres », mais le résultat de tous ces « bien sûr » c’est le peuple noir américain actuel, la place qu’il occupe dans tous les domaines et à tous les niveaux de la société, y compris à la présidence suprême des Etats-Unis (Obama n’aurait jamais été élu président sans les votes des Noirs américains.) Cet exemple est identique pour les descendants d’esclaves résidant dans les DOM-TOM et en Amérique du Sud.

Tout cela n’aurait pas vu le jour si à l’origine leurs ascendants n’avaient pas été des esclaves.

Tout comme il a existé une colonisation constructive et une colonisation destructrice il a existé un esclavagisme destructeur et un esclavagisme constructeur dont on perçoit le résultat démographique depuis la fin du XIXe siècle.

Esclavagisme destructeur celui subi par des dizaines de milliers d'européens dans le Maghreb entre le XVIe et le début du XIXe siècle, enlevés, enchaînés, torturés, vendus ou échangés comme du bétail dans tout l'empire islamique et voués à une destruction certaine dont bien entendu il n'existe plus aucune trace de nos jours.

La traite musulmane a duré plus de mille deux cents ans et elle n’est pas éteinte aujourd’hui (alors que la traite des chrétiens n’a duré qu’un peu plus de deux cents ans) mais elle est totalement occultée des manuels scolaires.

En 1953 les marchands de Djedda allaient encore « racoler » des Noirs au Soudan et au Niger.

« Le général Challe, dans un de ses rapports en 1959, indique que des caravanes d’esclaves partent de Mauritanie et du Niger pour être vendues par les marchands arabes sur les bords de la Mer Rouge. »

D'ailleurs cet esclavagisme s'est poursuivi en 1962, sous le regard indifférent des autorités françaises, par l'enlèvement de quelques milliers d'européens en Oranie dont on n'a plus la moindre nouvelle. On ne peut qu'espérer qu'ils aient tous disparu et que leur âme repose en paix.

Déclaration de Houari Boumediene, Président de la République algérienne, dans le journal « L’Eclair » en date du 26 janvier 1971 :

« A Paris on semble ignorer que nous détenons un très grand nombre d’otages français. Quand il le faudra nous en communiquerons la liste à toute la presse et cela provoquera une émotion considérable en France. Alors pour obtenir la libération de ces otages il faudra y mettre le prix »

Cela fait 50 ans que ces otages, ces esclaves, sont aux mains de ces sauvages et tous les gouvernements français sont au courant. Jamais l’un d’eux, qu’il soit de droite ou de gauche, n’y a mis le prix. Des millions sont versés pour libérer les otages auxquels les médias s’intéressent, dont les photos font les premières pages des quotidiens, des magazines et des murs des hôtels de ville, mais les nôtres ont pu crever en toute tranquillité, dans l’anonymat le plus complet, sans que cela n’émeuve pas grand monde en métropole.

Alors je pose la question : qui devrait réclamer la repentance au nom de l'esclavagisme ? Les Africains qui aujourd'hui sont la composante d'une très importante partie de la population des Etats-Unis et ont permis l'élection d'un président noir, ceux vivant dans les DOM-TOM avec les avantages et l’assistanat de la France ? Ou les » blancs » dont il ne reste aucun rescapé susceptible de réclamer justice et repentance ?

Si l’on proposait aujourd’hui à ces populations noires d’Afrique d’être transportées vers les Amériques ou la France même au prix de leur liberté (n’est-ce pas ce qu’elles tentent de faire par tous les moyens même au prix de leur vie ?) afin de leur assurer une existence identique à celle qu’ont connu leurs ascendants, c’est-à-dire nourriture, logement, hygiène, etc. ils seraient des millions à être volontaires. L’existence des clandestins n’est-elle pas plus précaire que celle de leurs aïeux ? Et ces millions de noirs musulmans qui crèvent de soif, de faim et de toutes sortes de maladies, dans les régions de la « corne de l’Afrique », qui n’ont même plus la force de prier Allah et dont les enfants n’apprendront jamais le Coran car ils meurent avant l’adolescence, ne seraient-ils pas volontaires pour être « razzié » et transportés comme esclaves ? Ils auraient au moins la chance de survivre.

Les envolées littéraires sur la liberté sont des plus romanesques mais entre la liberté de mourir de faim, de soif, de maladies sans même atteindre sa majorité et la non liberté de « vivre » le choix n’est pas difficile. Demandons-le à ceux qui auraient le droit de le faire et non pas à ceux qui vivent confortablement dans les cités occidentales.


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35 réactions à cet article    


  • daniel paul 11 mai 2013 09:26

    ce torchon ne mérite même pas d’y répondre..boycott


    • Mr Dupont 11 mai 2013 10:26

      Mr Daniel Paul

      Les vérités n’étant pas bonnes à lire il faut les boycotter ?

      Je suis d’accord avec le CRAN : avoir acheter des êtres humains est horrible, avec son aide je préconise que l’ont rende à l’Afrique les descendants des esclaves noirs

      En espérant que les Pays concernés veuillent bien les reprendre

      Je ne doute pas que le CRAN , dont le dynamisme et l’intégrité ne sont plus à démontrer , va être le fer de lance de cette juste cause


    • daniel paul 11 mai 2013 10:35

       Pas de probleme Mr Dupont,si ils ont d’accord..mais alors on arrête de leur voler le pétrole,le gaz, et le minerai..et là le monde occidental est FINI...

      nous avons détruit leur modes de vies, pour voler ou avoir pour un prix totalement dérisoire les ressources de leurs terres pour se faire du pognon .
      cela fait ,ils n’ont plus de société et deviennent dépendant du maitre qui a consciencieusement détruit leur mode de vie ancestrale ..alors ils viennent chez « nous »......
      remarquez Mr Dupont heureusement qu’ils ne se comportent pas comme nous,car quand on va chez eux c’est avec des armes dans les bagages pour bien leur montrer qu est le maitre..

      on a de la chance qu’ils soient pacifiques au contraire de nous dans not’ malheur non ?


    • politzer politzer 11 mai 2013 17:27

      propos imbécilse d’un perroquet qui récite un catéchisme d’ignorant à qui on a farci le crâne de préjugés dignes de TF1 
      1) lire lefeuvre qui démontre preuves à l appui que la colonisation si elle a enrichi qq familles , elle a appauvri le budget français et donc les contribuables car il fallait bien une armée de militaires de fonctionnaires d’ingénieurs pour faire marcher le tout
      2) c est pk De Gaulle a largué les colonies et pas par humanisme !
      3) Marx qui cite le rapport d’un médecin ( Vuillermé) dans le premier livre du Capital souligne le fait que les esclaves sont relativement mieux traités que les ouvriers en Europe dont des enfants de 5ans qui travaillent au fond des mines !
      4) L afro américain K.Richburg dans son ouvrage Out of America déclare, je résume, que la déportation de ses parents aux Amériques fut une bénédiction après un voyage de 3ans en Afrique !
      5) au royaume du Dahomey au 18e siècle il y avait des marchés de chair humaine constitués des prisonniers de guerres ou issus des razzias abattus pour l alimentation ! Qu est ce qu il valait mieux , être déporté comme esclave ou servir de rôti ? Snellgrave « mémoires d’un négrier »
      6) les crétins ignorants qui inventent une afrique issue des robinsonnades les plus infantiles se rendent ils compte qu’ils prennent parti pour les roitelets africains et leurs suites exploiteurs féroces de leurs compatriotes ? Il serait intéressant de se demander si certaines immenses fortunes nègres ne viendraient pas de ces époques bénies pour les esclavagistes africains qui razziaient leurs congénères pour les bouffer en faire leurs esclaves ou plus tard les vendre aux Arabes d abord et aux européens ensuite ?


    • Raymundo007 Raymundo007 12 mai 2013 04:51

      « nous » nous nous ... qui ça nous ? j’ai rien volé moi ... ni gaz ni pétrole.. et mes ancêtres, ouvriers du batiment, non plus... et la majorité des gens non plus. ..alors arrêtez cet amalgame et cette entreprise de culpabilisation collective malsaine SVP.


    • popov 13 mai 2013 15:02
      @daniel paul 

       Pas de probleme Mr Dupont,si ils ont d’accord..mais alors on arrête de leur voler le pétrole,le gaz, et le minerai..et là le monde occidental est FINI...
       
      Le pétrole, les pays du golfe ont dormi dessus pendant des siècles. Ils sont incapables de le trouver, de le pomper, de le tansporter, de le raffiner ou de construire quoi que ce soit qui puisse l’utiliser. En fait les pays du Golfe sont incapables de produire un boulon ou un clou.

      Mais cela ne les empêche pas de nous considérer comme des ignorants et de se considérer comme les détenteurs de vérités corâniques supérieures.

      Le pétrole, on ne leur vole pas, on leur achète. Et si on cessait de le faire on trouverait d’autres sources d’énergie. Eux par contre crèveraient de faim.

    • robert 15 mai 2013 17:26

      raymundo, tu n’utilises pas de petrol ? plus simple si tu te prétends d’un pays tu en accepte l’histoire et l’héritage de tes grands parents, et cet héritage de l’homme blanc sur les autres est pas glorieux du tout, c’est un pak, la france tu l’aimes ou tu la quittes.


    • Dwaabala Dwaabala 11 mai 2013 11:20

      F. Hollande est récemment allé au Maroc et n’y a évidemment rien vu d’autre que les progrès de la démocratie, ce qui lui permet aujourd’hui les envolées lyrique d’un bafouillis affligeant sur la question
      La dialectique de l’histoire n’a pas grand chose à voir avec les discours et considérations qui se veulent consensuels : cet article est cruel pour eux mais salubre et nécessaire.
       


      • King Al Batar King Al Batar 11 mai 2013 12:18

        Ca c’est vraiment un torchon avec lequel je n’essuyerai meme pas mon cul...
        M’enfin bon il faut bien que les citoyens puissent jouir de leur liberté d’expression...

        Je vais faire un point Godwin, mais tant pis je m’en fous,
        L’auteur, à quand un article sur les pauvres Allemands de la Wermart bombardés par les américains et les Russes en 1945, c’est vrai quoi, y a pas eu que des camps en 39/45....

        J’ai juste une petite question à vous poser. Les blancs (et je vous précise au passage que je le suis) qui ont disparu en Afrique du Nord, Ils y foutaient quoi ??????
        Non parce que les Noirs qui ont été rendus esclave en Afrique, ils étaient chez eux quand ils ont été asservis... L’afrique du Nord, c’est vrai, c’était aux Européens à l’époque... Suis je bete.


        • foufouille foufouille 11 mai 2013 12:57

          il y a eu des camps en france avant
          pas de gaz, leurs habitants servaient juste en tant que travailleurs pas chers


        • Maître Yoda Castel 11 mai 2013 14:53

          « Non parce que les Noirs qui ont été rendus esclave en Afrique, ils étaient chez eux quand ils ont été asservis... L’afrique du Nord, c’est vrai, c’était aux Européens à l’époque... Suis je bete. »

          Cela semble, effectivement, pas très clair dans votre tête. Les Européens, avant le XIXème siècle, n’allaient pas à l’intérieur de l’Afrique. Ils y sont allés qu’à partir du XIXème (voir les explorateurs occidentaux comme Stanley et Livingstone pour la découverte de la source du Nil, l’histoire de Savorgnan de Braza ou René Caillé à Tombouctou, ce siècle était une époque d’exploration de l’Afrique).
          Ils ont arrêté l’esclavage justement parce que la colonisation avait commencé. Les européens, en abolissant l’esclavage en Europe, faisant évidement de même dans les colonies.
          C’est certain, les européens sont d’horribles nazis. Cela ne s’appelle pas un point Goldwin mais plutôt un amalgame bien gras.


        • politzer politzer 11 mai 2013 17:30

          quand les crétins fanatiques et d’une ignorance crasse ouvrent leur boite à ragoût c est pour y chier des insultes , tirons la chasse !


        • VICTOR LAZLO VICTOR LAZLO 11 mai 2013 19:09

          Bonjour King Al Batar,



          Vous dites :« J’ai juste une petite question à vous poser. Les blancs (et je vous précise au passage que je le suis) qui ont disparu en Afrique du Nord, Ils y foutaient quoi ??????
          Non parce que les Noirs qui ont été rendus esclave en Afrique, ils étaient chez eux quand ils ont été asservis... L’afrique du Nord, c’est vrai, c’était aux Européens à l’époque... Suis je bete. »

          Vous n’avez pas compris le propos de l’auteur. Les blancs disparus en Afrique sont les quelques 2 millions (sans doute beaucoup plus) de blancs qui y ont été mis en esclavage par les musulmans de Turquie (colonisateur de l’Algerie) et d’Algerie. Effectivement ils n’avaient rien à faire là bas. 

          Vous dites : « Je vais faire un point Godwin, mais tant pis je m’en fous,
          L’auteur, à quand un article sur les pauvres Allemands de la Wermart bombardés par les américains et les Russes en 1945, c’est vrai quoi, y a pas eu que des camps en 39/45.... »

          C’est une façon de voir. Les bombes d’Hiroshima ou les 400000 civils massacrés à Dresde par les Alliés peuvent toutefois être l’objet de reflexions, sans remettre en cause l’horreur nazie.
          Par ailleurs les noirs ont été vendus par leurs compatriotes aux Arabes et aux blancs. Ils sont de fait auteurs et responsables des traites. L’Europe peut et doit reconnaitre son rôle dans la traite (abjection du commerce triangulaire et travail forcé) .Par contre je ne vois pas pourquoi elle devrait avaliser une fiction où elle endosserait les responsabilités des royaumes africains et des négriers arabes .


        • voxagora voxagora 11 mai 2013 12:26

          .

          je n’ai pas le temps de lire l’article,
          mais à voir avec quelle perversité on fait dire aux mots, aujourd’hui, n’importe quoi,
          je suis d’accord avec le titre.

          c’est effectivement LA question qu’il faut poser, systématiquement,

          chaque fois que quelqu’un emploie les mots « esclavage » ou « racisme » : LEQUEL ?
          Celui causé par qui ? et quand ? et comment ?
          Celui subi par qui ? et quand ? et comment ?
          .


          • voxagora voxagora 11 mai 2013 12:35

            Et pourquoi ?


          • voxagora voxagora 12 mai 2013 13:33

            Les gens n’aiment pas les questions, ils préfèrent les réponses, apparemment.


          • francesca2 francesca2 13 mai 2013 09:29

            Bonjour Voxagora

            Parce qu’ ici on refuse de voir que l’homme est un loup pour l’homme et peu importe la couleur du pelage.

          • murene 11 mai 2013 13:50

            Croyez-vous que les marins qui composaient les équipages de ces bateaux étaient des hommes libres ? Connaissez-vous la signification du terme « shangaïé » ?

            Savez-vous ce que, pour les femmes européennes, signifiait « repeupler la Louisianne »
            L’esclavage était aussi pratiqué en Europe au détriment des européens.
            Mais il faudrait alors faire l’analyse du phénomène en terme de classe sociale, ce qui n’est pas très « branché »
            Toujours est-il que voilà bien du monde à indemniser...

            • Shade 11 mai 2013 13:55

              Quelle est la jurisprudence de cette logique communautariste victimaire implacable dont on arrive plus à se sortir ? 


              La « cause des causes » si chère à E.Chouard ?

              Je vous laisse y réfléchir.


              • Esclarmonde Esclarmonde 11 mai 2013 15:33

                L’esclavage blanc a existé... On ne devient pas esclave à cause de sa couleur de peau mais surtout parce qu’on fait partie d’un peuple inféodé et colonisé à un autre, qu’on soit noir ou avec des taches de rousseur ne change rien !

                Exemple édifiant ici : 


                • juluch juluch 11 mai 2013 16:17

                  L’esclavage existe toujours en Afrique .


                  Ras le bol de la repentance.

                  • travelworld travelworld 11 mai 2013 16:30

                    L’esclavage était général, la piraterie en méditerranée était l’occasion de transformer les prisonniers en esclaves, quelque soit leurs origines. La prise d’Alger par le Duc d’Aumale (1830) était en partie pour faire cesser la piraterie et l’esclavage des Européens, ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres....
                    L’esclavage existe encore, moins massif éidement...


                    • Nums Nums 11 mai 2013 17:45

                      mais pour beaucoup cela leur a assuré leur pain quotidien, l’hygiène, la possibilité de fonder des familles et d’avoir des enfants.


                      Il fallait oser et Manuel Gomez l’a fait ! Woow, c’est du lourd !!!

                      • politzer politzer 11 mai 2013 17:51

                        ce qui fait plaisir à voir c est que la majorité des commentaires ont bien compris un problème bien posé , sans haine et sans fanatisme ce qui n est pas le cas des crétins qui n’ont rien appris ni rien compris ou qui professent une mauvaise foi pour défendre les immigrationistes le PS , le medef et le capital financier qui organisa l’immigration de peuplement et le communautarisme dérivé . Pour accompagner cette entreprise de démolition de la nation française il leur a fallu réécrire l histoire et lancer contre la civilisation française les hordes néo factieuses trotskystes et anarchistes qui font le sale boulot de la gauche libérale acquise à la dictature de l’UE. Mais nous sommes encore majoritaires chez nous ( 65% des sondés rejettent l’immigration) et il faudra bien un jour prendre le mord aux dents et botter le cul à cette racaille des temps modernes !


                        • daniel paul 11 mai 2013 17:55

                          Même Chirac le sait donc le dit à propos de l’exploitation et spoliation de l’Afrique

                          c’est ICI...


                          • Hervé Hum Hervé Hum 11 mai 2013 19:32

                            On se repent de ses propres actes, pas des autres. S’agissant d’une nation par le fait de la continuité temporelle, s’il faut se repentir, il faut aussi relativiser, toujours en raison de la temporalité qui fait que nous évoluons en conscience et celle ci évolue à travers les âges.

                            Cela dit, la prise de conscience implique un changement de pratique et non de la remplacer par une autre plus condamnable, en raison même de la conscience qu’on prétend avoir acquise. Quid de la néo-colonisation française.

                            Mais le plus important est ce qu’on apprend de ces pratiques, de leur raison d’être et persistance.

                            Les européens on abolit l’esclavage non pas pour des raisons éthiques, mais parce qu’ils ont compris qu’ils pouvaient obtenir la même chose avec le système monétaire. En effet, quel est le but de réduire des humains en esclavage ? Exploiter leur force de travail gratuitement là où soi même on ne veut pas fournir cette force. Le système monétaire permettant d’obtenir la même chose par le biais de l’intérêt monétaire, par le bénéfice net (hors rémunération du travail) des biens, ainsi que par le négoce des ressources naturelles (qui avant se gagnait uniquement par la force). Ce qu’on appelle la servitude volontaire et qui ne nécessite pas de garde chiourme. De plus, il était plus rentable de supprimer l’esclavage pour dégager les forces employés à maintenir les gens en esclavage, dans des opérations de conquêtes coloniales. Enfin, on pouvait dès lors instruire les gens tout en les maintenant dans leur état de servitude volontaire (l’histoire enseigne qu’il ne faut pas oublier en même temps de mettre en place un conditionnement de l’esprit quand même). Ce qui au regard de la condition humaine est sans aucun doute une évolution positive...

                            En une phrase, la monnaie à permit d’abolir l’esclavage par l’intérêt et c’est en s’affranchissant de l’intérêt que l’humain se libérera de la servitude, enfin, à la condition d’instaurer la démocratie pour se sortir du conditionnement à la servitude ou l’esclavage !


                            • Taverne Taverne 12 mai 2013 00:10

                              Nous commémorons l’abolition de l’esclavage mais nous tolérons les firmes qui exploitent des ouvriers en Asie et les tuent par imprudence en rognant sur les règles de sécurité. L’Etat français et le consommateurs complices mais on a bonne conscience : on commémore l’abolition de l’esclavage !


                              • popov 12 mai 2013 15:07
                                @Taverne

                                Et la prostitution forcée partout dans le monde.

                              • zomboid zomboid 12 mai 2013 02:34

                                L’homme voudrait jouir de la vie en exploitant les autres sa mort lui en sera d’autant plus dure.


                                • daniel paul 13 mai 2013 07:13

                                   Salut, ça me semble juste....concis..et vrai !


                                • Gonzague Gonzague 12 mai 2013 06:42

                                  Sachant qu’un journaliste, la plupart du temps, combine l’impéritie à la niaiserie, il n’est pas étonnant qu’un « Journaliste professionnel à la retraite » entame son article par une phrase digne de Véronique Genest : "alors qu’en Afrique la mortalité n’atteignait pas trente ans". C’est l’espérance de vie, pas « la mortalité » qui n’atteignait pas trente ans.

                                  Concernant la tribune en soi, je ne m’étendrais pas sur tous les points, certains sont corrects dans l’absolu, mais la majorité est bien débile.

                                  Il est étonnant de remarquer l’aveuglement de certains qui s’obstinent, avec une mauvaise foi qui force le respect, à ne pas remarquer que ce n’est pas tant l’esclavage qui est sur la sellette que l’institution, la législation, la traite négrière somme toute. Que les choses soient claires, toutes et tous se sont adonnés à l’esclavage, mais seuls ceux que nous nommons « Occidentaux » ont institutionnalisé la chose, créant un commerce international où les humains déplacés avaient une fonction mobilière, fonction définie a priori du fait de leur couleur de peau.

                                  Il y avait des Codes (notamment le fameux « code noir »), des règles, des lois, des droits et surtout des non-droits. Vous le précisez vous-mêmes, l’esclavage avait en Europe, chez les Turcs et les Arabes, une fonction ponctuelle, voire une raison pénitentiaire, parfois même ludique (harem), il n’empêche que c’est bel et bien la traite Transatlantique qui est à l’origine d’une déportation millimétrée et « légale » de millions de personnes qui, géographiquement, n’avaient aucune chance de rentrer dans les territoires dont ils avaient été arrachés. Que les monarques Africains se soient pliés aux règles du jeu ne change rien à la donne. Ils ont répondu à une demande, et l’esclavage local n’était pas source de dévastation, et ne reposait pas sur la simple couleur du derme des intéressés.

                                  J’ai sinon bien aimé cette phrase : « Nourriture-logement-sanitaire-hygiène ! En les privant d’une liberté qui les aurait sans doute vus mourir à vingt ans l’esclavage leur a permis de survivre et de se multiplier ».

                                  Je vous suppose conséquent, vous ne verrez donc pas d’inconvénient à ce que je vous arrache de votre maison, vous enchaîne dans ma cave, vous nourrisse tous les jours d’un bon petit plat et de bons vins. Votre liberté ne vous importe que peu apparemment, je vous ferai donc travailler dans mon jardin, en vous fouettant de temps en temps bien sûr, il vous faudra produire, mais je vous soignerai et vous donnerai un seau d’eau pour votre toilette.

                                  Allez, monsieur le journaliste retraité, sautez le pas et engagez-vous dans la servitude volontaire ! Ils ont des cookies. 


                                  • Maître Yoda Castel 13 mai 2013 09:17

                                    "Il est étonnant de remarquer l’aveuglement de certains qui s’obstinent, avec une mauvaise foi qui force le respect, à ne pas remarquer que ce n’est pas tant l’esclavage qui est sur la sellette que l’institution, la législation"

                                    Vous avez bien raison. Par conséquent, omettre l’importance de l’esclavagisme musulmano-arabe, c’est imposer un amalgame de l’européen esclavagiste nazi qui s’enracine dans l’inconscient collectif.


                                  • popov 12 mai 2013 14:52
                                    Si un jour la Taubira essaye de me culpabiliser en me sortant « mes ancêtre blancs esclavagistes » je lui répondrai que ce ne sont pas mes ancêtres blancs qui étaient esclavagistes, mais les SIENS.

                                    Les miens étaient des paysans enracinés dans quelques petits villages dont ils ne sont pas sortit pendant des siècles.

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