La bulle de la consommation va éclater
En France, on met souvent le partage des richesses comme point d’entrée du raisonnement et du débat politico économique, qui dérive alors systématiquement vers le bien (c’est moi) et le mal (c’est l’autre). L’écoute entre les parties est alors totalement impossible, car un débat en position haute entre quelqu’un qui défend des faits et un autre qui défend des positions idéologiques ou psychiques se termine toujours pas un conflit ouvert.
Évidemment que l’égoïsme sans aucune culpabilité est une réalité pour certains. Mais est-ce la cause absolue de la crise économique ? Est-ce que le monde économique est structuré autour d’une notion de bien et de mal entre des gentils (moi) et des méchants (tous les autres) ? Est-ce que l’investisseur est le seul prédateur au centre de tous les maux de la planète ?
La réponse est non, rien n'est absolu, tout est relatif.
L'économie moderne, comme tout système commercial depuis la nuit des temps, est structuré autour d'un ratio économique : Le taux d'équipement des ménages. Quand les clients potentiels ne sont pas équipés d'un produit, le vendeur peut en vendre, mais quand le taux d'équipement est de 100%, c'est-à-dire que tous les ménages ont tout ce qui leur faut, c'est parfait sur le plan social, mais les vendeurs n'ont plus rien à vendre et leur business s’effondre.
Le taux d'équipement fait battre le coeur de l'économie mondiale
Regardez autour de vous, nous avons tout ce qu'il nous faut sur le plan matériel : Une maison et tout son confort, des voyages à l’autre bout de la planète, du temps libre, des produits high tech à volonté, des vêtements qui remplissent nos placards, de la nourriture à profusion, etc. etc.
Quels Besoins ne sont pas couverts ? Quels produits ou Services ne sont pas encore dans nos armoires ? Pas grand chose pour être honnête.
Sur le plan personnel, social et humain c’est vraiment bien. Mais est-ce que tout ça va continuer pendant 1000 siècles ? Cet article est le premier sur le thème : La bulle de la consommation va bientôt éclater, préparez-vous à une grosse secousse !
Le potentiel commercial est le seul point d’entrée de la création de richesse
Quand il n’y a pas de Demande solvable, il n’y a pas de marché, donc pas de vente ni de création de richesse et encore moins de partage de richesse. La Demande solvable s’exprime de nombreuses manières, mais pour comprendre comment je raisonne, essayez de trouver la solution à ce tout petit problème très représentatif de ce qui se passe aujourd’hui :
- Je possède une belle cravate bleue en soie
- J’en ai 10 identiques dans ma penderie
- 10 commerçants veulent m’en vendre une autre identique
- Question : Quel est le seul facteur déclencheur de l’achat ?
- Réponse : Le Prix
- Dans un marché où la Demande et l’Offre sont saturées, le seul facteur qui déclenche un achat inutile est le Prix très bas
Dit autrement : « Comment vendre quelque chose d’inutile à des consommateurs qui en ont déjà beaucoup trop ? »
Poussez maintenant votre raisonnement à l’étape d’après :
- Sur les 10 commerçants qui veulent me vendre une belle cravate bleue en soie, un seul va peut-être m’en vendre une, celui qui arrivera à me la vendre très peu cher, presque gratuit, car je n’en n’ai pas besoin d'une nouvelle
- Les 9 autres commerçants vont mourir, car je suis le seul client à accepter d'acheter. Les autres consommateurs potentiels ont déjà suffisamment de cravates dans leur penderie et même à un prix symbolique, ils n’en veulent pas. Il n’y a plus aucun potentiel de vente pour les 9 autres commerçants qui n’ont plus de clients et qui vont disparaître
Imaginons que vous soyez un de ces 10 commerçants qui veulent me vendre une nouvelle cravate pour survivre.
Quelle stratégie mettez-vous en œuvre ?
- Vous mettez en place une belle politique sociale pour satisfaire vos salariés, abaisser le temps de travail, augmenter les salaires et les avantages sociaux ?
- Vous limitez les charges fixes au maximum et vous externalisez votre production en Chine pour avoir le prix de revient le plus bas possible afin de pouvoir proposer le prix de vente très bas qui vous permette de survivre ?
Aujourd’hui, les marchés sont tous saturés, les taux d’équipement sont partout de 100% ou plus
Il n’y a plus rien de nouveau à vendre, car tous les consommateurs ont une maison, une ou plusieurs télés, des ordinateurs, une ou plusieurs voitures, téléphones portables, etc. etc. etc. On cherche partout à vendre des choses inutiles à des consommateurs qui n’en veulent pas, car ils en ont déjà trop en stock. Et donc, c'est la guerre des prix.
Dans les années 70-80, une voiture valait entre 6 mois et 1 an de travail d'un instituteur.
En 2021, on loue une Toyota Aygo 79€ ttc / mois, c'est à dire un jour de salaire de ce même instituteur. C'est parfait sur le plan personnel et humain, mais c'est terrible sur le plan économique, car pour obtenr ce prix, il faut baisser drastiquement les coûts de production et compenser la baisse de la rentabilité par produit en augmentant les volumes de vente, ce qui crée du transfert travail vers capital et du chômage. Notre société va devoir bientôt choisir entre consommation débridée issue d'une guerre des prix incontrolable et travail pour tous en consommant beaucoup beaucoup moins. Chercher à obtenir les 2 est impossible, c'est un modèle obsolète à cause de la saturation de tous les marchés.
Le drame qui annonce la fin de la partie, c'est qu'il n'y a plus rien à inventer qui pourrait changer drastiquement notre vie : Nous avons des technologies matures sur tout, ou presque. Dans les années 90, on changeait d'ordinateur tous les 2 ans pour trouver un modèle plus puissant et plus adapté à son environnement logiciel. Aujourd'hui, on change d'ordinateur parce qu'il est trop vieux ou cassé. Les industriels ont donc inventé l’obsolescence programmée pour régler une partie du problème mathématique.
Le temps où l'innovation créait la Demande est terminé
Nous avons presque tout inventé, il n'y a plus aucun domaine important pour lequel tout reste à découvrir.
Les stratégies de vente et la rentabilité sont totalement différentes entre une entreprise qui travaille dans un marché où le taux d'équipement est bas et où la Demande est forte et une entreprise qui travaille dans un marché saturé de Biens et de Services, où le taux d'équipement est de 100%, où la concurrence et la guerre des prix sont terribles.
Le partage du gâteau est totalement différent, mais il est surtout très inégal. Dans un marché hyper concurrentiel comme aujourd'hui, seuls les plus forts, les plus malins et les plus riches s'en sortent. Les plus faibles, les moins malins et les moins riches disparaissent, leurs salariés avec !
Je ne suis ni pessimiste, ni mondialiste, ni communiste, ni extrémiste, ni adepte du libre-échange déréglementé, ni adepte d’un partage inégal des richesses, mais je viens simplement de passer les 30 dernières années à essayer de dominer des processus commerciaux et davantage si on considère que je suis la 5ème génération de commerçants dans ma famille maternelle et que la transmission entre générations s'est bien passée.
Mon expérience me prouve qu’il faut regarder la crise avec le bon angle d’analyse, avec les bons outils, pas uniquement avec une règle, un maillet et un ciseau comme au moyen âge ni avec des positions idéologiques du début du 20ème siècle. Le modèle mathématique qui sous-tend l'économie mondiale de 2021, c'est celui de 2021, pas celui du siècle des lumières ou des années 1990.
Beaucoup en France mettent le citoyen Français au centre du modèle mathématique de l'économie mondiale. De la même manière que Dieu ne contrôle pas les lois physiques qui gouvernent l'univers, le citoyen Français n'est pas celui qui commande les processus mathématiques de l'économie mondialisée.
C'est le consommateur qui est au centre du jeu écomonique mondial et le consommateur s'analyse au travers de son Besoin, de sa capacité financière à acheter, de son désir d'acheter tel ou tel produit, mais surtout de son équipement : A-t-il déjà acheté un Produit que je veux lui vendre ? Et si le consommateur à qui je veux vendre quelque chose est déjà équipé, voir suréquipé du produit que je veux lui vendre, je ne peux rien lui vendre et je disparais.
Aujourd'hui, nous en sommes là à l’échelle planétaire.
50 réactions à cet article
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Très curieux article. Je ne sais où vous vivez mais les gens n’ont pas tous tout ce qu’il faut.
Plein de points à affiner comme le salaire de l’instituteur (c’est moins de 2000 ros) etc
Plusieurs répétitions
enfin bof
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« Aujourd’hui, on change d’ordinateur parce qu’il est trop vieux ou cassé. »
Non, on change d’ordi parce que les batteries ne vont plus ou l’écran qui ne fonctionne plus mais surtout parce que le nouveau jeu que tu viens d’acheter l’exige.
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Je comprends la teneur de votre article mais franchement, vous parlez de qui ?
’tous les consommateurs ont une maison’ : euh, ben non
’une ou plusieurs télés’ : non plus
’une ou plusieurs voitures’ : euh…non plus
’téléphones portables’ : un truc d’occase
’des ordinateurs’ : un vieux laptop
’de la nourriture à profusion’ : pas vraiment
Je passe sur le ’etc. etc.’ ne suis pas sure de ce que ça couvre (jeux vidéos ? chirurgie esthétique ? voilier ?)
Ce qui ne veut pas dire que l’on désire ces biens (on peut très bien vivre sans), mais ça veut dire que lorsque le moindre truc coince, ça devient très galère…
On vit sur la même planète ?
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Bonjour,
Article qui aurait pu susciter une réflexion sur la consommation comme moteur de l’économie. Mais qui est gâché par trop d’approximations.
Par exemple un taux d’équipement proche de 100% pour un produit ne signifie pas que ce produit ne se vendra plus.
85% des foyers possèdent une voiture. Il s’en est vendu pourtant 1.6 million en 2020 malgré la crise.
96% d’équipement pour les lave-linge. 2.5 million de ventes chaque année.
Etc.
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@Coriosolite
« Par exemple un taux d’équipement proche de 100% pour un produit ne signifie pas que ce produit ne se vendra plus. »
Exact : le péqule !.
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Belle analyse de la situation économique actuelle.
C’est sur que l’on doit s’attendre à un effondrement à terme de notre modèle occidental de consommation.
Sans compter un risque d’une dévaluation majeure de l’Euro et un appauvrissement significatif de notre pays.
Nous allons assister au grand chambardement, que personne ne veut anticiper les effets qui n’en doutons pas ferons de beaux dégâts.
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Sujet intéressant, mais pas vraiment bien travaillé.
L’industrie a trouvé depuis longtemps une arme très perfectionnée pour vendre l’inutile et donner « de la valeur » à des objets d’une grande banalité : il s’agit des marques. Et la conviction commence tôt : dans une cour d’école, si tu n’as pas le sac ou les chaussures avec le bon logo, tu prends un très mauvais départ dans la vie.
Les marques ne sont pas seulement destinées à marquer le statut des « riches », elles visent à extorquer à des victimes consentantes en grand nombre des sommes qui n’ont rien à voir avec le coût de production des objets ou leur valeur d’usage.
Allez, une phrase de Beigbeder pour conclure : « Ce monde merveilleux de la communication moderne, où l’on dépense des milliards de francs pour donner envie à des gens qui n’en ont pas les moyens d’acheter des choses dont ils n’ont pas besoin
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@ticotico
« Ce monde merveilleux de la communication moderne, où l’on dépense des milliards de francs pour donner envie à des gens qui n’en ont pas les moyens d’acheter des choses dont ils n’ont pas besoin’
.........pour impressionner des gens qu’ils n’aiment pas" (pour paraphraser un auteur de langue anglaise)
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Des centaines de millions d’individus qui, dans ce qu‘on nomme le tiers monde, ont chaque jour beaucoup de mal à nourrir leurs enfants, et à se nourrir eux-mêmes suffisamment pour survivre, vont être ravis d’apprendre ici qu’ils n’ont plus besoin de rien, étant équipés de tout ce dont un être humain pourrait avoir envie.
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@L’auteur
« Dans un marché où la Demande et l’Offre sont saturées, le seul facteur qui déclenche un achat inutile est le Prix très bas »
Justement non.
Et c’est l’erreur que font la plus part des mauvais commerciaux qui se battent justement sur les prix car ils ne savent rien faire d’autre.
Il y a un autre moyen de vendre : c’est de rendre le produit attirant par le marketing, et en jouant sur les sentiments humains. L’avant-gardisme ou la nostalgie. L’exclusivité ou l’effet de masse. Tout et son contraire, mais surtout pas la banalisation par des prix bas.
Je suis à peu près sûr que toutes les personnes qui ont acheté un aspirateur Dyson l’ont fait alors que leur ancien aspirateur fonctionnait encore.
En plus votre exemple est totalement spécieux :
« Dans les années 70-80, une voiture valait entre 6 mois et 1 an de travail d’un instituteur.
En 2021, on loue une Toyota Aygo 79€ ttc / mois »Oui dans les années 70-80 on achetait une voiture pour 1 an de salaire.
Mais au bout de quelques années on la revendait.
Si vous faites la différence entre le prix d’achat et le prix de revente et que vous divisez par le nombre de mois, vous verrez qu’on n’est pas loin du compte.
La comptabilité, ça devrait être obligatoire.-
@titi
Et ce qui est interessant, ce n’est pas le prix de vente, mais l’argent que vous allez dépenser pour cet appareil.
Pour la voiture, n’en parlons pas. Elle coûte plus chère à l’achat que avant mais il y a eu beaucoup d’avancées techniques comme l’ABS et des trux complétement superflus comme l’automatisme qui provoquent pas mal de pannes = garage.
Contrôle technique et entretien hors de prix.
Un téléphone vendu à 1€. L"important, c’est l’abonnement.
Combien vaut 1 kg de café en dosettes ?. Prix explosé avec un plus, la pollution que vous payez.
Petit consommateur électricité, gar : le prix de l’abonnement, TVA et taxes diverses dépassant le prix de la consommation.
Rien n’est gratuit, même pas de se promener en extérieur sans masque ou à plus de 10 kms de chez soi.
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@troletbuse
J’oubliais : Tout fonctionne à l’électricité ou bien avec des piles qui parfois coûtent plus chères que l’appareil. -
@troletbuse
Exactement.
Avec la location de la petite Aygo vient une obligation d’entretien dans le réseau Toyota.
Plus possible de faire sa vidange soit même dans sa cour.
C’est le modèle économique des imprimantes... et des analyseurs médicaux.Ceci dit, jadis en économie on apprenait que seuls la voiture, et la baguette de pain échappaient à l’érosion des prix et que cela constituait un bon moyen d’évaluer l’inflation.
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Regardez autour de vous, nous avons tout ce qu’il nous faut sur le plan matériel : Une maison et tout son confort, des voyages à l’autre bout de la planète, du temps libre, des produits high tech à volonté, des vêtements qui remplissent nos placards, de la nourriture à profusion, etc. etc.
Plus de 10 millions de citoyens sous le seuil de pauvreté et des millions d’autres avec 50 ou 100 balles de plus, l’auteur doit parler de nos politiques et autres hauts fonctionnaires et patrons autrement moi qui fait mes courses en hyper je ne vois que les clients qui regardent les prix et achètent les produits soldés en fin de vie (j’en fait parti) ....
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Je suis assez d’accord avec cet article, moins avec ses détracteurs !
Je suis en bas de l’échelle, question revenus, et j’ai tout ce qu’il me faut parce que je récupère ce que les riches me donnent ; les riches n’aiment pas jeter, ils préfèrent donner. Moi, je ne fais que trier ce qui me va, ce qui m’est utile ou agréable.
Derrière moi, il n’y a que la mamaillerie, puisque nous ne pouvons plus rien récupérer en déchetterie ! un gros progrès ça aussi.
On trouve une machine à laver pour 20 balles ; une bagnole pour 200 balles, etc.
Alors ceux qui s’esclaffent, pensent-ils que tout le monde a envie, ou mérite une bagnole neuve avec toute sa technologie infantilisante ? Non ! je ne connais que des gens qui n’en ont pas envie, dans toutes les « couches » de la société !
La consommation, c’est fini, le bonheur qu’elle donne, tout le monde sait que c’est du vent, addictif en plus.
Certes ils sont de plus en plus nombreux à acheter des chiens, des chevaux— c’est tellement fun— quitte à les abandonner quand le toc est passé, ce qui fait qu’on peut avoir des chiens de race et des chevaux pour pas cher, d’occasion, certes !
Maintenant, le fric sert à se payer des services et si c’est vrai que les clandestins, les Roms n’ont pas tout le confort moderne sous leur pont, l’auteur ne se méprend pas en ne les incluant pas dans les clients potentiels... de cravates de soie !
Les gens bouffent de la merde, mais ont des mobiles, des ordinateurs, des grands écrans plats pour que la propagande rentre plus facilement dans le cerveau, des canapés cuir ou simili... certes beaucoup à crédit mais le constructeur s’en fout.
Allez faire un tour dans les mamailleries, les trocs, les puces, les troc de l’île,etc... Je pense que la crise finale du capitalisme qui ne peut plus s’épandre est flagrante, même si simplement visible là, par les objets du quotidien.
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@alinea
La « consommation » c’est un mot valise qui ne veut rien dire.
Certains aiment les consoles de jeux, d’autres les voitures, d’autres les montres, d’autres la déco de leur maison, et d’autres préfèrent enlacer les arbres, ou planter dans leur jardin.Il n’y a pas de consommateurs. Il y a des gens qui achètent ce qui leur permet d’assouvir leurs envies.
Y compris ceux qui « enlacent les arbres » qui sont prêts à dépenser 250 balles pour un week-end de « méditation », ou 40 balles sur un bouquin leur expliquant comment faire. Ca ne se trouve pas dans un centre commercial, mais c’est bien la même chose.
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@titi
Si, quand même : ça veut dire qu’on pense qu’acheter est nécessaire, utile, et agréable ; au bout, que tout s’achète, des cours de yoga aux livres de plantes effectivement.
À la longue, on pense que toute notre vie peut se passer d’un achat à un autre, avec, évidemment, tout le temps travail pour se le payer. -
https://www.youtube.com/watch?v=zd4-NSFZ_qc . Rien à rajouter...
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Ce point de vue est inexact.
Dans la réalité les besoins sont infinis et les besoins se créent.
Un nouveau mobile engendre des besoins d’applications, qui engendreront encore et encore des besoins.
Les besoins sont infinis car notre imagination et l’innovation sont infinis.
Les marchés se segmentent soit en marché d’acquisition soit en marché de renouvellement
Evidemment si on se trouve sur le marché de la cravate, on peut penser comme l’auteur.
Effectivement les 9 marchands de cravate vont mourir, faute d’avoir créé la mode du besoin ou innové ou avoir passé à autre chose, c’est la destruction créatrice.
Par contre 10 marchands sur le marché des ampoules LED vont décoller.
C’est la paradoxe de Simpson et l’erreur de Piketty. Croire que les 1% d’il y a 20 ans sont les mêmes qu’aujourd’hui.
Google, Amazon, ou Tesla n’avaient rien créé il y a 20 ans.
Les marchands d’encyclopédie sont morts, mais les marchands d’ordinateurs les ont remplacé.
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Article brouillon , quelle est la thèse ?
Est-ce que le monde économique est structuré autour d’une notion de bien et de mal entre des gentils (moi) et des méchants (tous les autres) ? Est-ce que l’investisseur est le seul prédateur au centre de tous les maux de la planète ?
parfaitement
en créant de faux besoins qui ne sont pas absolument nécessaire pour vivre , c’est la course à la technologie et aux produits matériels et les prédateurs commerciaux vendent aux gens ce dont ils n’ont pas besoin et dont ils pourraient très bien se passer , ils forcent à la consommation ,
Dans une société éthique c’est le consommateur qui devraient dicter ses besoins et les commerçants s’adapter à la demande et non passer leur temps à créer de faux besoins pour tenter les gens et payer très cher des technocrates du marketing .
le monde commercial inonde de pub , de messages subliminaux qui créent des envies :c’est ca le mal ,
mais certains consommateurs ne se laissent pas toujours faire et orientent parfois le marché :
exemple avec les produits bio , qui n’étaient qu’une mode il y a 20 ans et qui sous la pression des consommateurs est en pleine croissance , au grand dam de l’industrie agro qui est obligée de s’adapter .
« Le potentiel commercial est le seul point d’entrée de la création de richesseQuand il n’y a pas de Demande solvable, il n’y a pas de marché, donc pas de vente ni de création de richesse et encore moins de partage de richesse. »
Pourquoi il y aurait il création de richesse et qu’est-ce que la richesse ?
les économistes en parlent comme d’un trésor caché qu’il faudrait partager indépendamment du mérite comme si c’était un dû ;
Dans une société équilibré et juste, la richesse ne devrait venir que du travail et non d’une distribution issu d’un supposé trésor caché :
celui qui travailles engrange un gain , gain qu’il peut échanger avec un autre qui a aussi travaillé pour obtenir un autre gain , et l’état prend sa com au passage en impôts. La richesse n’est que le travail de l’homme , la richesse globale n’a pas à être partagée sinon c’est du communisme :chacun ne reçoit pas selon son mérite .
Le système actuellement est pervertit :l’argent , donc la richesse est virtuelle est crée artificiellement et ne correspond plus au travail des hommes :c’est ce monstre monétaire qui va s’effondrer , puisque les état empruntent comme au Monopoly sans que cet argent correspondent à quelque chose de concret .L’économie est moribonde à cause de la destruction de la société d’avant qui était équilibrée et générait moins de pauvreté et de violence .
Si la demande n’est pas solvable c’est qu’elle ne correspond pas à un vrai besoin primaire , les gens auront toujours besoin de manger ,se vêtir , se loger , se déplacer .
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@Ausir
« exemple avec les produits bio , qui n’étaient qu’une mode il y a 20 ans et qui sous la pression des consommateurs est en pleine croissance »
Le « bio » est à l’écologie ce que le casher est au judaïsme et le halal à l’islam : une nourriture produite conformément à des dogmes religieux.
Votre « bio », ça marche chez les bobos mais les classes populaires n’en n’ont rien à foutre !.
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@Attila
L’écologie est une science ou un positionenment politique, mais certainement pas une religion. -
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@CYRUS
proselythisme, intransigeance, dogme
On peut dire ça de tous les positionnements politiques. -
@Iris
Pour savoir de quoi on parle en matière de religion, il est indispensable d’avoir lu l’ouvrage de référence mondiale en la matière :
« Les formes élémentaires de la vie religieuse » du grand sociologue français Émile Durkheim, éditions Presses Universitaires de France.
D’après les critères d’Émile Durkheim, l’écologie est bien une religion. Ça ne vous plaît pas ? Rien à foutre !!!.
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@CYRUS
Les partis politiques sont politiques, ils ont des convictions sur la façon dont la cité devrait être administrée comme vous dites, et pratiquent le prosélytisme pour conquérir de nouveaux adeptes dans le but de prendre les manettes, enfin celles qui restent.
Ça n’en fait pas pour autant des religions. -
@Attila
En fait je m’en fiche aussi pour tout vous dire, si vous n’avez pas envie de me parler ignorez moi.Ça ne vous plaît pas ? Rien à foutre !!!
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@Philippe Huysmans, Complotologue
Je ne suis pas né de la dernière pluie, libre à vous de mettre tout le monde dans le même sac. -
@CYRUS
comme la fricadelle sais pas...
mais meilleur que le Nutella...sur une tartine avec du beurre demi sel ...putain ! -
@Philippe Huysmans, Complotologue
Comme vous êtes drôle ! -
@Philippe Huysmans, Complotologue
C’est sur ...rien qu’une pomme au four ... -
@CYRUS
Même si vous vous êtes largement ecarté de mon intervention initiale que vous avez bien voulu commenter, je vous acorde que tout ça est très contrariant.
Vous haissez visiblement les partis politiques, alors quelle organisation proposez-vous pour conquérir le pouvoir ? -
@Philippe Huysmans, Complotologue
Le reste de la France me regarde de traviole lorsque je tartine le pain de demi sel pour bouffer le frometon ... M ’en fiche.
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@CYRUS
Oui, c’était hilarant, de la baltique. -
@CYRUS
Lol. Faudra peut-être détailler un poil votre programme, mais ça me plait.
Question subsidiaire, comment faire pour le faire appliquer ? Vous fondez un nouveau parti politique ? -
@Philippe Huysmans, Complotologue
Je veux bien, au cas où j’ai besoin de plomber une soirée. -
@Philippe Huysmans, Complotologue
La résistance..
Vous prenez le maquis, ou vous restez en distanciel ? -
@Philippe Huysmans, Complotologue
Et une tite salade...une mache en exemple....le bonheur ! -
@CYRUS
En fait c’est encore plus simple, je parle d’Agoravox et c’est bon. -
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@CYRUS
Costume à paillettes ? Ya celui de Pat Juvet qui vient de se libérer. -
@Philippe Huysmans, Complotologue
Tabasco sur des pates ? -
@Aita Pea Pea
Aller dodo ...mais le coup du Tabasco suis curieux...après tout ... -
@CYRUS
Avec ce programme vous allez passer pour un ignoble islamo gogochon. Je vous suggère celui ci plutôt :
https://www.facebook.com/justlouisdefunes/videos/mon-programme-en-trois-points/1354387034714911/ -
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@Philippe Huysmans, Complotologue
simple et pas cher pour de la merde mais un gras du bide mange beaucoup trop. -
@CYRUS
Faut pas se laisser abuser, Tabasco, bien que ce soit un nom mexicain est fabriqué aux USA et ce n’est que du vinaigre pimenté. Pour la vraie sauce au piment, allez ici.
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A priori, l’auteur pose un constat, reste à savoir ses solutions, car poser un problème sans proposer de solution ne sert à rien.
Cela dit, l’auteur commet une faute de raisonnement majeure, le fait qu’il n’y a de consommateur, que s’il y a des producteurs (y compris l’automatisation) et que c’est par rapport à ce dernier que s’établit le calcul sur la répartition de la richesse ainsi produite et non pas par rapport au consommateur. Si l’auteur dit vrai en écrivant que Dieu ne décide pas des lois physique, encore doit t’il comprendre que ces mêmes lois physiques obéissent strictement à la causalité, reposant sur ses propres postulats, qui fait qu’on ne peut pas analyser un phénomène à partir de ses seules conséquences (le consommateur), mais à partir de ses causes (le producteur).
Ainsi, le problème du chômage lié à la saturation des marchés, s’analyse en rapport inverse selon que l’outil de production est privé ou bien collectivisé. Encore qu’il faille bien comprendre que la collectivité de l’outil de production n’implique pas la suppression du libre échange et du libéralisme économique,, mais tout le contraire ! ;
Pour le dire simplement, la liberté économique commence là où s’arrête la satisfaction des besoins primaires et s’arrête là où commence les contraintes liés aux droits/devoirs intergénérationnels et du respect des autres formes de vies.
Autrement dit, la liberté économique est la variable d’ajustement des contraintes définies par les citoyens.
Ceci est un fait des lois physiques obéissant à la causalité, qu’on ne peut satisfaire ses aspirations secondaires, qu’après avoir satisfait à ses besoins primaires et qu’il n’y a d’intérêt général, que la somme des utilités particulières à l’accomplissement de la volonté général, sauf dans le modèle économique actuel, conçu exclusivement à satisfaire les seuls intérêts particuliers des propriétaires de l’économie mondiale et la servitude des autres.
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