La fessée hors la loi
La fessée va-t-elle entrer au musée des archaïsmes éducatifs ? Une loi récemment votée la met désormais à l’index. Mais les vieux réflexes ont la vie dure.
Pour tous ceux qui, comme moi, ont grandi dans la France des Trente Glorieuses, la fessée fut une expérience collectivement partagée. Exactement, elle était le châtiment suprême pour l’enfant trop turbulent ou désobéissant. A la douleur des coups – les parents usaient parfois de lanières en cuir ou de tiges flexibles – s’ajoutait l’humiliation de devoir dévoiler cette zone intime qu’est le derrière. Et la honte était multipliée par dix quand c’était l’enseignant qui s’arrogeait le droit d’une déculottée devant toute la classe. Il avait également l’apanage d’autres punitions douloureuses comme les oreilles tirées ou les coups de règle en fer sur le bout des doigts. Mais aucun parent, à cette époque-là, ne songeait à se plaindre de ces actes sadiques auprès du rectorat ou à aller lui casser la figure à la sortie des cours.
En matière de fessée, il n’y a plus désormais que celles, libertines, pratiquées entre adultes consentants qui soient permises par la loi française. Le 29 décembre dernier, les députés ont voté un texte interdisant aux parents toute forme de violence, tant physique que verbale, à l’encontre de leurs enfants. L’article 371-1 du Code Civil précise que l’autorité parentale exclut « tout traitement cruel, dégradant ou humiliant ». Désormais, l’éducateur devra faire preuve d’intelligence vis-à-vis de l’enfant rebelle plutôt que de céder à l’usage – trop facile – de la force en lieu et place d’une véritable autorité. C’est cette violence éducative ordinaire (VEO), si courante jusqu’à nos jours, qui est mise à l’index par ce texte de loi – que la France a fini par voter après plusieurs relances du Conseil de l’Europe, tout de même. Rappelons que nôtre pays n’a rien de progressiste en ce domaine, écopant d’une cinquantième place au classement mondial, loin derrière les pays de l’Europe du nord et même derrière l’Espagne, la Lettonie, la Bulgarie et la Croatie.
Car tout comme le harcèlement scolaire enfin reconnu et pénalisé, la violence éducative est la cause sournoise de bien des problèmes psycho-sociaux à l’âge adulte (dépressions, suicides, délinquance) et personne ne se plaindra de cette avancée du droit. Il n’empêche qu’à ce jour, 85% des parents français utiliseraient encore ces vieilles méthodes indignes. Et que si cette loi – dite d’égalité et de citoyenneté – est bien inscrite dans notre Code, elle ne prévoit pas de sanction contre ceux qui continueraient à l’ignorer. N’y a-t-il pas là l’une de ces demi-mesures dont la France est coutumière ? Il faut espérer qu’elle entrainera malgré tout une sensibilisation des parents à ces problèmes éducatifs. Mais ce n’est pas gagné d’avance.
Jacques LUCCHESI
48 réactions à cet article
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Un gros n’importe quoi !
Il faut vraiment qu’on est rien d’autre à faire que de débattre de ça.Qui n’a jamais eu envie de claquer un enfant qui clairement le méritait ?Oui il y a plein d’autres solutions, oui il y a eu et il y a encore des abus mais je reste persuadé qu’un enfant doit être conscient qu’un adulte peu le taper si il fait une bêtise monumental, la menace est importante.Avec ce genre de signaux, c’est comme si on disait les policiers n’ont plus le droit d’utiliser la violence pour faire régner l’ordre.Ça parait pourtant évident qu’il en faut un minimum, sans pour autant partir dans l’extrême.-
@Leonard
Je ne me souviens plus qui disait :
« Avant, j’avais des théories sur l’éducation et pas d’endants. Maintenant, j’ai des enfants et plus de théorie ». -
@Leonard
Certe je ne suis pas encore parent, mais j’ai quand même mon mot à dire en tant qu’ancien enfant, citoyen et futur parent et je ne vois pas le rapport avec le sujet.On donne notre opinion sur une loi qui influe sur notre avenir à tous que je sache ?Bien évidemment je n’ai aucune intention de taper mes enfants, bien au contraire.Moi quand j’étais enfant et que je faisais des conneries, je me disais que « mon père allait me tuer », (réaction disproportionné à la réalité) mais c’était formateur et j’ai évité des erreurs de jeunesse.Pourtant mon père ne ma pratiquement jamais frappé et les rares fois était mérité. J’insiste bien sur le « rare » et le « pratiquement jamais » car la menace elle était bien réel et surtout possible.Je souhaite que mes enfants est également un ressenti équivalent envers une connerie potentiel et je refuse qu’une loi intervienne dans ce rôle éducatif que mes parents mon inculquaient et que je reproduirai.cela dit je reste persuadé que ce type de débat idiot ne sert qu’à nous enfumer et nous éloigne des vrais problèmes de notre société. -
@sweach
tout à fait sweach, d’ailleurs il faudrait également revenir sur la loi qui interdit de frapper son épouse ou sur le crétin qui s’est mal garéen effet si on peut « corriger » les enfants je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas cogner les adultes -
@sweach
Si votre enfant revient de l’école complètement démoli par ses « camarades » ce n’est pas grave il faut être tolérant (et éventuellement il reviendra puni par dessus le marché). Mais si vous lui tapotez les fesses pour le réprimander, alors là rien ne va plus...
Si nos chers législateurs s’occupaient déjà de déceler la vraie maltraitance (par la famille ou par d’autres), ils n’auraient pas le temps de nous emm... avec ces lois débiles anti-fessée. -
Le problème avec ce genre de texte (qui au passage interdit les « violences corporelles » et non pas les « fessées », certaines tapes sur les fesses n’étant pas violentes. Mais n’interdit pas les violences « verbales » contrairement à ce qu’affirme l’auteur. L’absence ou la présence du terme « fessée » a fait l’objet d’un long débat), le problème, donc, c’est qu’il peut produire l’effet inverse de celui souhaité, c’est-à-dire une bien plus grande violence qu’une fessée.
Il est bien connu qu’un parent qui s’interdit de devoir recourir à un geste, et même à un ton, qui fait mal (il s’agit souvent d’un parent ayant été lui-même maltraité et qui met un point d’honneur à ne pas agir comme ses propres parents, ou encore de parents voulant bannir toute douleur dans l’éducation, y compris la frustration) en arrive, excédé par le comportement de son enfant qui sent bien que son parent n’osera pas s’imposer, à exploser, et devenir alors très violent. Verbalement ou physiquement.
C’est fréquemment le processus de maltraitance en jeu chez les parents ayant été eux-même maltraités. Auquel se rajoute le processus de mimétisme (je refais ce qu’on ma fait, sans plus de réflexion).
Mais encore une fois cela n’arrive pas seulement chez les parents ayant été eux-même maltraités enfant.
Un enfant a besoin de savoir que l’adulte ne craindra pas de s’imposer, et donc par la force si besoin, pour respecter sans que la force soit exercée, les limites qui lui sont fixées.
Quand un parent est tranquille avec cet éventualité du recours possible à la force, qu’il aime son enfant, il n’aura pas besoin, ou exceptionnellement, d’avoir recours à la force. -
Et pour résumé j’ajoute qu’il ne faut donc pas confondre recours à la force et recours à la violence.
Et une tape sur les fesses, ou ailleurs sur le corps, et notamment à travers les vêtements, peut n’être qu’une expression de force et non pas une violence.
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@Jimmy
Est-ce bien utile de répondre à ça ?Mais bon, sur votre épouse ou sur un crétin, vous n’avez aucun devoir éducatif envers eux, ce qui n’est pas le cas de vos enfants.Il existe déjà des lois contre la violence parental, ici il s’agis d’une loi qui s’attaque à leur autorité. -
Pourquoi pas après tout, mais cette loi, bien qu’utile comme symbole, est une goutte d’eau. Deux enfants meurent chaque jour sous les coups de leurs parents (estimation à la louche), sans compter les enfants victimes de violences qui eux survivent - mais dans quel état ! Alors, dire à leurs tarés de parents que désormais la fessée est interdite.....
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@ZenZoe
Justement, pour ceux là ça ne changera rien. D’où la débilité de cette loi. -
Keep cool, il reste la Ritaline et le Prozac pour ceux qui résistent au dressage de l’institution...
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@covadonga*722
Ils laissent tout faire à leurs moutards quand ils ne sont pas à la maison, puis chez eux ils les droguent sur avis médical et en toute légalité, pour être tranquilles. Mais ça c’est considéré plus humain. -
encore un décret à la con qui oublie que 2-3 % d’une population donnée constitue la masse des sociopathes que seule une bonne tarte dans la gueule permet de recadrer durant l’enfance.
et une tarte dans la gueule c’était bien le dernier rempart que cette société en déclin pouvait encore offrir, laissons donc désormais à ces 2-3 % de prédateurs la joie de de se goinfrer sur les 97-98% restants.Après avoir retirer le châtiment divin (retirant par le même aux individus la capacité de détecter les « (petits)malins ») et toute forme de sanction physique à l’égard de ces même « (petits) malins », nous pouvons donc prévoir la mise en esclavage totale et définitive de l’humanité par ces « (petits) malins » sous peu.Merci le PS, merci la gauche, merci les progressistes , merci les bobos, .. merci de nous offrir le prochain Hitler comme d’hab.Ne doutons pas que comme Obama aux USA, vous pourrirez bien l’avenir de ce pays avant de rendre les clefs du palais.Un comportement nihiliste qui est peut être la preuve d’un manque de tartes dans la gueule durant l’enfance.c’est le problème quand on fabrique des gosses pourris gâtes, on obtient des monstres une fois adultes.-
Il y a une chose que je n’arrive pas à comprendre :
l’interdiction des châtiments corporels doit « protéger les enfants » pour leur permettre un « monde meilleur » (sic),
or, si il y a interdiction, cela ne peut s’accompagner que de châtiments envers les parents récalcitrants (chose qu’il me semble tout à fait normale pour les parents violents et cruels).La première chose qui me vient à la tête lorsque j’imagine une sanction envers les parents, surtout quand on veut « protéger les enfants », c’est le retrait de l’enfant à ses parents.
Chose, qui encore une fois je le répète est tout à fait normale, voir nécessaire en cas de violence exacerbée avérée, mais qui semble disproportionnée en cas d’une simple fessée (ce qui pourrait arriver juste parce que des juges veulent sanctionner sévèrement des récidivistes genre « c’est la 3ème fessée signalée en 3 ans » s’en est trop, les parents se moquent de la justice :) )1°) En quoi, l’avenir de l’enfant séparé de ces parents serait meilleur suite à ce genre de sanctions disproportionnées envers les parents ?
2°) Cette disproportion des sanctions envers les parents qui autrefois étaient des enfants « protégés » peut-elle être acceptée psychologiquement dans des cerveaux non préparés à ce choc soudain de renversement de situation ?
3°) Ne doit-on protéger ses enfants que quand ils sont mineurs, et cesser de penser à leurs droits quand ils seront adultes ?
Voilà, j’espère avoir été clair
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@Inquiet
Sanction contre les parents : on pourrait leur donner une fessée ?Blague à part, effectivement, cette loi interdisant la fessée pose le problème beaucoup plus général de la sanction dans une société.
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@lautrecote
Oui vous mettez le doigt sur le problème : l’infériorité des enfants. Ne doit-on pas - entre adultes - ne pas s’attaquer à plus faible ? après, c’est question de jugeote de ne pas s’attaquer tout court autrement que par un échange verbal équilibré, ce qu’on devrait apprendre à l’école et commence d’ailleurs à se faire : l’art de la joute oratoire !Durant une bonne partie de mon enfance, la scène s’est reproduite chaque soir, ainsi. Ma petite soeur ne voulait pas manger. Son assiette creuse commençait par le potage, qui s’agrémentait du plat principal, puis du laitage, puis du dessert. Alors, mon père se levait, déculottait ma petite soeur et lui donnait la fessée.
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C’est quoi cette histoire de fessées déculottées dans l’enseignement ? Les enseignants qui prennent ces mesures sont punis par la loi. On avait plutôt droit aux coups de règles sur les doigts.
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@cathy
Voire la gomme lancée par un instit avec vigueur et qui manquait rarement son but, but légitime la plupart du temps. -
la loi doit-elle tout régenter ?
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Il y a peu, on voyait à la télé un président de la République, nous parler clope au bec .
Regardez les vieilles séries, Columbo, par exemple : il fume et enfume partout et chez n’importe qui. A l’époque, les gens fumaient dans les chambres d’hôpital, dans les salles de cinéma !Ces choses nous paraissent surréalistes aujourd’hui.J’espère qu’il en sera de même le plus tôt possible vis à vis de la fessée et des fesseurs.-
Encore une pantalonnade... Et il y a des coups de pieds au derrière qui se perdent.
Une loi ! Ils nous pondent une loi qui ne va pas changer grand chose. Nous le savons bien, nous les gens normaux qu’il ne faut battre un enfant (ni un adulte d’ailleurs) !
Pondent-ils une loi contre la maltraitance des vieillards, des sans abri ou des malades dans certains hôpitaux ?
Cette loi, si elle était utile, elle intégrerait aussi le fait de respecter l’individu quel qu’il soit. Lui donner un travail, un abri, et des conditions décentes de vie.
Pour en revenir à la fessée, taper sur une petite main qui vient de faire une bêtise n’est pas de la maltraitance et fait un peu réfléchir l’enfant.
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@cevennevive
Pour en revenir à la fessée, taper sur une petite main qui vient de faire une bêtise n’est pas de la maltraitance et fait un peu réfléchir l’enfant.Malheureusement c’est bien de cette « tape » dont il est sujet.Actuellement, un professeur, un flic, un moniteur, ou toute personne autre que les parents n’a plus le droit de taper un enfant, même si il insulte ou fait preuve de violence.Cette loi veut également mettre les parents dans le lot.Donc si vous donnez une claque à votre enfant, vous êtes passible de finir au poste.Personnellement ce n’est pas vraiment l’avenir que je souhaite. -
@sweach
Salut,
J’ajoute que dans la foulée on a privé l’enseignant de tout moyen de sanction .
On voit le résultat . -
@cevennevive 4 janvier 11:40
« taper sur une petite main qui vient de faire une bêtise n’est pas de la maltraitance et fait un peu réfléchir l’enfant. » -
Vu de mes yeux à une terrasse cet été des moutards d’Europe du nord jouant entre les tables en se lançant des jouets jusqu’à dévaster une table voisine. Réaction des parents nulle ..là où une remontrance ferme..et une éventuelle claque aurait bien marqué les limites des régles du « vivre ensemble » ( pour utiliser les formules stupidement à la mode)
Dans la tête de ces enfants sera désormais gravé le « je fais ce que je veux et tant pis pour autrui qui n’existe pas »-
@jymb
Si la loi autorise d’envoyer ses propres enfants donner une fessée aux ravageurs, on pourra à la rigueur se débrouiller (mais il faut avoir des enfants plus grands et plus costauds...). -
Entendu de mes oreilles, un père du Sud, dire à son fils et en présence de sa femme : ’’Tu ne commandes pas à la maison quand je suis là.’’
Entendu aussi mais pas par moi, une femme dire à son mari devant ses enfants : ’’Comment veux-tu que les enfants m’obéissent si toi tu ne m’obéis pas ?’’-
Pas de « violences » contre les enfants, soit. Mais quid des violences des enfants contre les adultes qui conduisent tant d’enseignants à démissionner de leur métier ?
Et en quoi une telle loi empêchera-t-elle les bourreaux d’enfants de sévir – souvent en toute impunité car les voisins ne veulent pas voir et ne s’occupent que de leurs oignons.
Il faut raisonner l’enfant... Mais s’il n’est pas raisonnable ? L’éducation ne comporte-t-elle pas une part de dressage et celui-ci n’est-il pas basé sur le couple « carotte/bâton » ?-
@Jean J. MOUROT
Et aussi les violences entre enfants.J’ai assisté à une scène surréaliste en crèche.Un enfant mordait un autre (au sang) une jeune nounou intervient rapidement et enlève le mordeur sans frapper mais fermement et commence tout en le maintenant serré par les poignés à lui faire la morale.Presque aussi tôt une autre (chef ?) arrive et invective la première au motif qu’il ne faut pas recourir à la contrainte physique mais qu’elle aurait du ce lancé dans un hasardeux dialogueQuid ,dans cette logique, de l’urgence ou du ressenti de cette aventure pour la victime ?Certains enfants, souvent les plus enclins à la violence, on parfaitement compris que quoi qu’il fassent il n’auront pas à craindre physiquement.Or pour une partie de ces gamins c’est le seul ressort possible insensible qu’ils sont au baratin moraliste. -
@Jean J. MOUROT
Pour ne pas etre accusé de venir ici après trois mois de silence pour faire seulement la retape pour le livre de votre copain Chalot, voilà que vous démontrez un certain talent pour présenter vos idées très avant-gardistes sur l’éducation des plus jeunes. « Carotte-Baton », « Action-Récation » dirait ont.Affligeante vision d’un ancien à qui ont pu confier ses enfants. Surement adepte de la règle en bois qui tombe sur les doigts de petits qui ne connaissent pas leurs tables ou la gentille récitation.C’est dramatique cette vision moyenâgeuse. La violence est TOUJOURS un échec, encore plus dans l’éducation. Mais bon, j’ai l’impression que vous allez vite repartir après la vente du bouquin. -
Le débat n’est pas là, sur la bonne ou mauvaise éducation, mais là : l’objet de l’Etat est de garantir le contrat social qui lie tous les citoyens et rien que cela ; il n’est pas d’envahir la sphère individuelle et de réglementer les comportements. Ca, ca s’appelle une vélléité totalitaire. La prochaine étape, c’est quoi ? Fixer les menus familiaux avec l’alibi nutritionniste ? Normer les comportements sexuels avec, si j’ai bien cerné l’air du temps, gang bang obligatoire et sodo à gogo ? Chacun a le droit d’élever sa progéniture comme il l’entend, sévèrement ou non ; et la loi encadre déjà les abus (sic). La question qui demeure, c’est pourquoi ce barouf ?
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@lermontov
Remarque très pertinente et idem je me pose la même question.Nous voyons nos industrie délocaliser, les puissants défiscaliser, l’europe et l’économie ingérer notre pays.Et on nous parle de mariage pour tous, de halal à la cantine, de fessé interdite, de terrorisme, du port du voile, etc ...« vélléité totalitaire » : je ne voyais pas les choses sous cet angle, mais la question se pose. -
@ sweach
Ce n’est pas toi qui est visé mais ta descendance ; pour eux, ça sera la norme, que l’Etat s’immisce dans toutes les baraques.
C’est pour ça que de l’autre main on supprime toute éducation classique (les humanités). Fin de toute conscience politique, réduction de l’intelligence. Retour à zéro, Rousseau, Montesquieu c’est déjà du chinois pour les jeunes, imagine demain, quand les derniers dinosaures genre toi ou moi se seront éteints. LA cervelle reformatée, tabula rasa.
Elevage d’une race docile, médiocre, matérialiste pure et dure, crétine. Dont on pourra faire ce qu’on veut.
Comment on ne peut voir qu’avec ce genre de lois l’Etat se mêle de fixer les comportements, de décréter non pas ce qui nuit à autrui mais ce qui est bien ou mal. C’est une religion, l’Etat ? C’est dans ses attributs constitutionnels que d’écrire la morale ? Hollande, c’est le nouveau Moïse, Gabriel le visite et lui fait la dictée ?
Si l’Etat avait à coeur l’enfance, il se préoccuperait des 30 000 enfants sdf, des 40 000 ne mangeant pas à leur faim, des bébés syriens ou pseudosyriens que je vois rester dans le froid 12 heures d’affilée à l’entrée du périph avec leurs parents qui mendient. Mais non, la France déborde d’enfants battus et maltraités, faut légiférer, ça urge. Coucher dehors ou d’hôtel garni en hôtel garni, ce n’est pas de la maltraitance, dans ce monde en pleine inversion de valeurs c’est de la faute à pas de chance et super structurant pour l’enfant. Mais la fessée, ça urge, mon pote.
Quand tu vois la superficie des commentaires, c’est plié, on ne va pas y couper au totalitarisme qui se pointe, un mix entre urss et Pinochet, appelé nwo.
Et qu’est-ce qu’on va se bidonner quand la délation va être permise, encouragée et même patriotique ou droit de l’hommiste. Le Bien, et tous gardiens et gardés se surveillant mutuellement, c’est de l’éprouvé.
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@lermontov 4 janvier 14:47
« Chacun a le droit d’élever sa progéniture comme il l’entend, sévèrement ou non ; » -
on peut leur écraser le portable ou la PS4 d’un coup de talon , il vont pleurer beaucoup plus !
on peut multiplier le nombre de places dans les prisons pour y mettre les parents qui donnent des fessées et claquer les mômes à la DASS ..
DU GRAND N’IMPORTE QUOI CETTE LOI SUR LES FESSEES !!!!!
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La fessée trop brutale, j’ai une autre méthode qui fait mal sans traumatisme, ( je l’ai emprunté de mes instituteurs ) c’est le titrage des cheveux à hauteur de ce qui est coutume d’appeler chez un homme les pattes !
Pour mes trois enfant, j’ai du l’employer une a deux fois. Et il y a une dizaine d’année une fois pour ma petite fille. Cette dernière était assise dans notre voiture à l’arrière sur un siège enfant, et elle prenait un malin plaisir a enlever la ceinture de sécurité.Après X remontrances sans résultats,..., j’ai employé cet ultime moyen , radical !! Pour sa sécurité je n’avais pas d’autre choix, testard la môme, l’a jamais recommencée ! :
@+ P@y
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@Gilbert Spagnolo dit P@py
Scène vu cet été au mois d’août en plein cagnard vers les 13 heures,un couple descend de voiture accompagné de deux mômes garçon 5 ans et fille 7 ans environ, tous avec des lunettes de soleil et chapeau, ans la fillette qui elle n’avait pas de lunettes. Gentiment j’en fais la remarque aux parent, et la maman qui me répond, elle ne veux pas les mettre ! Sans autres commentaire !
@+ P@y
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@arthes
C’est de cette façon que j’ai élevé mes enfants , en leur expliquant calmement, Pour les parents en question, je n’avais pas le temps de leur faire la morale, car pour moi, avec des tels parents, je sais que c’est perdu d’avance !
@+ P@py
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@Aristide
Ils appellent cela la ’pédagogie de la découverte’ -
https://www.youtube.com/watch?v=VZt7J0iaUD0
Ambiance...
J’en sais qui ont dansé con sur ce morceau...
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Quand certains travailleurs sociaux disent durant une réunion avec des responsables institutionnels de protection de l’enfance, qu’il devient dangereux que de nombreux enfants retournent vivre chez leurs parents maltraitants, car croyez-moi tous c’est le concept actuel, cela devient AB-SO-LU-MENT politiquement incorrecte, donc ils se taisent.
Entre faire des lois encore et encore et encore, et ramer sur le terrain il y a un gouffre, je vous invite à en parler aux éduc, AS, infirmières ASE de secteur et on en reparlera, remarquez qu’il faut bien rentabiliser les allocations familiales payées aux parents dont les enfants sont élevés, éduqués et bien traités dans et par les familles d’accueil, là je le reconnais, j’ai une très mauvaise langue.Maintenant la pédagogie de la découverte, de l’échec et la certaine dite frustratoire, peuvent avoir des résultats, mais comme disait un certain, "c’est bien beau, mais à force de prendre des tartes dans la gueule (excusez-moi Vélosolex , le poète est de retour) ça abrutit-
@Sergio57
ça abrutit" je ferme la parenthèse -
@Sergio57
C’est moi l’abruti" je ferme les guillemets -
Des experts en djihadisme expliquent que des tarés sont devenus des virtuoses de la Kalache faute d’autorité paternelle ayant imposé les règles de vie en société, ne restant plus alors que celle divine dictée par les bondieuseries à la con. Et cela n’empêche pas des zomzoms gnan-gnan de venir pérorer leurs niaiseries, comme si 68 et l’enfant-roi n’avaient pas fait assez de dégâts ! Etant entendu que, pour ce qui est châtiments corporels, comme de pour le reste d’ailleurs, tout est affaire de mesure...
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Robert MARCHAND recordman de l’heure à vélo à 105 ans, quelle CLAQUE !
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Le Gaïagénaire 3 janvier 22:03@ukulele 3 janvier 20:55
Il y aura certainement moins d’hommes abrutis à cause de cette loi :-
@Le Gaïagénaire 5 janvier 16:15
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