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Accueil du site > Tribune Libre > La Corrida, réponse à Monsieur le Ministre de la Culture et à Madame la (...)

La Corrida, réponse à Monsieur le Ministre de la Culture et à Madame la Présidente de l’Alliance Anticorrida

à Monsieur le Ministre de la Culture, Monsieur Frédéric Mitterrand,

Monsieur le Ministre,

suite à votre position officielle sur l’inscription de la corrida au Patrimoine Culturel Immatériel de la France, que j’avais trouvé assez courageuse malgré que ce soit un sujet détonnant et que je sois un peu partagé sur la question. Mais j’ai lu attentivement les différentes réactions de diverses associations qui ont pris position contre cette reconnaissance, très souvent dans la démesure et la violence. Étant pour la liberté d’expression mais dans le respect de la liberté de chacun, je me permets de porter à votre connaissance le texte de la réponse que j’ai postée sur (madepeche.com, diegodeplana.blogs.midilibre.com, AgoraVox.fr ) à Madame Claire Starozinski, Présidente de l’Alliance Anticorrida et qui vaut pour toutes les associations à but identique. En vous remerciant de l’intérêt que vous voudrez bien porter à mon propos, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en mes très cordiales et respectueuses salutations.

Tauromachie : Le 22 avril 2011, le Ministère de la Culture a inscrit « La Corrida » au Patrimoine Culturel Immatériel de la France… qu’avez-vous fait ? Monsieur Frédéric Mitterrand !!! J’ai également écouté votre intervention sur RTL j’espère que vous n’allez pas faire marche arrière parce que c’est impopulaire, l’impopularité est un signe de bonne santé et très souvent le résultat d’une vision avant-gardiste.

à Madame Claire Starozinski.

Chère Madame Starozinski (Présidente de l’Alliance Anticorrida),

j’ai pris connaissance de votre démarche et action en faveur du retrait de l’inscription de la corrida du Patrimoine Immatériel de la France, que vous jugez scandaleuse et je me permets de vous proposer mon avis par une question et une réflexion, l’opportunisme et la lâcheté ne sont-elles pas deux formes de barbarie moderne ? Je me présente, Diego de Plana guitariste flamenco, artiste peintre photographe, et j‘ai 68 ans.Tout d’abord, je respecte votre courage et votre point de vue sur un sujet aussi sensible et ne remets pas en cause vos opinions sur la corrida, mais je voudrais simplement vous exposer ma vision de cette culture, la tauromachie, par un petit éclairage sur les travers de l’être humain et surtout, sur ses motivations profondes. Je ne doute pas de votre sincérité, ni de celle de la militante que vous êtes, mais je veux attirer votre attention sur tous ceux, qui derrière vous, s’engouffrent dans ce sujet, souvent sans beaucoup de discernement et de sang-froid dans leurs propos, car on peut répondre de soi, mais des autres ! Ah la mode… toujours la mode, ma grand-mère disait, il faut être à la mode ou quitter le pays, elle devait être un peu visionnaire. Heureusement que vous n’avez pas vécu sous l’occupation, sinon comment auriez-vous supporté la lâcheté ambiante, les dénonciations des bons français et les exécutions qui allaient avec ! Et pourtant, de part votre histoire personnelle, j’ai lu que vous êtes rentrée en France en 1962, donc en tant que pied-noire vous avez certainement pu "apprécier" de quoi sont capables les êtres dits humains. Aussi, lorsqu’on veut absolument s’émouvoir ou que l’on a des états d’âme sur le monde qui nous entoure, il faut bien réfléchir avant de choisir son sujet, oui Chère Madame, car l’ennui et le désœuvrement de certains face à leur non-implication dans rien d’utile, n’est pas un alibi suffisant et ne justifie pas tout. En effet, si j’amène le sujet qui apparemment vous "préoccupe" par ce biais, ce n’est pas au hasard, mais pour mettre en évidence, aujourd’hui, l’amoncellement de préoccupations diverses et variées de tout un chacun pour le malheur du monde, beaucoup se découvrent d’un coup une grande réserve de compassion. C’est très tendance de se lever un matin et de se dire, face à son ennui quotidien ou à son existence jugée bien routinière et bien terne, tiens, qu’est-ce que je pourrais faire pour "exister" ou pour avoir l’air de m’occuper de quelque chose, plutôt social, c’est plus mode, et comme la "compassion" est devenu une nourriture quotidienne très valorisante pour son bien-être moral et aussi pour son ego, et bien, en voilà un sujet "qu’il est porteur", la corrida (comprenez ma suspicion, bien que je mette à votre crédit votre engagement depuis 1994, date de création de L‘Alliance…) ! En effet, vous ne pouviez pas trouver mieux et de plus tous les créneaux porteurs sont pris et occupent à plein temps, depuis pas mal d’années déjà, l‘individu moyen, qui du haut de son bien-être et du confort qu‘il a durement "acquis" à force de révolutions au bar du coin, se refait une virginité morale en militant pour des causes comme la corrida. Ce personnage n’est absolument pas disposé à laisser la misère du monde aux autres, que cela soit bien clair, il va s’accaparer de tous les sujets, que ce soit pour l’Afrique, l’Inde, la Chine, ou d’autres pays, partout où il pourra trouver matière à s‘impliquer virtuellement, bref, il n’a pas envie d’ignorer la misère ni la souffrance des autres, il en a trop besoin pour s’épancher sur lui-même et s’abreuver avec délectation d’un œcuménisme compassionnel, afin de se trouver "bon" et chrétien à la fois (sans jeu de mots).

Donc chère Madame, vous avez vu juste, qu’elle "honte" pour la France (oui il faut voir grand et y mettre toujours un peu de patriotisme, cela ne nuit pas à la cause, et c’est même porteur), donc, quelle "honte" pour le pays de Voltaire, de Rousseau et de ce bon La Fontaine, qui lui a tant aimé les animaux, au point de nous montrer nos travers par leur intermédiaire (pourvu que l’on attaque pas Jean de La Fontaine à titre posthume, pour l’exploitation d’images d’animaux à leur insu (le droit à l‘image). Si je cite ce bon La Fontaine, c’est parce-que je me demande si dans notre perversité d’intellectuels modernistes, nous n’allons pas jusqu’à défendre les animaux pour mieux justifier et mieux nous rassurer de notre incompréhension et de notre échec envers les humains. Oui, je comprends que ce propos puisse vous dérouter un peu ou même vous choquer, mais en y réfléchissant bien et en faisant un réel examen de conscience, dans notre besoin permanent de s’épancher et de culpabiliser de tout et sur tout, ne sommes-nous pas en train de vouloir échapper à nos pulsions les plus primitives et à un constat sans appel, qui lui nous dérange lorsqu’il apparaît brutalement en nous, c‘est à dire un raz le bol de nos congénères dans la vie de tous les jours, car leur comportement est souvent plus barbare que la corrida. Mais puisqu’on évoque la barbarie en parlant de corrida, voici il me semble, quelques occasions loupées de s‘élever contre la barbarie… Je n’ai pas vu de levée de boucliers contre les américains pour l’assassinat de Sadam Hussein par pendaison ou pour celui de son cousin Ali Hassan al-Majid (même sort), ni pour l’assassinat de Ben Laden (quelle gloire), pourtant il me semble que ce sont des être humains malgré ce qu‘ils étaient, et même très fréquentables à une époque… et la Côte d’Ivoire ? Ou alors je n’ai pas bien compris comment on sélectionne les êtres humains, ceux qu’il faut tuer de ceux qu’il faut garder ! Ah quel dommage que la corrida ne soit pas une tradition américaine, je me demande qui on aurait pendu, du taureau ou du toréador ? Ou bien les deux. Il faut souvent tourner les évènements en dérision pour faire apparaître le ridicule des situations. Comme quoi, il faut faire très attention à nos réactions et à nos pulsions. La plupart du temps la violence de nos jugements et parfois de nos actes, n’est qu’une façon de se rassurer face à notre lâcheté, et comme on ne peut plus rien dire de rien ni de personne, on capitalise une réserve de frustrations, ce qui nous rend de plus en plus violent et agressif.

Avant d‘aller plus loin dans le propos et face à la décision de Monsieur Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture, regardons de plus près les réactions officielles immédiates, très belle et courageuse réponse de Monsieur le conseiller chargé du spectacle vivant, Monsieur Pierre Lungheretti : "il ne s’agit que d’un simple recensement" ! C’est ce qui s’appelle avoir des convictions profondes et le courage de ses idées… lorsqu’il y a du vent, les "girouettes" vont dans son sens. Réponse officielle, il s’agit d’un "recensement ethnique d’une pratique factuelle", là aussi, très bel échappatoire du porte parole du Ministère de la Culture (peut-être qu‘une simple photo de la corrida aurait suffi pour recenser le fait ! Et cela aurait eu le mérite de ne pas créer un tel déferlement de haine entre les Français). Mais, je vous en prie chère Madame Starozinski, ne vous laissez pas décourager et restez vigilante, car ces temps-ci, vous risquez de trouver beaucoup d’instabilité dans les prises de positions des occupants des ministères. Une question me taraude l’esprit, avez-vous déjà fréquenté les taureaux ? Bien sûr vous pensez connaître les humains, mais les taureaux, eux, les connaissez-vous ? savez-vous ce qu’ils pensent de votre opinion et est-ce qu’ils pensent les taureaux ? Avez-vous entendu parler du Minotaure, anciennement Astérion, cet être fabuleux de la mythologie grecque, mi-homme et mi-taureau qui fut tué par Thésée (tuez un mythe et il revient au galop). Dans votre aveuglement un peu égocentrique, est-ce que vous vous êtes demandée, une seule seconde, si quelqu’un a besoin de votre avis pour savoir si oui ou non la corrida doit être inscrite au Patrimoine Culturel Immatériel de la France ?

Voyez-vous, Chère Madame, lorsque l’on veut s’ériger en censeur ou en moraliste du monde, et cela même au nom de "bons sentiments", il faut toujours bien réfléchir avant de s’avancer, car c‘est très souvent un terrain miné. Et quitte à vous décevoir, la corrida n’a pas attendu votre arrivée pour avoir ses détracteurs et ses "aficionados" , comme beaucoup de pratiques ou de traditions qui nous ont été transmises par nos anciens ou qui nous viennent du fond des âges, il y a les pour et il y a les contres, c‘est ça la démocratie. Aujourd’hui, à force de vouloir aseptiser tout ce qui nous dérange au nom d’un œcuménisme planétaire et d’une exacerbation de tout, nous finirons vous et moi (et les autres), dans une société mortelle, chargée d’ennui et décadente, où l’oisiveté engendrera le vice et à la violence et en l‘absence de tous principes moraux et de repères culturels (comme la corrida), cette société violente et repliée sur elle-même, viendra remplacer grâce à votre intervention, les traditions disparues. Oui, j’ai bien parlé de traditions, quelles qu’elles soient, culturelles ou non, même les plus dures, même les plus extravagantes, même et surtout celles qui dérangent, elles ont une fonction sociale bien plus forte que votre croisade, pourtant très tendance. Pour cette tradition, je vous propose donc, au lieu de la juger sans trop savoir et de la condamner sans trop comprendre le sens profond, de chercher à en connaître le sens réel et la raison de son existence, faire acte d’humilité et peut-être d’un peu de tolérance, mieux connaître ses "congénères" pour mieux les apprécier, ce qui permettrait à ceux qui aiment la Tauromachie, d’avoir le droit de s’y intéresser sans se sentir "coupable" et jugé d‘office par un tribunal de bien-pensants, eux (pensez à l‘Inquisition). Comme je l’ai évoqué au début, il n’y a qu’un pas et il est petit, entre la tolérance et l’intolérance, la démocratie et la dictature, entre le juste et l’injuste, accepter que l’autre puisse penser autrement, et donc reconnaître à ceux qui aiment la corrida la liberté et la légitimité de leur choix. Personnellement, je n’aime pas tout dans la corrida et je ne suis pas en désaccord sur certaines de vos propositions et des avancées que vous demandez, et je pense avoir vu assez de corrida pour avoir une opinion objective de cet art traditionnel, puisque j’étais à une époque, photographe-reporter à l’AFPI et que j’ai couvert bon nombre de places taurines dans le Sud-ouest de la France. Mais rien n’est totalement bon ou totalement mauvais dans ce monde et puis tout est perfectible, rien n’est figé, il y a tellement de manières différentes pour éventuellement obtenir ou modifier les choses. Pour résumer ma pensée, je vous livre cette déclaration de Saint-Just qui était pris à parti par un autre révolutionnaire, lors de la convention de 1793, et qui a eu cette réponse extraordinaire : "Monsieur, je suis contre ce que vous dites, mais je suis prêt a donner ma vie, pour que vous puissiez le dire". Je finis mon propos sur cette maxime personnelle, qui peut s’appliquer à tous et à tout : "plonge ton regard au fond des choses, car la vérité est derrière l’apparence". La liberté n’a de sens, que si elle est applicable à tous. Merci de m’avoir lu, bien cordialement à vous.

Diego de Plana


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29 réactions à cet article    


  • simplematricule 1er juin 2011 22:52

    Monsieur Diego de Plana,

    Que de temps avez-vous du passer à pondre cette dissertation emprunte d’une touche de philosophie, une petite phrase de Saint-Just par ci, un discours sur la liberté par là (les larmes me viennent )... en noyant le malheureux poisson (pardon, taureau) dans LA TRADITION !
    Ah, ces chères traditions que l’on ne veut pas voir disparaître ... Puisque vous digressez allègrement sur le sort funeste de Ben Laden (on parlait pourtant de tauromachie, au départ), je vous suis d’un pas empressé sur ce terrain gadouilleux : demandez-donc à une petite fille fraichement excisée ou à une femme lapidée si la tradition a du bon ...
    Les traditions que nous, humains évolués capables de compassion, devons conserver sont celles qui ne nuisent pas à autrui ... bête ou homme. Les ’repères culturels’ dont vous parlez ne nécessitent pas, à mon sens, de tuer des animaux pour en faire un spectacle. Il y a bien des façons de se divertir de nos jours dans notre beau pays pour ne pas avoir à sacrifier (lentement) un taureau pour faire jouir la foule. S’ils aiment le sang, qu’ils se mettent donc un film. 
    En outre, comme vous le soulignez, nous sommes en démocratie ... y a t’il eu un referendum quelconque pour savoir si les français étaient d’accord pour inscrire la tauromachie au Patrimoine Culturel ? Surtout pas, manquerait plus qu’on vote non ! Bien à vous.

    • velosolex velosolex 1er juin 2011 23:14

      Point n’est besoin d’en rajouter quand on l’impression qu’un commentaire exprime parfaitement votre pensée. Si ce n’est que surenchérir à vos propos. Car pour moi aussi la justification de la tradition ne passe pas.
       La tradition comme le modernisme, quand on les agite comme des diktats, ne sont que les prothèses à la pensée. 
      La tolérance ne peut s’attacher à supporter plus longtemps certaines pratiques, qui heurte profondément la majorité des sensibilités.
      Les heures de la tauromachie sont comptés. Tout comme celle de la chasse à courre et de l’expérimentation dite scientifique sur les animaux.
      C’est dans le vent dans de l’histoire.
      Croire qu’en mettant certaines pratiques sous l’étiquette « patrimoine culturel de l’humanité » est une tentative bureaucratique, mais assez lâche et pathétique, pour se mettre au-dessus des lois morales.
      Mais même une cloche de verre n’empêche pas un fromage de pourrir.


    • thaumaetopea 2 juin 2011 00:48

      @Diego
      Vieux renard.


    • Croa Croa 2 juin 2011 08:51

      « Les abolitionnistes ne sont pas contre les aficionados »

      Oui, tout à fait ! Les aficionados sont des pigeons apparemment incapables de voir à quel point la corrida est un spectacle truqué. Ceci dit cet aspect est secondaire et il est normal de penser d’abord à la pauvre bête obligée de se défendre sans la moindre chance d’échapper à ses tortures.


    • Croa Croa 2 juin 2011 19:02

      Comme il y en a un qui a moinssè, je précise :

      Les adversaires des anti-corridas sont dans le grand mundillo, éleveurs de taureaux et organisateurs de corridas, tous richissimes, ainsi que les médias pourris qui font l’apologie de la tauromachie et les édiles qui, moralement et financièrement soutiennent tout ça en pensant que ça amuse le peuple.

      Quoique... ce soit aussi un peu les aficionados, finalement  smiley


    • MICHEL GERMAIN SO ! 2 juin 2011 19:26

      Publique,la torture, publique, pas public...na !

      Les uns et les autres connaissent ils la courses Camarguaise ? On n’y tue jamais le taureau...certains ont même des statues érigées dans les villages du SUD, du vrai sud...morts de vieillesse dans les prés où ils sont nés après avoir combattus les hommes en blanc durant quelques années... Pas de statues pour les hommes qui sont pourtant de vrais sportifs, courageux...

      les taureaux pas les toros...



      • Vladivostok 1919 Vladivostok 1919 2 juin 2011 08:19

        Tant qu’on y est à promouvoir la tauromachie, je propose de respecter aussi l’opinion de cette minorité de Français qui torturent des chats font des combats de chiens.... dépénaliser plus généralement les mauvais traitements faits aux animaux.

        Prendre son pied devant la souffrance d’une bête, torturé par un Drag Queen en oripeaux de carnaval, c’est de la TRADITION, les gars, ...pouvez pas comprendre !!!

        Les mômes devraient même être encouragé à cramer des insectes à la loupe, tiens, dés le plus jeune âge, ça nous fera des adultes bien dans leur tête.

        Putain de barges... ça explique bien des choses.


        • emphyrio 2 juin 2011 12:27

          Contre cette barbarie que représente la corrida, proposons donc l’éradication totale du toro. C’est une bête dangereuse et anachronique, plus inutile encore que le tradition, coûteuse car elle ne s’adaptera jamais à la stabulation, et qui prive le construction de milliers d’hectares de terres bon marché. Que le toro aille rejoindre dans les galeries de musées ses préhistoriques aïeuls, l’ours des cavernes et le tigre à dent de sabre. D’ailleurs ce rituel de la mort n’a plus de sens à l’ère des hécatombes silencieuses, qu’elles se produisent dans nos abattoirs ultra modernes ou sur le bord des routes.


          • Croa Croa 2 juin 2011 18:46

            Sans taureaux pas de veaux ! (Les taureaux ont une utilité.)

            Par ailleurs les taureaux de corrida ne viennent pas d’une espèce à part, il ont juste une spécificité raciale et ne sont pas obligatoirement méchants. Dans la corrida c’est l’homme qui est l’agresseur (comme la mise en scène est bien faite ça ne se voit pas.) Le rôle de la muleta n’est d’ailleurs pas d’énerver le taureau, c’est un leurre dans lequel il charge pour se défendre parce que sa vue est très basse (ça marche bien, hélas pour lui !)


          • Ariane Walter Ariane Walter 2 juin 2011 13:17

            mdr !!!


          • 65beve 65beve 2 juin 2011 20:10

            lebesteu,

            Et en plus, on nous annonce que le concombre espagnol est mis hors de cause dans l’épidémie.
            Donc vos compatriotes peuvent redoubler d’ardeur a un moindre prix.

            cdlt


          • Jeannette 2 juin 2011 12:49

             A l’attention de diego de plana,

            Super génial votre site, j’ai voulu savoir qui vous étiez et j’en suis arrivée à la conclusion suivante : de l’art et de la manière de faire parler de soi en surfant sur une autre actualité que sa propre prétendue valeur artistique et humaine  ! Vous avez une tendance fâcheuse à la logorrhée que votre lettre au ministre (sans majuscule) et à Madame Starozinski confirme.

            - Lorsqu’un homme cherche à se créer une autre réalité que celle qui lui a été donnée de par sa naissance, c’est qu’il est mal dans sa peau.

             Sur votre texte lui-même que j’ai eu beaucoup de mal à lire jusqu’au bout, c’est ma BA du jour :

            - Votre philosophie de bazar et de comptoir est pitoyable, un fatras contradictoire incompréhensible et à vomir

            - On en a rien à cirer que vous admiriez le courage de tel ou tel défenseur de la vie, surtout si vous jugez cette qualité à l’aune de celui que vous reconnaissez aux assassins en costume d’opérette des arènes et des coulisses de préparation des animaux que vous ne respectez pas. Nous en connaissons autant que vous et même plus de ce monde du massacre et ce n’est pas de voir un combat en plus que d’autres qui vous donne votre légitimité à imposer votre point de vue et à utiliser ce ton méprisant.

            - Votre référence à la période de l’occupation est assez intéressante … on a tout de suite une idée de votre personne. J’en déduis en effet que vous auriez été plutôt du côté du « bon beurre ».

            - Je suis ravie … car vous, vous savez ce que pensent les taureaux.  C’est votre promotion et votre jour de gloire, enfin vous montez au moins d’un cran dans l’échelle de l’Évolution. Du coup je pense que vous ne verriez aucun inconvénient à ce que nous vous fassions subir le même traitement car vous participeriez de cette manière à la promotion de l’art (sans majuscule) et peut-être même que cela vous permettrait d’améliorer la qualité de vos productions.

            - Je trouve indigne qu’un artiste de seconde zone puisse juger de l’engagement de quelqu’un.

            Et vous feriez mieux de vous appliquer à vous le conseil que vous donnez à savoir de vous « méfier de vos pulsions et jugements ».

            - quant à la tradition ininterrompue des combats de gladiateurs, de l’esclavagisme, de l’excision … où en serions-nous si des hommes ne s’étaient battus pour d’autres hommes. Je pense que vous approuvez également le viol comme une tradition guerrière puisqu’elle a toujours été appliquée et l’est encore, ou bien que l’on coupe immédiatement sans forme de procès la main d’un voleur dans certains pays, etc. etc. 

            - La Loi est claire, La maltraitance d’animaux doit être justiciable. La permissivité sur quelques parties du territoire de son respect au nom d’une tradition anachronique et inhumaine qui prône comme valeur, le machisme, l’asservissement, la torture …. est un scandale.

            - Laissez Saint-Just là où il est, surtout si c’est pour mal utiliser cette citation … attribuée à Voltaire ! L’expression de votre liberté ne doit pas ôter la vie à celle d’un autre, qu’il soit animal ou humain.

            - Dommage que nous considérions que notre combat est pour les hommes et pour les animaux indifféremment car je pense que (si j’étais comme vous) je vous aurais dans un premier temps volontiers sacrifié.

            - Votre seul moment de lucidité et information à peu près compréhensible que vous donnez est lorsque vous « craigniez » que la démarche des abolitionnistes vise à nous faire échapper à nos pulsions les plus primitives … eh oui, c’est exactement ce que nous voulons pour la grandeur de l’homme et l’obtention d’un avenir plus vivable.

             - Enfin et surtout profitez de la gloire éphémère que vous venez, malgré nous, d’obtenir et retournez à votre obscure petite vie anonyme et minable que malheureusement vous prolongez par la mort de nombreux animaux chaque jour.

            Bien entendu je ne vous salue qu’au minimum de ce que la correction m’impose.


            • Ariane Walter Ariane Walter 2 juin 2011 13:17


              Oh ! la ! la ! Quelle purge ce plaidoyer !
              L’amour de la corrida n’améliore ni le style, ni les neurones !
              Vu la qualité de cette défense,nous comprenons pourquoi ce spectacle doit être définitivement exclu du monde civilisé auquel nous aspirons !


              • voxagora voxagora 2 juin 2011 13:17

                .

                Vous faites une très bonne analyse,
                pleine de générosité, de nos contradictions d’êtres vivants.
                C’est tout à fait vrai que nous sommes empêchés d’exprimer l’agressivité naturelle
                que peut nous inspirer l’autre, 1er destinataire de la rivalité imaginaire,
                constitutive du psychisme humain.

                Cette agressivité brimée (vous dites « on ne peut plus rien dire sur rien ni personne »),
                dans la mesure où elle nous constitue et ne peut disparaître qu’avec nous,
                beaucoup de « défenseurs de .. » réussissent, eux, à l’exprimer,
                parce qu’ils en ont détourné le circuit : ils lui ont collé une étiquette de légitimité
                (par exemple, si on ne défend pas les animaux, c’est donc qu’on ne les aimerait pas,
                donc qu’on est un spéciste, si on est spéciste c’est qu’on est raciste,
                si on est raciste c’est qu’on est un criminel, et en tant que criminel on mérite .. le pire.

                Mais beaucoup de ces personnes sont absolument sincères,
                ce sont des écorchés vifs, qui ne peuvent prendre aucun recul avec cette contradiction.
                Malheureusement certains leaders d’opinion en abusent cyniquement.





                • liebe liebe 2 juin 2011 14:31

                  Prescription contre l’agressivité, je recommande un bon punching-ball ! Pas besoin d’aller massacrer un taureau, donc, cela évacuera l’agressivité et permettra à chacun de dormir sur ses deux oreilles ! 


                • voxagora voxagora 2 juin 2011 17:05

                  .

                  agressivité ne veut pas dire agression,

                  et n’implique pas forcément le contact physique.

                  L’envie de cogner qui se satisfait d’un puntching ball, c’est autre chose.




                • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 2 juin 2011 14:41

                  Même en écrivant 5000 pages, personne ne pourra me convaincre qu’il est bon d’organiser la torture publique d’une bête qui ne m’a fait aucune offense et ne me nuit en aucune façon. 


                  • Dominitille 2 juin 2011 15:56

                    Et le taureau ? Il a dit quoi ?
                    Pourquoi faut-il que les humains parlent toujours pour ou contre les animaux, alors qu’ils ne savent pas ce qu’ils (les animaux) pensent des agissements sauvages des humains ;


                    • HEJIRA HEJIRA 2 juin 2011 17:57

                      Article gerbant venant d’une personne gerbante, point final.


                      • vinvin 3 juin 2011 00:57

                        TOUT A FAIT !


                        On devrait mettre l’ auteur de l’ article dans l’ Arène, (ALA PLACE DU TAUREAU,) Cela va de soit !




                        VINVIN. 

                      • Mor Aucon Moraucon 2 juin 2011 19:54

                        Avant d’interdire une activité, il ne serait pas superflu d’essayer de la comprendre.

                        Par cet exercice de compréhension de ce qui se joue autour de la tauromachie, de nombreux lieux communs - tels que l’amalgame avec la clitoridectomie rituelle, le machisme, le fascisme, le sadisme envers les animaux, etc... - révéleraient ce qu’ils sont en réalité : de l’anthropocentrisme aveugle.
                        Cette compréhension commence par l’étude de la mythologie des premières civilisations. La tradition n’étant que l’histoire de la tauromachie permettant d’en expliquer la forme actuelle, seule la mythologie peut en révéler les sources profondes. C’est ce qui fait de la tauromachie, une manifestation culturelle bien plus complexe et profonde qu’une simple tradition barbare et sanglante. La métaphore que représente l’élégance et la mesure du torero face à la force démesurée de la bête est l’essence même de la lutte de l’être humain pour sa survie au sein d’une nature hostile et incontrôlable. Survie conditionnée par l’emploi des armes dont l’espèce humaine est la mieux dotée : l’art et l’intelligence. 
                        La tauromachie est condamnée à disparaitre d’elle-même, tous les éleveurs, toreros et aficionados entendus le savent. Nul besoin d’aucune loi. Elle disparaitra, marginalisée par la compréhension de la relation entre l’homme et la nature, à l’image de l’art d’un de ses plus grands faire-valoir : Curro Romero - le pharaon de Camas -, art qu’il ne distillait que rarement, presque par surprise - http://youtu.be/97o0LFdKsUM avec un fond de Camarôn et Tomatito comme clin d’oeil à Diego.

                        Voilà pourquoi je pense qu’il n’est pas recevable de vouloir déraciner cette activité par la loi. Encore moins par une loi promue par la bien-pensance la plus hypocrite qui soit.

                        • Jeannette 2 juin 2011 21:13

                          Nous n’avons pas besoin en l’occurrence de comprendre pourquoi on torture et on massacre cette pauvre bête. elle souffre basta ... et arrêtez de nous taxer d’anthropocentrisme. Toutes les recherches dans les domaines les plus variés s’accordent aujourd’hui à le dire la bête est un être sensible. 

                          Je ne veux pas donner des leçons de « bien penser » ni de morale, tout ce que je vois c’est un être vivant qui est torturé pour un jeu, pour un homme à qui je dénie une quelconque supériorité. Un peu d’empathie, ne nuira à personne.

                          De plus nous n’avons pas le temps d’attendre ce qui devrait logiquement disparaître de soi-même. Toutefois malheureusement je ne pense pas que notre société soit en bonne voie. Nous n’avons pas le temps, car si cela passe c’est la porte ouverte à l’inscription au patrimoine mondial et là ce sera plus difficile à éradiquer car il y a plus de nations baignant dans l’obscurantisme, la négation de l’Humanité, les droits de l’homme, alors le droit des animaux vous pensez !

                        • Mor Aucon Moraucon 2 juin 2011 21:35

                          Je comprends bien que vous ne ressentiez pas le besoin de comprendre quoi que ce soit susceptible d’ébranler votre foi. Peut-être qu’un concept comme celui de « cercle moral », tel que présenté par la psychologie cognitive et repris dans « The Blank Slate » de Pinker, pourrait vous aider à déceler, chez vous, l’anthropocentrisme dont je parle et que vous niez.


                        • Jeannette 3 juin 2011 16:39

                          l’humanité est désespérante. Au lieu de vouloir à tout prix étaler sa science (sachant comme disait l’autre que c’est ce qu’on étale le plus quand on en a le moins) un peu d’empathie pour contrebalancer notre sentiment de supériorité ne ferait pas de mal ....


                        • Mor Aucon Moraucon 3 juin 2011 19:30

                          Bel éloge de la stupidité. Merci d’être aussi transparente, Madame.


                        • vinvin 3 juin 2011 01:20

                          Moi ce que j’ aime bien dans les corridas n’ arrive que très rarement : Ce n’ est pas la mise a mort du taureau, mais plutôt lorsque c’ est le Toreros qui se fait « dessouder » par le taureau ! 



                          C’ est vrai que lorsque j’ apprend a la télé ou les journaux qu’ un toreros est mort, je rigole a ne plus pouvoir reprendre mon souffle !


                          Il y a quelques mois, j’ ai vu a la télé dans un reportage, un jeune con de 14/15 ans « toreros », et j’ attend avec impatience qu’ il se fasse « dessouder » par un taureau, car ce jour-là ce sera un jour de fête pour moi avec foi-gras et champagne. 


                          (Je suis désolé si vous CONtrarie, mais moi je n’ aime pas les fils de Putes) !

                           


                          VINVIN. 

                          • diegodeplana diegodeplana 3 juin 2011 19:54

                             

                            Droit de réponse à la haine ordinaire.

                            Merci à tous de vos commentaires, mais comme je suis directement pris à parti par un intervenant, je vais donc lui répondre, car même dans l’obscurantisme le plus total on peut espérer une petite lumière ;

                            Le commentaire de Jeannette est de très très très loin, le meilleur réquisitoire à mon encontre, avec un fort relent d’inquisition !!! serais-je un hérétique ? Pourtant, ma foi en l’humanité est encore en partie intacte.

                            Jeannette,

                            Je repositionne le contexte, cette lettre est adressée en réponse à la prise de position de Monsieur le Ministre de la Culture et pour la même raison, à Madame la Présidente de l’Alliance Anticorrida et PAS A VOUS personnellement.

                            Mais l’ayant rendue publique, j’en assume les conséquences et je prends la peine de vous répondre en quelques phrases (ne tombons pas dans la logorrhée) le mot est très impressionnant... mais s’applique de préférence à un afflux de paroles, qu’à l’écriture (prolixe eu été plus approprié) en rhétorique, figure de l’accumulation.

                            Bref, vous devriez refaire une BA de plus en relisant attentivement ce que j’ai écrit, afin de ne pas vous laisser emporter par vos pulsions incontrôlées et vos remarques déplacées très en dehors du sujet.

                            Je vous rappelle que le sujet proposé est : oui ou non le maintien de la corrida au Patrimoine Culturel Immatériel de la France.

                            Un vrai plaidoyer sur le sujet aurait été plus intéressant et plus constructif, que de passer vos nerfs en m’attaquant personnellement et sur mon travail... car le vrai sujet ce n’est pas MOI mais la CORRIDA, mais bon...

                            Si par hasard, vous relisez mon texte, vous verrez que je ne défends pas la corrida, mais le DROIT et la LIBERTE de l’aimer ou non. Ce n’est pas pareil.

                            J’ai d’ailleurs mis en début d’article que je n’étais pas d’accord sur tout, en ce qui concerne la corrida. Mais je ne suis pas là pour me justifier, j’assume entièrement mon texte et son contenu.

                            Si vous le permettez, je reprends quelques passages de votre commentaire :

                            - Effectivement, la gloire est éphémère, mais je ne vois pas très bien où est la gloire dans ce sujet et surtout pas dans la façon, grossière et agressive, dont vous le défendez.

                            - Ma philosophie de bazar... merci pour eux, savez-vous que les bazars en Orient sont des marchés publics, des lieux d’échange, là ou la vie s’écoule et où les idées s’échangent sans s’agresser, comme on aimerait pouvoir le faire ICI ! Mais, c’est l’Orient, c’est une autre culture.

                            - Quant à mon fatras contradictoire incompréhensible et à vomir, très beau et délicat

                            passage de votre intervention, peut-être avez-vous le cœur sensible au point de ne supporter que l’ordre autour de vous ? je me méfie toujours un peu de ceux qui aiment l’ORDRE, ça me rappelle de mauvais souvenirs.

                            - Pour ce qui est de la période de l’occupation, effectivement, il valait mieux être du côté du beurre, que du côté de ceux qui le rationnaient et s’en mettaient plein les poches grâce au marché noir. Bien entendu je n’ai pas voulu croire que vous puissiez faire référence au film « Au bon beurre » ce qui serait quand même très déplacé, voir tendancieux et limite diffamatoire à mon encontre.

                            - Quant à avoir tout de suite une idée de ma personne, vous devez être un très très grand psychologue ou un très grand visionnaire !! moi, au contraire, je n’ai pas d’idée sur ce que vous êtes et très sincèrement cela ne m’intéresse pas, ce n’est pas mon problème.

                            Toutefois, sans être un grand spécialiste du comportement, tout ceci est assez révélateur de votre souffrance intérieure, face à votre impuissance à accepter et à faire face à certaines réalités de notre monde et d’essayer de vous convaincre de la légitimité réelle de vos prises de positions aussi radicales. Il est facile de constater par votre réaction à mon article, que vos pulsions priment sur votre réflexion et que vos commentaires sont à la hauteur de vos jugements, incontrôlés, légèrement nauséabonds et indignes d’un débat sérieux et constructif. Vous faîtes partie, comme je l’ai dit dans mon texte, des personnes qui s’engouffrent dans une cause, certainement avec sincérité au départ, mais comme vous n’avez pas assez de sang-froid ni assez de maîtrise de vous pour pouvoir dialoguer sereinement avec quelqu’un, qui n’a pas le même point de vue que vous, vous finissez dans la violence, le vulgaire et le ridicule.

                            Je suis un peu désolé d’avoir à vous répondre ainsi, mais vous avez cru bon de vous en prendre à ma personne plus qu’au sujet proposé et ceci justifie cela, car moi je n’ai pas 13 ou 14 ans je sais lire entre les lignes et je ne vous ai pas attendu pour découvrir la turpitude et la lâcheté du monde.

                            - Vous parlez de ma promotion et mon jour de gloire, je n’ai pas besoin de cette gloire là, en revanche, si gloire il y a, c’est bien celle d’avoir fait émerger et mis en exergue chez vous, ce trop-plein de frustration et de mal être, causes de votre réaction et de vos débordements verbaux.

                            - Pour mémoire, cette citation est bien de Saint-Just et effectivement attribuée par certains auteurs à Voltaire... Mais là n’est pas le sujet.

                            - Enfin vous proposez de me sacrifier  ! Vous n’y allez pas de main morte ! Heureusement que j’ai assez de recul et le sens de l’humour pour relativiser votre propos... Me sacrifier, c’est trop d’honneur, revérifiez l’étymologie du mot et vous verrez que vous feriez de moi une victime et peut-être un martyre ! Pour le coup... quelle fin glorieuse.

                            Voilà Jeannette, tout ça n’est pas très brillant, mais je fais avec ce que vous m’avez donné... car je ne sais pas qui vous êtes, moi je me suis présenté au début de mon texte et je ne me cache pas derrière un pseudo.

                            Si vous souhaitez vraiment, de part vos convictions apparentes, être constructif et efficace pour la corrida, il faut dialoguer et pour dialoguer il faut apprendre à maîtriser vos pulsions, ce qui rendra votre jugement sur les évènements et sur les autres, plus lucide, plus tolérant et plus humain.

                            Pour conclure, rassurez-vous Jeannette, je n’ai pas besoin de surfer sur une autre actualité pour faire parler de moi, et au delà du sujet qui soit-disant vous préoccupe, c’est surtout cela qui vous met hors de vous et vous rend agressif. Pour ce qui est de l’art et de la qualité de mes productions, je ne saurais trop vous conseiller d’éviter de parler d’un sujet qui vous dépasse et qui demande une grande ouverture d’esprit (ce qui n’est pas votre cas) et dont apparemment vous ne connaissez pas grand chose, car là, c’est vous qui risqueriez d’être pitoyable, quoique le ridicule ne tue pas.

                            Quand à la suppression de la corrida, qui est quand même ce qui nous préoccupe ici, si il n’y a que des gens comme vous pour la défende et avec pour seuls arguments, ce fond de haine inassouvi... Alors la corrida a encore de beaux jours devant elle.

                            La correction ne m’impose rien et contrairement à vous, je vous salue.

                            Diego de Plana

                            ps : milles excuses pour ceux qui voulaient vraiment parler de la corrida, mais vu le ton du propos de Jeannette et de son contenu, je me suis autorisé un droit de réponse, qui est malheureusement, hors sujet.








                            • Vladivostok 1919 Vladivostok 1919 4 juin 2011 23:06

                              Tout à fait d’accord, Diego !!
                              ça c’est envoyé !!

                              Bon, sinon, on fait comme d’hab ce week-end, on torture un chat au chalumeau ?
                              J’ai un labrador si tu veux, mais je préférais le balancer du 15eme étage, pour le mois prochain.
                              Ha, la gueule du clébard, mort de rire..

                              Allez, tu me téléphones Diego,
                              Bises !

                              Vladi

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