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Accueil du site > Tribune Libre > La Crise qu’ils disent finie...

La Crise qu’ils disent finie...

La crise n’est pas une nouveauté, et il serait temps de s’attarder à celle qui à frappé le monde dans les années 30, afin de découvrir si des similitudes existent avec celle que nous connaissons, et s’il y a d’autres moyens d’en sortir par le haut.

Alors que des économistes bien intentionnés tentent de nous faire croire depuis quelques années que la crise est derrière nous, d’autres, peut-être plus perspicaces, pensent le contraire.

On se souvient que Christine Lagarde, bien avant qu’elle ne soit aux commandes du FMI assurait en 2007 que la crise était derrière nous, (lien) (autant ridicule que Waxman, l’auteur de la chanson :« la crise est finie  » écrite en 1933, alors qu’elle ne finira qu’en 1939), appuyée dans cette conviction par un certain nombre de politiques, voire d’économistes patentés, mais d’autres aujourd’hui, Raffarin en tête, pensent que le pire serait à venir. lien

D’ailleurs Ben Bernanke, le patron de la FED en est conscient, et contre toute attente, à décidé de maintenir son soutien exceptionnel à la reprise en attendant « plus de preuves d’une amélioration soutenue avant d’ajuster le rythme de ses achats ». lien

Alors, pourquoi ne pas s’attarder à analyser celle qui a frappé une bonne partie du globe dans les années 30 pour en comprendre l’origine ?

Un journaliste britannique, Chris Harman, qui nous a quittés en 2009, a fait un remarquable travail sur cette époque qui permet de comprendre les mécanismes qui ont provoqué tous ces bouleversements. lien

Il constate que la crise des années 30 avait réduit de moitié la production industrielle des 2 premières économies du monde de l’époque, les Etats unis, et l’Allemagne.

On pourrait presque ajouter… tout comme aujourd’hui.

A l’époque déjà, cette crise était complexe à comprendre, et 2 prix Nobel s’y étaient cassés les dents…Edward Prescott, et Robert Lucas : l’un évoquant « un épisode pathologique défiant tout explication… », et l’autre admettant « on ne sait pas ce qui est en train de se passer  »…

Il y avait pourtant des explications.

 L’économiste Henryk Grossman avait, dans les années 20, réfuté l’argument du socialiste Otto Bauer lequel était convaincu que le capitalisme pouvait connaitre une expansion indéfinie à condition que les différents secteurs de l’économie se développent en harmonie les uns avec les autres, démontrant l’erreur de cette analyse, affirmant « qu’un point serait atteint à partir duquel le déclin du taux de profit aboutirait à ce qu’aucun investissement nouveau ne pourrait être réalisé sans détruire complètement la profitabilité de l’investissement existant, amenant l’accumulation du capital à s’arrêter complètement  »...

La suite allait lui donner raison : la construction commença à décliner dès 1925, et comme l’écrivit un autre économiste : « l’augmentation de la production de biens durables en 1928-1929 était trop rapide pour pouvoir durer longtemps (…) les commandes de certains types de bien durables déclinèrent assez tôt dans l’année 1929 »…en effet, en 1928 et 1929 la production croissait 3 fois plus vite que la consommation.

Par exemple, 15 millions de postes de radio étaient produits annuellement pour seulement 4 millions de vendus.

Dès lors, la production commença à décliner à l’été 29 de 25%, puis de 25% supplémentaires l’année suivante, provoquant la chute des prix de l’immobilier, plombant les banques qui avaient prêté pour financer ce secteur, déclenchant finalement de nombreuses faillites bancaires.

Pour sortir de la crise, pas mal de solutions avaient été tentées à l’époque… le gouvernement américain achetait des récoltes, et les détruisait afin de faire monter artificiellement les prix… des camps de travail étaient créés afin d’occuper plus de 2 millions de jeunes chômeurs…des augmentations de salaires étaient décidées afin d’encourager la consommation… en vain.

En Angleterre, Lloyd George, l’ancien premier ministre qui proposait la réalisation d’un programme de travaux publics fut lucidement contesté par Keynes, celui-ci expliquant que ce programme n’aurait pu faire baisser le chômage que de 11%...

Mais si les faillites concernaient surtout les agriculteurs, les banques, et les petites ou moyennes entreprises, elles faisaient les affaires des plus grosses entreprises qui achetaient à bas prix les usines défaillantes et leurs machines, et en profitaient pour tirer les salaires vers le bas, ce qui n’est pas sans rappeler la situation actuelle.

Les géants de l’industrie continuèrent leur activité, laissant les petites compagnies supporter tout le poids de la crise, licenciant leurs salariés, sans pour autant sacrifier leur capital… tout comme aujourd’hui.

Cette situation provoqua un répit de courte durée, avant l’effondrement définitif.

En Allemagne, la crise provoqua la montée de l’extrême droite, laquelle avait trouvé son bouc émissaire : les Juifs, les Roms…entre autres. lien

Le chômage y était passé en 1930 de 1 400 000 à 3 100 000, et le pays, outre ces difficultés, pâtissait des conséquences du traité de Versailles, entré en vigueur le 10 janvier 1920, lequel obligeait l’Allemagne à s’acquitter annuellement d’une dette annuelle si lourde qu’il était quasi impossible de s’en sortir. lien

Le national socialisme allait se nourrir de cette situation, amenant, comme on le sait, l’avènement d’Hitler, lequel annula le traité de Versailles, et provoqua la seconde guerre mondiale avec les conséquences que l’on connait.

Mais une fois la guerre finie, le même modèle économique ayant été gardé, la croissance repris de plus belle : des millions d’humains avaient perdu la vie, il fallait reconstruire l’Europe… et aujourd’hui, nous nous retrouvons quasi dans la situation qu’ont connu de nombreux pays dans les années 30.

Dans son article, Chris Harman, mettait en évidence les similitudes « remarquables » entre cette crise, et celle que nous connaissons aujourd’hui.

Pointant du doigt l’internationalisation de la finance, la baisse du taux de profit du capital, l’écart entre l’épargne et l’investissement lequel avait été comblé par un investissement improductif et des dépenses spéculatives, l’augmentation des impôts, il a mit en évidence les convergences entre les 2 situations, et Martin Wolf, dans les colonnes du « Financial Times » enfonce le clou en décrivant parfaitement le mécanisme : « la machine à égaliser marche en sens inverse, et, de la même manière qu’elle a généré des profits fictifs dans sa phase ascendante, elle supprime ces profits dans la descente. Et pendant que cela continue de se dérouler, les consommateurs très endettés réduisent leurs dépenses, les sociétés se retranchent et le chômage s’envole  ».

Aujourd’hui, en France, la part de l’alimentation dans le budget des ménages a baissé d’un tiers en 50 ans, et selon une étude le l’ONG Oxfam, 42% de la population espagnole sera pauvre en 2025, et 15 millions de nos voisins d’outre-Rhin sont rentrés en pauvreté.

Alors si la crise des années 30 s’est finalement soldée par la 2ème guerre mondiale, comment pourrait se finir celle que nous connaissons ?

Personne ne peut imaginer une nouvelle guerre mondiale… et pourtant, il y a tant d’instabilité dans ce monde qu’il est difficile d’écarter définitivement une telle issue, à moins que les dirigeants de la planète ne décident de réduire les inégalités entre les plus riches et les autres… ce que permettrait en partie le Revenu de Base. lien

Il serait en effet grand temps de faire quelque chose, car le nombre de riches continue d’augmenter dans ce bas monde, et l’humain, comme le démontre ce court dessin animé, reste le pire ennemi de la planète.

S’il faut en croire les analyses de la Banque « Crédit Suisse », ils sont aujourd’hui 31,6 millions à posséder un patrimoine supérieur à 1 million de dollars dans le monde, contre 29,8 millions l’an dernier, répartis ainsi : 42% au USA, 8% au Japon, 7% en France, 5% en Allemagne, Grande Bretagne, et Italie, 4% en Chine et en Australie, le reste du monde se partageant les 20% restant.

Mais l’accroissement du patrimoine mondial ne fait pas le bonheur de tous : ces millionnaires ne représentent que 0,7% des humains de la planète et alors que ces millionnaires détiennent 41% de la fortune mondiale, 68,7% de la population mondiale ne détient que 3% des richesses.

Martin Hirsch, l’initiateur du RSA a eu cette jolie sortie : « ça revient cher d’être pauvre  » (lien) et le chanteur Robert Charlebois a résumé assez bien la situation sur l’antenne de France Culture dans l’émission « à voix nue » en déclarant : « c’est comme des petits enfants qui se battent dans une cour d’école… l’économie, c’est quoi ? C’est un sac de bille, (…) dans une cour de récré on donne 10 billes à tout le monde, et au bout d’une heure, y en un qui a 100 billes, les autres n’en n’ont plus, et s’il ne redonne pas ses billes, qu’est-ce qu’il va se faire chier !"  lien

Comme disait Vladimir Jankélévitch : « le diable n’est fort que de notre faiblesse, qu’il soit donc faible de notre force  » et comme ajoute mon vieil ami africain : « ils ne sont pas plus grand que toi, c’est seulement que tu es à genoux ».

L’image illustrant l’article vient de « tousoptimistes.com »

Merci aux internautes de leur aide précieuse

Olivier Cabanel

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Le site « revenu de base  »

L’enjeu du salaire, Bernard Friot, éditions la dispute.

Revenu de citoyenneté, droit au travail, intégration sociale, revue du mauss n°7, 1996

Fin du travail et revenu universel, Michel Husson, n°176, juillet 2005

L’allocation universelle, Yannick Vanderborght et Philippe Van Parijs, la découverte 2005


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60 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 22 octobre 2013 09:33

    Parait qu’il y a une crise, mais soyons réaliste, si la crise ne profitait à personne il n’y aurait pas de crise.
    Il n’y a jamais eu de crise, il n’y a qu’un pouvoir de la richesse et de l’autoritarisme, avec pour dogme la supériorité, les privilèges et les inégalités, qui s’exerce jour après jour, de plus en plus durement, et qui amasse avec ce système d’exploitation férocement anti-social des profits de plus en plus larges..........

    voir : CRISE, QUELLE CRISE ?


    • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 11:10

      robert

      vous doutez de la crise ?
      ça, ça me surprend un peu...
      qu’elle arrange provisoirement les grosses entreprises, et les milliardaires, c’est possible,

      mais de là à la renier ?
      et puis arrive un moment ou ils vont commencer à s’inquiéter...
      c’est ce qui se passe actuellement... tout comme en 29
       smiley

    • lambda 22 octobre 2013 09:37

      C’est en effet dans le regard porté sur l’Histoire qu’il faut comprendre l’avenir qui dans le moment

       présent annonce la 3ème guerre mondiale - voir lien


      • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 11:11

        lambda

        effectivement, le lien est tout à fait approprié.
        merci de l’avoir proposé

      • Kern Kern 22 octobre 2013 09:52

        Quelle crise ?

        « Il n’y a pas de crise : il y a Sarko , la France est riche : je vais leur faire rendre gorges aux Riches, comment que je vais te les vider ,moi , les paradis fiscaux : je vais leur montrer comment qu’il s’appelle François : pour ça ; faut juste voter pour MOI »

        Ca été fait : z’y vas

        Il a des excuses ; il peut pas être au four et au moulin , en ce moment il y a Léonarda qui fait rien que de l’embêter , mais une fois que cela va se tasser

        Comment qu’il va te l’inverser la courbe du chômage : vont plus savoir ou tourner de la tête nos chomdus tellement y va y avoir de boulot

        D’ailleurs ça a commencé : Montebourg à mis à genou Titan : ça rembauche plein pot

        http://www.20minutes.fr/economie/1239909-20131022-montebourg-va-recevoir-cgt-goodyear-evoquer-projet-doffre-reprise-titan

        Et l’auteur qui nous parle de crise  !!!

        Des fois je m’interroge sur la sincérité politique de Cabanel


        • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 11:12

          kern

          vous avez raison, le chiffon rouge agité par les médias sur le cas léonarda est bien plus intéressant que cette crise que l’auteur a manifestement inventé.
           smiley

        • ZenZoe ZenZoe 22 octobre 2013 10:30

          S’il y a une crise, elle n’est en tout cas pas énonomique, elle est sociale.

          On nous bourre le mou. L’économie tourne, elle tourne très bien même. Certes, on aime à nous montrer des secteurs en crise, des entreprises en faillite, et il y en a, c’est vrai. Mais c’est normal, le marché vit et bouge. Et à côté de secteurs en crise, il y en en plein essor, avec des entreprises qui font des profits records. Le monde est riche, l’Europe est riche, la France est riche, et les profits augmentent. Tous les magazines un peu sérieux pointent non pas un appauvrissement général, mais une flambée des inégalités et l’essentiel des capitaux accaparé par une toute petite minorité, plongeant le reste dans la misère. C’est là où se situe le hic.
          Ce n’est donc pas avec des mesures économiques qu’on va régler la situation, c’est avec une des mesures financières et sociales, ie une meilleure régulation des capitaux et une meilleure répartition des profits.


          • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 11:15

            Zen Zoe

            bonjour...
            seulement une crise sociale ?
            j’espère alors m’être trompé, mais j’ai bien peur que nous ne soyons en présence d’une réelle crise financière, dont le pic n’est pas encore atteint.
            et tant mieux si je me trompe.
            pour l’instant, cette crise profite aux gros qui en profitent pour faire pression sur les salariés, et licencie à tour de bras pour ne pas attaquer leur capital,
            mais la consommation est en chute libre, et bientot un vent de panique pourrait souffler.
            on en reparle ?
             smiley

          • ZenZoe ZenZoe 22 octobre 2013 12:02

            Olivier,
            J’essaie de dire qu’il n’y a pas de crise « économique », c’est-à-dire de une crise de croissance, puisque de gigantesques profits continuent bien à être réalisés dans de nombreux secteurs - ni de crise financière, puisque l’argent est bien là et qu’il circule bien, n’ayez crainte.
            On essaie de nous convaincre qu’une crise économique et financière est là pour forcer les gens à accepter une dégradation toujours plus grande des conditions de travail et à s’approprier encore plus leur épargne.
            Ce que je veux dire est que le problème se situe au niveau de la répartition des profits créées, et d’une appropriation gloutonne des profits de tous par quelques-uns. C’est donc plus un problème de société : quel niveau d’inégalités sommes-nous prêts à accepter ? Cette question se règle avec des lois fixant une limite aux abus, et garantissant une rémunération plus équitable pour tous.


          • ZenZoe ZenZoe 22 octobre 2013 10:32

            Bonjour Olivier ! Tout entière à la rédaction de mon commentaire ci-dessus, j’ai oublié de dire bonjour. Impolitesse réparée j’espère !


            • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 11:16

              pas de soucis !

               smiley

            • Bulgroz 22 octobre 2013 11:26

              Leonarda : la presse européenne sans pitié pour Hollande

              Le « zigzag du président ». En Allemagne, à l’image de Der Spiegel, la presse commente la décision de François Hollande dans l’affaire Leonarda avec sévérité.

              « À la fin de cette semaine, il est affaibli », conclut le magazine de centre gauche. [...] La remarque la plus acerbe se trouvait dans Die Welt. « L’affaire pourra servir pour de futurs historiens comme l’exemple même du talent rare de François Hollande pour prendre des décisions et les saper en même temps », écrit le quotidien conservateur. [...]

              En Espagne, l’intervention de François Hollande laisse pantois le journal El Pais. « Le président a transformé l’affaire Leonarda en une affaire d’État à l’occasion d’une intervention télévisée qui devait mettre fin à la tempête politique », s’étonne son correspondant en France, de retour de Mitrovica où il s’était déplacé pour couvrir le sujet. Le journaliste qualifie également de « scène inédite » la réaction de l’adolescente, qui « se permet de donner une leçon au chef de l’État français ». Le résultat, selon le journal de centre gauche, est « la plus grande crise politique de la présidence de Hollande ».

              « Gifle à François Hollande. Leonarda bat le président un à zéro » (La Stampa). En Italie aussi, la presse est cinglante. « Hollande mécontente tout le monde », titre le Corriere della Sera qui commente : « À peu de mois du vote européen, avec une popularité au plus bas et le lepénisme en grande ascension, l’affaire Leonarda met en crise le gouvernement de Paris. » [...]

              Les journaux sont stupéfaits de voir une adolescente de 15 ans, « la Rom la plus médiatisée au monde », répondre en direct et défier le président de la République française.

              En Grande-Bretagne, The Sunday Times estime que « l’affaire Leonarda devrait rester dans l’Histoire comme un nouvel exemple des tentatives de Hollande de faire plaisir à tous, pour finir par mécontenter tout le monde ». [...]


              • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 11:46

                zorglub

                a part enfoncer les portes ouvertes sur cette piètre affaire léonarda, je n’ai pas vraiment saisi le lien avec la crise, qui ne semble pas vous préoccuper beaucoup.
                un peu comme s’il y avait le feu à la maison, et que vous vous préoccupiez de la couleur des rideaux...
                 smiley

              • Kern Kern 22 octobre 2013 12:10

                @ Cabanel

                Vous pouvez minimiser tant que vous voudrez l’ Affaire Léonarda : il n’en reste pas moins que ça commence à faire beaucoup

                L’Affaire Cahuzac ; c’était pas mal

                Mais l’Affaire Léopolda (1) ne fait que le confirmer : nous avons à faire à une sacrée équipe de bras cassés

                Avouez-le Cabanel : jamais vous n’auriez imaginé çà  ?

                Cela en devient grotesque

                (1) : http://www.dailymotion.com/video/xv9r3x_francis-blanche-la-leopolda-chanson-francaise_music

                Cadeau pour détendre l’atmosphère


              • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 13:59

                kern

                avec les politiques, on n’est jamais à l’abri de surprises
                ceci dit, « l’affaire léonarda » est un joli gâteau dont les médias font leurs choux gras
                si on prend du recul, la façon dont hollande a tranché n’est pas si maladroite.
                mais qu’importe.
                ne croyez vous pas que l’urgence soit ailleurs ?
                 smiley

              • Klisthène 2017 Kxyz 22 octobre 2013 11:46

                la crise financière est finie pour son épisode 1..la suite après européenne 2014..on va révélé aux européens l impasse dans laquelle la zone euro se trouve..Le patronat allemans d s inquiétant de la situation a demandé à la chancelière de revoir sa politik d euro fort..un espoir du coté de Franckfurt..ne rêvons pas trop ..
                pour ce qui est du peak oil nous sommes en plein dedans et sans politik de transition energetik courageuse point de salut.
                enfin la crise du à notre productivisme qui tente d entretenir la société de consommation sur lequel le capitalisme assoit sa domination est loin d être terminée puisque comme disait si sagement Albert Einstein « 
                  » un problème crée n epeut être résolu en réfléchissant de la même manière qu ’il a été crée " ....



                • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 11:50

                  Kxyz

                  je connaissais cette phrase d’Enstein, et effectivement elle me semble tout à fait appropriée.
                  en effet, il n’y a pas que la crise financière décrite dans l’article, 
                  s’y ajoute la crise énergétique.
                  le nucléaire, on l’a vu, nous mène droit dans le mur...
                  le pic pétrolier n’est pas loin, et le relais avec les énergies propres est loin d’être mis en place.
                  quand à l’allemagne, merckel tente de trouver un accord avec les socialistes du spd, mais si l’accord se fait sur un smic situé en dessous du niveau de pauvreté (c’est ce qui est en train de se passer), je doute que ça améliore la situation des 15 millions d’allemands qui sont dans la misère.
                  merci de votre commentaire.

                • Klisthène 2017 Kxyz 22 octobre 2013 12:38

                  précision mon cher olivier un baril entre 80/100 dollars le peak-oil nous y sommes en plein..
                  pour info
                  http://oleocene.org/node/5


                • Loatse Loatse 22 octobre 2013 12:05

                  Bonjour Olivier,

                  Je ne sais ou ils voient que la crise est finie, je dirai plutôt qu’elle s’alimente un peu plus de jours en jours..

                  Bruxelles décide qu’il nous faut augmenter taxes et impots... Effectivement c’est répercuté sur les ménages, les entreprises et le gouffre (la dette qui elle aussi s’auto alimente) ne semble pas près d’être comblé...

                  Les ménages français se serrent la vis..

                  et donc comme la consommation des ménages se restreint drastiquement, les entreprises (qui elles aussi voient leurs charges augmenter) cherchent à rogner sur leurs frais pour maintenir leur produit compétitif et s’en vont chercher leurs fournisseurs à l’étranger..

                  Le serpent qui se mord la queue en somme puisque c’est reculer pour mieux sauter à savoir que les fournisseurs et leurs employés laissés sur le carreaux n’achèteront pas leur produit même à des prix serrés mais leur préfèreront par nécessité des produits d’importation à très bas coût et à piètre qualité bien entendu...

                  C’est ainsi que la poste qui commande ses scooters (3000) en chine plutôt que chez le francais peugeot ne pourra pas vendre ses produits financiers aux chômeurs de cette industrie qui ont leurs compte chez elle...

                  Quand à « nos esclaves » voici comment ils vivent ou plutôt meurent.... quand la pollution de leur industrie s’ajoute à celle des centrales à charbon..

                  http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/21/pollution-chine-metropole-paralysee-epais-nuage-particules_n_4135688.html

                  Eux sont dans les ténèbres, nous aussi mais symboliquement parlant.. (les fameux « 3 jours » ?)

                  A quand un peu de lumière, soit la fin du tunnel ? On voudrait la mort de l’europe on ne s’y prendrait pas autrement..



                   


                  • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 13:57

                    Loatse

                    je partage totalement et remercie.
                     smiley

                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 octobre 2013 07:38

                    Loatse,
                    Vous croyez encore que l’ UE et l’euro sont faits pour le bonheur des peuples ?

                    Ils nous ont bien roulés dans la farine, non ?

                    Martine Aubry septembre 1992 : « L’Europe, ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale, et moins d’exclusion. » Rêve !

                    Ou Chirac : « L’euro, pour nous Français, est une chance, plus de choix dans nos achats, des prix plus bas, de nouvelles parts de marché, d’investissements, donc plus d’emplois, et plus des stabilité dans un monde incertain, etc » Rêve !

                    L’UE et l’euro ont été inventés par les Américains pour nous coloniser, en ficelant ensemble 28 pays, avec une monnaie impossible à dévaluer, et des Traités ultralibéraux qui ont enlevé aux Etats toute possibilité de se défendre.

                    Pour éviter que l’ Europe ne devienne un concurrent mondial des USA, et aussi pour nous piller au bénéfice de la finance et des multinationales.

                    La question n’est pas de sauver ces Traités qui vont nous ruiner comme ils ont ruiné la Grèce, le Portugal et l’ Espagne, mais de comprendre qui tire les ficelles ? et de sortir de cette usine à gaz et à ruiner les peuples.


                  • soi même 22 octobre 2013 12:28

                    bonjour Olivier, on joue au saute mouton, on lancer un sujet, par exemple celui si ;

                    1000 € pour tous... utopie ou nécessité ?On joue au professeur dans les question réponse, surtout on réfléchie pas au conséquence de le financer par l’impôt, mais comme c’est dit par des pointure de l’économie, et bien c’est valable même si cela ne peut être catastrophique.

                    Et là tu nous refait le coup ;

                    « Il constate que la crise des années 30 avait réduit de moitié la production industrielle des 2 premières économies du monde de l’époque, les Etats unis, et l’Allemagne. Et que ces deux pays on ue justement recourt au déficit pour redonner un semblant d’activité industrielle.

                    Et cette équitation à finie par l’économie de guerre le boum économique des Etats unis à été justement cette guerre de 39-45 et ce fait n’est pas nouveaux il a été de même en 14-18 avec le crédit bail fait aux alliées Français et Britannique qui ses sont rattraper sur leurs proies par l’intermédiaire du Traités de Versailles.

                    Quand à l’Allemagne il est très facile de la fustigé d’avoir basculé dans le Nazis, cela évite de toute évidence de regarder les responsabilités de nos politiques de l’Époque

                    http://www.causes-crise-economique.com/hyper-inflation-weimar-allemagne.htm

                    Il étonnant que tu ne face pas le liens entre ce tu décrit ici avec cette proposition que tu acquiesce là ;

                      « La question essentielle est celle du financement.

                    Les économistes qui se sont penchés sur la question estiment que cette mesure couterait autour des 200 milliards annuels.

                    Ils envisagent différentes solutions : Marc de Basquiat préconise un impôt proportionnel sur l’ensemble des revenus, Jacques Marseille choisit la fusion de l’aide sociale, du système de chômage et du système de retraite et d’autres imaginent la redistribution de la rente pétrolière, ou un impôt sur le patrimoine… dont le détail est sur ce lien.

                    Encore plus pragmatiquement, Baptiste Mylondo prenant acte que, d’après notre PIB (produit intérieur brut), la France est le 5ème pays le plus riche du monde, conclut que si l’on partageait le revenu disponible après versement des prestations sociales et prélèvement des impôts directs, il s’élèverait à 1276 € par mois et par personne. lien

                    Au-delà de ces différents scénarios, d’autres pistes existent, comme la récupération des capitaux exilés.

                    D’après un rapport dévoilé en janvier 2013, la fraude fiscale représenterait entre 60 et 80 milliards annuels (lien) bien au delà des 36 à 50 milliards estimés par le Sénat en juillet 2012. lien » 

                    Et oui comme si l’État et les politiques deviendraient vertueux tous un coup ?

                    je t’es répondue cela :

                    « j’espère maintenant avant mettre cette position en place et d’abord rétablir se qui a été supprimer en 1974, et la il y a un os, c’est qu’est inscrit dans le traité de Lisbonne ,

                    - « Article 123 : « Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres. L’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. » L’article 123 reprend l’article 104 du traité de Maastricht, également identique à l’article 181 du traité constitutionnel européen. »

                    Donc ce projet est bien une utopie, car visiblement, il y a pas les moyens de le faire, pour une raison simple nous avons la possibilité de rembourse notre dette à court terme. !

                    Économiquement nous sommes ferrer dans une nase, pour être plus clair piéger ! »

                    Pas de commentaire de votre part sur cette réalité.

                    Et pour finir je t’invite à étudier ses propos :

                    « La Loi Sociale Fondamentale

                    Un essai de
                    Rudolf Steiner
                    GA 34 / Bn 34.1.17

                    « Le bien-être d’une communauté d’êtres humains travaillant ensemble
                    sera d’autant plus grand
                    que l’individu prétendra moins au produit de son propre travail
                    pour lui-même ;
                    c’est-à-dire au plus il transférera le produit de son travail aux autres,
                    et au plus ses propres besoins seront satisfaits, non par son propre travail,
                    mais par le travail des autres. »

                    Par ailleurs je n’attends pas de ta part une réponse éclairé que tes éternelles réponses qui sont des véritables dérivatifs aux véritables questions qui se pose réellement.

                    Tu préfères que l’on s’enfonce dans cette Union Européenne est m’est un clone de ce qui était naguère l’Union Soviétique avec tous ses cortèges d’horreur !

                    Qui dit mot consent !








                    • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 13:56

                      soi même

                      ton commentaire pose un problème de crédibilité
                      la fin de celui ci est éclairante
                      qui dit mot consent ?
                      la vrai phrase est « qui ne dit mot consent »
                      ce qui change tout.
                      tu devrais mettre un peu d’ordre dans ta pensée, une chatte n’y retrouverait pas ses petits.
                       smiley

                    • soi même 22 octobre 2013 19:26

                      @ Olivier, je vais traduire ton message, Monsieur votre cravate est de travers, j’en attendais pas moins de ta pars, et bien non. j’attendais que tu te nouille la chemise au lieux de resté BCBG dans ta réponses.


                    • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 22:26

                      soi meme

                      réponse bcbg ?
                      t’es gonflé.
                      j’avoue humblement n’avoir pas compris le sens profond de ta pensée.
                      désolé.

                    • soi même 23 octobre 2013 09:31

                      Bonjour Olivier, ce que je voulais te faire remarquer que les optimistes remarques de tous à chacun comme quoi la crise elle est finie sont soit des imposteurs, soient des incompétents chroniques.
                      La complicité de l’économie actuelle pourrait se comparé à la complexité d’un engrenage d’une montre à la seul différence que c’est toujours la même montre que l’on a régulièrement rajouter des pièces d’engrenages dans l’espoir qu’elle soit toujours adapter un point vue unilatéral de concevoir l’économie.
                      Car si l’on regarde d’une manière brute l’économie elle se base de plus en plus sur une donnée erroné qu’il faut privilégier la rente du capital coûte coûte , et le cache misère de la répartition social pour rééquilibre les disparités salariales est en trait de faire long feux. Je ne te fais pas dire que ce qui a fait notre fierté fut un temps chez nous, et en même temps une hypocrisie sans nom.
                      Car il a été le meilleur moyen justement d’empêcher tous évolutions et rénovations économiques social.

                      Et cette fameuse crise économique qui pour certain serait loin derrière nous, et pour d’autre on est en plein dedans,viens justement des choix économiques que l’on a toujours privilégier.

                      Pour ceux qui pensent que la crise est loin derrière eux, c’est qu’ils pensent avoir acquit d’une manière définitive de s’émancipe de toutes règles qui les contraignaient à une participation de rétribution social de leurs plus valus et de se fait ne partage plus l’idée de se contraindre de participé à la rétribution morale de équité social.
                      C’est la position la plus réactionnaire qui s’exprime actuellement et qui semble remporté la mise fasse aux différentes positions étatiques des différents pays qui ont fait un compromis entre la position radicale du communisme d’état qui concentraient dans un pouvoir pyramidale le vœux pieux de faire la société idéal, et les dits états qui ont fait un compris en instaurant en compensation d’un capitalisme privé, une contre mesure qui est appeler en France l’état providence.

                      Et que constations aujourd’hui, le système économique étatique communisme conduit à un hyper-capitalisme étatique qui était contrôler par un apparatchik et bureaucratie du pouvoir au détriment du des personnes, on retrouve se fonctionnement théorique dans le roman de Thomas More Utopie. Et de l’autre l’État démocratique-social, qui consent la rétribution social sous couvert du strict contrôle de l’État tous en favorisant la croissance du capital privé qui ne remplie plus ses obligations et à forcé les états à avoir des dettes colossales.

                      Et bien le constat est qu’il y a bien une double faillite des modèles économiques qui a finie par submergé et subjugué le monde politique qui est devenue le plus servile auxiliaire de se capitalisme débridé .

                      D’où ma question, que proposez vous ?


                    • Agonymous23 22 octobre 2013 12:46

                      Olivier Cabanel ou l’éternel pessimiste. smiley

                      Comment maintenir la peur à tous les niveaux, sur tous les sujets et faire de l’angoisse une vraie ligne de conduite. smiley

                      Et l’amour dans tout ça, hein, l’amour ça ne vous dit rien ? smiley L’espoir, le bonheur, le changement de point de vue, pfff…

                      Allons bon, crise, Fukushima, politique, Fukushima, crise …, Fukushima... smiley

                      Croyez-vous vraiment que les gens raffolent de tous ces sujets ? Bah non, mais vous rafffffolez de les affoler dès qu’un tout petit petit petit nouveau truc vient mettre un peu d’inespoir dans vos lignes, alors c’est reparti, Fukushima, crise, politique, et de temps en temps une petite bulle d’air...  smiley

                      Puis crise, Fukushima, etc, politique, crise et Fou, coup du berger en D8, échec et matez mon smile. smiley

                      P.S : Ne le prenez pas que pour vous (jaloux va), c’est aussi pour titiller mon pote antyreac & co, nous y’en a être en pleine partie sur un plateau bien diffélent (comme dirait votre ami aflicain),

                      et au moins, on s’marre bien… smiley smiley

                      smiley


                      • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 13:50

                        anonymous

                        l’éternel pessimiste ? moi ? mes amis disent exactement le contraire.
                        de toutes façons, mon avis importe peu.
                        je ne donne que celui d’économistes responsables, 
                        j’ai le sentiment qu’ils sont dans le vrai, et tout dans la réalité peut le laisser supposer.
                        alors bien sur l’amour...
                        avec un grand A
                        pourquoi pas ?
                        pas sur que ça suffise d’aller voir les banquiers avec les yeux pleins de larmes en leur demandant d’attendre un peu que la situation s’arrange.
                         smiley
                        mais vous avez raison, soyons optimistes.
                         smiley

                      • Agonymous23 22 octobre 2013 14:19

                        Dakavek vous... smiley

                        Regardez, j’ai trouvé 2 héros, sérieux... smiley

                        Ils font la tournée des amphis pour conter l’aMour, guitare à la main...
                         smiley


                      • BA 22 octobre 2013 12:48

                        Vendredi 18 octobre 2013 :

                        La dette publique des Etats-Unis s’est alourdie de 328 milliards de dollars en une seule journée : record historique battu.

                        Dette publique des Etats-Unis : 17 075 milliards de dollars. Record historique battu.

                        http://www.washingtontimes.com/news/2013/oct/18/us-debt-jumps-400-billion-tops-17-trillion-first-t/#ixzz2iC91FmNl

                        Aux Etats-Unis, l’Etat fédéral va se déclarer en défaut de paiement.

                        Et en Europe ?

                        En Europe, l’Union Européenne sera en cessation de paiement à la mi-novembre.

                        Lisez cet article :

                         UE/Le budget européen menacé de cessation de paiement à la mi-novembre.

                        La Commission européenne a demandé lundi au Parlement européen d’approuver en urgence un versement de 2,7 milliards d’euros supplémentaires pour le budget 2013 afin d’éviter à l’Union européenne de se retrouver en cessation de paiement à la mi-novembre.

                        « J’ai été informé ce matin par les services du président de la Commission européenne du risque de cessation de paiement à la mi-novembre », a annoncé le président du Parlement européen Martin Schulz à l’ouverture de la session plénière à Strasbourg.

                        « C’est une requête que je vous soumets », a-t-il expliqué. « J’ai demandé une réunion d’urgence de la commission des budgets mardi pour examiner le fonds de l’affaire et si une demande est soumise par le Conseil (qui représente les 28 Etats-membres de l’UE), un vote pourrait être organisé jeudi », a-t-il plaidé.

                        Les chefs des groupes politiques ont accueilli très fraichement la demande de la Commission.

                        « Il y a quelque chose de bizarre dans cette histoire », a lancé le co-président des Verts Daniel Cohn-Bendit.

                        « Vous n’allez pas me dire que la Commission européenne a découvert vendredi après-midi qu’elle n’avait plus d’argent. Quelqu’un se fout de notre gueule dans cette histoire », a-t-il accusé.

                        Le chef du groupe du Parti Populaire Européen Joseph Daul s’est montré tout aussi sévère. « Qui nous dit que si nous approuvons ces 2,7 milliards d’euros le Conseil sera encore prêt à adopter les deux autres budgets rectificatifs de 3,9 milliards d’euros et de 400 millions d’euros ? », s’est interrogé M. Daul.

                        Un bras de fer a été engagé entre les Etats-membres et le Parlement européen sur le budget de l’UE pour la période 2014-2020.

                        Les députés européens ont conditionné leur approbation définitive de ce budget pluriannuel au déblocage par les Etats membres d’une somme de 3,9 milliards d’euros supplémentaires pour boucler les comptes de 2013.

                        Un des points d’achoppement est une enveloppe de 400,5 millions d’euros au profit de l’Allemagne, de l’Autriche et de la République tchèque pour les dégâts occasionnés par les inondations de mai et juin, et au profit de la Roumanie pour les dégâts causés par les incendies qui ont ravagé ses forêts à l’été 2012.

                        L’Allemagne et d’autres pays souhaitent que cette enveloppe soit incluse dans le cadre des 3,9 milliards d’euros, mais le Parlement n’est pas d’accord et demande que les quelque 400 millions proviennent de nouvelles dotations.

                        En raison des divergences entre les Etats-membres et le Parlement, le vote du budget pluriannuel, prévu cette semaine, a été repoussé en novembre.

                        http://www.romandie.com/news/n/UELe_budget_europeen_menace_de_cessation_de_ paiement_a_la_mi_novembre32211020131930.asp


                        • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 13:53

                          BA

                          merci de cette riche contribution qui vient confirmer ce que j’ai publié.
                          il serait temps d’ouvrir les yeux (je parle pour ceux qui doutent de la réalité de la crise)
                          nous n’allons pas vers des jours meilleurs,
                          hélas.
                          mais allons nous rester à genoux ?
                          « être ou ne pas être’ » disait l’autre...
                          voulons nous être, ou devenir ?
                           smiley

                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 octobre 2013 07:59

                          BA,

                          Deux petites remarques :

                          **** Le budget de l’ UE, ce sont les impôts des contribuables européens, l’ UE n’a aucune ressource propre, elle ne produit rien, ne vend rien.

                          C’est un tour de bonneteau, par exemple la France donne chaque année 22 ou 23 milliards au budget de l’ UE, elle en reçoit 14, sous forme de subventions diverses, PAC, aides aux Régions, aux Musées, etc , comme si c’était un cadeau de l’ UE, alors que ce sont nos impôts qui reviennent.

                          La différence sert à d’autres pays, (sans que visiblement elle ne contrôle grand chose), et à mener grand train pour les élus au Parlement et aux fonctionnaires, qui eux, n’appliquent jamais l’austérité qu’ils décident pour nous..., les fonctionnaires européens peuvent partir à la retraite au bout de 15 ans !

                          L’Europe, c’est la PAIE !

                          *** Autre remarque, le « bras de fer » avec le Parlement, c’est de la rigolade, le Parlement européen n’a aucun pouvoir du tout, il est consultatif, et encore pas sur tous les sujets.

                          La seule utilité du Parlement européen serait de servir de lieu de contestation pour ceux qui veulent sortir leur pays de cette Tour de Babel. Sinon, il coûte un bras, ne sert strictement à rien, et pose un problème majeur de démocratie :

                          Les seuls qui sont élus n’ont pas de pouvoir, et ceux qui ont le pouvoir ne sont pas élus.


                        • lambda 22 octobre 2013 13:05

                          Ghandi avait répondu lors d’une interview que la civilisation occidentale était«  » une bonne idée« - phrase à tiroirs qui demande réflexion

                          Dans le cas présent au vu de mes connaissances je pense qu’une civilisation se crée non pas naturellement mais est au contraire pensée, organisée par des »«  »Elites«  »" dirigeantes qui orientent les masses pour encore plus de pouvoir et construisent par le biais d’Organisations politiques, religieuses, financières, et philosophiques leur mise en place à des fins dont ils sont les seuls bénéficiaires

                          ces liens donnent quelques pistes 


                           

                          • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 16:33

                            lambda

                            merci de toutes ces pistes éclairantes.
                             smiley

                          • heliogabale heliogabale 22 octobre 2013 14:22

                            La crise n’est que la période où survient la maladie (ses symptômes).

                            La crise est derrière nous, mais elle a laissé le système tel un légume géré par une machine artificiel.

                            Ex : marché interbancaire qui vit toujours sous perfusion, grande dépression des économies de l’Europe du Sud.

                            Mais une nouvelle crise peut venir et elle sera fatale au système cette fois-ci.


                            • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 16:32

                              heliogabale

                              merci d’expliquer comment en êtes vous arrivé à affirmer que la crise était derrière nous ?
                              ça m’intéresse.
                               smiley

                            • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 16:38

                              capitaine mon capitaine

                              riri ?
                              des nouvelles de fifi ?
                               smiley

                            • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 17:34

                              bien joué capitaine,

                              tiens au fait, voila un lien pour montrer comment certains se jouent de la crise.

                            • Pyrathome Pyrathome 22 octobre 2013 14:59

                              Alors si la crise des années 30 s’est finalement soldée par la 2ème guerre mondiale, comment pourrait se finir celle que nous connaissons ?
                              .
                              Salut Olivier,
                              Crise économique, mais aussi et surtout crise morale, crise des valeurs, et crise environnementale....
                              Même si l’activité économique devait redémarrer un tant soit peu, on se demande bien comment et avec quelle innovation dans l’état actuel de mauvaise volonté politique, les dégâts causés depuis une bonne dizaine d’années ( et notamment depuis un certain 11 sept 2001, les guerres qui ont suivi, crash bancaire de 2008 et désastre du 11 mars 2011 au Japon ) sont irréversibles et traduisent la perte totale de confiance des citoyens du monde.....
                              .
                              La première et impérative chose à faire est de nettoyer de fond en comble les écuries d’Augias............et ce n’est pas une mince affaire !!


                              • Agonymous23 22 octobre 2013 15:06

                                Tiens, salut Pyra, smiley comment ça va bien ?

                                Question crise, question du jour et pause culture :
                                « Pour un dollar, que peut-on acheter autour du monde ? » smiley

                                Réponse ici...
                                 smiley


                              • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 16:30

                                Pyra

                                nettoyer les écuries d’augias, bien sur...
                                mais tu ne crois pas qu’il nous faudrait changer de modèle économique ?

                              • Pyrathome Pyrathome 22 octobre 2013 18:01

                                mais tu ne crois pas qu’il nous faudrait changer de modèle économique ?
                                .
                                Oh oui !!
                                Ça fait partie du grand nettoyage !!


                              • gaijin gaijin 22 octobre 2013 17:25

                                « Personne ne peut imaginer une nouvelle guerre mondiale »
                                déjà la première était tellement inimaginable que l’on a dit que ç’ était la dernière
                                et la suivante était pire ..........
                                si personne ne meut imaginer la 3ème c’est qu’il manque d’imagination voilà tout

                                les explications de la crise sont simples : on est gouvernés par des fous dirigés par des malades
                                mais comme on laisse faire ......


                                • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 17:37

                                  gaijin

                                  la 3ème ? 
                                  si elle a lieu un jour, il ne devrait plus y en avoir d’autres pour longtemps.
                                  comme on sait qu’une arme, des l’instant où elle existe, est fatalement utilisée un jour ou l’autre, 
                                  sachant le nombre d’ogives nucléaires qu’il reste dans le monde,
                                  on imagine sans peine le résultat.
                                  la bonne nouvelle, c’est que ça va donner du boulot à pas mal de monde...
                                  s’il reste un peu de monde valide après.
                                   smiley

                                • BOBW BOBW 22 octobre 2013 21:55

                                  Surtout avec leur saloperies de drônes pilotés par des inconscients rétribués et qui viendront nous empoisonner dans nos maisons (voir ces insectes téléguidés étudiés dans des labos USA) !


                                • Xenozoid 22 octobre 2013 17:36

                                  « Les citoyens n’agissent pas ; ils jouent le rôle de soutien du »peuple« dans le grand opéra qui est à l’État ».

                                  Une fois, nous avons vécu par la simplicité glorieuse du vote. Coulée un bulletin de vote a été le seul devoir patriotique qu’un citoyen pourrait effectuer, une affirmation de tout ce qui a lieu de cher et de vrai. Aujourd’hui, nous vivons dans la nation de l’électeur en voie de disparition. Alimentation a été coupée tellement loin des gens par ceux qui ont l’argent et l’influence que la plupart voit le vote comme une perte de temps. Ajoutez à cela la commande croissante des outils de vote et dépouillement par les sociétés a actions partisanes et vous comprendrez que la voix du peuple n’a jamais été que de la cendre sous le feu.

                                  Nous devons nous dégager de l’idée que nos institutions, nos traditions, les barrières qui nous protègent contre les pouvoirs absolus et autoritaires, ne peuvent pas être décomposées. Ils sont démantelées une brique à la fois. La séparation des pouvoirs a déjà été anéantie. C’est un fascisme chuchoté, pas encore en marche dans votre rue et qui cogne à votre porte au milieu de la nuit. Mais il est lá, et il jette des racines profondes. Nous devons écouter au-delà du fascisme chuchoté d’aujourd’hui et entrevoir le fascisme triomphant de demain. Nous devons aller au-delà des mensonges et des mythes, au-delà des dogmes, par lequel nous dormons."

                                  Alors pourquoi diable avons-nous peur d’eux ? ... Car ils ont peur de nous.


                                  • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 17:40

                                    Xenozoid

                                    je partage hélas cette réflexion lucide.
                                    et terrible.

                                  • Xenozoid 22 octobre 2013 18:26

                                    j ;ai fais un arcticle,mais bon,agoravox ressemble plus a + belle la vie,qu’une agora


                                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 octobre 2013 08:16

                                    Xenozoid,

                                    Comme ils ont peur de nous, ils essayent de nous diviser par des débats à la noix, sur l’identité, sur l’immigration, le mariage pour quelques-uns, le FN, les Roms, et maintenant Copé qui vient mettre un peu d’huile sur le feu et prend le relais du Kosovo...

                                    Ce qu’ils redoutent c’est que la majorité des Français refusent de se laisser diviser, s’unissent provisoirement dans un nouveau CNR, pour défendre ses intérêts et sortir de l’UE.

                                    Diviser pour mieux régner, et continuer à protéger les banksters.

                                    L’arbre Marini qui cache la financiarisation de l’économie


                                  • Xenozoid 24 octobre 2013 16:57

                                    olivier et fifi. merci,j’avais oublié,olivier,
                                    on a pas trop le choix,cést vieux comme le monde
                                    fifi, oui,tou commence l’ecole de l« education » divise,obligatoire,l’education est pour moi le meme que le concept d’amener le bétail a l’abatoir, le tue en 1 seconde ou 10, ne change rien


                                  • Xenozoid 24 octobre 2013 17:01

                                    j’ai meme un idee, tous le monde a droit de choisir son nom
                                    sans payer,pensez messieux et mesdame


                                  • Xenozoid 22 octobre 2013 17:49

                                    je sais, je suis moimeme desole, d’un autre cote je m’ens fout, je me suis perdu au liban , en 86,j
                                     ai vu,internett, j’aime pas trop
                                    cela sera dur, mais on a pas trop le choix,sorry sorry


                                    • olivier cabanel olivier cabanel 22 octobre 2013 19:08

                                      joyeuseté

                                      l’occasion de suggérer à ceux qui possèdent un peu d’argent de le confier plutot à une banque solidaire...
                                       smiley
                                      merci pour les liens proposés... je vais les lire.

                                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 octobre 2013 08:25

                                      joyeusetés,
                                      Mais c’est fait, les revenus de l’épargne viennent d’être ponctionnées à hauteur de 15,5% dans le budget 2014 qui a été voté hier.

                                       Il est rétroactif, et s’applique sur l’épargne déposée au 26 septembre 2013.

                                      Le plus gros risque, c’est l’effondrement inévitable du dollar, qui risque de provoquer un tsunami généralisé.

                                      PS : je précise bien, 15,5% sur les revenus de l’épargne, sur les intérêts, pas 15,5% sur les sommes épargnées.


                                    • Pillippe Stephan Uraniumk 22 octobre 2013 19:27

                                      le voisin de Christine à apposé cette signalétique .
                                      elle ne peut rien faire il a un chien

                                       smiley


                                      • soi même 23 octobre 2013 14:08

                                        Olivier, t’as pas marre d’être dans des platitudes de congratulation de ton ego dans les commentaires que tu adresses aux autres ?

                                        Car ce que tu pense en dire visiblement t’es pas un géant de la pensé et heureusement d’ailleurs car tu aurais inévitablement les cheville qui enfleraient.
                                        C’est un problème bien commue , la preuve à la fin du moyen age il avait cette enluminure :

                                        http://www.photo.rmn.fr/LowRes2/TR1/Q3S4GY/06-514326.jpg


                                        • Agonymous23 23 octobre 2013 14:32

                                          Ouaip,

                                          d’autant qu’il y a fort à parier que l’Olivier ki nen connait pas la crise, lui ! smiley

                                          Mais il aime tellement écrire sur ce qu’il ne connait pas, de toutes façons sur quoi pourrait-il gribouiller sinon ?
                                           smiley
                                          Puis sur la façon dont il s’adresse aux zôtres, là on pourrait écrire un roman bucolique. smiley

                                          Une petite idée de la réflexion Cabaneliste quand il cherche argumentation face à une opinion contradictoire... smiley

                                          C’est sans fin... smiley


                                        • BOBW BOBW 24 octobre 2013 15:16

                                          Dans tous ces problèmes, on peut se demander qui est le«  dindon de la farce » car lui , au moins , sans oeillères ni brides il réfléchit  sans être bête comme une oie ! smiley


                                          • Xenozoid 24 octobre 2013 16:39

                                            BE VOILA on devrais tout conclure avec,,on peux rien faire,no troll no idea, pas de cynisme et sarcasme,ca ne sert a rien,power mach frei


                                            • BA 27 octobre 2013 16:05

                                              Jeudi 10 octobre 2013, le FMI publiait ses prévisions pour l’année 2014. Ces prévisions confirmaient que les grands pays industrialisés étaient en faillite.

                                               

                                              Mais 13 jours plus tard, le 23 octobre, Eurostat donnait les chiffres de la dette publique du deuxième trimestre 2013 : pour l’Italie, le Portugal, l’Irlande, les chiffres d’Eurostat explosent les prévisions du FMI.

                                               

                                              Prévisions du FMI pour l’année 2014 :

                                               

                                              1- Japon : dette publique de 242,3 % du PIB.

                                               

                                              2- Grèce : dette publique de 174 % du PIB.

                                               

                                              3- Italie : dette publique de 133,1 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 133,3 % du PIB.

                                               

                                              4- Portugal : dette publique de 125,3 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 131,3 % du PIB.

                                               

                                              5- Irlande : dette publique de 121 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 125,7 % du PIB.

                                               

                                              6- Etats-Unis : 107,3 % du PIB.

                                               

                                              7- Espagne : 99,1 % du PIB.

                                               

                                              8- Royaume-Uni : 95,3 % du PIB.

                                               

                                              9- France : 94,8 % du PIB.

                                               

                                              Le FMI ne parle pas de la Belgique. Fin juin 2013, la dette publique de la Belgique était de 105 % du PIB.

                                               

                                              http://www.imf.org/external/pubs/ft/fm/2013/02/pdf/fm1302.pdf

                                               

                                              La question est donc :

                                               

                                              « QUAND vont avoir lieu ces défauts de paiement ? »

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