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Accueil du site > Tribune Libre > La contre-révolution sociale des revanchards

La contre-révolution sociale des revanchards

Source - Article Original = > http://www.laffranchipresse.fr/uncategorized/2016/03/04/la-contre-revolution-sociale-des-revanchards

De Cosette[1] aux Maheu[2] en passant par Oliver Twist[3] ou les Déchargeurs de charbon[4] et même jusqu’entre les lignes de l’Or du Rhin[5], les arts et la littérature n’ont eu de cesse de décrire la misère ouvrière ou plus justement prolétarienne, du XIXème siècle. Un intermédiaire pour donner la parole à ceux qui ne l’ont d’ordinaire pas, bien que dans le même temps, la classe ouvrière commençait peu à peu à s’organiser, tant d’un point de vu théorique que pratique, si l’on en retient une vue globale : du Manifeste du Parti communiste aux coopératives ouvrières.
Les rapports entre le Capital et le travail et leurs enjeux liés à la pratique de la valeur s’inscrivent depuis plus de deux siècles dans une lutte où apparaissent délitement, destruction et structuration. Aujourd’hui, la parole et l’action qui s’en suit semblent échapper aux sans voix, redevenus tel Fantine des « sans dents ».
Dans ce climat, La « loi travail » est une attaque de plus dans cette contre-révolution qu’opère le pouvoir.

_______

« Pour autant que l’on considère le procès de travail comme se passant simplement entre l’homme et la nature, on trouve qu’il se présente avec les mêmes éléments dans toutes les formes du développement social. Mais chaque forme historique de ce procès développe les bases matérielles et les formes sociales qui lui sont propres jusqu’à ce que arrivée à un certain degré de maturité, elle disparaît pour faire place à une forme plus élevée. Les symptômes de ce moment de crise apparaissent dès que les rapports de répartition et les rapports de production qui y correspondent, entrent en opposition profonde avec la productivité et le développement de leurs facteurs. A ce moment le conflit s’engage entre le développement matériel et la forme sociale de la production  »
 Marx et Engels – Le Capital, Livre III, Section VII – Distribution et production.

« À la vérité, le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité et les fins extérieures ; il se situe donc, par sa nature même, au-delà de la sphère de la production matérielle proprement dite. Tout comme l’homme primitif, l’homme civilisé est forcé de se mesurer avec la nature pour satisfaire ses besoins, conserver et reproduire sa vie ; cette contrainte existe pour l’homme dans toutes les formes de la société et sous tous les types de production. Avec son développement, cet empire de la nécessité naturelle s’élargit parce que les besoins se multiplient ; mais, en même temps, se développe le processus productif pour les satisfaire. Dans ce domaine, la liberté ne peut consister qu’en ceci  : les producteurs associés – l’homme socialisé – règlent de manière rationnelle leurs échanges organiques avec la nature et les soumettent à leur contrôle commun au lieu d’être dominés par la puissance aveugle de ces échanges ; et ils les accomplissent en dépensant le moins d’énergie possible, dans les conditions les plus dignes, les plus conformes à leur nature humaine. Mais l’empire de la nécessité n’en subsiste pas moins. C’est au-delà que commence l’épanouissement de la puissance humaine qui est sa propre fin, le véritable règne de la liberté qui, cependant, ne peut fleurir qu’en se fondant sur ce règne de la nécessité. La réduction de la journée de travail est la condition fondamentale de cette libération. »
Engels – Le Capital, Livre III – En matière de conclusion

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Nos acquis sociaux ne viennent pas de la providence.

 La Révolution française fût l’établissement au pouvoir des propriétaires mobiliers qui renversèrent les propriétaires immobiliers. Dès lors, une classe autrefois dominée, la bourgeoisie pris le pouvoir sur l’aristocratie. Dans le même temps, les dits « droits de l’Homme » étaient déclarés. Cela signifie qu’ils avaient toujours été là, par nature et qu’il suffisait a priori de les déclarer. Ainsi, d’une domination formelle – non encore établie donc – la bourgeoisie inscrivait désormais sa domination réelle, dans les institutions notamment. Le capitalisme alors en germination entame pleinement son processus d’accroissement. C’est ainsi que les premiers droits prétendument « naturels » énoncés par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen furent les droits de propriété et de liberté. C’est-à-dire les droits à la propriété lucrative – celle des moyens de production et donc de domination par l’argent et l’héritage mobilier de celles et ceux qui n’en disposent pas – et le droit de liberté dans la propriété c’est-à-dire d’user et d’abuser de cette propriété.

 L’heure n’était pas encore venue pour Robespierre et les partisans de la Vertu de modifier en profondeur les rapports de production – D’ailleurs, nos pseudo-philosophes les plus médiatiques comme Michel Onfray ne cessent encore aujourd’hui de fustiger Robespierre et Saint-Just.

 Ainsi, tout au long du XIXème siècle et jusqu’à nos jours, une lutte incessante se produit entre les tenants du Capital et les travailleurs[6]. Les propriétaires lucratifs, tenant du Capital n’ont pour objectif que de maximiser leurs profits en accumulant le capital : un maximum de bénéfices pour un minium de dépenses et les travailleurs sont perçus comme une « ressource » de plus.

 La loi le Chapelier de 1791 proscrit dès l’instauration de la domination réelle du capitalisme, tout type d’organisation, de regroupement ou de mutualisation des travailleurs. Ainsi, la loi va à l’encontre des intérêts des classes dominées, et aucune organisation ni convention collective ne peut se substituer à ce défaut. Hommes, femmes et enfants, travaillent alors sans limites avec pour seule récompense le strict minimum correspondant au renouvellement de leur force de travail. Il faut attendre 1841 pour qu’apparaisse un mieux dans les conditions de travail des enfants – et seulement eux.

Puis, c’est en 1884 que les syndicats sont tolérés, plus de 10 ans après la Commune de Paris et les diverses autres tentatives de révolution échouées qui n’ont été que des révoltes étouffées par le pouvoir…

La chronologie est longue alors jusqu’aux années 30 et les va-et-vient entre gain et perte pour le Capital ou le travail incessant. Syndicats, mutuelles, coopératives et partis se structurent et s’organisent. Puis, alors que l’Europe est submergée par une vague fasciste, la France en 1936 voit arriver au pouvoir le Front Populaire, qui malgré ses défauts d’organisation avant-guerre, permit pour la première fois aux ouvriers français de retrouver un minimum de décence : semaines de congés payés, semaine de 40heures de travail au lieu de 48, création des convention collectives, création de la SNCF etc.

Très vite malheureusement, la guerre arrive et les autorités Allemandes comme Vichy, dissolvent et pourchassent les structures syndicales et les partis ouvriers ainsi que leur militants qui seront nombreux dès 1940 et plus encore avec le STO à entrer ardemment en résistance. Il aura fallut des millions de morts dans toute l’Europe de la pointe du raz en Bretagne à Oufa en Russie et un Parti communiste français armée pour que les « jours heureux » soient proclamés avec le Conseil National de la résistance en 1946. Dès lors le droit de grève et le droit syndical sont inscrit en préambule de la Constitution. Mais plus encore, par l’intermédiaire des retraites et de l’instauration de la sécurité sociale c’est une nouvelle pratique de la valeur, profondément révolutionnaire qui naît des nombreux combats menés par la classe ouvrière. Ces acquis sociaux sont le fruit d’une lutte longue et acharnée dont l’idéologie dominante voudrait nous faire croire qu’ils ne relèvent que de la Providence et de la bonté du pouvoir en une période historique donnée. Rien n’est plus faux et nous renvoyons nos lecteurs aux travaux de Bernard Friot et d’Annie Lacroix-Riz pour s’en rendre compte.

 

Myriam El Khomri

Myriam El Khomri

 

Destruction « méthodique » organisée par le pouvoir.

« La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »

Denis Kessler, PDF du groupe Scor, ancien vice-président du MEDEF

 

 Madame El Khomri, sparring partner du grand Capital dont elle n’est que le pantin et sbire de Bruxelles, qui depuis longtemps programment tout cela[7] a donc établi la dit « loi travail » qui fait l’actualité de ces dernières semaines.

 Qu’en est-il de cette loi ? Il s’agît tout simplement, d’une continuité logique, d’un changement pour le même auquel nous a habitué ce gouvernement : l’établissement féroce d’une contre-révolution sociale des revanchards ayant peur de perdre leur pouvoir. Inconscient des logiques historiques, la classe dominante s’efforce alors de détricoter les acquis sociaux et le code du travail pour tenter de conserver leur place au banquet sans que nul prolo n’y puisse y avoir sa place.

 Mais tout cela n’est qu’une suite logique de l’inversion du rapport de force post 45. Dès les années 1980 et l’entrée en vigueur de multiples contrats de travail (le plus connu et toujours actuel étant le C.D.D) jusqu’à la destruction récente du C.D.I – le réformisme anti-progressiste s’est mis en marche tel une machine de guerre. A cela s’ajoute bien sûr les traité de Maastricht puis de Lisbonne et les innombrables réformes du travail qui, plutôt que d’organiser la protection des travailleurs comme aux origines, sert davantage à régir notre esclavage. La crise aidant, il est important que chaque salarié ait peur du lendemain. Aussi, l’idéologie dominante ne cesse de nous rebattre les oreilles pour que nous travaillions plus, sans jamais tenir compte du taux plus important de la production. Ramener au temps de travail.

 Dans le même temps, le management fît son entrée à grand pas dans les entreprises, en tant que science du Capital pour faire accepter aux travailleurs leurs conditions misérables. Le pouvoir agissant ainsi par le biais de la déstructuration mentale et le langage afin de créer des luttes internes entre travailleurs. Tandis que les scissions syndicales ne cessaient aussi de s’accroître avant de s’unir au sein de la Confédération Européenne des Syndicats…

 Mais, avec la nouvelle loi de Mme El Khomri, c’est un véritable retour en arrière auquel nous assistons, une véritable contre-révolution où même les mineurs apprentis pourront travailler jusqu’à 10h par jour sans inspection du travail. Destruction des 35h (bien qu’elles n’aient jamais vraiment été appliquées comme le prévoyait la loi), suppression des heures de repos obligatoires, suppression des heures de travail de nuit entre 21h et minuit et bien d’autres choses encore qui tirent un voile sombre sur la condition de nous autres, prolétaires des champs, des usines, du tertiaire etc.

 

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Colibris… Emblème d’une défaite volontaire.

 

Du délitement à la structuration.

 Ce dont nous souffrons alors, en plus de ces conditions de travail déplorables c’est d’un vide qui se fait gouffre en matière de structure et d’organisation pour défendre et prendre nos droits et plus encore pour inverser le rapport de force actuellement en notre défaveur. Le P.C.F, complétement détruit et attaqué de l’intérieur et de l’extérieur a laissé place à du « tout venant », pour n’être plus qu’au mieux une « organisation caritative, un satellite un peu bougon du « socialisme » à la François Hollande » comme l’exprime Jean Salem[8].

 Que reste-t-il actuellement comme force d’opposition réelle ? Il ne reste que les consciences et l’Histoire. Mais en attendant, nous voyons fleurir de part et d’autres des artefacts du boulangisme[9], organisations préfascistes mais fort heureusement éphémères qui virevoltent entre le rouge et le brun, sans vraiment faire partie de l’un ou de l’autre, tel le chien qui se fait passer pour loup[10]. Ceux-là même aussi qui, plutôt que de produire une simple analyse critique qui pose les limites objectives de la Revolution française ne cessent de diffuser leur rengaine réactionnaire quasi Ultras.

 Puis, la gauche radicale, qui ne devrait pas être celle du Capital, tangue entre les Colibris, le pseudo-développement personnel individuel plutôt que l’émancipation collective et la « sobriété heureuse » pour légitimer comme des idiots utiles les politiques d’austérité et de soumission à l’encontre des producteurs que nous sommes.

 Suite : http://www.laffranchipresse.fr/uncategorized/2016/03/04/la-contre-revolution-sociale-des-revanchards

Loïc Chaigneau, pour l’Affranchi.
©2016 – tous droits réservés.

__________________________________

[1] Victor Hugo – Les misérables, 1862

[2] Emile Zola – Germinal, 1885

[3] Charles Dickens – Oliver Twist, 1837

[4] Claude Monnet – Les déchargeurs de charbon, 1875

[5] Richard Wagner – L’Anneau du Nibelung, 1869

[6] Ceux qui, rappellons-le, produisent plus qu’ils ne consomment et ne sont pas propriétaires de leur moyens de productions. C’est-à-dire une vaste majorité de la populations, aujourd’hui encore. Ces travailleurs dont le concept de prolétaire recouvre au mieux les limites mouvantes de leur catégorie.

[7] Cf. les « Grandes orientations de politiques économiques » émises par Bruxelles tels des ordres aux différents pays Européennes, indépendant de toute souveraineté.

[8] Jean Salem – La démocratie de caserne, Ed. Delga , 2016

[9] Du mouvement fondé par le militaire Georges Boulanger à la fin du XIXème siècle, bâtît sur des revendications de revanche envers la Prusse et un populisme réel.

[10] Cf. Platon – Le Sophiste.


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10 réactions à cet article    


  • taktak 5 mars 2016 18:47

    Très bon article. Merci


    • César Castique César Castique 5 mars 2016 18:54

      "...plutôt que l’émancipation collective… »


      L’ouvrier n’en a rien à foutre de l’émancipation collective, comme de l’émancipation tout court. Il ne sait même pas à quoi ça correspond, parce qu’il sait intuitivement que toute organisation - indépendamment de sa complexité, qui, au demeurant, est énorme dans nos sociétés hautement technologiques - repose sur le clivage dominants-dominés et qu’en cas de changement de régime politique, l’immense majorité des dominés ne fera que changer de dominants.

      « et la « sobriété heureuse »


      Quant à la sobriété, je ne vois pas comment elle pourrait être heureuse pour un personnage que la nature a prédisposé à être intempérant. Et, du coup, il me prend l’envie incoercible de paraphraser l’âne Rousseau, en jetant un regard goguenard du côté de Pierre Rahbi :

       

       « ...quiconque refusera de se soumettre à la sobriété y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie autre chose sinon qu’on le forcera d’être heureux... »


      • COVADONGA722 COVADONGA722 5 mars 2016 19:11

        @César Castique
         yep , bien souvent quand l’intello nous vend /nous vendez 

        une émancipation collective voir hypothétique 
        nous sommes et avons étés nombreux a avoir préférer une augmentation pécuniaire immédiate 
        car in fine le combat notre combat
        a nous qui n’avons/n’avions que la force de nos bras a louer ou vendre c’est de la rentabiliser maintenant
        tout de suite et pas dans un avenir radieux ou certes l’on raseras gratis mais ou les même qui prétende nous défendre ce seront assis aux places de ceux qu’ils nous appellent a combattre.

        Je suis de cette génération qui a vus mr cohn bendit mr july nous appeler a la révolution et qui les as vus se transformer en libertaire libertarien , peut être avez remarquer comme leur ventre c’est arrondi a mesure que leur échine se courbait !!!!

      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 mars 2016 23:08

        L’auteur n’a tiré aucune leçon de la Grèce.
        Ce ne sont pas les gouvernement qui décident, ce sont les Institutions de la Troïka :


        - C’est le FMI qui demande des réformes structurelles, depuis 2012, dont celle du marché du travail.

        - C’est l’ OCDE qui demande à la France une réforme du marché du travail.

        - C’est la Commission européenne qui demande de réformer le marché du travail.

        - C’est la BCE qui demande des réformes structurelles à la France.


        C’est normal, l’UE et l’euro ont été mis en place, justement pour empêcher les gouvernements , « ces vilains petits élus, d’utiliser les politiques monétaires et budgétaires keynésiennes pour sortit leur nation de la récession. »

        « Les nations désarmées n’auront plus comme solution que de DÉRÈGLEMENTER LE DROIT DU TRAVAIL, privatiser les entreprises d’état en masse, réduire les impôts et envoyer les Etats - providence aux égouts. »
        On dit merci qui ? Merci à l’ Union européenne !!

        • julius 1ER 7 mars 2016 10:56
          L’auteur n’a tiré aucune leçon de la Grèce. 
          Ce ne sont pas les gouvernement qui décident, ce sont les Institutions de la Troïka

          @Fifi Brind_acier

          et le Medef c’est la Troika et les ^partis de Droite c’est la Troika ???? 

          et la Bourgeoisie française c’est la Troika ???

        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 mars 2016 23:13

          Si l’auteur veut se faire une idée des méthodes keynésiennes pour sortir un pays de la crise, il peut s’inspirer de l’ Islande, elle a fait tout ce qui est interdit par les Traités européens :

          - elle a laissé ses banques faire faillite
          - elle a protégé les comptes des Islandais.
          - elle a dévalué sa monnaie, la couronne islandaise.
          - elle a remis en place le contrôle des mouvements de capitaux.
          Le chômage est retombé à 1,9%

          PS : l’ Islande n’est ni dans l’ UE, ni dans l’euro, c’est un pays souverain.


          • eric39 (---.---.67.91) 6 mars 2016 21:18

            Il a fallu un siecle pour que Napoleon III redonne aux ouvriers, le droit de s’organiser, qu’ils,avaient sous l’ancien regime, et que les equivalent socialistes de l’epoque leur avait retire. Ainsi que le droit de greve. Il a fallu 150 ans pour que le General de Gaule rende aux femmes le droit de voter que la republique leur avait retire et que les republicains se sont toujours gardes de leur rendre pendant toute la troisieme republique. La presence massive de marxisant, enkystes dans nos administrations, inamovibles, invirables meme quand ils sont nuls, refusant meme d’etre evalue par le peuple ou ses elus nous a mis en retard en general sur le monde developpe. Combien de dizaine d’annee apres Bismark on a eu la sec soc. Parce que les syndicats marxistes refusaient de mettre des emplatre sur la jambe de bois du capitalisme ? Primat de la prise du pouvoir sur la bien etre des proletaires.

            Facteur central de conservatisme, obstacle aux droit sociaux, element de stagnation economique, culturel et social, le socialisme marxisant a ete la plaie de notre societe. Son deces previsible (enfin !) Est une bonne et grande nouvelle pour notre pays, mais plus particulierement pour les plus defavorises.


            • eric39 (---.---.67.91) 6 mars 2016 21:24

              Cependant, je ne voudrai pas rester sur une note negative. Oui, l’auteur a la memoire courte, ne connait pas l’histoire de France et a des notions d’economies qu’il serait charitable de qualifier de lacunaires. En revanche, remarquable lucidite sur les gauches de gauches. Des gens qui ont ete capable : d’ecouter hollande parler de la finance, de voter pour lui, de se plaindre de l’avoir fait, devraient se mettre d’eux meme en dehors de tout debat et de toute activite politique. C’est pas drole d’etre nul. C’est plus embetant encore de ne pas s’en rendre compte et de ne pas en tirer les consequences.


              • julius 1ER 7 mars 2016 10:59

                et dire qu’il y en a qui passent leur vie sur ces forums à dire Marx c’est fin idem pour Engels !!!


                les lire et les relire ne ferait pas de mal à certains tellement leur vision de la société est moderne !!!


                • christophe nicolas christophe nicolas 7 mars 2016 14:05

                  @julius 1ER


                  Et pourrait on savoir où ces deux grands penseurs ont réussi à améliorer la condition de classe sans que leurs fans massacrent tout le monde, 

                  Le franc-maçon Lénine a dit : « Nous pouvons et nous devons écrire dans un langage qui enflamme les masses pour les dégoûter et les faire haïr ceux qui ne sont pas d’accord avec nous. »

                   

                  La liste de ces fusillades et autres exécutions ont été publiées dans le journal hebdomadaire de la Tcheka. De cette façon nous pouvons prouver que 1,7 million de personnes ont été exécutées durant la période 1918-1919. Une rivière de sang s’est mise à courir à travers la Russie.

                   

                  La Tcheka a dû employer des personnes pour compter les corps. D’après les rapports officiels soviétiques, datant de mai 1922, ce sont 1 695 904 personnes qui furent exécutées de janvier 1921 à avril 1922. Parmi ces victimes, l’on trouvait des évêques, des professeurs, des docteurs, officiers, policiers, gendarmes, avocats, personnels civils, journalistes, écrivains, artistes, des infirmières, des ouvriers, et des agriculteurs. Leur crime était pensé « antisocial ». Les yeux étaient désorbités, les oreilles et les nez étaient tranchés. Les tchekistes de Kharkov plaçaient les victimes en rang-d’oignons et arrachaient les ongles des mains sur une table, leur trancher tout autour des poignets avec un couteau et leur versaient de l’eau bouillante sur les mains et tiraient afin de les dépecer. A d’autres endroits, on plaçait la tête des victimes sur des enclumes et on les éclatait doucement avec un marteau à pression vapeur. Ceci dû pour faire subir la même punition le jour suivant et être forcé à regarder. Les yeux des dignitaires de l’Eglise étaient désorbités, leur langue était tranchée, arrachée et ils étaient brûlés vivants. Ce sont les tchékistes qui étaient habitués à couper et ouvrir les estomacs de leurs victimes et à tirer dessus pour faire sortir le petit intestin qu’ils attachaient ensuite à un poteau de télégraphe, la victime était forcée de courir en rond autour du poteau jusqu’à ce que l’intégralité de l’intestin fut éventré et que la victime mourût. L’évêque de Voronezh a été bouilli vivant comme un porc, après quoi ce fut le tour des moines sur la tempe desquels on pointait un revolver pour les forcer à boire cette soupe. A Odessa, les officiers ont été bouillis dans une immense marmite. La calotte supérieur du crâne était sciée finement et une queue était forcée de manger la cervelle, ensuite la procédure était répétée ainsi de suite jusqu’à la fin de la queue. Juri lina

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