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Accueil du site > Tribune Libre > La France et sa peur du changement

La France et sa peur du changement

Ce texte, je l’ai écrit, il y a plus de trois ans et, le relisant en ce moment, je me suis permis de vous le faire partager. A cette époque, j’avais 18 ans et je concourais pour une école. Ma thèse était le déclin de la France.

L’évolution de la France : l’idée de déclin chez les uns, l’optimisme en vigueur chez d’autres. Quelle est donc la situation de la France par rapport aux autres et à elle-même ?

Ce pays, réputé pour sa gastronomie, pour avoir la plus belle ville du monde (Paris), doté d’une diplomatie respectée et influente.

Les entreprises du Cac 40 obtenant des bénéfices de plus de 50 milliards d’euros.

Mais alors pourquoi cette idée de déclin de la France et de son modèle de démocratie sociale.

Les Français détestent et ont peur de l’évolution de leur société. Ils constatent que leur fameux modèle social est un échec et peut être une impasse : chômage de masse depuis trente ans, blocage de l’ascenseur social, épuisement de l’intégration, multiplication des insécurités, déficits publics abyssaux.

Toutes les enquêtes le prouvent, les Français sont les Européens les plus anxieux, les plus pessimistes sur leur avenir. Ils sont conscients de la nécessité du changement. Ils constatent le raz de marée de la mondialisation, le surgissement de la Chine, les formes implacables des nouvelles concurrences. Ils observent que tous les autres pays européens s’adaptent à marche forcée. Seule une petite minorité croit à la chimère du repli national et de l’enfermement tricolore. Comment ignorer qu’un salarié du privé sur quatre vit des exportations et que la France est le pays d’Europe continentale qui accueille le plus d’investissements internationaux ? Le psychodrame français est que chacun comprend l’urgence de métamorphoses, mais que la plupart les redoutent.

Beaucoup de Français ne veulent pas la solution libérale, ils sont attachés, plus que les autres Européens, à la puissance de l’Etat et aux services publics.

Ils n’osent pas aller de l’avant, restent figés dans le passé, attentistes, comme refusant d’entrer de plain-pied dans le libéralisme qui est pourtant la réalité actuelle du monde actuel.

Le problème en France, concernant la mondialisation, est que les Français ne la voient pas comme un modèle qui peut leur être bénéficiaire, mais en tant que norme risquant de les priver de leurs « acquis sociaux ». Mais ces acquis sociaux ne peuvent être financés qu’avec une économie forte en parallèle.

La France ayant de forts potentiels en son sein (de nombreux chercheurs, scientifiques, universitaires et entrepreneurs) possède un potentiel certain pour devenir une économie moderne, mais le manque d’ambition et le fait que les hauts fonctionnaires et dirigeants politiques soient en retard sur leur temps, car très ancrés dans un passé glorieux, ont fait ce qu’est la situation française : un pays avec une croissance en diminution constante après avoir fortement augmenté durant de nombreuses années.

Beaucoup reprochent aux politiciens leur manque de vision à long terme et ce manque de courage pour oser les réformes impopulaires, mais essentielles pour dynamiser l’économie du pays.

Et les conséquences de ce refus de la mondialisation sont les Français et entreprises françaises qui localisent leurs activités, leurs investissements ou leur patrimoine à l’étranger.

L’internationalisation des entreprises et des parcours professionnels, la réduction progressive des obstacles qui entravaient la mobilité des individus, des biens ou des capitaux, mais aussi le contexte de concurrence entre les espaces territoriaux qui incite à optimiser les choix de localisation, contribuent largement à cette évolution.

La France, malgré les délocalisations d’entreprises demandant beaucoup de main-d’œuvre, est le pays d’Europe ayant le plus d’investissements étrangers et montre qu’elle reste très attractive car de nombreuses entreprises de haute technologie s’y installent, ayant besoin de salariés diplômés. Ce changement montre que la France entre dans une économie de service et tertiaire où elle est l’une des places fortes.

Bien sûr, tout n’est pas noir en France, la preuve en est de la progression constante des bénéfices des grandes entreprises et multinationales françaises.

Les succès de l’Education nationale, la France ayant des universités fréquentées par de nombreux étudiants étrangers, un grand nombre de nouveaux diplômés chaque année et une démographie supérieure à celle de nos voisins européens sont des motifs de satisfaction et d’encouragement. Les technologies et connaissances françaises (le TGV et le nucléaire civil) sont demandées à l’étranger, comme en Corée du Sud. Les acquis sociaux que sont la Sécurité sociale nous sont enviés par beaucoup, mais le contrecoup de ces privilèges sociaux est le gouffre financier qu’ils provoquent.

De plus, l’Europe est en pleine construction et la France en demeure l’un de ses principaux piliers. Une Europe forte ne se fera qu’avec une France forte, une Europe soudée est obligatoire pour rivaliser avec les puissances américaines, japonaises et chinoises. Nous voyons que l’Union européenne est une réussite sur le plan économique avec Airbus, Ariane et bientôt le moteur de recherche Quaero. La France a donc de nombreux atouts, un appui de l’Europe où elle reste très influente, et dispose d’un fort potentiel à l’intérieur du pays avec un grand nombre de citoyens avec de hautes qualifications.

Mais le problème de la France n’est pas seulement économique. Les problèmes à l’intérieur du pays concernant l’insécurité, « la crise des banlieues », les manifestations à l’encontre des réformes proposées par les gouvernements en place (CPE, Loi Fillon) n’aident pas à mettre le pays sur les bons rails. Cette crise culturelle et sociale grandissante est due à un aveuglement des dirigeants envers leurs concitoyens, d’un ascenseur social « en panne », ce qui était l’une des forces de la France, car sans cet ascenseur social, l’espoir d’avoir une vie meilleure n’est plus. La sensation de beaucoup de Français vivant dans les banlieues est celle d’être en marge de la société, d’être considérés comme un poids pour le pays, ne se reconnaissant pas dans le paysage français, alors que beaucoup ont des diplômes et des qualités à revendre. L’absence de communication entre les différentes franges de la société a provoqué cette cassure qui ne se résorbera qu’avec ce retour de l’ascenseur social et de cette fraternité qui est l’un des fondements de la devise française.

Car c’est ce qui manque en France : l’égalité des chances et la fraternité sociale qui ont été depuis toujours les forces de la France, se fondant sur l’immigration et l’intégration des étrangers.

D’ailleurs, les politiciens ont pris conscience du problème et mettent en application de nouvelles lois (la discrimination positive) ou encore avec l’aide des directeurs d’écoles et universités comme le partenariat entre les lycées ZEP et Sciences-Po mis en place par Richard Descoing.

La France, pour repartir, devra se remettre en question et procéder à des changements de loi comme au retour des 39 heures, les 35 heures coûtant énormément d’argent, ainsi qu’au rallongement de la durée de travail, la durée de vie moyenne croissant, ce qui est une preuve que le système de soin français est bon, mais cet accroissement de la durée de vie pose le problème du financement des retraites, le nombre d’actifs par rapport à celui des retraités étant en diminution et, cela, bien que la France ait une natalité plus forte que celle de ses voisins européens. Sur ces points, comme la natalité, où la France garde une natalité assez élevée par rapport aux autres pays européens vient de sa politique sociale qui intègre des congés payés pour les parents de nouveaux-nés. Ces lois sont la preuve que la France sait innover, car intégrant la vie de famille à cette économie libérale.

Mais, le problème de la France vient aussi de cette même politique sociale qui ne cesse d’être mise en avant comme la principale perdante de la mondialisation par les opposants au gouvernement, alors que, pour que ces acquis sociaux fonctionnent, il faut une économie viable pour la financer. Voilà le paradoxe français, celui de comprendre qu’il faut réformer, mais qui s’oppose à chacune de ces nouvelles réformes craignant de perdre ces acquis sociaux qui pourtant ne pourront subsister sans ces réformes.

Enfin, et surtout, les Français doivent et devront prendre conscience que les réformes sont nécessaires pour relancer le pays, et d’arrêter de regarder en arrière et s’élancer avec optimisme vers le futur.

Je conclurai cette argumentation par cette citation de Léon Daudet :

« Autant l’optimisme béat, c’est-à-dire inactif, est une sottise, autant l’optimisme, compagnon de l’effort, est légitime ».

 

Alors, au Travail ! Arrêtons de nous cacher, et ouvrons-nous au monde et à la mondialisation. La France, je ne dirai pas qu’elle est en déclin, mais dans une crise identitaire, ne sachant plus quelle direction prendre, entre son passé glorieux et le futur à construire, le libéralisme de la mondialisation et son modèle social. Aux Français et au gouvernement de donner l’impulsion qui fera de la France, un pays à l’avenir doré, comme l’a été son passé.


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27 réactions à cet article    


  • Varsass 15 septembre 2008 11:39

    C’est un copier/coller du programme de Sarko ?

    Je conclurai par cette citation de La Metttrie :
    "Je plains la condition humaine d’être, pour ainsi dire, en d’aussi mauvaises mains que les siennes."


    • Gazi BORAT 15 septembre 2008 11:43

      Encore un plaidoyer néo-libéral de plus...

      Le démantèlement des services publics et des systèmes de protection social serait ainsi justifié par le fait que celui-ci est décrété en faillite. La panacée serait donc de loivrer ceux-ci aux lois du marché, dont la "main invisible", comme on le sait, est le régulateur universel en oubliant que l’économie régulée a permis la croissance sans précédent des trente glorieuses...

      Les mouvements qui tentent de préserver ce qui restent des acquis sociaux ne serait que le symptôme d’une peur irrationnelle du changement.

      La Révolution et la socialisation des moyens de production aussi constitueraient un changement... mais je ne doute pas que l’auteur y soit réticent.. par crainte irrationnelle ?

      gAZi bORAt


      • samy31500 15 septembre 2008 11:45

        Merci pour ce resumé du 20h de TF1. La propagande est bien rentré dans votre cerveau.


        • LaEr LaEr 15 septembre 2008 11:47

          Et toujours le même argument "Les Français détestent et ont peur de l’évolution de leur société".

          En gros : "si vos n’aimez pas NOS changements, vous êtes passéiste."

          Cher auteur, je vous propose d’échanger votre 307 toute neuve contre une vieille fiat pourrie. Vous n’êtes pas d’accord, alors vous "n’osez pas aller de l’avant, restez figé dans le passé, attentiste, comme refusant d’entrer de plein pied dans le libéralisme qui est pourtant la réalité actuelle du monde actuel"...

          MDR... Nous avons retrouvé le fils de Lerma...

          Allez, tous en coeur :
          "Sarkozy, nous voilà ..... "


          • Ronny Ronny 15 septembre 2008 12:58

            @ laer : excellent !

            Dites plutot je vous propose d’échanger votre coupe mercedes class 29 contre ma vielle clio 1 poussive... Vu les propos tenus, je doute que la 307 soit à la hauteur !

            Cigares ?


          • Ronny Ronny 15 septembre 2008 13:08

            @ auteur :

            je reposte un commentaire (édité) envoyé la semaine dernière en réponse à un article de la même veine que le votre...

            @ auteur

            Ah.... Parce que vous le trouvez souriant vous le 21ème siècle ? Vous auriez voulu que l’on s’y jetât tête baissé ?

            Ne prenons pas les Français que pour de cons [...] la France n’est pas un pays "mineur" non plus [...] ses indices de développement n’ont rien à envier à d’autres. Nous avons toujours (et pour combien de temps ?) un des meilleurs services de santé au monde. Nous avions jusqu’à ce que le petit Nicolas [c’est votre héros ] débarque un assez bon système de protection sociale. Notre productivité est excellente, contrairement à ce qui est claironné sur la soi-disant paresse des Français, champions des grèves, passant pus de temps au troquet qu’au boulot, et pourtant au top mondial en production horaire, et dans le peloton de tête en production annualisée. Sans compter l’incontournable PIB, qui nous classe parmi les 5 ou 6 nations les plus riches.

            Alors qu’est ce qui ne va pas ? Et bien c’est justement ce que nous propose le 21eme siècle qui ne va pas ! Les Français ne sont pas prêts à gober les propos fallacieux des sirènes libérales qui ne jurent que par le commerce et la marchandisation. La mondialisation ne les fait pas bander, les Français, contrairement aux anglo-saxons, car ils ont bien compris que ce modèle de société n’était pas en aucun cas favorables aux individus en général, à la société [dans son ensemble], mais seulement à quelques personnes morales et physiques, à l’oligarchie qui nous gouverne.

            [...] Le capitalisme industriel a permis sans aucun coute une amélioration du niveau de vie en Occident. Ce capitalisme industriel en revanche n’a été productif et bénéfique à tous que pour deux raisons : la première est l’exactitude de l’analyse marxiste du mode de fonctionnement de la société capitaliste [analyse qui ne doit pas être confondue avec les solutions proposées par ce même marxisme]. [La seconde est une conséquence de la première] : l’existence de contre-pouvoirs, syndicaux par exemple, et surtout étatique. C’est cette régulation étatique qui a permis le progrès social, pas le capitalisme en lui même.

            Or depuis 30 ans, nous dérivons du capitalisme industriel, productif et bénéfique parce que fortement régulé, vers un capitalisme financier, non régulé, mondialisé, dans lequel les Etats ont abandonné toutes velléité de contrôle [la réforme sans doute]. Du coup, tous les excès sont permis : on observe donc [l’emergence de la valeur argent comme seule valeur universelle et reconnue], une recrudescence des pressions sur les personnes [( vous êtes délocalisé en Roumaine : si vous acceptez d’y aller vous conservez votre taf et toucherez 4 fois moins qu’en France, réel et génial non ?)], un non respect des règles et du droit du travail [la réforme toujours], et au-delà un accroissement des inégalités en France mais aussi au niveau mondial, avec une surexploitation des ressources entrainant une crise écologique, humaine [et financière] sans précédent.

            Que faire : tout d’abord ne pas rentrer dans le 21eme siècle tel qu’il nous est proposé. On peut et on doit refuser les privatisations, se battre contre la mondialisation en exigeant l’instauration de taxes écologiques (le transport n’est jamais payés à son vrai coût), il nous faut aussi convaincre de taxer très fortement les transactions financières, lutter contre le blanchiment d’argent, l’existence de paradis fiscaux, mettre en place des minimum sociaux mondiaux etc. Tout cela malheureusement ne sera jamais possible tant que des gens comme Bush, McCain, Aznar, Berlusconi ou Sarkozy seront au pouvoir. Ces gens là sont de fait les représentants de l’oligarchie ploutocrate qui nous gouverne. Ils n’ont aucun intérêt à défendre nos intérêts, ils ont tout intérêt à défendre les leurs. C’est d’ailleurs ce qu’ils font efficacement depuis qu’ils sont élus....

             

             


          • Dewey 15 septembre 2008 12:57

            Notons que cet article provient de la riante cité de Corbeil-Essones, dont la gestion sans failles nécessite l’intervention régulière de l’Etat via la cour régionale des comptes. Un exemple à suivre pour remettre la France sur la voie du changement ?


            • décurion 15 septembre 2008 13:00

              Ainsi l’Auteur,

              Ce texte serait , selon vous, toujours d’actualité, au bout de trois ans de sommeil ?
              Rien, aucun évènement, n’a été de nature a remettre en question votre opinion ?
              C’est peut être cela, le réel problême de la France : Des personnes comme vous.
              Doués de reflexion, à l’image du miroir, vous réflétez une opinion, mais il serait vain d’attendre des idées personnelles.
              22 ans, et déjà zombie !
              Notez, que je ne vous plains pas.
              Comme vous faites le lit des autres, vous n’y coucherez pas.




              • sisyphe sisyphe 15 septembre 2008 13:25

                Aucune évolution de pensée depuis 3 ans ? 
                Triste....
                La crise des subprimes, la spéculation sur les matières premières provoquant des famines, la privatisation du vivant, la paupérisation des classes moyennes, les rachats des banques privées en faillite par le trésor américain, la privatisation des bénéfices, la socialisation des pertes, le transfert de 9% du PIB du travail vers le capital, l’aggravation des inégalités, 2/3 de l’humanité en situation de pauvreté ; tout ça, et.... aucune réflexion de plus ? 
                Toujours le palidoyer pour un système qui va droit dans le mur ? 
                Faut regarder autre chose que TF1, mon vieux : qui ne progresse pas régresse...



                  • Lapa Lapa 15 septembre 2008 15:23

                    article creux de banalités libérales. La jeunesse de l’auteur excuse un peu.


                    • Le péripate Le péripate 15 septembre 2008 16:18

                      Convaincre les adeptes de la magie noire est une gageure.
                      Un, ils sont convaincus que l’Etat fournit des biens gratuitement, sans aucune contrepartie.
                      Deux, l’Etat est pour eux extérieur à la société. C’est cette nature divine, justement, qui lui permet de distribuer gratuitement des biens, des services, de la confiance, enfin tout et n’importe quoi.
                      Trois, l’Etat est l’entité divine avec laquelle on commerce, des biens contre sa liberté.
                      Il s’agit donc d’une adoration religieuse de l’Etat comme une autorité surnaturelle toute-puissante. C’est un rite païen qui s’ignore. Tous les tyrans se présentent comme un Père, et vous voulez retirer leurs parents à ces enfants capricieux ?
                      Heureusement, les parents vieillissent, et finissent par mourir.


                      • Le péripate Le péripate 15 septembre 2008 18:24

                        C’est toujours un plaisir...


                      • drapeau noir 15 septembre 2008 16:41

                        Désolé de me répéter

                        Plus les choses changent, plus elles restent les mêmes


                        • MKT 15 septembre 2008 16:59

                          Je ne sais que penser...

                          Votre article reflète-t-il votre pensée ?

                          S’agit-il d’une parodie de Baverez ?

                          Une mise en garde pour les candidats aux "Ecoles" sur les poncifs et platitudes qui vous éjectent des listes des admissibles ?

                          Un Troll ?

                          Vous semblez aimer les citations concernant l’optimisme ; je vous ai trouvé celle ci :

                          « L’optimisme est une fausse espérance à l’usage des lâches et des imbéciles » - G. Bernanos -

                          Serviteur, Monsieur.



                          • Forest Ent Forest Ent 15 septembre 2008 17:10

                            L’auteur se présentant comme un jeune homme tout juste émoulu du système éducatif et sans expérience professionnelle, en supposant que cela soit vrai et qu’il est sincère, nous pouvons constater in vitro en quoi consiste l’idéologie qu’il a ingurgitée comme un bon élève jusque ici, avant de pouvoir y appliquer son propre jugement, il est vrai peu critique.

                            Aidons-le à prendre du recul.

                            Vous avez écrit :

                            Bien sûr, tout n’est pas noir en France, la preuve en est de la progression constante des bénéfices des grandes entreprises et multinationales françaises.


                            C’est très bien pour les bénéficiaires, mais ne pressentez-vous pas quelque contradiction entre les mots "multinationale" et "française" ?

                            Et puis c’est très bien le libéralisme, mais vous avez écrit aussi :

                            Les technologies et connaissances françaises (le TGV et le nucléaire civil) sont demandées à l’étranger.


                            Il ne vous a pas frappé qu’aucun de ces deux secteurs n’a été développé par une entreprise privée ?

                            Et dans le vieux poncif du "trou de la sécu" :

                            Les acquis sociaux que sont la Sécurité sociale nous sont enviés par beaucoup, mais le contrecoup de ces privilèges sociaux est le gouffre financier qu’ils provoquent.


                            Vous êtes-vous déjà amusé à comparer le coût de ce système à d’autres ?

                            Jeune homme, vous avez proprement et en bon élève recopié ce que l’on pouvait lire tous les jours dans la presse d’Arnault. C’est bien, mais il vous va maintenant falloir penser par vous-même.


                            • del Toro Kabyle d’Espagne 16 septembre 2008 00:51

                              Rien à dire après Forest.

                              Le truc c’est que y a des types qui n’imagine pas à quel point les (fou)thèses déclinistes peuvent être dangereuses pour le vivre ensemble (à commencer par leur poire), déjà laminé par les révolutions néolibérales !


                            • wuwei 15 septembre 2008 19:10

                              Trés bonne conclusion pour étayer votre démonstration que la référence à Léon Daudet, qui fut l’un des plus fervents admirateurs de Mussolini. C’est j’en suis sur pour mieux dénoncer la vieille connivence entre le capitalisme et le fascisme. Bravo pour cet acte militant !


                              • maggie maggie 15 septembre 2008 20:49

                                Pour une fois, Philippe et le Furtif, nous trouvons un terrain d’entente. C’est un peu convenu tout ça. Il y en a à 18 ans qui idéalisent le monde et rêvent de le changer et il y a ceux qui recopient les discours de papa. C’est généralement plus encourageant d’être au moins passé une fois par un stade de révolte. Quitte à se faire traiter de jeune con autant être un rêveur idéaliste.


                                • Phil__ Phil__ 15 septembre 2008 23:03

                                  Encore un plaidoyer néo-libéral de plus...

                                  Je n’ai pas lu tout les commentaires, mais au moins,l’essentiel.
                                  Une fois de plus , on ne peu que constater que les lecteurs d’Agora sont des gauchistes de tout poils,et refuse, comme le dit si bien l’article,tout changements de la part des français.
                                  Moi je le trouve trés bien ce témoignage, il corespond bien à la triste réalité de la France (pays de merde comme disait la marionnette de Jospin dans les guignols de l’info).
                                  Tout le monde veut que sa change, mais quand un gouvernement - élu par le peuple, donc VOUS - propose des réformes, tout le monde descent dans la rue !

                                  Mais puisque que vous etes si malin, et que vous avez la critique facile, presentez vous aux élections et faites nous des propositions de réformes qui tiennent la route !!

                                  Mais bien sur, on vous connait, vous allez finir de couler le pays avec vos conneries, je vous vois venir, vous les grands donneurs de leçons !

                                  Au train ou vont les choses, la France ,sera dans 20 ans le bengladesh de l’europe.

                                  Et la vous pourrez toujours pleurer sur votre triste sort et dire ,comme vous savez si bien le faire, que c’est la faute à Sarko.

                                  bien à vous,
                                   Phil


                                  • JC (Exether) 16 septembre 2008 08:13

                                    J’aurais été très content de lire un avis contradictoire construit, malheureusement vous ne faites rien d’autre que d’attaquer le gauchisme de vos adversaires et rabacher le soi-disant déclin de la France. Je n’y vois ni chiffres ni arguments : commentaire inutile.


                                  • 3°oeil 15 septembre 2008 23:28

                                    Il envie Dassault le pauvre....


                                    • Cristovao91 16 septembre 2008 12:14

                                      Alors, d’après certains, je ne fais que recopier le programme de Sarko, ce qui me fait plaisir, pour moi c’est un compliment, et savez vous pourquoi, car je l’ai écrit avant les élections, bien avant. Je travaille peut être pour lui.
                                      Cela veut au moins dire une chose, je ne regrette pas d’avoir voté pour lui s’il a les mêmes idées que moi.

                                      Merci Phil pour ton soutien, il est vrai que ce site est remplie de gauchistes de tout poil, jamais d’accord sur rien, même entre eux, il suffit de voir leur pseudo bataille pour être chef du parti, pseudo bataille car à la fin c’est la droite qui gagne aux présidentielles. L’erreur du mythe errant à suffi.

                                      Merci, tout de même pour vos critiques, au moins vous m’avez lu et je vous en remercie, je ferai de même avec chacun des vos articles. Et oui, je n’ai que 22 ans (enfin pas encore, dans 6 jours). Mentir sur mon age, je ne suis pas encore trop vieux pour le faire ? Quoi que !

                                      Au fait, pour continuer sur le sujet, oui mon père est de droite, mais ne vous y meprenez pas, on est loin d’être riche, je vis d’ailleurs aux Tarterets pour ceux qui connaissent, il y en a bien un qui a parlé que j’envie Serge Dassault, mon idiot de maire. Et que je cumule les travails en même temps que je vais à l’école. Faut arrêter de croire qu’il faut être riche pour croire en la droite, en fait, il suffit de voir les bouffons qui me disaient "t’es qu’un fdp de voter Sarkozy, vote Ségolène, elle nous laissera foutre la merde" pour ne me laisser plus aucun doute possible sur le choix du vote à l’époque, et je n’en suis pas mécontent. Qu’il continue à travailler, je le soutiendrai coûte que coûte. Et je le répète, lorsque j’ai écrit ce texte, c’était Chirac le président, je n’ai rien recopié, ça l’aurait pas fait pour le concours Sciences Po un copié / collé.


                                      • ZEN ZEN 16 septembre 2008 12:29

                                        Je ne résiste pas

                                        "Jeune homme, vous avez proprement et en bon élève recopié ce que l’on pouvait lire tous les jours dans la presse d’Arnault. C’est bien, mais il vous va maintenant falloir penser par vous-même."

                                        (Forest Ent)


                                      • Christoff_M Christoff_M 16 septembre 2008 21:45

                                        Elle a peur surtout de ne plus maitriser son destin...

                                        Les français ne sont pas des aventuriers, mais la banque est européenne et la bourse est anglaise ou américaine, les anglo saxons sont les rois dans la finance !!

                                        ou étaient les rois !! les derniers jours nous prouvent que le système basé sur le gain omnubilé par l’argent, géré par des technocrates derrière leurs écrans, coupés du monde et de la réalité...

                                        Ceci a définitivement découragé mon envie d’entreprendre !! je plains les petits patrons et entrepreneurs, artisans, qui sont obligés de se farcir toutes les contraintes administratives et de subir les aléas dus aux jeux foireux des supers financiers joueurs de poker !!


                                        • rocla (haddock) rocla (haddock) 16 septembre 2008 21:53

                                          C ’est sûr jeune homme que si vous parlez à la France qui a confiance dans l’ immobilisme c ’est pas gagné ...


                                          • Christoff_M Christoff_M 17 septembre 2008 06:53

                                             ou est l’immobilisme et le conservatisme en France à part en haut lieu ou dans des niches de privilégiés qui peuvent échapper à la crise économique que traversent l’Europe et une partie du monde actuel...

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