L’îlot d’enfantillages
Une rentrée politique qui risque de donner envie de foncer vers la sortie de secours...
Il y eut Casimir Périer, parangon du tranchant politique… Voici venu le temps de Casimir Hollande, spécialisé dans l’engagement émoussé. Sa troisième rentrée présidentielle ne pourra leurrer davantage : ses pactes au gloubi-boulga pourrissent avant même d’avoir été réellement goûtés. Ses flopées d’intentions rappellent les égarements immobiliers de certains pays qui laissaient tomber en ruines les fondations sans que jamais les bâtisses ne vissent le jour.
Casimir Hollande a le teint avenant, les courbes conviviales, le ton léger à souhait, mais son allergie du conflit l’empêche d’imposer sa vision profonde pour le pays. Résultat : la guimauve prolifère là où le remède requerrait quelque acidité dans le lard hexagonal.
Bonne nature, Casimir tournicote dans ce manège désenchanteur précipitant les îlots encore émergés vers une mélasse pétrifiante. Valls n’y changera rien : le froncement de ses sourcils n’est dû qu’au fait de se positionner systématiquement face au soleil pour répondre aux interrogations : ne prenons pas pour une détermination ce qui n’est qu’une incommodité circonstancielle.
Est-ce pour autant la faute du bonhomme Casimir ? Le Goldorak en carton-pâte qui l’avait précédé connut-il davantage de réussite ? La réponse électorale fut cinglante.
L’échelle actuelle du pouvoir politique n’est en fait pas la bonne. Tant que le saut vers un Etat européen ne sera pas fait, nous n’aurons que peu de prise sur les courants économiques mondiaux et les mesures adoptées seront aussi efficaces que les moulinets d’un nageur débutant perdu dans une baïne. Les Etats-Unis d’Europe, vœu toujours aussi utopique qu’à l’époque de Victor Hugo : il suffit d’assister aux résistances d’un autre âge que provoque l’interne réforme territoriale.
Freinés par notre mille-feuille administratif, engoncés dans les limites d’une France à bout de souffle, nous entretenons toutes les conditions pour une asphyxie terminale. Pom pom pom pom pom pom… bonne nuit le pays !
18 réactions à cet article
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Le gouvernement Valls 1 aura duré 4 mois et 25 jours : le record d’Edith Cresson est battu (elle avait tenu 10 mois et 18 jours).
Rien d’étonnant ici, sauf que Valls 2 sera probablement monstrueux.
« Nous assistons à l’écroulement d’un monde, des forces immenses sont sur le point d’être déchaînées », par Frédéric Lordon, sur le Blog d’Olivier Berruyer.-
Qu’est-ce qui vous permet d’annoncer avec autant de certitude le changement de gouvernement ? Attention, les pythonisses improvisées restent inscrites sur internet, notamment lorsque leur prévision s’avère sans fondement.
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C’est aussi déjà dans la page Wikipédia : Gouvernements Valls !
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L’annonce a été faite ce matin à 9h30.
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Merci de l’info... je vais resté scotché à Google actualité alors... Fin des vacances, petite fatigue... finalement j’ai bien fait d’écrire cet article sous les rares rayons du soleil... Bon, la différence avec Cresson c’est que Valls reste, les sourcils froncés comme il se doit...
Cordialement.-
J’ai adoré « l’incommodité circonstancielle »
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Merci, et pour compléter le tableau avec l’info de ce matin : pas sûr que le Valls à deux temps fasse avancer la France plus vite...
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Je ne vois pas ou veut aller l’article.
Beaucoup de poncifs, de phrases toutes faites, de choses pourtant évidente depuis longtemps, mais qui semble etre avancée comme des choses surprennantes.
Avec des tonnes d’éléments de langages empruntés et assemblés, qui pourrait « mettre tout le monde d’accord », qui pourrait faire l’objet d’un éditorial d’un journal tres normal finalement ..-
Hé hé hé ! Merci pour votre leçon de style... vous surprenez tellement !
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Ca change des moinsseurs qui ne disent mot.
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des « moinsseurs » ? néologisme, barbarisme ? Décidément, pas une remarque sans une claudication textuelle...
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Où je veux aller ? Sans doute dans une direction qui ne vous convient pas, mais plutôt qu’attaquer le fond vous tentez très maladroitement de vous en prendre à la forme.
L’incohérence de votre commentaire : vous y décelez des « poncifs », des « choses (...) évidenteS » et pourtant vous ne voyez pas où je veux aller... Attaquer tout et son contraire, c’est votre spécialité ?« des tonnes d’éléments empruntés et assemblés » : empruntés à qui ? Précisez votre accusation. Je me targue d’écrire mes textes tout seul comme un grand, plume dans la main gauche, dans un grand cahier petits carreaux. Celui-ci l’a été hier après-midi au parc de la Tête d’or à Lyon sans personne pour me souffler quoi que ce soit...Enfin, dernier conseil : avant de vous improviser censeur du style de tel ou tel, apprenez les règles basiques de l’orthographe, de la grammaire et de la construction des phrases :- Ligne 1 : « ou », avec l’accent puisque c’est un lieu, même s’il est ici conceptuel,- Ligne 2 : « évidente », avec la marque du pluriel comme tout bon adjectif qui s’accorde avec le nom auquel il se rapporte.- Ligne 3 : semblENT être avancéS, vous êtes décidément fâché avec les accords basiques. Pour l’ennemi déclaré du poncif évident (un pléonasme bien sûr), c’est ennuyeux !-Ligne 3 toujours (vous vous surpassez !) : « surprennantes », ouf l’accord est correct : manque de bol pour vous, il n’y a qu’un seul N.- Ligne 4 : premier « qui pourrait ». Petit jeu : quel est le sujet de ce verbe ? Allez, un petit effort...- Ligne 5 : second « qui pourrait ». Même question. Remarquons la grosse laideur stylistique dans cette phrase.Allez, au boulot Marauder ! Vous ne prépariez pas un concours de la fonction publique j’espère...-
A si, je t’assure qu’a lire cet article, j’ai tenté d’en déceler une direction, une intention, une première vue. Mais en fait, c’est un article qui peut etre écrit par tout opposant politique a une majorité.
J’ai relu, c’est vrai qu’il n’y a pas forcément du « tout et son contraire » mais plutot du vide.
Exemple :
Casimir Hollande a le teint avenant, les courbes conviviales, le ton léger à souhait, mais son allergie du conflit l’empêche d’imposer sa vision profonde pour le pays. Résultat : la guimauve prolifère là où le remède requerrait quelque acidité dans le lard hexagonal.Alors, quel discours politique, quelle solution émane de cette loghorée ?
La je ne vois plutot que des attaques sur des personnes. Tellement bete que me retrouver a défendre ce politicard d’hollande me fait froid dans le dos.Tu ne peux meme pas me reprocher de citer hors contexte, car la suite est pareille.
Pour ce qui est du style, tu devrais en savoir au moins autant que moi a ce sujet, il existe des nouveau mots, des réthoriques particulières, des éléments de langage. On devrait tous s’en appercevoir. Il est évident qu’a force de lire et d’entendre, on finit par emprunter certains de ces mots, par paresse, par habitude. c’est normal, sauf que si on écrit des articles, c’est bien de s’en rappeller et de revoir sa copie de temps a autre.
La suite est plus évidente, plus révélatrice.
Le meilleurs moyen de casser des arguments, est, comme tu le dis toi meme a mon égard, c’est de casser la forme pour ne pas voir le fond.
Sauf que la, je suis tout a fait conscient de mes fautes, je sais a peu pres quand je les fait, mais j’en ai rien a faire. Car je sais que je ne parle pas de casimir et de goldorak. Je sais que je suis compréhensible (accepté c’est autre chose).Enfin, si tu juges l’intelligence des gens uniquement au fait de pouvoir passer un concours a l’administration, alors la moi non plus, je ne peux rien faire pour toi.
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Dérisoire, tellement dérisoire ton intervention... Aucun sens de l’humour, aucune compréhension de quoi que ce soit (ta dernière remarque c’est le pompon !), l’esprit d’escalier, imperméable au second degré...
Conscient de tes fautes et tu n’en as rien à faire ? Quel mépris pour les autres donc !Ne fais surtout rien pour moi, surtout, ne bouge plus une oreille, elle va gêner l’autre !-
Un enfant de 5 ans dans un corps d’adulte. C’est bien trop fréquent de nos jours.
C’est pas grave, je ne cherche pas la gloire sur le net, je ne cherche pas a me faire appeller « le diariste pamplétaire » .....
Ne change rien, tu es comme les autres, un « normal super ».
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« pamplétaire » ? C’est beau la précision...
N’attribue pas aux autres tes propres désirs/fantasmes. Ça fait très très longtemps que je ne cherche plus rien.Bon vent et ne maraude pas trop ! -
Aller, encore un énervé de l’ortografe ;)
C’est tres psycho-rigide ca.Pour ce qui serait de mes éventuels fantasmes, j’ai largement eu le choix de péter plus haut, et j’ai choisis de perdre et de descendre, sur le plan des valeurs Accidentales.
J’ai étonnament grandi autre part, sauf que maintenant, les gens en occident ne supportent pas ma liberté d’etre, ma facilité et mon refus d’abdiquer au monde de l’ego et des turpitudes des passions tristes.Je crois moi, que tu devrais encore chercher, mais pas la meme chose que ce que tu crois penser pour moi.
Enfin, pour la maraude, dans le cas ou tu ne connais que la moitié du sens de ce mot, nan du tout, je continue, et continuerais, et aimerais autant me faire « marauder » que marauder. C’est ca le don, sans attendre, c’est ca de vivre sans la peur et sans attachement.
Rassures toi, le génant que je suis a tes yeux ne fait que passer (2/3 semaines je suis repartis). Il ne vit pas sur internet, il a une vie dehors avec des humains en chair et en os, dans un lieu de vie naturel (pléonasme ...).
Aller a bientot !
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