La démocratie et la paix selon Israël
La nouvelle est tombée ce samedi : Israel venait de fermer une radio, et pas n'importe laquelle. C'est en lisant en effet son nom ("la Voix de la Paix") que cela m'a rappelé des choses : le même que celle créée jadis par un des plus grands partisans de la paix en Israel. Un homme qui s'est battu pendant des années pour la réconciliation avec les palestiniens, et dont avait repris voici six ans le nom de la radio pirate qu'il avait installée voici près de 40 ans. Avec cette fermeture, imposée par la pression essentiellement d'un député-faucon fanatique de Sarah Palin et de Glenn Beck, le gouvernement de Netanyahou nous rappelle à la fois sa faiblesse et sa propension à suivre les sirènes dangereuses de gens qui ne respectent pas la démocratie. En faisant fermer Kol HaShalom, Israël, hier, vient de démontrer qu'il ne respectait ni la paix, ni la démocratie.
Le nom même de la radio, קול השלום, Kol HaShalom, n'a pas été choisi au hasard : c'était un peu comme si Radio Caroline (campée dans le film très drôle "Good Morning England"...) avait resurgi, car ce nom avait déjà été utlisé il a un bon bout de temps maintenant par le pionnier israélien du genre, Abie Nathan. Un cas que ce sacré bonhomme, mort en 2008 à 81 ans sans avoir vu son rêve se réaliser, hélas. Un acharné de la Paix, qui avait commencé sa carrière... dans la RAF, à la fin de la guerre, ayant trafiqué son âge pour y rentrer (il n'avait que 16 ans !). Pilote de Spitfire en 1946, à Pashora, il avait rejoint Mahal (pour Mitnavei Houtz Laharetz, parfois écrit aussi Machal), le groupe de volontaires pour l'Indépendance d'Israël, de 1947 à 1949. Devenu un Mahalnik (ou Machalnik) comme on les surnommait, dont certains n'hésitèrent pas à aider leur pays d'une étrange façon, tel Irvin (Swifty) Schindler un américain, qui sera arrêté à Halifax, au Canada, en tentant de voler un B-17 pour l'emmener en Israël ! Abie allant bombarder l'Egypte... en DC-3, un de ses raids ayant failli tuer Nasser !
Il fera partie du Groupe 35, volant sur Norseman ramené de Tchécoslovaquie (l'avion dans lequel a disparu Glenn Miller), on le photographiera ici à gauche devant l'un d'entre eux à Ekron, avec trois autres de ses engagés volontaires : Roy Schapera (d'Afrique du Sud), Irving Feldstein ( des U.S.A), et Ben “Red” Sturrey (du Canada). On trouvera dans cette armée hétéroclite des français, du “French Commando” de la Haganah, future IDF, commandé par le capitaine Thadée Diffre (Teddy Eitan, ici aux volant de la Jeep),
un catholique pratiquant (né à Cambrai) ayant rejoint l'armée israélienne après une longue carrière dans l'armée française notamment à la 2e Division Blindée du Général Leclerc. Il en était en effet sorti bardé de la médaille de Compagnon de la Libération, était officier de la Légion d'honneur, décoré de la Croix de guerre et Médaillé de la Résistance. Mis en disponibilité, il débarquera à Haïfa le 26 avril 1948 pour combattre contre les égyptiens dans le Neguev, sous les ordres de Moshé Dayan, et s'illustrera avec la prise de Beersheba, tournant de le guerre qui en fait un héros national. Revenu en France, Diffre, infatigable, retourne au Congo où il rentre dans l'administration, son corps d'origine en France, pour finir de 1966 à 1969 comme secrétaire général du gouvernement ivoirien ! Il meurt dans un accident de voiture survenu à Orleix près de Tarbes, le 30 décembre 1971.
Soldat accompli lui aussi, né à Abadan d'un père Yémenite, Abie Nathan s'illustre d'une autre façon, bien particulière, après avoir combattu pour l'existence d'Israël. En 1966, devenu résolument pacifiste, à bord d'un petit biplan (Un Boeing Stearman de 1927) qu'il a baptisé "Peace One", il se rend à Port-Saïd, en Egypte, pour symboliser un rapprochement entre l'Etat hébreu et les pays arabes : c'est un an juste avant l'offensive de 1967. Le geste est complètement fou, et marque les esprits durablement : à son arrivée, les télévisions égyptienne et israélienne montrent des scènes de liesse : on croit encore à ce moment-là la paix possible. Il sera à aussitôt arrêté à son atterrissage, ayant demandé à rencontrer le président égyptien Gamal Abdel Nasser pour lui remettre une pétition appelant à la paix entre Israël et l'Egypte.
Un geste fou, disait-on : renvoyé aussitôt en Israël, il y sera arrêté à nouveau pour avoir "quitté le pays par une voie illégale". Il recommencera plus tard deux fois de plus pour entrer en Egypte et rencontrer Nasser, cette fois par des vols commerciaux, car il était devenu pilote chez El-AL, et une fois à bord d'un petit Auster. Il sera royalement ignoré par les politiciens de tous bords et de tous pays, qui voulaient ne pas voir ses escapades répétées, mais le Pape, Robert Kenned ou Jean-Paul Sartre, et même Bertrand Russell, cet apôtre de la paix, entre autres, le prirent au sérieux et se sont entretenus plus ou moins longuement avec lui.
Dès 1971, Abie a compris que son activisme ne touchait pas assez encore les gens : un bon moyen est celui de la radio, pour faire passer des messages aux temps reculésoù l'Internet n'existait pas : justement, un exemple patent le démontre alors depuis sept ans déjà : c'est Radio Caroline, la radio pirate anglaise émettant depuis 1964 à partir d'un bateau ancré dans les eaux internationales, au large de l'Angleterre : ici dans le Nord de la France, on la captait facilement sur la côte et jusque... Cassel. Elle ne proposait que de la musique, mais on sait que cette même musique proposait des paroles... de paix, John Lennon en étant devenu le symbole. Caroline fut suivie d'une foule de radios pirates, parfois éphémères, car souvent traquées par les gouvernements, comme Veronica, qui émettra pourtant 14 ans d'affilée ou sa concurrente Radio North Sea International. Cette dernière émettant au large de la Hollande, était disons particulière, avec son énorme émetteur de 105 Kilowatts de chez RCA qui écrasait toutes les autres. Une radio détenue par deux suisses, Edwin Bollier et son partenaire d'affaires Erwin Meister, et leur entreprise d'électronique Mebo AG (c'est pourquoi leur bateau s'appelait le Mebo et le Mebo II) . Leur histoire prendra une drôle de tournure lorsqu'on s'apercevra qu'un composant électronique, le MST-13, retrouvé dans les débris de la bombe de l'attentat de Lockerbie avait été vendu par Mebo AG.
En tentant d'approcher l'avocat des deux lybiens accusés du drame, Ibrahim Legwell, les deux chefs d'entreprise furent soupçonnés de mener une contre enquête payée par Kadhafi en personne. D'autant plus que Bollier et Meister étaient des visiteurs fréquents de la Libye. En 1996 Mebo offrira même 10 millions de dollars à qui pourrait lui offrir un élément d'information supplémentaire sur le crash du vol Pan Am 103 ! Bollier affirmera aussi avoir été en contact avec un mystérieux agent des services secrets du South African Security Service BOSS. Il affirmera aussi avoir été contacté par des agents de la DEA et de la CIA-tels que Vincent Cannistraro (encore lui ?), Lester Coleman et Steve Green, ajoutant encore au mystère de l'attentat. Selon lui, l'engin de MEBO avait été "contrefait" par la CIA en Floride ! Ne voulant lâcher prise, pour se disculper de leurs ventes à Kadhafi, Bollier et son collègue finiront même par annoncer qu'il n'y avait pas eu d'explosion dans le container AVE 4041 PA du vol Pan Am 103 ! Mais en juin 2000, le témoignage au procès de Bollier s'effonfrait, et il était obligé d'avouer qu'il n'avait rien trouvé de probant sur l'attentat. Bref, un bon nombre de théories du complot à propos de l'attentat de Lockerbie viennent aussi de deux suisses qui ne voulaient pas reconnaître avoir passé des contrats avec Kadhafi, portant sur des matérieux sensibles mis alors sous embargo ! En 1972, Abie, qui continuait son activisme pro-paix, recevait une nouvelle attristante : son petit avion (l'Auster Autocrat utilisé aussi par l'armée israélienne), disposé dans le parc Ramat Gan avait été incendié... par de jeunes voyous désœuvrés.
Pour mieux convaincre, Abie se lance dans le même modèle de radio pirate à bord de navire, en achetant à Groningue un rafiot néerlandais de 188 pieds (57 mètres), le MV Rolf, un ancien cargo à tout faire, qu'il fait équiper de matériel de radio récent, d'une énorme antenne, et qu'il rebaptise "Peace Ship", enregistré au Panama. Acheté grâce aux dons, 40 000 dollars réunis par Abie en trois ans d'intense activisme dans tout le pays et dans le monde entier. Son capitaine, nommé Aaldijk, étant hollandais. L'équipement d'une station de radio de l'époque, ce n'est pas celui d'aujourdhui (**). A bord, l'émetteur était un double Collins qui faisait 50 000 watts (en 1976 un seul émetteur de 25 000 watts sera conservé, l'autre servant de réserve). Au sol, un deuxième émetteur de 20 kW signé Harris développait grâce à une très bonne antenne 80 kW ERP (Effective Radiated Power) : on l'entendait jusque Chypre et la Turquie. On raconte qu'Abie fera financer une bonne partie de celui-ci par le Beatles John Lennon, mais il semble que ce soit une simple légende (c'est difficile à prouver en tout cas). Dans cette radio, on trouvera un bon nombre de DJ anglais : tel Robin Adcroft, alias Robin Banks, qui a avait travaillé en 1973 sur Caroline, et qui deviendra plus tard ingénieur chez Rank Xerox. Aujourd'hui, il souhaiterait mettre à jour les anciennes tours radars et de DCA offshore construites par Maunsell qui avaient aussi hébergé des radios pirates anglaises (dont Radio Invicta) : c'est le projet Redsand ; visible en vidéo ici. Quand la nostalgie de la radio contribue à la préservation du patrimoine militaire ! Un autre fameux DJ de Caroline, North Sea et Veronica rejoindra également Banks sur le projet israélien : c'est Tony Allan : on peut le voir ici sur le Mi Amigo, le bateau de Radio Caroline. Un autre encore, Paul Rogers (ex-Radio Elenore, située à Liverpool) débarquera lui aussi en 1984-1985, avant de rejoindre Radio Caroline et de s'y faire appeler Dave Collins.
En 1978, Nathan est l'un des tous premiers en Israël à protester contre les installations sauvages sur les territoires conquis en 1967 et 1973 notamment sur la rive ouest (West Bank), à Jerusalem Est et sur le Golan. La Cour Internationale de Justice les déclarera illégaux, mais auparavant Nathan s'est déjà engagé dans un combat sans fin pour les faire cesser. Notamment en entamant une grêve de la faim que le président Chaim Herzog lui demandera en personne d'arrêter. Il prend néanmoins les premiers contacts avec la Palestine Liberation Organization (PLO), le mouvement d'Arafat, juste après, des contacts qui lui valent de se retrouver derrière les barreaux encore une fois : Israël a alors banni de son vocabulaire le mot paix, et de vouloir s'entendre avec les palestiniens était alors jugé comme étant une trahison. Il écope de 18 mois, le président Herzog, encore une fois intervenant pour le libérer au bout de 6 seulement.
En 1991, il rencontre pour la première fois le leader palestinien, Yasser Arafat. Peu de temps après, les accords d'Oslo de 1993 vont pour Nathan être la preuve que son combat pour la paix n'était pas vain : à moitié ruiné, lassé par les injonctions administratives, il arrête sa radio et va même plus loin en coulant son navire le 28 novembre 1993 : selon lui il est devenu inutile. La paix est en marche, pense-t-il ! Après une attaque cérébrale en 1997 qui le laisse à moitié paralysé, Nathan continue ses interventions en faveur de la paix, et il meurt à Tel-Aviv le 27 août 2008.
Un journal faisant en 2005 une enquête et un palmarès sur les "100 personnes qui ont le plus compté en Israël" le classera 44eme, preuve qu'il avait bien réussi à marquer les esprits et insuffler l'idée d'une paix possible dans la région.
Un idéaliste ? Certainement, et il en faut conclut en quelque sorte le Guardian qui énumère à son décès toutes les actions qu'il a pu faire : "Nathan ne jamais laisser les dettes ou sa mauvaise santé freiner son ardeur. Dans la fin des années 1960, il a recueilli des fonds pour les Biafrais qui meurent de faim et a été le premier pilote étranger à apporter de la subsistance dans la zone de guerre nigérianes ; en 1972 il s'embarque pour les sinistrés du Nicaragua, en 1978, il fait don de jouets et de médicaments à un camp de réfugiés de Beyrouth. Il s'est rendu à un sommet de la paix en Irlande du Nord en 1982 ; il s'est rendu en Éthiopie pour faire reconnaître la famine de 1984 et en 1991 a transporté l'aide aux réfugiés kurdes en Irak. Dix ans plus tard, il a dirigé une équipe de 14 Israéliens et de quatre Juifs américains qui ont contribué à alléger les conditions de 300 000 Rwandais bloqués dans un camp de réfugiés dans ce qui était alors le Zaïre. Il a mis en place des actions humanitaires pour la Somalie, le Guatemala, frappé par les inondations, est allé au Bihar, en Inde, et a fait des démarches infructueuses à Moscou pour les prisonniers politiques juifs". Sacré bonhomme !
Il était dit quelque part que l'œuvre et l'exemple d'Abie Nathan ne devait décidément pas disparaître : les installations de colons redevenant sauvages, l'idée est venue à certains il y a quelque temps de ressusciter la mythique Kol HaShalom, ceci en 2004, six années après sa mort. A partir cette fois de Mossi Raz (ici à droite), un ex-député du Meretz (le parti politique israélien socialiste et laïc). Les bonnes idées ne meurent jamais !
Animée par des pacifistes israéliens et palestiniens, la nouvelle Kol HaShalom avait installé ses bureaux à Jérusalem-Est, et émettait à partir de Ramallah (Cisjordanie), dont elle dépendait pour le droit d'émettre. Tout ceci écrit au passé, car depuis hier, la station a cessé d'émettre, son directeur ayant été menacé d'être envoyé en prison... comme Abie Nathan en son temps. Une décision due à l'activisme plus que droitier d'un député du Likoud, Danny Danon, dirigeant du "World Betar Organization", membre du "Governors of World Zionist Organization" (qui devrait forcer moins sur le maquillage !), qui a accusé la radio "d'inciter à la haine", ce qui, pour une radio parlant de paix est assez difficile à imaginer. Selon lui, je cite, "cette station appelait sans cesse à agir contre l’Etat d’Israël et qu’elle n’avait donc pas sa place dans le paysage audiovisuel israélien". Personnellement, j'aurais tendance à croire que c'est plutôt Danon qui n'est pas sur la bonne planète, mais bon... s'en prendre à une radio qui fut un temps aussi mythique est une grave erreur, car un bon nombre de personnes aujourd'hui âgées n'ont pas oublié qui était Nathan : et à ce jour, l'aura d'un Danon est prodigieusement inférieure. Sur les sites pro-Israël comme celui-ci, ceux qui font tourner aujourd'hui la radio sont qualifiés de "partisans des terroristes palestiniens" et de "gauchistes israéliens". Les mêmeavérés quolibets ou presque qui accompagnaient les occupants du petit cargo émetteur. Le bandeau publicitaire annonçant "Israel7.com" affichant deux grands "démocrates" en la matière : Guy Millière, pilier de l'extrême droite, favorable à l'invasion en Irak, et grand copain de David Horowitz (c'est aussi letraducteur du site du néocon Daniel Pipes !), et l'ineffable Jacques Kupfer. Tous deux partisans des thèses de Bat Ye’or sur "l'Eurabia", le terme qu'affectionne tant... Anders Breivik (qui cite aussi Frédéric Encel !).
Kupfer, habitué des sorties médiatiques tonitruantes, voire grotesques ("nous serons de nouveau la cible d’un occident émasculé, munichois et dont la lâcheté face à l’Islam ne connaît plus de bornes") , l'auteur d'un texte sur Gaza qui est resté dans toutes les mémoires et qu'on peut lire ici en prenant la précaution de se boucher le nez : "la guerre contre des barbares assoiffés de sang ne peut être soumise à des lois civilisées. Nous devons stopper tout convoi "humanitaire" et n'autoriser exceptionnellement leur passage qu'en échange de Guilad Shalit vivant et en bonne santé. Que la population de Gaza meure de faim et sache que c'est par la faute du Hamas si ce dernier ne veut pas libérer notre prisonnier. Que l'aviation et les bulldozers rasent des agglomérations serait préférable et que nos journalistes cessent de parler de victimes innocentes gazaouies. Ils ont voté Hamas, défendu le Hamas, participé aux manifestations de haine, ont lancé des cris de joie pour chaque attentat criminel réussi. Ils ne sont pas plus civils et certainement pas plus innocents que les habitants d'Hiroshima ou de Dresde (...) C'est pourquoi Gaza doit pleurer. Pas faire semblant pour les télévisions étrangères mais réellement. Gaza doit pleurer des larmes de sang".
Pour mémoire, c'est le même sinistre député Danon qui avait invité ce crétin avéré de Glenn Beck, du Tea Party, à la Knesset ! Même chose lors de la visite de la sous-douée de la politique Sarah Palin ! Lors de sa campagne électorale, il n'avait rien trouvé de mieux que d'afficher un compteur montrant le nombre de constuctions de colons gelées par Netanyahou, pourtant le chef de son propre parti "pour lui rappeler tous les jours" avait-il dit cyniquement. Selon Haaretz, ce gars-là qui nous parle de futur et d'internet, ne raisonne qu'avec les mêmes termes passéistes qu'un Joseph McCarthy qui voyait des ennemis (communistes) partout : il a déjà commencé avec cette radio sa chasse aux sorcières !
Avec pareille engeance, je pense qu'on peut à nouveau se préparer à chercher à nouveau un vieille coque de noix, lui installer un émetteur récent, et mouiller au large des côtes israéliennes pour émettre des chansons pacifistes, et du John Lennon. S'il le faut, j'enverrais mon émetteur (italien) d'Ici L'Ombre, celui qui m'a servi en 1980 (il n'émettait hélas pas bien loin, mais pouvait couvrir plusieurs grandes villes !). Se battre pour des idées, avec de sérieux risques, je sais ce que c'est, j'ai déjà donné. Ou de diffuser massivement sur le réseau internet les idées d'Abie Narthan, qui sont toujours, hélas, d'actualité, avec un gouvernement actuel composé de faucons avides de sang. Au bout, c'est Abie Nathan qui gagnera à nouveau, et certes pas la clique d'un Danny Dannon. Israël a toujours eu du mal avec la paix : dans un état qui se voudrait démocratique, c'est simple, on ne fait pas taire une telle radio, qui donne la parole aux deux camps, signe évident d'apaisement. C'est pourtant ce qu'on vient de faire en Israël. Concluez-en ce que vous voulez.
(*) Mahal a été décrit dans un très interessant documentaire d'Arte, "les volontaires de l'étranger" réalisé par Bernard Edinger et Didier Martiny .
(**) un très intéressant reportage ici sur cet équipement typique à base de console de mixage Gates à boutons rotatifs :
http://videopark.com/oldbroadcast.htm
Le document sur Machal
http://www.mahal-idf-volunteers.org/about/Machal.pdf
une superbe biographie d'Abie ici :
http://www.abie-nathan.com/pages-eng/biography.html
une autre ici
http://www.icce.rug.nl/ soundscapes/DATABASES/VOP/vop01.shtml
la Voix de la Paix
http://www.youtube.com/watch?v=vidXwSU1PUg
http://www.youtube.com/watch?v=bxASqMxGjVM
http://www.youtube.com/watch?v=xzZ6dqgE3Ko
http://www.youtube.com/watch?v=r_oMwdB1m6k
http://www.youtube.com/watch?v=LaoZ6QPLUxE&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=8QLxcMN-mBM&feature=related
la BBC parlant de la Voix de la Paix :
http://www.youtube.com/watch?v=3FtoE4oYfPw&feature=related
sur le Peace Ship :
http://www.mediacommunicatie.nl/fotoboek/vop.htm
sur les pionniers des radios pirates anglaises :
http://www.offshoreradio.co.uk/djs7a.htm
En 1973 : le récit de la mutinerie :
http://www.youtube.com/watch?v=lM_RVVu5QfI&feature=related
sur les radios pirates chronologie ici
sur Radio Caroline le 15 août 1985 :
http://www.youtube.com/watch?v=r_mGKvoZyrk
http://www.youtube.com/watch?v=dgiQ_eYac1k
http://www.youtube.com/watch?v=ksDodrzjFHE
http://www.youtube.com/watch?v=RJ0jIRDIj_A&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=ekom4MgiWbI&feature=related
à l'œuvre à bord :
http://www.youtube.com/watch?v=4GL4myKk5qU&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=EuZBESjpuXw&feature=related
L'échouage en 1991 :
http://www.youtube.com/watch?v=UtoYb0h37aY&feature=related
l'histoire du Ross Revenge présentée par Rick Wakeman (hilarant ! "BBC Dull", trop drôle !)
http://www.youtube.com/watch?v=Hg7Xi-3ZAJg&feature=related
l'émetteur sur le Ross Revenge :
http://www.youtube.com/watch?v=SE0n8qSdkyU&feature=related
l'indicatif de Caroline (Mebo2)
http://www.youtube.com/watch?v=T4RFpLKuSKg&feature=related
le morceau est "Caroline" des Fortunes en version instrumentale.
http://radiocaroline.free.fr/sitefr/musique/tunes/tunes.htm
tous les navires pirates de radio en DVD ici
http://www.offshoreechos.com/DVD.htm
le bateau... au fond de l'eau :
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