L’Etat sans nation
La Démocratie « opium du peuple »
Les révolutionnaires de 1789 le savaient déjà : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation ». Et pourtant 222 ans après, nos Etats sont induits en erreur par une pseudo-souveraineté qu’ils pensent détenir parce que justement ce sont des « Etats ».
Toute l’erreur est là. Une erreur entretenue par la communauté internationale qui voit les Etats à travers la définition qu’en donne le droit international entrainant une confusion manifeste entre l’Etat qu’elle reconnait, un collectif d’âmes (I) et une coquille vide, sans âme puisque sans nation (II) et par la même un terroir où la Démocratie à défaut de servir une nation, sert une poignée d’individus constituée en Etat (III).
13 réactions à cet article
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Voilà les solutions :
Et aussi
http://unricpouruneac.unblog.fr/Tout existe.Il suffit d’agir, chacun autour de nous pour que nous puissions accéder enfin, à notre souveraineté citoyenne.
Le moment est là.Partout, les mouvements comme WeAreChange, occupywallstreet, les indignés et d’autres mobilisent de plus en plus de citoyens.
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Article un peu difficile à suivre.
Je crois que chacun est influencé par son histoire et la manière dont se sont construits les concepts de « peuple » « nation », État".
A ma connaissance, s’il y a des nations dotées de plusieurs Etats (les USA), il n’y a pas d’État sans nation : L’auteur aurait dû évoquer les États nations et les autres.
Mr Ely évoque t-il les nations artificielles ou les États artificiels, nés de la volonté des ex-colonisateurs ?
Je crois qu’une claire définition des choses en préambule aurait aidé à la compréhension du message.
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@JL1 @Jean,
L’article porte, comparativement, sur les notions « d’ Etat » , de « Nation » et de « peuple ». J’essaye de démontrer que la focalisation sur l’Etat (comme le fait le Droit international) et sur le peuple (auquel se réfère la démocratie) ignore le concept de Nation , qui à mon avis, est le plus important dans l’instauration de la Démocratie.
Cette réflexion est à placer dans le contexte des pays en développement qui ont hérité de frontières artificielles (tracées à l’équerre) et qui se retrouvent avec un « peuple » (très hétérogène ethniquement, socialement et historiquement) encadré par un Etat nouveau auquel on demande d’instaurer la Démocratie. On comprend la difficulté de la chose, lorsque le « peuple » est très diversement composé (jusque dans les cultures et les langues).
L’idée de l’article c’est de dire : la difficulté pour les pays (notamment africains) d’instaurer la Démocratie vient justement du fait que l’existence du peuple n’a pas été le vecteur de la démocratie (comme cela résulte de sa définition même ) et qu’il fallait un autre vecteur favorisant la Démocratie et à l’examen des pays ayant instauré des régimes démocratiques, la constitution de la Nation a été pour beaucoup dans leur avènement.
La question est donc : Comment favoriser l’émergence de nations au sein des États nouveaux permettant d’instaurer la Démocratie ?
C’est le centre de cette modeste réflexion, qui, bien entendu souffrirait gaiement la critique et les contre-exemples.
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Jean,
la nation n’apporte pas la démocratie : c’est comme l’argent qui ne fait pas le bonheur.
Mais sans nation, il n’y a pas de démocratie.
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Mustapha...
Mustapha...Ah oui, j’y suis c’est l’administrateur mondial dans le Meilleur des Mondes !
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Tout à fait d’accord avec l’auteur.
Afin que nous parlions de la même chose, voici la définition du mot « ethnie » donnée par le Dictionnaire de l’Académie, 9è édition :
ETHNIE n. f. XIXe siècle. Dérivé savant du grec ethnos, « groupe d’êtres d’origine ou de condition commune, nation, peuple ».
Ensemble d’individus que rapprochent des traits communs, notamment une relative unité d’histoire, de langue, de culture et, le plus souvent, la référence à une occupation actuelle ou ancienne d’un territoire. Les Québécois constituent une ethnie en même temps qu’ils appartiennent à la nation canadienne.Une ethnie existe donc de fait, pas une nation. C’est bien le problème de l’Afrique post-coloniale. Le découpage territorial a tout simplement charcuté les cultures locales, obligeant les populations à utiliser les langues du colonisateur pour communiquer. Les langues locales meurent les unes après les autres. Les sociétés se divisent entre ceux qui détiennent la puissance économique et le savoir, transmis dans la langue occidentale qu’ils maîtrisent, et le reste de la population maintenu dans la pauvreté sans grand espoir d’accéder à une classe moyenne insuffisament développée. Cette division pour régner explique la collusion entre des dirigeants locaux, corrompus jusqu’au cul, et les pouvoirs économiques occidentaux (l’exemple le plus pédagogique, en l’espèce, étant la ’Françafrique").
Fabriquer une nation reviendrait à fabriquer une ethnie, ce qui est pratiquement impossible !
Le grand chantier de l’OUA pour ce siècle devrait être de favoriser la naissance d’unités politiques viables.
Nous avons TOUS intérêt à ce qu’il y ait, de l’autre côté de la mare, des états démocratiques et prospères.
C’est une question de volonté politique. Avis à ceux qui, de ce côté-ci, sollicitent nos suffrages.Bon après-midi à tous, y compris aux Alsaciens, aux Suisses et aux Lorrains et, soyons fous, aux Belges aussi.
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La nation ne vote pas en elle même, c’est chaque citoyen qui le fait. La France comme tout autre pays n’est pas apparue avec la formation de la planète, ce sont les habitants du lieu qui l’ont faite et continuent à la faire. Donc, la nation c’est nous ! Tous ceux qui ont le droit de vote, et on se félicite qu’elle soit une et indivisible par sa constitution, tout en étant très diverse : il existe presque autant de vérités, toutes librement pensées que d’habitants !
Les gouvernants ont la tâche de servir leur peuple et de dialoguer avec les représentants d’autres peuples, et si possible de coopérer pacifiquement.
Il existe des gens qui défendent l’idée que les citoyens devraient passer au second plan par rapport à leur pays et son histoire. Pour eux, il faudrait en revenir au temps des prétendus rois de France et de leurs seigneurs. La Révolution a érigé chaque citoyen en constituant permanent de sa nation....
Voilà pourquoi il faut résister à ceux qui au nom d’un nationalisme reviendraient au racisme sectaire, supprimeraient la République et sa laïcité.Voir « Résistants d’hier det d’aujurd’hui » ici
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Nous ne vivons pas en démocratie. La nation est antidémocratique, lisez mon texte à ce sujet :
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@l’auteur
Très pertinent comme article et vous avez soulevez des questions très importante. Je crois avoir compris que vous utilisez la définition de « Nation » dans le droit international c’est à dire « état souverain » reconnu. Et vous aimeriez, à juste titre, trouver le concept adéquat pour démocratiser les pays africains. Vous avez compris qu’il fallait unir le peuple autour d’une idéologie puissante, supprimer les différences afin de ce sentir partie intégrante d’un tout. Mais j’ai bien peur que cela soit impossible. Pourquoi vouloir instauré la démocratie en Afrique alors qu’elle n’est appliqué à 100% dans aucun pays ?
Comment se fait-il que l’Afrique, après le départ des colons, n’ait jamais réussi à instaurer une démocratie ? A qui profite les divers conflits africains ?Nous avons l’impression que l’Afrique est maintenue dans un cercle vicieux... et ce sont les africains les premières victimes. Nous avons créer les différences entre les peuples afin de les diviser... les unir prendra beaucoup plus de temps.
En une seconde nous pouvons tout détruire, mais il faut des générations pour oublier.
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Article trop loin, on décroche, mais très juste, le problème c’est l’Etat, et la conception fasciste de l’Etat par la gauche et les gauchistes, l’état considéré comme personne morale recherchant son propre intérêt au dépends du peuple.
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très étrange billet
comme si la corruption des gouvernants n’existait pas et que finalement tout serait de la responsabilité des peuples de surcroit inexistants...drôle de charabianon monsieur, les nations sont l’outil-même de la séparation des peuplespas étonant que vous ne les voyiez pas« Cette réflexion est à placer dans le contexte des pays en développement qui ont hérité de frontières artificielles (tracées à l’équerre) et qui se retrouvent avec un »peuple« (très hétérogène ethniquement, socialement et historiquement) encadré par un Etat nouveau auquel on demande d’instaurer la Démocratie. On comprend la difficulté de la chose, lorsque le »peuple« est très diversement composé (jusque dans les cultures et les langues) »euh... disons que c’est en principe le but de la démocratie ... gangrénées depuis toujours par les producteurs d’armes qui opposent à toute notion de civilisation leur fonctionnement mécanique impérial qui ressemble au règne des insectes.mais sûr, les rpthschild vont adorer votre idée de natiocratie, c’est bien cela qu’ils ont inventé et guerres et états-nations pour se combattre en jeu permanentva falloir le comprendre en plein agenda de dépopulationVoyez-vous, si votre but n’est pas l’ETRE HUMAIN en tant que tel et vu aussi largement que possible en ne voulant déjà que et uniquement votre propre liberté, sans celà, si votre préoccupation est autre chose que de vouloir l’autodétermination de tous, laissez-nous tranquilles avec vos réformes, car AUCUNE civilisation n’est alors possible quand chacun veut régenter les autres et l’hégémonie de nations sur leurs citoyens n’ont jamais été autre chose que d’infâmes dictatures qui permettent aux Bilderberg de jouer aux échecs avec nos personnes.bonne journée-
la notion de nation est une absurdité .....
pour moi comme pour les cigognescause d’un bon nombre de guerres au 19°siècle et au 20° siècle.......hopla -
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