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Accueil du site > Tribune Libre > L’Iran a tué mon frère pendant les massacres de 1988. Notre père (...)

L’Iran a tué mon frère pendant les massacres de 1988. Notre père cherche toujours sa tombe

L'indifférence de l'Occident vis-à-vis des crimes historiques commis par l'Iran ont permis aux meurtriers de mon frère de s'en tirer.

Un jour froid de mars 1988, ma collègue est venue et m'a dit : "Massoumeh, Massoumeh, tu as une lettre".
 
 Recevoir une lettre est courant chez la plupart des gens, mais pas pour moi. Je suis une ancienne prisonnière politique en Iran et avais été condamnée à vingt ans d'emprisonnement dans la ville de Rasht dans le nord de l'Iran. C'est vraiment par miracle que j'ai pu m'échapper de prison et franchir la frontière iranienne de façon tout à fait rocambolesque. Il était très dangereux de m'envoyer une lettre à cette époque de contraintes intenses menées contre les dissidents iraniens.
 
 
J'ai ouvert l'enveloppe avec curiosité. J'ai été sous le choc dès les premières lignes ; c'était une lettre de mon jeune frère, Ahmad. 'Ahmad ? Etait-ce vraiment possible ?'
 Depuis des années j'attendais une telle nouvelle. Ahmad avait été arrêté quand les gardiens de la révolution du régime avaient saccagé notre maison en 1982, il avait alors 16 ans. Son crime était d'avoir participé à des réunions tenues par l'Organisation des moudjahedine du peuple iranien (OMPI), le principal mouvement d'opposition du régime. Après avoir été torturé sans merci, il avait été condamné à cinq ans de prison. Il a d'abord été incarcéré dans la prison de Rasht, puis ultérieurement dans celles tristement célèbres de Evin et de Gohardacht.
Il a été maintenu en prison pendant des mois après avoir purgé sa peine. Ses compagnons de cellule m'ont rapporté des exemples de sa résistance et du niveau élevé de son moral.
 Il a été relâché en février 1988. Il a vite essayé de quitter le pays pour rejoindre l'opposition. Maintenant j'avais sa lettre entre les mains. Il y avait écrit : "« si je voulais te raconter tout ce que j’ai vécu durant ces années, je pourrais écrire des volumes, laissons donc le récit de ce voyage forcé et de ces douleurs endurées à un autre moment.
 
Des mois ont passé et je restais dans l'attente de son arrivée. Mais pourquoi n'avais-je aucune nouvelle de lui ? Pourquoi ne m'appelait-il pas ? Mon angoisse était profonde. J'avais le sentiment diffus que quelque chose lui était arrivé.
 A la fin du mois de juillet 1988, l'ancien Guide suprême du régime iranien, Ruhollah Khomeini, a émis un décret (fatwa) d'exécution des détenus politiques. Malgré la censure générale et l'isolement de toutes les prisons, des informations en ont filtré hors d'Iran. Des centaines d'exécutions avaient lieu chaque jour. Les pendaisons étaient continues. Chaque information nouvelle m'arrivait comme un coup de massue sur la tête. J'ai finalement appelé mon père un jour pour lui demander s'il savait ce qu'était devenu Ahmad. Surpris, il m'a dit : "Mais il n'est pas avec toi ? Il nous a tous dit au revoir avant de partir pour te voir ! S'il n'est pas avec toi, alors ... ?"
 
Je me souviens encore du long silence qui s'ensuivit, "s'il n'est pas avec moi, alors ... !".
 L'appréhension de mon père était malheureusement fondée. Il a commencé à chercher Ahmad d'une prison à l'autre. Mais plus il cherchait, moins il trouvait. Pas un nom, un signe, une tombe.
 En 1991 on nous a fait comprendre que mon petit frère Ahmad Raouf Bachari-doust, faisait partie des 30.000 victimes de la folie des mollahs pendant l'été 1988. Pratiquement toutes les victimes, y compris mon frère, étaient des partisans de l'OMPI.
 
Cette tragédie de l'été 1988 reste vivante dans toute la société iranienne, dont notre famille. Vingt-neuf ans plus tard, les autorités n'ont pas rendu le corps de mon frère à notre famille et nous ne savons même pas où il a été enterré. Depuis 29 ans, mon père cherche son lieu de sépulture.
 
Pourtant un nouvel espoir m'habite.
Depuis l'an dernier, une campagne intitulée "Mouvement pour la justice" menée en Iran répand le message des victimes. Elle est partie d'un enregistrement audio d'une réunion tenue le 15 août 1988 entre Hossein Ali Montazeri, alors dauphin de Khomeini, et des membres du "Comité de la mort". Il jette une lumière nouvelle sur ces massacres.
 
Cet enregistrement a été rendu public après 28 années et a été un véritable choc pour le peuple iranien. Khomeini a lui-même nommé des membres de la Commission de la mort pour envoyer des détenus politiques comme mon frère à l'échafaud après des séances d'une minute de tribunal.
 
Dans cet enregistrement, on entend l'ayatollah Montazeri dire aux membres du Comité de la mort : "Le plus grand crime de la République islamique, pour lequel l'histoire nous condamnera, a été commis par vous. Vos noms figureront dans l'histoire sous le titre de criminels."
 Montazeri a été démis de ses fonctions et est mort en 2009 alors qu'il était en résidence surveillée.
 Les membres de la Commission de la mort n'ont jamais été punis et continuent à occuper des postes clés. Le 8 août de cette année, le président iranien Hassan Rouhani, que certains en Occident continuent à qualifier de 'modéré', a nommé Alireza Avaie, un autre auteur des massacres de 1988 dans la province du Khurzestan, ministre de la justice.
 Le précédent ministre de la justice de Rouhani, Mostafa Pourmohammadi, était membre du Comité de la mort de Téhéran. Il a été nommé conseiller auprès du responsable juridique du régime.
 
Il peut paraître surprenant que des gens qui étaient de très jeunes enfants ou même n'étaient pas nés en août 1988 saisissent toutes occasions pour participer au Mouvement pour la justice. Ceci représente une impasse pour le régime des mollahs et toutes ses factions. Le 2 août dernier, Amnesty international a publié un rapport de 94 pages sur la mise au silence des avocats des droits humains en Iran, insistant sur le fait que la jeune génération veut connaître la vérité.
 
Comme l'a souligné Maryam Radjavi, présidente du Conseil national de la résistance iranienne, l'indifférence occidentale a renforcé les mollahs dans leur poursuite des menaces, des contraintes et des tueries. Une mission d'enquête internationale aurait dû être nommée depuis bien longtemps. C'est l'espoir minimum de mon père qui continue sa recherche du lieu de sépulture de son fils.
 
La communauté internationale préfère-t-elle user de la méthode douce avec l'Iran ? J'espère qu'elle saura tenir compte des résultats décevants de ces trois dernières décennies. 

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31 réactions à cet article    


  • njama njama 14 octobre 2017 16:17

    Bien sûr c’est triste pour votre frère, votre famille ...
    Quelle différence avec un palestinien tué par Tsahal ?
    je n’en vois guère, ils sont au nombre des martyrs

    Excusez-moi si je suis un peu brusque, mais du temps de la Savak était-ce mieux ?

    Peut-être ne le savez-vous pas, mais parmi les opposants au régime du shah, les moudjahiddines du peuple iranien vs Fadayan-e Eslam (les Fedayin de l’Islam) ayant pour guide l’ayatollah Khomeini, dans leurs délires maccarthystes les États-Unis ont préféré à l’époque soutenir la révolution islamique que de soutenir l’OMPI (Organisation des moudjahiddines du peuple iranien) présentée comme « islamo-marxistes ». Organisation qu’ils avaient d’ailleurs classée comme organisation terroriste de 1997 à septembre 2012, par le Conseil de l’Union européenne de 2002 à janvier 2009

    Depuis que les moudjahiddines du peuple iranien (OMPI) sont politiquement hors-jeu, voire inexistants, sur l’argument fallacieux d’une menace nucléaire contre Israël, les US s’en prennent à l’Iran, à ceux qu’ils ont préféré soutenir hier contre les moudjahiddines du peuple iranien.
    Votre jeune frère, hélas victime de rivalités idéologique je pense

      Lire les 14 réponses ▼ (de Christian Labrune, njama, Massada, agent ananas, Zolko)

    • njama njama 14 octobre 2017 16:21

      Votre ennemi commun devrait être les forces impérialistes qui cherchent par tous moyens à entraver l’émergence (naturelle) d’une puissance économique, ou de quelques puissances économiques dans la région ...

      Je me demande si vous ne vous trompez pas de combat ?


      • Christian Labrune Christian Labrune 14 octobre 2017 16:32

        à l’auteur,
        Vous faites bien de nous informer sur l’abjection du régime iranien. Nous avons un Président de la République qui aura trouvé bon, il y a quelques jours, de désapprouver la décision de Trump de ne pas contresigner un document qui attesterait du respect par les Iraniens des accords signés sur le nucléaire, alors que leur gouvernement vient d’accorder une rallonge de 520 millions de dollars au programme de recherche sur les missiles balistiques et 800 millions au Hezbollah, la pire des organisations terroristes, pour ses bonnes oeuvres du côté du Golan.
        Le même sinistre individu recevait naguère en grande pompe à l’Elysée le Pétain des Libanais à la botte de ces terroristes, et j’entendais dire ce matin qu’il était tout à fait disposé à aller lécher prochainement les babouches de Rohani.

        La levée des sanctions aura permis ce financement accru du terrorisme, et les entreprises européennes qui collaborent (au sens que ce mot avait dans les années 40) avec l’islamo-nazisme iranien espèrent pouvoir engranger des bénéfices encore pendant huit ans, jusqu’au terme des accords, c’est-à-dire jusqu’à la guerre.

        Ce qui serait souhaitable, c’est qu’avant cela le plus crapuleux des régimes actuels s’effondre. Je crois que les Iraniens ne le supportent plus, sauf la une minorité d’imbéciles absolus qu’on trouve partout, même en France, et qui déshonore l’humanité.


        • njama njama 14 octobre 2017 17:27

          @Christian Labrune
          le Hezbollah, la pire des organisations terroristes, pour ses bonnes œuvres du côté du Golan.

          Déjà, que Israël se retire du Golan qui est territoire syrien.

          D’autre part, le Hezbollah n’est considéré comme organisation terroriste que par ceux qui le considèrent comme tel, pour l’essentiel Israël et son allié zétatzunien, l’€urope ne l’ayant classé terroriste que en juin 2013 depuis que le Hezb s’est impliqué dans le conflit syrien et a empêché les islamistes de transformer Tripoli en une base arrière de terrorises islamistes.

          La majorité des libanais soutiennent le Hezbollah et ont un grand respect pour Hassan Nasrallah, même si politiquement ils ne sont pas d’accord sur tous les sujets avec lui.

          Hassan Nasrallah vu par un libanais qui se dit pourtant adversaire du Hezbollah :

          L’émotion contenue de Hassan Nasrallah
          Je ne retiens, ce soir, du long discours de Hassan Nasrallah que les dix dernières minutes où l’homme s’est adressé avec une émotion difficilement contenue aux combattants dont il a charge et à leurs familles.

          Ces dix dernières minutes, profondément humaines, sont suffisantes pour comprendre le dévouement et la loyauté des combattants et des partisans du Hezbollah envers leur chef.
          https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=HlbJChAPfAg

          Je n’ai vu une telle intimité avec ses troupes et ses gens chez aucun autre leader libanais. Il est l’un d’eux et il est chacun d’entre eux. Le lien qui les unit va au delà des convictions idéologiques ou religieuses. Ou même de l’appartenance à telle ou telle tribu, secte ou confession.

          Ce lien est familial, filial, fraternel. Il est organique. Pour les uns il est un père, pour les autres un fils ou un frère. Pour tous, il est la meilleure version d’eux-mêmes.

          A l’inverse de la plupart des leaders libanais qui, coupés de leurs gens et de la réalité, s’imaginent être des demi-dieux et vivent dans une Olympe faite de palais et de dollars.

          Leur relation avec leurs partisans et sympathisants est souvent celle du prince envers son vassal, méprisante et intéressée. Quand ils ne parlent pas pour ne rien dire, ils mentent aux bonnes âmes qui les suivent, et profitent de leur popularité pour satisfaire leurs ambitions personnelles.

          Hassan Nasrallah est à la tête de la plus puissante et plus structurée formation politique libanaise et d’une branche armée d’une envergure régionale. C’est un chef autant politique, militaire que religieux. Sa popularité au sein et en dehors de sa communauté est immense. Son influence est sans précédent dans l’histoire du Liban.

          Quel autre leader libanais tient en haleine les dirigeants, généraux et médias de plusieurs nations, amies et ennemies, à chacune de ses adresses publiques ?

          Il aurait très facilement pu profiter de ce pouvoir considérable pour s’enrichir, pour propulser sa famille au rang d’aristocrates et vivre comme un négus. Qui aurait pu l’arrêter ?

          Mais l’homme vit chichement, presque clandestinement, et n’a que faire des honneurs pompeux des officines du pouvoir et des salons mondains. Son fils aîné ne lui succédera pas, il est mort au combat comme un simple soldat.

          Les hommes qui se battent sous son commandement, les autres qui restent à la maison, qui les attendent et trop souvent les pleurent, savent que le Sayyed se bat, attend et pleure avec eux.

          Ma culture et philosophie politique, laïque, anticléricale, antimilitariste et libertaire, très attachée à la souveraineté sans concession du Liban et au rejet de toute interférence extérieure dans les affaires libanaises, fait de moi un adversaire du Hezbollah et de son affiliation à la Wilayat el Faqih iranienne.

          Mais je ne peux, en toute honnêteté, ne pas reconnaître la grande valeur de l’homme et ne pas respecter son engagement et le lien profondément humain qu’il a réussi à tisser avec les siens.

          Quant aux jeunes combattants qui se sont sacrifiés pour débarrasser le Liban du fléau takfiriste, je ne peux qu’exprimer ma profonde gratitude et partager l’émotion contenue de Hassan Nasrallah.

          http://claudeelkhal.blogspot.fr/2017/07/lemotion-contenue-de-hassan-nasrallah.html#more

           

          Lire la suite ▼

        • Christian Labrune Christian Labrune 14 octobre 2017 20:17

          L’émotion contenue de Hassan Nasrallah

          @njama
          L’émotion d’un assassin crapuleux aux ambitions génocidaires !
          Là, c’est bien le comble. Comme dirait Monsieur de Lapalisse : quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limites.


        • njama njama 15 octobre 2017 22:11

          @Christian Labrune
          @njama
          L’émotion d’un assassin crapuleux aux ambitions génocidaires !

          Vous aurez bientôt fini vos délires  !
          faut pas abuser du Prosac


        • Christian Labrune Christian Labrune 14 octobre 2017 17:00

          http://www.fnb.to/FNB/Article/Khomeyni/Khomeyni.htm

          A ceux qui ne le connaîtraient pas, je conseille à cette page la lecture du Petit livre vert de l’aytollah Khomeiny. C’est tout à fait instructif. La connerie au pouvoir, en quelque sorte.


          • alinea alinea 14 octobre 2017 17:35

            Voilà un article qui tombe à pic pour soutenir Trump, et l’occident de manière générale ; il en a grand besoin, merci.
            Ceci dit je ne vois pas ce que nous avons à faire là-dedans, sauf au chaos que la CIA a mis en éliminant Mossadegh bien des années auparavant.


            • njama njama 14 octobre 2017 18:50

              @alinea
              Voilà un article qui tombe à pic pour soutenir Trump, et l’occident de manière générale ; il en a grand besoin, merci.

              c’est de l’humour ? de l’ironie ...

              sinon je partage à donf !
              Ceci dit je ne vois pas ce que nous avons à faire là-dedans, sauf au chaos que la CIA a mis en éliminant Mossadegh bien des années auparavant.


            • alinea alinea 15 octobre 2017 15:33

              @njama
              j’aurais dû écrire : merci pour eux ! smiley


            • njama njama 14 octobre 2017 20:33

              @Christian Labrune et Massada

              Quel serait le lien idéologique entre la Wilayat el Faqih ou Velayat-e faqih, (fusion des pouvoirs religieux et politique) et le nazisme ?

              merci d’éclairer une bonne fois pour toutes nos lanternes ...


              • Massada Massada 15 octobre 2017 09:00

                @njama


                Je ne mets pas en doute votre sincérité, je dis simplement que vous êtes du côté de nos ennemis et par conséquent je dois vous considérer comme un ennemi.

                En cas de conflit si on devait se rencontrer on se tirerait dessus.

                Ce n’est pas de la haine, c’est simplement de la survie.


                Vous et vos comparses refusez l’existence d’un état juif, si on avait été musulman, cela ne vous poserait aucun problème. Mais comme on refuse de nous soumettre, vous voulez notre disparition.


                Nous ne nous soumettrons jamais.



                • njama njama 16 octobre 2017 08:23

                  @Massada
                  Vous et vos comparses refusez l’existence d’un état juif, si on avait été musulman, cela ne vous poserait aucun problème.

                  Ayant adopté le point de vue postsioniste * et vous le savez, votre commentaire est trompeur.

                  * « le sionisme est une idéologie dépassée ou caduque. ... L’idée centrale du postsionisme est de considérer qu’Israël est devenu un fait incontournable, dont l’existence n’est plus remise en question, contrairement à la thèse officielle de l’État en danger permanent. »

                  Une conception de l’État qui subordonne son organisation politique à une conception religieuse, ça s’appelle une théocratie il me semble. Ce mode de pensée politique ne faisant pas partie de mes conceptions, je vois mal comment je pourrais soutenir l’idée d’un État juif, comme celles d’États chrétiens ou musulmans.
                  Mais puisque vous parlez d’état juif, développez un peu ce que vous entendez pas là, écrivez un article, il faut communiquer pour convaincre, expliquer ...
                  La solution pour Israël passe (de mon point de vue) au préalable par des frontières définies ce qui mettrait un terme définitif à la colonisation, et, par un cadre politique approprié, une Constitution, démocratique, dont cet État est dépourvu depuis sa création en 1948, laquelle donnerait les mêmes droits à tous. Cette solution ne dépend pas de vos voisins.

                  Lire la suite ▼

                • Massoumeh RAOUF mahsomeh raouf 15 octobre 2017 15:53

                  Je ne connais ni Njama ni Christian Labrune. Pourquoi tant de virulence dans leurs propos à la lecture de ce témoignage vécu ? Il ne prête pas à controverse. L’auteur a le courage de présenter un cas particulièrement douloureux parmi des dizaines de milliers d’autres, comme elle l’écrit. Car les victimes torturées et exécutées n’ont pas d’autres voix que celles des survivants qui parlent pour tous les morts des conflits gigantesques qui, par leurs ramifications, couvrent le monde entier.

                  Faisons la paix en nous-mêmes pour être en mesure de la faire avec les autres. Elle aussi se propage dans le monde. Elle doit être relayée avec conviction car elle est possible si individuellement nous y mettons du nôtre.

                  « Là où est la haine, que je mette la paix ... » ’Saint-François d’Assise


                  • Massoumeh RAOUF mahsomeh raouf 15 octobre 2017 15:59

                    ce ci est écrite par une lecteur qui n’ai pas compte sur le site pour mettre de commentaire


                  • njama njama 15 octobre 2017 22:35

                    @mahsomeh raouf

                    L’explication est simple, elle prend naissance dans mon premier njama 14 octobre 16:17 :
                    Bien sûr c’est triste pour votre frère, votre famille ...
                    Quelle différence avec un palestinien tué par Tsahal ?
                    je n’en vois guère, ils sont au nombre des martyrs

                    ==========================================
                    J’ai sûrement blasphémé aux yeux de Christian Labrune et de Massada, commentateurs patentés de longue date ici sur Agoravox, tous deux fervents militants de la cause sioniste, lesquels ont pris la mouche que je mette en analogie la mort du jeune iranien Ahmad dans les années 80 avec celle d’un jeune palestinien.

                    Pour moi, l’un et l’autre ont été victimes d’une situation politique dans laquelle ils se sont retrouvés otages, et prisonniers de l’histoire.


                  • Nowhere Man 16 octobre 2017 11:21

                    Un remake low cost de « L’infirmière koweitienne. »

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