La France de Nicolas Sarkozy : la pire diplomatie du pire
Il est bien triste dans les circonstances actuelles de constater que parfois l'inévitable est certain. Le caractère et le comportement de Nicolas Sarkozy tant à la mairie de Neuilly, qu'au gouvernement ou à la tête de son parti, cette sorte d'arriver en pays conquis, de jouer les uns contre les autres, de faire de la provocation gratuite, de trahir, de mentir grossièrement tout autant que le langage outrancier, approximatif et ordurier, de marcher sur la tête des plus faibles, le tout soutenu par une presse complètement aveuglée qui confondait agitation avec dynamisme, paroles avec actes, arrogance avec franchise, bruit avec compétence, racontars avec faits, arrogance avec franchise, bling-bling, garde du corps, Air Sarko one, déploiement des forces de l'orde et paralysie des villes pour un déplacement, avec grandeur et hauteur de la fonction, la soi-disant reproduction de toutes les turpitudes des pouvoirs passés parce que c'est dit ainsi par les propagandistes avec la norme et la fatalité de celle-ci, ainsi donc ce cocktail abominable de la pratique du pouvoir, si cela a eu une certaine réussite en France, accompagnée d'amoralité à son sommet, ne pouvait-il en aucun cas, comme je l'avais écrit il y a trois ans faisant partie de ceux qui le supposaient, réussir avec les autres pays, autres pays dont nombre ont des histoires, des puissances économiques, des populations qui n'ont rien envier aux nôtres, pays dont les représentants ont été élus par leur peuple et sont pour le moins l'égal du nôtre et n'ont aucune leçon à recevoir d'un homme qui n'a montré aucune clairvoyance dans ses propos et peu de réussite dans son exercice du pouvoir.
Alors que l'inoxydable et l'insupportable transparent restent collés au pouvoir comme des arapèdes aux rochers des Grimaldi, toujours soutenus tant par Nicolas Sarkozy que l'autre lâche du pouvoir le Fillon encore bien trop apprécié par une partie de la population, comme s'il n'était pas lui aussi un pur produit du monde RPR avec autant d'arrogance, de justification vaseuse, un homme qui applique à la lettre la politique voulu par son chef de bureau, sans sourciller, celui qui les défend tous - ah non, pas Bougrab quand elle veut mettre dehors le Raïs qui sera mis dehors par le peuple d'Egypte - évidemment car lui aussi bénéficie des avions de dictateur, de jet pour retourner dans sa Sarthe quand le train met deux fois moins de temps, protège son fils et ses frasques routières, alors que le Titanic coule dans les explosions et les colonnes de fumées noires, Nicolas Sarkozy ne sanctionne - comme toujours - que les sous-fifres comme l'ambassadeur de Tunisie pour le remplacer par un homme à lui, comme il le fait avec tous les préfets pour mettre ses sbires aux postes clefs et préparer la prochaine campagne électorale avec l'argent de Français et les services de la Nation à son seul profit, ne se gênant pas. Nicolas Sarkozy a donc nommé un jeune freluquet, proche de lui et son conseiller, au discours aussi approximatif que le sien, qui, à peine arrivé, à Tunis se montre, Sarkozy Jouef, ombre de son chef, arrogant et insultant. Voici la vidéo qui, en plus de notre attitude par MAM interposée avait été au sommet de la honte, créant une grande distance entre notre pays et le peuple Tunisien, une distance faite de reproches forts et de désillusion inimaginable, et n'a pour sanction de son attitude que le silence de l'Elysée quand son locataire n'hésite pas une seconde à s'exprimer avec violence et demande à grands cris des sanctions en moulinant des bras. Cela ressemble furieusement à sa seconde demande d'avoir une attitude décente pour ses vacances quand lui-même a été invité quatre fois par le roi du Maroc, par celui d'Arabie saoudite, par le Raïs, par des financiers véreux comme au Mexique, par des industriels comme Bolloré ou des dirigeants de Tiffany et de Prada à Wolfeboro, en ayant commencé son magistère, le soir même de l'élection - quel signe lancé à la France et au Monde - par un repas au Fouquet's offert par Paul Desmarais qu'il a breloqué, un des plus riches hommes d'affaires du Canada qui a, avec l'autre breloqué et Fouquet's boy le belge Albert Frère, racheté GDF.
Vous verrez dans cette vidéo, la cravate légèrement défaite comme un play boy des bas quartiers, un langage du peuple à la bouche, cette pâle copie, mais bien triste car tout aussi catastrophique pour notre image, de Nicolas Sarkozy, qui comme l'Immaculé ne sait rien de l'affaire de MAM. Car au-delà de son arrogance, cette reculade devant les faits et la vérité est évidemment insupportable. Comment alors que la Tunisie entière, la France entière, le monde entier est au courant de cette affaire ose-t-il dire qu'il ne sait rien d'elle ? Et il serait ambassadeur ? Soit il est parfaitement incompétent et il doit partir, soit il est un menteur patenté et il doit évacuer le pays le plus vite possible. Alors que le ministre tunisien des affaires étrangères a dû démissionner juste pour avoir eu un mot amical pour MAM - ce qui montre la profondeur de l'abysse où la France est tombée - notre nouveau ambassadeur ni ne démissionne, ni ne l'est.
Voici ce qu'en dit le ministère (Le Monde) après un silence, silence persistant toujours au château : A Paris, le ministère des affaires étrangères a minimisé l'ampleur de la polémique. "C'est un incident isolé", a dit sur RTL le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero. "Il faut rester calme et relativiser parce qu'il a rencontré beaucoup de journalistes et déjà beaucoup d'autorités tunisiennes qui lui ont tous manifesté leur soutien et leurs encouragements", a-t-il dit.
Cependant cela n'est pas la même du côté de la Tunisie (et à voir le nombre de commentaires du Figaro, ce n'est pas non plus la même du côté des lecteurs - plus de 1 700 commentaires) : La manifestation pour condamner le ton et les propos de cet ancien conseiller de Nicolas Sarkoy a réuni environ 500 Tunisiens sur l'avenue Habib Bourguiba, dans la capitale samedi. L'agence Reuters parle de milliers de personnes.
« M. Boillon, vous occupez un poste diplomatique et vous n'avez rien d'un diplomate », « dégagez, petit Sarko ! », « Boris dégage ! », « C'est vous qui faites honte à la France », pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants, mobilisés par des appels sur Facebook.
« Je suis très choquée, c'est la première apparition de l'ambassadeur, il a paru très agressif pour un diplomate. C'est dommage, on espérait une nouvelle coopération sur des nouvelles bases mais cette personne a créé une tension avec la presse, il s'est cramé ! », a déclaré Houria, 50 ans.
Des extraits de cette rencontre ont été diffusés à la télévision tunisienne ainsi que sur Facebook. Une page du réseau social a été ouverte sous le titre : « Boris Boillon, dégage ! ». Parmi les commentaires, on peut lire : « Le dégage tunisien n'épargne personne. Le peuple tunisien choisit ses ministres et il est mûr pour juger les ambassadeurs étrangers ».
Cette pierre aiguisée lancée contre la France, contre ce proche de Nicolas Sarkozy n'est qu'un retour d'une politique diplomatique qui n'a jamais été, de mémoire, d'un tel niveau. Nous sommes perdus tant tout est si catastrophique que l'indignation de chaque nouvel événement n'a pas le temps de s'apaiser qu'elle est alimentée par un nouveau scandale, mineur ou majeur.
Sans faire une liste exhaustive de cette innommable diplomatie nous pouvons en rappeler quelques exemples dont on ignore lequel est le pire.
- rappelons que des dictateurs ont été conviés au 14 juillet, fête de la révolution, de ceux qui ont voulu couper la tête de la dictature (enfin c'est une image), avec des Bongo (dont le fils a été reçu la semaine dernière (avec des valises ?)), Kadhafi, El Assad, Ali, Moubarak etc. Tout cela pour flatter l'orgueil de Nicolas Sarkozy et son UPM.
- on ne peut et ne pourra jamais oublier le tapis rouge déroulé devant le bédouin libyen qui est venu planter sa tente dans les jardins de la République entouré de ses garderesses du corps à la poitrine bodybuldée, ce Kadhafi qui a pu grâce à Nicolas Sarkozy retrouver une place dans le concert des nations selon l'expression de l'époque. Ce dictateur, du reste photographié tout sourire avec Rama Yade, Kouchner, devant une statue demandant l'égorgement des américains. C'est cet homme dont Ollier fréquentait les sbires et que cet immonde affairistes en disait (on devrait lui mettre une claque retentissante à cet ignoble et peut-être lui faire participer, lui comme victime, à ce reliquat de torture.) : Le "guide suprême" libyen, dont la visite en France, à l'automne, provoque polémique sur polémique, trouve en M. Ollier un indéfectible soutien : "Le colonel Kadhafi est un homme surprenant. Quand vous lui parlez, vous avez l'impression qu'il est ailleurs mais en réalité il vous écoute et possède des capacités d'analyse et de décision qui sont stupéfiantes. Contrairement à ce que l'on croit, ce n'est pas un personnage fantasque", explique-t-il au Journal du Dimanche. Avant d'ajouter qu'il "doit peut être exister quelques reliquats de pratiques anciennes comme la torture" en Libye. (Le Monde). Comment peut-on dire une telle énormité ? Non seulement le dire mais se brosser ses pieds sur sa signification réelle avec sang et douleur, avec horreur. Alors que la France a eu cet très honteux privilège d'aider le guide suprême à rejoindre ce concert de cris et de souffrance plutôt que de paix et de justice, c'est lui qui sera le plus grand répresseur dans cette période de soulèvement méditerranéen (Le Figaro) : Au moins 230 morts en Libye, « au bord de la guerre civile » Des tirs de plus en plus nourris ont été entendus dans plusieurs quartiers de la capitale Tripoli dimanche soir. Depuis mardi, le bilan des émeutes atteint au moins 233 morts selon Human Rights Watch (HRW), qui se base sur des sources médicales.
Dimanche soir, pour la première fois, le régime a officiellement réagi par la voix de Seïf Al-Islam, un des fils du colonel Mouammar Kadhafi. Dans une allocution télévisée, celui-ci a crié au complot étranger contre la Libye, affirmant que les bilans donnés par « les médias étrangers » sont « très exagérés ». Selon lui, le peuple doit choisir soit de construire une « nouvelle Libye », soit de plonger dans la « guerre civile ».[…]Malgré la répression la veille, le mouvement contre Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 1969, s'est poursuivi dimanche. Dans l'est du pays, il semble se transformer en véritable insurrection. À Benghazi, des milliers d'opposants au régime se sont de nouveau rassemblés et ont essuyé des tirs. Un témoin sur place a raconté qu'il était impossible de faire face au flux des blessés. La tension était par ailleurs perceptible dans la capitale, où de nombreux habitants se constituaient des réserves alimentaires tandis que des commerçants vidaient leurs boutiques, de crainte de manifestations à venir.
Pour protester contre la « violence contre les manifestants », le représentant permanent de la Libye auprès de la Ligue arabe a annoncé dimanche soir qu'il démissionnait de son poste pour rejoindre « la révolution ». L'ambassadeur libyen en Inde lui a emboîté le pas lundi. De son côté, l'Union européenne a appelé le colonel Kadhafi à répondre aux aspirations « légitimes » de son peuple et à cesser de réprimer dans le sang les manifestations.
La Libye c'est un peu plus de six millions d'habitants, l'Egypte c'est près de 84,5 millions. Juste pour faire cette comparaison macabre du nombre de morts ramenés à la population. Le triste vainqueur est la Libye, cette Libye sacrée et applaudie par Nicolas Sarkozy. Silence radio de la France sur cette révolte libyenne.
- les accolades à Dos Santos un des plus grands spoliateurs de la planète. Un Angola riche en pétrole dont la population est une des plus pauvres du monde.
- le traitement lâche et catastrophique de la guerre en Géorgie préférant Cap Nègre à ses responsabilités alors que la France dirigeait l'Europe.
- les humiliations de l'Allemagne dès le début du quinquennat en accusant les allemands pour leur passé dans la seconde guerre, les critiques incessantes pour se coucher dans les réunions privées.
- l'échec du traitement de la crise financière quand la France était à la t^te de l'Europe avec humiliation de plus de 20 pays en faisant des petites réunions tardives ici ou là avant d'enfin décider de réunir tout le monde. Aucune initiative d'importance ni efficace. Il a fallu attendre plus de 2 ans pour mettre en place un grand emprunt qui aurait éviter une charge insupportable à la Grèce et à l'Irlande.
- les humiliations des divers pays comme la Tchéquie, les USA au travers de la leçon de politique donnée par Nicolas Sarkozy à Barak Obama qui lui a rendu avec humour la balle en la smashant, la Pologne, la Grande Bretagne, Zapatero, les arabes en général,
- le traitement de l'affaire Cassez d'une arrogance folle et aux conséquences incalculables tant pour la France que pour la prisonnière elle-même. Après avoir jeter de l'huile sur le feu, sans aucune honte, Nicolas Sarkozy demande de se calmer, cette expression qui m'exaspère tant elle est souvent dans la bouche de ses politiques si déconnectée de la réalité et n'a qu'un objectif de scud pour démonter l'adversaire. Et bien Bon de Dieu de Bon Dieu, dans ces affaires nous, nous ne calmerons pas et nous serions lâches et indignes si nous nous calmions. Ainsi une année du Mexique plombée à jamais, des relations ici aussi distendue, un résultat contraire à ce qui est recherché pour Florence Cassez. Tout faux, juste pour faire le matamore et le coq du village. Et ceci dans la plus parfaite contradiction quand une semaine auparavant Nicolas Sarkozy pour justifier son silence dans les révoltes tunisiennes et égyptiennes déclarait qu'il n'avait pas à intervenir dans la politique intérieur de pays souverains, se met à gueuler comme un veau contre la justice mexicaine, Mexique qui l'a reçu en grandes pompes alors que Cassez était en prison, ce qui ne l'a pas empêché, à l'époque, de goûter au luxe de la villa du banquier condamné aux USA pour blanchiment de trafic de drogue, mentant au passage déclarant que le Mexique l'avait invité ce qui a obligé le gouvernement de ce dernier de démentir.
- le Brésil qui a annulé les Rafale car Nicolas Sarkozy a trahi sa parole et Lula ne lui a pardonné.
- Le Tibet et l'aplatissement devant la Chine quand les pays dignes comme l'Allemagne ne l'ont jamais fait, tel le président du parlement européen qui a boycotté, non les JO, mais la cérémonie d'ouverture dont l'objet été la gloire de ce régime assassin. Silence pour le prix Nobel de la paix.
- l'affaire Bongo révélée par Wikileaks, et la réception du fils Ali Bongo la semaine dernière
Jamais, un mot difficile à employer mais qui paraît justifié ici, jamais la diplomatie de la France n'a atteint un tel niveau destructeur d'incompétence, de manque de rigueur, de manque de bon sens, d'arrogance sans cause, de lâchetés petites et grandes, de grande gueule ouverte mal-à-propos mais de silences honteux, de fanfaronnades déplacées, d'agitation désordonnée, de contradiction permanente, d'aucune direction définie.
Comme cela a déjà été dit Nicolas Sarkozy détruit la France à l'intérieur et par l'extérieur. En deux mois nous avons atteint un summum. En deux mois ce furent la Tunisie (affaires famille élargie MAM, proposition d'aide au dictateur, la sortie du nouvel ambassadeur) et l'Egypte (affaire Fillon) et les silences coupables, l'affaire mexicaine, le flop du G20, la visite d'Ali Bongo, la suite d'Ouattara.
Quand la soupière sera-t-elle suffisamment pleine pour que nous aussi, nous nettoyons nos écuries d'Augias ?
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's, du Paloma, de la villa mexicaine, du voyage en Egypte …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les affaires Yade, Boutin, Joyandet, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Marleix …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko one
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- l'affaire Servier
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne,les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus)
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc
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