"Réécrire
l’histoire depuis le début (inception)", c’est en fait toute l’histoire du
cinéma.
Depuis le début du cinéma,
le cinéma US a passé son temps a expliquer au monde entier que les méchants indiens
attaquaient les gentils pionniers et les pacifiques convois, que des bons Nordistes
philanthropes ont du combattre des vilains Sudistes esclavagistes et racistes.
Hollywood nous a bien
expliqué également le pays a été organisé par des gens respectables, vertueux
et sensés (voir le Mayflower).
En réalité, l’arbre Mayflower
a permis de cacher une foret de bateaux qui ont transporté des gens bien différents.
Récemment, on a explique
au monde entier que des vilains barbus extrémistes étaient responsable des
pires attentats survenus aux Etats Unis. Hollywood y est allé de son obole pour
valider les thèses officielles.
Avant le cinéma, d’autres
outils étaient utilises : la littérature, l’enseignement, etc.,… Et cela, de
tous temps.
César avait commencé
en écrivant sa guerre des Gaules sur mesure pour mieux assurer son retour
politique.
Notre histoire de France,
celle qu’on nous apprenait a l’école, nous disaient que nos ancêtres étaient Gaulois.
C’était un peu court, jeune homme…
Le nom même du pays
vient de ses envahisseurs germaniques qui ont envahis pris le pays en main après
le départ des colons Romains.
Nos ancêtres, sont
Gaulois, Celtes, Romains, Wisigoths, Ostrogoths, Alain, Vikings, Vandales,
Barbaresques, Bretons, Huns, … j’arrête la, la coupe est pleine.
L’identité nationale
peut-elle être réduite a une ethnie majoritaire quand le pays est un hall de
gare ? J’en doute.
La politique de
Sarkozy rappelle ce qui c’est passe en cote d’Ivoire avec leur concept
dangereux d’Ivoirité.
Le mot avait été
employé par le président Henri Konan Bédié puis a tête repris par le
général Robert Guéï, si pittoresque (vu de la France)
et enfin par Laurent Gbagbo avec les conséquences calamiteuses
qu’on a pu constater.
Les médias servent a
formater le monde, a nous dire ce qu’est le monde, comment on doit le voir,
comment on doit le lire.
On n’est pas loin de
Matrix, de Calderon de la Barca, de Castaneda, de Philip K Dick.
Réécrire l’histoire
pour placer des idées convenables (celle des vainqueurs) dans les cerveaux
disponibles (des vaincus), c’est la base d’une grande politique qui voit sur le
long terme.
Je n’ai pas été gratter
du cote de la religion, mais il y a une singulière similarité entre le fait de
vouloir culpabiliser quelqu’un en lui implantant un souvenir faux et le concept
même de « péché originel ».