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Accueil du site > Tribune Libre > La gauche n’aime pas (plus) le travail

La gauche n’aime pas (plus) le travail

Le mouvement vient de très loin, sans doute des mouvements anarchistes du XIX ème siècle, de la publication du livre d'un certain Paul Lafargue "le droit à la paresse" et enfin du mélange des égarements de mai 68 (dont l'un des slogans emblématique était "ne pas perdre sa vie à la gagner") et de mai 81 qui fit du temps libre un marqueur social ("on a perdu le travail, inventons le temps libre")

La gauche était une réaction de défense (et de défiance) à la société industrielle

- une société où les travailleurs manuels furent (et sont encore) stigmatisés (pas capable de travailler avec leur tête)

- une société où les ouvriers perdirent toute maîtrise de leur travail et de leur production (le bureau d'étude et des méthodes pense, l'atelier exécute)

- une société où le travail était rationalisé, divisé, émietté et où plus personne ne maîtrisait de bout en bout une tâche, une mission, un travail

L'Etat providence étouffe à petit feu l'intelligence

Un être humain apprend à la fois de son environnement (que dois je changer pour m'adapter ?) et de ses expériences (quelles conséquences ont pour moi mes expériences heureuses ou malheureuses ?). Le socialisme et ses avatars de Gauche prétendent remplacer l'expérience humaine (du beau, du bon ou du désagréable) par des protections infinies assurées par l'Etat (car les hommes seraient des loups et la société non régulée une jungle) :

- contre l'exploitation de soi-même et des autres (y compris volontaire)

- contre la pauvreté (considérée non pas comme un échec individuel mais toujours comme un échec de la société)

- contre la responsabilité : rien de ce qui m'arrive n'est la conséquence de mes actes, c'est dû d'abord aux imperfections de la société

- contre les apprentissages : a quoi bon apprendre et réfléchir puisque l'Etat apprend pour moi, me protège, me nourrit, me soigne, me loge, me protège depuis mon berceau jusqu'à mon cercueil ?

Le revenu universel, ultime étape de l'assistanat généralisé

Ayant cassé le travail, démobilisé les entreprises comme les salariés (à quoi bon travailler si on nous en empêche ?) le socialisme, pas avare de solutions miraculeuses, a inventé son ultime arme contre le travail : le revenu universel.

Le travail se partageait encore dans les années 2000 ; désormais il n'existe plus qu'à l'état de trace et il faudrait transformer chaque Français en obligé qui quémanderait chaque fin de mois son revenu universel.

Le renoncement au travail a commencé il y a très longtemps avec les congés payés (des millions de travailleurs en France se paient leurs congés) les 35 heures, la multiplication des jours chômés, la réduction du temps travaillé entre 30 et 60 ans (au mieux) pour aboutir désormais à cette trouvaille extraordinaire du salaire sans le travail ("parce que je le vaux bien")

Dans le monde entier on travaille de plus en plus dur (et mieux) pour produire, en France on serait au dessus de cela

Les discussions autour du revenu universel sont franco-françaises et si les finlandais expérimentent le sujet c'est sur plusieurs années et sur une population test de 2000 personnes (en France le socialisme n'expérimente rien, il impose sitôt élu ses idées à 2 balles jusqu'à tant que les élections le fasse rentrer dans le rang pour quelques années).

La planète n'a jamais porté autant d'individus, si les Français se retirent du travail presque personne ne s'en rendra compte

L'erreur fondamentale des socialistes (et gens de gauche en général) sur le travail est la suivante : ils estiment que le travail serait une donnée fixe et stable dans chaque société (tout comme la richesse) et que c'est en partageant (les richesses tout comme le travail) qu'on pourrait permettre à chacun de bénéficier d'une petite part du gâteau.

Il n'en est rien au XXI ème siècle, le travail n'est pas une donnée constante (et statique) mais une dynamique et une construction (individuelle et collective).

Les quelques nouveautés du travail (que ne peuvent entendre les gens de Gauche)

- le travail se crée, se développe, ou se ruine en fonction des efforts de chacun

- le travail libère et il est de moins en moins une subordination mais devient une conquête et une libération (du salariat entre autre)

- le travail peut facilement être ruiné et étouffer sous la bureaucratie, les règlementations, les lourdeurs des codes (du travail entre autre)

- le travail sera à l'avenir de plus en plus exigeant (sur les compétences comme sur l'implication des travailleurs)

- le travail salarié perd de sa superbe et l'indépendance (en opposition avec le socialisme) permet aux travailleurs autonomes et responsables de gagner leur vie loin des règles et des aspirations du XIX ème siècle

La gauche a perdu la partie partout dans le monde, en France elle survit du fait d'institutions faisant de l'humanitaire

Parce que la planète comptera bientôt 10 milliards d'habitants sur une planète aux ressources limitées (le socialisme comme les religions monothéistes est une façon d'exploiter et de mettre en coupe notre environnement)

La gauche reviendra peut être encore une fois au pouvoir (le populisme peut réussir là où l'éducation échoue) mais l'avenir n'est ni au socialisme, ni au communisme ou à leurs avatars mais il est au travail libre, fier et indépendant.


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33 réactions à cet article    



    • armand 28 janvier 2017 17:25

      @howahkan
        smiley


    • Anatine 28 janvier 2017 18:38

      @howahkan

      Oui smiley


    • Le421... Refuznik !! Le421 29 janvier 2017 17:11

      @howahkan
      Exact.
      Ce n’est pas un article, c’est un sketch des Inconnus !!  smiley


    • Alren Alren 28 janvier 2017 16:32

      l’avenir est au travail libre, fier et indépendant.

      Le rêve est le statut d’auto-entrepreneur exploité jusqu’à la moelle, hein Perceval ?

       Visiblement le terme de « coopération » ne vous dit rien, vous préférez le « tous contre tous » et le « chacun pour soi ».
      Mais c’est ça qui n’a pas d’avenir !!! Ne serait-ce que par la complexité croissante du travail.


      • julius 1ER 28 janvier 2017 17:53

        Le renoncement au travail a commencé il y a très longtemps avec les congés payés (des millions de travailleurs en France se paient leurs congés) les 35 heures, la multiplication des jours chômés, la réduction du temps travaillé entre 30 et 60 ans (au mieux) pour aboutir désormais à cette trouvaille extraordinaire du salaire sans le travail (« parce que je le vaux bien »


        Perceval .... le promoteur de l’esclavage à vie !!!
        les congés payés ... une abomination que cela !!! travailler au fond de la mine 12 h par jour 7 jours sur 7 c’était merveilleux !!!

        pauvre taré Perceval au moins on sait pour qui tu roules !!!

        • rogal 28 janvier 2017 18:57

          Dans un journal, on s’amuse aux petits dessins caricaturaux. Sur AV on a les articles de Perceval.


          • CN46400 CN46400 28 janvier 2017 19:38

            Une piste pour Pôle-emploi : J’ai testé dans mon entourage « l’emploi Pénélope », je crois bien que çà pourrait marcher ce truc....


            • foufouille foufouille 28 janvier 2017 19:38

              - une société où les travailleurs manuels furent (et sont encore) stigmatisés (pas capable de travailler avec leur tête)
              = qu’est ce que tu es débile, pauvre liber-fasciste.
              evidement que certaines personnes ne peuvent le faire, comme personne ne vit avec 850€ mais survit.


              • Jeff84 28 janvier 2017 20:29

                Excellent article, je ne sais pas comment il a passé la censure !

                Même les résidents socialistes de AV n’y trouvent rien à redire, puisque je ne vois aucune critique étayée, juste quelques éructations.

                J’aurais peut-être, de plus, insisté sur le fait que le travail est le SEUL moyen de créer de la richesse, et que TOUS les biens existants sont des agrégats de travail, comme l’a démontré Marx dans Das Kapital.

                Il ne libère pas seulement, il est également vital.


                • Alren Alren 29 janvier 2017 16:34

                  @Jeff84

                  J’aurais peut-être, de plus, insisté sur le fait que le travail est le SEUL moyen de créer de la richesse, et que TOUS les biens existants sont des agrégats de travail, comme l’a démontré Marx dans Das Kapital.

                  Bravo ! Vous avez compris que le capital ne crée aucune richesse, mais qu’à la création d’une entreprise, il sert aux fournisseurs initiaux à avoir confiance dans le fait que le matériel qu’ils livrent (et qui est issu lui aussi du travail) va leur être payé.

                  C’est la seule utilité du capital, fonction de crédit qui pourrait être assurée par une banque publique comme la Banque de France apte à créer de la monnaie (après sortie de l’UE) ou, comme le propose JLM, la Banque française d’investissement.

                  Étant intéressée comme banque publique à la réindustrialisation de la France, cette banque pourrait de plus amortir les pertes au démarrage de la nouvelle entreprise, quitte à récupérer sa mise plus tard quand l’entreprise serait intégrée au tissu industriel.

                  Mais la perception du travail par Perceval n’est pas celle-là. Il parle non d’entreprises puissantes s’appuyant sur une technologie novatrice, complexe, moderne et nécessitant les capacités d’une équipe à talents multiples.

                  Lui se place au XIXe siècle, au temps où les Français habitaient très majoritairement des villages et des bourgs. Ils avaient besoin de trouver sur place, n’ayant pour se déplacer la plupart que leurs deux jambes les artisans pour couvrir les besoins : le menuisier, vendant aussi des vitres, le forgeron, le bourrelier, le tisserand parfois, la couturière, les commerçants : le boulanger-pâtissier, l’épicier, le boucher ...

                  Dans les bourgs on trouvait le droguiste, le pharmacien, le médecin, le notaire ... Et c’était toute une affaire pour s’y rendre. Le plus souvent on utilisait la charrette d’un paysan qui allait au marché vendre les produits de sa ferme.

                  Si les « maîtres » s’en sortaient parfois bien, le sort des salariés, en particulier les ouvriers agricoles, en particulier les saisonniers (les moissonneurs) était très dur. Moins cependant que celui des veuves contraintes de devenir ouvrières agricoles (elles furent nombreuses pendant et après la guerre de 14-18).

                  Il faut être ignorant comme Perceval pour croire que cette époque était "la Belle Époque" pour les 90% des gens qui étaient salariés, sans revenu en cas de maladie, sans retraite, sans congés payés.


                • Le421... Refuznik !! Le421 29 janvier 2017 17:01

                  @Jeff84
                  aucune critique étayée

                  Allez, en une phrase et écrit en deux secondes. Une question.
                  Vous trouvez du travail pour tout le monde où, cher Monsieur ?
                  Allez, j’attends...

                  Comme certains abrutis disent, à casser des cailloux le long des routes ??


                • Alren Alren 29 janvier 2017 16:45

                  @rocla+

                  Si ça vous embête d’être de la classe inférieurs essayez de devenir une grosse bourgeoise héritière . 

                  Comme vous êtes intelligent rocla+ ! Je bée littéralement d’admiration !

                  Pauvre capitaine Haddock, être associé à ça, il ne l’a pas mérité. Non plus que Hergé.


                • philippe baron-abrioux 29 janvier 2017 07:56


                   Bonjour ,

                    « dans le monde entier, on travaille de plus en plus dur (et mieux ) pour produire » .

                    SUPER !

                   Formidable , on a trouvé l’économiste du XXI ième siècle !

                   vous êtes devenu adepte du compte pénibilité ?

                   vous vous êtes enfin converti au Stakhanovisme ?

                   vous êtes l’homme du Grand Bond ...en arrière !

                   Chevalier Perceval , merci pour cet article , qui nous ramène un peu au temps de la recherche du Graal : où en est votre recherche ?

                   Nostalgie quand tu nous tiens !

                   bonne fin de journée (ou de siècle ) !

                   P.B.A

                   


                  • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 29 janvier 2017 08:28

                    Les réactions des gauchistes à cet article sont égales à elles-mêmes, sectaires et insultantes. On voit que ce n’est pas demain la veille de leur remise en question.


                    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 29 janvier 2017 18:33

                      Bonsoir rocla+,
                      J’ai peut-être tort, mais je n’arrive pas à descendre à ce niveau de hargne. Que voulez vous, on ne se refait pas.


                    • Xenozoid 29 janvier 2017 18:35

                      @Gilles Mérivac


                      tu travaille aussi ?

                    • Xenozoid 29 janvier 2017 18:53

                      @rocla+


                      doit habiter en arizona lás bas ils ont une loi,qui banni l’alcohool le dimanche a tout les - de 40 ans
                      mais qui autorise leur pitbull d’aller en ukraine


                    • Francis, agnotologue JL 29 janvier 2017 08:48

                      ’’Ayant cassé le travail, démobilisé les entreprises comme les salariés (à quoi bon travailler si on nous en empêche ?) le socialisme, pas avare de solutions miraculeuses, a inventé son ultime arme contre le travail : le revenu universel.’’

                       
                       Vous n’y connaissez rien, perceval : Le revenu universel n’a pas été inventé par le socialisme, 
                       
                       Le revenu universel est un Cheval de Troie libéral pour tuer l’Etat providence.
                       
                       Mais vous avez le droit de confondre PS et libéralisme.

                      • Xenozoid 29 janvier 2017 21:18

                        @oncle archibald


                        Au temps les plus anciens les femelles choisissaient comme géniteurs pour fonder une famille ceux qui étaient capables d’assumer la bouffe pour elles et leurs gniards. C’est comme ça, c’est la vie

                        on arrête la


                      • Pere Plexe Pere Plexe 29 janvier 2017 09:55
                        La gauche n’aime pas (plus) le travailMouais...
                        C’est discutable et réducteur mais admettons.
                        En revanche on sait depuis longtemps que 
                        LA DROITE AIME LE TRAVAIL...des autres !

                        • Julien30 Julien30 29 janvier 2017 10:34

                          @Pere Plexe
                          « LA DROITE AIME LE TRAVAIL...des autres ! »

                          Belle inversion, que vous venez en plus d’illustrer dans votre post du dessus.

                        • UnLorrain 29 janvier 2017 12:54

                          Traaaavailleeeeee c’est trop duuur et voler cest pas beau dmander la charite c’est qu’equ chose jpeux pas faire : extrait d’une vieille chanson pourrite,de babacool sans doute,n’a pas couter Lafontaine expliqu dans le paysan et ses trois fils que le travail est un tresor. Enduit en erreur par par exemple La Boetie,couleuvre oraculaire avec sa servitude volontaire,retranscrite actuellement en streaming et entre autre vision affreuse de cet homme au travail dont on ne voit plus les gestes tant il va vite a sa tache en usine,usine ou il y a heureusement milles et une taches diverses,vive l’extrme division du travail n’en deplaise a la couleuvre Proudhon. Le salaire INCOMPLET,cette faute lourde,incommensurable,est issue du socialisme. Un point d irrparable fut franchi,il y a plusieurs decennies je crois,alors s’il existe une chance de refection,bonne chance,bon courage Perceval et autres esprits libres.


                          • gogoRat gogoRat 29 janvier 2017 13:53

                             Approche d’un logicien célèbre ( rien d’un fainéant/incapable ! - de Gauche ou d’ailleurs ? : aux US  smiley ) :

                            Tout d’abord : c’est quoi, le travail ?
                            Il y a deux sortes de travail :
                              premièrement, déplacer de la matière1 sur ou près de la surface de la terre ;
                             deuxièmement, demander à d’autres personnes de le faire.

                             La première sorte est désagréable et mal payée ;
                             la seconde est agréable et hautement payée.

                            La deuxième sorte de travail est susceptible d’extensions infinies :
                             il y a non seulement ceux qui donnent des ordres,
                            mais aussi ceux qui donnent des conseils quant à ce que l’on devrait donner comme ordres.

                             D’habitude deux sortes opposées de conseils sont donnés simultanément par deux organisations humaines différentes ;
                             c’est ce qu’on appelle la politique.
                             La compétence exigée pour cette sorte de travail n’est pas la connaissance des sujets à propos desquels on donne le conseil, mais la connaissance de l’art rhétorique persuasif et de l’écriture, c’est-à-dire de la publicité.
                             ...
                             (retrouver une traduction de l’ouvrage complet )

                            • Le421... Refuznik !! Le421 29 janvier 2017 17:05

                              Et oui !! La gauche est le parti des feignasses qui ne veulent pas travailler dix heures par jour pour 500€, que dis-je, 300€ comme un routier ukrainien le fait...
                              La droite, par contre, c’est le parti des valeureux travailleurs qui ramassent 500.000 euros en trois coups de cuillère à pot en écrivant deux petits torche-culs et en étant juste marié à la bonne personne.

                              Quelqu’un posait la question il y a quelques jours sur AVox.
                              Voici la réponse.

                              Dehors les clowns !! Vite.


                              • alinea alinea 29 janvier 2017 19:09

                                Quel drôle de biais pour critiquer le RU !!
                                Pas une seule fois je n’ai lu le mot « exploitation » qui pourtant à mes yeux est le seul qui vaille.
                                Moi aussi je pense que ce n’est pas par le RU que l’on va définitivement bannir l’exploitation de l’homme par l’homme, cette saloperie que l’on supporte parce que l’on nous a dit « c’est comme ça » !
                                Mais le travail, l’œuvre, la tâche, la besogne accompagneront toujours l’homme, mais on va essayer d’apprendre à tout le monde qu’aucun travail n’est pénible s’il n’est pas contraint, mais motivé par la nécessité, l’utilité.
                                Aussi, si vous vouliez dire que la gauche a commencé à fréquenter la charité quand elle a quitté ses valeurs pour épouser le Capital le plus abouti dans l’inhumanité, je vous suis, mais si vous insinuez que le « libertarisme » de l’extrême-droite américaine est un anarchisme, seule voie de liberté, là je ne vous suis plus !
                                À chacun selon ses besoins, à chacun selon ses moyens !


                                • Xenozoid 29 janvier 2017 19:19

                                  @alinea

                                  les mots ont un sens alinea
                                  on a dépasser 1984
                                  au delá des mots il y a 
                                  arbeit mach frei
                                  et moi je suis pour cela
                                  sans cela ,la liberté ne serais pas
                                  hahaha je délire
                                  des fois je rêve d’une overdose de l’homme dopé avec toute les tunes du travail,,,,hummm

                                  arbeit mach frei


                                  les mots ont un sens

                                • alinea alinea 29 janvier 2017 19:48

                                  @Xenozoid
                                  Je n’ai pas compris ton com !
                                  C’est sûr que le travail ne rend pas libre, tout aussi sûrement que l’on appelle travail ce que nous devons faire pour survivre, pour vivre !
                                  Les Indiens disent que si tu as toujours fait le travail que tu voulais faire, tu n’as jamais travaillé de ta vie. C’est mon cas : je n’ai jamais eu de loisirs parce que je n’aime pas les loisirs, parce que je n’en ai pas besoin, mon bonheur je l’ai toujours trouvé dans les choses utiles ; mais je n’ai jamais travaillé si travail= exploitation, rythme cassé, contrôle et réprimandes !
                                  Le rythme pour moi c’est le plus important, seule la nécessité de mes engagements changent mon rythme et ne provoque, jamais, aucune routine ! Le rythme cassé des gens me paraît la plus grande torture ! et je crois que c’est cette première torture qui les asservit.


                                • Xenozoid 29 janvier 2017 19:52

                                  @alinea


                                  je voyais la domestication juste comme cela,et comment elle s’accorde a l’exploitation,mais pas du tout au pouvoir 

                                • alinea alinea 29 janvier 2017 19:55

                                  @Xenozoid
                                  Quelle différence tu fais entre : exploitation et pouvoir ?


                                • Xenozoid 29 janvier 2017 20:01

                                  pas de diférence si on pense qu’on peut tout domestiquer,peut être peut on domestiquer le pouvoir ? et pourquoi pas ?

                                   la liberté a été domestiquer non ?

                                  même les mots 


                                  • Xenozoid 29 janvier 2017 20:02

                                    @Xenozoid

                                    réponse a alinea plus haut


                                  • ddacoudre ddacoudre 30 janvier 2017 10:59

                                    bonjour perceval

                                    L’erreur fondamentale des socialistes (et gens de gauche en général) sur le travail est la suivante : ils estiment que le travail serait une donnée fixe et stable dans chaque société (tout comme la richesse) et que c’est en partageant (les richesses tout comme le travail) qu’on pourrait permettre à chacun de bénéficier d’une petite part du gâteau.

                                    Il n’en est rien au XXI ème siècle, le travail n’est pas une donnée constante (et statique) mais une dynamique et une construction (individuelle et collective).

                                    penses-tu vraiment que les socialistes sont des nigauds et qu’il entre dans la caricature que tu en donne. tu fait de l’anti socialisme comme d’autre faisaient de l’anticommunisme ou de l’anti américanisme. il y a bien longtemps que les socialiste disposent de toutes les connaissances nécessaires économique sociologique et psychologique de l’organisation humaine. le vieux poncif qu’il n’y a que les gens de droite capitaliste qui savent gérer n’est qu’un slogan d’attardés.

                                    déjà quand tu compares les sociétés occidentales avec celle en développement depuis peu comme d’égal à égal c’est une erreur, comme celle de penser que l’homme dispose d’un libre arbitre et qu’il ne s’inscrit pas dans une dynamique qui le pousse. en ce siècle tes analyses qui paraissent à première vu correctes sont d’un « obscurantisme » affligeant. la science avance toujours et ce que tu décris comme de la paisse n’est qu’un élément biologique qui a dirigé tout au long de l’existence les comportement humain.

                                    http://ddacoudre.over-blog.com/2017/01/la-valeur-travail-candidate-a-la-presidentielle.html.
                                    https://www.youtube.com/watch?v=yUMGHeLoLbA

                                    cordialement.


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