Les derniers rebondissements de la crise grecque ont servi de tremplin pour tous les défenseurs des peuples européens, ces démocrates autoproclamés qui, de Mélenchon à Le Pen, saluent la décision d’organiser un référendum prise par Papandréou. Dans le sillage de ces déclarations politiques, tous les eurosceptiques peuvent enfin dire que c’est prouvé, que l’Europe n’est pas démocratique, que les gouvernants, Grèce excepté, ne consultent pas les peuples et décident depuis quelque obscur sommet réunissant têtes de gouvernement, têtes grises et autres experts pour décider du sort des pays et notamment du destin économique de la zone euro. Les eurosceptiques, qu’ils soient gauchistes, altermondialistes, nationalistes ou souverainistes, le disent : l’Europe n’est pas démocratique et cette fois, nous en avons la preuve. Mais en vérité, les décisions prises en Grèce et les réactions des princes du G-20 ne sont qu’un banal épisode de la vie politique et économique du monde. Il est inutile de feindre la découverte d’un secret bien caché sur l’absence de démocratie en Europe. Car il n’y a jamais eu de démocratie authentique en Europe et même pas sur d’autres continents.
Pour être honnête, la démocratie réelle, celle qui a eu lieu et qui se déroule sous nos yeux, désigne la partie mobile d’un ensemble qui dirige le système. Les décisions prises par le système sont le fait d’un pouvoir partagé en parts très inégales. La part accordée aux peuples, à ceux qui travaillent, se limite au droit d’expression et à l’organisation des élections. Le reste est réparti entre les élus, les technocrates, les oligarques, les financiers, les réseaux d’influence. Pour savoir où nous en sommes de la démocratie, il suffit tout simplement de poser une question : la forme prise le développement des institutions et des infrastructures systémiques sont-elles la conséquence d’une volonté populaire ou bien le résultat de décisions prises sans consulter le peuple (excepté les élections et quelques référendums) ? La réponse nécessite l’examen de situations réelles. Le plus souvent, c’est par la négative qu’on doit conclure. Les exemples sont nombreux. Combien d’édifices à vocation architecturale ou culturelle ont été voulus par le peuple ? Aucun sans doute. Dans le département de la Gironde, la dernière décision en date concerne la construction d’un grand stade à Bordeaux alors qu’il en existe déjà un. Cette construction décidée dans un contexte de récession et de dette paraît incohérente, coûteuse pour les finances locales mais elle a été imposée pour diverses raisons et l’on peut penser que si une consultation avait été effectuée auprès des populations concernées au titre du financement par fiscalité locale, ce stade aurait été sans doute enterré.
A la décharge des politiques, on pourra se faire l’avocat du diable et supposer que si on attend que le peuple se bouge, alors rien de bien ambitieux ne se fera et qu’il vaut mieux un système dirigiste audacieux qu’une démocratie paresseuse et molle. Les citoyens auraient découvert que le système n’est pas démocratique dans le courant des années 2000. Et si c’était un concours de circonstance. Le peuple qui découvre une absence de démocratie quand le système ne permet plus de fournir un minimum de progrès pour une majorité de citoyens. La démocratie n’est pas tant prisée qu’on ne le pense. C’est même devenu une sorte d’idéologie mélangée à de la magie et un sentiment religieux. La démocratie a été voulue par une minorité d’intellectuels et s’est imposée sans doute à la faveur d’une ruse. Les élites occidentales s’accommodent de la démocratie parce qu’elle est le système qui est le plus compatible avec la croissance économique et qu’elle est devenue une sorte de bien culturel, pour ne pas dire cultuel le jour des élections. Un peuple dit rarement oui mais plus souvent non. Dans un système démocratique et technocratique, le peuple est toujours dans l’opposition, rarement dans la proposition. Dans un système non démocratique, le peuple est dans la soumission face au régime qui le dirige. Dans un système démocratique, le peuple peut aussi être soumis mais cette situation est consentie alors que de plus, le peuple peut manifester son mécontentement. Ce fut notamment le cas dans les années 1970, avec de grands mouvements sociaux et de belles espérances qui n’ont pas été suivies d’effets si bien que le cours non démocratique et technocratique des sociétés s’est poursuivi.
Inutile de feindre l’étonnement, nous savions depuis les livres de Habermas et Ellul que le système technicien impose ses choix en mettant à l’écart la morale et surtout les délibérations politiques. Le choix de l’euro était technocratique. C’était un bon choix sous réserve d’être assorti d’une politique européenne de justice sociale mais les dirigeants se sont soumis aux impératifs de la croissance et aux désirs cupides des classes supérieures. La croissance et le profit sont les seuls salut pour les pays européens pensent-ils. Et les citoyens de se soumettre à ce projet qui mène dans une impasse. Les peuples ont toujours été les instruments de puissances qui les dirigent. A notre époque, commencée après la guerre achevée en 1945, est celle de la domination de l’économie et de la technique. Les peuples sont soumis à l’économie mais ils ont le choix d’élire ceux qui administreront cette soumission d’autant plus acceptée qu’elle est assortie d’un accès aux biens matériels moyennant des revenus. Il n’y a plus de sous dans les caisses. Les peuples vont devoir réduire leurs dépenses. Ils peuvent toujours se mettre en colère, ça ne fera qu’aggraver la situation et en cas de révolte massique, les peuples devront repartir de plus bas. Il existe quelques agités nihilistes espérant l’effondrement du système.
Les peuples sont cons. Ils ont la démocratie qu’ils méritent. Les journalistes sont orientés et penchent du côté des puissants. Ils participent à la connerie ambiante. Tout comme cet homme politique invité sur Inter, louant la Pologne pour avoir dévalué sa monnaie. La Pologne a de la croissance mais un pouvoir d’achat forcément réduit. Cet homme nous fait croire qu’en revenant au franc, notre pays sera indépendant des marchés pour financer sa dette. Et où va-t-on emprunter ? Auprès de la banque de France ? C’est possible, si on revient sur la loi de 1973. Sera-t-on indépendant des marchés ? Pour la dette oui mais pour la monnaie, non, puisqu’il existe un autre marché, celui des devises, si bien que la France aura un franc qui vaudra peanuts. Tous ces chiffres manipulés et jeté dans les médias pour enfumer les peuples devenus imbéciles. Un jour, quand les cons auront disparu, il y aura une démocratie.
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Voici un OVNI dans le monde politique, un ouvrier représentant « La France qui se lève tôt », pour qui la politique ne devrait pas être un métier. Un ouvrier, un sans grade pour représenter la France d’en bas : http://2ccr.unblog.fr/2011/11/02/un-candidat-sans-artifice/
bien dit le concept de démocratie existe mais comme je l’ai dis dans d’autres articles les peuples ont une méconnaissance incroyable des différentes types de propagandes comment on se sert d’eux pour être une police de la pensée, dès que l’on désigne un bouc emissaire, les peuples l’acceptent, c’est assez etonnant
tres peu de gens resistent et sont des resistants car on est ok pour accepter la sainte autorité, ce que le médecin dit ce que le prof dit ce que l’economiste dit etc...alors que nous pourrions savoir tous ses sujets nous mêmes...à un point où on est capable de vérifier les choses afin d’empecher les mensonges les fausses données etc...
@kerjean : vous êtes à côté de la question. Ce que les gens devraient faire, c’est s’informer, et voter pour le candidat qui leur convient d’un point de vue politique, au lieu de voter pour celui qui passe le mieux à la télé. Et tout naturellement, le genre de merde dans laquelle on est cesserait de se produire !
Quand on voit le nombre de personnes qui votent à gauche alors que Mitterrand a mis la France à terre, oui, effectivement, on peut se poser des questions.
je suis d’accord avec l’esprit d’ensemble de votre article. Le terme con est peut être un peu péjoratif. Je dirais plutôt paresseux. Comme vous le dîtes fort bien, l’Homme a toujours été ainsi. La masse délègue (et c’est normal) le pouvoir décisionnel. Le problème vient de la minorité, et ce qu’il ne faut pas perdre de vue c’est qu’il y a toujours eu dans l’Histoire des minorités cherchant à dominer les autres. Les empires. Cela a toujours existé et cela existera toujours. Ainsi le problème est l’identification de l’ennemi, le vrai, pas le pti caïd de banlieue, ou le mollah d’Iran. Le mal français, grec, espagnol, italien... (mondial !) provient des méfaits de la finance empire apatride qui est naît à la City de Londres et qui s’est divisé pour se loger à WallStreet. Ce n’est pas les américains notre problème, mais certaines personnes qui se sont logés chez eux, tout comme ils sont logés à la City de Londres, plus grande lessiveuse mondiale. Tant que vous ne faites pas comprendre aux citoyens que, même si nous vivons à peu près bien, nous sommes en guerre avec certaines personnes qui veulent se sucrer sur notre dos, tant que l’on identifie pas clairement l’ennemi,on n’avancera pas. L’empire contemporain est un empire anglosaxon qui écrasera nos économies occidentales, avant de partir en guerre pour la 3eme fois contre je ne sais qui (l’Iran, la Syrie ?) pour purger le système et repartir comme en 40, sans que nous nous soyons apperçu de quelquechose...
A voir le blog qui s’appelle « Minuit moins une » et un documentaire sur la City. Expliquant merveilleuesement la naissance des paradis fiscaux (50% des paradis fiscaux sont des anciennes colonies britanniques, transformées pour les besoins de la cause en centre offshore obscur...)
Et bien moi, je dirais que les peuples sont MANIPULABLES,et facilement. Les conseillers en communication du Pouvoir connaissent parfaitement tous les rouages de la psyché humaine et comment faire réagir. Sémantique, cybernétique, PNL, découvertes de Maslow, Asch, Milgram ...etc... servent constamment à nous manipuler.
Lorsqu’en plus, on détient tous les moyens de communication que sont la presse, utilise tous les moyens de mise en scène, dont la cohorte « d’experts » ou le « radio trottoir », pour faire passer le « bon » message, on ne peut qu’obtenir le résultat attendu.
Pour résister à cette pression multiple et invisible, il faudrait que chaque citoyen soit informé de ces techniques et à même de décrypter clairement le processus de manipulation en cours.
Je connais la plupart des techniques de manipulation et je me fais encore avoir, alors, la personne qui ne les connait pas ...
A connaître ! Mais il faut aussi faire des efforts pour ne pas « marcher » plus que de raisons.
Par exemple en se rappelant que les personnes présentées comme « expert » ne le sont peut être (surement ?) pas pour échapper un peu à Milgram, en osant « l’ouvrir » même si on a peur d’être seul pour échapper à la « spirale du silence » (Asch), en recadrant ses actions afin de ne pas se retrouver comme les participants à la terriblement affreuse « expérience de Standford » . Il y a bien sur beaucoup d’autres enseignements à tirer de ces traits de l’esprit humain... Ne pas « caractériser », ne pas se laisser « caractériser », repenser les manières dont on se met en doute, etc etc
Oui Alpo, ces techniques de manipulation, pour peu que j’en sache, sont terriblement efficaces et à classifier d’ailleurs en plusieurs catégories. Les « masses » comme on les appelle sont les plus vulnérables car les plus faciles à atteindre et ce rapidement, le problème, ce sont elle qui courent le plus vite aux urnes.
1°) La démocratie optimale existe au moins dans deux pays sur Terre : l’Islande et la Suisse
2°) L’imbécillité est une caractéristique du cerveau d’un individu donné. Il n’existe pas de « cerveau collectif » d’un peuple, par conséquent il ne saurait y avoir de peuples imbéciles. La croyance à l’existence de « peuples imbéciles » est d’ailleurs le fondement du racisme.
Par ailleurs, l’imbécillité, dans l’acception du terme qui est la vôtre ( qui est différente de celle de la nosographie médicale du début du XXème siècle ) est ce que l’on appelle la connerie.
Or, certains individus peuvent être très intelligents pour une partie de leur comportement et de parfaits cons pour une autre.
Si l’on suit votre raisonnement, les peuples lybiens, tunisiens et égyptien, qui n’ont rien trouvé de mieux à faire que de fprofiter de la révolution pour instaurer la charia ou élire des partisans de la charia, devraient être considérés comme des « peuples imbéciles » . Or, si l’on prend le cas de la Tunisie, il y a quand même 58 % des gens qui n’ont pas voté pour la charia. Et même pour les 42 % de cons qui ont voté pour, je suis persuadé que, pour une proportion non négligeable d’entre eux, la connerie se limite à avoir mis, par une dramatique erreur de jugement, le mauvais bulletin de vote dans une urne...
Détrompez vous doc, la mémoire collective ou universelle existe bel et bien, mais il faudrait, pour connaître cela sortir le nez des livres de médecine. Comment croyez vous que nos élites ne trouvent toujours au bon endroit et au bon moment et pas vous ? Pourquoi croyez vous qu’Hitler s’est mis le nez dans les sciences occultes ? Pour qu’on se foute de lui, non, non ça va beaucoup plus loin que cela, beaucoup plus loin.
La démocratie parfaite peut être considérée comme un idéal inatteignable, effectivement. La question est de savoir si le mouvement actuel, par exemple la manière dont les institutions européennes servent à court-circuiter les représentations nationales comme dans l’affaire du référendum grec, est un progrès ou une régression.
Vous ne répondez pas à la question. Allez, je vous donne la réponse : certaines choses sont possibles, d’autres non. Généralement, les êtres humains comprennent ça avant de savoir parler...
« Un jour, quand les cons auront disparu, il y aura une démocratie. » Hé, hé, excellent. Le jour n’est peut-être pas si lointain qu’il paraît. En tant que spécialiste vocationnel en extermination de la connerie, je constate que les outils existent : un énorme puits d’information ( l’internet comme vous le décrivez vous-même dans un autre article ), la méthode scientifique et la Logique. Les deux dernières flanchent à l’heure de se propager dans les populations, mais elles y arriveront bien un jour.
Actuellement FAUX ! (Dans les attendus que) Ceux qui ont de bonnes intentions sont disqualifiés d’avance par le système qui ne reconnaîtra que ses valets. En fait le système fait très vite comprendre ceux et ce qui est important à ceux qui, dès le départ, veulent faire carrière, probablement des pourris déjà au berceau !
Faut bien avouer qu’on a les dirigeants qu’on mérite, mais c’est pas pour autant qu’il faut rester les deux pieds dans la m...... et attendre de se faire plumer jusqu’à devenir tous SDF !
Si par exemple on se servait d’internet de façon intelligente : Menace d’un bankrun et mini bank run à la clé par exemple ça serait toujours plus intelligent qu’organiser des beuveries géantes par Fesse bouc interposé
Je vais en étonner plus d’un, en faire hurler beaucoup, mais à part la Suisse (l’Islande, il faut voir, il n’y a rien de fait), il y avait un autre pays démocratique. Pour entrevoir la réalité de ce que je vais dire, il faut savoir s’écarter du processus propagandiste qui nous détruit le cerveau depuis le début de l’année, faire table rase des idées reçues. Ce pays, c’est, enfin c’était la Libye. Khadafi n’était pas un dictateur comme les autres, et appliquait une forme de démocratie participative très comparable à celle de la Suisse. Il était coopté par 2000 chefs de tribu, qui pouvaient le virer quand ils voulaient. Il était aimé de son peuple, même si cette vérité dérange. Pour un tas de raisons, que je ne peux développer ici. Ceux qui ne sont pas obtus apprendront beaucoup ici sur ce pays et sur sa colonisation (c’est le mot juste), en 25 minutes, de la bouche de Thierry Meyssan, qui reste pour moi un modèle de journaliste, non corrompu, ce qui est rare, et très bien renseigné. http://www.dailymotion.com/video/xjortr_thierry-meyssan-libye-otan_news?start=25#from=embediframe Bien sûr, c’est ce système que l’OTAN a voulu détruire, et a détruit. Washington avait très peur de la contagion. En passant, vous comprendrez comment l’OTAN s’y est pris. Le prix à payer pour cette vraie liberté perdue, et cette fausse liberté trouvée, est de 50 à 100.000 morts, et un pays détruit, ce dont sarkozy est personnellement responsable, et pour lesquels il devra rendre des comptes. En 2008, du temps où Arte n’était pas encore corrompu, cette chaîne diffusait l’excellent reportage qui suit, et qui explique bien aussi le cheminement de la démocratie dans ce pays : http://mai68.org/spip/spip.php?article2561 Je n’ai plus qu’à attendre les huées de ceux qui n’auront rien lu, et donc rien compris.
Et bien dites-moi, comparer la Libye à la Suisse, il fallait oser !
Désormais c’est fait !
" Khadafi n’était pas un dictateur comme les autres, et appliquait une
forme de démocratie participative très comparable à celle de la Suisse.
Il était coopté par 2000 chefs de tribu, qui pouvaient le virer quand
ils voulaient. «
Ainsi, suffit-il d’être un »dictateur différent des autres« pour pouvoir revendiquer le statut de »dictateur démocratique" ?
On croit rêver !
Il est vrai que la Suisse ne peut pas revendiquer 2000 chefs de tribus !
Ceci dit, dire que la Libye était très démocratique c’est aussi bête que de dire que c’était une dictature. Il y avait là un système politique tribal assez archaïque mais qui en vaut un autre. De fait le peuple Libyen était plutôt heureux et nous aurions dû laisser ces gens tranquilles !
Vous y croyez vous à ce référendum ? Pas si bête ! On préférera
des élections législative en laissant aux grecs le choix entre un
gouvernement de droite pour l’austérité renforcée avec l’Euro et un
gouvernement socialiste pour l’Euro avec une austérité renforcée.
Bref de quoi amuser les grecs qui croient encore à leur démocratie et essayer arrêter les grèves et manifestations.
Et tous ces éditorialistes de s’étonner : mais qu’est-ce qui lui a
pris à Papandréou ? Ces c..s là ne se sont même pas aperçu que la
situation en Grèce devenait insurrectionnelle. Faut dire que les grèves
et les manifs, tant que ça n’est pas dans les beaux quartiers de Paris
.....
Qui vous a dit que les Grecs croyaient encore a leur démocratie ? Je n`ai pas cette perception vu d`ici en Grèce Ils savent très bien que la ND (droite) va acquiescer la demande de soutient du Pasok (PS) avec le retrait du referendum. Vous vous demandez qu`elle mouche a piquée Papandreou ? Tout monde le sait ici.
L`apocalypse de l`Europe a travers les vieilles combines des politiques grecs.... Comme quoi, petit pays mais peu faire trembler.
un petit problème : je reprends ..... ; vous allez l’air de savoir ce qu’est « la démocratie authentique » ; peut être que vous pourriez nous l’exposer. On sera moins cons.
Oui mais entre la démocratie directe parfaitement ingérable et confier bêtement le pouvoir aux plus riches, nous devrions trouver des trucs acceptables, non ?
Vous exagérez grossièrement et ce n’est pas du tout à votre honneur, il n’y a pas de peuple con, il n’y a que des gens manipulés, trahis, endormis, résignés, tout le monde est capable de réfléchir penser, analyser pour peu qu’il ait les bonnes informations, la bonne culture, la bonne éducation et ce n’est pas les diplômes qui donnent ça, je dirais même le contraire souvent.... aujourd’hui, on donne des diplômes surtout à ceux qui ont su se faire tout petit pour rentrer dans un moule très souvent étroit de pensée dogmatique, c’est aussi une forme de lobotomisation au même titre que mater la télé du matin jusqu’au soir...
Gelone, À ta place au vu et au su de qui tu soutiens, de ce que tu viens défendre ici depuis longtemps, de tes idées sottes et grenues, je fermerai ma gueule et me ferai tout petit.....
Cette Europe s’est construite sur un canevas et des idées favorables à certains. Elle aurait pu se faire sur d’autres bases mais il est trop tard pour en changer. Il vaudrait donc mieux se séparer ce qui ne veut pas dire rompre, au contraire... Une europe des nations souveraines et indépendantes peut tout à fait être solidaire, plus peut être !
Oui, il est tout a fait évident que la démocratie n’ existe pas.
Les IMBÉCILES HEUREUX qui croient que la démocratie existe sont malheureusement trop nombreux pour que l’ on puisse les « éradiqués ».
Souvent ce sont des gens qui pensent que la démocraties consistent au droit de vote. Ors on vote en Iran ? en Corée du Nord, au Yémen, etc, etc ?... Cela en fait-il des pays démocratiques ?
Bien sur que NON !
Et bien en Europe ou aux USA c’ est pareil !
On parle souvent de l’ affaire DSK, mais si j’ avais moi-meme fait la meme connerie, on ne m’ aurait pas accordé la résidence surveillé dans une « prison dorée ». (Prison que je pourrais meme pas m’ offrir en location pour un week-end).
Et son épouse A-Sein-Clair qui se ridiculise a prendre la défense de son con d’ époux ?...
Cette femme me fait de plus en plus envie de dégueuler !
Après on parle de la corruption en Afrique ?
Mais en Europe est aux STATES, nous n’ avons rien a leur envier concernant la corruption.
« Les IMBÉCILES HEUREUX qui croient que la démocratie existe sont
malheureusement trop nombreux pour que l’ on puisse les « éradiqués ». » Ha bon, tu n’y a jamais cru toi ?
Puisque tu as la chance inouïe d’être un surdoué imbaisable par les propagandes, sache tout de même qu’il en est d’autres, plus normaux, qui ont besoin de réfléchir longtemps. Sachant celà admet donc qu’il soit possible de réduire notablement le nombre des IMBÉCILES HEUREUX ! CQFD !
NON JE N’ AI JAMAIS CRU EN L’ EXISTENCE D’ UN DÉMOCRATIE, et ce depuis que j’ ai cessé de croire au père noël, et en l’ existence d’ un dieu hypothétique.
Si je vivais en Corée du Nord je n’ aurais pas plus de loi répressives qu’ en france pour me faire chier la vie, et si je vivais au Sénégal ou au Cameroun en trouvant un moyen de faire verser ma pension la-bas, (740 euros, converties en FCFA) je vivrais comme un prince.
Alors réfléchis un peu avant d’ écrire des conneries, tête de zob !
C’est bien ce que je disais : vous ne connaissez la Libye que par TF1, chaîne aux mains des marchands de canons, Bouygues, Dassault et Lagardère. Vous la voyez comme on a voulu que vous la voyez. On a voulu que vous la voyez ainsi pour se donner le droit de la piller, d’en assassiner les habitants, d’en détruire les structures, et cela nous promet de nombreux arrivages de sans-papiers, Libyens, ou parmi les 2 millions de travailleurs étrangers que la Libye faisait vivre confortablement.. Que ce soit en Suisse en Libye, la démocratie participative est la seule solution vraiment démocratique, à l’Athénienne. Et la Suisse est capable de prendre des décisions, il me semble, décisions qui ne contrarient pas son peuple. Beaucoup en fait font ici l’éloge de la dictature, ils la souhaitent, en vantent les avantages, et n’auront finalement que ce qu’ils méritent : une dictature larvée, à façade démocratique, avec une pseudo-élite auto-proclamée, qui nous mènera encore et encore dans des guerres sordides, à la remorque des américains, pour le plus grand profit des multinationales et des marchands d’armes. Sans évidement nous demander notre avis, puisque vous reconnaissez que nous sommes trop cons pour en avoir un. Des veaux, quoi... Pour ceux qui auraient envie de savoir ce qui se passe vraiment, il y a de bons articles sur ce site : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=home Vous pouvez aussi vous abonner gratis à ce site, qui vante à chaque page la démocratie participative, et sa petite soeur l’anarchie, qui n’est pas le bordel, loin s’en faut : http://resistance71.wordpress.com/2011/10/30/crise-economique-et-resistance-politique-la-dette-cest-le-vol/ En sachant que la vérité est quelque part au milieu. Ca pourrait remettre de nombreuses pendules à l’heure ; ou alors ce n’est pas la peine de disposer d’internet, ni de se prétendre alter-informé. Et n’oubliez pas qu’Internet est la cible de l’oligarchie, parce qu’il lui échappe encore, malgré ses trolls, ses infiltrations sournoises et ses tentatives de censure, ponctuelle ou hadopique. Profitez-en, ça ne durera pas toujours. Après, les veaux iront à l’abattoir, c’est le destin des veaux, après tout.
La démocratie est un idéal et comme tout idéel n’est jamais pleinement atteint.
Cela e signifie pas qu’il faille se résigner à ne plus tenter de s’en approcher.
La démocratie réelle a existé à Athènes pendant une période somme toute assez courte
Et c’etai une véritable démocratie, n’en déplaise aux pisses-froids qui nous expliquent que les femmes et les esclaves ne « votaient » pas ce qui est une réflexion anachronique ridicule et une incompréhension de ce qu’est la démocratie directe.
Chaque foyer était représenté par le chef de famille.
C’est bien plus démocratique que d’être représenté par un parlementaire qui ne vous connait même pas.
C’était une démocratie réelle car elle était à la fois élective et répressive.
En effet, les magistrats (les élus) etaient sous le contrôle direct des citoyens à qui ils devaient des comptes et risquaient d’être condamné à 10 ans d’exil (système de l’ostracisme).
Ca en faisait réfléchir plus d’un et on comprends qu’avec ce système le contrôle des citoyens n’était pas un idéal fumeux mais une réalité bien concrète.
Mais nous avons voulu dissoudre la démocratie grecque dans la république romaine.
La république ce n’est pas la démocratie même si on nous conditionne à le croire.
La république consiste à obliger les citoyens de s’en remettre à une élite professionnelle dont forcément la principale activité consiste à échapper au contrôle des citoyens.
Il en découle que la seule réelle démocratie est locale.
Plus on s’eloigne du citoyen plus le systeme est oligarchique.
La république n’est pas la démocratie. L’empire (l’UE) n’est pas la république. Enfin, le gouvernement mondial ne sera pas un empire, mais le Meilleur des Mondes...
le secret et la dissimulation et le mensonge sont les bases du capitalisme -et ce sont des piliers de la guerre économiique et de toutes les guerres et dominations -et cela les gens qui travaillent le voient tous les jour et en supportent les conséquences- que faire lorsque toutes les cartes ne sont pas abattues et que tous les enjeux non clairement affichées.
Il serait plus constructif mais aussi plus difficile de nous détailler ce que vous considéreriez comme une vraie démocratie. Bien sûr qui’l y a du vrai dans ce que vous dites, et les gens, le peuple, en est de plus en plus conscient à mon avis grâce à la multiplicité des sources d’information. Contrairement à d’autres grands mensonges historiques, il n’a fallu que quelques années pour que l’on sache de Tony Blair avait menti sur les ADM de Saddam, les scandales successifs du pouvoir ne sont plus oubliés grâce à Internet, et je pense que ça va se voir lors de la campagne : le piston indigne du fils de NS à un poste pour lequel il n’avait ni expérience ni qualification, entre cent exemples. C’est d’ailleurs notre démocratie qui l’a obligé à reculer sur ce point. Il y a toutes sortes de systèmes démocratiques. Si on me demandait à froid comment les définir, je dirais un système électoral, et pas exclusivement le suffrage direct, une alternance du pouvoir, une représentation du peuple par une assemblée, un équilibre des pouvoirs, une liberté de la presse, etc.Les exemples donnés par Docdory, l’Islande et la Suisse sotn très particuliers, l’une par son isolement géographique et historique qui en fait presque un fonctionnement tribal, l’autre par sa prospérité de paradis pour l’argent sale. Nos sociétés sont trop complexes pour que toutes les décisions soient prises par le peuple, il faut donc forcément déléguer, ou décider du champ d’application populaire. Et même comme ça, diverses décisions qu’on considère actuellement comme justes ont été prises contre l’avis majoritaire d’alors (suppression de la peine de mort, IVG, voire vote des femmes) La définition de la démocratie idéale n’est pas simple. En voile, il y a une vieille blague disant qu’un voilier dirigé démocratiquement est sûr de couler , mieux vaut nommer le plus compétent comme chef de bord - mais une démocratie peut en changer s’il s’avère moins bon marin que prévu...