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Accueil du site > Tribune Libre > La France, un pays développé ?

La France, un pays développé ?

Une vague de froid, une tempête, il n’en faut pas plus pour déstabiliser le pays tout entier.

Malgré la « puissance française » et son acuité légendaire, il semble qu’aujourd’hui la France soit en réalité à la merci du premier dérèglement venu. Pas de train, pas d’électricité, pas d’avions, pas de téléphone, pas d’eau, pas de chauffage…sont-ils là les résultats du progrès technique, du développement économique et social ?

Pourtant, il paraît que la France est un pays développé, une pointure même, qui se croit (et qui se dit) encore capable de donner des leçons aux autres, et de porter haut le flambeau du développement à l’extérieur de ses frontières…

Au lieu de se demander s’il est plus judicieux d’enterrer les lignes électriques que de les laisser à la merci des éléments, ne faudrait-il pas mieux se demander comment faire pour vivre sans ? si par malheur il arrivait une guerre, ou même un événement climatique considérable, il ne fait désormais aucun doute que la France ne tiendrait pas le coup très longtemps.

Sans compter que (aux dires de certains experts) les centrales électriques, en plus d’être potentiellement proches de la saturation, seraient dans un état de sécurité alarmant.

Mais ce n’est malheureusement pas tout : les indicateurs de développement communément admis par tous sont loin de prouver celui de notre cher pays : la liberté de la presse en net recul selon tous les rapports indépendants, mais aussi le respect des droits de l’homme. Le taux de fécondité (et oui, un taux de fécondité au dessous de seuil reproductif est considéré comme une preuve de développement !) est en hausse, et d’ici peu le taux de chômage grimpera encore.

Il y a ensuite le délabrement éducatif, les atteintes au droit de grève et la casse du service public, sans compter la sape des aides sociales, la privatisation rampante de la sécurité sociale et la hausse des actes de délinquance.

Qu’appelle-t-on au juste le développement ?

Il se pourrait qu’au train où vont les choses, d’ici quelques temps les modèles de développement s’inversent quelque peu, car en réalité pour se développer l’homme a besoin d’un minimum qui tend à ne pas être assuré par l’Etat.

On pourrait très bien imaginer que celui qui roule à vélo ou en charrette, qui cultive sa petite parcelle et qui se chauffe au bois devienne le nouveau héros du développement durable. Ce nouvel homme moderne serait capable de s’allumer un feu pour se chauffer, et disposerait pourquoi pas d’un puits, et s’il est vraiment riche d’un moulin à eau, ou à vents. Celui-là serait capable d’envoyer des courriers par la poste si elle existe, ou par pigeon-voyageur peut-être !

S’il dispose d’un fusil ou même d’un arc, et qu’il dispose de quelques poules, il est possible que cet homme soit non seulement ce nouveau modèle de développement, mais aussi beaucoup plus que ça :

L’homme du futur.


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20 réactions à cet article    


  • caleb irri 31 janvier 2009 17:06

    oui moi aussi ca m a fait ca etrange mais je crois c est fini


    • dalat-1945 31 janvier 2009 17:37

      @ l’auteur,

      Qu’est ce qui vous arrive pour raconter autant de stupidités ? Vous êtes très pessimiste, probablement proche de la déprime  ?

      Attention au suicide !

      A moins que n’ayez suivi des cours de "merdocratie" récemment et que vous essayiez de l’enseigner sur Agoravox ! C’est vrai qu’il y a de bons élèves et de bons maîtres en la matière sur AV !

      Vous êtes probablement un drôle de Zigotto , Caleb Irri ! (pas facile à déchiffrer votre nom !).


      • asap 1er février 2009 09:31

        Même si elle n’est que faiblement développée, cette réflexion n’a rien de stupide et reflète réellement les enjeux et les mutations culturelles probablement à venir.
        Je considère agoravox comme un espace de dialogue tolérant et de réflexion constructives. Libre à vous d’en faire un lieu d’invective et d’insulte. Vous construisez votre propre avenir de la sorte.

        A bon entendeu, ça pue - merdocratiquement vôtre 


      • JJ il muratore JJ il muratore 31 janvier 2009 19:09

        @caleb irri. Vous avez oublié dans votre raisonnement le cas où un tremblement de terre ficherait parterre les immeubles et que seul le SDF n’ayant rien perdu serait le grand gagnant.
        Creusez, creusez encore et votre sketch sera au point !
        Aller je vous en souffle une autre : " je viens de tomber dans la merde, mais au moins moi c’est fait...par contre ceux à qui ça arriverait ... houlala les pauvres !"
        Je vous le répète : vous tenez un filon !
        Cordialement...


        • asap 1er février 2009 09:37

          pourquoi terminer par "cordialement" ? Vous n’êtes en rien cordial. Votre ironie est pleine d’aigreur. Vous êtes sur que vous allez bien ?


        • JJ il muratore JJ il muratore 1er février 2009 12:11

          @Asap. Ne vous inquiétez surtout pas ! Sincèrement j’ai beaucoup ri et sans aucune aigreur. (Et j’en ris encore !) D’ailleurs je vais refiler l’idée à quelques uns de mes potes humoristes car un plaisir partagé est multiplié.
          Cordialement.


        • mcm 1er février 2009 13:07

          Muratore,

          C’est fou le nombre d’alter-penseur qui pensent que la technologie est malfaisante, mais nous autres informaticiens ne sommes pas rancuniers, et continuons de fournir aux Dom Quichotte de la pensée la logistique pour leur sainte guerre contre les claviers AZERTY.

           smiley smiley smiley

          PS : Encore un auteur consciencieux, qui lorsqu’une application lui dit de fermer toutes les fenêtres, court vérifier toutes celles de son appartement !


        • caleb irri 1er février 2009 14:16

          faire une sorte d’"anticipation" de l’homme du futur n’est nullement y adhérer. à aucun moment je ne renie les bienfaits de la technologie, je constate simplement que l’homme en est dépendant et que sans elle il lui est désormais difficile de vivre, tout simplement


        • appoline appoline 1er février 2009 14:20

          @ Mcm,
          Souvenez vous d’une chose : la tecnnologie, je vous l’accorde, apporte un certain conford, mais point trop s’en faut. Il faut toujours garder en mémoire, que le système peut flancher du jour au lendemain sinon on se trouve démuni.
          Certains gros chantiers se sont retrouvés immobilisés : panne d’électricité, panne d’ordinateur ; les meilleurs ingénieurs étaient incapables de faire le moindre calcul sans leurs bécanes ; ils ont fait appel à des vieux de la vieille, sachant encore manié le crayon de bois.
          Nous avons perdu une grande partie de notre savoir ancestral, en cas de pépin, peu seront capables de bouffer par eux-mêmes. Nous considérons comme acquis ce qui nous entoure, mais, si ce n’était pas le cas et qu’un jour, nous nous trouvions confronté au pire.
          Dans de grandes écoles d’ingénieurs, on réapprend à travailler sans machine, c’est judicieux et cela peut s’avérer vital même si on espère tous, qu’il n’arrivera jamais de gros pépins. Mais les temps changent, nous voyons bien que tout s’emballe et que dame nature commence à en avoir raz le bol, de morpions qui la grattent et ne la respecte pas. Vous ajoutez à cela la connerie humaine et vous verrez que le mec en vélo, de l’article, il n’est pas si con que cela.


        • mcm 1er février 2009 16:11

          Appoline,

          Rappeler les vieux de la veille, mais faites donc, j’en suis un, et en tant que tel, je peux vous dire qu’en 25 ans d’informatique, je n’ai jamais connu un gus incapable de compter mais capable d’apprendre à compter à une machine. 


        • JJ il muratore JJ il muratore 2 février 2009 08:28

          @caleb irri. Même si je me suis amusé (un peu facilement je l’avoue) avec l’idée d’un retour dans le passé, sur le fond je suis en plein accord avec vous : l’homme des sociétés dites développées serait totalement inadapté à son environnement si celui était brusquement dépourvu de ce q’un siècle de "modernisme" a mis en place ; En particulier les citadins.
          Cordialement.


        • vincent p 31 janvier 2009 21:03

          L’impensable pourrait tout à fait nous arriver, l’objet de votre article, sommes nous vraiment bien prévoyants ? L’homme sans cesse tout puissant, arrogant  ?



          • Bois-Guisbert 1er février 2009 11:11

            Avec 20 %, et peut-être davantage, de la population provenant de pays sous- ou mal-développés, il est inévitable que le pays régresse en direction du sous- ou du mal-développement.

            Il n’y a que les hurluberlus progressistes qui croient que des populations qui, dans leur pays d’origine, sont amorphes, fatalistes et futiles, pourraient se révéler, sous nos latitudes, dynamiques, inventives, ingénieuses et entreprenantes.

            Quelques réussites individuelles ne doivent pas inciter à surestimer le niveau moyen de l’ensemble qui, lui, reste désespérément bas.


            • Bois-Guisbert 1er février 2009 12:44

              "Encore une fois on jette la fayte sur le pauvre immigré !pourquoi ne pas dire que les politiciens français sont incompetent et qu’ils sont à l’image de leur populations indigène qui regresse sur tout les domaines..."

              Vous n’avez pas bien compris. Il est absolument évident que si le niveau qualitatif global du peuplement de la France régresse, la faute en est obligatoirement aux politiciens français.

              "...de ces pauvre immigré qui font le boulot que les français ne veulent pas faire  ?"

              Parce qu’ils ne sont pas capables de faire autre chose. Vous confirmez implicitement mon constat. Un type qui est cuisinier dans son pays d’origine ne vient pas faire la plonge dans un bistrot des Champs-Elysées !

              "...vous n’etes plus au siècle de lumière,vous etes à l’epoque des bougies."

              L’image que j’ai des Lumières est tellement désastreuse, que ce serait plutôt une bonne nouvelle.


            • ASINUS 1er février 2009 20:27

              @bois-guibert


              yep mon bon vous vous etes trouver un "compere" lui avez vous expliqué que revenir a votre société
              idéale lui vaudrait le servage pour ma part mes ancetres m ont mis en garde je ne vous deléguerez pas
              la droit de porter les armes en mon lieu et place le cout en serait par trop exorbitant ,mes aieux ayant raccourcis certains des votres voulant garder le droits de les "brancher" nous garderont nos distances n est ce pas ?

               


            • Blé 1er février 2009 11:32

              @ l’auteur,

              Merci pour votre article. Il va certainement vous attirer des commentaires négatifs car le développement technologique de notre société mise à l’épreuve de la réalité de dame nature met par terre bien des certitudes et des constructions de la réalité élaborées pour les besoins d’un système économique et financier.

              Bien sûr que l’électricité est plus pratique que la lampe à pétrole ou la bougie mais l’erreur est de croire que cette énergie nous dispense d’oublier qu’il peut y avoir des pannes (plus ou moins longues) dues par de multiples causes.
              Mais quelle est la face cachée de cette énergie ? Combien coûte t-elle réellement ? Mesure t-on en € les conséquences pour les paysages défigurées par la construction d’un barrage ou d’une centrale nucléaire ? Mesure t-on en € le prélèvement toujours plus importants sur l’environnement quand il faut planter sur des milliers de kms des poteaux, des relais, à travers les campagnes, les forêts et les plaines ? Et la perdition d’électricité qu’entraîne ces kms de cables, à combien s’élève en € cette perdition d’électricité ? Qui la paye ? 

              Un autre aspect de cette énergie nucléaire : à qui allons-nous la vendre ?
              Question bête allez-vous me dire. Peut-être mais la France produit déjà trop d’électricité pour elle même si j’en crois certains commentateurs (pas les lobbyistes bien évidemment) ; alors si nos voisins se mettent à l’énergie renouvelable "verte" auront-ils vraiment besoin notre énergie nucléaire ?
              Comme beaucoup d’autres objets, il est possible de créer artificiellement le besoin, ce n’est pas le client de base qui pourra vérifier, il fera comme il est conditionné à faire.

              Cette question de développement ne se résume pas uniquement à l’énergie nucléaire, j’en ai bien conscience, mais c’est un exemple du peu de réflexion de nos élites sur le long terme , sur l’implication et les conséquences pour les futurs générations de décisions qui ne sont pas soumises au débat et au vote démocratique.

              Je ne suis pas spécialiste en quoi que ce soit mais je constate que les décisions prises de manière arbitraire sous de Gaulle au sujet du nucléaire traversent la société trois générations plus tard et beaucoup de problèmes ne sont toujours pas réglés entre autre le stockage et/ou le recyclage des produits radioactifs. J’ai le sentiment qu’en vendant aux consommateurs le "compteur bleu", on nous vendait en même temps la destruction de l’environnement.

              Je ne suis pas contre le développement et la modernisation loin de là mais il me semble urgent face à des arguments "économiques et financiers" des lobbyistes à l’O M C, à Bruxelles, de compter aussi le montant de la contre productivité de toute notre technologie, de faire une pause, de prendre le temps de réfléchir pour prendre en compte tous les aspects d’un problème (urbanisation, agriculture, transports, insdustrie, écologie, etc...) avant d’injecter des milliards.

              Tous les samedis matin entre 7h et 8h sur France Culture, on peut entendre une émission "Terre à terre" où des spécialistes français et étrangers, des chercheurs agronomes français et étrangers, des agriculteurs, des responsables de revues nationales ou internationales s’expriment sans langue de bois. Cette émission relate aussi des expériences écologiques à travers le monde dans les villes et les campagnes.

              L’article soulève un questionnement sur l’organisation de notre société qui est toujours dans le sens de mettre les individus "dépendant" de.... Dépendant d’un patron par le salariat, dépendant des transports par une politique d’urbanisation, dépendant des banques pour la vie quotidienne, dépendant de médecins pour la santé, bientôt dépendants de O G M par l’agriculture, etc...

              Cette dépendance institutionnalisée à grande échelle des individus (on pourrait aussi parler de la dépendance des pays, des Cultures, des médias/publics, etc...) n’est pas souvent débattue dans notre société développée.


              • eugène wermelinger eugène wermelinger 1er février 2009 16:11

                @ l’auteur : je trouve que vous avez raison et vous avez la gentilesse de vouloir nous ouvrir les yeux.
                Mais s’il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, pour les yeux c’est pareil. 
                Ils nous resteront pour pleurer !

                Tiens : on verra après la prochaine méga-éruption magnétique du Soleil qui détruira nos belles technologies. Hélas, ou tant mieux ? 


                • ddacoudre ddacoudre 1er février 2009 16:45

                  onjour cale irri

                   imaginons-nous aujourd’hui dans les pays riches privés d’électricité !
                  imaginons la vie des individus sans leurs lunettes !
                  imaginons qu’un cataclysme ne laisse que quelques individus !
                  quelques génération plus tard dans ce cas de figure, par « oralité » parabolique, les survivants expliqueraient avec des légendes que dans les temps passés de gigantesques temples abritaient la puissance du dieu Nucléaire qui donnait aux hommes l’électricité, et peut que les survivants,feraient de l’individualisme égoïste un tabou.

                  j’ai écrit cela il y aplus de dix ans.

                  cordialement


                  • ASINUS 2 février 2009 06:38

                    Votre cuistot à un euro, il va le trouver où, le pognon du voyage, des passeurs et de tout le toutim


                    peut etre en se vendant 5 a 7 ans c etait les tarifs des filieres chinoises a paris dans les années 80


                    • plancherDesVaches 2 février 2009 21:59

                      Si l’auteur de cet article avait un minimum de recul autant dans le passé que par la personnalité, il saurait que pendant l’hiver, les conditions climatiques sont parfois difficiles.
                      Oubli naturel volontairement orienté que l’on veut exploiter.
                      Vous devez être parisien, je subodore. Sans doute ignorez-vous le terme en ne connaissant que l’insulte. (relisez calmement avant de gueuler, ici, on essaie de réfléchir, ce qui vous change) Provocateur ? non, rassurez-vous, malheureusement trop conscient d’une distortion entre le peuple de la capitale et le peuple de la "campagne" qui n’est pas tant arriérée que vous pourriez le penser.
                      Accrochez-vous bien, pauvres parisiens : le proviencial résiste à la tempête et aux conditions climatiques défavorables.
                      Parfois, d’ailleurs, sans bérêt-baguette-killderouge, mais nous en reparlerons plus tard.
                      Filez, c’est l’heure de votre série américaine ou rialitichaud smiley

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