Il faudrait remercier le Premier Ministre britannique Gordon
Brown d’avoir fait œuvre d’éducation populaire à ses dépens : la gaffe
qu’il a commisependant sa
campagne électorale, est un gag instructif et même un cas d’école qui aide à
comprendre « la relation d’information ». Elle permet de vérifier
que, contrairement à une croyance répandue, la notion d’information n’est pas
univoque ; elle présente deux variétés très différentes : l’information
donnée, livrée volontairement et l’information
extorquée qui ne l’est pas. Le gag qui
s’est déroulé en deux actes, montre le grand écart qui peut parfois exister
entre elles.
Premier acte : le leurre de l’information donnée déguisée en information extorquée
Au premier acte, M. Brown était filmé, mercredi 28 avril 2010 à Rochdale, en pleine conversation avec une électrice qui lui exprimait ses doléances, en particulier sur « tous ces Européens de l’Est » qui immigraient en Grande-Bretagne. On le voit l’écouter avec patience et attention et lui répondre avec courtoisie avant de la quitter en l’assurant qu’il avait été « ravi de (l)’avoir rencontrée ». L’image maquillée qu’il entendait donner de lui, était donc celle d’un gouvernant attentionné et respectueux des citoyens.
Seulement, l’information donnée n’est pas fiable par elle-même, et M. Brown le sait, car elle passe par le filtre de l’autocensure de l’émetteur qui ne livre pas volontairement d’information susceptible de lui nuire. Aussi avait-il eu recours avec ses conseillers au leurre habituel pour lui donner une apparence de plus grande fiabilité, le leurre de l’information donnée déguisée en information extorquée. La mise en scène retenue montrait, en effet, M. Brown en train de discuter avec son interlocutrice et de l’écouter sans se soucier de la caméra qui paraissait le surprendre par hasard en pleine action à son insu.
Mais, pour que l’échange fût bien audible à la télévision, M. Brown portait tout de même à son revers de veston un discret micro-cravate HF. L’information donnée d’un ministre attentif et respectueux de l’électeur pouvait donc être prise pour une information extorquée puisque la scène de discussion paraissait filmée à son insu et/ou contre le gré du Premier Ministre, au hasard d’une de ses rencontres inopinées.
Second acte : l’information extorquée ravageuse
Au deuxième acte, la scène de théâtre s’est écroulée et les coulisses de la mise en scène ont été subitement dévoilés par une information extorquée à l’insu et contre le gré de M. Brown. Sorti du champ de la caméra et rentré dans sa voiture, il a oublié son micro-cravate toujours branché et s’est mis à vitupérer à la fois contre son interlocutrice traitée de « bigoted lady » - femme sectaire - et contre ses conseillers qui « n’auraient jamais dû (lui) organiser une rencontre avec cette femme » : « C’est une idée de qui ? s’est-il emporté. C’était juste une espèce de sectaire ! » Ainsi la rencontre n’était-elle pas fortuite : cette dame avait même été choisie avec soin… puisqu’elle était une fidèle électrice du Parti Travailliste.
Malheureusement ses propos ont été enregistrés et il s’est trouvé quelqu’un de bien intentionné pour les diffuser. Du coup, ce n’était plus l’image aimable d’un Premier Ministre patient, courtois et attentif avec les citoyens qui était livrée, mais celle d’un hypocrite jouant la comédie de la bienveillance en public et méprisant l’électeur en privé. Les excuses que dans une autre mise en scène d’information donnée il s’est empressé d’aller présenter à son interlocutrice, ne change rien à l’image négative plus fiable révélée par l’information extorquée.
On ne saurait mieux illustrer l’écart qui peut parfois exister entre l’information donnée et l’information extorquée et que permet de gommer en apparence le leurre de l’information donnée déguisée en information extorquée. La conduite de M. Brown montre bien qu’une information extorquée comme le jugement injurieux qu’il a porté en privé sur son interlocutrice, est plus fiable que les amabilités qu’il lui a prodiguées hypocritement en public. Cette attitude virulente tire, en effet, sa fiabilité d’une soustraction à l’autocensure de M. Brown, l’émetteur, quand il a cru parler sans témoin indésirable hors de son micro-caravate. Paul Villach
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Du coup, ce n’était plus l’image aimable d’un Premier Ministre patient,
courtois et attentif avec les citoyens qui était livrée, mais celle
d’un hypocrite jouant la comédie de la bienveillance en public et
méprisant l’électeur en privé....
Auriez-vous encore quelques illusions , Paul ?....
« Cette publicité n’est pas la première à jouer ainsi sur l’association détonante entre sexe et religion chrétienne. On a déjà vu sur une affiche de film une jeune femme demi-nue parodier le Christ en croix (« Ave Maria » de Jacques Richard, 1984), ou Volkswagen, le dernier repas du Christ, la Cène, peinte par Léonard de Vinci pour promouvoir un nouveau modèle. » (La campagne Volkswagen date de 1998)
L’information donnée est donc : Cette publicité est postérieure à 1998. L’auteur laisse même entendre quelle est récente comme en témoignerait un article du Canard Enchaîné.
Quelques commentateurs lui font remarquer, liens à l’appui, que la publicité dont l’auteur parle date en réalité des années 1970 (1973 pour être exact dit l’un d’eux) et a donc 37 ans.
C’est l’information extorquée.
La petite différence de 37 ans s’appelle : Le Contexte Historique. Ainsi l’analyse qui est faite par l’auteur, se trompant involontairement de contexte historique, elle est tout simplement Fausse.
Gordon Brown, a eu, lui, la courtoisie de reconnaître sa bévue, et de s’en excuser.
L’auteur n’a même pas eu ces élémentaires honnêteté et courtoisie.
C’est ce que l’on nomme le concept de L’arroseur arrosé.
Le crétin ici, c’est vous puisque
Villach n’a pas voulu autre chose que de vous expliquer un principe
de marketing appliqué à la vente du bon dieu en chaire (à
saucisse). D’ailleurs se faire flagorner par un castor à queue plate
qui avec son niveau intellectuel ne peut être qu’avocat à la cour
du roi Pétaud ou à Vincennes dans le carré réservé aux primates
fétomme.
Dans son prochain article, l’auteur se fendra d’une critique tout aussi virulente et pertinente sur une information de toute dernière fraîcheur : la publicité « Y’a bon Banania ! »
Avec cette information Léontroll
aurait été mis KO au premier round lui qui ne savait pas comment
distinguer une information extorquée d’une information donnée et
qui par conséquent se permettait de vous traitez de paranoïaque
lorsque vous disiez que pour tromper le public une information donnée
pouvait être maquillée en information extorquée.
Votre exemple est vraiment un cas
d’école, non pas pour les journalistes ni pour les politiques qui
s’empresseront de l’oublier mais pour nous spectateurs qui devront
se souvenir qu’il n’y a pas pire tartuffe qu’un homme politique.
Aussi dans cette information, nous
pouvons tirer la conclusion que Gordon Brown est un piètre politique
qui se sentirait incapable d’improviser puisqu’il reproche à ses
conseillers en communication d’avoir choisi cette femme avec sa
mauvaise question qui l’aurait gêné devant le public. Pourquoi
cette gêne ? Parce qu’il n’a pas de réponse satisfaisante.
Du coup nous apprenons que les anglais
sont inquiets de voir des migrants de l’Europe de l’est venir leurs
piquer des emplois et que Gordon Brown s’en fout royalement puisqu’il
ne veut pas aborder la question.
Vas-y, Gordon Brown, continue comme
ça.... il n’y aura que tes lendemains qui déchanteront pour toi
puisque tu trahis les anglais et que maintenant le sachant, ils
pourraient sévir en votant pour le parti adverse.
Oui, la gaffe de Gordon Brown est très éclairante et devrait convaincre ceux qui n’ont toujours pas compris la différence entre « information donnée » et « information extorquée », une distinction fondamentale quand on réfléchit sur l’information. Paul Villach
Sur la banquise ! Pour des informations extorquées à des grizzlis de 500 kg. Il pourrait leur retirer leurs oursonnes en invoquant le fallacieux leurre sexuel et pourrait alors apprécier tout l’effet de ses théories...
Avec vous, j’ai la désagréable
sensation de lire à chaque fois le même article, n’est-ce qu’une vue de
l’esprit de ma part ? Même si je ne suis généralement pas tendre avec ma
communauté de travail, moi qui suis apprenti-chercheur, je dois reconnaître que nos publications ne sont que très rarement des « copier coller »
d’une revue scientifique à une autre, ce dont on peut plutôt se féliciter. La confidentialité de notre famille nous
donne très rarement l’occasion de publier le même article dans deux revues
scientifiques similaires, nos pairs nous feraient remarquer bien vite qu’il ne
faut pas se moquer du monde, et que le renouvellement des concepts ainsi que la
créativité fait partie du job. Ce qui est assez logique : le monde bouge,
notre façon de le penser doit donc elle aussi évoluer... Vous avez la
possibilité sur AgoraVox, vous et quelques autres, de ressasser les mêmes
concepts et les appliquer à ce qui vous passe sous la main en utilisant
toujours les mêmes outils et les mêmes matériaux dans le même média ! Le
moins qu’on puisse dire c’est que vous en profitez abondamment. Plutôt que d’être
réflexif sur la manière dont vous traitez la question de l’information en
proposant d’autres manières d’aborder le problème voire même en essayant de
remettre en cause vos propres manières de penser en vous interrogeant notamment
sur ce qui serait susceptible d’invalider ce que vous dites, vous préférez,
dans la plus pure tradition positiviste, multiplier les démonstrations toutes
similaires les unes aux autres et qui sont, disons-le franchement, redondantes.
J’irai même plus loin : quand bien même je serais d’accord avec le fond de vos
articles, l’usage répétitif des mêmes concepts appliqués à des objets plus ou
moins similaires finirait par me lasser.
Le crétin ici, c’est vous puisque
Villach n’a pas voulu autre chose que de vous expliquer un principe
de marketing appliqué à la vente du bon dieu en chaire (à
saucisse). D’ailleurs se faire flagorner par un castor à queue plate
qui avec son niveau intellectuel ne peut être qu’avocat à la cour
du roi Pétaud ou à Vincennes dans le carré réservé aux primates
fétomme.
Mille excuse pour ce doublon. J’utilise
Opéra comme navigateur mais depuis un certain temps ou à cause de
certaines mises à jour, il ne veut plus afficher les images ni les
photos Je n’ai donc plus le pouvoir de voir les votes ni de voter.
Pour les afficher je dois ouvrir Fire Fox. C’est ainsi qu’en
naviguant entre 2 navigateurs, je ne me suis pas aperçu que j’avais
envoyé 2 fois le même message.
J’adore Opéra et je veux le garder. Si
quelqu’un pourrait me conseiller pour paramétrer Opéra afin que les
images apparaissent, j’en serais reconnaissant parce que je n’ai pas
envie de prendre Firefox comme navigateur principal. Trop ringard.
A mon avis , la gaffe de Gordon Brown n’est que la partie émergée de l’iceberg .
Pour un propos désobligeant qui a été surpris par ce micro facétieux, on imagine aisément la quantité industrielle de propos méprisants que ce personnage a du dire hors-micro au sujet d’innombrables personnes avec lesquelles il s’est entretenu pour des raisons électoralistes pendant toute sa carrière politique !
De même que ces propos de Gordon Brown ne représentent qu’une infime partie des propos méprisants qu’une bonne partie des politiciens , qu’ils soient britanniques ou de n’importe ou dans le monde, profèrent à chaque instant contre des citoyens avec lesquels ils viennent de discuter et dont ils sollicitent le suffrage ...
Mais, malheur à celui par qui le scandale arrive, cette affaire risque fort de signer la fin de la carrière politique de Gordon Brown , même si ses principaux adversaires en font probablement autant ( mais eux pensent à fermer le micro ! ) .
Oui, vous avez raison ! C’est une belle leçon de démagogie donnée par M. Brown ! Pour notre bonheur, cependant, elle tourne mal cette fois ! L’expression « mouvement brownien » ne reçoit-elle pas ici, en information, un sens métaphorique intéressant. Voici un nouveau leurre !!! Paul Villach
Le terme anglais " bigoted ’ ne signifie pas réac , et ne signifie pas non plus bigot ( c’est un faux ami )
J’ai trouvé plusieurs définitions dans divers dictionnaires anglais :
- showing strong, unreasonable beliefs or opinions and a refusal to change them
- someone who is bigoted has opinions that most people think are unreasonable, especially about politics, race, or religion, and refuses to consider other people’s opinions
- a person who has strong, unreasonable beliefs and who thinks that anyone who does not have the same beliefs is wrong
et diverses traductions françaises : fanatique, sectaire , intolérant , plein de préjugés .
D’une façon plus simple que les concepts développés, trop simple certainement, (voir simpliste... ) on pourrait parler s’agissant de Gordon Brown d’un bête effet On/Off.
On the record et Off the record.
Ces emballages d’information extorquées déguisée en information donnée, (ou l’inverse) ne semblent pas faire avancer le schmilblick d’un iota. Je dirais même que dans le cas présent, en se focalisant sur ce décorticage, l’auteur passe à travers la seule information importante :
Les conséquences pour les élections anglaises, et donc pour la vie politique d’un pays, d’une phrase qui en soi n’a aucune importance.
La question à se poser serait plutôt :
Pourquoi de telles pécadilles peuvent-elles prendre une telle importance ?
Est-ce le monde que nous voulons ,celui où des propos d’une banalité affligeante peuvent finalement changer le cours d’événements politiques majeurs ?
Car nous sommes tous bien conscients que ce genre de comportement est arrivé à tout le monde, même aux moins hypocrites, et que n’ayant pas de micro branché en permanence la plus-part des propos tenus en aparté n’ont eu aucune.
Cette mésaventure devrait plus avoir sa place dans un bêtisier de fin d’année que dans des développements en cascade.
...
Je m’associe aussi à certains qui s’étonnent de la censure qui semble d’une vigilance toute particulière ici. J’ai effectivement vu plusieurs commentaires ne paraissant pas poser de problèmes particuliers, disparaître mystérieusement pour des raisons que j’ai du mal à m’expliquer.
Si l’auteur l’a constaté comme moi, ne devrait-il pas réagir et demander que cesse ce comportement assez largement excessif de la modération ?
ouhhh...Tôaa-je, tu vas te prendre une fechiée, pronto fissa...kamikaze, va !!! Zabà le Terôhzisme Nénétik ! Vive l’Ebriété d’exprechion zé la Zinte zé Zuste ZenSSûre !
1- Vous confondez les variétés d’information et les moyens qui y donnent accès. Le sabir anglo-américain « off » désigne l’information délivrée hors-micro, souvent pour inciter le journaliste à la diffuser sans nommer son auteur. L’opération permet de procéder à une « fuite organisée » qui n’est qu’une variante del’information donnée déguisé en information extorquée. Il va de soi que l’information extorquée peut être obtenue par d’autres moyens, de l’enquête critique méthodique à l’intimidation en passant par la ruse. Ici M. Brown n’a été trompé que par lui-même, un simple oubli de micro branché.
2- Information donnée et information extorquée sont deux variétés qui se distinguent en fiabilité par leur soustration ou non à l’autocensure de l’émetteur.
3- Quant aux conséquences que vous évoquez, mon article ne les ignore pas : la stratégie de Brown montre son double langage qui ruine son crédit. Que ce soit une pratique banale ne l’excuse pas. Paul Villach
M. l’auteur comment ce fait-il qu’avec trois (quatre) mots de vocabulaire vous soyez en mesure de produire pratiquement de manière quotidienne, des articles (certes insipides) sur ce média réputé citoyen ?
alé enkor un zôtre kiva ze prendre une fechiée pronto fissa...zôzourdui, zé le Bâal des Kamikazes zur ZzzagoravoXxx....zuicide collectif..comme les zozios ki zéclatent sur les parebrizz...boom..pafff...
La Chiasse zé tooverte...kommen zà, çà s’écrit pas cômeeuhh zà ? demande zà Pôlo, tu vas vôarrr !
zinon, Môaa-je crôaa bien ke zé le numéro 2012 ? zétipa ?
La gaffe de Paul Villach : un gag éducatif en matière d’information
Il faudrait remercier Paul Villach d’avoir fait œuvre d’éducation
populaire à ses dépens : la gaffe qu’il a commise pendant sa campagne
agoravoxienne, est un gag instructif et même un cas d’école qui aide à
comprendre « la relation d’information ». Elle permet de vérifier que,
contrairement à une croyance répandue, la notion d’information n’est pas
univoque ; elle présente deux variétés très différentes : l’information
inventée, livrée volontairement et l’information imaginée qui ne l’est
pas plus. Le gag qui s’est déroulé en des actes quotidiens, montre le
grand écart qui peut parfois exister entre elles.
Premier acte : le leurre de l’invention déguisée en information
extorquée.
Au premier acte, M. Villach avait été hué de nombreuses fois, en pleines
divagations par quelques lecteurs qui lui exprimaient ses doléances, en
particulier comme écrivain qui ne cherche pas à comprendre ses
lecteurs. On le voit s’écouter parler avec patience et attention à son
miroir. Celui-ci lui répond toujours avec courtoisie avant de le quitter en
l’assurant qu’il avait été ravi d’avoir pu refléter son image. L’image
maquillée qu’il entendait donner de lui, était donc celle d’un homme
attentionné et respectueux des citoyens.
Seulement, l’information donnée n’était pas fiable par elle-même,
et M. Villach le savait, car elle passe par le filtre de
l’auto-admiration de l’émetteur qui ne livre pas volontairement
d’information susceptible de lui nuire. Aussi avait-il eu recours avec
ses conseillers au leurre habituel pour lui donner une apparence de plus
grande fiabilité, le leurre de l’information donnée déguisée en
information extorquée. La mise en scène retenue montrait, en effet, M.
Villach en train de discuter avec son miroir et de l’écouter sans se
soucier de l’assemblée des lecteurs qui paraissait le surprendre par
hasard en pleine action et à son insu.
Mais, pour que l’échange fût bien compréhensible par tous sur
Agoravox, M. Villach portait tout de même à son revers de veston une
fleur en micro-cravate surmonté d’un Haut de Forme. L’information donnée
d’un rédacteur attentif et respectueux du lecteur pouvait donc être
prise pour une information extorquée puisque la scène de discussion
paraissait à son insu et/ou contre le gré, au hasard d’une de ses
rencontres inopinées.
Second acte : l’information extorquée ravageuse
Au deuxième
acte, la scène de théâtre s’est écroulée et les coulisses de la mise en
scène ont été subitement dévoilées par une information extorquée à
l’insu et contre le gré de M. Villach. Sorti du champ de la fenêtre d’AV
et rentré dans sa coquille, il a oublié son miroir toujours présent et
qui s’est mis à vitupérer à la fois contre son interlocuteur traité de «
bigoted man » - homme sectaire - et contre ses conseillers qui «
n’auraient jamais dû organiser une rencontre sans son miroir » : «
C’est une idée de qui ? s’est-il emporté. C’était juste une espèce de
sectaire ! » Ainsi la rencontre n’était-elle pas fortuite : ce miroir
avait même été choisi avec soin… puisqu’il était une fidèle représentant
de tous les Poils Vaches de la Terre.
Malheureusement ses propos ont été copiés et il s’est trouvé
quelqu’un de bien ou mal intentionné pour les diffuser. Du coup, ce n’était
plus l’image aimable d’un beau Villach patient, courtois et attentif
avec ses lecteurs qui était livré, mais celle d’un hypocrite jouant la
comédie de la bienveillance en public et les méprisant en permanence. Les
excuses que dans une autre mise en scène d’information donnée il s’est
empressé d’aller présenter à son miroir, ne change rien à l’image
négative plus fiable révélée par l’information extorquée.
On ne saurait mieux illustrer l’écart qui peut parfois exister
entre l’information donnée et l’information extorquée et que permet de
gommer en apparence le leurre de l’information donnée déguisée en
information extorquée. La conduite de M. Villach montre bien qu’une
information extorquée comme le jugement injurieux qu’il a porté en
public vers ses lecteurs, est plus fiable que les caresses qu’il a
prodiguées à son miroir hypocritement en privé. Cette attitude virulente
tire, en effet, sa fiabilité d’une soustraction à l’autocensure de M.
Villach, l’émetteur, quand il a cru parler sans témoin indésirable.
bahhh..alé zenkor un kamikaze : le premier de la zournée !...
tôaaa aussi tu vas te prendre une fechiée !...
kéki zont tous à vouloir se faire punir par Ze Maestro du Leurre zé des Pleurs (ouin-ouin, izza personne ki me zaime...), notre pédantesque zé zôblime Zân Paôlo ??? vous zêtes mazozkiso ? VOYOU, VA !!!
Bonjour l’enfoiré, j’ai lu votre commentaire dans la liste des derniers commentaires.
Pour ma part, je ne lis plus les articles de Paul Villach, pas davantage ceux de morice : le premier rabache toujours la même chose, le second change seulement les noms et les dates dans les mêmes histoires.
Pour ce qui est des articles de Paul Villach, vous aurez compris que ce qu’il raconte c’est l’histoire de la Vache qui rit : une mis en abyme. Ceci étant, la seule information extorquée qui existe c’est l’information de « première main », mais l’information de première main n’est même pas une information extorquée, sauf si l’on a regardé par le trou de la serrure.
Paul Villach, morice et quelques autres qui confondent quantité et qualité font beaucoup de bruit avec pas grand chose. Mais il faut dire que, même faire des articles verbeux et en quantité, c’est plus difficile que se contenter d’en dire du mal, vous ne trouvez pas ?