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La bêtise

Rien de plus affligeant.

Rien de plus courant ; invasive, énervante, déprimante mais drôle parfois ; la bêtise qui n'est pas au pouvoir est un moindre mal, mais c'est rare, car la bêtise aime le pouvoir.

Son bon côté, c'est que celui qui en est atteint l'ignore. Et c'est fou le nombre de choses qu'on ignore !

Si on s'en tient à l'évocation de son nom, c'est ce qui nous fait ressembler aux bêtes, mais pas entièrement car on se garde bien d'en capter toutes les qualités ! Je ne parlerai pas de la conscience car celle-ci est élastique, informe pour tout dire, et les animaux n'en sont pas dépourvus ; non, c'est vrai, les animaux ne tirent pas des plans et leur capacité d'anticipation n'est qu'une réaction instinctive à un événement ou à un état des lieux ; être bête serait donc montrer une difficulté voire une incapacité à anticiper, prévoir, donc imaginer et ne plus tirer les leçons du passé que par la mémoire enfouie des traumatismes.

On voit que notre société, désorganisée et guidée par les dirigeants que l'on ne mérite pas, est parfaitement décrite de cette manière. Le fond de notre communauté est devenue bête sans pour autant que l'on se soit approprié les qualités essentielles des animaux, nécessaires à l'organisation parfaite de leurs groupes.

Inutile de rappeler que les « bêtes » ne font pas leur autocritique, alors là, ce n'est plus une majorité d'imbéciles mais la quasi unanimité !! Ce mot est devenu inutile tant il nomme notre réalité !

Dans notre quotidien, la bêtise est quelquefois pardonnée à cause d'un trait d'humour : mais s'agit-il vraiment de bêtise alors ?

L'adjectif qui me convient le mieux pour décrire l'être affublé de cette tare, que l'on a tort, j'insiste, d'associer à nos amies les bêtes, bien que chez les bêtes aussi il y a des cons, c'est : imbécile ; typiquement humain ; on ne dira pas d'un chien qu'il est imbécile ou un imbécile ; d'un humain, souvent. C'est le drame, elle n'est pas rare, donc elle n'est pas précieuse, on peut en deviser gaiement sans prendre de gants ; du reste n'y-a-t-il pas une sorte de rage imbécile à parler de la bêtise méchamment ? C'est un sujet sérieux, un sujet d'actualités, hélas depuis longtemps ; c'est un plat toujours frais, jamais réchauffé, on peut s'en prendre une tasse à toutes les terrasses ou une bouffée à tous les coins de rue ; c'est pas cher, voire gratuit, pour être heureux il suffit de l'apprécier.

Seulement voilà, on ne l'apprécie pas, elle nous pompe, et tous autant qu'on est, même les imbéciles, surtout les imbéciles qui ont tendance à prendre pour des imbéciles même les gens intelligents, ce qui n'est pas très fin, on peut le reconnaître. Elle nous pompe, on ne peut pas la raisonner ni la réduire ni la résoudre au silence, parce que la bêtise est bruyante, sinon ça ne serait rien. La plupart du temps, si on est honnête, on peut constater que la bêtise va à l'encontre de nos désirs, de nos idées, de nos élans ou de nos réticences, bref, elle s'oppose à nous avec toute la mauvaise foi des mauvaises gens. Et c'est très pénible. Avec une épine dans le pied, ou un ongle incarné, on peut dire que c'est la chose la plus pénible. Ce type là, qui vous regarde de haut, qui vous nargue et qui ne veut pas comprendre que les choses iraient bien mieux s'il voulait bien les comprendre ; au lieu de ça, il insiste, vous cédez, c'est forcé, on cède toujours devant la bêtise, parce qu'il n'y a rien d'autre à faire. Ou alors foutre le camp, démissionner, abandonner mais de toutes façons, on est perdant, abandonner un projet, quitter son boulot, surtout par les temps qui courent,- quoique, cela ferait de la flexibilité si on quittait son boulot chaque fois que l'on a affaire à un supérieur inférieur et la flexibilité c'est ce qui peut éventuellement faire croire à l'imbécile qu'il y a moins de chômage ; il faut pas croire que les gens qui ont voté ce truc soient des cons ! Loin de là, il sont sûrs que les gens sont si bêtes qu'ils n'y verront que du feu, mais on sait que les gens qui prennent les autres pour des... !

C'est pire qu'un chewing-gum qui colle aux godasses

C'est une maladie grave mais qui n'est pas fatale, c'est dommage ; on peut vivre toute sa vie avec ça, souvent ça empire parce qu'on n'en perdrait pas un bout pour un empire mais on n'en meurt pas sauf si c'est une variété qui rend maladroit ou ensuqué, quand on est trop pressé aussi, trop important...

Il y a la bêtise des actes : elle se retourne souvent contre son auteur, pas toujours malheureusement, il arrive qu'elles fasse des victimes innocentes, on en voit beaucoup dans les fossés. Car la bêtise, qui est un blocage, inhibe toujours l'intuition ou l'instinct et commande une action inappropriée.

Et puis il y a la bêtise du langage, de la communication ; omniprésente, elle dévoile les peurs et les handicapes de son auteur ; celui-ci, le plus souvent, est sûr de son fait, car la bêtise en ce domaine est très liée à l'ignorance et aussi, hélas, à la mauvaise foi.

J'ai eu affaire récemment à un commentateur qui, à un texte qui disait du bien d'un bonhomme qu'il n'aimait pas, a juste retenu que j'en disais du bien ; sa réponse n'en méritait pas parce qu'elle disait autre chose ; on en finirait plus s'il fallait prendre au sérieux la mauvaise foi, et tenter de s'expliquer. La bêtise n'aime pas la conversation, c'est un art qui la dépasse.

D'ailleurs on se demande ce que la bêtise aime.

D'un autre côté, si on la regarde de plus près, la bêtise se pare de mille nuances, on ne peut pas dire néanmoins que cela soit un carnaval ou un spectacle haut en couleurs mais il y a de quoi se distraire ; quand la bêtise ne fait pas mal, c'est un bon sujet d'étude ! Mais c'est rare, elle est là dédaigneuse, arrogante, imperméable et psychorigide.

Mais là où elle brille le plus, c'est en politique ; qu'elle soit toile de fond des décisions ou le soubassement des débats et autres discussions, la bêtise empêche le travelling et la profondeur de champ ; mais elle empêche aussi le cœur de s'exprimer, elle l'inhibe, elle refuse les leçons par orgueil, simplifie par intérêt et ignorance mais sa caricature, presque à chaque fois incarnée, est sa grande propension à prendre les autres pour des cons. Il n'y a pas un homme politique, ni un militant de base qui n'est pas à ce point sûr de son point de vue qu'il ne toise son interlocuteur avec un baratin semi lettré ; c'est peut-être son aspect méchant qui se révèle là, dans une hostiphilie déconcertante. Rien ne peut être dit normalement, l'engrenage sur un mot, une phrase, que l'imbécile sectionne pour nourrir son amour de l'hostilité, débouche immanquablement sur des invectives qui naturellement ne mènent pas loin ; on l' a vu, la bêtise est une borne immuable.

Mais il ne faudrait pas prendre la bêtise pour le mal absolu et l'intelligence pour le bien !! Ce serait trop simple ; tout le monde sait que l'intelligence fait plus de dégâts, mais elle est plus confortable dans un premier temps, on est attrait, attiré, saisi. En politique, elle est redoutable, surtout si elle s'allie à la séduction. Ainsi, la bêtise laisse-t-elle à l'intelligence en face d'elle, l'espace de circuler, la seule chose qu'elle interdit, c'est l'évolution de son hôte !

Définir la bêtise est impossible parce qu'il faudrait faire l'inventaire de ses manifestations, faire un classement en catégories, et départager la bêtise du frustré qui trouve bête le frustrant ; ce qui les départage, en général, c'est le nombre, le plus grand nombre qui appartient à la pensée dominante, disons, ce qu'est devenue la démocratie !

Ce qui faisait dire à mon ami Chany : « je préfère avoir tort avec certains que raison avec d'autres ! »

J'ai vécu en fusion permanente pendant une petite quinzaine d'années avec les herbivores ; un troupeau de bovins sauvages ( ce terme est bien entendu pas tout à fait approprié mais il est juste en comparaison de bovins domestiqués), d'une part, et une petite vingtaine de chevaux, d'autre part. Les chevaux étant tout à fait domestiqués.

J'ai constaté que la bêtise était entièrement liée à la vie en groupe, sous le regard de l'homme ou dans son rapport avec lui, indécelable sinon. Il s'agit donc d'un comportement social, plus ou moins inadapté. Inutile de dire que tous les éleveurs ont appris à leurs dépens que les animaux intelligents étaient les plus attachants mais les plus « pénibles » !

Très vite, on s'aperçoit que les animaux qui manquent d'intelligence ( difficile de dire « bêtes ») font partie de la classe des dominés. J'emploie ce terme de dominés, non pas dans le sens bourdivin mais bien dans celui de la hiérarchie du groupe, dont j'ai parlé plusieurs fois ici.

La crainte est toujours derrière ; en revanche, et je n'ai vu cela que chez les chevaux qui sont tellement influencés par l'homme, la bêtise ( hors comportement d'un mauvais traitement ou d'un mauvais dressage traumatisant) se rencontre exclusivement chez ceux qui n'ont pas trouvé leur place dans le groupe ; le plus courant est le faux dominant, qui fait montre d'une certaine violence, affiche un comportement dominateur sans en avoir le mental ni l'assentiment !

On ne peut probablement pas réduire les causes de la connerie à ces quelques observations animalières, mais le fait que la peur, le social et les liens de domination rentrent en jeu me suffisent, pour l'instant. Mes expériences, que j'ai longuement reproduites sur ce site cet été, me le prouvent : il vient un moment où le pouvoir qu'on dénie à quiconque d'entraver sa propre destinée, devient si violent qu'on sait que rien dans nos acquis ne peut nous faire agir. On est désarçonné, dans ce cas, personne ne peut réagir intelligemment, sauf s'il n'est pas touché, auquel cas il ne s'agit pas de la même situation. Il y a trois réponses possibles : on se couche, et, pour sa santé ou pour sa survie, ce n'est pas toujours la plus bête. On agresse ou se rend violent soi-même, et c'est de loin la réaction la pire ; elle n'est pas maîtrisable même si elle fait caisse de résonance et renvoie sur soi la violence au centuple, c'est un suicide en quelque sorte. La troisième, c'est la mienne : on prend toute la mesure de la situation mais on n'a pas la capacité, ou l'aide, de pouvoir y faire face. On est acculé.

Nous avons bien là, la peur, la domination et l'inadaptation d'un comportement.

Donc la bêtise a des racines bien profondes qu'on est pas près d'éradiquer ; tout commence avec le maternage, puis l'éducation, et même à l'école, la bêtise s'appuie sur un vieil interdit, enfoui au plus profond de l'inconscient.

Aujourd'hui, la bêtise qui me frappe et m'agresse le plus est cette propension, cette quasi unique réaction, qui consiste à dénigrer et dénoncer. Cette manière de dire et de faire est pourtant obsolète, elle ressemble à s'y méprendre à un tortillement de cul pour s'éviter de se mettre en danger dans l'action, le lieu d'une énergie qui doit bien se dépenser mais qui se contentera de rabâcher ; car rien de neuf n'advient plus. Soit il faut s'adresser et se faire comprendre par ceux qui ne sont pas encore assez informés ou qui restent prisonniers des mensonges ( la bêtise de croire que les « grands » ont toujours raison et qui nous ramène à ce complexe d'infériorité que j'ai évoqué plus haut), soit agir. Mais souffler sur les braises en dénonçant les abus me semble relever d'un masochisme complaisant ; c'est une espèce de danse d'impuissance qui soulage mais ne guérit point. Foncer sur les chiffons rouges sont le fait d'intelligences analytiques, incapables de prendre la distance nécessaire, s'arrêtant aux détails, alors qu'ils ne s'alignent que comme symptômes d'un mal qu'on a enfin compris et qu'il nous faut enfin combattre. S'occuper à colmater les fuites ou à écoper alors que tout prend l'eau peut bien se retourner contre soi.

Mais, pour avancer, il faut être le plus grand nombre et ne pas craindre d'approfondir, de réfléchir, de s'attarder un peu, refusant le stress des lances et faisant son chemin entre les tirs.

On devine que cette maîtrise est l'apanage du « grand homme », mais ce grand homme n'est, au fond, qu'un dominant ( au sens où je l'emploie d'habitude), intelligent, qui, outre sa clairvoyance, possède le talent et le courage de mener les hommes. Alors, ne laissons pas raison à ceux qui rêvent d'un chef, même si cela est tout à fait conforme à la nature, soyons ces chefs, chacun dans son fief, chacun dans son usine, chacun dans son école ou son atelier !

Le bêtise est une inadéquation à la situation, en cela elle est synonyme d'incompétence ; nous avons élu un Président qui n'est pas un homme de pouvoir, pas parce qu'il est anarchiste ou parce qu'il a des états d'âme, simplement parce qu'il est, de manière caractérielle, attiré vers les compromis.

Mélenchon est un homme de contre-pouvoir ; Marine Le Pen est un challenger qui finit par se prendre à son jeu mais qui se dégonflera comme un ballon de baudruche à moins qu'elle ait la bêtise de s'entêter. Bayrou est un taiseux complexé, Sarkosy un bavard décomplexé, Royal possède toutes les énergies pour tendre à l'idéal-de-soi, mais ce n'est qu'un idéal, Boorlo un pantin, Cohn-Bendit un bouffon, Joly une fonctionnaire, etc : nous n'avons pas le choix : il nous faut chacun être le maître de soi-même et avancer ses pions pour faire échec aux rois !

Mais quelquefois la bêtise arrange bien la paresse.

J'ai regardé le ciel, étoilé, et la lune dans son premier quartier couchée, des milliards d'hommes ont regardé le ciel, étoilé, certains ont repéré les étoiles, dessiné les constellations, ont expliqué le monde en leur attribuant des noms et des symboles, d'autres ont déduit les mouvements de notre planète, estimé les distances qui nous séparent de l'une ou l'autre d'entre elles, et moi, moi, je cause, je cause de bêtises...


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60 réactions à cet article    


  • jako jako 13 novembre 2013 09:52

    Bonjour, c’est de qui le texte en italique à la fin ?


    • alinea Alinea 13 novembre 2013 10:50

      De qui voulez-vous ? C’est moi qui parle de bêtises !! smiley


    • jako jako 13 novembre 2013 11:05

      Je m’en doutais, jolie phrase joli texte.


    • Daniel Roux Daniel Roux 13 novembre 2013 10:14

      Un article qui mérite d’être lu jusqu’au bout même si le dernier paragraphe sur les personnages politiques portent à polémique.

      Disserter sur la bêtise est osé, n’est-on pas toujours la bête d’un autre ?

      Un être, sain d’esprit, sur cette terre peut-il s’arroger le pouvoir de dire qui est ou qui n’est pas bête ?

      Risquerais-je de passer pour un imbécile si je prétends qu’après tant d’années et tant de lieux partagés avec mes semblables, le risque de tomber sur un imbécile n’est rien comparé au plaisir de la découverte de l’autre.

      Concernant l’homme de pouvoir, c’est pratiquement toujours un égocentrique tendance mégalo et rien de bon n’est à en attendre.

      Reste l’exceptionnel, celui qui est promu dans des circonstances exceptionnelles indépendantes de sa volonté, type catastrophe, et qui doit assumer le rôle du héros. Tant pis pour lui, il est condamné à décevoir et être trahi par celui là même qu’il aura sauvé.


      • alinea Alinea 13 novembre 2013 10:55

        Je ne me suis pas lancée en si peu de temps sur le contraire de la bêtise, qui à mon sens est la santé, la santé physique et la santé mentale ; chez les humains ça me parait flagrant.
        Quant au héros, ce sont les circonstances qui le crée, je suppose qu’une grande partie d’entre nous pourrait le devenir, le cas échéant, non ?
        Oui, j’ai taquiné la polémique en laissant, brut de décoffrage, les premiers mots qui me venaient en pensant à nos chères hommes politiques ! ( ça c’est pour ne pas froisser les féministes !)


      • Christian Labrune Christian Labrune 13 novembre 2013 10:23

        à l’auteur

        Flaubert, que cette vaste question de la bêtise a toujours fasciné, a écrit ce qui suit : « La bêtise n’est pas d’un côté, et l’Esprit de l’autre. C’est comme le Vice et la Vertu. Malin qui les distingue ». Au reste, dans le « Dictionnaire des idées reçues », on chercherait en vain une entrée intitulée « Bêtise ».


        • alinea Alinea 13 novembre 2013 10:57

          Je ne suis pas Flaubert, hélas, mais il me semble bien que ce je dis soit dans la même veine, non ? La bêtise sans pouvoir serait sans doute fort aimable !


        • bakerstreet bakerstreet 13 novembre 2013 17:30

          Alinea


          Bonjour, 

          Article opportum. 
          La bétise se porte bien. 
          Son espérance de vie d’ailleurs s’allonge tous les jours

          Je rebondis sur Flaubert, qui a beaucoup disserté sur la vanité et la bétise, souvent soeurs l’une de l’autre dans ses romans. 

          Je crois que Flaubert avait beaucoup de tendresse pour Bouvard et Pécuchet, deux types finalement assez sympathiques, qui avaient au moins le mérite de croire en l’homme, au progrès et à la culture, à l’époque où ces choses là se portaient, sur fond de positivisme.
          Dans le fond ce sont de bonnes natures. S’ils sont bêtes, c’est sans s’en rendre compte. Ils passent d’une chose à l’autre de façon assez surperficielle, quoique acharnés, et ne renoncent que pour passer à une autre passion. 
          C’est le mythe de sisyphe, de Camus, mais vu sous le second empire, avec petit bedon, et montre gousset. 

          Même quand il parlait de la bétise, Flaubert ne peut s’empêcher de transférer ainsi sa passion dévorante des choses sur ses personnages. 
          Est pour ça qu’il dira : « Madame Bovary c’est moi ? » 
          Celle ci ne se contentait pas de manger des bétises de Cambrai. 
          Et de chercher à faire de bétises dans les bras de son amant. 
          Pas le genre de bétise que l’on admet en riant d’un enfant.
          « J’ai fait une bétise, maman ! »
          Le mot alors est teinté d’innocence et de soleil, contrairement à la sombre menace qu’il incarne quand on l’accole avec le » la« ....

           « La bétise »....C’est celle des foules stupides, faisant le salut nazi, en 36 à Nuremberg, comme les autres, puis disant qu’elle ne savait pas, qu’elle n’avait jamais tué de chat, ou alors si peu.....

          L’imbécile heureux, lui, ne fait de mal à personne : Cest un autistique qui se balance, et se met à chanter comme un oiseau, se prenant pour l’un d’eux. Peut-être qu’on devrait l’envier !

          Les imbéciles graves, et vaniteux, se prennent pour le père Ubu, et nous emmerdent la vie. 
          Souvent, ils en appellent curieusement à l’intelligence des autres, pour les porter en triomphe, sur les épaules de la bétise, qui se déguise.

          La bétise fait peur, c’est la mère de tous les vices qu’on peut faire faire aux autres, pourvu qu’on soit intelligent. 
          Mais là je parle d’une intelligence qui se confond avec la malignité 

          On le voit bien, tous les mots sont élastiques, et prennent des éclairages singuliers selon les alliances qu’on leur propose !
          Faire donc attention qui les apprivoise, et leur donne à manger !

        • alinea Alinea 13 novembre 2013 22:34

          bakerstreet,
          il y a le jugement des pédants qui trouve qu’un type est con parce qu’il n’est pas à l’aise dans leur milieu !
          Tout dépend de quel point on regarde ! Il y a ceux qui s’identifient aux vainqueurs, aux forts, et ceux qui s’identifient aux vaincus ! Qui, quoi, décide de cela ? Allez savoir !
          Mais chez les pécores il y a des cons, plein aussi.
          J’ai loupé votre commentaire, à l’heure ! si vous revenez, bonne nuit !!


        • alinea Alinea 13 novembre 2013 11:12

          Chère Hardlaw ( je vous ai crue femme longtemps et la loi, anyway est femme !) ; et je ne vous fais pas offense par ce surnom, il vous dépoussière un peu !
          Quant à la bêtise, si j’avais su qu’elle était sacrée, je ne l’aurais pas profanée : je respecte le sacré, celui des autres aussi, même si je ne le partage pas.
          Je me garderais.bien de vouloir définir quoi que ce soit,, je n’aime guère mettre les choses en boîte ni les barreaux aux fenêtres ! J’aime comprendre, et comprendre la bêtise n’est pas aisé. Ceci dit, commenter un article que l’on n’a pas lu me parait encore plus osé !


        • alinea Alinea 13 novembre 2013 22:37

          Je viens de lire votre lien ! si vous me le servez c’est que je vous y fais penser : je vois que vous me connaissez bien !



          • alinea Alinea 13 novembre 2013 11:17

            Sobre, mais bien dit !  smiley


          • Aiane Aiane 13 novembre 2013 11:30

            Bonjour,
            Jacques Brel disait que la bêtise n’était qu’une question de paresse.
            Joli article, merci.


            • Nestor 13 novembre 2013 11:47

              Salut Aiane ...

              « Jacques Brel disait que la bêtise n’était qu’une question de paresse. »

              Pas vraiment d’accord avec lui ...

              Parfois la bêtise et tout le contraire de la paresse, on veut parfois tellement plus que ça en devient de la bêtisse ...

              Travailler toute une vie en oubliant parents famille et amis à construire un édifice et mourir en y déposant la dernière pierre ... Ne serait-ce pas à mettre sur le compte de la bêtise ?

              Ce crever du matin au soir pour ne rien gagner ce n’est pas être paresseux mais peut s’avérer stupide, idiot et bête !


            • Aiane Aiane 13 novembre 2013 11:59

              à Nestor,

              Désolée, mais je crois que Brel parlait de paresse intellectuelle.

              La paresse dont vous parlez quant à elle aurait plutôt tendance à nourrir l’intellect : comment se débarrasser d’une corvée rapidement et bien (pas envie de refaire).

              Je revendique d’ailleurs cette forme de paresse.


            • alinea Alinea 13 novembre 2013 12:45

              Bonjour Aiane,
              Je finis un peu comme ça, sans savoir qui est la cause de quoi ! mais un lien, parce que la paresse met des bornes..


            • Nestor 13 novembre 2013 13:41

              « Désolée, mais je crois que Brel parlait de paresse intellectuelle. »

              À ok ... Bon ben ça ne me concerne pas alors, parce que pour faire preuve de paresse intellectuelle il faut déjà être en possession d’un minimum d’intellectuel ...


            • alinea Alinea 13 novembre 2013 13:45

              Nestor :  smiley  smiley  smiley !!


            • Nestor 13 novembre 2013 11:36

              Salut Alinea ...

              « on ne dira pas d’un chien qu’il est imbécile ou un imbécile ; »

              Quoi ? Ça dépend ... Si tu demandes à ton chien « aller va chercher les pantoufle à mémère  smiley... » et que ton chien te ramènes la baballe [c’est que c’est] un crétin ... smiley ...

              Tout les chiens savent bien sûr faire la différence entre une paire de pantoufle et une baballe ... Si le tien en est pas capable il est un imbécile ... smiley smiley ...

              Il y a même des chiens qui mangent de l’herbe ça prouve bien que par moment ça tourne pas rond chez eux ... smiley smiley smiley ....


              • alinea Alinea 13 novembre 2013 12:43

                Salut Nestor :
                Si on dit de son chien que c’est un imbécile, c’est qu’on l’aime beaucoup, qu’on le prend pour son gosse ; sinon, on dit qu’il est con !
                J’aime bien vos smileys,moi, je ne sais pas bien lequel mettre ! il n’y a que le rire que je comprends bien, ignorante de cette symbolique, je m’y révèle bête à manger du foin ! smiley


              • Nestor 13 novembre 2013 14:03

                "J’aime bien vos smileys,moi, je ne sais pas bien lequel mettre ! il n’y a que le rire que je comprends bien ...« 

                Ben t’as compris l’essentiel le reste n’est que superficiel ...

                 »ignorante de cette symbolique, je m’y révèle bête à manger du foin !"

                Tant que c’est pas de la paille ... smiley ...


              • alinea Alinea 13 novembre 2013 16:41

                Eh bien ! là où il se trompe notre ami Jacques, c’est que les femmes sont pareilles, aucune envie de s’arrêter, toujours, si, le moment où l’on pond l’oeuf, mais c’est une telle aventure, une telle initiation, puis repartir,encore et encore.. pas forcément faire le tour de la terre , espérant, derrière l’horizon trouver ce qui est, finalement, au fond de soi, mais partir toujours pour trouver ce qui est au fond de soi !
                Et puis les femmes aussi pensent que les hommes sont trop petits pour l’amour ! bien sûr, toujours trop petits comparés à ses idéaux démesurés !!


              • Nestor 13 novembre 2013 21:48

                "Eh bien ! là où il se trompe notre ami Jacques, c’est que les femmes sont pareilles, aucune envie de s’arrêter,"

                Regarde Alinea ... Là tu parles au nom de toutes les femmes ... Qui te prouves ? Qui te dit ? Qui te perçoit que tu peux te permettre de parler au nom de toutes les femmes ?... Qui te dis dans l’absolu qu’aucune de ces femmes aient envie de s’arrêter et de pondre avec celui qu’elle aime ... Hein ... Alinea ... rien ? Personne ne peut parler au nom des autres ... Donc Jaques comme toi parle et en plus lui il parle avec les concepts de son époque ... Puis en plus il avoue n’avoir pas bien jusqu’à lors compris les femmes ... Alors dans ce contexte on peut dire qui parle en fonction de ce qu’il imagine des femmes tout en avouant qu’il ne les connait pas ... Je dis imagine car c’est une forme de légèreté, car l’imagination peut amener à croiser dans son délire la connaissance ...  smiley 

                 Femmes comme hommes nous sommes tous amoureux de liberté tout comme nous pouvons être des casaniers ... Peut importe qui nous sommes ... Ainsi sont fait les hommes et les femmes alors soyons tous libre .... smiley ...

                 


              • alinea Alinea 13 novembre 2013 22:00

                Ben oui, Nestor ! Je pourrais même parler au nom de tous les hommes, sans grande peur de me tromper : nous avons tous envie d’être au top de nous-mêmes, libres et sécurisés par l’amour.
                Je suis devenue casanière par traumatismes ! et par exigence aussi : bouger, c’est plus ce que c’était.
                Quant au Indiens, ils restent en mon coeur comme un modèle.. et tu vois comment finit ton film !


              • Nestor 13 novembre 2013 22:23

                « Ben oui, Nestor ! Je pourrais même parler au nom de tous les hommes, sans grande peur de me tromper : »

                 smiley smiley smiley ... Ça c’est génial !

                Alinea je te rappelle le titre de ton article ou tu t’en rappelles ? smiley smiley ...

                T"es à fond dans l’optimiste là ... Aux limites des frontières de la prétention ... Non ?


              • alinea Alinea 13 novembre 2013 22:58

                Pas du tout, de l’empathie ! mais c’est aussi plaisanterie ! car je parle du « noyau », pas du fruit !
                et puis, si j’ai tort, cela ne fait de mal à personne, si ?


              • Nestor 14 novembre 2013 14:23

                Salut Alinea ...

                « et puis, si j’ai tort, cela ne fait de mal à personne, si ? »

                Non pas de souci ...

                Sinon désolé si mon franc parlé de hier soir t’as contrarié ... smiley ...


              • alinea Alinea 14 novembre 2013 17:55

                Pas du tout Nestor ; je prends le franc-parler pour une preuve de confiance !


              • Fergus Fergus 13 novembre 2013 12:19

                Bonjour, Alinea.

                Vaste sujet.

                Et possibilité de très nombreuses interprétations de ce qu’est la bêtise. D’ailleurs, comme l’a souligné Daniel Roux, « on est toujours la bête de quelqu’un ».

                Qui plus est, il peut arriver que « la bêtise confine à la sagesse et l’intelligence à la folie ».

                Autre chose : il est des personnes bêtes dont la gentillesse rend la compagnie agréable et des personnes intelligentes insupportables de prétention.


                • alinea Alinea 13 novembre 2013 12:38

                  Je ne dis pas le contraire Fergus, et je pense même que personne n’est « bête » en entier, si j’ose dire ; on est bête dans des situations ! Et on l’est tous, surtout ceux qui sortent peu de leur terrain de compétences ou de sécurité et qui se retrouvent soudain dans l’inconnu ! J’ai toujours rêvé voir un homme politique, de ceux qui toisent le monde de leur hauteur, dans des situations où il serait à poil, seul et anonyme !
                  Tiens, j’ai lu au marché ce matin que Carla et Nicolas, c’est fini ! C’est bête hein ?  smiley


                • Nestor 13 novembre 2013 22:31

                  Salut Fergus ...

                  « Vaste sujet. »

                  Oui effectivement ... Vaste sujet ... Et plus on en parle plus il semble s’élargir ...


                • volt volt 13 novembre 2013 13:53

                  oui j’étais un peu comme l’homme de loi face à votre tentative Alinea, comme souvent, un titre hypervaste, mais elle est folle, mais non, elle finit par boucler sinon par bien tracer les grandes lignes, quitte à déborder ailleurs.


                  et donc y’a quelques formules aussi :

                  « le fond de notre communauté est devenu bête » - ici, oui et non, je considère que c’est surtout la forme (le fond a toujours été bête).

                  « la bêtise est bruyante sinon ça ne serait rien » - sublime intuition, tout est là, parce que ça fonctionne en boucle : bêtise donne bruit qui renforce bêtise, etc.

                  « on cède toujours devant la bêtise parce qu’il n’y a rien d’autre à faire » - désespérant mais vrai, elle est conçue pour, elle ne comprend qu’en binaire, son grand effort est d’oubli, c’est un cancer bruyant du silence en fait.

                  « j’ai constaté que la bêtise était entièrement liée à la vie en groupe » - merci, quoi de plus clair, c’est un pan de psycho qui s’ouvre : comment ça se transmet, cette glu si bien mercurisée que seules des puissances comme l’amour fou pourraient l’égaler en vitesse et efficacité - et encore ..

                  quand on est une Victime de la bêtise, ambiante comme on dit si bien, alors on se retrouve à un carrefour : devoir la penser jusqu’à en arriver au point, désespérant, de la concevoir comme une fonction vitale... sinon ouvertement diabolique.
                  mais mieux encore : découvrir que par le vaste exercice de détachement auquel elle peut et doit forcer, rien n’est perdu sinon que s’ouvre une autre dimension du monde qui se desquame de la bêtise, et là c’est une grande jouissance, au-delà même du souci de répondre - d’où vos étoiles finales sans doute.

                  j’ajouterais un dernier point : la bêtise a sommeil, très sommeil, elle veut la mort après démangeaison, mais elle peut se révéler très futée (d’où mes hypothèses diaboliques) car elle s’attaque d’abord à la musique, fut-elle musique réelle, ou musique des êtres, ou même et surtout des lieux.
                  & : la bêtise a deux buts très réels : tristesse et colère.

                  enfin question ciel, les copines parlent aux copines : 
                  lorsque jupiter sur la porte sirius sera réactivé en trigone par saturne, alors les us & poutine seront de nouveau sur le devant de la scène, sarco sera parmi nous, et la france n’en pourra plus de ne plus pouvoir. 

                  • alinea Alinea 13 novembre 2013 15:56

                    Je ne situe pas Sirius ; sinon ce trigone sera là dans un mois ! ( je ne sais pas situer Sirius ni l’interpréter !! ce regard détaché...)
                    Qu’est-ce qu’on fait quand on n’en peut plus de ne plus pouvoir ? Des bêtises !
                    Ma bêtise tient toujours au fait que je n’élargis pas mes horizons ; ce sont des périodes de grand malêtre ! Puis vient l’énergie vitale, qui pousse les meubles, en ôte la poussière et découvre, derrière des mondes oubliés ; alors ce sont des périodes de grandes envolées ou plus modestement, de grandes respirations !
                    Sauf à se rendre complice de l’injustice, je n’ai pas de haine contre la bêtise, non pas que je m’y vois toujours, loin de là, mais je me souviens ; il y a longtemps, ma conscience était assez étroite pour laisser la place à la bêtise, à l’entêtement !!
                    Certaines lectures, tout au long de ma vie, m’ont rendue nettement moins bête que je n’étais ! Alors je sais qu’on peut mieux faire !
                    Bien à vous Volt


                  • alinea Alinea 13 novembre 2013 16:06

                    Intéressant la bêtise diabolique ; pour moi, la bêtise ne veut rien, comme une paresse, oui qui a sommeil, peut-être bien ; c’est la névrose, les complexes, la peur.. la peur, oui, est toujours dangereuse qui tue ce dont elle a peur.
                    Une bonne mère, un bon père ou sinon un bon psy... feraient peut-être l’affaire ! smiley
                    À défaut un maître spirituel !! La sagesse étant la santé mentale aboutie.
                    Bon, tout à dire encore, et oui, la bêtise est sans fin !!!!!!!


                  • volt volt 13 novembre 2013 16:58

                    mdr ..

                    bon d’abord, quand même, sirius l’étoile la plus brillante, 8.2 années-lumière, canis major, 23e degré du cancer, sirius et les dogons, le renard blanc... seule étoile nommée ds le coran, tenue pour la porte par les grecs, face au pôle arcturus qui est plus en « maturation », citée dans les Argonautiques comme malheur pour les troupeaux, préside à la rencontre de jason et médée qui tremblent quand elle lui montre le poison, sirius star of the states par excellence, etc. on lui attribue adonis et l’incarnation forte, mais bon... délires.
                    bref, sur le diabolique, c’est un mien concept foireux pour tenter de répondre à un vrai Mystère de la bêtise : son organisation, son épidémiologie, sa résistance crasse, ses paupières sur des kilomètres etc.
                    je reviendrais plus loin peut-être répondre, car je ne vous cacherais pas que depuis que vous avez décidé de réveiller volt ici, il se trouve que soudain, par ailleurs, c’est une déferlante de femmes et de phones et d’animaux de toutes sortes qui sonnent sans arrêt depuis des jours, j’assiste à cette scène hallucinante et rocambolesque en curieux tout de même intéressé, et ne manquant pas d’être intrigué par cette sorcellerie du jour.

                  • alinea Alinea 13 novembre 2013 18:36

                    Est-ce une bonne chose pour vous ou dois-je me sentir coupable volt ?
                    Sirius, je n’en connais pas toute la symbolique, ça c’est sûr, mais je voulais dire que je ne savais pas le placer sur le zodiaque. Merci donc de l’info ! Ceci dit il n’y aura pas de trigone exact entre Jupiter et Saturne, quand Jupiter sera « sur » Sirius !!
                    J’ai oublié de vous dire, j’y pensais tantôt ( j’adore cette expression québécoise pour dire tout à l’heure !) en ramassant mes crottins ! C’est un sacré compliment que vous me faîtes à dire que vous avez ouvert cette page en vous attendant au pire, et, tout compte fait, ne pas l’avoir trouvé. C’est aussi une de vos qualités, que vous donnez à voir et qui n’est pas rien : votre curiosité, votre ouverture d’esprit et cette absence d’ a priori influençant le jugement ! bouh que c’est mal dit : il peut y avoir a priori mais il n’est pas déterminant ( je sais bien !! je suis comme ça aussi  smiley )
                    Merci une fois encore !


                  • volt volt 14 novembre 2013 00:58
                    pas de coupable, 
                    et pour ce qui est de sirius c’est pas symbolique, 
                    sinon la porte du poème de parménide au tout début, ces chevaux qui l’emportent, 
                    ou encore les adonies, fêtées sur toute la méditerranée, et athènes, 
                    chaleurs, toits avec cabanes, amants circulant dans la nuit, 
                    aventures instituées et fêtées comme telles,

                    je ne sais pas si l’absence d’a priori est possible, tout au plus une direction ou une tendance, mais plus facile avec le temps ? 
                    parfois, il y a ces heures claires où tout s’écrit en pénombre, 
                    ce qui permet de voir qu’on décide de pas grand chose, 
                    ça peut etre très pénible, très, 
                    genre moi, tout ça, quand même, ce jeton ! 

                    bêtises ! peut-on répondre, et enfin ça se révèle assez drôle




                  • alinea Alinea 14 novembre 2013 11:09

                    Si, c’est possible, mais rare : juste une curiosité vraie, enfantine pour quelque chose dont on ne se doute pas ; mais peut-être oui, ce désir d’être ravi qui souvent est déçu !!
                    Ouvrir un article c’est un peu ouvrir un cadeau, qu’est-ce qu’il y a dedans ? rarement ce qui nous manque ou ce dont on rêve depuis des lustres, mais parfois un petit bijou ou une friandise........


                  • Karol Karol 13 novembre 2013 14:12

                    Bonjour Alinéa
                    « Il n’existe que deux choses infinies : l’univers et la bêtise humaine et l’univers. Mais pour l’univers je n’en n’ai pas la certitude absolue » Albert Einstein.
                    Pour moi la bêtise c’ est lorsque l’on est inconscient des conséquences de ses actes. Lorsque l’inconscience est en groupe c’est pire et c’est pas beau à voir.


                    • Bilou32 Bilou32 13 novembre 2013 14:26

                      J’aime bien cette parole d’Albert Einstein, et je partage votre point de vue ; ce qui me fait douter de l’intelligence de l’espèce humaine depuis longtemps ...


                    • alinea Alinea 13 novembre 2013 15:43

                      Un peu le contraire de la liberté et de ses responsabilités ? Mais aussi une sorte de désinvolture qui rend indifférent à la conséquence de ses actes au moins sur les autres ! Après sur soi, on peut tirer leçon, à moins que l’on ne s’enferme dans le traumatisme qui lui, bloque tout !!
                      L’attention et la vigilance me semblent des bons antidotes, dans la mesure du possible !
                      Et puis, bien sûr un surmoi qui empêche son hypertrophie !!
                      Il y a quelques pistes bien qu’au niveau collectif, je doute aussi....


                    • Xenozoid 13 novembre 2013 14:18

                      la bêtise, a quelque chose de plus que la beauté,c’est qu’elle perdure,,,,mais tout est relatif,n’est ce pas ?


                      • alinea Alinea 13 novembre 2013 16:42

                        ...de plus que la jeunesse ! la beauté ne serait-elle que la jeunesse ? Non, bien sûr que non !!


                      • Xenozoid 13 novembre 2013 18:44

                        non alinea, le temps et l’esprit, nónt rien a voir avec la jeunesse


                      • cevennevive cevennevive 13 novembre 2013 14:23

                        Bonjour à Alinea et à tous,


                        La bêtise est inoffensive lorsqu’elle est l’apanage d’un humain, mais elle est insupportable lorsqu’elle est appliquée par des humains obéissant à des principes imbéciles.

                        Je m’explique :

                        La bêtise se loge plus dans les instances administratives que dans les divagations des individus. Certaines lois sont « imbéciles » parce qu’elles sont composées de tant d’amendements qu’elles se sabordent toutes seules et que même les plus intelligents d’entre nous n’y comprennent rien.

                        La bêtise est plus désespérante, féroce et cause d’injustice lorsqu’elle est érigée en concepts pseudo-sociaux.

                        Je préfère, et de loin, avoir à faire à un imbécile heureux, un voisin ou un parent « neuneu », qu’à une administration représentée par des gens intelligents certes, mais qui appliquent aveuglément des principes imbéciles.

                        Juste un tout petit exemple actuel : augmenter la TVA va faire monter les prix à la consommation, fera donc baisser les ventes, les commandes de travaux, et entraînera, à terme, la fermeture de quelques petites entreprises comme les artisans ou autres. Donc, au lieu d’un profit l’Etat aura une perte...

                        Salut à tous.


                        • alinea Alinea 13 novembre 2013 15:59

                          Défaut d’anticipation ! L’immédiateté et le refus de voir et d’assumer, ça fait pas mal d’ingrédients qui nourrissent la bêtise !
                          Comme dit l’autre : ce n’est pas la peine de cultiver la bêtise, elle pousse toute seule !"
                          Il semblerait bien qu’on la favorise, en tout cas, elle, n’est pas l’ennemi à abattre, même si elle n’a pas de visage, pas de...
                          Le salut à vous Danielle



                          • alinea Alinea 13 novembre 2013 18:37

                            kéké, j’ai commencé la lecture, je m’y retrouve à peu près sauf que je maîtrise assez mal l’anglais pour me douter qu’à un détour d’une phrase, je ferai un contresens !
                            Vous pouvez résumer ?


                          • marmor 13 novembre 2013 18:56

                            Moi, la bêtise, je ne sais pas ce que c’est, où ça commence, où ça finit, existe-t-il un mètre étalon pour la mesurer ? Tout celà me dépasse et me paraît bien abstrait. Qui est con, par rapport à quoi ? A qui ?Est ce que celui qui cite Seneque ou Aristote est moins con que celui qui bâtit de beaux murs bien alignés ? Sais pas .... Hollande a fait l’ENA, c’est une reférence pour beaucoup, et pourtant il semble bien incompétent, donc bête peut-être ? Qu’on me donne une unité de base, bordel !!


                            • alinea Alinea 13 novembre 2013 19:28

                              La bêtise, autant que je la constate, n’a rien à voir avec l’instruction ; la bêtise c’est peut-être aussi l’application de ce qu’on a appris sans l’avoir intégré, sans l’avoir fait sien ; elle se détecte par intuition et c’est sûrement pour cela que nous ne serons jamais d’accord, les uns et les autres, pour la cerner !
                              C’est la mort en l’homme, quelque chose qui a été tué dans l’oeuf et qui bloque ; c’est un blocage psychologique pour moi, un manque d’audace et de créativité, alors, comment « mesurer » cela ? La mesure que l’homme veut faire de tout, la définition qu’il veut donner à tout, les cases dans lesquelles il veut faire tout rentrer, n’est-ce pas là la bêtise ?
                              Je trouverais très intéressant que chacun fasse son article sur la bêtise, telle qu’il la ressent, lui ! On verrait ce qui revient à chaque fois, ce qui est accepté de l’un par les autres.. j’adorerais cela !


                            • @lbireo @lbireo 16 novembre 2013 18:16

                              disons que si la bêtise avait de la valeur, elle rapporterai tellement d’argent que l’on pourrait régler tous les problèmes du monde.


                            • marmor 13 novembre 2013 23:02

                              Nous allons donc estimer que la bêtise, c’est une réaction à une situation donnée, que nous n’avons pas assimilée comme étant la bonne réponse. Donc, qui ne rentre pas dans la pensée formatée par les us et coutumes de la société.
                              Celui qui détermine ses actions selon les règles établies ne commet pas de bêtise, il est donc moins bête que celui qui n’a pas ou ne veut pas agir et réagir à une situation donnée de la même manière que la norme impose. D’où votre analyse :
                               La mesure que l’homme veut faire de tout, la définition qu’il veut donner à tout, les cases dans lesquelles il veut faire tout rentrer, n’est-ce pas là la bêtise ?
                              c’est peut-être aussi l’application de ce qu’on a appris sans l’avoir intégré,


                              • alinea Alinea 14 novembre 2013 00:11

                                c’est bien vrai que le timide, mal à l’aise dans un salon, ou maladroit, est bel et bien pris pour un « bête » !! Mais cette bêtise là, vue par ces yeux-là, n’a pas à se transformer ! On voit ce que ça donne les gens qui renient leurs origines pour être accepté chez les bourges ! Plus dédaigneux tu meurs !
                                Mais on peut considérer que c’est une forme de bêtise, et cela montre bien que le regard définit la bêtise...


                              • c’est pas grave 13 novembre 2013 23:04

                                est con celui qu’on ne comprend pas 


                                mais bête ?
                                je ne sais pas 
                                celui qui a compris très tôt qu’on ne le comprend pas , peut-être 

                                • alinea Alinea 14 novembre 2013 00:07

                                  cela donnerait une excuse à la nuisance de la bêtise, c’est vrai que si l’on va au fond de l’individu, tout doit pouvoir s’expliquer, donc se comprendre donc être au moins toléré ! Mais le blocage est néanmoins là qui handicape ou empêche la moindre évolution !!
                                  Je n’ai pas écrit un texte accusateur, je ne crois pas ! juste assembler quelques pièces d’un puzzle géant !


                                • Piotrek Piotrek 13 novembre 2013 23:40

                                  Il y a un excellent documentaire de la BBC au sujet de la stupidité (en anglais)

                                  Morceaux choisis :

                                  « La stupidité est de loin ce qui a eu le plus grand pouvoir destructeur dans toute l’histoire de l’humanité »

                                  « Il existe un nombre incallculable d’ouvrages sur l’intelligence, et seulement une poignée sur la bêtise »

                                  « Les 7 étapes pour devenir totalement stupide :
                                  - Cesser de penser, d’analyser
                                  - Blamer tout sauf soi-même
                                  - Ne pas écouter ses émotions
                                  - S’isoler
                                  - Refuser de se dépasser / les défis
                                  - Etre sûr de soi
                                  - Vivre dans le déni »

                                  Conclusion :
                                  « La première chose pour ne pas être bête c’est accepter que l’on est un peu »


                                  • alinea Alinea 14 novembre 2013 00:02

                                    Je les trouve très bien choisis ces morceaux ! On voit bien que tout tourne autour de la névrose, des complexes ! c’est une évidence d’ailleurs, nous sommes nés immatures, et la fragilité de notre petite enfance donne le flanc à tous les traumatismes, toutes les blessures mais, pour se protéger, il n’y a qu’un bébé ou un enfant, ses défenses sont donc très sommaires et s’incrustent de manière quasi définitives !
                                    Mais il y a la résilience comme dit Cyrulnik.

                                    Le devenir meilleur, nécessite une connaissance de soi et un idéal de soi ! mais ce n’est pas suffisant...
                                    Un facteur aggravant : la fatigue !!
                                    Bonne nuit à vous


                                  • bert bert 14 novembre 2013 01:37

                                    hihihihi le bonnet d’Äne pour tonira
                                    http://www.lacoccinelle.net/253046.html


                                    • alinea Alinea 14 novembre 2013 11:13

                                      Pas pu entendre la chanson ! et les paroles... je n’ai rien compris !! en tout cas je n’ai pas vu le rapport, mais, je suis bête ! j’ai oublié d’enlever mon bonnet d’âne  smiley

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