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Accueil du site > Tribune Libre > L’habitat groupé

L’habitat groupé

On connait les habitats écologiques. Mais on nous présente ces habitats pour une seule famille en général. L’habitat groupé c’est simplement partager un ensemble de biens et de compétences pour économiser, devenir solidaire et partager quand on le souhaite.

On partagera le terrain et les murs ce qui permettra d’économiser des architectes, de baisser le coût du bâtiment.

Ce ne sont pas les seuls avantages. On économisera des DVDs et des livres grâce à un centre de ressources commun.

Il y aura aussi le partage de services qui permettra aux familles d’aller chercher leurs enfants ou aux personnes seules d’organiser des voyages.
On achètera des biens en communs ou d’autres pour soi, le projet en décidera. Il faudra contacter les associations qui permettent cette réalisation et élaborer grâce à elle son projet partagé.

Le projet d’habitat groupé pourra être le l’accession sociale ou bien du locatif social, ou tout autre demande de la commune environnante.
Tout gain d’argent sera donc une économie d’efforts inutiles qui sans partages nous conduisent actuellement à l’individualisation de chaque citoyen. L’individualisme nous conduit à notre perte avec un fossé entre ceux qui s’informent contre ceux qui abandonnent tout.

Ce genre d’habitat est une manne pour les familles à enfant unique car leur enfant pourra jouer au jeux collectifs et avoir des copains tout près.
Ce genre d’habitat est aussi important pour les personnes âgées qui pourront être solidaires et rester au maximum groupées pour être plus fortes et éviter au maximum la maison de retraite.

L’habitat groupé c’est partager quand on le souhaite car chacun se rend compte qu’il est de plus en plus difficile de partager sans être utilisé.
C’est aussi garder son indépendance et trouver dans son logement le moyen de réfléchir sereinement.

On se rend compte que ne pas discuter avec son entourage nuit à notre développement personnel. L’humain est certes égoïste mais il aura toujours besoin des autres. L’habitat groupé existait déjà bien avant sans avoir besoin que des sociétés s’y intéressent. Ce genre d’habitat n’est qu’un remodelage dans notre société actuelle.

Ces projets sont cependant des projets neufs. Il reste donc à trouver le moyen au sein d’associations créées de rendre commun un appartement au sein d’un immeuble pour créer un centre de ressources commun. Ou bien il faut trouver le moyen de partage un accès web en commun au sein de son immeuble.

Il faudra par exemple mettre en place un site web gratuit qui permettra de partager des ressources. Ou bien on cherchera à partager INTERNET grâce au haut débit d’abord avec des FONERA puis avec un câblage centralisé. Il faudra se servir de chaque qualité de chaque habitant de l’immeuble.




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17 réactions à cet article    


  • plancherDesVaches 18 juin 2009 12:21

    Ouais.
    Ca s’appelle la colocation. On va tous finir coloc. C’est ça la coloccécologie.

    Les émigrés qui vivent à 30 dans un appart auraient dû déposer le brevet smiley


    • matthius matthius 18 juin 2009 12:49

      Non les habitats groupés sont un regroupement de propriétaires avec pour chacun un foyer mais des ressources en commun.

      La collocation c’est le partage d’un appartement. Les ressources peuvent être partagées ou pas.


    • LE CHAT LE CHAT 18 juin 2009 14:24

      c’est un concept à creuser . Par exemple , on se partage les revues entre amis , ça fait beaucoup plus de lectures pour nettement moins cher par tête de pipe ! ça fait belle lurette que j’applique ce principe ! quand on a pas trop de fric , faut savoir jongler !
      y’a plein de chose qu’on pourrait mutualiser , comme les agriculteurs qui ont crée des GAEC pour acheter des tracteurs et moissoneuses batteuses en commun .


      • iris 18 juin 2009 14:45

        il ya plein d’initative à prendre au niveau d’un immeuble entre voisins qui en ville ne se rencontrent pas-il a peuplade mais on peut faire encore +
        il faut des volontaires et oser démarrer


        • citoyen 18 juin 2009 15:07

          moi , en tout cas , je partage pas ma femme ! pourtant , elle me coute cher


          • Nautile 18 juin 2009 16:35

            Ce matin je me suis fait alpaguer par ma voisine. Elle n’a pas apprécié le mot que j’avais mis sur le pare brise de leur voiture ! dame, ils se garent comme cela les arrangent sans se préoccuper de leur voisinage ! Et moi l’autre matin, je devais partir bosser de très bonne heure. Alors les manœuvres complexes j’ai pas vraiment apprécié !
            le débat de voisinage est simple : eux ne conçoivent pas de se garer à plus de deux mètres de leur porte, et moi je demande mon droit à entrer ou sortir de chez moi !
            Et il faudrait envisager un habitat groupé avec de tels rustres ?
            Allons donc, belle théorie à laquelle je souscris pleinement. Mais la réalité hélas !


            • LE CHAT LE CHAT 19 juin 2009 10:28

              mais que fait Julien Courbet ????  smiley


            • jeananto 18 juin 2009 18:55

              Superbe ça me fait penser aux pays de l’est dans les années 50. Dans les fermes française dans les années 30 ça se passait encore comme ça. D’ailleurs les vieux encore vivant qui ont connu cela qu’en pense-t-il ? L’habitat groupé ça pourrait aussi être des camps !!!

              N’importe n’awac, il fiche vraiment les jetons les écolos ...


              • jeananto 18 juin 2009 18:55

                Il faut arreter de regarder Secret Story et le loft


                • TSS 18 juin 2009 20:31


                  il est necessaire de très bien s’entendre  !!car les crepages de chignon et reglements de

                  comptes ne sont pas loin... !!


                  • sobriquet 19 juin 2009 00:14

                    L’intérêt de l’habitat individuel, et en particulier de l’habitat individuel urbain, c’est que ça nous autorise beaucoup plus à avoir un sale caractère et à faire peu d’efforts de tolérance. Vivre en habitat collectif demanderait à reprendre ce genre d’habitudes. Aujourd’hui, la philosophie consiste plutôt à ne fréquenter que ceux avec qui on s’entend bien du premier coup et à aller voir ailleurs autrement, en évoquant l’« incompatibilité de caractère ».

                    L’habitat collectif était autrefois la norme ; les propriétaires vivaient avec les familles de leurs employés de maison et les manouvriers de passage. Les enfants jouaient ensembles. Depuis, ça s’est perdu, je ne sais pas trop pourquoi.

                    Peut-être en réaction au communisme émergeant, ou par un accroissement des richesses qui a favorisé les rivalités ? Peut-être aussi parce l’habitat urbain a supplanté l’habitat collectif, et s’est imposé comme modèle de société, y compris là où l’habitat collectif aurait été plus avantageux ?


                    • Internaute Internaute 19 juin 2009 08:54

                      Ce système a été mis en place dans les années 30 à Moscou. Les communistes ont construit des immeubles où la même cuisine était partagée par plusieurs familles.

                      Les gens n’ont pas apprécié cet enfer. Ces immeubles sont détruits l’un derrière l’autre ou transformés afin que chacun ait son chez soi.

                      Pour reprendre votre exemple, que se passera-t-il lorsque votre voisin aura rayé le DVD que vous aimez bien, ou qu’on plantera des tulipes là où vous auriez préféré des roses ? Votre système est une source de frictions et de malheurs san fin.

                      Le groupage existe déjà dans les agglomérations où les services publics sont partagés. Il serait nocif de descendre à une plus petite échelle.


                      • iris 19 juin 2009 10:57

                        à internaute


                        le problème c’est que nous accordons de l’importance à des choses mineures-il faut etre + tolérant -et aller à l’essentiel-


                        • jeananto 19 juin 2009 22:09

                          Et les vols et les tarés qui se retrouveraient a proximité de nos gosses. Déja difficile de vivre en famille alors avec des étrangers ... C’est une utopie, c’est même une utopie dangereuse si elle venait a se répandre .... Si les SDF refusent les centres d’accueil il y a des raisons, et ceux qui ont fait leur service militaire connaissent les difficultés qu’il y a mettre des gens ensemblesans un système disciplinaire et une hierarchie pour veiller a ce qu’il ’y ait pas de problème. Même dans une société qui s’appauvrit cela n’est pas accptable ....


                          • sobriquet 19 juin 2009 23:51

                            En effet, s’il s’agit de piocher 5 familles au pif et de leur dire qu’à partir de demain ils devront vivre ensemble, il risque d’y avoir des moment pénibles.

                            Il y a déjà pas mal de projets d’habitat groupé qui se mettent en place. Ce sont des familles qui construisent ensemble ce projet et, en conséquence, qui apprennent à se connaître, à se tolérer. Souvent, ce sont des personnes qui ont un certain nombre de valeurs en commun, ça facilite les choses, également. Et comme ce sont à l’heure actuelle des projets long et complexes à mettre en place, cela demande une motivation qui facilite également l’intégration.

                            Finalement, c’est surtout une question de culture, et cette culture n’est pas très répandue actuellement.


                            • SSinger 20 juin 2009 10:18

                              Bonjour,

                              J’aimerais clarifier plusieurs aspects des ces projets d’habitat groupé qui se développent en ce moment et apporter quelques réponses aux commentaires que je lis ici.

                              1- Chacun est libre de se joindre à un tel projet. Les conflits naissent dans les collectifs forcés (armée, copropriétés ou lotissements conventionnels, entreprises). Ici c’est le voisinage CHOISI au lieu de voisinage subi.

                              2 - Ce processus est progressif. Vous allez passez pas mal de temps dans des réunions avant de vous engager vraiment. Donc les tarés, les voleurs et autres personnages peu sympathiques, vous allez les reconnaître avent de vous lancer ensemble.

                              3 - Les DVD rayés, ça peut arriver. En échange vous avez accès à 10 autres DVDs que vous n’avez pas besoin d’acheter. Et aujourd’hui vous faites une copie avant. Les bénéfices de la mutualisation sont bien supérieures aux sacrifices de l’intérêt particulier. Et en plus, vous pouvez discuter avec vos voisins de cette musique ou regarder un film ensemble. Ca change les soirées tout seul devant l’écran.

                              4- Ces projets ne règlent pas les divergences. Pas de question d’écraser l’un ou l’autre et imposer roses au lieu de tulipes. Ici on cherche à articuler ces divergences et d’en faire une force créative. L’autre n’est pas perçu comme un adversaire, mais comme un soutien. Résultat : les tulipes à côté des roses et des maguerittes. Quel beau jardin...

                              5 - L’idéal actuel est la Maison individuelle sur une parcelle individuelle. Chez moi et à Moi. Placard, garage et pelouse sont synonyme de liberté. Capacité de consommer des objets à ranger, le garage pour l’automobile qui représente mobilité individuelle, et pelouse pour le "Vivre la Nature. Quelle est la réalité ? Vous travaillez plus, pour gagnez plus, pour achetez plus d’objets qui deviennent rapidement inutiles. Une fois les placard sont pleins, c’est le garage qui devient le grand placard. La pelouse devient de plus en plus petite (parcelles de 400 m2, il en reste pas beaucoup de place pour la pelouse). Et pour la voiture qui est garée maintenant dans la rue, vu que le garage est pleins d’objets devenus inutiles, vous bouffe les cheveux de la tête. Donc travailler encore plus pour etc. Cet accord entre société et citoyen a fonctionné les temps de la croissance infinie. Aujourd’hui, on en voie les limites. Travailler plus pour payer les factures de plus en plus chères ? Vivre la nature sur 50 m2 de pelouse et avec le chien du voisin qui n’arrête pas d’aboyer ? Aller chercher les enfant à l’école en voiture avec l’essence à 1€50 ?

                              La Maison individuelle fait travailler du monde : aménageurs, constructeurs, fournisseurs d’énergie, producteurs d’objets qui deviennent rapidement inutiles et de voitures, et maintenant les services à la personne pour habitants vieillissantes dans ces pavillons, qui ne connaissent à peine leurs voisins et qui dépendent de ces services pour éviter la maison de retraite. Cette forme d’Habitat est un gros moteur de la croissance et souvent à crédit. Tout ça ne fonctionne plus aujourd’hui et les gens se réveillent. Il souhaitent consommer ce dont ils ont vraiment besoins. Ils souhaitent papoter avec les voisins au lieu de s’agresser. Il souhaitent préserver les ressources de la planète au lieu de le vider. L’Habitat groupé est une solution qui marche (15 à 20 % du logement neuf dans certaines villes européennes. 5% de la population danoise vivent dans ce type d’Habitat collectif.

                              Enfin, personne ne vous obligent de participer à ce type d’aventure modernes. Mais franchement, comparer ça au modèle staliniste de l’habitat ou les idioties de la télé-réalité... Restez donc devant votre écran tout seul avec vos certitudes. En revanche, ceux qui peuvent et veulent imaginer un autre quotidien, allez-y. C’est possible et c’est le moment.


                              • citoyen 22 juin 2009 10:20

                                comment cela marche dans un kibboutz en israël , ? quelqu’un sait ?

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