• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > La Folie collective autour de la Dette

La Folie collective autour de la Dette

Le 21 janvier 2010, j’écrivais un article intitulé « qui sont ces fous qui nous commandent ».

Aujourd’hui je trouve globalement que leur état de santé ne s’est guère amélioré, depuis les primaires la campagne électorale est lancée, quoi qu’en disent les uns et les autres, il suffit d’écouter les commentaires politiques, d’analyser les déplacements des hommes politique.

Le président, ou son staff, envoie le gouvernement au charbon, et comme cela l’on peut écouter des interventions explicatives de la politique du président, même s’il n’est plus comme par le passé au avant poste, se limitant à donner la mesure dans un certain nombre d’interventions, avec sa psychologie pour les « nuls » (n’y voyez pas d’offenses, car il s’agit d’une stratégie bien élaborée) qui ne vise pas comme les ouvrages ainsi titrés de simplifications pédagogiques en direction des ignorants, (de ceux qui pour toutes sortes de raisons ont été écartés de la possession du savoir nécessaire à la compréhension de la complexité du monde).

Pour nos gouvernants et d’autres il ne s’agit que d’être convaincant en touchant le système émotionnel régi essentiellement par le désir et la peur qui fait peu de cas de la capacité de critique, de réflexions, d’analyse. Or les citoyens ou l’humain de manière générale, perçoit par ces mêmes capteurs émotionnels son environnement, de sorte que s’il n’accroit pas l’apprentissage qui lui donne les codes de décryptages sociaux politiques, il entre dans la méfiance, le doute, il perd la confiance nécessaire à toute démocratie, et met en danger l’organisation qui donne aux peuples le droit à la parole.

Nous sommes dans ce processus depuis une vingtaine d’années au minimum par une lente et perceptible dégradation que tous les sociologues mesurent qui se répercute dans l’élaboration de nos actes sociaux économiques. Sans faire de publicité, tous les deux ans Gérard Mermet sort son ouvrage Francoscopie où il donne sa lecture de l’évolution du comportement de français que chacun peut librement apprécier. Mais au moins il y a là une grille de lecture plus précise que les sondages spéculatifs.

C’est donc dance cadre que j’écoutais Valérie Precresse dire : le travail ne se partage pas, les heures supplémentaires offrent un pouvoir d’achat moyen de 450 € ans, il faut travailler plus et mieux.

Voilà un exemple d’intervention creuse d’un membre du gouvernement, c’est ainsi que 450€ représente 2.7% d’un smic annuel, et ces heures supplémentaires ne seront bien évidemment pas accomplies par un demandeur d’emploi.

En fait la problématique soulevée est l’organisation du temps de travail. En 1985 un auteur dont je n’ai plus l’ouvrage en mémoire écrivait que 2 heures de travail par jour suffiraient à réaliser notre production.

Il est bien évident que dans le bâtiment où le temps de transport est partagé, arrivé sur le chantier, les salariés repartiraient dans la majorité des cas.

Une réduction du temps de travail ou sa répartition impose suivant sa proportion une réorganisation de ce même temps suivant les branches professionnelles.

Mais qui donc va écouter Valérie Precresse entrer dans des explications techniques, quasiment personne au-delà de trente secondes sur le même sujet.

Il faut travailler plus et mieux, diantre serions-nous des fainéants. Une étude américaine nous apprend ainsi que si la France est l'un des pays du monde ou il y a le plus de vacances surtout quand on rajoute les RTT, (réduction du temps de travail) les Français sont aussi les plus productifs du monde.

Un Français rapporte 25,15 dollars par heure, voici la suite du classement :

2 - États-Unis -> 24,64 dollars par heure.
3 - Royaume-Unis -> 23,22 dollars par heure.
4 - Canada -> 22,37 dollars par heure.
5 - Australie -> 20,63 dollars par heure.
6 - Italie -> 19,79 dollars par heure.
7 - Japon -> 18,89 dollars par heure.

Des chiffres qui montrent que les Français sont loin d'être des fainéants.

Alors que veut dire notre ministre, qui sera allé chercher les études sur les taux de productivités, les yeux et oreilles rivés sur TF1 et autres organes de non information.

Que cache cet argumentaire si ce n’est une mise à niveau de la compétition économique avec les pays à faible coût.

Hier soir j’écoutais Laurent Wauquiez, expliquer qu’il était indécent de laisser une telle Dette à nos enfants, voilà l’argumentaire émotionnel par excellence.

J’ai eu la chance d’être un enfant d’après la guerre 39/45, alors que nos ascendants venaient de laisser à leurs enfants un pays remplie de déchirement (collaboration), de destruction.

Ce sont donc tous ces enfants qui ont tout reconstruit, et c’était autre chose que d’avoir à pleurer sur des lignes comptables virtuelles, sur des bouts de papiers imprimés qui ne font que des pauvres virtuels, ignorant qu’ils disposent d’une richesse que personne ne peut leur prendre, l’intelligence.

C’est ainsi que de cheminement émotionnel en cheminement émotionnel nous finissons par entrer dans la recherche de solutions qui sont de plus en plus drastiques, de plus en plus inquisitrices, de plus en plus autocratique, moins en moins démocratique, pour en arriver à une espèce de folie collective de nos dirigeants qui envisagent une gouvernance européenne désignée qui viendrait sanctionner la souveraineté populaire d’un état qui dérogerait aux critères de la règle d’or.

Durkheim a appelé cela le suicide communautariste, lorsqu’une organisation intègre uniformément ses membres elle supprime sa capacité de respiration que constitue la diversité des genres des opinons, et se suicide.

C’est ce que nous propose l’Allemagne pour sauver l’Euro.

Plus catastrophique est le dogmatisme intégriste qu’entraine irrationalité émotionnelle, devant l’échec d’un idéal salvateur, le néolibéralisme.

 Leurs « prêtres », dans l’esprit font exactement comme les soviétiques du temps de Staline, Ils dénient leurs échecs, resserrent tous les mouvements respiratoires, et renient les identifications souveraines qui caractérisent les nations.

La souveraineté se caractérise par l’organisation de la cité par ses membres sans exclusive, politique économique, monétaire, culturelle.

Sa capacité à la souveraineté se distingue par le respect qu’elle obtient face aux autres par sa force armée, et la capacité à se doter des moyens de permettre à ces membres de disposer de l’égalité et de la liberté.

En économie cette égalité et liberté s’obtient par la capacité d’un état d’émettre de la monnaie sans passer par des banques privés qui ne peuvent être les garantes de l’intérêt collectifs.

Cette capacité et un moyen d’équilibrer de réguler le capitalisme, de ne pas soumettre les citoyens au pouvoir de ceux qui dans le jeu actuel des rapports au travail accumulent de la monnaie et asservissent à leur désirs les autres en les privant du moyen d’égalité et de liberté que garantit une banque centrale, en faisant peser un aléa sur ceux qui par déterminisme systémique et technologique étouffent les populations.

Un homme ou une femme se différencie par leurs corpulences et leur sexe (pour faire court), une nation par son armée et sa capacité d’émettre de la monnaie ; protéger son territoire et réguler sa capacité de production et d’échange.

C’est ainsi que nous avons une Europe asexuée dont tous les responsables se sont soumis à un pouvoir spéculatif multiformes auquel nous participons tous sans même parfois le savoir, que j’ai depuis longtemps qualifié de « dominant systémique ».

Un pouvoir déstructurant que l’on nomme impersonnellement le marché, la mondialisation, la globalisation, où l’on en désigne des hommes responsables, qui en fait n’ont aucun pouvoir, tandis que dans le même temps l’on retire au peuple (par la « décitoyennisation » et l’accroissement de l’ignorance social-économique) le pouvoir qu’il détient de peser sur son destin, même dans le cadre d’une Europe.

L’Europe n’est pas le diable, l’obscurantisme dont font preuve aux moins deux de ses dirigeants le deviendra si nous ne les virons pas.

Les drames ne sont pas spontanés, ils s’édifient lentement, sans que nous soyons capables de relier entre eux les éléments qui seront détonnant.

C’est pour cela qu’ils nous sautent à la figure, qu’ils soient naturels ou sociologiques, et l’hystérie à laquelle conduit la peur, est qu’en voulant absolument s'en protéger dans l’absolu, l’on en accélère l’avènement de certains. C’est exactement ce qui se passe avec la folie collective autour de la Dette.


Moyenne des avis sur cet article :  4.91/5   (47 votes)




Réagissez à l'article

54 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 1er décembre 2011 10:18

    grosso modo, les 2,5 milliards donné aux restaurateurs et les 3 milliards que ce sont partagé  juste sur les revenus de leur capital, les 100 personnes les plus riches de France represente de quoi créer 1 million de postes dans la fonction publique !
    1 millions de chomeurs en moins, c’est de la croissance en plus et c’est la creation de plusieur centaines de milliers d’emploi dans le privé pour faire face a la demande de ces nouveaux salariés.
    1 millions de fonctionnaires en plus c’est egalement des services en plus, de meilleurs soins dans les hopitaux, des classes moins chargé et un meilleur enseignement.
    1 millions de fonctionnaires en plus et quelques centaines de milliers d’emploi induit dans le privé c’est egalement moins de precarité, moins de pauvreté, et moins de delinquance.
    Les moyens sont la, ce n’est pas un probleme de financement, c’est un probleme de choix politique.......


    • ddacoudre ddacoudre 1er décembre 2011 12:58

      bonjour robert gil
      certainement que nous pouvons réaliser de meilleur ajustement.
      si l’on donne 10€ à chaque salariés, le type de consommation et donc de production sera différent, que si l’on donne 10 000 € à une personne.
      le gouvernement à choisit la relance par l’investissement, et donc sous diverses formes fiscales, il a exonéré des entreprises dans l’espoir que les sommes supplémentaires dont elles disposent, créaient des emplois. ces sommes de monnaie qui n’entrent pas dans les recettes de l’état et sécu pour l’essentiel, imposent à ces deux institutions d’aller chercher sur le marché financier les sommes de monnaie auxquelles elles ont renoncés, et parfois, les entreprises qui ont reçus ces aident, placent sur le marché financier sous diverses formes ces sommes qu’a sont tour le marché nous prêtera et dont par l’impôt il nous faudra rembourser les intérêts.
      en bref nous versons des intérêts sur nos propres aides qu’en pochent des « particuliers »
      la difficulté est que cela se dissout à notre regard par un cheminement que nous ne suivons pas.
      c’est ainsi que les plan de relance de Fillion ont agavé l’endettement, et n’ont pas apporté de solutions mesurables, car avec ou sans interventions du gouvernement, l’économie aurait suivit son bonhomme de chemin pour un même résultat ou semblable, mais l’on aurait le problème de la dette en moins.
      ce que je décris est caricatural, et l’on peut le résumer en disant que l’on a financé « les riches » (entreprises banques) et en plus ont leur verse des intérêts sur les sommes que nous leur avons attribuées.

      mais le fond du problème n’est pas là, il nous faut trouver une nouvelle source de croissance, après la production, les services il nous faut se tourner vers la rémunération de l’enseignement pour adulte tout au long de l’existence active, pour compléter les autres source de revenus qui vont pas être suffisante pour rémunérer la population qui croit.
      ddacoudre.over-blog.com .
      cordialement.


    • Robert GIL ROBERT GIL 1er décembre 2011 13:08

      ddacoudre,
      voici un article de mon blog qui peut vous interresser ;

      http://2ccr.unblog.fr/2010/10/20/les-riches-nous-coutent-trop-cher/


    • Salade75 1er décembre 2011 13:42

      Ca ne fait pas un gros salaire par mois le fonctionnaire à 5500€ TTC par an !


    • ddacoudre ddacoudre 1er décembre 2011 14:26

      merci pour le lien, l’on se comprend donc.
      cd


    • DSKprésident 1er décembre 2011 14:59

      Parlons des grosses masses, au lieu d’ergoter sur les centimes :
      - avec 55 milliards donnés chaque année aux banquiers (intérêts de la dette due à la loi Pompidou-Giscard de 73)
      - avec 65 milliards données chaque année à l’Europe (qui légifère anti- démocratiquement)
      - avec les 32 milliards d’euros donnés en pur perte à la grèce :

      il y a de quoi en payer des services publics (infirmières, prof, postes...).

      Pourquoi nos soit-disant candidat de gauche ne propose pas un programme socialiste au lieu de proposer de continuer dans cette merde ultra-libérale ?


    • ddacoudre ddacoudre 1er décembre 2011 17:25

      bonjour dsk président.

      il suffirait de retirer nos dépôts pour les placer dans une banque
      populaire où les déposants deviennent décisionnaires, mais c’est bien plus simple de redonner à la banque centrale le droit d’émettre de la monnaie pour financer des intérêts collectifs.
      ensuite les difficultés seraient seulement inhérente à son usage, comme pour la dette.
      ce n’est pas dans des mécanisme comptable que nous trouverons la solution momentané, car il n’y a que des solutions momentanées faire croire le contraire est tromper les citoyens.

       http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=63736
      ddacoudre.over-blog.com
      cordialement.


    • bigglop bigglop 1er décembre 2011 18:04

      Bonsoir à tous,
      Merci @ Ddacoudre pour cet excellent article.
      En 2006/2007, Paul Jorion, Nouriel Roubini avaient lancé l’alerte sur les risques « subprime », ils ont été traités de fous et ceux qui ont relayé l’information, de « conspirationnistes »
      Au-delà des personnages (Sarko, Merkel, Dragui, Van Rompuy....), d’institutions (Conseil Européen, Commission, FESF, MES, BCE), il s’agit de l’aboutissement d’une stratégie lente mais continue du contrôle de l’économie mondiale par une oligarchie financière qui se dévoile à l’aube de son succès.

      Un entretien de Noam Chomsky :

      http://chomsky.fr/entretiens/20070805.html

      Je vous propose de consulter le blog d’un professionnel de la finance (peut-être actuaire bancaire ou trader) qui donne de très bonnes analyses et informations fiables :
      http://www.renovezmaintenant67.eu/

      Mais aussi, le blog d’un actuaire bancaire Olivier Berruyer, avec ses analyses extrêmement pertinentes et son livre "Stop ! Tirons les leçons de la crise’ ( très accessible) :
      http://www.les-crises.fr/

      Je vous propose de consulter le blog d’un professionnel de la finance (peut-être actuaire bancaire ou trader) qui donne de très bonnes analyses et informations fiables :

      http://www.renovezmaintenant67.eu/

      Ne nous trompons pas de combat


    • bigglop bigglop 1er décembre 2011 18:21

      Bonjour,
      Après avoir résolu ou réduit le problème de l’oligarchie financière, il est possible de faire le choix d’une nouvelle société basée sur une économie durable, écologique, solidaire et responsable.

      Bonsoir à tous,

      Merci Philippe pour ce constat « raisonnable » sur les choix de campagne du candidat Hollande. Il a rendez-vous avec la Commission (Barosso) à Bruxelles et très certainement la rassurer avec des mots comme « rigueur », « économies », « désendettement », bref avec un discours « social-démocrate » qui est périmé même en Allemagne. Ce sera la poursuite de la politique actuelle mais avec un tube de glycérine et surtout sans réelle vision politique à moyen, long terme. Merkel soutenu par Monti, Draghi a obtenu ce qu’elle voulait, a fait coucher à ses pieds le roquet NS qui pour la 4ème ou 5ème fois affirmait, à l’issue du G20, avoir sauvé l’Europe, l’Euro, le Monde.

      Mais ce sont les citoyens qui sont les perdants

      Merkel a gagné son pari, à savoir, lancer la Braderie de l’Eurozone, de l’Union Européenne en faveur de ce que l’on appelle généralement et par facilité, les marchés financiers, avec une BCE qui rachète de la dette souveraine plus ou moins pourrie sur les marchés primaire et secondaire devenant une Bad Bank (en contradiction avec tous les traités) en attendant de la transférer au FESF, ce qui limitera dès maintenant les possibilités d’intervention du Fonds.
      En effet, elle a obtenu ce qu’elle exigeait depuis toujours :
      Une modification radicale, profonde du Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE) donc du Traité de Lisbonne.

      Mais cette modification du traité se fera en dehors de tout cadre référendaire européen, en utilisant l’article 48 du TFUE (Traité de Fonctionnement de l’Union Europe Européenne).
      Ce procédé avait déjà été utilisé le 16/12/2010 par le président du Conseil Européen, Herman Von Rompuy pour l’accord du 11/03/2011, par amendement de l’article 136 du TFUE et de l’instauration d’un mécanisme permanent, le FESF et le MES, le 11 juin 2011.
      Des sanctions automatiques ou décidées par la Commission sur plainte d’un état pour non respect des engagements budgétaires.

      Créer un mécanisme permanent de sauvetage.

      Une règle d’or des 3% et de 60% du PIB, tout en sachant que cette règle définie lors du traité du Maastricht n’a jamais été respectée (même par l’Allemagne, qui prévoit d’augmenter son déficit en 2012) reposait sur les éléments suivants :

      Les taux de 3% du déficit, et de 60% pour la dette sont le résultat d’un calcul représentant une situation d’équilibre : si un État a une dette de 60% du PIB, un déficit de 3% du PIB et une croissance du PIB de 5% (en € courants) alors la dette de cet État reste stable à 60% du PIB (même si cette dette augmente en valeur absolue).

      "En juin 1981 qu’il était chargé de mission à la Direction du Budget du ministère des Finances, l’économiste Guy Abeille raconte avoir été mandaté avec son chef de bureau de l’époque Roland de Villepin d’établir un critère économique utilisable par le Président Mitterrand dans ses discours. Faute de mieux, Abeille et Villepin proposent alors ce critère relativement simple basé sur un ratio déficit/PIB qui, du propre aveu d’Abeille, « ne mesure rien » et sur une norme (3%) qui « n’a pas d’autre fondement que celui des circonstances » (le déficit budgétaire de l’époque atteint déjà presque 2% du PIB)".

      In fine, la création d’une Europe Fédérale gérée par une techno-structure ultra-libérale, totalement anti-démocratique qui organisera, contrôlera les budgets de tous les états européens avec un pouvoir de sanction exorbitant.

      Sachant que les textes votés par nos parlementaires sont à 70, 80% la mise en conformité de directives européennes, rajoutez le vote d’une Loi de Finances, d’une révision de la Loi de Finances N-1, imposée de l’extérieur et vous aurez le solde de ce qui restera notre souveraineté

      Dans leur grande majorité, les citoyens ne croient plus aux « politiques », à la « cuisine », aux programmes « soupes » électoralistes mais continuent à voter pour le moins pire.

      Une mesure de salubrité publique et citoyenne : interdire les partis politiques, leur idéologie et appeler à un Comité de Salut Public.

      Quelques pistes :
      Constitution :
      une nouvelle Constitution issue d’une Assemblée Constituante et d’un référendum
      Pour les grandes décisions économiques, sociales, financières, juridiques, vote référendaire,
      le parlement n’ayant qu’un rôle technique de conseil et de mise oeuvre des décisions.
      Mise en pratique des référendums régionaux et locaux

      Elections :
      Casier judiciaire vierge
      Publication de l’ensemble des revenus élargie, du patrimoine et % détention de capital d’entreprises, SCI
      Absence de conflit d’intérêt
      Un mandat unique non renouvelable et sans cumul

      Proportionnelle intégrale

      Référendum à mi-mandat de l’action du Président de la République et de son gouvernement 

      Finances Publiques :
      Renégocier les Traités Européens pour « casser la dictature des marchés » et la création d’une Banque centrale citoyenne avec la capacité de créer la monnaie et dirigée par des organisations syndicales, de consommateurs, des collectifs. Les « experts » financiers n’auront qu’un rôle de conseil technique.
      Contrôle des mouvements de capitaux (spéculation)
      Renégocier la dette publique par un audit sur la dette « indûe » ou l’effacer, purement et simplement en accord, si possible, avec les autres états européens.
      Réformer la fiscalité, notamment l’IR, CSG, CRDS (cf Thomas Piketty Pour une révolution fiscale) et la mise en place d’un Revenu Universel. 

      Justice :
      Indépendance des Procureurs de l’exécutif
      Renforcement du rôle des Juges d’Instruction
      Réformer les différents codes, notamment sur les infractions politico-économiques et financières qualifiées de crime relevant de la Cour d’Assises.
      Suppression des juridictions d’exception comme la Cour de Justice de la République.
      Responsabilité pénale du Président de la République, de son gouvernement, des conseillers pendant la mandature
      Modifier les critères de l’immunité parlementaire, des élus sinon la supprimer

      Création d’une Université de la République donnant une formation pour exercer les mandats, à tous les citoyens de toute origine et condition, ainsi qu’une véritable Formation Professionnelle Continue pour tous

      Et il reste bien d’autres champs à explorer


    • xray 2 décembre 2011 14:02


      SORTIE de CRISE (selon Sarkozy) 

      De droite comme de gauche, les politiques sont au seul service du capital de la Dette publique. 

      Dans cette Europe dominée par les curés,  l’argent sert à créer les problèmes.  Non pas à les résoudre ! 

      Les curés vivent de la misère qu’ils produisent. Sarkozy et Merkel viennent de leur offrir un pactole de 1 000 milliards d’euros supplémentaire. 
      (Pour info, ces 1 000 milliards d’euros, sortis de nul part et qui ne serviront à personne puisqu’ils iront gonfler les marchés boursiers, devront êtres remboursé par les pauvres)

      À la santé des cons, tchin ! 

      Le Grand Guignol politique (L’Europe des curés) 
      http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/ 

      Se sortir de l’Europe ! Et, vite ! 
      http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2010/06/30/se-sortir-de-l-europe-et-vite.html 



    • bigglop bigglop 3 décembre 2011 23:41

      Bonsoir @ Xray,

      Ces 1000 milliards d’euros, viennent des planches à billets des états prêteurs en utilisant un mécanisme qui a fait ses preuves : l’argent-dette, la debtocracy
      http://blogs.mediapart.fr/blog/christian-br/131111/debtocracy-soustitre-en-francais-le-documentaire-sur-laudit-de-la-dett


    • ddacoudre ddacoudre 4 décembre 2011 10:40

      bonjour axray

      la bipolarisation autour maintenu par des ’non info’ conduisent a une fausse représentation de la vie politique, il y a d’autres options, que de dire gauche ou droite qui continue d être une référence abusive. et masque les évolutions des partis principaux quesont le PS et l’UMP.
      chacun d’eux disposent de tendance.
      le premier n’a plus que le souvenir de son appartenance au socialisme historique qui l’avait fait classer à gauche, aujourd’hui c’est un parti du centra il est un parti social démocrate, il n’est plus de gauche depuis son allégeance à la loi du marché.
      la droite RPR qui était sociale démocrate est devenu de avec l’UMP de plus en plus néolibérale à tendance autocratique et « fleurte » avec des thèmes fascisants qui la radicalise, et quand elle pratique l’interventionnisme d’état c’est au service du néolibéralisme.

      le modem est social démocrate, le parti de gauche est anti capitaliste, le NPA est anti capitaliste, des partis comme les verts sont sociaux démocrates, des particuliers comme dupont aigan, enselineau, sont sociaux démocrate, le FN est néolibéral avec une forte tendance à la fascisation par ses choix politiques.
      http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=103766.
      http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=104610
      ddacoudre.over-blog.com .

      cordialement.


    • aux paroles de certains chants patriotiques du temps de BISMARCK...« aux armes citoyens » « 
       qu un sang impur abreuvent nos sillons »

      rectif...le sang impur ou le notre était celui du peuple qui paye par guerres ou crise financière organisée pour se remplumer par la finance internationale aux ORDRES DE ROCKFELLER..ET DE GOLDMANN SACHS..DONC A CES CHANTS DE BARBARES
      je préfère le chant des résistants

      « ami...entends tu le vol noir des corbeaux...sur la plaine »
      CONTRE LE NOUVEL ORDRE MONDIAL DE LA FINANCE.le ROI FRIC

      IL FAUDRA RESISTER indignés...peuples d’europe...de wall street

      CREONS UN CMR COMITE MONDIAL DE LA RESISTANCE

       ET RECHANTONS LE CHANT DES PARTISANS


    • Daniel Roux Daniel Roux 1er décembre 2011 11:26

      Tout cela me fait penser à la manière dont on mène le bétail vers l’abattoir. L’animal ne se rend compte de rien et n’est pas en mesure de comprendre le processus qui le porte du pâturage verdoyant vers le lieu de sa mise à mort.

      Ceux qui participent au processus en connaissent évidemment vaguement les rouages mais n’exécutent chacun qu’une partie de la tache. Leur responsabilité et donc leur culpabilité, s’il devait y en avoir, est diluée.

      Il n’y a que ceux qui ont conçu le processus et organiser son exécution qui savent ce qu’ils font et dans quel but.

      Oserais-je écrire que les peuples sont le bétail, Merkel et Sarkozy, les exécuteurs, et ces messieurs de l’oligarchie, les organisateurs de la pagaille économique et de l’appauvrissement des peuples développés dont ils tirent d’énormes bénéfices tout en affaiblissant les nations, seuls obstacles à l’étendue de leurs pouvoirs ?


      • ddacoudre ddacoudre 1er décembre 2011 13:13

        bonjour daniel.

        Oserais-je écrire que les peuples sont le bétail, Merkel et Sarkozy, les exécuteurs, et ces messieurs de l’oligarchie, les organisateurs de la pagaille économique et de l’appauvrissement des peuples développés dont ils tirent d’énormes bénéfices tout en affaiblissant les nations, seuls obstacles à l’étendue de leurs pouvoirs ?

        tu fais bien de ’interroger, même pas ils croient qu’ils ont le pouvoir.
        je te mets le lien d’un article ou j’explique ce qu’est le « dominant systémique ».
        http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=86489.
        ddacoudre.over-blog.com .

        cordialement


      • Salade75 1er décembre 2011 14:01

        Bonjour Daniel,
        Pensez-vous réellement qu’il quelqu’un qui ait la vue d’ensemble du processus ?
        Le système ressemble plus à un engin fou duquel certains arrivent quand même à tirer des bénéfices (il y a toujours des va t’en guerre, puis des profiteurs de guerre) en anticipant plus vite que les autres ses réactions, qu’à une machine maîtrisée, même par l’application de processus machiavéliques.


      • Daniel Roux Daniel Roux 1er décembre 2011 18:55

        Une vue d’ensemble certainement, un contrôle strict du processus, cela m’étonnerait.

        Personne ne peut maîtriser un processus comportant autant de paramètres mais cette pagaille affaiblit les états-nations et c’est ce que souhaite l’oligarchie qui s’impatiente des atermoiements des politiques accrochés à leur mandat.

        Les riches actionnaires des multinationales se connaissent, se rencontrent, s’affrontent et partagent la même ambition, mettre fin aux incertitudes. Ceux qu’ils ne peuvent corrompre ou séduire, ils les neutralisent ou les anéantissent.

        Reconnaissons qu’à travers l’OMC, le FMI, la Commission Européenne, la Banque Mondiale, l’OCDE, et bien d’autres enceintes moins connues mais aussi peu démocratique, l’oligarchie a jusque maintenant réussie à neutraliser les parlements. Avec Sarkozy aidé par Hollande, elle a même réussi à neutraliser un référendum populaire refusant la dérive ultra libérale de l’Union Européenne.

         


      • xantrius 1er décembre 2011 23:51

        Les classes dominantes d’Allemagne sont enfin gagné les guerres, mais avec Vichy (et les Versailles) à son coté. Ce n’est pas un jugement morale, c’est un constat, vue les objectifs des ces guerres : la domination de l’Europe pour dominer le reste. Ce n’est pas une conspiration, c’est dans la dynamique du capitalisme, la concurrence entre les capitaux est absolue. Cette dynamique produit toujours ses protagonistes.

        Il faut créer un front international contre le fascisme (structurel, avec les « gouvernements de l’union nationale » etc) qui s’installe petit à petit. Il faut casser cette dynamique, vite !


      • ddacoudre ddacoudre 4 décembre 2011 10:45

        bonjour anxtrius

        j’ai bien l’impression que ton commentaire n’a pas été compris, il est vrai quetu l’as développé trés succinctement, mais c’est à peu prés cela.
        si nous restons accolés à une règle d’or dans le cadre d’une union nationale il n’y aura plus de porte de sortie que l’affrontement.

        ddacoudre.over-blog.com .

        cordialement.


      • sisyphe sisyphe 1er décembre 2011 12:29

        Excellente analyse, ddacoudre ! 


        Le fait divers érigé en fait de société (médias aidant) fait se multiplier les lois liberticides qui, faute de moyens, ne sont pas appliquées. 

        Comme toujours, le pouvoir pointe du doigt les EFFETS de la paupérisation, de la délinquance, pour en désigner des boucs-émissaires, et restreindre les libertés publiques, alors que sa politique en aggrave les CAUSES. 

        Il ne s’agit même pas d’apprentis-sorciers, mais d’une politique délibérée de destruction du système social,en vue d’une privatisation progressive du pays, entièrement livré aux puissances financières, et à ses forces de répression. 

        Le spectre de la dette justifie la restriction du champ social, la désignation des fraudeurs, assistés, musulmans, cherche à dresser les Français les uns contre les autres, brisant le lien social, comme dans toute utilisation des principes machiavéliques du pouvoir.autocratique. 

        Un système inviable, une dette PROVOQUÉE qui ne POURRA JAMAIS ETRE PAYÉE, comme une épée de Damoclès suspendue en permanence sur les velléités de révolte ; et voila le bon peuple rendu docile, divisé, craintif, bientôt soumis et résigné. 

        C’est quand que l’indignation, la colère gagneront suffisamment de citoyens pour entraîner le légitime RÉVOLTE contre le système global le plus oppressif jamais connu sur l’ensemble de la planète ? 

        Annulation des dettes, et réforme monétaire sont les seules voies pour se sortir de l’étau ; veillons à voter pour ceux qui préconisent ces mesures. 

        • ddacoudre ddacoudre 1er décembre 2011 13:34

          bonjour sysiphe

          notre société est traversé par des paradoxes rien d’anormal en cela si ce n’est que les écarts qui les séparent s’accroissent sans cesse, nous avons une fracture sociale, nous construisons une fracture intellectuelle par l’appauvrissement des savoirs sociologiques, ou citoyens.
          c’est ainsi que de l’abandon de la servitude en 1804, nous sommes passé au louage de sa force de travail, signe d’une liberté économique en recevant un salaire.
          si l’histoire nous apprend qu’il a fallut indénombrable lutte pour pour assoir une forme d’égalité et de liberté par l’effort, il semble que depuis, l’avènement symbolique que représente l’acronyme MEDEF, nous soyons retournés vers la servitude, car le mettre mot pour chercher un emploi, devient, il faut savoir se Vendre.
          comme les mots sont fondateurs, il indique clairement que les citoyens en recherche d’emploi se considèrent comme une marchandise.cela craint pour les générations à venir car aujourd’hui nous posons les pièces d’une scène qui se jouera plus tard.
          ceci dit effectivement nous avons besoin d’une profonde réforme monétaire.
          j’avais écris l’article suivant en sont temps, mais je ne suis pas favorable à la conclusion que je donne car c’est une boutade.http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=87061.

          ddacoudre.over-blog.com .
          cordialement.


        • Aldous Aldous 1er décembre 2011 13:42

          merci pour cet article ddacoudre.

          Comment se fait ils que nous trouvions normal le discours : qui ne met en avant que l’espoir de sauver l’Euro au lieu nous demander comment nous sauver nous mêmes ?

          Personnellement j’aurai tendance à penser que l’instinct de survie devrait pousser à sacrifier l’Euro pour sauver notre souveraineté, c’est à dire nous-mêmes...

          Mais bon, comme dit Daniel Roux, nous allons à l’abattoir, sauf qu’en plus, nous meuglons entre nous en nous demandant comment faire pour sauver les bénéfices de l’abattoir...


          • ddacoudre ddacoudre 1er décembre 2011 14:52

            bonjour aldous

            C’est à peu prés comme tu l’écris.
            Nous sommes dans un monde de communicant ou depuis fort longtemps, le mot qui désigne crée, fonde et castre en même temps.
            Si nous percevons des émotions, les prononcer exige une expression vocale que nous avons structurée en langage grammatical et sémantique.

            Ainsi si 100 personnes disent je t’aime tous comprennent, pourtant il y aura autant de valeur du je t’aime que de personne, donc le mot précise une émotion mais n’en donne pas la puissance, c’est pour cela que nous ajoutons des adjectifs, sans toute fois coller à la réalité de l’émotion vécu par celui qui l’exprime.

            Ainsi sur une ligne du zéro à l’infinie le mot prend une place fondatrice, mais ne donne pas toutes les autres nuances et possibilités si bien que les individus qui perçoivent le mot se l’approprie et réalise ce que l’on attend d’eux.

            Nous pouvons donc sortir de ceci qu’avec difficulté, et rarement par la raison car nous sommes incapables d’inventer un mot qui ne soit autre qu’un néologisme, mais nous indique aussi que nous ne sommes pas contraint de resté enfermé dans un processus clos, puisqu’ils y a des possibilités infinis, qui n’attendent pour apparaitre que les éléments de leurs réalisations se conjuguent.

            Ainsi les communicants jouent sur du velours.

            ddacoudre.over-blog.com.

            cordialement.



          • kéké02360 1er décembre 2011 14:37

            Ouais bof !!!

            Tous ces vieux sur agoravox qui ont confondu leurs petites actions placées en Bourse avec le mot ACTION sont assez mal placés pour donner des leçons vu l’héritage qu’ils laissent aux générations à venir conduites à l’abattoir .......

            Le gros crac boursier sur le plan émotionnel va mettre tout le monde d’accord sur la question du désir et de la peur, tout le monde d’accord aussi sur le sens des valeurs .......

            Je pense que çà va aller beaucoup mieux quand un maximum n’aura plus rien à perdre , comme après une guerre en quelque sorte .....

            Les politiques , les banquiers ..... ont des indicateurs qui mesurent les tendances à investir , à épargner , à récupérer ses billes .....indicateurs qui en disent long sur l’état psychologique des citoyen(e)s .

            Ils se sont bien rendus compte que l’euro , l’europe c’était plié ....... et ils commencent à chier dans le froc avec tous les petits actionnaires qui essaient encore de se convaincre que tout n’est pas foutu !!!!!!!

            Quand à l’ << idée >> plus haut de créer 1 million de postes de fonctionnaire, c’est vraiment du masochisme social pour pas dire socialiste quand on pense aux nombres de fonctionnaires qui nous pourissent la vie à longueur d’année . on ne peut même pas dire que plus d’enseignants instruiraient le troupeau d’ignorants dirigé vers l’abattoir ......

            Félicitations quand même pour la belle photo de l’article qui symbolise bien l’oeil du cyclone ultra libéral, ou le trou de la sécu si vous préférez, ou l’aspiration des trous du cul que nous sommes ...... smiley


            • ddacoudre ddacoudre 1er décembre 2011 15:01

              bonjour kéké

              la photo est un choix fort à propos du site.
              je ne crois pas que cela ira mieux si les gens n’ont plus rien à perdre.
              le monde est et a été rempli de pauvres qui ne se sont jamais révoltés et trouvaient des justifications à leur conditions.
              la raison en est toujours la même, je te la caricature par une image, "l’on ne peut demander à un homme de travailler la terre pour se nourrir s’il n’a ni outil ni la nourriture suffisante pour trouver les forces de le faire.

              faut pas désespérer juste virer ceux qui nous dirgigent.
              ddacoudre.over-blog.com .
              cordialement.


            • benyx benyx 1er décembre 2011 18:22

              Guerre il y aura, mais pas uniquement économique. Après l’effondrement de l’Euro il faudra trouver des bouc-émissaires. Les étrangers sont déjà en ligne de mire, il ne restera plus qu’à accuser un pays musulmans (Iran, Syrie ...) , La Chine et la Russie vont entrer dans le bal et on va s’éclater au sens propre. Cela dit en passant, ce sont les mêmes évènements qui vont mener Marine Le Pen au deuxième tours et tout le monde va voter pour Naboléon espérant sauver quelque chose. Profitez de Noël, pour beaucoup, ça risque d’être le dernier.


            • Francis, agnotologue JL1 1er décembre 2011 18:49

              « La Chine et la Russie vont entrer dans le bal et on va s’éclater au sens propre. » (Benyx)

              Vous voulez dire, au sens sale !?

               smiley


            • ddacoudre ddacoudre 2 décembre 2011 13:43

              bonjour benyx

              effectivement c’est l’aboutissement inévitable de cycles historiques.
              ddacoudre.over-blog.com .
              cordialement


            • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 1er décembre 2011 15:04

              Voilà qui va faire plaisir à Sarko. Joyeux Noël :

              L’agence de notation américaine Egan-Jones a abaissé aujourd’hui la note attribuée à la dette de la France à « A », cinq crans en dessous du « triple A ». Lien, LeFigaro.fr.

              Il s’agit d’une agence moins connue que les Standard and Poor’s, Moody’s et Fitch, mais dans leur délire néolibéral les conclusions sont sans appel :

              « Pour la dette publique, Egan-Jones a constaté une "tendance désastreuse et le pire est encore à venir". Elle table sur une dette publique à 108,6% du produit intérieur brut en juin 2012, et 117,1% en juin 2013, contre 100% en juin 2011. "A mesure que la croissance de l’UE ralentira et que le chômage en France montera, les pressions budgétaires augmenteront", a estimé Egan-Jones.

              L’agence parie sur une intervention du gouvernement pour renflouer une ou plusieurs banques du pays d’ici à la fin de l’année. Elle a souligné « la propension de la France à soutenir ses banques », même si l’ampleur des problèmes chez celles-ci est « difficile à quantifier ».

              "Un déclencheur important sera probablement la clôture des comptes en fin d’année des banques françaises ; préparez-vous à ce qu’un programme de soutien important soit annoncé dans les quelques semaines à venir", a expliqué l’agence. »


              • Aldous Aldous 1er décembre 2011 15:37

                En tous cas les banques s’y préparent activement en licenciant leurs employés par paquets de 10000 depuis fin aout.

                L’ambiance dans les banques et les sociétés d’assurances c’est : je rase les murs et je regarde mes pompes en espérant ne pas faire partie de la prochaine charrette...


              • ddacoudre ddacoudre 1er décembre 2011 15:56

                bonjour peachy

                comme tu l’écris rien n’arrête plus le délire néolibéral.

                cordialement.


              • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 1er décembre 2011 16:28

                Salut Aldous.

                « L’ambiance dans les banques et les sociétés d’assurances c’est : je rase les murs et je regarde mes pompes. »

                Banque, assurance, recouvrement, contentieux, je ne verserai pas une larme sur leur sort. Je leur souhaite même un passage au pôle Emploi pour connaître l’envers du décor et vivre ce qu’ils ont fait subir aux pauvres et aux chômeurs.

                « - Mais Madame Dugenou, si nous avons prélevé 20€ de frais bancaires c’est parce que nous avons constaté un incident de paiement ! Oui, regardez, là, votre compte courant était débiteur de 1€75 ! Et ne me parlez pas de retrait pour donner à manger aux enfants, je vous en prie, un peu de décence. D’ailleurs je vous conseille de faire rapidement le nécessaire pour rembourser les 21€75 dont vous êtes maintenant redevable. »

                 smiley


              • Aldous Aldous 1er décembre 2011 17:07

                Il ne faut pas confondre banquier et banquier.

                Je veux dire qu’entre entre Rockefeller et le guichetier de l’agence du Crédit Viticole du fin fond de la Beauce, il n’y a que le nom qui soit commun.


              • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 1er décembre 2011 20:39

                Bonsoir Aldous.

                Je comprends que l’on puisse en discuter mais, pour moi, il n’y a aucune différence. Les complices de bas-étage qui appliquent les ordres et les directives « d’en haut » sont tout autant coupable. Sinon plus.


              • dup 1er décembre 2011 15:29

                DES IMBECILES SONT AUX COMMANDES


                CONTE ROSELAND

                Le Conte De Roseland
                Un article de Newlimits, l’encyclopéde libre.
                Ceci se passait en des temps fort anciens :

                Dans le comté de Roseland vivait une population industrieuse. La prospérité et la convivialité régnaient.


                Nicolas, le cinquième fils d’un fermier venait d’atteindre sa majorité. il vint trouver son père et lui dit : « Père, la ferme n’a pas besoin d’une cinquième paire de bras pour continuer à prospérer. Or, on entend bien des habitants du comté regretter l’absence d’habits de fête. Aussi souhaiterais-je m’établir tisserand ».

                « Bonne idée », répondit son père. « Je peux te donner la petite grange pour y installer ton échoppe. Mais tu sais que je n’ai pas trop d’ argent pour nos achats aux foires. Et il t’en faudra pas mal. Va donc voir, de ma part, le Grand Argentier du comté, le sieur Doré ».

                Ce qui fut dit, fut fait. Nicolas fut tout étonné, lors de son entrevue, de voir le Grand Argentier si ouvert et les choses si faciles. « Il te faut 250 écus ? Tu vas les avoir. Porte ce billet au trésorier. Il va te les donner immédiatement. Bon courage, Nicolas !... »

                Nicolas se confondit en remerciements ; mais dans le couloir, il fut pris d’un doute : « Il ne m’a fixé, ni échéance de remboursement, ni taux d’intérêt », il revint donc frapper à la porte pour demander les conditions de ce prêt.

                "Nous ne te prêtons pas ces écus, nous te les donnons. L’équilibre de la circulation monétaire est actuellement atteint dans notre Comté. il faudra donc un peu plus de pouvoir d’achat à nos sujets pour acheter tes beaux habits. L’argent que nous te donnons pour acheter tes bois, tes laines, tes teintures, mais aussi pour que tu puisses créer une famille, va aller dans leurs poches par tes achats. Tu serviras la collectivité et l’équilibre subsistera.

                C’est simple ! Va ! Et que Dieu te bénisse !..."


                Moralité de cette histoire

                La masse monétaire doit rester liée aux évolutions du progrès technique et à celles de la population d’une nation. Si la population s’accroît ou si les activités augmentent, la masse monétaire en circulation doit s’accroître aussi, ce n’est pas de l’inflation. Par exemple, pour pouvoir travailler, les femmes doivent se faire aider à domicile ; il y a ainsi deux emplois créés ce qui augmente le PNB et nécessite une émission monétaire.
                La monnaie est la propriété de la communauté. Elle est émise par son représentant mandaté. Elle ne coûte que le prix du papier et des salaires pour la fabriquer. Mais aujourd’hui l’Etat ayant abdiqué son pouvoir régalien de battre monnaie, l’accroissement nécessaire de la masse monétaire est réalisé sous forme de déficit budgétaire. il est financé par l’emprunt et coûte des intérêts exorbitants. L’argent créé, l’est sous forme de dettes, il est devenu propriété des banques et non plus de la communauté. Le peuple a perdu sa souveraineté. Elle lui a été reprise par ceux qu’il avait élus pour le représenter.
                Que se serait-il passé pour Nicolas, si l’argent, au lieu de lui avoir été sagement donné, lui avait été prêté, et de plus avec intérêt ? En dépensant les 250 écus prêtés, il aurait bien accru la masse monétaire de la communauté. Mais en les remboursant, c’est à dire en s’en privant, il aurait cette fois diminué la masse monétaire qui serait revenue à son niveau initial. De plus, en payant des intérêts (qui auraient pu être d’un même montant, soit 250 écus, si son prêt avait été de 8% en 20 ans ou de 11% en 15 ans), il aurait alors diminué la masse monétaire. Finalement sa nouvelle activité, au lieu d’enrichir la communauté, l’aurait appauvrie. C’est bien ainsi que les choses se passent aujourd’hui !... Plus vous travaillez, plus vous vous appauvrissez.


                • ddacoudre ddacoudre 1er décembre 2011 16:02

                  bonjour dup

                  effectivement l’on détruit l’argent créé en le remboursant, s’il ne trouve pas une utilisation par une croissance.
                  l’argent se détruit aussi par l’explosion des bulles qui sont le seuil qu’atteint l’espèrance d’un gain toujours accru.
                  ddacoudre.over-blog.com .
                  cordialement.


                • Aldous Aldous 1er décembre 2011 16:05

                  Le véritable conte de notre époque c’est un conte des 1001 nuits :

                  Un jour un étranger qui mâchait du chewing-gum vin voir l’émir et lui dit :

                  -Ô sage émir, tu as dans le sous-sol de ton désert une roche liquide qui ne te sert à rien. Laisse moi la pomper et je te l’achèterais avec ces jolis billets de papier vert.

                  L’émir intrigué répondit :

                  -Cette roche liquide ne m’est guère utile et je veux bien de te la vendre, mais quel usage puis-je faire de ces bouts de papiers vert que tu me propose en échange ?

                  - Ce papier vert est signé par le grand trésorier de notre royaume et il est reconnu dans le monde entier pour être aussi bon que de l’or.

                  - Je pense que ton grand trésorier est un honnête homme fort estimable dont la signature est réputée dans le monde entier mais je préférerais pour ma part être payé en vritable or.

                  - Je reconnais là ta sagesse ô émir et c’est pourquoi j’ai une autre offre à te faire de la part de celui qui est en quelque sorte notre émir à nous : Si tu acceptes notre papier vert en payement Il t’accordera la protection de sa puissante armée qui est déjà au large de tes côtes.

                  - La protection de son armée ? Mais mon royaume et pauvre et ne suscite pas la convoitise aussi il connait la paix depuis si longtemps.

                  -Tu te trompes ô grand émir, les richesses de ton royaume suscite notre intérêt comme tu peux le voir, et demain de moins intentionnés que nous pourrait bien amener leur flotte au large de tes côtes pour te forcer à leur céder tes richesses par la contrainte. Cependant tu as la chance de nous compter parmi tes amis c’est pourquoi nous t’avertissons de ce grand danger.

                  Le grand émir pris le papier vert et céda son pétrole à ses nouveaux amis.

                  Aujourd’hui, l’émir n’a plus guère de pétrole mais possède une montagne de papier vert signé par le secrétaire au trésor US.

                  Ce dernier garde jalousement un trésor constitué d’une dette abyssale aussi profonde que la montagne de l’émir est haute.

                  En fait bien plus profonde encore car l’empereur de Chine a lui aussi accepté le papier vert su trésorier pour pouvoir vendre les articles fabriqués par ses sujets et la chine possède elle aussi une montage de beaux billets verts.

                  Mais estimant que la montagne est assez haute comme ça l’empereur de Chine n’en veux plus de nouveaux, ce qui contrarie le grand trésorier.

                  Je vous laisse deviner la fin de l’histoire.


                • dup 1er décembre 2011 16:34

                  bien triste . On voit que tout ceci est manipulation et cupidité. Ce n’est pas les tihnk tanks et les élites qui resolvent quoi que ce soit. En ce moment le ’reservoir’ est vide et il faut surtout plus le remplir. Les billets verts quoi qu’un petit pour cela ils leur trouveront un usage pratique. C’est du papier solide


                • Aldous Aldous 1er décembre 2011 17:08

                  Un Think Tank est à la pensée ce que le Tank est à la guerre...


                • ddacoudre ddacoudre 1er décembre 2011 16:55

                  bonjour flying

                  désolé j’ai recherché mon lien sur google je ne l’ai pas retrouvé, j’avais tapé taux de productivité.
                  Dans eurostat il y a un taux comparatif pour l’Europe.
                  ddacoudre.over-blog.com .
                  merci de ton commentaire.
                  cordialement.


                • trobador 2 décembre 2011 10:14

                  on retrouve à peu près vos chiffres ici (trouvé via Les Mots Ont Un Sens)



                • ddacoudre ddacoudre 2 décembre 2011 14:41

                  merci pour le lien.


                • titi titi 5 décembre 2011 01:05

                  Et ? Quel est le rapport avec la dette ?


                • ddacoudre ddacoudre 5 décembre 2011 10:06

                  bonjour

                  le rapport est le travestissement de la réalité et des possibilités dans l’intérêt du but que poursuit celui qui les formule.
                  ddacoudre.over-blog.com .
                  cordialement.


                • Richard Schneider Richard Schneider 1er décembre 2011 16:50

                  @à l’auteur :

                  Bien en accord avec vous.
                  Vous avez dit l’essentiel ; il n’y a rien à ajouter : le monde marche sur la tête - et c’est voulu.

                  • ddacoudre ddacoudre 1er décembre 2011 17:13

                    bonjour richard
                    je n’irai pas jusqu’à dire que c’est voulu, mais j’ai compris le sens de ton commentaire, pour le moins ils ne font rien pour pour infléchir le système dont ils sont les serviteurs.
                    sinon il faudrait admettre que des individus sont capables d’un déterminisme mondial, et de maitriser des milliards de données.
                    certes aujourd’hui des technologies nous aident en cela et contribuent à élaborer des perspectives qui nous conditionnent, mais cela aura un terme, et s’élaborera un nouveau paradigme toujours sur la base de nos comportements innés qui sont quelques part la semence d’où germe le meilleur et le pire si l’environnement y est propice, mais nous n’avons pas le choix du libre arbitre, même si nous disons que nous faisons des choix.
                    c’est en cela que ce n’est pas voulu mais que c’est la conséquence de quelque chose a quoi nous contribuons, étant incapable de mesurer les conséquences de nos actions dans leurs rétroactions à une échelle qui dépasse notre système émotionnel et ses sens très limités.
                    ddacoudre.over-blog.com .
                    cordialement


                    • Richard Schneider Richard Schneider 1er décembre 2011 20:25

                      Bonsoir ddacoudre :

                      Il ne faut pas se faire d’illusion : la « vaste manipulation des peules » n’est pas un complot. En effet, des groupes très puissants « travaillent » à imposer au monde une société mondialisée, ultra-libérale et ... démocratique - en gros, le modèle US. 
                      Bien entendu, je suis d’accord avec vous, tout n’est pas calculé au millimètre ; la loi du « marché » fluctue, elle n’est pas linéaire. Mais l’objectif ultime est bien d’arriver à ce que les économistes américains et surtout Fukuyama a appelé « La Fin de l’Histoire ».
                      Les peuples sont tous pris dans une immense nasse, de laquelle, même quand ils en auront pris conscience - et ce n’est pas pour demain - , ils ne pourront quasiment plus se dépêtrer. 
                      Le début du livre de N. KLein (La stratégie du choc) décrit d’une façon saisissante le processus de destruction de la volonté d’un individu, ce processus est repris par ceux - en réalité leurs valets - qui dirigent les pays au niveau des peuples.
                      Comme vous le dites, il est évident qu’il faut que les conditions (politiques, économiques, psychologiques ...) soient réunies pour que la manœuvre réussisse. Il semble, hélas, qu’en Europe ces conditions soient réunies - cf. Grèce, Italie, Portugal, Espagne ... en attendant la France.
                      L’avenir est bien sombre ...

                      Bonne soirée.
                      RS


                    • ddacoudre ddacoudre 2 décembre 2011 13:46

                      re richard

                      d’accord avec toi
                      cd


                    • easy easy 1er décembre 2011 18:41


                       «  »«  »«  Un Français rapporte 25,15 dollars par heure, voici la suite du classement :

                      2 - États-Unis -> 24,64 dollars par heure.
                      3 - Royaume-Unis -> 23,22 dollars par heure.
                      4 - Canada -> 22,37 dollars par heure.
                      5 - Australie -> 20,63 dollars par heure.
                      6 - Italie -> 19,79 dollars par heure.
                      7 - Japon -> 18,89 dollars par heure.

                      Des chiffres qui montrent que les Français sont loin d’être des fainéants  »«  »«  »


                      Votre déduction est bien rapide.

                      A PIB égal, un pays qui emploie moins de gens affiche automatiquement une forte productivité en laissant, s’il y a des chômeurs, autant de bouche affamées. Les employés qui ont la chance d’avoir du travail ne sont donc pas forcément plus productifs mais leurs patrons sont certainement plus capables que d’autres de faire du chiffre sans employés.

                      Il suffirait par exemple que notre pays soit plus riche que d’autres en conseillers facturant aux collectivités des rapports ou études à 1M€ (ce qui se pond sans salariés ou alors avec à peine un nègre ou copiste) pour qu’il ressorte plus productif.


                      • ddacoudre ddacoudre 2 décembre 2011 13:54

                        bonjour easy

                        je suis bien d’accord avec toi sur le raisonnement, mais alors l’on ne peut utiliser le terme de taux de productivité par rapport à un pib,
                        mais il y a toujours la possibilité d’un choix arbitraire de critères pour faire ressortir un point par rapport à un autre.
                        là il s’agissait de savoir si l’on travaille mal ou pas.
                        ddacoudre.over-blog.com .
                        cordialement.


                      • BA 1er décembre 2011 20:48

                        Jeudi 1er décembre 2011 :

                         

                        Le Trésor espagnol a émis jeudi pour 3,75 milliards d’euros d’obligations à 3, 4, et 5 ans, soit le maximum qu’il souhaitait emprunter, mais la tension des marchés s’est fait sentir, l’obligeant à concéder des taux d’intérêt en hausse.

                         

                        Les taux ont augmenté par rapport aux dernières émissions similaires, passant au-dessus de la barre symbolique des 5 % :

                         

                        - 5,187 % pour les obligations à 3 ans (contre 4,782 % lors de la précédente émission),

                         

                        - 5,276 % pour celles à 4 ans (contre 3,639 % la dernière fois)

                         

                        - et 5,544 % pour celles à 5 ans (contre 4,045 % avant), selon la Banque d’Espagne.

                         

                        http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___L_Espagne_emprunte_375_mds_EUR_le_ maximum_prevu_mais_les_taux_montent011220111112.asp


                        • ddacoudre ddacoudre 2 décembre 2011 13:56

                          bonjour ba

                          voilà qui n’est pas encourageant, et va accélérer les difficultés.
                          ddacoudre.over-blog.com .
                          cordialement.


                        • herve33 2 décembre 2011 10:57

                          Celui qui nous sert de président , est un faible devant les forts , forts devant les faibles . Il a complètement plier contre l’Allemagne et angela Merkel , alors qu’il fallait dire à l’Allemagne , on dévalue l’Euro qui est trop fort et on monétise une partie des dettes comme le fait la FED . Mais tout cela est inutile si on ne régule pas les marchés . Lors de son discours de 2007 à Toulon , Sarkozy disait de moraliser la finance . 3 ans après on est au même point avec en prime la faillite des Etats et de la zone Euro .

                          Sarkozy ce n’est que des discours et des manipulations médiatiques , mais les faits sont là , il est nul , archi nul . Tout les dirigeants mondiaux doivent bien rigoler devant cette énergumène .


                          • ddacoudre ddacoudre 2 décembre 2011 14:05

                            bonjour hervé
                            c’est bien plus grave que ce que tu l’écris. s’il ne s’agissait que de la nullité de notre président ce serait un moindre mal car il suffirait d’en changer. or derrière lui il y a une armada de collaborateurs publics et privés qui le conseillent, et un président lui ou un autre ne prennent que la décision politique.
                            cela signifient que toutes ces têtes pensantes sont dans l’impasse, et n’ont aucune visibilité pour en sortir autre que de continuer d’avancer parce que la vie avance.
                            et faute de visibilité l’on restreint son champ de vision par tout un tas de mesure « sécuritaire » ou drastique qui aggravent la situation jusqu’à l’explosion.
                            un jour un commentateur posait la question, que retiendrait l’histoire de notre président.
                            j’ai répondu que c’était un grand illusionniste, ce que tu écris.
                            ddacoudre.over-blog.com .
                            cordialement.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès