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Accueil du site > Tribune Libre > La France défend sa pizza

La France défend sa pizza

La pizzeria artisanale française, secteur jusqu’alors discret, vit une mutation historique. Les associations de promotion ou de défense de la pizzeria prolifèrent. Les écoles de formation au métier de pizzaiolo fleurissent afin de répondre à la demande croissante de centaines de porteurs de projet désireux de sécuriser leur parcours professionnel et leur famille en créant leur propre emploi moyennant un faible investissement. Aujourd’hui, la profession de pizzaiolo, accessible sans diplôme, apparait comme l’Eldorado de la reconversion et du petit commerce. Il faut dire que chaque année, 600.000 tonnes de pizzas sont consommées dans l’hexagone. Essentiellement constituées d’indépendants, la profession réalise chaque année un chiffre d’affaires d’environ 3 milliards €. La France est ainsi le second marché mondial de la pizza, après celui des Etats unis. De fait, nous consommons 10 kg de pizza par an et par habitat (16 kg aux USA, et seulement  5 kg en Italie).

La pizza au cœur d’enjeux économiques et identitaires
Cette manne suscite la convoitise de nombreuses entreprises européennes du secteur, en particulier les spécialistes italiens. Profitant d’un secteur professionnel faiblement structuré, le marketing italien grignote des parts de marché, avec lui, les professions satellites telles que les constructeurs et distributeurs de matériel d’équipement et de produits transalpins. La pizza en tant que totem de la gastronomie italienne participe considérablement à cette réussite. De plus, les professionnels italiens, contrairement à leurs homologues français, surfent sur l’évènementiel et l’émotionnel en organisant des compétitions entre pizzaiolos et des shows de pizza acrobatique. Appuyés par des lobbies « up to date » et une stratégie combative, l’école italienne séduit les grands médias de masse, les quotidiens régionaux, et les rédactions de revue professionnelle qui participent alors à l’accroissement continu de leur visibilité.
Pour contrer cette offensive économique et culturelle, des artisans pizzaiolos français se sont réuni en syndicat. L’association pour la Promotion de l’Ecole française de Pizza, (Apep France) ambitionne de valoriser le métier de pizzaiolo auprès des pouvoirs publics, améliorer l’image de la pizza auprès des professionnels de la santé, et transmettre les valeurs de transculturalité, de symbole de réussite et d’adaptation, de convivialité, de culture populaire et d’anti-conformisme propres à la pizza.
En effet, le secteur de la pizza, malgré ses performances, fait figure de parent pauvre de la restauration, et demeure quasiment exclus des commissions et des institutions paritaires, alors qu’à partir de Marseille, capitale française de la pizza, nous consommons ce plat depuis la fin du XIXème siècle, tandis qu’il ne s’imposera dans le nord de l’Italie seulement à la fin des années soixante.
Sans nier l’origine napolitaine de la pizza moderne, l’APEP estime que la pizza n’est ni une invention napolitaine, ni un plat national italien. Elle trouve ses racines profondes des civilisations méditerranéennes. En 800 av. J-C, les Etrusques faisaient des fouaces, l’ancêtre de la pizza, qu’ils consommaient avec différentes garnitures. Plus tard, les Grecs ont, les premiers, garnis leurs fouaces, nommées "Planctunos", avant la cuisson et non après. 
Surtout, pendant des décennies, l’Italie a dénigré la spécialité napolitaine, la considérant comme un plat de la plèbe indigne de figurer dans ses livres de cuisine. Devant le succès mondial de la pizza, l’Italie tente aujourd’hui de se réapproprier la spécialité napolitaine. Mais cette pizza n’est plus la leur car, au fil des siècles, elle s’est totalement affranchie. C’est donc bien la pizza napolitaine qui s’est exportée lors des grandes migrations du XIXème siècle, en particulier à Marseille et New York, mais ce n’est pas la pizza napolitaine qui a réussi sa mondialisation. La grande réussite de la pizza est d’avoir toujours été un met de culture locale réalisé par le pizzaiolo ou l’habitant avec les produits qu’il a sous la main, les produits du terroir, et de se décliner constamment sous les traits du mélange des cuisines, des couleurs, des pratiques, et des cultures sans perdre son identité de plat populaire, mais sans s’imposer pour autant. Ces valeurs font de la pizza un plat hypermoderne et un met mondial appartenant à personne que chaque région du monde réalise selon ses habitudes alimentaires. 
En France, Marseille a élevé la pizza en référence culinaire en l’adaptant au code du goût méditerranéen, en lui imprégnant sa marque et son savoir-faire. Il est important de souligner que le concept du camion- pizza cuite au feu de bois a été inventé à Marseille, là où la pizza, jusqu’alors honnie, est entrée pour la première fois dans les livres d’une cuisine prestigieuse : la cuisine méditerranéenne française.
Quelle différence entre la pizza française et la pizza napolitaine ?
La différence essentielle tient aux propriétés des farines utilisées. Les Italiens travaillent avec des farines très fortes qui produisent une pâte très résistante aux manipulations du pizzaiolo. La pâte à pizza traditionnelle italienne reste inerte aux effets de la fermentation. Or, c’est la fermentation qui apporte le gout et la flaveur. Ainsi, les farines italiennes génèrent des pizzas à la mie très blanche, et assez insipides faute d’une fermentation suffisante. L’autre différence tient à l’aspect des pizzas napolitaines. Elles présentent des bords très développés, pauvres en garniture, et très boursouflées, ce que le consommateur français n’apprécie pas dans une large proportion.
Quoiqu’il en soit, selon les artisans réunis au sein de l’APEP, on ne valorisera pas le métier de pizzaiolo en cherchant à imiter l’artisanat napolitain. Au contraire, il est indispensable de mettre en avant le savoir faire unique que nous avons développés depuis des décennies.
La pizza comme archétype du phénomène malbouffe
Autre injustice qu’il convient de dénoncer : l’image déplorable de la pizza comme archétype du phénomène malbouffe. En réalité, nous sommes en train de faire à la pizza le procès qu’on a fait pendant trente au pain avant de s’apercevoir qu’on s’était trompé de cible. Les professionnels de la santé assimilent « la Pizza Pan » américaine surchargées en lipides et glucides avec une pizza française digne de ce nom. Les Etats-Unis, habitués à l’uniformisation, cherchent depuis des années à exploiter le créneau identitaire de la pizza afin de favoriser l’adhésion de la planète à leur conception de la mondialisation. Dans les Ateliers de la Pizza - destinés au grand public en général, et aux enfants en particulier - l’APEP a élaboré des programmes avec des nutritionnistes construis autour de l’apprentissage du gout et l’éducation des saveurs dans un esprit créatif et ludique, tout en abordant les questions liées à l’équilibre alimentaire en démontrant qu’il était possible de faire un repas équilibré en consommant de la pizza.
Loin de représenter le symbole de la société productiviste occidentale ; la pizza est, avant tout, un plat naturel. Elle est un fruit de la panification qui accompagne le quotidien de l’Homme depuis des millénaires. Elle s’apparente, ainsi, à une nourriture anticonformiste attachée à son passé lointain. Certes, la pizza n’est pas sérieuse, mais elle nourrit authentiquement, et les passerelles qu’elle jette entre les identités culturelles et les disciplines en font un met authentiquement moderne.Ainsi, lorsque le pizzaiolo est devant son four à bois, tous les regards de la salle convergent vers lui, il est le centre d’intérêt de la pizzeria. A ce moment précis, le pizzaiolo est à la fois artiste et artisan.
Pour promouvoir son message, l’APEP édite des affiches, et participe à des projets dans le domaine de la formation professionnelle au métier de pizzaiolo. Depuis plusieurs mois, l’APEP œuvre pour convaincre la ville de Marseille et ses élus de s’associer au projet d’une Grande Fête de la Pizza qui se déroulerait au Parc Chanot. Dès le printemps prochain, notre association présentera des candidats aux élections aux Chambre de Métiers et appellent tous les artisans pizzaiolos désireux de saisir cette opportunité à s’associer à cette initiative pour présenter leur candidature grâce aux soutiens techniques et financiers de notre syndicat.
Quant à la fête de la Pizza, elle sera à la fois un salon professionnel très attendu par la profession, et une kermesse de la convivialité, de la culture populaire et de la transculturalité au cours de laquelle sera accueilli le Championnat de France de la Pizza, une tentative de record du monde, et de multiples pavillons à caractère pédagogique. En réalité, cette fête donnerait à Marseille et aux partenaires de ce projet ambitieux l’occasion de surfer sur l’image hyper moderne de la pizza en s’appropriant intelligemment ses symboles afin de rassembler le plus grand nombre autour de son message, de son image et de ses projets.
Une fête populaire et un rendez-vous professionnel qui pourraient devenir une véritable institution dans notre ville, un juste retour des choses pour Marseille, capitale de la pizza française depuis plus de 100 ans.
 
 

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15 réactions à cet article    


  • italiasempre 28 novembre 2009 11:53

    Ceci est un non-article.

    Votre philippique contre la pizza italienne -pas fermentée et sans saveur...- vous discrédite totalement. 
    Parlons-en des pizze artisanales françaises, celles des camions que vous avez inventés, celles à base de concentré de tomate et emmenthal rapé, celles élastiques et suintant la graisse, celles où on n’a aucune chance de trouver une demi feuille de basilic mais que sans gêne aucune vous nommez Margherita !

    Et ça critique la pizza napolitaine..

    • libellule 28 novembre 2009 18:48

      Mais carrément !!!

      c’est comme quand on me parle de la paella italienne (ou le couscous français) : qu’elle existe pourquoi pas, qu’on lui donne une légitimité culinnaire et culturelle : my ass !

      Ce qui ne empêchera pas les gens de consommer les plats qu’ils veulent consommer ET de se faire du fric s’il veulent se faire du fric ...


    • lolo 28 novembre 2009 15:20

      c’est donc ca l’identite national a la francaise quelle honte et forza italia


      • ARMINIUS ARMINIUS 28 novembre 2009 17:12

        Quand j’étais adolescent, début des années cinquante)je passais mers vacances d’été chez ma grand mère dans un petit village de la presqu’ile de Giens. La première chose que je faisais en arrivant était de courir à la boulangerie locale pour m’offrir un morceau de pissaladière : toutes les saveurs de la Provence sur un rectangle de pâte levée..., le chant des cigales, le bleu de la mer tout se conjuguait pour me faire oublier une longue et triste année scolaire dans les brumes des Ardennes...début des années soixante des « tubes » Citroën commencèrent à envahir les marchés (de Provence) pour vendre des « pizzas », la mode venait de Marseille ;le produit ressemblait grosso modo à la pissaladière, mais en moins onctueux, la tomate l’emportant sur l’oignon fondu. Le coté pratique provenait du fait que la pâte, plus fine pouvait se rouler en cornet et se déguster plus facilement ; par contre, coté gustatif, ça allait du correct à l’immangeable ! Ca n’a pas empêché la « pizza » à la française de connaître un succès grandissant ... quelques années plus tard, je goutais à la véritable « pizza » italienne (dans un camping à Chioggia) ; je dois dire que ça dépassais de loin toutes les pizzas essayées sur la côte...ce n’était pas le même produit. On peut raconter une histoire à peu près similaire avec la crêpe ou la galette Bretonne ; moralité, pour gouter l’authenticité d’ un produit , mieux vaut le déguster dans son pays d’origine !


        • demos demos 28 novembre 2009 23:42

          Ce que vous exposez est fort interessant et surement vrai mais la moralité de cette histoire n’a rien à voir avec la réalité historique de la pizza ...
          En premier, la pizza n’est pas un plat national italien .. si on considère que la pizza est un plat national italien, il faut considérer que la bouillabaise ou les crêpes bretonnes sont aussi des plats nationaux français, or ce sont des spécialités régionales ... la pizza n’a jamais était un plat national italien, ce sont les napolitains qui lui ont donnée sa couleur moderne et, n’en déplaise aux puristes, un milanais ne connait pas plus la pizza qu’un parisien la bouillabaise (quoiqu’on mange de trèsbonnes Bouillabaisse à Paris) simplement, pendant trois siècles, les Italiens ont honni les napolitains et les grands chefs refusés d’inscrire la pizza dans les livres de recettes italiennes étant discréditante pour la cuisine italienne …

          Cela est important à rappeler parce que nous vivons dans un monde où les peuples sont en demande d’identité si bien que les italiens voudraient se réapproprier la pizza napolitaine qu’ils ont toujours rejetés pour des raisons patrimoniales et aussi économiques cela est légitime … Malheureusement, si c’est bien la pizza napolitaine qui s’est exportée dans le monde entier grâce au napolitains à partir de Marseille et de New York, ce n’est pas la pizza napolitaine qui a réussie sa mondialisation, cette pizza s’est affranchie de Naples (et encore plus de l’Italie) et qu’un savoir faire s’est développé depuis, très différent des protocoles napolitains et que ce savoir mérite un minimum de respect d’autant que j’ai, pour ma part, la faiblesse de penser qu’il produit une pizza supérieure, surtout une pizza qui répond à la demande des consommateurs, c’est-à-dire une pizza aux trottoirs (bords) peu développés, une pizza plus garnie que les pizza napolitaine et des pizza issues de farine dont les propriétés fermentescibles sont plus importante que le farines italiennes …    


        • Yohan Yohan 28 novembre 2009 17:30

          Apparemment, c’est un business juteux. Mais la qualité des ingrédients laisse à désirer. Pour trouver d’excellentes pizze, il faut chercher. L’auteur est un peu présomptueux sur la qualité française surtout dans les camions pizza, quant aux surgélés, s’abstenir ...


          • Canine Canine 28 novembre 2009 18:52

            Il n’y avait nul besoin de critiquer la pizza italienne pour valoriser la « pizza » française....


            • demos demos 28 novembre 2009 22:37

              italia sempre, je pense que vous ne m’avez pas bien lu, ou je me suis mal exprimé ... J’aurais du illustrer mon article de photos de recettes de cuisine italienne .. 
              Cet article ne critique en aucune façon la pizza napolitaine, ni même l’artisanat napolitain pour lequel j’ai un très grand respect ... il est question dans cet article de lobbies, de structures associatives servant de promotion à une stratégie commerciale sur un secteur très performant manquant cruellement de représentation syndycale ... il y est question aussi d’expliquer à quel point la pizza demeure au coeur d’enjeux identitaires étant un met de dimension internationnalle ... Vousn’êtes tout de même pas sans savoir que la mondialisation soulevent des problèmes qui ne sont pas seulement économiques, mais aussi identitaires...
              J’expose dans cet article, ce qui me semble être les différences entre les protocoles napolitains et français (je n’ai que 25 de métier dans la panfication) et enfin, je m’efforce d’expliquer à ceux qui ont bien voulu me lire que la pizza est injustement le totem du phénomène mal bouffe ...

              Par ailleurs, l’association que je représente n’est pas ciblée exclusivement pizzaiolos en camion magasin, vous nous confondez avec la FNAPCM ... nous avons des ambitions plus larges auprès des artisans en local (pizzerias) et mêmes les non professionnels sensibilisés par les valeurs de la pizza qui sont la transculturalité, la convivialité, la réussite et l’adaptation et, ne vous en déplaise en me traitant de malotru, l’impertinence et l’anti-conformisme ... 


              • demos demos 29 novembre 2009 09:41

                La cuisine italienne n’a jamais promu la gastronomie, oncle je ne sais pas quoi, la cuisine italenne : c’est la convivialité .. la gastronomie c’est un concept francais.
                Avez vous lu cet article au moins pour tirer une conclusion aussi erronée de ce dont je parle ... ?
                D’abord nous ne sommes pas des commerçants mais des artisans. Nous ne défendons pas une corporation mais une culture et un savoir-faire d’autant que notre profession est librement accessible. L’APEP nest pas une association de défense, c’est une association de promotion ... De surcroit cet article dénonce l’utilisation mercantile de l’image de la pizza par les lobbies italiens sous couvert d’activité associative réputée philantropique. Nous dénoncons un mensonge.
                Loin de déconsidérer le caractère populaire de la pizza, nous cherchons au contraire à le mette en avant, à expliquer que la pizza n’est pas un gadget sorti du chapeau d’un cabinet d’étude marketing, qu’elle est un extraordinaire activateur de consensus en ce qu’elle fédére des entités différentes et constitue une passerelle entre les disciplines ... 
                Par conséquent, c’est faire preuve d’une analyse bien réductive et d’une incroyable ignorance que de prétendre qu’il y aurait une pizza et une seule, que cette pizza serait napolitaine ou pire italienne alors que la pizza est toujours un plat local qui se déline constamment sous les traits du mélange et se réinterprète partout où on la trouve dans le monde ... C’est cette pizza qui a réussie sa mondialisation, ce n’est pas la pizza napolitaine ... Parmi ces pizzas, il y a la notre que l’on fabrique depuis 130 ans en Fance et c’est cette pizza que nous voulons promouvoir ... 


                • demos demos 29 novembre 2009 10:58

                  Le bla bla bla constitue la principale caractéristique d’un forum d’échange oncle je ne sais pas quoi, d’argumenter et de supporter avec plus ou moins de conviction les contradicteurs même lorsqu’ils s’évertuent à radicaliser ou travestir vos propos ... 

                  La gastronomie et la convivialité sont deux concepts franchement contradictoires sur le plan culturel et historique ce qui n’empêche pas de qualifier gastronomique un repas convivial consommé entres amis, simplement je m’efforce de vous expliquer qu’il existe une différence entre une table italienne et une table francaise, que cette différence tient à ce que la gastronomie, dont on trouve les premières traces vers le XII siècle en Bourgogne, consiste à observer pendant les repas des règles de bien séance qui demeurent assez contraignantes incompatibles avec un repas convivial ... C’est cela qui fait la différence entre la cuisine française et la cuisine italienne, ce n’est pas ce qui est dans l’assiette qui tout aussi noble ou délicieux quelle que soit la cuisine ...

                  Oui la pizza possède, pour moi, une transculturalité supérieure à une paella ou à une choucroute étant un plat que l’on consomme dans le monde entier de façon récurente et qui s’adaptent aux cultures les plus hétéroclites. Cette réussite n’aurait pas pu se réaliser si la pizza se possedait pas cette extraordinaire magie de se réinterpréter et aucune pizza quelle soit napolitaine, francaise ou étasunienne n’est capable d’incarner cette transculturalité ...

                  Nou voulons faire passer ce message non pour vendre plus car nous sommes des gens simples et heureux dans un monde en crise, nous voulons expliquer en quoi il y a une contre vérité à glorifier la pizza italienne (pizza italienne cela ne veut rien dire) et en faire la seule pizza qui soit digne de considération ...




                  • Carambar Carambar 30 novembre 2009 09:48

                    Originaire de Marseille et ayant voyagé autour du monde, je n’ai jamais trouvé de pizza aussi bonne que dans ma ville natale.

                    Ma grande peur pour la pizza est que le développement de la pizza nuise à sa qualité et à la diversité des recettes. La ou j’habite en ce moment, il y a plein de resto « italien » spécialisés dans les pizzas : Tous les resto ont proposent la même carte, ils ont tous les même ingrédients et aucun n’a de feu de bois ! A mort la pizza industrielles !!!


                    • pistouli 24 décembre 2009 18:03

                      L’état de fait est évident, on mange une Pizza différente que l’on soit à naples ou à Rome, à New york ou à marseille. Chaque région du monde développe une Pizza spécifique en fonction de son savoir faire, de ses matiere premiere et des habitudes alimentaire de ses habitants.
                      La france est un grand producteur de blé, son savoir faire en panification ainsi que la qualitée de sa gastronomie sont reconnu modialement.
                      Beaucoup de pizzaiollo français produise avec des ingrédients français une pizza de trés bonne qualité. Il existe donc bien une Ecole française de Pizza.
                      L’article premier n’est pas la pour dénigrer telle ou telle façon de faire des pizzas, mais pour combattre la façon dont les businessman talien cherche à nous refourguer leur marchandise, couplé avec un soi disant savoir faire, bien éloigné d’ailleur des protocoles utilisé à Rome ou à Naples.
                      Alors merci de nous parler de vos expériences personnelle, oui il y a des endroits où on mange de mauvaises pizzas, en camion mais aussi dans des établissement fixe, en france mais aussi en italie. Par contre une majoritée de pizzaiollo propose chez nous une pizza de qualité bien française.


                      • demos demos 24 décembre 2009 19:18

                        Tout est dit et bien résumé ...


                        • pizza75 1er juin 2010 12:02

                          Je me marre, excuser moi, mais la je suis mort de rire.
                          J’ai parcouris differents sites professionnels (bien que certain ce disent pro alors que ce sont de vulgaire amateur) et quand je vois les conneries que certains peuvent debiter, je comprends aisement que la pizza en france n’est pas encore prete à evoluer.
                          Si je resume en france, trois associations de pizzaiolos, et chacune d’elle defend soit disant la pizza, ou elle defend plutot les interets des investigateurs de ce genre d’association
                          Mr demos, j’ai parcouru votre site, vous avez de grands projets, camion pizza, formation, farine, grande fete de la pizza.... mais vient juste une question, comment faites vous pour mener a bien tous ces projets, vous etes un surhomme.......ou tout ceci est une propagande publicitaire pour vous faire connaitre aux mepris des autres
                          Je suis un simple pizzaiolo en camion et apres mes 50 heures de boulots par semaine je n’ai pas le temps de m’occuper d’autres projets, hormis ma famille
                          On m’a toujours dit qu’il ne fallait courir qu’un seul lievre à la fois.......a mediter
                          Tout ca pour dire, que ce genre d’associations est juste la pour vendre des pseudos formations, de la farine italienne ou maintenant francaise, et se brosser le sens du poil en se croyant les meilleurs sur les forums de ces associations.....
                          Je prefere bosser seul, en appartenant a personne......
                          Mais bon, je vous souhaite une bonne continuation dans vos reves de gloire dans la pizza.


                          • Milou 20 avril 2016 23:22

                            Excellent article Mr Demos,
                            Etant moi-même pizzaïolo, ayant moi-même suivi une formation dite de l’école italienne, ayant moi-même découvert le pot-aux-roses et m’en étant évidement illico presto détourné, je ne peux que plussoyer et confirmer la véracité de vos propos. Votre approche historique et culturelle de la pizza (même si on aimerait avoir quelques références pour le plaisir) est très pertinente et nécessaire pour comprendre la réalité de ce qu’est la pizza et pourquoi nous n’avons pas à rougir à faire des pizza en France avec des produits français. Je dois dire que c’est insupportable le con de base qui avant même d’avoir goûté votre pizza, avant même de vous voir faire une pizza, commence par « Ah en Italie ils sont trop forts, ils font comme ci, ils font comme ça, y’a pas de ci, y a pas de ça, .... » Je signale que vous êtes bien un des rares à appuyer sur cette histoire transculturelle de la pizza. Bien évidemment les formations de l’école italienne n’ont aucune chose à apprendre à ce sujet, leur seul historique de référence étant celui des récents pseudo-championnat du monde au sujet desquels on peut fortement douter de la partialité des juges et de la légitimité de la chose... Bref, l’approche historique et culturelle doit être trop intellectuelle pour eux... Je me réjouis aussi de voir dans les commentaires contradicteurs à votre article un argumentaire hautement développé qui va aussi loin que.... forza italia... !! Tout est dit !
                            Bonne continuation Mr Demos et merci encore pour cet article

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