L’insalubrité du débat public en France
Qu’Air France, France Telecom fassent des bénéfices et donc payent des impôts et donc renflouent les caisses de la Collectivité alors qu’ils en perdaient lorsqu’ils étaient en situation de monopole (situation qui explique encore leur piètre politique actuelle en ressources humaines) ce côté positif n’effleure évidemment pas nos néocommunistes soucieux de faire passer par la bande leur programme fondamental : celui de faire payer les riches puis les moins riches avant de les éliminer pour se mettre à leur place comme cela s’est réalisé en Russie (jusqu’aux paysans moyens), en Chine, au Vietnam, dans tous les pays de l’Est, dans tous les pays du Tiers Monde dominés par l’idéologie national islamique et/ou tribal/communiste, avec les résultats que l’on sait : accroissement de la misère sur la durée, perte des libertés fondamentales, y compris syndicales, constitution d’une nouvelle élite tyrannique, avec comme paravents quelques fenêtres positives qui auraient été de toute façon façonnées sans eux comme l’instruction publique et la santé gratuite pour les plus démunis.
Ce manque de concertation vient en réalité illustrer le degré zéro de l’esprit public en France où contrairement à ce qu’il est prétendu, l’on préfère croire que défendre des avantages reste synonyme à soulager la peine des populations… Mais il est vrai que le gouvernement actuel, césariste, centralisateur, opportuniste, ne fait rien pour démontrer que l’autonomie, la liberté, peuvent être des chances pour développer une prospérité soucieuse de qualité de vie et du bien vivre ensemble, on l’a bien vu dans sa mauvaise réforme des Universités, dans son refus de réformer les charges sociales, par exemple en supprimant le monopole de la Sécurité Sociale, tout en faisant en sorte que les soins lourds restent mutualisés.
En fait, au lieu d’opposer solidarité et liberté, il serait possible de les articuler, par exemple en constituant un Fonds Commun de Solidarité (FCS) à même de capitaliser des moyens financiers pour accompagner la modernisation en terme de formation, bourses, infrastructures diverses et ce avec un moyen simple : l’investissement dans une sécurité sociale de votre choix peut être défalqué de votre impôt et reversé à ce Fonds qui, bien géré, (sous contrôle de la Cour des Comptes plutôt que du Conseil d’Etat), pourrait permettre que la France puisse enfin se débarrasser de toutes ces piques et sangsues qui la saignent alors qu’elle pourrait aller de l’avant pour le bonheur du plus grand nombre. Voilà ce qu’une politique néomoderne signifie. Il serait temps de la mettre en application. Ce qui reste un voeu pieux tant l’on voit bien qu’aucune alternative réelle aux discours néo-bonapartistes et néo-communistes n’apparaît pour le moment à l’horizon.
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